mardi 12 juin 2012


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DR. HANDAINE MOHAMED, DIRECTEUR DU CENTRE D’ÉTUDE AMAZIGHE - HISTORIQUE ET ENVIRONNEMENTALE - AGADIR-MAROC

Azawad : Etat Amazigh ou Etat Islamique ?

mardi 12 juin 2012
Un contexte historique oublié.
Le Sahel à travers l’histoire est un espace de liberté et de transhumance. Il était une région tampon entre l’Afrique méditerranéenne et l’Afrique noire. Traversé par plusieurs voies commerciales, les Touaregs contrôlèrent le commerce de l’or, l’ivoire et les esclaves.
En se basant sur cette matière stratégique à l’époque, ils ont pu constituer un grand empire ; les Almoravides sont venus s’installer dans l’Afrique méditerranéenne. La constitution des Etats dans cette région n’est pas une chose récente. Au XVII siècle les Touaregs ont constitué l’Etat de Songhay avant qu’il soit envahie par les Sadiennes.
Juste pour dire que les transformations politiques dans le Sahel a des origines très enracinés dans l’Histoire.
Cependant, pour avoir une idée globale de cette région il faut, semble –til, prendre le Sahel dans sa dimension géographique et géopolitique. Le Sahel s’étend de l’Océan jusqu’au Corne de l’Afrique, et du Sahara jusqu’au fleuve de Niger en constituant une bande géographique des milliers de kilomètres.
D’après une vision géopolitique, la région est traversée par un courent de perturbation qui commence du Sahara atlantique jusqu’à la Somalie, en passant par l’Azawad, Darfour, le sud du soudan et l’Erythrée. C’est une région de forte mobilité du nord au sud et du sud au Nord. Et depuis plus d’un demi-siècle la population poussé par la désertification accentuée par le changement climatique aux dernières années, et par la marginalisation politique et économique des Etats autoritaires, et surtout instrumentalisé par les régimes panarabistes de l’Algérie et la Libye de Kadhafi avant d’être utilisé par les régimes Wahabistes et l’intervention des pays qui semble être en lutte contre le terrorisme, cette population cherche un issue à leur destin. Au milieu de tous ces intérêts, la région demeure un espace ouvert à tout ce qui peut intervenir. Il semble que les pays occidentaux qui détiennent les règles du jeu ont un plan clair de la région. Ils ont commencé par le règlement, à leurs façons, les problèmes du Sahel oriental (Somalie, le Sud du Soudan, Darfour) en attendant que la situation se dégrade dans l’autre région occidentale, ils interviendront.
Le printemps des peuples et l’Azawad
Au Maroc et ailleurs, le mouvement Amazigh soutient le droit de l’autodétermination du peuple amazigh Touareg. La déclaration d’un Etat Azawad était parmi les objectifs du peuple Touareg. Ils ont payé très cher pour y arrivé. Cependant, il semble que la situation au Nord du Mali n’est pas loin de ce qui est arrivé au printemps des peuples dans toute l’Afrique du nord (Tunisie, Libye, Egypte).
Les peules ont ouvert la voie à ceux que sont bien organisé les « Islamisants ». Ce mouvement de référence religieux a trouvé dans la source religieuse une mine intarissable de la mobilisation de la population. Avec un discours simple basé sur la bienfaisance, et un meilleur avenir, ou un paradis éternel, que ce mouvement a forgé son arsenal force incontournable dans la région. Les systèmes autoritaires dans la région qui ont appauvris la population accompagné d’un système éducatif basé sur l’absolutisme et le rejet de toute action qui peux mener à la promotion d’un esprit critique, ont bien aménagé le terrain pour la monté de tendances de l’absolutisme. Du ce fait il y a une complémentarité entre ce mouvement des « Islamisants » et les pouvoirs autoritaires déchus. Alors la population est prise en otage entre les deux protagonistes. Dans un climat de révolution ‘anarchique’ spontanée, dans ce genre de situation les révolutions prennent souvent le cap qui n’est pas celui de ceux qui ont perdu la vie