vendredi 1 février 2013

Mohamed Ould Mahmoud Kheiri a déclaré à Echorouk: « Les arabes et les touareg sont tués au vu et au su de tout le monde, mais personne ne leur vient en aide. Ils font semblant qu’ils libèrent le nord du Mali des mains des islamistes! La liberté nécessite-t-elle d’agresser des innocents et d’enlever des femmes?


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Mali: les milices loyales à la France incendient des écoles coraniques

http://www.echoroukonline.com/ara/articles/155556.html
Correspondance pour Echorouk/ version française: Moussa K.
Anéantissement des musulmans au Mali
Anéantissement des musulmans au Mali
Photo: (Echorouk)
 
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Je n’ai jamais imaginé que cette guerre au Mali soit si féroce et cruelle, mais le destin a voulu que je sois l’un des témoins de cette hostilité qui se produit dans ce pays…
Elle se résume de l’anéantissement des civils -comme ils en témoignent- qui n’ont rien commis de plus grave que de voir leurs villes envahies par des islamistes ou pour les avoir soutenus. Tel est le vécu des habitants du nord du Mali et de l’Azawad. Echorouk s’est rendu sur place où des crimes de guerre, comme en témoignent les habitants interviewés par Echorouk, sont perpétrés dans ce pays.Echorouk a pu nous transmettre des images réelles des dépassements, dont font l’objet des arabes et touareg de ce pays qui ne savent à quel saint se vouer, eux qui par le passé récent étaient confrontés à des groupes jihadistes et subissent aujourd’hui les affres de l’intervention militaire menée par la France.Des noirs armés se sont rendus dans le village de Diabali à bord de voitures militaires en recherchant des familles d’origine arabe ou touareg. Bon nombre de personnes ont été tuées et plusieurs femmes ont été kidnappées lors de cette descente, a-t-on appris de témoins oculaires dudit village.« Nous sommes sous le choc au point où nous ne pouvions sortir dehors. Nous avons cru qu’une extermination de tous les habitants du village venait se produire, notamment que l’armée malienne était au courant que nous avions accueilli des islamistes chez nous. Nous n’avions eu de ces derniers que du bien. Par la suite, nous nous sommes rendus compte que c’était la famille de Kheiri Ould Hama, originaire du sud algérien qui a été ciblée. Kheiri Ould Hama a été tué, il y a quelques jours à Gao. Ensuite, nous avons entendu des cris et des lamentations suppliant les agresseurs de les laisser tranquilles. Un moment plus tard, nous avons entendu l’un d’eux s’adressait à son supérieur: «Mon capitaine, que dois-je faire d’eux ?» « Tue-les ou enterre-les car ils ne méritent pas de vivre? Ces gens ont voulu faire du Mali un pays islamique. Ils ont accueilli des jihadistes. Ces derniers ne pourront plus vous sauver, ils sont partis son retour », leur rétorque le capitaine.Trois corps gisant par terre ont été retrouvés dans le foyer des victimes, et un vieil homme lamentait ce qui était arrivé à ces neveux (orphelins de père) qu’il gardait. Un proche des victimes, Mohamed Ould Mahmoud Kheiri a déclaré à Echorouk: « Les arabes et les touareg sont tués au vu et au su de tout le monde, mais personne ne leur vient en aide. Ils font semblant qu’ils libèrent le nord du Mali des mains des islamistes! La liberté nécessite-t-elle d’agresser des innocents et d’enlever des femmes? Ils ne nous ont apportés que du désastre et la mort », a-t-il déploré. « Aujourd’hui, des soldats maliens sont venus ici de nouveau, après être venus auparavant accompagnés des Français. Ils étaient venus en uniforme militaire de l’armée malienne en compagnie des blancs qui parlaient anglais. Ils ont fait une descente dans la maison après avoir cassé la porte. Ils ont tout détruit et saccagé. Ils ont tué froidement des jeunes et endommagé l’endroit où l’on apprend du Coran, le Saint Coran avant de repartir», nous a-t-il confié. Il est à citer que l’ensemble des habitants n’en parlent actuellement que des crimes commis contre les musulmans arabes et touareg.

