mardi 3 juillet 2012


TRIBUNE
Publié le 3 Juillet 2012

Non ! Le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) ne tient pas un double langage

Par Josiane Sberro

Le 10 avril 2012 les Touaregs de l’Azawad au nord Mali ont déclaré l’indépendance de leur territoire. En 1958 malgré  leurs supplications restées sans réponse au Quai d’Orsay pour garder  leur unité de territoire et leur autonomie, ils sont sans concertation, rattachés au Mali par la France décolonisée. Leur situation de sous-peuple colonisé par le Mali s’est aggravée sans cesse, du fait de la confrontation de leur société millénaire et matrilinéaire à  celle d’un islam vivace et rigide.
« Les Touaregs apprennent à s’organiser, à lutter et à communiquer. Il leur faut changer leur longue tradition de lutte dans la solitude et dans le silence »
Le peuple touareg est multiple :

Francophones pour les uns, rattachés aux valeurs ancestrales et à la place prépondérante des femmes touarègues dans leur société. Ils forment  le gros des troupes du MNLA.
Arabophones pour les autres instruits et formés aux valeurs de l’islam poussées en leurs excès. On les retrouve  dans  les troupes d’Ansardine.

Pour le monde extérieur peu averti, cette double appartenance crée la confusion et mérite d’être éclaircie.

La région de l’Azawad est d’autre part infestée par la présence importante de terroristes de l’AQMI d’islamistes de tous bords et nationalités et de narco trafiquants.

Le MNLA leur livre une guerre sans merci libérant sans contrepartie des Européens enlevés et éliminant certains de leurs chefs, dont le terrible borgne Moktar Belmoktar.

Pour installer durablement l’Etat libre de l’Azawad un Comité de Transition est  créé réunissant les deux fractions  touarègues, dans un esprit démocratique et de respect.

C’est là que les choses se gâtent.

A l’insu du MNLA peu méfiant au départ et persuadé de l’indispensable union des « frères »  touaregs arabophones ou pas, des instances étrangères favorables à l’instauration de la charia en Azawad infiltrent ce comité et arrosent de moyens financiers et techniques de communication la partie arabophone dite Ansardine.

Seul Ansardine a les moyens de s’adresser aux médias étrangers et ne se prive pas de donner une image unilatérale de la situation.

A l’étranger, le MNLA ne dispose d’aucun autre moyen que le courage et la ténacité de son porte-parole Mossa Ag Attaher.

Mercredi 27 juin, Ansardine soutenu par de lourds moyens extérieurs attaque la ville-base du MNLA de Gao. Les femmes sont violentées, car elles n’hésitent pas à se rebeller, à manifester et à refuser la charia imposée. Flagellations, destruction et pillages.

C’est désormais la guerre ouverte entre les deux factions d’un même peuple. Guerre provoquée cyniquement par des pays étrangers qui refusent la renaissance en Azawad, d’un état  musulman démocratique, tolérant et favorisant les droits des femmes.

Le MNLA démuni, mais décidé à se battre pour sa liberté de parole de pensée et d’action a perdu le 27 juin de valeureux chefs. Sa base militaire a été saccagée et pillée.

Les médias comme à l’accoutumée dans d’autres problèmes que nous connaissons, préfèrent ignorer le drame arguant que le MNLA parle un double langage  puisqu’uni à Ansardine, ce qui n’est en rien le cas désormais.

Ces médias préfèrent ignorer la vérité de la trahison d’Ansardine financée et soutenue par des puissances extérieures,  islamistes notoires, voire terroristes.

D’où la manifestation de soutien en préparation :

Samedi 7 juillet, à 15h
Au Parvis des libertés et Droits de l’homme
(Esplanade du Trocadéro)
Rassemblement de solidarité
Avec le peuple touareg et le MNLA

Josiane Sberro

Rencontre avec le Mossa Ag Attaher porte-parole du MNLA et mises au point sur les évènements de l’AZAWAD

Vive l’AZAWAD libre et laïc

Le MNLA tient un seul langage de vérité :
Respect laïcité et Liberté pour tous

« A Gao comme à Tombouctou, les islamistes tentent de confisquer notre indépendance »
Mossa Ag Attaher porte-parole du MNLA

A Gao comme à Tombouctou, le MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) combat le terrorisme et le narco terrorisme. Le MNLA lutte à mains nues pour la laïcité contre l’islamisation de sa société matrilinéaire.

La société touareg est multiple. Elle se compose de francophones qui ont fait leurs études en Occident et se sont ouverts au monde, et d’arabisants formés en pays arabes fortement influencés par le mode de pensée de la sphère arabo-islamiste.

Le Conseil de Transition de l’Etat de l’Azawad (CTEA) a été mis en place pour régler les problèmes de façon pacifique et fraternelle entre les différentes fractions et tendances de la lutte touarègue pour l’indépendance.

Ce conseil est composé de cadres laïcs du MNLA et de cadres arabisants qui ont du mal à défendre la notion de laïcité.

De par leur formation, il y a chez eux une confusion permanente entre laïcité et athéisme

A l’insu du MNLA, le Conseil de Transition a été largement infiltré par des arabisants, proches des thèses islamistes.

Des accords ont même été envisagés avec les islamistes sans consultation ni accord du MNLA dans l’opacité et l’ignorance de ses cadres.

Les francophones ont été volontairement mis à l’écart.

A cette volonté de nuire, s’ajoute une difficulté réelle de communication entre arabisants et francophones. La langue arabe est privilégiée par les arabisants dans leur communication, et ce, malgré l’utilisation possible de la langue commune ou Tamashek.

