samedi 9 février 2013

Intervention militaire au Mali : Les jihadistes ripostent Écrit par Meriam SADAT


Intervention militaire au Mali : Les jihadistes ripostent

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La guerre se poursuit au Mali et les soldats, grisés par la facilité avec laquelle ils ont pu reconquérir nombre de villes, découvrent une nouvelle facette des jihadistes qui ont miné le terrain avant de le quitter et recourent aux attentats-suicides. Cela fait même craindre Ban Ki-moon une guérilla. Dire que rien ne va plus au Mali alors qu’on croyait la paix proche.

On ne parle plus désormais d’intervention militaire au Mali, mais bel et bien de guerre, comme l'a souligné le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Et cette dernière commence à se faire acharnée puisque les islamistes terroristes semblent toujours au Nord-Mali où ils pointent le bout de leur nez et de leurs… ripostes sanglantes.
Hier encore, l'aviation française poursuivait ses frappes aériennes tout près des frontières algériennes, dans les régions de Kidal et de Tessalit. «Les opérations aériennes se poursuivent. L'effort de ces frappes se situe essentiellement dans la région nord de Kidal et dans la région de Tessalit», a indiqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard. Cela alors que des éléments des forces terrestres ont conduit des missions de reconnaissance vers le nord et le nord-ouest à partir de Tombouctou. Et vu le type d’actions conduites et l’immensité de la zone de conflit, il est clair que la totalité de la région nord du Mali n'a pas été entièrement ratissée. Dans l'après-midi d'hier, des soldats français et tchadiens sont arrivés dans la ville de Tessalit, à seulement 90 km des frontières algériennes. «Les Français et les Tchadiens viennent d’arriver à Tessalit, où ils ont pris le contrôle de l'aéroport», a déclaré à l'AFP une source malienne de sécurité. Jeudi soir, d'autres soldats sont arrivés à Aguelhok, à 160 km au nord de Kidal, et toujours près de la frontière algérienne. Une région qu'on dit le dernier fief des groupes islamistes armés.
Tessalit et Aguelhok, se situant dans le massif des Ifoghas, la mission des soldats s'avère donc ardue, d'autant plus que ces régions abritent de nombreuses grottes où il est évident que les jihadistes s'y cachent. Plus, des dépôts logistiques et des centres d'entraînements des groupes islamistes y ont été signalés. Et ces derniers ne semblent pas avoir hésité à miner le terrain afin de faire le maximum de victimes parmi les soldats de la force d'intervention.

Mines et attentats suicides

Une stratégie utilisée par des groupes sanguinaires et qui a fait des milliers de morts, de blessés et de handicapés à vie en Irak, en Afghanistan et même en Algérie. Au Nord-Mali, les groupes terroristes, évitant la confrontation directe avec les troupes françaises et maliennes, recourent à cette «arme de destruction massive» : la mine.
Mercredi dernier, quatre Maliens ont ainsi péri dans l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule entre Douentza et Gao. Dans un premier temps, un officier de la gendarmerie malienne et une source militaire française avaient affirmé qu'il s'agissait de soldats maliens.
Cependant, il s'agit de «civils qui revenaient d'une foire», selon un responsable de la gendarmerie. Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) a revendiqué l'attaque. «Nous avons réussi à créer une nouvelle zone de conflit, à organiser des attaques de convois et organiser des kamikazes», a déclaré, dans un communiqué adressé jeudi à l'AFP, son porte-parole, Abu Walid Sahraoui. «Nous appelons les citoyens à ne pas se déplacer sur les routes nationales parce qu’il y a danger de champs de mines», avait-il souligné. Mais depuis quand ce groupe qui a excellé dans le crime contre les populations sans défense se soucie-t-il de la vie des civils ? L'explosion d'une précédente mine tuant deux soldats maliens, le 31 janvier dernier, laisse présager le pire, notamment sur les 400 km de route entre Douentza et Gao, axe vital de ravitaillement des armées malienne et française plus au nord.
Difficile, toutefois, de dire à ce stade si les engins explosifs posés sont des mines saisies par les islamistes à l’armée malienne, un legs des armes récupérées en Libye lors de la chute de l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi, ou des bombes artisanales. Ces mines permettent en tout cas de ralentir les approvisionnements des armées régulières et donc d’empêcher leur progression vers le nord. Elles pourraient également causer des pertes substantielles aux troupes africaines et françaises.
Le recours aux attentats kamikazes fait également son entrée sur la scène de cette guerre commencée le 11 janvier dernier. Hier, un kamikaze s'est fait exploser près d'un groupe de soldats maliens. Le kamikaze «est arrivé à notre niveau à moto, c'était un Tamashek (Touareg, ndlr), et le temps de l’approcher, il a fait exploser sa ceinture», a déclaré l'adjudant Mamadou Keita, ajoutant que le kamikaze «est mort sur le coup et chez nous, il y a un blessé léger». Cet acte criminel survient au lendemain de la déclaration du porte-parole Mujao, qui a revendiqué être «derrière l'explosion de deux voitures de l'armée malienne entre Gao et Hombori».
Inquiétudes de Ban Ki-moon
Et il y a de quoi, en effet. Le secrétaire général de l'ONU a même mentionné le risque d'une guérilla au Mali. Se réjouissant des «opérations militaires (qui) ont jusqu'ici été efficaces et réussies», et soulignant que «les jihadistes, les groupes armés et les éléments terroristes ont semble-t-il fui», il a également exprimé ses craintes. «Mais notre préoccupation est qu'ils pourraient revenir. Comme vous l’avez vu hier, ils ripostent dans certaines zones (...) et cela pourrait affecter les pays de la région», a-t-il expliqué. Cela n'a-t-il donc pas été prévisible ? A quoi s’attendait-on ? Et pourtant, Alger s’est toujours faite explicite quant au risque de déstabilisation que court toute la région du Sahel. Et quand bien même Ban Ki-moon affirmerait sans cesse que «la communauté internationale ne tolérera jamais de tels terroristes», ce dernier est là et nargue de plus en plus les va-t-en guerre.
Par ailleurs, il est revenu, jeudi, sur le projet de la mise sur pied d’une opération de maintien de la paix de l’ONU au Mali. Il a indiqué à ce sujet que «le secrétariat général (de l'ONU, ndlr) n’a pas encore pris de décision». «Nous allons continuer à discuter et analyser la situation», a-t-il ajouté. Mais le temps ne presse-t-il pas, surtout que les élections au Mali ont été annoncées pour juillet prochain ?
Mise à jour le Samedi, 09 Février 2013 02:25
http://www.reporters.dz/index.php?option=com_content&view=article&id=3597%3Aintervention-militaire-au-mali-les-jihadistes-ripostent&catid=16%3Aactualite-ouverture