Mali: les Touaregs, suspects désignés De notre envoyé spécial Vincent Hugeux, publié le 01/02/2013 à 08:22 Tandis que la reconquête des fiefs djihadistes du nord du Mali se poursuit à marche forcée, les Touaregs sont exposés aux représailles. Ainsi dans la zone frontière, où cohabitent nombre d'ethnies. Envoyer par email Imprimer Zoom moinsZoom plus27 Voter (3) MALI - Ali (ici avec sa femme et ses enfants) a perdu deux cousins, abattus par des militaires maliens à Siribala, le 18 janvier. "J'ai peur, murmure-t-il. Je n'ose plus circuler ni travailler." AFP/Eric Feferberg Visage émacié, barbiche grise, la tête enturbannée d'un long chèche noir, Ali désigne d'un geste lent et las l'étroite bande de terre sableuse fraîchement remuée, au pied de ce muret de banco. C'est là que reposent, depuis le 18 janvier, ses deux cousins, enterrés à la sauvette sans prière ni cérémonie: le marabout Aboubacrine ag-Mohamed, frère aîné de son épouse, et le négociant en bétail Samba Dicko. Le premier était tamacheq (touareg). Quant au second, de père peul, il l'était aussi par sa mère. Selon des témoignages concordants, l'un et l'autre ont été abattus par des militaires maliens dans le quartier Médine 3 de Siribala, bourgade rurale fendue par le goudron qui file vers Niono. "Partir? Je n'ai nulle part où aller." "A la mi-journée, raconte Ali d'une voix éteinte, j'ai vu deux pick-up de l'armée passer. Puis j'ai entendu quatre coups de feu. Un voisin m'a empêché de sortir. "Ils vont te tuer, toi aussi", me répétait-il." Trois soldats fouillent ensuite sa maison, tandis que d'autres perquisitionnent celle d'Aboubacrine, devenue son lieu de sépulture et bientôt pillée par une horde de riverains. Dans l'enclos désert et silencieux, près de la tombe improvisée, gisent encore quelques vestiges: un cahier d'écolier quadrillé, recueil de leçons d'anatomie et de géométrie, ou les cendres du foyer où cuisinaient les femmes. La soeur du défunt, elle, a rassemblé dans un carton les souvenirs d'une vie foudroyée: pages déchirées d'un Coran, certificat d'acquisition d'une parcelle de 30 hectares, récépissé préfectoral attestant la création d'une association "mutualiste"... Dans les yeux d'Ali flotte une lueur inquiète, mélange d'angoisse et d'incrédulité. "Bien sûr, j'ai peur, murmure-t-il. Je n'ose plus circuler ni travailler. Partir? Je n'ai nulle part où aller. Voilà près de vingt ans que je vis ici, et jamais je n'avais reçu la moindre menace." Le reflux des djihadistes, refoulés depuis le 11 janvier par la contre-offensive franco-malienne, a ravivé vieilles rancunes et fantasmes ancestraux. Comment Siribala, Mali miniature et mosaïque communautaire aux 38 000 âmes, si proche de la ligne de démarcation qui dix mois durant coupa le Nord sous le joug du Sud déboussolé, échapperait-elle à ce vent délétère? Ici cohabitent Dogon, Bambara, Peuls, Songhaï et Touaregs. Et l'on distingue les Tamacheq "rouges", au teint clair, de leurs frères noirs de peau. "Trop de rumeurs et de suspicions, soupire le maire, Baba Diarra. Les gens parlent de djihadistes infiltrés, de complicités. C'est la psychose générale." "Tout Nordiste d'origine, déplore en écho le préfet de Niono, Seydou Traoré, est un suspect en puissance." Du côté des autorités civiles, l'embarras est palpable Ali n'en démord pas: Aboubacrine et Samba ont été "indexés" (dénoncés) par un Peul. Son entourage avance même un nom. Celui d'un salarié du complexe sucrier Sukala SA, animateur à ses heures de la station locale Radio-Kala (100.8 FM). L'intéressé nie. Mise en scène? Lorsqu'il déboule sur sa moto chinoise, c'est avec les drapeaux malien et français noués autour du cou en guise d'écharpe. Ceux qu'on a vu frayer avec les djihadistes, me dit-on, on va leur régler leur compte. Du côté des autorités civiles et galonnées, l'embarras est palpable. Le maire était "couché" et n'a été avisé du double homicide qu'après coup. Le patron de la brigade de gendarmerie de Niono? Malade ce jour-là. Le colonel Seydou Sogoba, commandant de la place de Diabali, ville charnière? Pas au courant, mais prompt à formuler cette mise en garde: "Méfiez-vous des manipulations. J'ai moi-même essuyé sur le front l'assaut d'islamistes vêtus d'uniformes de l'armée. Et il leur arrive de maquiller leurs pick-up à la peinture." S'il regrette la crédulité des "humanistes" et l'impact néfaste des représailles meurtrières imputées aux militaires - phénomène dont notre correspondante, Dorothée Thiénot, fut la première à livrer un récit étayé, sur Lexpress.fr -, le préfet de Niono ne conteste pas l'intensité de la vindicte envers les "collabos", réels ou supposés. "Ceux qu'on a vu frayer avec les djihadistes, me dit-on, on va leur régler leur compte. A moi de convaincre les vengeurs de laisser l'Etat accomplir son devoir. De les persuader que les coupables répondront un jour de leurs actes." A l'évidence ébranlé, le premier magistrat de Siribala ne sait plus que faire. Faute de mieux, Baba Diarra a rédigé, le 24 janvier, un "Avis de sensibilisation". Il y rappelle que le "Mali est un peuple de diversité ethnique, linguistique, religieuse et culturelle" ; et enjoint ses administrés d'"éviter l'amalgame" comme de "faire taire les dénonciations calomnieuses". Cela posé, l'édile tient, en conclusion, à "réitérer" sa confiance aux "forces armées de défense et de sécurité dans leur mission régalienne". Transmis pour diffusion à deux radios locales, cet appel aura, hélas, tardé à être affiché, du fait de l'absence du secrétaire général de la mairie... Croisé dans une station-service de Niono, Cherif ne tarde pas à avouer son désarroi. "J'enseigne ici depuis deux décennies, confie ce professeur de lycée touareg à la mise soignée, costume crème et fines lunettes. Et voilà que mes élèves me traitent de bandit. Pour eux, c'est simple: quiconque a le teint pâle et parle le tamacheq est un rebelle. Si les Français laissent faire, ce sera fini pour nous."


