vendredi 22 février 2013

100 militaires américains présents au Niger

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Vendredi, 22 Février 2013 16:50
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soldats-americains-irak
Le président Barack Obama a annoncé vendredi dans une lettre à de hauts responsables du Congrès que les Etats-Unis avaient envoyé 40 militaires supplémentaires au Niger pour fournir une aide en termes de renseignements aux forces françaises au Mali, portant leur total à 100.
« Environ 40 membres de l’armée américaine supplémentaires sont entrés au Niger, avec l’aval du gouvernement du Niger », écrit M. Obama dans une lettre au Congrès.
« Ce déploiement fournira un soutien en termes de collecte de renseignements et de partage de renseignements avec les forces françaises menant des opérations au Mali, ainsi que les autres partenaires de la région », ajoute le président.
« Le nombre total de personnels militaires américains déployés au Niger est d’environ 100?, précise-t-il.
Le Pentagone compte stationner des drones de surveillance au Niger pour augmenter le recueil de renseignements sur les activités d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la zone sahélienne, avait-on appris fin janvier auprès d’un responsable américain.
Actuniger.com
 

Commentaires  

 
#1 comencer à la presid 22-02-2013 17:15
les americains doivent commencer à mettre sous ecoute le president haoussa du niger proche de boko haram y compris son MAE qui a regulariser 100 000 djanjaouids à Diffa y'a qqes annés et qui s'adonnent à tous les trafics avec aqmi et boko haram.Faudrait mettre sur ecoute l'ex deputé cherif abidine,et le gouverneur Maïkido tous complices... :P
Citer
 

Azawad/Plusieurs chefs de tribus, chefs de fractions, chefs de villages, chefs coutumiers, cadres et responsables associatifs ainsi que des leaders d’opinion ont signé une signé une déclaration rendue publique le 21 février 2013 par laquelle ils attirent l’attention sur la situation dramatique que vit l’Azawad. Ils réitèrent, entre autres, leur "refus total à toute réinstallation de l’armée et de l’administration maliennes, vecteurs d’insécurité, de corruption et de marginalisation des populations de l’Azawad tant qu’un règlement politique en profondeur du conflit n’est pas établi" et renouvellent leur confiance au Mouvement national de libération nationale (MNLA).


Azawad
Les populations civiles de l'Azawad s'expriment...
vendredi 22 février 2013
par Masin
Plusieurs chefs de tribus, chefs de fractions, chefs de villages, chefs coutumiers, cadres et responsables associatifs ainsi que des leaders d’opinion ont signé une signé une déclaration rendue publique le 21 février 2013 par laquelle ils attirent l’attention sur la situation dramatique que vit l’Azawad.
Ils réitèrent, entre autres, leur "refus total à toute réinstallation de l’armée et de l’administration maliennes, vecteurs d’insécurité, de corruption et de marginalisation des populations de l’Azawad tant qu’un règlement politique en profondeur du conflit n’est pas établi" et renouvellent leur confiance au Mouvement national de libération nationale (MNLA).

Ci-après l’intégralité de la déclaration.

La Rédaction.




Déclaration des chefs de tribus de la Région de Tombouctou et de la Boucle du Niger



Nous, soussignés,
- Chefs de tribus, de fractions, de villages,
- Chefs coutumiers et religieux,
- Cadres et leaders associatifs,
- Leaders d’opinion,

Vu la situation perpétuellement désastreuse et épisodiquement dramatique dans laquelle est maintenu l’Azawad depuis plus d’un demi siècle dans le cadre de la république du Mali, ex-Soudan français,
Au regard de la profondeur de la crise actuelle qui sévit depuis janvier 2012 dans l’Azawad et au Mali,
Prenant en compte le désir ardent de paix et de sécurité, de développement dans la liberté et la dignité qui anime nos communautés,
Parlant et agissons au nom des populations de la région de Tombouctou et de la Boucle du Niger, sans distinction aucune de communautés, nous...
1. Rappelons :
- Qu’en dépit de notre rattachement par la France à la république du Mali en 1960, les régimes qui se succèdent à Bamako ne nous ont traité qu’avec mépris, dédain et souvent avec violence,
- Notre demande maintes fois réitérée à la France, actrice de premier plan de notre Histoire ainsi qu’à d’autres pays et chercheurs d’apporter les éclairages indispensables (témoignages historiques, politiques, juridiques…) sur ce conflit aux fins de sa résolution définitive,
- Que l’Azawad tout comme le Mali ont extrêmement souffert de ce conflit qui perdure depuis un demi siècle et dont les pertes sont profondément ressenties par toutes les parties.