Mali's Model Democracy Myth | Think Africa Press

Mali's Model Democracy Myth | Think Africa Press

Plusieurs associations amazighs appellent à manifester le samedi 16 février à Paris en soutien aux populations de l'Azawad


ICRA News
Plusieurs associations amazighs appellent à manifester le samedi 16 février à Paris en soutien aux populations de l'Azawad.

Depuis la décolonisation du Mali, les citoyens de l'Azawad (nord-Mali) vivent dans la marginalisation et le dénuement. Leurs révoltes ont été souvent violemment réprimées et les «accords de paix» signés avec l’Etat malien n’ont jamais été suivis d’effet.

Las de subir les injustices en toute impunité, les habitants de l'Azawad ont créé le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) afin de prendre leur destin en main, conformément au droit international relatif au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Afin de contrecarrer l'objectif du MNLA, le gouvernement malien et certains Etats étrangers ont fortement favorisé l’entrée et le renforcement de groupes islamistes terroristes et narcotrafiquants dans cette région.

C’est ce qui a donné le motif officiel à l’intervention militaire française au Mali, avec l’objectif initial de «stopper l’avancée des islamistes» vers le sud, menaçant la capitale du Mali. Mais on constate que la France qui intervient opportunément au moment où Bamako est menacée est restée indifférente à l’occupation de l’Azawad par les intégristes et à leurs crimes. Cela montre le parti pris français qui a toujours soutenu l’Etat du Mali contre les peuples de l’Azawad et en particulier les Touaregs.

Par ailleurs, la France s’est rajoutée un nouvel objectif, celui de «reconquérir l’intégrité territoriale du Mali», ce qui supposerait qu’elle attaquerait le MNLA et le peuple de l’Azawad ? Et pourquoi la France ne condamne-t-elle pas les exactions commises par l’armée malienne et ne punit-elle pas leurs auteurs ?

Nous rappelons que le drame actuel des populations de l’Azawad et des Touaregs en particulier découle directement du découpage territorial arbitraire de cette ancienne colonie française. La responsabilité de la France est donc doublement engagée : dans la création d’un Etat artificiel sans le respect pour les peuples et dans l’opération Serval si celle-ci outrepasse le strict objectif de débarrasser l’Azawad des islamo terroristes et autres bandes de narcotrafiquants.