Mali: les Touaregs, suspects désignés

De notre envoyé spécial , publié le 
Tandis que la reconquête des fiefs djihadistes du nord du Mali se poursuit à marche forcée, les Touaregs sont exposés aux représailles. Ainsi dans la zone frontière, où cohabitent nombre d'ethnies. 
Mali: les Touaregs, suspects désignés
MALI - Ali (ici avec sa femme et ses enfants) a perdu deux cousins, abattus par des militaires maliens à Siribala, le 18 janvier. "J'ai peur, murmure-t-il. Je n'ose plus circuler ni travailler."
AFP/Eric Feferberg

Visage émacié, barbiche grise, la tête enturbannée d'un long chèche noir, Ali désigne d'un geste lent et las l'étroite bande de terre sableuse fraîchement remuée, au pied de ce muret de banco. C'est là que reposent, depuis le 18 janvier, ses deux cousins, enterrés à la sauvette sans prière ni cérémonie: le marabout Aboubacrine ag-Mohamed, frère aîné de son épouse, et le négociant en bétail Samba Dicko. Le premier était tamacheq (touareg). Quant au second, de père peul, il l'était aussi par sa mère. Selon des témoignages concordants, l'un et l'autre ont été abattus par des militaires maliens dans le quartier Médine 3 deSiribala, bourgade rurale fendue par le goudron qui file vers Niono. 

"Partir? Je n'ai nulle part où aller."

"A la mi-journée, raconte Ali d'une voix éteinte, j'ai vu deux pick-up de l'armée passer. Puis j'ai entendu quatre coups de feu. Un voisin m'a empêché de sortir. "Ils vont te tuer, toi aussi", me répétait-il." Trois soldats fouillent ensuite sa maison, tandis que d'autres perquisitionnent celle d'Aboubacrine, devenue son lieu de sépulture et bientôt pillée par une horde de riverains. Dans l'enclos désert et silencieux, près de la tombe improvisée, gisent encore quelques vestiges: un cahier d'écolier quadrillé, recueil de leçons d'anatomie et de géométrie, ou les cendres du foyer où cuisinaient les femmes. La soeur du défunt, elle, a rassemblé dans un carton les souvenirs d'une vie foudroyée: pages déchirées d'un Coran, certificat d'acquisition d'une parcelle de 30 hectares, récépissé préfectoral attestant la création d'une association "mutualiste"...  
Dans les yeux d'Ali flotte une lueur inquiète, mélange d'angoisse et d'incrédulité. "Bien sûr, j'ai peur, murmure-t-il. Je n'ose plus circuler ni travailler. Partir? Je n'ai nulle part où aller. Voilà près de vingt ans que je vis ici, et jamais je n'avais reçu la moindre menace." 
Le reflux des djihadistes, refoulés depuis le 11 janvier par la contre-offensive franco-malienne, a ravivé vieilles rancunes et fantasmes ancestraux. Comment Siribala, Mali miniature et mosaïque communautaire aux 38 000 âmes, si proche de la ligne de démarcation qui dix mois durant coupa le Nord sous le joug du Sud déboussolé, échapperait-elle à ce vent délétère? Ici cohabitent Dogon, Bambara, Peuls, Songhaï et Touaregs. Et l'on distingue les Tamacheq "rouges", au teint clair, de leurs frères noirs de peau. "Trop de rumeurs et de suspicions, soupire le maire, Baba Diarra. Les gens parlent de djihadistes infiltrés, de complicités. C'est la psychose générale." "Tout Nordiste d'origine, déplore en écho le préfet de Niono, Seydou Traoré, est un suspect en puissance." 