2. Réaffirmons :
- Notre refus total à toute réinstallation de l’armée et de l’administration maliennes, vecteurs d’insécurité, de corruption et de marginalisation des populations de l’Azawad tant qu’un règlement politique en profondeur du conflit n’est pas établi, - Notre ferme volonté à vivre dignement et librement sur notre territoire et à nous auto gouverner dans le respect de l’intégrité territoriale du Mali qui reconnaîtrait l’entité de l’Azawad, ses particularités et son droit à disposer de pouvoirs nécessaires pour s’autogérer,
- Notre option irréversible pour le dialogue comme la voie idoine pour résoudre le conflit dans le respect intégral de nos valeurs et traditions, sans les manipulations, ni les supercheries qui ont jusque là servies de méthodes de gestion du conflit (1991, 1992, 2006..), au tant d’accords qui ont certainement respecté l’intégrité territoriale du Mali sans pour autant réussir à mettre fin aux rébellions,
- Notre refus et rejet total de toutes les formes d’intolérance, d’extrémisme et de violence,
- Notre totale adhésion à toute action visant à l’éradication du terrorisme et de toutes les formes de criminalité dans l’Azawad (narco trafic, trafics mafieux…) dans le respect strict des communautés, des personnes ainsi que de leurs biens,
- Notre détermination et notre engagement à contribuer à la lutte anti terroriste et toutes les formes de criminalité organisées selon nos capacités contributives.

3. Demandons :
- à la France et au monde libre de nous soutenir dans notre engagement à combattre effectivement les forces obscurantistes internationales que le Mali a cru bien de promouvoir sur notre territoire afin d’exorciser le démon de la lutte de libération de l’Azawad mais qui se sont malheureusement retournées contre leur "promoteur",
- à la France et à la communauté internationale d’exiger du Mali, la cessation immédiate des exactions de l’armée malienne sur les populations civiles de l’Azawad ainsi que l’arrêt des pillages et du vandalisme des biens des populations civiles de l’Azawad,
- l’ouverture immédiate de négociations entre le MNLA (principal dépositaire de notre confiance pour mener ces négociations) et le gouvernement malien sous la médiation d’une partie neutre choisie de commun accord des parties et en présence d’observateurs impartiaux.

4. Lançons un appel pressant à la communauté internationale afin que :
- soient rétablis dans les meilleurs délais les services sociaux de base (eau, éducation, santé, énergie, télécommunications…) afin de soulager la misère des populations civiles déplacées à l’intérieur de l’Azawad mais aussi de nos compatriotes dans les camps de réfugiés qui devraient rapidement pouvoir rentrer chez eux en toute sécurité, dignité et liberté,
- soit restaurée la pleine liberté de circulation pour les organisations humanitaires, les personnes et les biens sur toute l’étendue de notre territoire.

5. Pour la mise en œuvre des opérations d’urgence qui ne sont énumérées ici qu’à titre indicatif, nous demandons la mise en place d’une autorité ad hoc choisie de commun accord par les régions de l’Azawad et les autorités maliennes.
Nous souhaitons que cette autorité bénéficie de l’assistance d’expertise provenant de la coopération internationale (Maroc, Algérie, Mauritanie, Burkina Faso, Suisse, USA…).
La mesure est indispensable afin de prévenir le détournement vers le sud de l’aide au développement destinée à l’Azawad.


Le 21 février 2013 
http://www.tamazgha.fr/Les-populations-civiles-de-l.html


Solidarité avec les Touaregs de l’Azawad...

Temoins/hier les armées nigero-maliennes ont mis 8h de temps à tirer sur des barbus cachés dans un immeuble,incapables d'en arriver à bout,leurs commandemants respectifs ont sollicités l'aide des français qui ont envoyés un seul soldat qui a tiré avec un mortier 81 mm et en 5 mn c'est plouf..mission accomplie!!comme quoi c'est toute la Misma qu'il faut reformer et réentrainer...En ce moment même les qqes djihadistes ont repris la mairie de Gao ou ils tirent sur tout ce qui bougent,donc le même scenario...Ha le Serval doit se dire quels boulet ce Mali-mélo-misma-chaotique!!à suivre..

Temoins/hier les armées nigero-maliennes ont mis 8h de temps à tirer sur des barbus cachés dans un immeuble,incapables d'en arriver à bout,leurs commandemants respectifs ont sollicités l'aide des français qui ont envoyés un seul soldat qui a tiré avec un mortier 81 mm et en 5 mn c'est plouf..mission accomplie!!comme quoi c'est toute la Misma qu'il faut reformer et réentrainer...En ce moment même les qqes djihadistes ont repris la mairie de Gao ou ils tirent sur tout ce qui bougent,donc le même scenario...Ha le Serval doit se dire quels boulet ce Mali-mélo-misma-chaotique!!à suivre..

La guerre du Mali est-elle une guerre juste?


La guerre du Mali est-elle une guerre juste?

Que fait la France au Mali ? La cause est entendue : elle fait la guerre. Mais la guerre consiste à faire usage de la force militaire contre un ennemi clairement identifié qui présente un danger immédiat pour la nation. Est-ce vraiment le cas ici ?