D’autres difficultés plus complexes se font jour dans les tractations avec des islamistes touaregs, en raison de l’appartenance de certaines familles aux deux parties par fractions et alliances.

Enfin, le MNLA a découvert que des moyens importants, financiers et matériels, sont accordés aux arabisants par des pays extérieurs au conflit pour imposer l’islamisation de la société touarègue. La nature matrilinéaire de celle-ci dérange profondément ces pays, promoteurs de l’islamisme.

Les dernières déclarations de la présidence du CTEA et de son porte-parole ne reflètent en rien l’avis de la majorité du MNLA et encore moins celle de son Etat major.

Les femmes touarègues ont les premières, manifesté leur désaccord contre la charia lors d’une grande marche contre l’islamisme. Elles ont été agressées et violentées par Ansardine.

Encore plus nombreuses à la seconde marche du lendemain, elles ont été encadrées par le MNLA dont la présence protectrice a tenu à distance les islamistes.

Le MNLA tient un seul langage de vérité : liberté pour tous et laïcité


Désormais le MNLA affirme haut et fort ses positions sans négociation ni retour possibles:

- Séparation du politique et du religieux
- Ansardine bien que composé de Touareg ne sera accepté au sein du MNLA que séparé officiellement et définitivement de l’AQMI.
- Pour toutes ces raisons, le MNLA a renié tout accord avec Ansardine, accord qui lui a été imposé, à son insu par les infiltrés.

Mis devant le fait accompli, le MNLA a tenté de garder Ansardine en son sein pour éviter une lutte fratricide entre Touaregs.

C’est aujourd’hui impossible : des hommes qui ont porté la main sur les femmes touarègues ne peuvent plus s’appeler Touaregs !

Ce faisant les membres d’Ansardine n’ont plus rien de Touareg.

Le Qatar et l’Algérie soutiennent Ansardine et le Mujao (Mouvement pour l’Unicité et le Djihjad en Afrique de l’Ouest exclusivement arabe) mouvements islamistes, tout en refusant l’affranchissement du peuple de l’AZAWAD ; ces pays redoutent le soulèvement d’autres fractions de populations proches des Touaregs.

L’Algérie s’inquiète du rapprochement de l’AZAWAD et des Kabyles frères, et refuse à ses frontières ce nouvel Etat possible de l’AZAWAD qui serait laïc, ouvert sur le monde et refusant la charia.


Les Touaregs apprennent à s’organiser, à lutter et à communiquer. Il leur faut changer leur longue tradition de lutte dans la solitude et dans le silence.

Le peuple touareg a toujours  inutilement espéré une aide du monde libre. Comme en 1958 la lettre adressée au Quai d’Orsay, restée sans réponse et sans effet pour refuser l’intégration au Mali.

Malgré la clarté de ses prises de position et de ses actes sur le terrain, le MNLA est injustement accusé de parler un double langage. Le MNLA reconnaît un manque cruel de visibilité dans les médias et d’accès à la communication, lorsqu’il s’agit de délivrer son véritable message. Et ce, contrairement à la partie adverse soutenue par des moyens importants venus de l’extérieur.

Le MNLA n’a plus rien. Du 6 avril à ce jour, tous les moyens ont été utilisés pour atteindre ses objectifs. Les moyens sont le nerf de la guerre et la partie adverse agit dans l’opulence.

Le 27 juin, le MNLA a abattu à Gao Mokhtar Belmokhtar

Alias Belaouer ou Laouer (le borgne), le plus important chef de l'AQMI opérant dans le sahel. Ce qui a valu au MNLA la perte du Colonel Bouna Ag Attayoub abattu par les terroristes.

Cette information capitale est scrupuleusement passée sous silence par les médias. La seule information reprise en boucle est la déroute du MNLA, qui au lieu d’être soutenu est accablé par l’ensemble de la presse. Médias qui maintiennent volontairement la pression par omission et  désinformation.

Aujourd’hui la mobilisation du MNLA est totale.

Le 28 juin c’est une véritable guerre qui a éclaté à Gao. Le MNLA la mènera jusqu’au bout quoiqu’il lui en coûte. Le MNLA ne peut attendre que les forces internationales comprennent que les Touaregs n’ont jamais été islamistes !

Plus que jamais les Touaregs lutteront, l’islamisme échouera toujours avec les Touaregs.

« Avec ce qui s'est passé à Gao hier (2012 06 28) et au cours des prochains jours les masques tomberont définitivement pour savoir qui sont ceux qui sont effectivement avec les islamo narco trafiquants, plus précisément l'Algérie qui a crée AQMI et Ansardine, qui les appuie ostensiblement, notamment, depuis une semaine deux colonels de l'armée algérienne ont accompagné et instruit les bandits du MUJAO à Gao pour préparer l'offensive.. Ces officiers avaient l'aval des autorités du Mali. »
Habaye Ag mohamed

Mise au point sur la situation à Gao

Aujourd'hui, l'AFP, repris en boucle par un certain nombre de médias occidentaux, maliens et algériens, annonçait que le « MUJAO avait occupé le QG du MNLA ". Ils annonçaient que le MNLA avait subi une sérieuse défaite face au Mujao et que " Les combattants du MNLA "ont fui, d'autres ont été tués, d'autres arrêtés". (….)