pour un avenir meilleur de la population. Nous avons vu les scénarios qui se ressemblent dans la région. De la Tunisie à l’Egypte en passant par la Libye les droits se dégradent, en particulier les droits de la femme qui sont menacées sérieusement. Donc au Nord du Mali la situation n’est pas loin de ce scénarios, les Touaregs qui ont lutté depuis longtemps pour un avenir meilleur de ce peuple seigneur de Sahara se trouve au centre d’une tempête des intérêts extrêmement complexe. Certes les Touaregs ont l’habitude des tempêtes, mais celle là est sans précédant. Il faut beaucoup de courage, de sagesse et de sacrifice pour s’en sortir. Durant plus de vingt ans du travail ensemble avec nos frères Touaregs dans des réunions des Nations Unies, ils ont montré un sens remarquable de la sagesse et évite soigneusement le recours aux moyens non pacifiques de la résolution des conflits. Aujourd’hui la situation reste ambigüe il est difficile de se prononcer sur la réalité sur le terrain. Mais d’après ce qui circule dans les médias ce qui se passe sur le terrain est loin d’être inscrits dans les objectifs du peuple Touaregs ; qui se basent sur la tolérance, dont les femmes non seulement bien traitées, mais elles sont des chefs dans la société sans aucun complexe religieux. Les ‘Islamisants’ qui ont interprété la religion selon leurs intérêts politiques soutenus par le mouvement wahhabite du Moyen Orient ont “volée” escamotée la révolution des Touaregs. Les Amazighs dans l’Afrique du Nord semble être dans la même situation des Egyptiens vis-à-vis des candidates pour les élections. Ils sont dans une impasse terrible. Les Amazighs auront beaucoup de problèmes à soutenir la création d’un Etat allant contre les principes ancestrales des Amazighs à savoir la tolérance, et la liberté des femmes ; bref un Islam amazigh différent de celui du moyen Orient.
Un Sahel fédéral libre et démocratique.
En se basant sur l’histoire il me semble que la solution des conflits dans le Sahel n’est pas celui du cas du Soudan qui sera toujours une source des problèmes et de l’instabilité. Il est de devoir de la communauté internationale de faire en sorte de minimiser les conflits dans une stratégie de long terme. Le Sahel était toujours un espace libre géré par la population dans le cadre d’un système fédéral en harmonie avec la nature et l’utilisation durable des ressources. C’est dans l’époque coloniale que les frontières ont été instaurées, et ils ne sont pas reconnus par les Touaregs. Ils parcourent la région de Kidal à l’Air et de Djanet à Aubari comme ils faisaient avant l’époque coloniale. Les pays de l’Afrique méditerranéenne et ceux de l’Afrique subsaharien, et qui sont concerné par les problèmes du Grand Sahel à savoir le Maroc, l’Algérie, le Mali, le Niger, la Libye sont appelé à revoir leur approche envers le Grand Sahel, ainsi que les mouvements de revendications dans la région, tous doivent revoir leurs stratégies dans la lumière des transformations géopolitiques dans la région et dans le monde. Il me semble que la meilleure façon c’est l’approche de la résolution pacifique des conflits. Et toujours dans ce cadre le système fédéral peut contribuer à la résolution des conflits dans cette région. Un pays fédéral permettra à tous ses peuples le partage du pouvoir et les ressources. Je peux imaginer des pays de l’Afrique du Nord et les pays du grand Sahel qui contient des régions fédérales dans leurs pays respectifs, avec un model de l’Union Européen, où les droits de l’Homme et les peuples autochtones sont garantis, ainsi que la circulation des personnes et des capitaux soit assurée. Cependant la discussion sur la question du grand Sahel ne fait que commencer. Dr. Handaine Mohamed Directeur du centre d’étude amazighe Historique et environnementale Agadir-Maroc
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Qui veut déstabiliser le Mali et la zone sahélo-saharienne ?