En conséquence, nous, Amazighs de France, déclarons notre solidarité avec les populations de l’Azawad et appelons tous les citoyens épris de justice et les défenseurs des peuples opprimés, à exprimer leur soutien à l’Azawad et au peuple Touareg en manifestant massivement le :

Samedi 16 février 2013 à 14h
de l’Assemblée Nationale (Place Edouard Herriot)
au Ministère des Affaires Etrangères (37, Quai d’Orsay, Paris-7°)

Toutes et tous,
- Pour le droit à la vie et à la liberté pour le peuple Touareg sur la terre de ses ancêtres
- Pour le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
- Contre l’impunité concernant tous les crimes commis contre les peuples de l’Azawad
- Contre la Françafrique
- 50 ans de marginalisation, de répression, de crimes, de révoltes et d’exil...ça suffit

Premiers Signataires :
Congrès Mondial Amazigh, Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe, Association Temoust, Tamaynut-France, Action Culturelle Amazighe Laique, Association Tiwizi59, Association Corso-Berbère, Association culturelle Amazigh, Association Amazigh Marseille, Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), Association ADEKA-Paris, Collectif des Amazighs de France pour le changement démocratique au Maroc, Tamurt.info, Tamurt.tv, radiotamurt.com, Ass.Taferka, Fondation Lounes Matoub

Information : Un article sur la situation en Azawad paraîtra dans le prochain journal Ikewan du mois d'Avril.ICRA News
Plusieurs associations amazighs appellent à manifester le samedi 16 février à Paris en soutien aux populations de l'Azawad.

Depuis la décolonisation du Mali, les citoyens de l'Azawad (nord-Mali) vivent dans la marginalisation et le dénuement. Leurs révoltes ont été souvent violemment réprimées et les «accords de paix» signés avec l’Etat malien n’ont jamais été suivis d’effet.

Las de subir les injustices en toute impunité, les habitants de l'Azawad ont créé le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) afin de prendre leur destin en main, conformément au droit international relatif au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Afin de contrecarrer l'objectif du MNLA, le gouvernement malien et certains Etats étrangers ont fortement favorisé l’entrée et le renforcement de groupes islamistes terroristes et narcotrafiquants dans cette région.

C’est ce qui a donné le motif officiel à l’intervention militaire française au Mali, avec l’objectif initial de «stopper l’avancée des islamistes» vers le sud, menaçant la capitale du Mali. Mais on constate que la France qui intervient opportunément au moment où Bamako est menacée est restée indifférente à l’occupation de l’Azawad par les intégristes et à leurs crimes. Cela montre le parti pris français qui a toujours soutenu l’Etat du Mali contre les peuples de l’Azawad et en particulier les Touaregs.

Par ailleurs, la France s’est rajoutée un nouvel objectif, celui de «reconquérir l’intégrité territoriale du Mali», ce qui supposerait qu’elle attaquerait le MNLA et le peuple de l’Azawad ? Et pourquoi la France ne condamne-t-elle pas les exactions commises par l’armée malienne et ne punit-elle pas leurs auteurs ?

Nous rappelons que le drame actuel des populations de l’Azawad et des Touaregs en particulier découle directement du découpage territorial arbitraire de cette ancienne colonie française. La responsabilité de la France est donc doublement engagée : dans la création d’un Etat artificiel sans le respect pour les peuples et dans l’opération Serval si celle-ci outrepasse le strict objectif de débarrasser l’Azawad des islamo terroristes et autres bandes de narcotrafiquants.

En conséquence, nous, Amazighs de France, déclarons notre solidarité avec les populations de l’Azawad et appelons tous les citoyens épris de justice et les défenseurs des peuples opprimés, à exprimer leur soutien à l’Azawad et au peuple Touareg en manifestant massivement 

Samedi 16 février 2013 à 14h
de l’Assemblée Nationale (Place Edouard Herriot)
au Ministère des Affaires Etrangères (37, Quai d’Orsay, Paris-7°)

Toutes et tous,
- Pour le droit à la vie et à la liberté pour le peuple Touareg sur la terre de ses ancêtres
- Pour le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
- Contre l’impunité concernant tous les crimes commis contre les peuples de l’Azawad
- Contre la Françafrique
- 50 ans de marginalisation, de répression, de crimes, de révoltes et d’exil...ça suffit

Premiers Signataires :
Congrès Mondial Amazigh, Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe, Association Temoust, Tamaynut-France, Action Culturelle Amazighe Laique, Association Tiwizi59, Association Corso-Berbère, Association culturelle Amazigh, Association Amazigh Marseille, Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), Association ADEKA-Paris, Collectif des Amazighs de France pour le changement démocratique au Maroc, Tamurt.info, Tamurt.tv, radiotamurt.com, Ass.Taferka, Fondation Lounes Matoub