C'est une nouvelle phase de cette guerre que les ennemis de notre peuple nous imposent. Nous l'affronterons avec courage et détermination et nous appelons l'ensemble des peuples frères et amis à nous soutenir massivement par tous les moyens dont ils disposent.
Gloire à nos martyrs d'hier et d'aujourd'hui
Vive l'Azawad libre et démocratique

Mossa Ag Attaher,
Chargé de communication du MNLA

Iyadou Ag Leche (Tinariwen) - Toumast Tincha (Le Peuple a été vendu)


Publiée le 24 juin 2012 par 
Iyadou Ag Leche de Tinariwen compose et interprète une chanson pleine d'émotions, de regrets, et de tristesses quant au devenir du peuple Touareg qui a été vendu par certains de ses enfants qui sont devenus ses propres ennemis. | Pour plus d'informations, consultez
http://youtu.be/veKFSBfa8fw

Communiqué du CTEA: Bamako et ses alliés de la mouvance terroriste

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COMMUNIQUÉ

Les Maliens, relayés par certaines presses, s'égosillent de la « défaite » du MNLA face à une coalition de tous les groupes terroristes (AQMI, MUJAO, BOKO HARAM, ANCAR EDDINE ) sous la conduite du tristement célèbre Moktar Belmoktar.
Par cela même, ils se trahissent.
L'extase étalée sans vergogne dans les rues et la presse, les congratulations à l'adresse des terroristes que le monde entier condamne sans réserve, prouvent si besoin, que le pouvoir de Bamako et ceux dont il se sert pour insulter jour et nuit l'Azawad, son peuple et le MNLA, sont restés fidèles à la ligne de conduite de Monsieur Amadou Toumani Touré (ATT).
Car il faut rappeler à tout ce beau monde que le Mali doit à Monsieur ATT d'avoir infesté notre territoire de l'Azawad de Salafistes (AQMI),de trafiquants de drogue (Mujao, Boko Haram) et Ançar Eddine, dernier né, qui n'a vu le jour en pleine guerre de l'Azawad, que parce qu'il est l'anti MNLA, opposé à l'indépendance de l'Azawad.
Actuellement tous ses supports font tout le forcing pour l'amener à la table de négociations ,alors qu'il n'a jamais déclaré la guerre au Mali .
Nous avons observé, depuis un bon moment que le pouvoir de Bamako a manipulé certaines personnes influentes à Gao et à Tombouctou, en étroite collaboration avec les terroristes.
Le fruit de ces démêlées a été l'attaque surprise du siège du Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad, des morts et blessés, la destruction et le pillage des édifices publics .
Bien sûr le MNLA, s'est montré naïf ,
  • parce qu'il ne pensait pas que des États dits démocratiques pouvaient pactiser avec le Diable et le Satan,
  • parce qu'il devait donner à la communauté internationale des gages de bonne foi, allégeant son dispositif militaire afin de laisser à Bamako les bras libres pour ramener le calme et la quiétude au Mali,
  • parce qu'il a fait preuve de sagesse en s' interdisant d'investir les villes conquises par ses troupes et son arsenal militaire,
  • parce qu'il se refuse de prendre les populations civiles comme bouclier humain .
Le pouvoir de Bamako et ses supporteurs ne tirent aucune leçon de la situation dramatique dans laquelle ATT et ses copains ont mis le pays.
Hier, la même classe politique qui a détruit les institutions, généralisé la corruption, mis le pays en faillite, pactise avec le terrorisme en applaudissant Mr ATT dans toutes ses turpitudes, renoue aujourd'hui avec le passé.
Chassez le naturel, il revient au galop .
Mais voilà, le MNLA tient ses positions autour de Gao et Tombouctou et s'abstient d'ouvrir le feu sur un ennemi embusqué au milieu des populations civiles.
Pendant ce temps les alliés du Mali ont déjà commencé à montrer le bout de leur nez !
Hier, tous à Bamako réclamaient une coalition mondiale contre le MNLA, aujourd'hui, ils la réclament vivement contre leurs propres alliés, la mouvance terroriste qu'ils ont vite fait de congratuler .
Décidément à Bamako, les augures ont perdu la tête.

Fait à Gao, le 2 juillet 2012

Moussa Ag Assarid
Membre du Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad (CTEA)
Chargé de l'information et de la communication

AZAWAD FLASH/Une guerre implacable contre les terroristes


  • AZAWAD FLASH/Une guerre implacable contre les terroristes

    A tous les Amazigh et à tous les Touaregs et autres peuples épris de laïcité et de démocratie,l'Azawad nous interpelle aujourd hui plus que jamais afin de le sauver des griffes des narco-islamo-terroristes d'Aqmi du Mujao d'Ansar Eddine et de Boko Haram.La résistance des fils de l'Azawad au fil des siècles va se poursuivre sous une autre forme pour repondre à la violence aveugle et destructrice que prône les rescapés des asiles psychiatriques des certains pays malades dans leurs conception de la vie humaine et des rapports incestueux entre le politique et le religieux qu'ils ne cessent de vouloir dicter à coups des bombes et et des crimes ignobles.Oui nous lutterons avec des methodes plus appropriés, pour vous répondre trafiquants d'illusions et substituts des dieux malades..
    L'Azawad luttera et vous vaincra par tous les moyens,par tous les sacrifices et par toute sa volonté de s'affranchir à jamais des idéologies primitives et dégradantes pour l'humain.
    Vous pouvez faire pousser tous vos poils jusqu'à vous en faire des Burqas vous et vos mentors,ça sera vos linceuls au Sahara.Nous vous combattrons au délà de l'Azawad,dans l'Afrique,dans l'Europe et partout dans le monde et sous toutes les dimensions spatiales et temporelles.Nous avons choisis notre camp celui des humains et de la liberté vous et vos alliés avez choisis le vôtre :c'est un enfer inhumain,hideux comme toutes forces du mal.Vous êtes déjà vaincus et votre cimetière sera l'AZAWAD.
    Vive le MNLA
    Vive l'AZAWAD
    Vive la démocratie et les peuples libres.