La grave situation prévalant au Mali interpelle l’ensemble de la communauté internationale pour de multiples raisons : sécuritaire, humanitaire et de protection des sites religieux de Tombouctou et du Nord du pays inscrits au  patrimoine mondiale.
Si on se réfère à la déclaration du Président français, Monsieur François Hollande, en date du 11 juin 2012, une lourde menace d’installation de groupes terroristes au Nord du Mali, aujourd’hui aux mains de séparatistes touaregs et d’islamistes, est avérée.
Pour le Chef de l’Etat français, cette menace est réelle et une main étrangère existe dans cette opération de déstabilisation du Mali qui toucherait très certainement le continent Africain et certainement l’Europe
Face à cette nouvelle donne, les chefs d’Etat de Guinée et du Niger se sont déclarés favorables à une intervention militaire visant à chasser les putschistes de Bamako et les groupes armés touaregs et islamistes qui contrôlent le Nord du Mali.
Il est vrai, et tout la communauté internationale s’accorde sur ce point, que c’est aux Africains de saisir le Conseil de Sécurité des Nations Unies au moyen  d’une résolution qui sera présentée par la CEDEAO et appuyée par l’Union Africaine.
Si l’intervention est décidée, il en reviendra aux seuls Africains de la mener avec l’appui de puissances internationales.
Il est entendu que l’option militaire reste un dernier recours pour rétablir le Mali dans sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale.
Mais la question primordiale qui reste posée est : qui veut déstabiliser  et dépecer le Mali ?
Les indices disponibles et irréfutables signalent une présence de djihadistes afghans, pakistanais et autres étrangers au Mali qui entraîneraient des groupes terroristes.
D’autres indices, également impossible à démentir, confirment que les terroristes d’AQMI, d’Ansar Dine et du MUJOA auraient reçu d’importantes aides financières du Qatar.
Ces indices, auraient été confirmés par les services secrets  français et le renseignement militaire (DRM) dans des notes qui démontreraient un activisme diplomatique du Qatar en faveur des islamistes et son implication dans le financement des mouvements armés notamment au Nord du Mali.
Cet activisme du Qatar au Mali et dans la zone sahélo-saharienne pourrait s’expliquer très facilement par ses visées sur les richesses des sous-sols de cette région mais aussi par des négociations discrètes entamées avec Total, le groupe pétrolier français, pour une exploitation prochaine du pétrole de la région à l’avenir
A cette fin, et selon plusieurs informations dignes de foi, des centaines d’éléments de ces groupes terroristes vadrouilleraient dans la région, aux frontières du Niger, du Burkina-Faso et de l’Algérie.
Autre pays à inclure dans cette analyse la position de l’Algérie.
L’Algérie, qui se targue d’avoir une armée professionnelle, qui de surcroit est surarmée, n’a pas daigné intervenir pour nettoyer le terrorisme islamistes sur son territoire dans les confins sahélo-sahariens et protéger par conséquence la souveraineté malienne et empêcher une partition du Mali.
Cette attitude passive des autorités algériennes qui, d’ailleurs, a été mise en exergue récemment par le Ministre des Affaires Etrangères nigérien, répond essentiellement à des impératifs d’hégémonie sur le plan continental et à sa volonté d’avoir une main mise sur les richesses stratégiques renfermées par le sous-sol du Nord Mali, notamment pétrolières, gazières mais aussi et surtout la mine géante d’uranium d’Imouraren au Niger.
Cette dernière mine d’uranium dImouranen intéresserait fortement l’Iran. Ce qui explique les multiples rotations d’aéronefs iraniens chargés d’armements et de munitions dans les aéroports du Nord du Mali au profit des islamistes.
Une menace qui a amené le Maroc à se prononcer, le 11 juin 2012, pour la promotion du rôle et des outils d’action de la CEN-SAD (Communauté des États sahélo-sahariens) de sorte à ce qu’elle soit capable d’apporter des réponses efficaces aux différentes situations et aux graves dérives sécuritaires dans la région.
En effet, les autorités marocaines ont appelé le conseil Exécutif de la CEN-SAD, réuni en session extraordinaire à Rabat à ouvrir la voie à l’émergence d’une organisation forte et moderne capable de trouver des solutions adaptées pour la région « en proie à de graves dérives sécuritaires mettant en péril l’ensemble de l’espace sahélo-saharien, notamment la prolifération des réseaux criminels et terroristes transfrontaliers et les trafics illicites d’armes et de drogue avec leur corolaire d’insécurité et d’instabilité.
De plus le Maroc a jugé insuffisantes les initiatives lancées jusqu’ici pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé car aujourd’hui dépassées par les évènements.
Il est devenu impératif que les pays membres du CEN-SAD agissent de concert pour assurer la stabilité régionale, qui demeure une condition sine qua none pour le développement durable, et mobiliser dans un élan de solidarité toutes les énergies.
Quant à la réponse posée dans le titre je dirais simplement ceci : au regard de ce qui précède, il n’est pas exclu d’affirmer que le Qatar, l’Algérie et l’Iran ont des visées certaines sur les richesses du sous-sol du Sahel et déploieraient tous les moyens pour déstabiliser les pays de cette région.