Information : Un article sur la situation en Azawad paraîtra dans le prochain journal Ikewan du mois d'Avril.
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Soudan: des jihadistes du Mali se réfugient au Darfour (commandant rebelle) Par AFP - Date: il ya 14 heures 37 minutes 17 réactions Taille de la police: Des combattants islamistes du Nord du Mali fuyant l’avancée des troupes françaises se sont réfugiés au Darfour, a déclaré vendredi à l’AFP un commandant rebelle de cette région de l’ouest du Soudan en proie à des troubles. « Nous les avons vus », a affirmé Abdel Wahid Mohamed al-Nour, à la tête d’une faction de l’Armée de libération du Soudan (SLA), l’un des groupes rebelles du Darfour. « Après avoir été vaincus (au Mali), ils se sont retirés de là-bas et sont venu pour installer leur base dans notre bastion, Jebel Marra », a-t-il assuré. Selon lui, « des centaines » de Maliens sont actuellement au Darfour, où ils se distinguent par leur façon de parler et la couleur de leur peau. « Ils viennent de nuit », a ajouté M. Nour, précisant que « personne ne s’attendait à leur arrivée à Jebel Marra », une zone fertile et montagneuse dans le centre du Darfour. Le porte-parole de l’armée Soudanaise n’était pas joignable vendredi pour commenter ces informations. Un spécialiste de la région, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, a cependant confirmé l’arrivée dans l’ouest du Soudan des combattants islamistes du Mali, mais estimé que, contrairement aux affirmations de M. Nour, ces islamistes armés n’avaient pas rejoint les troupes soudanaises. « Ils sont épuisés et ne veulent plus se battre contre personne », a ajouté l’expert, affirmant « avoir entendu que la plupart d’entre eux font partie du groupe d’Ansar Dine » et que d’autres combattants du Mali pourraient arriver au Soudan « car ils ne savent pas où aller ». Essentiellement composé de Touaregs maliens, Ansar Dine avait pris le contrôle depuis avril du Nord du Mali, avec les jihadistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), avant d’être chassés par intervention militaire française. Source: AFP


Soudan: des jihadistes du Mali se réfugient au Darfour (commandant rebelle)

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Soudan: des jihadistes du Mali se réfugient au Darfour (commandant rebelle)
Des combattants islamistes du Nord du Mali fuyant l’avancée des troupes françaises se sont réfugiés au Darfour, a déclaré vendredi à l’AFP un commandant rebelle de cette région de l’ouest du Soudan en proie à des troubles.

« Nous les avons vus », a affirmé Abdel Wahid Mohamed al-Nour, à la tête d’une faction de l’Armée de libération du Soudan (SLA), l’un des groupes rebelles du Darfour.
« Après avoir été vaincus (au Mali), ils se sont retirés de là-bas et sont venu pour installer leur base dans notre bastion, Jebel Marra », a-t-il assuré. Selon lui, « des centaines » de Maliens sont actuellement au Darfour, où ils se distinguent par leur façon de parler et la couleur de leur peau.
« Ils viennent de nuit », a ajouté M. Nour, précisant que « personne ne s’attendait à leur arrivée à Jebel Marra », une zone fertile et montagneuse dans le centre du Darfour.
Le porte-parole de l’armée Soudanaise n’était pas joignable vendredi pour commenter ces informations.
Un spécialiste de la région, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, a cependant confirmé l’arrivée dans l’ouest du Soudan des combattants islamistes du Mali, mais estimé que, contrairement aux affirmations de M. Nour, ces islamistes armés n’avaient pas rejoint les troupes soudanaises.
« Ils sont épuisés et ne veulent plus se battre contre personne », a ajouté l’expert, affirmant « avoir entendu que la plupart d’entre eux font partie du groupe d’Ansar Dine » et que d’autres combattants du Mali pourraient arriver au Soudan « car ils ne savent pas où aller ».
Essentiellement composé de Touaregs maliens, Ansar Dine avait pris le contrôle depuis avril du Nord du Mali, avec les jihadistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), avant d’être chassés par intervention militaire française.
SourceAFP

Par ailleurs, une information diffusée sur le fil Twitter du journal tchadien N'djamena-Matin fait état de 24 soldats tués et de 11 autres blessés au nord de Kidal