Du côté des autorités civiles, l'embarras est palpable

Ali n'en démord pas: Aboubacrine et Samba ont été "indexés" (dénoncés) par un Peul. Son entourage avance même un nom. Celui d'un salarié du complexe sucrier Sukala SA, animateur à ses heures de la station locale Radio-Kala (100.8 FM). L'intéressé nie. Mise en scène? Lorsqu'il déboule sur sa moto chinoise, c'est avec les drapeaux malien et français noués autour du cou en guise d'écharpe. 
Du côté des autorités civiles et galonnées, l'embarras est palpable. Le maire était "couché" et n'a été avisé du double homicide qu'après coup. Le patron de la brigade de gendarmerie de Niono? Malade ce jour-là. Le colonel Seydou Sogoba, commandant de la place de Diabali, ville charnière? Pas au courant, mais prompt à formuler cette mise en garde: "Méfiez-vous des manipulations. J'ai moi-même essuyé sur le front l'assaut d'islamistes vêtus d'uniformes de l'armée. Et il leur arrive de maquiller leurs pick-up à la peinture." S'il regrette la crédulité des "humanistes" et l'impact néfaste des représailles meurtrières imputées aux militaires -phénomène dont notre correspondante, Dorothée Thiénot, fut la première à livrer un récit étayé, sur Lexpress.fr -, le préfet de Niono ne conteste pas l'intensité de la vindicte envers les "collabos", réels ou supposés. "Ceux qu'on a vu frayer avec les djihadistes, me dit-on, on va leur régler leur compte. A moi de convaincre les vengeurs de laisser l'Etat accomplir son devoir. De les persuader que les coupables répondront un jour de leurs actes." A l'évidence ébranlé, le premier magistrat de Siribala ne sait plus que faire. Faute de mieux, Baba Diarra a rédigé, le 24 janvier, un "Avis de sensibilisation". Il y rappelle que le "Mali est un peuple de diversité ethnique, linguistique, religieuse et culturelle" ; et enjoint ses administrés d'"éviter l'amalgame" comme de "faire taire les dénonciations calomnieuses". Cela posé, l'édile tient, en conclusion, à "réitérer" sa confiance aux "forces armées de défense et de sécurité dans leur mission régalienne". Transmis pour diffusion à deux radios locales, cet appel aura, hélas, tardé à être affiché, du fait de l'absence du secrétaire général de la mairie...  
Croisé dans une station-service de Niono, Cherif ne tarde pas à avouer son désarroi. "J'enseigne ici depuis deux décennies, confie ce professeur de lycée touareg à la mise soignée, costume crème et fines lunettes. Et voilà que mes élèves me traitent de bandit. Pour eux, c'est simple: quiconque a le teint pâle et parle le tamacheq est un rebelle. Si les Français laissent faire, ce sera fini pour nous." 
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/mali-les-touaregs-suspects-designes_1215517.html

A Kidal, le MNLA accueille à bras ouvert l'armée française sans celle du Mali dans ses bagages


A Kidal, le MNLA accueille à bras ouvert l'armée française sans celle du Mali dans ses bagages

Kidal entree
L’entrée de la ville de Kidal
Après s'être positionné dans un nombre important de villes azawadiennes en vue de protéger les populations locales qui étaient sous la menace d'un génocide à ciel ouvert, le MNLA commence à accueillir les soldats français dans ses villes. A Kidal, le MNLA serait sur le point de s'établir en tant que partenaire privilégié l'armée française dans la lutte anti-terroriste dans l'Azawad.

La France semble être fatiguée de porter à dos et pendant des semaines le lourd fardeau qu'est le groupe anarchiste appelé armée malienne. Selon un diplomate européen ayant requis l'anonymat, "nous ne supportons pas que malgré les bombardements incessants de l'aviation française pendant une dizaine de jours sur le village de Konna, l'armée malienne avec tous les armements mis à sa dispositions n'a pas eu le courage de s'approcher des troupes ennemis a plus forte raison de les combattre. Si les troupes maliennes n'ont pas pu combattre quelques dizaines de terroristes dans un village qui n'est pas stratégique alors qu'elle disposait d'un support aérien, il est alors hors de question que l'opération internationale prenne cette armée comme partenaire lorsqu'il faudra combattre les terroristes dans les massifs montagneux. "
L'état-major militaire français semble quant-à lui être arrivé à la même conclusion. L'armée malienne qui abandonne position et armement à l'approche de la moindre cible ennemie ne risque pas de combattre les terroristes dans les grottes de Tegharghar où les terroristes ce sont regroupées. Comme affirmé depuis des semaines dans nos éditions, seul le MNLA peut être le partenaire dans la lutte anti-terroriste.
C'est dans ce même ordre d'idées que plusieurs hélicoptères français, transportant plusieurs dizaines de soldats et leur matériel de combat, ont été accueillis par les troupes du MNLA dans la ville de Kidal, quelque jour après sa libération.
Plus précisément, c'est Sidi Mohamed Ag Saghid, Chargé de la Sécurité Intérieure du CTEA qui a accueillis les troupes françaises à l'aéroport avant l'arrivé plus tard du Colonel Mohamed Ag Najim et du reste de l'état-major militaire du MNLA. Contrairement aux villes de Gao et de Tombouctou dans lesquelles les soldats maliens sont arrivés dans les bagages de l'armée française, à Kidal, la présence malienne n'était pas la bienvenue, et le MNLA a pris toutes les dispositions pour que cette demande soit respectée.
Nos sources nous apprennent que les deux parties sont avancées dans la mise en place de disposition pour combattre les groupes terroristes dans les montagnes; dispositif dont l'armée malienne semble ne pas faire partie.