Que fait la France au Mali ? La cause est entendue : elle fait la guerre. Mais la guerre consiste à faire usage de la force militaire contre un ennemi clairement identifié qui présente un danger immédiat pour la nation. Est-ce vraiment le cas ici ? Fort probable en cas de non-intervention française, la chute de la capitale malienne aux mains de la rébellion armée eût été catastrophique. Les exactions commises au Nord-Mali par certains éléments rebelles pouvaient faire craindre le pire. La présence de 6 000 Français, cibles potentielles des jihadistes, exigeait sans doute une opération visant à garantir leur sécurité à Bamako. Car aucun Etat ne peut demeurer indifférent au sort de ses ressortissants, sauf à manquer aux devoirs élémentaires qui incombent à la souveraineté. Mais la guerre engagée par la France au Sahel est d’une tout autre nature. Loin d’être une entreprise de sécurisation, c’est une guerre totale contre un ennemi non-étatique. En intervenant militairement au Mali, la France devient partie prenante d’une guerre civile au cœur de l’Afrique. Et si on se livre à l’exercice de style consistant à lui appliquer les critères classiques de la « guerre juste », on doit admettre que la version officielle tend à se lézarder de tous côtés.
Commençons par le premier critère : les hostilités ont-elles été déclenchées par une « autorité légitime » ?Que l’autorité du président de la République française soit légitime ne fait aucun doute. Mais les combats n’ont pas lieu sur le Rhin ou les Pyrénées. L’intervention française se déroule dans ces immensités désertiques où les colonnes de Faidherbe, à la fin du XIXème siècle, traquaient déjà des bandes armées prenant d’assaut les forts coloniaux en brandissant l’étendard de l’islam. Même si ses troupes stationnent toujours sur le sol africain, la France, toutefois, n’est plus une puissance coloniale. Et si les soldats français se battent aujourd’hui au Mali, ce n’est pas à son initiative, mais à la demande expresse du gouvernement malien. L’article 51 de la Charte de l’ONU prévoit la possibilité pour un Etat de demander l’aide militaire d’un autre Etat contre une agression étrangère. L’Etat malien ne s’en est pas privé, et l’intervention militaire française se voit donc légitimée. Les Etats africains voisins, dont certains contribuent à l’effort de guerre contre la rébellion, ont également cautionné l’opération.
On pourra cependant objecter que la résolution 2085 de l’ONU du 20 décembre 2012 ne l’autorise pas explicitement. De plus, l’appel à l’assistance étrangère prévue à l’article 51 ne vaut que pour une agression étatique, et non en cas de guerre civile. La seule base légale de l’intervention réside, par conséquent, dans le droit souverain d’un Etat à solliciter l’appui militaire d’une puissance extérieure pour régler un problème intérieur. De ce strict point de vue, la légalité internationale de l’intervention française paraît plausible et personne ne l’a vraiment remise en cause. Mais la question de l’autorité légitime se pose bel et bien, en revanche, à propos du gouvernement malien.
Or, sauf à considérer un président-fantoche nommé par une junte militaire comme une autorité légitime, la réponse est plus que douteuse. Car le coup d’Etat de mars 2012 n’a pas seulement destitué l’ancien président pour lui en substituer un autre, il a aussi suspendu la Constitution. L’allié de la France dans cette guerre lointaine, c’est un pouvoir de fait, détenu par des militaires putschistes issus du sud du pays et pressés d’en découdre avec la rébellion du nord. On admettra que le lien qui relie l’intervention française à une source de légitimité quelconque, dans ces conditions, est pour le moins ténu. C’est pourquoi les dirigeants français s’abstiennent d’envolées lyriques, comme s’y adonnait l’administration américaine en d’autres circonstances, sur la défense de la liberté et de la démocratie. Lors des allocutions de François Hollande, l’action militaire de la France est volontiers placée sous le signe du combat pour la paix, ou de la lutte contre le terrorisme, mais rarement sous celui du rétablissement de la démocratie. On comprend aisément pourquoi. Pour justifier son intervention armée, la France peut difficilement la couvrir du manteau de la démocratie et des droits de l’homme. Et du point de vue du premier critère de la guerre juste, celui de l’autorité légitime, cette guerre est donc fortement sujette à caution.
Mais qu’en est-il du deuxième critère, celui de « l’ultime recours » ? Il consiste à se poser la question suivante : la guerre était-elle inévitable ?Toutes les voies de la résolution pacifique du conflit ont-elles été explorées ? A l’évidence,  une menace imminente pesait sur Bamako. Il fallait agir, et vite, pour éviter la prise en otages de ressortissants français. Mais l’action militaire française est allée d’emblée bien au-delà : elle vise dès le début l’élimination des forces rebelles et la reconquête du Nord-Mali. De plus, donner quitus à l’intervention française au nom d’un péril immédiat ne répond pas à la question, car il faut aussi se demander pourquoi un affrontement qui ne date pas d’hier s’est radicalisé. Pour y comprendre quelque chose, il convient alors de se pencher sur la chronologie des événements.
La victoire du Mouvement national de libération de l’Azawad, début 2012, fut le point culminant de la quatrième rébellion touareg depuis l’indépendance du Mali. Elle provoqua l’implosion de l’armée et de l’Etat malien, désarçonné dans la foulée, en mars, par le coup d’Etat militaire du capitaine Sanongo. Mais devant le refus de toute négociation par les militaires putschistes, le MNLA, laïc et sécessionniste, perdit le contrôle du Nord au profit de la mouvance islamiste, et notamment d’Ansar Eddine (Défenseurs de la religion), dissidence salafiste du MNLA. On fit mine, pourtant, de reprendre les négociations, et le 21 décembre 2012, à Alger, des représentants du MNLA et d’Ansar Eddine se déclarèrent prêts à cesser les hostilités. Mais le chef d’Ansar Eddine, qui fut tenu à l’écart par les responsables algériens, dénonça ces pourparlers et appela à la reprise du combat. La prise de Konna par la rébellion, le 8 janvier, fut la conséquence directe de la rupture inopinée, le 7 janvier, des discussions d’Alger. Ainsi le refus de toute négociation sérieuse avec la rébellion touareg n’a pas seulement favorisé sa radicalisation salafiste. Il a aussi persuadé les plus radicaux, à tort, qu’un ultime rapport de forces pouvait désormais changer la donne.