Mali : le scénario de la guérilla commence à se dessiner

Mise à jour il y a 42 minutes
  |  Radio-Canada avec Agence France-Presse et La Presse Canadienne
Des soldats maliens arrêtent des suspects qui seraient liés aux rebelles islamistes.
Les divers groupes islamistes ont visiblement opéré un retrait stratégique depuis le début des frappes françaises pour revenir avec des opérations de guérilla.
À Gao, la ville du nord reprise en janvier par les troupes franco-maliennes, a été le théâtre vendredi du premier attentat-suicide dans l'histoire du pays.
Un homme muni d'une ceinture d'explosifs est arrivé à moto devant un groupe de soldats maliens, avant d'actionner sa bombe. L'homme est mort sur le coup et l'explosion a blessé légèrement un soldat. Il transportait sur sa moto un obus qui n'a pas explosé.
Cet attentat a été revendiqué par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO). Ce groupe avait promis la veille « des attaques de convois », de poser des mines et « d'organiser des kamikazes ».
Par ailleurs, une information diffusée sur le fil Twitter du journal tchadien N'djamena-Matin fait état de 24 soldats tués et de 11 autres blessés au nord de Kidal, ville sous contrôle des insurgés touareg du MNLA et des islamistes dissidents d'Ansar Dine. Ces deux groupes avaient proposé leur collaboration aux forces françaises, mais avaient demandé que les soldats africains, notamment tchadiens ne pénètrent pas la ville. La France a reconnu que les soldats français avaient à Kidal « des relations fonctionnelles avec le MNLA ».
L'information de la mort des soldats tchadiens n'a été ni confirmée ni démentie par les autorités maliennes ou tchadiennes.
Mercredi, quatre civils ont péri dans l'explosion d'une mine sur la route entre Douenzta et Gao. L'attaque avait été revendiquée par le MUJAO, qui a conseillé aux citoyens d'éviter d'emprunter les grandes routes.
Mandats d'arrêt
La justice malienne a lancé 26 mandats d'arrêts contre des chefs du MNLA et des groupes islamistes armés.  
Parmi les personnes poursuivies, figurent notamment Bilal Ag Achérif (secrétaire général du MNLA), Iyad Ag Ghaly (chef d'Ansar Dine), Oumar Ould Hamaha et Sidi Mohamed Ould Boumama dit Senda Ould Boumama (membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, Aqmi), Chérif Ould Attaher dit Chérif Ould Tahar (Mujao).
Alghabasse Ag Intalla, issu d'une des grandes familles touareg de la région de Kidal (Nord), figure parmi les personnes citées comme appartenant à Ansar Dine. Mais depuis le 24 janvier, il dirige le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA). Ce dernier né des groupes armés de la région prône le dialogue avec le pouvoir central à Bamako.
Affrontements à Bamako
Des forces de l'ordre incluant des gendarmes et des militaires ont attaqué vendredi le camp des « Bérets rouges », une ancienne unité d'élite de l'armée malienne. Le bilan fait état d'un mort et de six blessés.

Plusieurs membres de cette unité d'élite, fidèle au président renversé Amadou Toumani Touré, ont été arrêtés en 2012. Ils étaient accusés d'avoir attaqué les positions des « Bérets verts » dirigés par le capitaine Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d'État contre M. Touré.

L'origine de cet affrontement serait dû à une protestation des  Bérets rouges contre des mesures disciplinaires infligées à certains de leurs membres qui auraient refusé leur affectation dans des zones de combat dans le nord du pays.

Cet incident dans la capitale même du pays pourrait aggraver l'instabilité que vît le pays depuis plus d'une année.
Reprise de Tessalit
Par ailleurs, les forces françaises se sont emparées d'une nouvelle ville dans le nord du Mali, vendredi, arrachant Tessalit - près de la frontière avec l'Algérie - aux insurgés islamistes.
Une représentante de Tessalit a confirmé par téléphone, depuis sa résidence de Bamako, que sa ville a été reprise par l'armée française. Aicha Belco Maiga a dit être en contact avec un collègue qui est toujours sur place.

LU sur twitter. Ndjamena-matin @Ndoune #Tchad-#Mali : 24 soldats tchadiens tués dont 2 officiers et 11 blessés dans une embuscade tendue mardi au Nord-Kidal, 3 chars abandonnés


Mali : les civils menacés par toutes les parties au conflit





Mali : les civils menacés par toutes les parties au conflit

L'armée malienne a commis de graves violations des droits humains
L'armée malienne a commis de graves violations des droits humains au cours du conflit © AFP/Getty Images
[01/02/2013]






MON ESPACE

Qu'est-ce que mon espace ?
 
 



L'armée malienne a commis de graves violations des droits humains et du droit international humanitaire (DIH) au cours du conflit qui continue contre les groupes armés, notamment des exécutions extrajudiciaires de civils, selon les témoignages recueillis par Amnesty International lors d'une mission de dix jours au Mali.
Un nouveau document "Mali : premier bilan de la situation des droits humains après trois semaines de combats tirant les conclusions de cette mission indique également que les groupes islamistes armés ont commis de graves atteintes aux droits humains et violations du DIH, notamment des homicides illégaux et le recrutement d'enfants soldats.
En outre, il est établi qu'au moins cinq civils, dont trois enfants, ont été tués dans un raid aérien dans le cadre d'une opération conjointe menée par les armées française et malienne afin de stopper l'offensive des groupes islamistes armés.
Alors que les combats se poursuivent au Mali, toutes les parties au conflit doivent veiller au respect du droit international humanitaire - en particulier au traitement humain des prisonniers et prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter les dommages causés aux civils. 