Par Aljimite Ag Mouchallatte
http://toumastpress.com/actualites/actualite/907-kidal-mnla-accueille-armee-francaise-sans-armee-mali-bagage.html

Pour l'indépendance de l'Azawad...

Un sens du mot Liberté

Mali : des ONG dénoncent des exactions et s'interrogent sur le rôle de la France


DERNIÈRE MODIFICATION : 01/02/2013 

AMNESTY INTERNATIONAL - MALI


France 24

Mali : des ONG dénoncent des exactions et s'interrogent sur le rôle de la France
© AFP

Amnesty International et Human Right Watch accusent des soldats maliens de "graves atteintes aux droits de l'homme" lors de l'offensive engagée le 11 janvier avec le soutien des forces françaises. Les ONG évoquent notamment des exécutions sommaires.

Par FRANCE 24  (texte)
 
Dans deux rapports publiés vendredi 1er février, Amnesty International et Human Rights Watch(HRW) accusent l’armée malienne d’avoir procédé à des exécutions sommaires lors de la poussée des forces djihadistes vers le sud du Mali et de la contre-offensive engagée le 11 janvier par la France.
Amnesty International dit avoir réuni des preuves établissant qu’au moins cinq civils, dont trois enfants, ont trouvé la mort lors d’un bombardement aérien mené le 11 janvier à Kona dans le cadre de l’opération conjointe menée par les forces françaises et maliennes, sans pouvoir préciser quelle armée en porte la responsabilité.
Un responsable du ministère français de la Défense a tenté de dédouaner les soldats français de toute responsabilité dans ces attaques en indiquant à Amnesty que les frappes françaises n’avaient pas débuté avant 16h30 ce vendredi 11 janvier. Mais un représentant de la mairie de Kona et un colonel de l’armée malienne ont déclaré pour leur part que l’opération commune franco-malienne avait débuté dans la matinée...
"Il est absolument impératif que la France et le Mali ouvrent une enquête pour savoir qui a mené cette attaque. Toutes les conclusions devront être rendues publiques de sorte qu’il soit possible de déterminer s’il y a eu ou non violation du droit international", a déclaré Gaëtan Mootoo, chargé du Mali au sein d’Amnesty International.
Des corps jetés dans un puits
Les enquêteurs d’Amnesty, qui se sont rendus dans les villes de Ségou, Sévaré, Niono, Kona et Diabali, ont aussi enregistré des témoignages selon lesquels le 10 janvier, à la veille du déclenchement par la France de l’opération "Serval", l’armée malienne a arrêté et exécuté une vingtaine de civils, principalement dans la ville-garnison de Sévaré, près de Mopti.
Plusieurs corps auraient été jetés dans un puits, ont raconté des témoins, interrogés par Human Rights Watch. "Ils ont fait monter un homme âgé et son fils dans une voiture et les ont conduits 100 mètres plus loin jusqu’au puits sur le terrain vide. Ils ont tiré une balle sur le fils... il s’est effondré. Puis ils ont pris son corps et l’ont jeté dans le puits. Puis ils ont tiré plusieurs balles sur le père, mais il n’est pas tombé. En voyant ça, ils lui ont enlevé quelques vêtements, lui ont tiré dessus à nouveau et l’ont aussi jeté dans le puits. Ensuite ils ont à nouveau tiré dans le puits. Des gens ont dit que les militaires ont insisté sur le fait que c’était des islamistes. Mais le fils a essayé d’expliquer que son père, qui agissait de manière étrange, était fou", développe l'un d'eux.
Selon l'ONG, au moins 13 personnes ont été exécutées sommairement et cinq autres ont disparu entre le 9 et le 18 janvier à Sévaré, Kona et dans les villages environnants. Les forces de sécurité auraient ciblé des civils soupçonnés de liens avec les groupes islamistes armés, souvent sur des faits très ténus comme leur origine ethnique ou leur type de vêtements.
Exécutions de soldats blessés
Les organisations de défense des droits de l’Homme imputent également des exactions aux groupes islamistes armés qui s’étaient rendus maîtres du Nord-Mali au printemps dernier. Elles citent des exécutions de soldats blessés et le recrutement forcé d’enfants-soldats.
Un témoin a raconté à HWR comment il avait vu l’exécution de soldats maliens pendant la bataille pour la ville de Kona du 9 au 11 janvier. "Depuis l’endroit où j’étais caché, j’ai vu deux soldats qui étaient séparés des autres. Ils devaient être à court de munitions et se cachaient quand un groupe de quatre combattants du Mujao les a pris... L’un a demandé grâce en disant ‘S’il vous plaît, au nom de Dieu’. Mais ils l’ont maintenu à terre et lui ont tranché la gorge. Deux jours plus tard, alors que nous emportions les soldats morts pour les enterrer, les islamistes ont vu que cinq d’entre eux étaient encore en vie. Ils étaient gravement blessés mais ils respiraient encore et auraient dû avoir une chance de vivre. Au lieu de cela, les islamistes les ont tués, l’un après l’autre... Ils ont abattu certains d’un coup de feu dans la bouche en disant 'Allah akbar' [Dieu est le plus grand]. ... Je n’ai pas pu dormir pendant des jours."
A Diabali, près de la frontière mauritanienne, des combattants islamistes sont également accusés d’avoir exécuté sommairement les 14 et 15 janvier cinq soldats maliens blessés dans les combats ainsi qu’un civil, selon Amnesty International.
Des enfants âgés pour certains de dix ans ont été recrutés de force. Selon HRW, citant des habitants de Kona, au moins trois de ces enfants enrôlés par les islamistes ont été tués pendant les affrontements.