Urgent: les femmes de certains endroits connus dans l'azawad, dont les hommes ont rejoint les islamistes ont décidé de faire la grève nocturne. Plus de repos du combattant. Elles disent qu'elles ne veulent pas mettre au monde des enfants sans personnalité comme leur pères.

Malgré le démenti d'AQMI, la mort du terroriste Belmokhtar confirmée

belmokhtar
Le terroriste Belmokhtar, alias «Belaouar» (le borgne) est bel et bien mort durant l'attaque de Gao. A cause des mythes entourant les leaders d'AQMI pour le bon fonctionnement de l'organisation terroriste, elle essaie de démentir l'information. Elle s'y prend mal et continuera sans doute à s'y prendre mal.

Le Jeudi 28 Juin, au lendemain de la bataille de Gao, nous notions :
"Le réseau international du terrorisme est en deuil. La terrible bataille de Gao qui a vu la mort de 4 grands combattants du MNLA, a été lourde en pertes humaines et matérielles pour l'axe du mal. Mokhtar Belmokhtar, numéro 1 d'AQMI au Sahel et un autre dirigeant d'AQMI avec plus d'une vingtaine de terroristes ont été tués par l'unité du Colonel feu Bouna Ag Attayoub dont la bravoure est inégalée.
"Après d'âpre combat, plusieurs sources nous confirmerons la mort de Belmokhtar, numéro 1 d'AQMI au Sahel. Un combattant de l'unité du Colonel feu Bouna Ag Attayoub, nous dira qu'il le voyait combattre lorsqu'une «rafale l'a eu en pleine poitrine». En plus de ce terroriste, plus d'une vingtaine d'autres d'AQMI, du MUJAO, et de Boko Haram ont été tués. Parmi eux, un autre cadre d'AQMI. Une source à Gao nous confirmera qu'il y a deux corps d'AQMI dans la morgue de Gao. L'un d'entre eux est celui de Belmokhtar, et l'autre est celui d'un terroriste Mauritanien."
Tous les témoignages que nous avons pu recouper, dont certains proches des terroristes sont formels: Mokhtar Belmokhtar, alias Belouar, alias Khaled Abou Al-Abass est mort et on ne risque plus de le revoir.
Pour essayer de sauver ce qui peut l'être, l'organisation terroriste AQMI envoyât pour la première un communiqué à l'Agence Nouakchott d'Information. Pour la première fois de son cursus terroriste, un communiqué était signé par Belmokhtar. Et pour la première fois, AQMI se justifiait après des combats auxquelles elle a pris part. Avec ces tentatives ratées, l'organisation terroriste essai tant bien que mal de cacher le soleil avec son doigt.
Etant donné l'importance militaire et idéologique que représentait Belmokhtar pour l'organisation terroriste, AQMI essayera par tous les moyens possibles de démentir la mort de son leader au Sahel. Nous ne serons pas étonné par la continuation de ses tentatives infructueuses.
En tout état de cause, Mokhtar Belmokhtar est mort. Il ne sera cependant pas le seul à connaitre ce sort. Un grand nombre de terroristes internationaux présent dans l'Azawad connaitront le même sort que lui. Face à cette soif de lutte antiterroriste de la part des autorités Azawadienne, le monde libre à un choix à faire. Ce choix n'est autre que celui de supporter militairement et financièrement le MNLA pour accomplir une tâche qui n'a pas été assumée par l'Algérie, la Libye, le Mali, la Mauritanie, encore moins le Niger.