Gaëtan Mootoo, chercheur à Amnesty International sur le Mali.

Durant sa mission, la délégation d’Amnesty International a mené ses recherches dans les villes de Ségou, Sévaré, Niono, Konna et Diabaly.

Des exécutions extrajudiciaires et arrestations arbitraires

Pour mener nos enquêtes et publier nos rapports en toute indépendance, 
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Amnesty International a recueilli des témoignages indiquant que, le 10 janvier 2013, soit la veille de l'intervention française, l'armée malienne a arrêté et exécuté de manière extrajudiciaire plus d’une vingtaine de civils, principalement dans la ville septentrionale de Sévaré.
Des témoins oculaires ont raconté qu’ils avaient vu des soldats jeter les corps de plusieurs personnes dans un puits dans le quartier Waïludé à Sévaré.
"Une fois que les corps ont été jeté au fond du puits, ils ont tiré des rafales à deux ou trois reprises", a déclaré un témoin.
Plusieurs personnes ont évoqué la façon dont les forces de sécurité maliennes ont apparemment ciblé des personnes soupçonnées d’avoir des liens avec les groupes islamistes armés - souvent sur des bases ténues, telles que les vêtements qu'ils portaient ou leur origine ethnique.
Beaucoup de gens ont réellement peur d'être arrêtés, voire pire, par les militaires. Les forces de sécurité doivent veiller à ce que les civils soient protégés de toutes représailles sur la base de l’appartenance ethnique ou de sympathie politique présumée.Gaëtan Mootoo
Les autorités doivent ouvrir immédiatement une enquête indépendante et impartiale sur tous les cas d'exécutions extrajudiciaires par les forces armées, et suspendre tout membre du personnel de sécurité soupçonné d'implication dans des violations des droits humains.
De plus, l'armée malienne a procédé à l’arrestation arbitraire de personnes soupçonnées de liens avec les groupes islamistes armés. Amnesty International s'est entretenue avec plusieurs détenus qui ont déclaré avoir été battus ou maltraités durant leur détention.
Par ailleurs, Amnesty International a recueilli des témoignages d’homicides illégaux perpétrés par les groupes islamistes armés.
Un témoin a raconté que des membres des groupes armés islamistes avaient sommairement tué cinq soldats maliens blessés ainsi qu’un civil dans la ville de Diabaly les 14 et 15 janvier, après sa prise par des groupes islamistes armés.

Recrutement d’enfants soldats

En outre, Amnesty International détient des informations selon lesquelles des membres des groupes islamistes armés ont enrôlé de force et eu recours à des enfants soldats dans leurs rangs.
À Diabaly, plusieurs personnes ont raconté qu’elles avaient vu des enfants, certains âgés de dix ans, armés de fusils aux côtés des combattants islamistes.
À Ségou, Amnesty International a pu s'entretenir avec deux enfants soldats en détention - dont l'un présentait des signes de déficience mentale.
Le garçon était silencieux, abattu, et n'était pas en mesure de nous parler – il semblait absent » a déclaré Gaëtan Mootoo.
Le recrutement d'enfants soldats doit cesser immédiatement, et tous ceux qui se trouvent dans les rangs des groupes islamistes armés doivent être libérés.

Des frappes de l’armée malienne et française

Il existe également des indices troublants sur la mort de cinq civils - dont une mère et ses trois jeunes enfants - tués dans un raid aérien lancé dans le cadre d'une contre-offensive menée par les armées française et malienne.
La frappe s'est produite le matin du 11 janvier 2013, le premier jour de l'intervention française, dans la ville de Konna.
Des responsables français ont déclaré à Amnesty International qu'ils n'avaient pas effectué de frappe à cette heure à Konna tandis qu'un membre du gouvernement malien et un haut responsable militaire malien ont confirmé à l’organisation qu'une opération conjointe avait commencé à cibler la ville dans la matinée du 11 janvier avec la participation de l’armée française.
Il est absolument impératif que la France et le Mali ouvrent une enquête afin de déterminer qui a effectué cette attaque. Les résultats doivent être rendus publics dans leur intégralité afin que l’on puisse déterminer s'il y a eu violation du droit international.Gaëtan Mootoo

vendredi 8 février 2013

INTERVIEW DU COLONEL HASSANE AG MEHDIR Le Front Populaire de l'Azawad opte pour le fédéralisme au Mali


INTERVIEW DU COLONEL HASSANE AG MEHDIR Le Front Populaire de l'Azawad opte pour le fédéralisme au Mali

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COLONEL HASSANE AG MEHDIR
COLONEL HASSANE AG MEHDIR
Le Colonel Hassane Ag Mehdir, ex-rebelle et ex-intégré, est un transfuge du MNLA malien. Des dissensions internes l'ont amené à créer son propre front avec lequel il aspire participer aux négociations pour le retour de la fin de la guerre au Mali et l'ouverture des négociations avec tous les fronts rebelles en vue de l'instauration du fédéralisme au Mali. Lisez plutôt !