L’idée qu’il n’y avait plus rien à négocier et que la guerre était la seule solution est donc contestable. C’est plutôt l’incapacité avérée à renouer les fils de cette négociation qui est à l’origine de la radicalisation du conflit. Cette démission du politique a procuré depuis longtemps au mouvement touareg le motif de sa conversion au salafisme. Elle lui a fourni des cohortes de jeunes combattants recrutés parmi les laissés-pour-compte du Sahel post-colonial. Certes, la responsabilité de Bamako ne dédouane pas de la sienne une rébellion armée qui prétend imposer par la force sa conception rigoriste de l’islam. Elle n’accorde aucune excuse aux brutalités d’un autre âge dont la fraction dure de la rébellion s’est rendue coupable. Mais elle souligne l’inanité d’une justification de l’action militaire de la France au nom de l’impossibilité de toute solution négociée. Car cette guerre n’est pas le résultat inévitable d’un échec des négociations, elle est le fruit amer de négociations qui n’en avaient que le nom. Elle n’est pas l’ultime recours d’un Etat qui a tout fait pour l’éviter, mais le choix d’une armée putschiste qui veut régler militairement le conflit. Et si la solution militaire a fini par s’imposer des deux côtés, c’est aussi parce que l’Etat malien, de concert avec les salafistes, a contribué à rendre le problème politiquement insoluble.
Reste l’argument imparable selon lequel on ne négocie pas avec les terroristes. Ceux qui parlent de négociation ne sont-ils pas de doux rêveurs, pire encore de faux naïfs ? Or cet argument repose sur un amalgame grossier que dénoncent tous les spécialistes de la région. La rébellion armée compte quatre composantes entre lesquelles les relations sont variables, de la rivalité à l’affrontement et de l’alliance à la surenchère. La plus nombreuse, Ansar Eddine, est issue d’une scission salafiste du MNLA. Ses combattants luttent militairement contre l’Etat malien et n’ont jamais accompli d’action terroriste. Les deux autres composantes sont Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et le Mouvement pour l’unité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Historiquement, c’est donc le refus de négocier avec le MNLA qui a précipité son déclin au profit d’une dissidence salafiste qui a trouvé dans AQMI un allié de circonstance.
Mais AQMI est une organisation peu nombreuse, dépourvue de base locale et au recrutement international. Le Mujao représente la tendance « noire » de la guérilla, fidèle aux figures historiques de la lutte anticoloniale d’inspiration islamique du XIXème siècle. Si AQMI et le Mujao pratiquent les enlèvements et ne reculent pas devant l’action terroriste, ce n’est pas le cas d’Ansar Eddine et du MNLA. Non seulement leurs moyens, mais leurs objectifs diffèrent : régionaux pour le MNLA (l’indépendance touareg), nationaux pour Ansar Eddine (l’imposition de la charia au Mali), transnationaux pour les jihadistes du Mujao et planétaires pour ceux d’AQMI. Confondre cette constellation de mouvements sous l’appellation de « nébuleuse terroriste » relève donc soit de l’ignorance excusable, soit de la malhonnêteté intellectuelle, qui l’est beaucoup moins. Se satisfaire de cette confusion revient à s’interdire, volontairement ou non, de comprendre les origines de la crise actuelle. Car non seulement elle est démentie par l’examen des faits, mais elle interdit de distinguer entre des rebelles avec qui la négociation est possible, et des terroristes qui, à l’instar de leur ex-mentor saoudien, servent indirectement les intérêts de ceux qui prétendent les combattre.
Il n’est pas nécessaire d’être expert en relations internationales pour comprendre l’immense bénéfice que procure cet amalgame aux belligérants malien et français. La confusion sémantique qu’il autorise justifie rétrospectivement le refus de toute négociation avec les rebelles et l’option exclusive en faveur de l’action armée. De plus, la diabolisation de l’ennemi justifie une guerre sans merci, elle vaut dérogation aux lois de la guerre et absolution pour les exactions de l’armée malienne, déjà avérées dans les zones reconquises. Elle ouvre la porte à des règlements de compte interminables où l’appartenance ethnique deviendra le seul critère de survie. Enfin, en identifiant l’adversaire, de manière indistincte, à la figure coutumière du barbu sanguinaire, cet amalgame anesthésie aux yeux de l’opinion occidentale toute réflexion sur les causes du conflit. Ramené au schéma habituel de la lutte inexpiable entre le Bien et le Mal, l’affrontement dans les dunes du Sahel revêt une signification faussement limpide, parfaitement conforme à la doxa géopolitique en vigueur. Un simplisme commode jette une lueur trompeuse sur cette guerre lointaine, dont l’intelligence échappera pour de bon à une opinion qui verra, sur TF1, ce que le service de presse des armées voudra bien lui montrer. Et l’atmosphère d’exécration de l’islamisme y trouvera un ingrédient supplémentaire, d’autant plus efficace que les exactions des jihadistes, bien réelles, donnent un visage odieux à l’action de ces forces maléfiques.
Cette sémantique du conflit conduit, par conséquent, à s’interroger sur les véritables intentions de la France. Il faut alors se poser la question impliquée par le troisième critère de la guerre juste : l’intention des belligérants est-elle une « intention droite » ? Pour ses dirigeants, la France ne défend aucun intérêt matériel et se bat exclusivement pour la paix. Tout se passe comme si de nobles principes guidaient les pas de la patrie des droits de l’homme, étrangement insensible à l’appel d’intérêts prosaïques. Mais comme les gisements d’uranium du Niger exploités par le consortium européen AREVA assurent le tiers de ses approvisionnements en minerai, il est permis de s’interroger sur la générosité française. Si la capitale malienne était tombée aux mains des rebelles, il n’y a aucun doute que ces installations eussent été rapidement prises pour cibles, du moins par AQMI. C’est donc un heureux hasard si le combat chevaleresque de la France coïncide avec la proximité de ses intérêts miniers. Et si elle se montre si empressée de combattre pour la paix, d’autres théâtres d’opération, injustement délaissés parce que sans intérêt stratégique, attendent impatiemment de bénéficier du même zèle pacificateur.
