DERNIÈRE MODIFICATION : 12/06/2012
- AL-QAÏDA AU MAGHREB ISLAMIQUE - COUP D'ÉTAT - MALI - NIGER - TOUAREG
EXCLUSIF - La fuite des soldats maliens au Niger
France 24
Depuis bientôt trois mois, le Mali est coupé en deux : le Nord est aux mains des séparatistes touareg de l'Azawad et des islamistes d'Ansar Dine, alliés aux djihadistes d'Al-Qaïda au maghreb islamique. Les soldats maliens de l'armée régulière ont fui la région et certains sont partis se réfugier de l'autre côté de la frontière, au Niger. Une de nos équipes est allée à leur rencontre.
Par Marc PERELMAN
Ces soldats sont désarmés et confinés dans un ancien camp militaire dans la capitale Niamey, au Niger, mais ils sont prêts à repartir au front pour reconquérir le Nord-Mali et se racheter de leur défaite. Ces derniers n’ont échappé aux rebelles qu’en faisant semblant de se joindre à eux.
Leur commandant, le colonel-major Elhadji Ag Gamou décrit un Nord-Mali sous la coupe intransigeante des islamistes, qui imposent la charia et n’ont que faire des revendications autonomistes touareg. Il explique que sa présence avec ses 600 hommes au Niger est "stratégique" dans le cadre d’une offensive militaire qu’il appelle de ses vœux.
Un officier malien, arrivé de Bamako, va plus loin, affirmant qu’une intervention militaire se prépare activement. Les officiels nigériens, eux, maintiennent une neutralité officielle, expliquant qu’ils accueillent ses soldats pour des raisons humanitaires, mais à titre temporaire. Cependant, ils laissent entendre que ces troupes qui connaissent parfaitement la région pourraient servir de force d’appoint dans le cadre d’une intervention militaire internationale, si possible sous couvert d’un mandat de l’ONU.
Un reportage de Marc Perelman, Marc Cousinet, Lionel Barbosa et Olivier Morel.
Leur commandant, le colonel-major Elhadji Ag Gamou décrit un Nord-Mali sous la coupe intransigeante des islamistes, qui imposent la charia et n’ont que faire des revendications autonomistes touareg. Il explique que sa présence avec ses 600 hommes au Niger est "stratégique" dans le cadre d’une offensive militaire qu’il appelle de ses vœux.
Un officier malien, arrivé de Bamako, va plus loin, affirmant qu’une intervention militaire se prépare activement. Les officiels nigériens, eux, maintiennent une neutralité officielle, expliquant qu’ils accueillent ses soldats pour des raisons humanitaires, mais à titre temporaire. Cependant, ils laissent entendre que ces troupes qui connaissent parfaitement la région pourraient servir de force d’appoint dans le cadre d’une intervention militaire internationale, si possible sous couvert d’un mandat de l’ONU.
Un reportage de Marc Perelman, Marc Cousinet, Lionel Barbosa et Olivier Morel.