Je suis le colonel Hassane Ag Mehdir, secrétaire général du front populaire de l'azawad. C'est un front créé il y a plus de six mois dans lequel on retrouve presque toutes les ethnies du nord Mali à savoir les songhoi, les arabes, les peulhs et les touaregs. C'est un mouvement qui n'est ni indépendantiste ni jihadiste.
Le Courrier : Qu'est ce qui vous a conduit à la création de ce front ?
Colonel Hassane Ag Mehdir: Dans le cadre du MNLA auquel nous appartenions, il y avait une certaine insistance sur le mot indépendance. Bien sûr que nous voulons l'indépendance, mais chaque chose a son temps et son approche. Nous avons jugé nécessaire compte tenu du fait que le MNLA était trop attaché à l'indépendance du territoire de l'azawad qui est au demeurant impossible à obtenir, et compte tenu des nombreuses approches auprès du MNLA dans le sens de faire un pas en avant, nous nous sommes retrouvés dans l'obligation de créer le front populaire qui n'est ni indépendantiste ni jihadiste dans le seul but de ramener les gens petit à petit à la raison. Parce que ce n'est pas facile d'obtenir actuellement cette indépendance.
Vous n'êtes donc pas d'accord avec la déclaration de l'indépendance de l'azawad ?
Pour qu'il ait déclaration de l'indépendance de l'azawad il faut qu'il y ait la concertation et l'avis de tout le monde. Je vous le disais, nous sommes un mouvement populaire dans lequel toute chose, toute orientation se doit d'être populaire parce que cela concerne tout le monde. C'est seulement l'implication de tous les acteurs qui nous fera avancer, et c'est ce schéma que nous suivons. Par rapport au MNLA, sa déclaration et sa démarche, la différence entre nous n'est pas grande. Car malgré cette diversité rien ne nous éloigne, surtout quand le MNLA revient à des meilleurs sentiments en reconnaissant que l'indépendance n'est pas possible.
Et nous constatons depuis peu que le MNLA s'est donné une nouvelle orientation politique qui se résume à impliquer tout le monde, puisqu'il sait qu'il n'est pas le seul mouvement à parler au nom des populations de l'azawad. Il y a aussi d'autres mouvements comme le MAA, le FPA et le MIA qui vient de passer à la table des négociations. Une négociation qui se doit d'aboutir à l'unification de tous ces mouvements pour qu'il ait un objectif commun et une plate forme commune afin de trouver une solution définitive à ces problèmes. Sinon tant que ce problème continuera à être traité de façon superficielle, je ne pense pas qu'une solution définitive puisse être trouvée. De 1960 à ce jour on soigne le haut de la plaie, moi je pense qu'il faut aller au fond de la plaie, il faut approcher les populations afin d'organiser des assises qui permettront de dégager des solutions parfaites et définitives.
A vous entendre vous êtes plutôt favorables à l'intégrité territoriale du Mali dans sa diversité ?
Bien sur nous voulons un azawad dans un Mali fédéral et pourquoi pas ? Les problèmes dont souffrent les populations du nord Mali résident d'abord dans le faible taux d'alphabétisation, ensuite dans l'absence d'infrastructures scolaires et sanitaires. Avec la solution qui sera trouvée j'espère que les choses vont aller de l'avant. Pour le FPA les problèmes du nord Mali ne peuvent être solutionnés que dans la concertation de toutes les communautés qui l'habitent. Et cela n'est possible que dans un Mali fédéral.
Les autorités maliennes sontelles au courant de l'existence du FPA ?
Le FPA est créé il y a plus de 6 mois avec une large médiatisation à l'époque. Et même lorsque je suis arrivé ici dans le cadre de la recherche des solutions à nos problèmes, l'ambassadeur du Mali est la première autorité à me recevoir. J'ai profité pour lui transmettre la documentation nécessaire. Le FPA tout comme les autres fronts sont pour la paix, ils sont antiterroristes. Certes nous avons des revendications, et c'est cela même qui traduit qu'il y a des problèmes et explique tous ces soulèvements.
Et quelles sont vos revendications ?
Ce sont les mêmes que vous connaissez depuis les années 1960. Il s'agit de la négligence du nord Mali (à partir de Sevaré vous vous croirez dans un autre pays et le même Mali). Et la solution à ce délaissement ne peut être trouvée que par les maliens eux-mêmes.
C'est donc cette situation que vous décrivez qui vous a conduit à quitter les rangs de la gendarmerie malienne au profit du MNLA avant de créer le FPA ?