Le discours officiel des autorités françaises, évidemment, serait plus conforme à la réalité s’il avouait que cette action militaire vise à sécuriser des approvisionnements stratégiques. Conviés sans relâche à faire bloc autour des troupes tricolores, les citoyens français méritent mieux qu’une litanie de discours lénifiants. Lorsqu’elle invoque les valeurs universelles, non seulement la communication élyséenne ne dupe personne, mais elle se dérobe aux exigences du débat démocratique. Et plus l’exécutif français s’empresse de jeter un voile pudique sur ses opérations extérieures, moins le contrôle de l’opinion peut s’exercer. A l’inverse, l’aveu que la France défend tout simplement ses intérêts, comme l’y invite l’opposition de droite, ne serait pas non plus sans risque. Une telle franchise rabattrait la rhétorique officielle sur l’expression d’une « Realpolitik » que la France s’est toujours obstinée à nier. Avouer que l’on fait la guerre au Mali pour protéger les mines du Niger, on en conviendra, ôterait sa candeur apparente aux allocutions de M. François Hollande. Mais surtout, cet improbable abandon d’une duplicité patente présenterait un double inconvénient politique.
Premièrement, il priverait la France des dividendes substantiels de la lutte contre le terrorisme. Comment affirmer sans sourciller que l’on combat le jihadisme international si l’on admet simultanément que l’on défend des gisements d’uranium ? Un tel aveu jetterait le soupçon sur l’opération par laquelle les puissances occidentales ont coutume de désigner comme terroristes tous ceux qui menacent leurs intérêts régionaux. L’intérêt de la lutte contre le terrorisme, c’est qu’elle n’éprouve jamais le besoin de se justifier, puisque sa seule désignation suffit à la légitimer : elle autorise absolument tout, en s’exonérant d’office des obligations qui relèvent ordinairement du droit de la guerre. Certes, personne ne croit que les forces françaises affrontent les rebelles sahéliens pour sauver les manuscrits de Tombouctou. Mais en confessant qu’elle défend d’abord ses intérêts stratégiques, l’ancienne puissance coloniale courrait le risque de discréditer ses professions de foi humanistes. Elle saperait les ressorts d’une communication gouvernementale qui joue avec insistance sur la dimension culturelle d’un conflit censé opposer la civilisation et la barbarie.
Deuxièmement, le doute sur le désintéressement de la France au Mali aurait aussitôt pour effet de réveiller les vieux démons de la « Françafrique ». Il jetterait l’opprobre sur une action militaire destinée à perpétuer l’exploitation néo-coloniale du sous-sol africain. La France risque d’autant plus d’être mise en accusation que la déstabilisation du Sahel provient largement de la démobilisation des combattants touaregs de Khadafi. Rentrés chez eux avec davantage d’armes que de bagages, ils ont jeté des ferments de trouble dont la fragile société sahélienne a fait les frais. En s’engageant au Mali, la France tente donc, maladroitement, d’endiguer les effets pervers de sa politique lybienne. Mais elle ne va pas seulement jouer ce rôle ingrat, imposé par les circonstances, du pompier pyromane pris au piège de l’incendie qu’il a allumé. Elle va devoir aussi combattre des ennemis auxquels le retour inespéré de l’ex-puissance coloniale donne déjà des lettres de noblesse anti-impérialistes. Après avoir indirectement fourni à la rébellion une partie de ses armements, elle va lui procurer par sa présence militaire sur le sol africain les armes idéologiques qui viendront en justifier l’emploi contre les forces françaises.
A supposer qu’une guerre puisse être juste, la tradition médiévale admettait trois critères principaux pour en juger : autorité légitime, ultime recours, intention droite. Au terme de cet exercice de style, le moins qu’on puisse dire est que l’action militaire de la France au Mali n’en sort pas indemne. La France a le droit de défendre ses ressortissants menacés et de veiller sur ses intérêts à l’étranger. Mais au Mali, elle s’est engagée, à la demande d’une junte militaire, dans une guerre sans merci contre une rébellion régionale. Certes, elle aime convoquer ses vertus à l’appui de ses prétentions, comme si une bonne fée s’employait magnanimement à faire coïncider sa morale et ses intérêts. Ce faisant, elle feint d’oublier que l’intervention militaire, même auréolée de nobles principes, consiste toujours à porter les horreurs de la guerre chez les autres. Comme s’il était naturel d’ajouter à la discorde endogène ce supplément de haine que suscite l’invasion étrangère, on distingue alors, avec une fausse candeur, les bons et les méchants. Mais si un tel simplisme, en désignant clairement l’ennemi, permet de définir une stratégie militaire, il ne garantit pas pour autant le succès.
La guerre classique, a fortiori sous les couleurs de l’ancienne puissance coloniale, est vouée à l’échec parce qu’elle est parfaitement inadaptée à la situation. L’intervention étrangère ne résoudra ni le problème de l’unité nationale malienne, ni celui du terrorisme  transnational au Sahel. Car la question touareg ne peut être réglée que par la voie d’un compromis entre Maliens de toutes origines doublé d’une négociation internationale. Et la lutte contre le jihadisme, qui requiert d’autres moyens que les blindés et l’aviation, ne peut être gagnée pour de bon que sur le terrain symbolique. Cette nouvelle expédition militaire en terre africaine va-t-elle rééditer le scénario d’une guerre occidentale qui a invariablement conduit au désastre en Iraq, en Afghanistan, en Lybie ? C’est le risque majeur encouru par une entreprise qui consiste à faire prévaloir, une fois de plus, le militaire sur le politique. Et si elle se prolongeait, l’aventure malienne de la France pourrait devenir l’ultime avatar hexagonal du bellicisme néo-conservateur, au moment même où il semble timidement refluer aux Etats-Unis.

