Il était tôt jeudi matin lorsque les habitants de Tombouctou ont entendu des rafales de tirs. Elles étaient dirigées vers le ciel, où un avion survolait depuis plusieurs minutes la ville sainte. L'appareil est reparti sans dommages.
Dans la matinée, Radio Bouctou, la radio locale de la ville aujourd'hui aux mains des salafistes, a diffusé un message pour rassurer les populations. Ce sont les avions qui étaient visés, leur a-t-elle déclaré. Selon plusieurs habitants de Tombouctou, c'est la première fois que les islamistes répliquent à de tels survols. « Depuis un mois, c'est au moins la troisième ou quatrième fois que des avions passent au petit matin. Mais c'est la première fois qu'on a les a vus tirer sur des avions », raconte un habitant.
Pour les hommes d'Aqmi, il n'y a aucun doute : ces avions sont des appareils de reconnaissance au profit d'une force militaire étrangère. Oumar Ould Hamaha est le second du chef d'Aqmi, Moktar Bel Moktar. C'est un un homme important dans la nébuleuse al-Qaïda au Mali.
Pour lui, cette provocation ne restera pas sans réponse. « Nous savons que ce sont des avions espions. Ce sont des avions qui sont en train de photographier. Dites-leur que nous sommes sur le terrain et nous les attendons. On est venu pour défendre l'islam et on va combattre jusqu'au dernier degré », prévient Oumar Ould Hamaha.
La menace s'adresse à la communauté internationale. Elle a déjà fait part de sa disponibilité à soutenir ses partenaires africains dans la mise en place d'une éventuelle intervention armée contre les islamistes au Mali.
Dans la matinée, Radio Bouctou, la radio locale de la ville aujourd'hui aux mains des salafistes, a diffusé un message pour rassurer les populations. Ce sont les avions qui étaient visés, leur a-t-elle déclaré. Selon plusieurs habitants de Tombouctou, c'est la première fois que les islamistes répliquent à de tels survols. « Depuis un mois, c'est au moins la troisième ou quatrième fois que des avions passent au petit matin. Mais c'est la première fois qu'on a les a vus tirer sur des avions », raconte un habitant.
Pour les hommes d'Aqmi, il n'y a aucun doute : ces avions sont des appareils de reconnaissance au profit d'une force militaire étrangère. Oumar Ould Hamaha est le second du chef d'Aqmi, Moktar Bel Moktar. C'est un un homme important dans la nébuleuse al-Qaïda au Mali.
Pour lui, cette provocation ne restera pas sans réponse. « Nous savons que ce sont des avions espions. Ce sont des avions qui sont en train de photographier. Dites-leur que nous sommes sur le terrain et nous les attendons. On est venu pour défendre l'islam et on va combattre jusqu'au dernier degré », prévient Oumar Ould Hamaha.
La menace s'adresse à la communauté internationale. Elle a déjà fait part de sa disponibilité à soutenir ses partenaires africains dans la mise en place d'une éventuelle intervention armée contre les islamistes au Mali.