Farid Mnebhi, faridmnebhi@hotmail.fr

Sahel : Crainte d’une ingérence militaire occidentale

Frédéric Powelton,Sahel Intelligence
Quelle initiative entre une intervention de forces ouest-africaines pour rétablir la souveraineté du Mali et une intervention occidentale pour une autre lutte contre le terrorisme aboutira en premier?
Telle est la question qui se pose suite à la situation du Mali déstabilisant chaque jour davantage le Sahel.
La première possibilité est bien sûr la plus médiatisée, mais la seconde n’en est pas à négliger pour autant. Pour de nombreux analystes, le décor est déjà bien planté pour une intervention occidentale. L’armée malienne n’est plus en mesure de contenir l’extension d’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique). La preuve que la situation est suivie de très près en dehors du continent, notamment par les Etats-Unis, est le dernier rapport de John Brennan, le conseiller principal du président Barack Obama en matière de sécurité internationale et de lutte contre le terrorisme.
Dans ce rapport, des liens sont révélés entre AQMI et les groupes somalien Shebab et nigérian Boko Haram. Mais derrière cette noble cause de lutte contre le terrorisme, les soupçons d’un intérêt occidental pour les richesses du Sahel, entre autres uranium, fer et pétrole, sont très fortes. L’Occident irait même jusqu’à alimenter l’instabilité de la région pour pouvoir intervenir plus vite. C’est du moins l’une des manières dont on pourrait interpréter le subventionnement, révélé par le quotidien français « Le Parisien », des groupes terroristes par le Qatar. Une information qui prend une toute autre dimension quand on connaît les liens entre le Qatar et les Etats-Unis comme illustrés dans la guerre de l’OTAN en Libye.
Mais le projet occidental pourrait bien accuser du retard, la raison en est le changement à la tête de l’Etat français. François Hollande est en effet nettement moins va-t-en guerre que son prédécesseur Nicolas Sarkozy. Reste à savoir si les africains profiteront de ce délai pour se prendre en charge.

Au Sahel, l’émir du Qatar se substitue à Sarkozy: les ingrédients d’une intervention étrangère

Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE - L’Expression
Plusieurs groupuscules ont tenté de franchir les frontières algériennes. Ces tentatives demeurent vaines
Plusieurs groupuscules ont tenté de franchir les frontières algériennes. Ces tentatives demeurent vaines
La défaite de Sarkozy a brouillé les plans américains dans la région.
L’onde de choc du «syndrome libyen» va toucher plusieurs pays du champ sahélien. Elle n’épargnera pas le Mali dont la situation sécuritaire s’y prête bien. Des spécialistes des questions géostratégique sont catégoriques: «Au Sahel, les jeux sont visiblement faits pour monter de toutes pièces une intervention étrangère.» Cette nouvelle forme de balkanisation de la région sahélo-saharienne est vue par des observateurs avertis comme une porte ouverte au terrorisme international, justifiant des ingérences et interventions étrangères directes dans la région. Une nouvelle technique américaine légitimant ses interventions de par le monde. Chaque heure compte, le risque donc est imminent.
Les mêmes spécialistes soutiennent que la défaite de l’architecte de «l’afghanisation de la Libye», Nicolas Sarkozy, durant la précédente élection présidentielle française, peut accorder un léger sursis à cette intervention. Ainsi, pour Bernard Lugan, spécialiste de l’Afrique, «le Sahel est devenu une terre où prendre ses matières premières (uranium, fer, pétrole, etc.) y attirant outre les acteurs traditionnels, en l’occurrence la France et les Etats-Unis, de nouveaux acteurs comme la Chine». Relevant que l’anarchie qui y règne est voulue, si elle n’est pas provoquée. Cela explique, dit-il,par ailleurs, la position des Américains surveillant la région du Sahel comme du lait sur le feu. Toutefois, la défaite de Sarkozy a brouillé les calculs américains pour mener une opération militaire, touts azimuts, au nord du Mali, soit une deuxième étape pour l’Otan après la Libye.
Par ailleurs, il est aussi signalé que les informations circulant à propos du Qatar qui vient de mettre sa «patte dans le brasier sahélien» renseigne sur son rôle de substitution à la France, plus ou moins pour le moment, pour prêter main forte aux groupes djihadistes au Sahel. Ce petit sultanat du Machrek est d’autant plus connu pour nager dans des eaux troubles et répandre le feu sur son passage pour le compte de l’Oncle Sam et consorts. Le rôle joué par le Qatar dans la guerre de l’Otan en Libye confirme, à plus d’un titre, les informations rapportés par le quotidien français le Parisien, accusant ce pays de subventionner les groupes terroristes.
D’autant que, tous les ingrédients pour justifier une intervention au nord du Mali sont réunis après l’effondrement de l’armée malienne et l’implantation d’Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a renforcé et étendu sa zone d’action dans le nord du Mali, région qui est le bastion du mouvement séparatiste (Mnla), désormais décidé à recouvrer son indépendance. Notons à ce sujet que dans son dernier rapport sur Al Qaîda au Maghreb islamique, le conseiller principal du président Barack Obama, en matière de sécurité internationale et de lutte contre le terrorisme, John Brennan, a noté que cette organisation criminelle (Aqmi) s’est redéployée en nouant des liens avec le Shebab somalien et Boko Haram nigérian, lequel, semble bien structuré. Plusieurs de ses groupuscules ont tenté de franchir les frontières algériennes.
Néanmoins, ces tentatives demeurent vaines, étant confrontés, un dispositif sécuritaire pratiquement hermétique dressé par les éléments de services de sécurité algériens, tous corps confondus. C’est dire que l’oeil de l’Oncle Sam est braqué sur le Sahel en général, et en particulier sur les frontières Sud algériennes.
Et quoique le rapport américain ne constitue pas une grande nouveauté, il révèle néanmoins qu’au Mali le chaos se conjugue avec une crise politique sans issue. Cela suffit pour ouvrir grandement les portes d’une intervention étrangère au Sahel. D’où, les appels de l’opinion internationale à l’adresse de l’Algérie se multiplient pour qu’elle sorte de son retrait de la crise malienne et y intervenir militairement. «Dans le nord du Mali, il faut que les Algériens sortent de leur attitude de retrait et d’expectative, il faut qu’ils se réveillent!», a déclaré Mohamed Bazoum, le ministre nigérien des Affaires étrangères, lundi 4 juin sur les antennes de RFI, à propos de la position algérienne sur la crise au nord du Mali et les solutions pour la résoudre.
Un appel suivi, avant-hier, par les déclarations des présidents guinéen, Alpha Condé, et son homologue nigérien, Mahmoudou Issoufou, qui, à demi-mot s’adressaient à Alger. «Il faut intervenir militairement au Mali pour chasser les islamistes et étouffer les voix séparatistes», s’accordent à dire Conakry et Niamey. A ce sujet, le spécialiste des questions sécuritaires, le colonel à la retraite, Ben Djana Ben Amoueur a indiqué que l’Algérie connaît bien le dossier de la rébellion touarègue et a su faire la part des choses entre la lutte antiterroriste proprement dite et un conflit interne au Mali. Un conflit que les Maliens ont la charge de régler. Donc, l’évolution de la situation explique la prudence de l’Algérie. Bien que l’Algérie était prête à aider les Maliens en proposant sa médiation pour peu que les conditions d’un dialogue sérieux soient réunies.