Alakhbar | Mali: Les français utilisent des mortiers 80 mm contre les islamistes à Gao

Alakhbar | Mali: Les français utilisent des mortiers 80 mm contre les islamistes à Gao

‎les attentats d'Al qaïda contre le MNLA via le Mujao s'inscrivent dans une longue perspective des représailles menés à l'encontre du peuple Touareg et partant de l'azawad qui s'est soulevé le premier pour refuser le diktat des narco-djihadistes sur son territoire. Aujourd hui le monde entier découvre combien est GRAND le COURAGE et la TÉMÉRITÉ du MNLA qui a su contrer durant deux années l'internationale terroriste sous les regards parfois narquois et goguenards de l'Afrique et du monde entier.A travers ses attentats à Téssalit qui visent le MNLA ,Al qaïda vise clairement les Touaregs qui sont les seuls aptes à deloger les dealeurs narco-islamistes du Sahara et partant de l'Afrique toute entière. @Touaregsconnections/


les attentats d'Al qaïda contre le MNLA via le Mujao s'inscrivent dans une longue perspective des représailles menés à l'encontre du peuple Touareg et partant de l'azawad qui s'est soulevé le premier pour refuser le diktat des narco-djihadistes sur son territoire. Aujourd hui le monde entier découvre combien est GRAND le COURAGE et la TÉMÉRITÉ du MNLA qui a su contrer durant deux années l'internationale terroriste sous les regards parfois narquois et goguenards de l'Afrique et du monde entier.A travers ses attentats à Téssalit qui visent le MNLA ,Al qaïda vise clairement les Touaregs qui sont les seuls aptes à deloger les dealeurs narco-islamistes du Sahara et partant de l'Afrique toute entière.
@Touaregsconnections/