Par Alghatek Ag Emasseye

Sécurité dans l'Azawad: le MNLA neutralise un réseau de narcotrafiquant

TOUMAST PRESSE
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Depuis l'attaque lâche de Gao, le nouveau mot d'ordre au sein du MNLA est devenu: "Tolérance Zéro". Tolérance zéro non seulement pour les terroristes, mais aussi tolérance zéro pour leur collaborateurs et financiers que sont les trafiquants de drogue. Après le renfort terroriste détruit vers Tarkint, le MNLA a récemment mis hors d'état de nuire des narcotrafiquants.
Dans l'Azawad, il y aura l'avant et l'après Mercredi 27 Juin 2012. Plus rien ne sera plus pareil. Le Mercredi noir a fait comprendre à ceux qui voulaient toujours discuter que la patience, le dialogue, la courtoisie, la civilité ne marchent jamais avec les terroristes et leurs alliés. La seule chose qui marche avec eux c'est la force. Et c'est force qui est désormais utilité.
Le Vendredi 29 Juin 2012, une unité du MNLA sous le commandement du Colonel Adghaymar Ag Alhousseiny (Adgaymar Ag Alhousseini) a rapidement mis hors d'état de nuire des trafiquants de drogues. L'embuscade de cette unité anti-stupéfiante du MNLA a eu lieu vers la frontière le Mali et l'Azawad.
Contacté par téléphone, Mossa Ag Assarid, Chargé de communication et de l'information au sein du Conseil Transitoire de l'Etat de l'Azawad (CTEA) nous a confirmé cette information. Selon lui,
«Hier(Vendredi), l'unité du MNLA à poser une embuscade de patrouille aux trafiquants de drogue. Après l'attaque qui n'a fait des dommages matériels, trois (3) véhicules des trafiquants de drogue ont été saisies avec l'ensemble de la matérielle militaire qui s'y trouvait. Après une série d'interrogatoires, le MNLA a libéré les trafiquants en leur donnant de l'eau et des provisions et en s'assurant qu'ils seront sains et saufs.»
A cause des nouvelles instructions de retenues de l'information militaires, nous avons jugés nécessaire de ne divulguer ces informations que plusieurs jours après l'attaque. Bien que les terroristes du MUJAO et d'AQMI essayent de transformer la lutte anti-terroriste dans l'Azawad en un conflit entre Touareg (majoritaires aussi de l'état-major militaire) et les Arabo-Maures (majoritaires au sein des groupes terroristes), l'unité anti-stupéfiante prouve une fois de plus toute la grandeur et la justesse du MNLA.
Bien que les trafiquants de drogue surement proche des terroristes aurait pu être emprisonné ou pire victime d'exactions, le MNLA, épris de paix et de justice, se refuse catégoriquement de ressembler à l'armée Malienne, aux milices Maures, encore aux terroristes qui ont tous prouvés qu'ils savent blessés ou exécutés non seulement des combattants du MNLA, mais aussi des civils Azawadiens.
Par cette noble action, le MNLA appel tous ses opposants militaires à se ressaisir, et s'il le faut, à le combattre en respectant la vie humaine. Aux terroristes d'AQMI, et du MUJAO, ainsi qu'à leurs sympathisants nous demandons d'arrêter immédiatement d'encourager une guerre civile dans l'Azawad.

Par Aljimite Ag Mouchallatte

Incidents à la commission électorale libyenne à Benghazi

Créé le 01-07-2012 à 22h01 - Mis à jour le 02-07-2012 à 03h02

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Nouvel Observateur
par Ahmed Al-Rubaie et Mohammed Al-Tommy
BENGHAZI, Libye (Reuters) - Des hommes armés réclamant plus d'autonomie pour l'est de la Libye ont fait irruption dimanche dans les locaux de la commission électorale à Benghazi et incendié du matériel de vote à moins d'une semaine des élections du 7 juillet, rapporte un journaliste de Reuters.
Ce scrutin, près d'un an après le renversement de Mouammar Kadhafi, doit permettre l'élection des 200 membres de l'Assemblée qui sera chargée de rédiger la nouvelle Constitution du pays.
Les manifestants armés, qui étaient au nombre de 300 environ, réclamaient plus d'autonomie pour la Cyrénaïque, la partie orientale du pays dont Benghazi est la principale ville. C'est de là qu'est partie le soulèvement contre Kadhafi, en février 2011.
En l'état, le mode de répartition des sièges à la future Assemblée, qui tient compte de la démographie, prévoit 102 représentants pour Tripoli et 38 pour la Cyrénaïque. Les manifestants exigent un nombre égal de sièges.
Ils ont sorti des ordinateurs et des urnes des locaux de la commission électorale et les ont détruits à l'extérieur du bâtiment. Des piles de listes électorales et de bulletins de vote ont été incendiées, des affiches de campagne déchirées.
"Nous avons perdu la plupart du matériel administratif sur lequel nous travaillions depuis des mois. Mais nous espérons pouvoir en reconstituer une partie avant les élections grâce aux stocks de secours", a dit Haitham al Taboly, un responsable local de la commission.
A Tripoli, le vice-président de la Haute Commission nationale des élections, Emad Al-Sayeh, a expliqué qu'"il n'y avait pas assez d'agents de sécurité aux portes des locaux de la commission pour stopper les manifestants". "Ils ont dû par conséquent se retirer et les laisser envahir le bâtiment", a-t-il ajouté.
Les manifestants brandissaient des pancartes hostiles à Moustafa Abdeljalil, le chef du Conseil national de transition (CNT) au pouvoir depuis le changement de régime. "Abdeljalil est un traître à la Cyrénaïque", pouvait-on notamment lire.
En mai, un conseil autonome de la Cyrénaïque a appelé la population locale à boycotter les élections du 7 juillet.
Le porte-parole du CNT, Saleh Darhoub, a affirmé que le scrutin pourrait avoir lieu à la date prévue.
Avec Marie-Louise Gumuchian and Hadeel Al-Shalchi à Tripoli; Henri-Pierre André pour le service français

Visite du ministre malien de la Défense au Niger pour prospecter une sortie de crise consensuelle
LUNDI, 02 JUILLET 2012 15:35 VUES: 1239





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COLONEL MAJOR YAMOUSSA CAMARA


Une délégation malienne conduite par le ministre de la Défense, Colonel Major Yamoussa Camara, est arrivée dimanche à Niamey, afin d’échanger avec les autorités politiques et militaires du Niger, sur tous les aspects concernant la gestion de la situation qui prévaut au Mali.

La délégation a été tout d’abord reçue par le Premier ministre nigérien, M. Brigi Rafini, à qui le Colonel Major Yamoussa Camara, a déclaré avoir remis un message des autorités maliennes.

« J’étais porteur d’un message de sympathie et de reconnaissance à l’endroit du gouvernement et du peuple nigériens, pour l’hospitalité, l’aide et l’assistance, apportées aux refugiés maliens au Niger », a-t-il indiqué.