"LA VOCATION DE LA FRANCE N'EST PAS DE RESTER AU MALI" LAURENT FABIUS
Par FRANCE 24

FRANCE 24 avec dépêches

MNLA : oui à l'armée française, non à l'armée malienne


MNLA : oui à l'armée française, non à l'armée malienne

1 février 2013 - Réagir à cet article
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Mossa Ag Attaher est porte-parole du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) - la rebellion touareg. Il fait le point depuis Ouagadougou (BurkinaFaso) où il est installé.



Le MNLA se relance-t-il ? 
Nous avions décidé une longue période de silence. La France a décidé d'aider l'armée malienne à revenir sur l'Azawad. Les terroristes ont été chassés de leurs positions avancées dans le sud. Mais à la suite de la libération des villes, l'armée malienne a commis de nombreuses exactions à Mopti et Gao envers les populations touareg, peul... Nous ne pouvions l'accepter. L'état-major du MNLA a décidé de reprendre le contrôle de villes pas encore libérées, dont Kidal, pour protéger les populations contre l'armée malienne. 

Il y a eu des combats ? 
Les islamistes sont partis vers le nord avant notre arrivée, sans combat.

L'armée française a été bien reçue à Kidal ? 
Elle a été reçue par une population en liesse levant des drapeaux français, du MNLA et de l'Azawad. Les militaires français ont été reçus par les représentants du MNLA. Mais nous n'accepterons jamais que l'armée malienne vienne sur notre territoire. Et nous comptons sur la présence française pour la protection des Touareg, Maures et Peuls victimes d'exactio
ns. 


Où est actuellement l'armée malienne ? 
Dans le secteur de Gao. Toute tentative d'avancer vers le nord sera considérée de notre part comme une déclaration de guerre. 

Pensez-vous les discussions possibles avec Bamako ?
Pour la première fois, un président malien (par intérim) vient de reconnaître que le MNLA était le seul mouvement politique avec lequel il pouvait y avoir des négociations. Il est temps que le Mali admette qu'une solution politique passe par une reconnaissance de l'Azawad. 

Vos revendications n'ont pas changé ? 
Le MNLA a évolué comme le contexte politique. C'est un mouvement démocratique qui n'a pas une vision extrémiste du monde. Nos revendications sont toujours réactualisées. Nous irons à la négociation avec Bamako sur la base de l'autodétermination. 

Ne craignez-vous pas un retour des islamistes ? 
La lutte contre les groupes terroristes est loin d'être terminée. Une coordination d'action entre le MNLA et la France doit être mise en place.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/mnla-oui-a-l-armee-francaise-non-a-l-armee-malienne-01-02-2013-1990557.php
  • Propos recueillis par Ronan Larvor

Mali: François Hollande au Mali samedi, nouvelles accusations d`exactions


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Mali: François Hollande au Mali samedi, nouvelles accusations d`exactions
TOMBOUCTOU (Mali) - Le président François Hollande doit se rendre samedi au Mali, où il doit notamment visiter la ville emblématique de Tombouctou, après trois semaines d`intervention de l`armée française dans ce pays pour en chasser les groupes islamistes armés.