Un attentat-suicide près de Tessalit fait au moins 5 morts


Un attentat-suicide près de Tessalit fait au moins 5 morts

Le Point.fr – Publié le 
Deux véhicules kamikazes ont explosé, visant des civils et des combattants du Mouvement national de libération de l’Azawad, dans le nord-est du pays.
Photo d'illustration. Un soldat malien, à Gao, le 21 février 2013.Un soldat malien, à Gao, le 21 février 2013. © Frédéric Lafargue / AFP
Un attentat-suicide à la voiture piégée visant des rebelles touareg et des civils a été commis vendredi matin à Inhalil, près de Tessalit, dans le nord-est du Mali, faisant au moins cinq morts, dont deux kamikazes, a-t-on appris de sources sécuritaires et auprès de rebelles touareg. « À Inhalil ce vendredi matin, vers 6 heures (heures locale et GMT), deux véhicules kamikazes ont explosé visant des civils et des combattants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg). Il y a eu trois morts et plusieurs blessés dans les rangs du MNLA et parmi les civils », selon une source sécuritaire malienne.
L’information a été confirmée par une autre source sécuritaire régionale et par un responsable du MNLA à Ouagadougou, Mohamed Ibrahim Ag Assaleh. « Deux véhicules piégés ont explosé dans une base du MNLA à 5 h 30 (heures locale et GMT) à Inhalil, près de Tessalit, à la frontière algérienne », a déclaré Ibrahim Ag Assaleh. « Les deux kamikazes sont morts et dans nos rangs il y a trois morts et quatre blessés graves », a-t-il ajouté. Selon lui, « trois véhicules ont aussi été incendiés par le souffle des explosions ».

« Se coordonner »

Le responsable du MNLA a accusé le groupe islamiste Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), d’être à l’origine de cet attentat. « C’est le Mujao qui depuis quelque temps menace de s’attaquer partout au MNLA », a-t-il affirmé. « Les terroristes ont toujours affirmé qu’ils combattraient les forces françaises et leurs alliés, c’est ce qui s’est passé à mon avis », a déclaré la source sécuritaire malienne contactée dans le nord du Mali depuis Bamako.
Jeudi, l’armée française, interrogée sur une éventuelle collaboration avec les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) présents dans la région de Kidal et Tessalit, a déclaré « se coordonner » effectivement avec « les groupes qui ont les mêmes objectifs » que Paris. Le MNLA, qui avait lancé une offensive en janvier 2012 dans le nord du Mali contre l’armée malienne avec les groupes islamistes armés, en avait très vite été évincé par ceux des grandes villes de Gao, Tombouctou et Kidal. Il est réapparu dans le berceau des Touareg des régions de Kidal et Tessalit à la faveur de l’intervention française contre les islamistes armés liés àal-Qaida qui a commencé le 11 janvier.
http://www.lepoint.fr/monde/mali-un-attentat-suicide-pres-de-tessalit-fait-au-moins-5-morts-22-02-2013-1631011_24.php

Mali: la stratégie des jihadistes complique la sécurisation du nord du Mali


MALI - 
Article publié le : vendredi 22 février 2013 - Dernière modification le : vendredi 22 février 2013

Mali: la stratégie des jihadistes complique la sécurisation du nord du Mali

Des soldats maliens pendant les combats contre les islamistes à Gao, le 21 février 2013.
Des soldats maliens pendant les combats contre les islamistes à Gao, le 21 février 2013.
REUTERS/Joe Penney

Par RFI
Selon nos informations, des tirs ont été entendus ce vendredi 22 février. La veille, les islamistes du Mujao ont revendiqué l’explosion d’une voiture piégée à Kidal à quelques centaines de mètres du campement de l’armée française. Deux kamikazes et deux passants ont été tués, selon un notable local. C'est une nouvelle illustration de la stratégie des jihadistes dans le nord du Mali. Ils comptent multiplier les opérations de guérilla contre les militaires, comme ils l’ont fait à Gao en prenant le contrôle pendant plusieurs heures, de la mairie et de la résidence du gouverneur, dont ils n'ont été délogés qu’après de très violents combats.