Oui ! Mais avant de rejoindre la gendarmerie malienne j'étais chef de guerre de la rébellion de 1990 au sein du front populaire pour la libération de l'azawad. C'est de là que j'ai rejoint l'armée tout en sachant que le nord est délaissé. Et je fais partie de ceux qui n'ont jamais repris les armes. Mais aujourd'hui je suis arrivé à un stade où il fallait que je sauve ma tête. Pour revenir aux divergences avec le MNLA, aujourd'hui qu'il a compris que ce qu'il veut n'est pas possible, je ne vois plus ce qui nous sépare. Nous avons le même objectif à savoir être dans un nord Mali qui s'autogère luimême dans un Mali fédéral.
Certains prétendent que c'est la France qui vous a aidé pour asseoir votre expansion dans l'azawad ?
Je pense que je peux dire que c'est faux, parce que vous savez bien que la rébellion qui est étiquetée de touarègue regroupe toutes les ethnies du nord. Et pour ce qui est des islamistes, ils existent depuis longtemps au Mali. Nous avons même eu dans le cadre de l'armée à les combattre. Mais faut-il à cause de leurs actes oublier les droits de ceux qui ont fait la rébellion comme si leurs revendications n'étaient pas justes et fondées? Même si en réalité je préférais en tant que musulman parler plutôt de terroriste que d'islamiste. Dans le cadre de la prise de trois régions du Mali, quand l'armée s'est retirée il se trouvait qu'ils étaient déjà là avec leur drogue et leur argent. A l'époque il y avait deux choix : soit replier et éviter le massacre des populations, soit se massacrer avec eux et créer un génocide. C'est pourquoi l'armée s'est retirée. L'opinion sait maintenant qui est qui et qui est avec qui.
Est-ce que vous adhérez à la démarche de la France ?
J'adhère à toute démarche qui vise à nettoyer la mauvaise graine pour éviter tout ce qui est peut nuire à la population. Mais je reste sceptique face aux comportements de ceux qui ne sont arrivés sur le terrain que pour tuer et piller. Je pense que si nous voulons la paix dans un Mali unique et fort, la première des choses c'est le respect mutuel, ensuite que chacun comprenne que ni la France, ni les Nations Unies ne peuvent tenir le nord sans nous. Car c'est nous seulement qui le connaissons et le maitrisons puisque c'est nous qui l'habitons. C'est pourquoi nous estimons qu'il faut négocier avec nous qui représentons la totalité des ethnies de ce terroir. Pour ce qui est du financement des terroristes, je ne saurais vous dire son origine parce que nous n'avons rien de commun. Nous avons soulevé une rébellion avec des objectifs déterminés, dignes et qui sont connus depuis 1963, c'est à cela que nous nous attelons avec les populations.
Etes vous prêts à vous asseoir sur une même table de négociation avec le MOUJAO ?
Surtout pas ! Parce que le MOUJAO est placé dans un cadre dans lequel je ne suis. Je suis prêt à travailler avec le MAA, le MNLA, le MIA, bref tout ce qui est laïc et qui n'est pas indépendantiste. Je suis prêt à fondre le FPA dans tout ce qui peut apporter une solution définitive à ce problème. Je suis pour la laïcité et la forme républicaine de ce pays. Aujourd'hui la réalité commence à se faire visible avec cette guerre. Et d'ici peu on ne retrouvera sur le terrain que les autochtones qui défendent leurs causes et non des mercenaires. De l'envoi des troupes de la CEDEAO, je pense que c'est une bonne chose surtout quand on sait que ces troupes ont l'expérience requise puisqu'ayant déjà intervenu en Afrique pour ce genre de situations. Néanmoins il faut bien que l'opinion comprenne que pour sécuriser il ne s'agit pas de placer des hommes à Gao ou à Tombouctou. L'azawad qui représente les 3 /4 du territoire malien ne saurait être sécurisé que par les autochtones qui le maitrisent.

Le MNLA affirme rejeter l'extrémisme et vouloir des négociations avec Ba...

Pour retrouver un chant qu’elle a enregistré 40 ans plus tôt dans le Sahara, Monique Brandilly, ethnomusicologue, décide de retourner dans le désert, et de partager sa quête avec les nomades.

Pour retrouver un chant qu’elle a enregistré 40 ans plus tôt dans le Sahara, Monique Brandilly, ethnomusicologue, décide de retourner dans le désert, et de partager sa quête avec les nomades.
Auteur / réalisateur : Gilles Santantonio
52 minutes - ©Mille et Une Productions / Films du 1000 pattes 
Diffusion : ARTE (2004)


Musiques du désert from Mille et Une Productions on Vimeo.