Les jalons de l’implantation au Niger d’une base militaire européenne posées à Bruxelles


La Commission européenne a annoncé le mercredi 6 juin 2012 le lancement d’une mission civile européenne, en juillet prochain pour aider le Niger à lutter contre le terrorisme et le crime organisé. La décision a été prise suite à la visite du Premier ministre nigérien Brigi Rafini en début de semaine à Bruxelles.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a annoncé le mercredi 6 juin l’envoi d’une mission civile au Niger pour assister et former la police, la gendarmerie et la garde nationale.
« Nous ne souhaitons pas voir se développer l’insécurité et les risques de violence terroriste qui menacent l’Afrique. Ainsi, nous préparons à l’heure actuelle, et à l’invitation du Niger, le déploiement d’une mission civile d’appui aux forces de sécurité intérieure et à l’Etat de droit. Cette mission devrait démarrer ses activités le mois prochain », a laissé entendre José Manuel Barroso.
Les échanges sur l’envoi d’une telle mission ont commencé depuis plus de deux ans, suite aux enlèvements de plusieurs expatriés vivant en territoire nigérien par des groupes terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Une cinquantaine de 50 policiers venus de toute l’Europe, seront basés dans un premier temps à Niamey, la capitale pour un mandat initial de deux ans, avant d’être étendue à l’avenir dans le Niger profond, et plus tard à d’autres pays du Sahel.
Ces policiers seront-ils au Niger pour réellement aider à renforcer la sécurité intérieure? Pourquoi c’est seulement maintenant, au moment où la CEDEAO se prépare à aider le Mali à reconquérir sa souveraineté que l’Union Européenne décide d’envoyer des éléments en appui? Le Niger est certes l’un des pays du sahel qui est le plus exposé aux répercussions de la crise qui secoue le Mali, mais a-t-il réellement besoin de la présence des forces spéciales européennes pour défendre son intégrité territoriale ?
Quoique son caractère civil, il faut craindre que cette mission prenne une tournure militaire dans les prochains mois, avec la contre offensive de la CEDEAO qui se prépare depuis le Niger contre les forces sécessionnistes.
La semaine dernière, le Gouvernement a arraché auprès de l’Assemblée nationale, le principe de l’achat des équipements militaires d’une valeur d’environ 40 milliards de francs CFA, pour se préparer contre des éventuelles représailles des MNLA et Ançar El dine.


dimanche 10 juin 2012

Tinariwen Live in London


Kidal, In-Khalil, Tombouctou et Gao contre les obscurantistes; rien ne vas plus chez Ansar Adine