Le retour des jihadistes
 
A Tombouctou, des jihadistes qui avaient fui la ville se sont rendus après avoir erré dans le désert, affamés, durant plus de trois semaines.
22/02/2013
par Nicolas Champeaux
 
 
Trois régions, trois stratégies. Entre la localité de Douentza située plus au sud et la région de Gao, les jihadistes posent ou tentent toujours de poser des mines. Conséquence : très peu de monde ose s’aventurer sur la route nationale qui relie le sud au nord.
Autre région où les jihadistes sont toujours présents : la région de Gao. Ils ont notamment trouvé refuge à une dizaine de kilomètres de Gao, dans la localité de Kadji, plus précisément sur une île. De cet endroit, ils regagnent facilement par pirogue la ville de Gao.
Un peu plus au nord, vers la localité de Bourem, les combattants islamistes sont également présents.Le porte-parole du Mujao par exemple, Walid Abou Sahraoui, envoie toujours des messages grâce à un téléphone portable, donc il n’est pas loin d’une des principales localités de la région.
Guerre asymétrique
Guérilla, embuscades, attentats… La technique de combattants des jihadistes est asymétrique. Ils viennent encore une fois de le montrer jeudi 21 février, en pleine ville de Kidal, où un véhicule a explosé.
D’autres troupes d’Aqmi, du Mujao et d’Ansar Dine sont retranchées toujours au nord-est du Mali. Pour les déloger de là, les troupes franco-africaines seront obligées de retrousser davantage leurs manches.

JOURNÉE DE COMBATS POUR LES ISLAMISTES
Les éléments jihadistes n'ont décidément aucun mal à s'infiltrer dans la ville de Gao, libérée par les Français et les Maliens le 26 janvier. Premier coup de force, les 8, 9 et 10 février : attentats suicides à proximité de postes de contrôle de l'armée malienne et attaques contre des bâtiments officiels.
Jeudi 21 février, presque le même scénario s'est produit : infiltration des combattants jihadistes et échanges de tirs nourris durant plusieurs heures, autour du quartier administratif.
Dans le même temps un check-point tenu par des soldats nigériens a été pris pour cible à plusieurs reprises, aux sorties nord de Gao. Dans le centre-ville, les forces françaises ont dû intervenir en soutien à l'armée malienne avec des blindés et des hélicoptères. Un missile anti-char a été tiré contre l'un des bâtiments où étaient retranchés les extrémistes.
« Des gens fanatisés »
A Paris, l'Etat-major annonce la mort de 15 jihadistes. « Nous avons affaire à des gens fanatisés », confie une source militaire qui souligne que certains combattants portaient des gilets d'explosifs qui n'ont pas été actionnés et ont été désamorcés par la suite.
Les militaires français reconnaissent que les environs de Gao permettent de se dissimuler facilement. Il s'agit d'une zone de brousse suffisamment vaste pour compliquer les opérations de ratissage. « Nous devons obtenir du renseignement pour être réellement efficaces », conclut cette source.
Un autre attentat suicide a été commis près d'un camp occupé par des Français et des Tchadiens prés de Kidal. Il y a peu de dégâts, ce qui fait dire que c'est peut-être seulement le chauffeur qui a fait sauter la bombe qu'il portait sur lui, et qu'il ne s'agissait pas d'un véhicule bourré d'explosif. En dehors du conducteur, il semble que la seule victime soit le gardien de cette enclos ou était stocké du carburant.


LES IMAGES DES COMBATS À GAO
Les combats entre militaires maliens et français et islamistes ont fait rage, jeudi 21 février à Gao.
REUTERS/Joe Penney
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URGENT Mali: Le MNLA annonce qu'une de ses bases, près de Tessalit, a été la cible d'un attentat à la voiture piégée L'attaque a été perpétrée ce matin à 5h00, heure locale, contre une base du MNLA située à Inhalil, près de Tessalit, à la frontière algérienne. Deux véhicules ont tenté de pénétrer dans la base, un a explosé avant d'y parvenir, tuant le kamikaze. L'autre a explosé dans la base. Le MNLA fait état de 2 morts et 2 blessés dans ses rangs, et plusieurs véhicules détruits.


URGENT
L'attaque a été perpétrée ce matin à 5h00, heure locale, contre une base du MNLA située à Inhalil, près de Tessalit, à la frontière algérienne. Deux véhicules ont tenté de pénétrer dans la base, un a explosé avant d'y parvenir, tuant le kamikaze. L'autre a explosé dans la base. Le MNLA fait état de 2 morts et 2 blessés dans ses rangs, et plusieurs véhicules détruits.

Cameroun : l’armée nigériane encercle les ravisseurs


Cameroun : l’armée nigériane encercle les ravisseurs

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Cameroun : l’armée nigériane encercle les ravisseurs
Selon une source militaire nigériane, « Les forces de sécurité nigérianes ont encerclé dans l’Etat de Borno les ravisseurs des ressortissants français enlevés au Nord-Cameroun et s’emploient à obtenir leur libération », rapporte RMC.fr. Et de préciser : « L’armée a localisé les otages et leurs ravisseurs entre les localités de Dikwa et de Ngala, dans l’extrême nord-est du Nigeria, précise cette source anonyme ». Paris a démenti ce jeudi après-midi la libération des sept otages français, capturés mardi à l’extrême nord du Cameroun par des hommes armés circulant à moto.
Sourceafrik.com