« Nous avons également prospecté les approches de solution possibles pour arriver à une sortie de crise consensuelle qui implique tous les acteurs le plus rapidement possible. Pour les autres détails, ce sera avec les autorités militaires, notamment, le ministre de la Défense nigérien, pour élaborer une stratégie d’approche qui s’inscrive dans la voie proposée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », a précisé le ministre malien de la Défense.

Répondant à une question sur la situation au Mali, le colonel Major Yamoussa Camara a fait savoir que « contrairement à ce que rapportent certaines presses, elle n’est pas aussi alarmante. Elle se stabilise déjà dans les régions du sud ».

« Le moment venu, la situation sera beaucoup plus propice à une intervention, que s’ils étaient ensemble », estime le chef de la délégation malienne.

French.news

lundi 2 juillet 2012

AÏT-MA: «Ansar Dine est le véritable maître du Nord-Mali» ...

AÏT-MA: «Ansar Dine est le véritable maître du Nord-Mali» ...: «Ansar Dine est le véritable maître du Nord-Mali» (1/3) | Slate Afrique Spécialiste du monde arabe et musulman, Mathieu Guidère livre son a...

La magie des Touaregs maliens de Tinariwen

Mis en ligne le 02/07/2012
Depuis 18 ans, année de l’installation sur le site Tour&Taxis, on vous a beaucoup parlé de l’ambiance particulière que le décor donne au festival. Si, avec l’habitude, l’impression s’est atténuée, cette collision entre paysage urbain et musiques du monde arrive encore à faire naître des instants magiques.
Vendredi soir, par exemple, durant le concert des Touaregs maliens de Tinariwen. Sur scène : le groupe en habits traditionnels. Pour les musiciens qui ne chantent pas, la coiffe est même intégrale ne découvrant que les yeux. Les policiers de Molenbeek, présents en nombre à l’extérieur, ne bronchent pourtant pas.
D’où nous sommes placés sous le chapiteau Phoenix, situé un peu à l’écart de l’agitation ambiante, nous avons également vue sur le "skyline" de Bruxelles, les tours du boulevard Albert II, des grues et autres blocs de béton. Conjuguée à la musique hypnotique des Touaregs, avec un chant répétitif en forme de mantra, cette ambiance visuelle nous transporte loin. Et ce n’est pas la fin de la prestation, qui vire au blues psychédélique, qui nous fera atterrir.
P.D.G.

RFI
 
LUNDI 02 JUILLET 2012
2. Mali : les islamistes gagnent du terrain
Des islamistes d'Ansar Dine à Tombouctou.
Des islamistes d'Ansar Dine à Tombouctou.
AFP/ROMARIC OLLO HIEN
Par Charlotte Idrac
Gao, Tombouctou, Kidal : alors que les trois principales villes du nord du Mali sont désormais contrôlées par les islamistes, le gouvernement de Bamako semble impuissant.
Comment sortir de cette crise ? Quelle doit être la réaction de la CEDEAO, voire même de l’ONU ?
Charlotte Idrac lance le débat.

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Le Sud, la force et le droit

Les Touareg de l’Azawad ont voulu libérer leurs territoires de l’autorité malienne. Quelques semaines après le début de la guerre, la région est tombée sous l’emprise d’Aqmi, leur allié dans l’offensive contre l’armée du pouvoir central.
Entre-temps, à Bamako, coup d’État contre un président qui voulait tergiverser sur la remise en jeu électorale de son pouvoir. Puis, contre- coup d’État sans coup férir de la Cédéao contre les putschistes qui cèdent sans s’effacer.
Jusqu’ici, seules les armes parlent. Des Maliens ont bien tenté de manifester pour appuyer le coup de force des “bérets verts” ou pour soutenir le président déchu, mais sans effet sur le cours des choses. Les populations du Sud ont été brutalement “islamisées” par les combattants d’Aqmi et de ses démembrements locaux. Les armes parlent et les populations se taisent et subissent. Depuis deux jours, les habitants de Tombouctou regardent, impuissants, les terroristes d’Aqmi détruire les mausolées de leurs saints et profaner leur tombe.
Les pouvoirs qui, dans les ex-colonies, ont pris la relève des gouverneurs leur ont désappris à se défendre, à défendre leur patrimoine, à défendre leur mémoire et même leurs saints vénérés. C’est ce qu’on fait. Un demi-siècle après la décolonisation de l’Afrique, c’est toujours la violence qui fait régner l’ordre, la puissance du plus fort, pas la force de la loi. Sous prétexte de monopole républicain de la violence, les régimes postindépendance africains ont imposé à leurs citoyens la pédagogie de la peur et la crainte des représailles. Cela fait cinquante ans que ces régimes tiennent par la force, alternent par la conspiration ou l’insurrection armée, rarement par l’expression libre des peuples. Et quand l’un de ces États tente l’expérience de se faire gouverner par les règles de la démocratie, elle tourne court. Trop d’ambitions pétries dans la culture putschiste préfèrent le raccourci facile de la violence au processus complexe de la démocratie.
L’histoire politique de l’Afrique (et du monde arabe) est une histoire de coups d’État et de conjurations organisées par des forces qui ont fait le pas de contester le monopole de la violence aux dictateurs en place. Avant d’exercer, à leur tour, cette violence contre les populations indéfiniment soumises.
Plus tard, c’est de l’extérieur qu’un mouvement hégémonique transnational s’emploiera à bouter hors de leur fief les dictatures jusqu’ici imprenables. Pour la première fois, en Afrique, les islamistes contrôlent quasiment seuls un territoire et soumettent à leur empire sa population. À Tombouctou, cette population assiste, effarée et pétrifiée, à la destruction de ce qui, depuis des siècles, fait l’essence de sa conscience. Elle assiste sans réagir au sacrilège imposé à ses saints, des quasi-divinités, parce qu’elle a toujours appris à se soumettre  devant la menace de l’arme.
Les démocraties se perpétuent parce qu’elles apprennent aux peuples à ne se soumettre qu’à ce qui est légal et légitime.
Aussi impuissants, l’Unesco et le monde se content de s’émouvoir, comme ils l’ont déjà fait devant la tragédie de Bagram. Toute aussi impuissant, le monde qui propose un plan de transition à une Syrie largement engagée dans une guerre où justement chacune des parties de la communauté internationale a déjà choisi son camp !
Au Sud du monde, la force prime toujours sur le droit.