Cette visite intervient alors que de nouvelles accusations d`exactions et violations des droits de l`homme ont été portées vendredi contre les parties en conflit au Mali, où les armées française et malienne ont pris en quelques jours les trois grandes villes du nord: Gao, Tombouctou et Kidal.

"Le président de la République se rendra au Mali le samedi 2 février 2013. Il sera accompagné par le ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian et le ministre chargé du Développement, Pascal Canfin", indique la présidence française.

La présidence malienne a précisé sur son compte Twitter que François Hollande sera accueilli à l`aéroport de Sevaré (centre) par le président par intérim Dioncounda Traoré.

Puis "les deux chefs d`Etat se rendront à Tombouctou", où ils visiteront les forces franco-maliennes, la célèbre mosquée Djingareyber et le centre Ahmed Baba où sont conservés des dizaines de milliers de précieux manuscrits, dont certains ont été incendiés par les combattants islamistes, avant de rentrer à Bamako pour un déjeuner de travail.

L`intervention française avait débuté le 11 janvier au lendemain d`une offensive en direction du sud du Mali menée par les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupaient le Nord depuis dix mois. La veille ils avaient pris la ville de Konna (centre).

Les choses se sont accélérées le week-end dernier avec la reprise, coup sur coup, de Gao et Tombouctou et l`arrivée mardi soir de soldats français à l`aéroport de Kidal, ville tenue par des rebelles touareg et des islamistes dissidents s`affirmant "modérés".

Cette offensive des armées française et malienne s`est accompagnée de graves atteintes aux droits de l`homme, en particulier de la part de soldats maliens et des islamistes, selon les ONG Amnesty International et Human Rights Watch.

L`armée malienne a arrêté et exécuté plus d`une vingtaine de civils dans le nord du pays, selon un rapport publié vendredi par Amnesty, qui réclame par ailleurs une enquête sur un raid aérien qui a tué des civils dans le centre du Mali au premier jour de l`intervention française.

"Il est absolument impératif que la France et le Mali ouvrent une enquête afin de déterminer qui a effectué cette attaque" qui a visé la ville de Konna et aurait tué cinq civils - dont une mère et ses trois jeunes enfants - au début de l`offensive, affirme un porte-parole, Gaëtan Mootoo.

Selon l`ONG, des responsables français ont assuré qu`ils n`avaient "pas effectué" de frappe à Konna à l`heure avancée, le 11 janvier au matin.

"Rumeurs nuisibles"

Amnesty, dont le rapport a été rédigé à l`issue d`une enquête de dix jours dans les villes de Ségou, Sévaré, Niono, Konna et Diabali, fait également état d`"allégations d`homicides arbitraires et délibérés" de la part de groupes islamistes armés, notamment d`exécutions de soldats capturés et de civils.

De son côté, dans un rapport publié jeudi à Londres, l`organisation Human Rights Watch (HRW) a accusé l`armée malienne d`avoir "exécuté sommairement au moins 13 partisans présumés des islamistes" et d`avoir "fait disparaître" cinq autres hommes dans la ville-garnison de Sévaré et à Konna en janvier.

HRW accuse par ailleurs les groupes armés islamistes à Konna d`avoir "exécuté au moins sept soldats maliens, dont cinq étaient blessés", et d`avoir "utilisé des enfants comme soldats dans les combats".

Le responsable de la communication de l`armée malienne, le colonel Souleymane Maïga, a démenti les accusations des ONG. "L`armée malienne est une armée républicaine qui ne commet aucune exaction", a-t-il déclaré.

Son adjoint, le lieutenant-colonel Souleyname Dembélé, a estimé que le Mali était "dans une situation sensible pendant laquelle les rumeurs sont dangereuses et très nuisibles".

"En plus de la reconquête des villes, il faut les sécuriser pour que les populations puissent vaquer à leurs occupations, a-t-il ajouté.

C`est ce que sont en train de faire les soldats maliens à Gao et Tombouctou, où, signe d`un lent retour à la normale, une première école a rouvert vendredi. "La réouverture de l`école, c`est la fin de la guerre", a estimé un enseignant, Ahmed Mohamed Coulibaly, 42 ans.

La situation est plus compliquée à Kidal, ville longtemps tenue par le groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l`islam), allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et passée, avant l`arrivée des soldats français, sous le contrôle du Mouvement islamique de l`Azawad (MIA, dissident d`Ansar Dine) et du Mouvement national pour la libération de l`Azawad (MNLA, rébellion touareg).

Des militaires maliens y sont arrivés jeudi, a affirmé à Bamako le colonel Maïga, parlant d`une "petite unité de reconnaissance, partie préparer le terrain au reste de la troupe".