 Mustapha Hammouche,Liberte Algérie, http://www.liberte-algerie.com/contrechamp/le-sud-la-force-et-le-droit-181155

voici la composition des combattants de MUJAO à Gao:


  • voici la composition des combattants de MUJAO à Gao :
    premier rang sont composé du Gandakoye+ des jeunes sorrai manipuler par MUJAO et services secrets malien.
    Deuxième rang sont composé des milices arabes sous le commandent d'un ancien colonel de l'armée malienne MR Ould Muadou + de trafiquants de drogues et et d'autre nationalités (Tachadiens, Sénégalais, Guyaniens et Nigérians notement BOK HARAM)).
    donc aujourd'hui pour arriver au leaderships de cet organisation teroriste il faut raser, déraciner et marcher sur ces rangs. donc il sera totalement un carnage dans notre histoire.
    Et pourcelà que MNLA renouvelle son rappel aux personnes civiles à Gao de quitter la ville.

ARTE TV donne la parole aux Amazighs de l’Azawad

Mais l'espoir est toujours là puisque ce peuple à Nous republions ce reportage de la chaine de television franco-allemande ARTE car c’est la première fois qu’un reportage n'a aucun parti pris et donne la parole au MNLA. Vous allez decouvrir les massacres que les Maliens ont fait pour les Amazighs de l’Azawad et ce que les arabes d’Arabie et leur alliés à Tamazgha -spécialement en Algérie qui ont eu le courage de roufouler les bléssés Touareg de leur territoire et d’y invités les bléssés Palestiniens- leur préparent après leur declaration d’independance. Il est clair que les Amazighs sont le seul peuple au Monde qui n'a pas de pays ami.quand meme des hommes et des femmes ami(e)s comme ces journalistes O.Joulie, L.Hamida, F-X. Couture et D.Bénéjam qui ont pris les risques pour faire entendre ce peuple, nous les remercions pour leur courage journalistique et leur courage politique surtout.
 

ARTE Reportage

Mali : les fantômes du Sahel
10 avril 2012 : les touaregs du Mouvement National de Libération de l'Azawad déclarent unilatéralement l'indépendance d'un territoire grand comme deux fois la France dans le Nord du Mali.
Au lendemain de l’insurrection, une équipe d'Arte Reportage a pu se rendre au milieu des frontières poreuses du Sahel pour tenter de décrypter une situation extrêmement volatile et complexe où s'entremêlent différents mouvements : nationalistes Touaregs, groupes islamistes et djihadistes d'AQMI. Ces derniers, bêtes noires des chancelleries occidentales, ne cachent pas leur ambition : profiter du chaos pour enraciner le djihad aux portes de l'Europe.
Olivier Joulie et Laurent Hamida ont pu passer plusieurs jours à Gao, capitale du nouvel Etat revendiqué par les Touaregs, ville symbole devenue aujourd'hui l’enjeu de tous les combats politiques. Puis, ils ont traversé les régions désertiques du Nord, fiefs des brigades de combattants d'AQMI, véritable plaie pour la région et pour les mouvements nationalistes touaregs si souvent associés à tort à des salafistes. A la frontière avec l’Algérie, puissance incontournable de la région – l’aviation algérienne viole discrètement et en toute impunité l'ancien territoire du Mali - des réfugiés, piégés au milieu de nulle part, entre les deux pays, sont abandonnés de tous.
Stigmate d'un conflit post-colonial, vieux de presque 50 ans, notre équipe découvre la violence d'une guerre qui oppose Bamako aux Touaregs de la région depuis l'indépendance. Villages détruits, politique de terre brûlée, répression sanguinaire sur les populations : un terreau propice à l'enracinement et à la prolifération d’un islamisme radical qui tisse sa toile en se nourrissant des tensions régionales. Comme en Somalie ou dans les zones tribales pakistanaises… Ali témoigne de son parcours depuis l'armée malienne jusqu’aux combattants d'AQMI, l'endoctrinement par des prêcheurs venus du Pakistan, avant de rejoindre le mouvement indépendantiste Touareg.
Le constat est inquiétant. Face au statu quo militaire entre l'Etat malien en déliquescence, une organisation africaine, la CEDEAO, incapable de mettre sur pied une force militaire crédible, l'immobilisme de la communauté internationale, le Mouvement National de Libération de l’Azawad, qui représente peut-être aujourd'hui un dernier rempart contre l'intégrisme, risque de se faire dépasser par des éléments étrangers et radicaux. Dans cette hypothèse, la région échapperait alors à tout contrôle…
Entretien avec les auteurs de « Mali : la poudrière sahelienne »
Après avoir couvert la révolution libyenne, les journalistes Olivier Joulie et Laurent Hamida ont voulu entrer sur le territoire de l'Azawad qui, depuis le début de l'année lutte pour devenir indépendant du Mali.
En pointe de ces combat contre les forces fidèles à Bamako, il y a les Touaregs du MNLA qui doivent aujourd'hui faire face à un autre problème : la présence toujours plus importante de groupes islamistes. Parmi eux, Ansar Dine, mais aussi AQMI, Al Qaïda au Maghreb Islamique. Autant dire qu'il est extrêmement difficile d'effectuer des reportages dans cette zone.
Embarqués par des membres du MNLA, nos deux confrères ont pourtant réussi à pénétrer dans cette zone où règne le chaos. Restés 18 jours sur place, ils nous expliquent les difficiles conditions de tournage, la surprise de recueillir des témoignages de Touaregs qui, depuis des décennies, se disent persécutés par le Mali. Ils reviennent aussi sur l'interview qu'ils ont faite du chef du MNLA qui, pour la première fois, a accepté de s'exprimer devant une caméra.