Le MIA, qui affirme rejeter le "terrorisme" et prôner "le dialogue" avec Bamako, avait dit mercredi s`opposer à la venue à Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, de soldats maliens et ouest-africains.

Kidal et sa région, le massif des Ifoghas, près de la frontière algérienne, sont le berceau des indépendantistes touareg et, selon Paris, le lieu de détention "probable" de sept otages français.

C`est aussi le dernier refuge des combattants islamistes chassés des villes du nord.
SourceAFP

"The Imazighen (Berbers of North Africa) are struggling every day for their most basic rights. The right to land, the right to speak and use their mother tongue, the right to give our children the names we want, the right to follow the religion we want, the right to security. All of these basics rights and others are refused to the Amazigh people on their own land by Arabo-Islamist dictatorial states in North Africa.


‎"The Imazighen (Berbers of North Africa) are struggling every day for their most basic rights. The right to land, the right to speak and use their mother tongue, the right to give our children the names we want, the right to follow the religion we want, the right to security. All of these basics rights and others are refused to the Amazigh people on their own land by Arabo-Islamist dictatorial states in North Africa.

In comparison, Israel is a dream democracy for us. If we were Palestinian Arabs, we could have enjoyed 2 states, financial and official support from many of the countries in the world, the best media coverage of all time, freedom of speech, freedom of religion, and added to that, for Arabs in Israel itself, all the freedoms Israel guaranties to all of its citizens.

About the relation between the Jewish people and the Amazigh people...

So, my heart always goes out to my friends, and I know that the struggle of the Amazigh and Jewish people is the same.

Thanks to my dear friend, Gerald Honigman, for writing this book. - Yugurten, Publisher, Afrique-du-Nord.com"
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Selon les Etats-Unis: L’ombre de l’Afghanistan plane sur le Mali


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hillary clintonhillary clinton
Chaque crise est différente d’une autre et chaque dossier a ses particularités. Cependant, la comparaison entre la guerre au Mali et celle en Afghanistan est tentante.

En effet, le 23 janvier, la Secrétaire d’Etat américaine sortante, Hillary Clinton, s’y est livrée en évoquant la similitude des enjeux net la lutte contre AQMI et ses «franchisés». «La menace sera sérieuse et durable car si l’on regarde la taille du Nord du Mali, ce n’est pas que du désert. Il y a aussi des grottes, cela rappelle quelque chose», déclare-t-elle avant d’ajouter : «L’intervention au Mali est une lutte nécessaire». Cela fait penser à la formule du Président Obama qui qualifiait la guerre en Afghanistan de «guerre de nécessité», à l’inverse la «guerre de choix» en Irak. Les partenaires européens de la France ne se précipitent pas pour lui prêter main-forte dans ses opérations de combat au Mali. Après dix années d’enlisement sur les contreforts des monts afghans, la guerre dans les montagnes afghanes a gagné les esprits, et personne n’a envie de s’enfoncer dans les sables du Sahel. Pourtant, le défi posé à la sécurité du continent africain par les réseaux djihadistes qui prolifèrent en Afrique apparaît bien plus direct, proche et inquiétant. L’Afrique est le voisinage immédiat de l’Europe. Dans l’affaire malienne, il y a un défaut manifeste de solidarité entre Occidentaux. Les alliés de la France lui disent en substance : « Nous sommes derrière vous et c’est bien à l’arrière que nous comptons rester».
En Afghanistan, le principe «On entre ensemble, on sort ensemble» avait été validé au sein de l’OTAN en 2009, à la demande expresse de la France qui augmentait alors son contingent. La France est ensuite devenue le premier grand pays européen à s’écarter de cette règle. Le tournant a été pris par Sarkozy qui, en janvier 2012, évoquait un retrait à la fin 2013, soit un an avant le terme échu par la coalition. Le P0résident Hollande est allé plus loin en retirant, en fin 2012, les dernières troupes «combattantes» françaises. Avant la rupture de la solidarité entre Occidentaux au Mali, il y eut un certain «solo» français en Afghanistan.  Ce qui frappe le plus aujourd’hui, c’est l’apparente abstention de l’administration Obama sur le dossier du Sahel. On se souvient de la fameuse doctrine américaine du «leadership de l’arrière» mise en pratique en 2011 en Lybie. Au Mali, l’équipe Obama veut encore moins s’afficher. Elle aide au renseignement et au transport aérien, mais hésite à s’engager plus avant car elle sait que l’opinion américaine est allergique à toute nouvelle belligérance après la «décennie de guerres» de Bush. Le parallèle Afghanistan-Mali peut se discuter à l’infini. Mais il est difficile de nier qu’un dossier pèse sur l’autre.

Jean Pierre James

SourceLe Combat

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