Auteur: Amazighworld
Date : 2012-07-02 01:59:00

ALERTE - Mali: Aqmi a miné les abords de Gao, la population otage

ALERTE - Mali: Aqmi a miné les abords de Gao, la population otage 

PARIS - Les islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et leurs alliés ont miné les alentours de Gao et empêchent la population de quitter cette ville du Nord-Mali, a affirmé lundi à l'AFP un porte-parole de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

Aqmi et Mujao (groupe dissident d'Aqmi), qui contrôlent Gao, ont miné les alentours de la ville. Beaucoup de gens cherchent à fuir mais les islamistes les empêchent de quitter la ville, a déclaré Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA à Paris. La pose de mines par le Mujao a été confirmée à l'AFP à Bamako par une source sécuritaire ouest-africaine.

(©AFP / 02 juillet 2012 17h11

LUNDI, 02 JUILLET 2012 12:26    Envoyer
Mali - Aqmi : Mokhtar Belmokhtar appelle au calme et à la concertation avec le MNLA
Jeune Afrique - Dans un communiqué envoyé à l’agence de presse mauritanienne ANI, un des émirs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Mokhtar Belmokhtar, tente de calmer le jeu après les affrontements violents de la semaine dernière à Gao entre les islamistes et le MNLA. Les combats entre les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et les Touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), ont fait, les 26 et 27 juin, au moins 35 morts à Gao. Quarante-huit heures après les affrontements, Mokhtar Belmokhtar, l’un des leaders d’Aqmi, a appellé au calme et à la concertation dans un communiqué transmis à l’agence de presse mauritanienne ANI.
Le chef de la katiba des Moulethemin, qui communique généralement assez peu, explique avoir pris la plume pour « dire la vérité à la Oumma (communauté des croyants) » et « mettre un terme à toutes les surenchères ». « Le borgne » commence par donner sa version des faits sur les combats entre djihadistes et Touaregs à Gao. « Nous avons été surpris, mardi 26 juin dernier, quand nous avons été ciblés par des tirs d’éléments du MNLA postés sur les toits du poste de commandement (PC) de ce mouvement. L’une de nos voitures a été touchée par des projectiles. Nous avons alors fait preuve de sang froid et convaincu les populations remontées de revenir au calme et de remettre les choses entre les mains du juge. Nous avons appelé le MNLA à livrer au juge les responsables de ces exactions. »
Les "honorables membres" du MNLA
Le chef d’Aqmi ne commente pas les explications du MNLA, qui parle de manipulation de la part des islamistes. Et il impute aussi la responsabilité de la bataille du lendemain, autour du palais du gouvernorat de Gao, aux combattants du MNLA. « Un moujahid fut tué suite à un tir venant des toits du poste de commandement du MNLA. Ce fut alors le début d’échanges violents entre les deux camps, qui se termineront par l’intervention de nos éléments pour encercler la zone (...) Des combattants du MNLA ont pris la fuite en direction de l’aéroport, cependant que d’autres ont été fait prisonniers, au moment où nous avons investi le poste de commandement. Des instructions ont été données pour épargner tous ceux qui se rendaient et réserver un meilleur traitement aux détenus (…) En somme, nous avons été contraints de faire, de façon limitée dans le temps et dans l’espace, usage de la force. »
Après avoir donné sa version des faits, Mokhtar Belmokhtar appelle à l’apaisement et au dialogue entre les différentes factions armées qui occupent le nord du Mali. Pour lui, il n’est pas question de guerre ouverte entre les islamistes et les Touaregs. « Nous n’avons pas voulu faire de cette action militaire une déclaration de guerre à aucune partie, pas même contre des membres ou des factions du MNLA, comme l’a prétendu un dirigeant de ce mouvement. » Il réclame ensuite la poursuite des échanges avec « les honorables membres » du MNLA, « pour une meilleure compréhension de nos positions respectives ». En guise de bonne foi, il précise avoir décidé la libération de « tous les prisonniers ».
Le djihadiste algérien termine son texte en dénonçant les conséquences néfastes que pourraient engendrer ce genre d’affrontements. « Nous mettons en garde contre toute tendance à vouloir mettre à profit cette situation pour engager cette région dans des conflits et des guerres ethniques, ou d’agir en intelligence avec les forces étrangères. Nous ne resterons pas bras croisés et nous réagirons à toute situation conformément à la charia. »