Toumast presse
In-Khalil-nous-comdamnons-frappees-femmes-azawadAvec des larmes aux yeux, nous reportions il y a quelques la sombre journée historique qu'avait fait vivre l'organisation obscurantiste aux femmes de Kidal. Comme annoncé, des manifestations ont eu lieu les deux jours suivants, non seulement à Kidal, mais aussi dans plusieurs villes Azawadiennes. Après cette vague de démonstration sans précédent, Ansar Adine se retrouve affaibli plus que jamais.
Depuis quelques mois, une certaine élite corrompue du MNLA qui ne partage pas forcement les mêmes objectifs que ce mouvement révolutionnaire a entrepris un grand nombre d'actions qui ont d'abord vu la naissance d'Ansar Adine et ensuite son renforcement. La grande naïveté de cette élite et son laxisme ce sont traduit par une prise de confiance d'Ansar Adine. C'est cette prise de confiance d'une organisation qui n'était qu'un groupuscule qui a conduit aux nombreux abus qu'elle a commis.
Parmi ces abus, il y a ceux de ce triste Mardi noir, où pour la première fois dans l'histoire du peuple Touareg, des hommes battaient en publics des femmes. Même si elle permise d'éviter un désastre, la réaction du MNLA, n'a pas empêchée ce dont nous avons toujours du mal à parler.
N'étant pas disposé à se faire imposer un quelconque diktat par qui que ce soit, les femmes Touareg ont manifesté leur rejet de cet obscurantisme sur l'ensemble du territoire de l'Azawad, et pas seulement.
Alerté par ce qui s'était passé le Mardi noir, Intallah Ag Attaher, Chef Suprême des tribus de l'Adagh (région de Kidal) a demandé aux femmes de Kidal de venir le cherché le jour suivant pour manifester avec elles. Pour des questions sanitaires, et à cause de son âge avancé, les femmes n'ont pas jugées utile de lui faire prendre part aux manifestations des jours suivants. Il faut aussi dire que la présence du patriarche Intallah Ag Attaher n'était pas nécessaire parce que des dames de fer de l'Azawad ont convergés vers Kidal dans une délégation conduite par Assi Walet Hita, présidente de l'Association des Femmes de l'Azawad. Certaines de ces femmes sont connues pour avoir tenu tête à tous les leaders d'Ansar Adine a commencé par le sombre Iyad Ag Ghaly lui-même.
C'est ainsi que les manifestations du Mercredi (6 Juin) et du Jeudi (7 Juin) se sont très bien passé. Malgré la peur, un peu plus de 200 femmes ont manifesté le Mercredi, en expliquant à qui voulait l'entendre qu'elles ne porteront jamais la burka, et que jamais elles n'accepteraient que des complexés de circonstances ne remplacent leur culture millénaire par une autre. Le nombre de femmes dans les rues fut encore plus grand le Jeudi, date où de nombreux jeunes accompagnant leur sœurs et mères ont bravés les directions de ces obscurantistes.
Dès le Mercredi, les manifestations se sont multipliées sur l'ensemble du territoire de l'Azawad. A In-Khalil, ce ne sont pas moins de 1.800 femmes, hommes, et enfants qui ont manifestés leur indignation aux actes barbes commis par les obscurantistes d'Ansar Adine. On pouvait lire «Nous condamnons que des femmes Touareg soient frappés à Kidal» ou encore «Nous disons Non à la Charia, Oui à la démocratie». Cet évènement fut résumé par Tihaye Etrane dans la vidéo ci-dessus.


A Gao, une partie de la jeunesse a notifié à la direction du MNLA qu'elle vieille au grain et qu'elle ne permettra pas que la révolution Azawadienne soit trahie, ou qu'elle soit récupérer par les obscurantistes d'Ansar Adine. La direction du MNLA a compris que le silence des Azawadiens n'est pas une carte blanche pour agir comme elle le souhaite. Une journée après cette rencontre, une partie des combattants d'Ansar Adine qui accompagnaient Iyad Ag Ghaly il y a un mois pour les négociations ont quittés la ville. Des rencontres similaires ont également eu lieux à Tombouctou.
D'autres manifestations ont eu lieu dans plusieurs localités de l'Azawad pour soutenir les femmes de Kidal et pour rejeter l'islamisme de circonstance d'Ansar Adine.
Blessés dans leur amour propre de nombreux combattants du MNLA ont décidés de ne plus se soumettre aux ordres qui les obligeaient de rester passif face au diktat d'Ansar Adine.
C'est ainsi que depuis le Jeudi, le groupuscule Ansar Adine se retrouve sens dessus dessous, et sa case commence à brulé à petit feu. D'abord ce fut des combattants qui ont quittés cette organisation obscurantiste lorsqu'ils ont compris qu'Iyad Ag Ghaly n'avait aucune intention de rejoindre l'Azawad et qu'il attend juste l'occasion de les «vendre» au Mali comme ce fut le cas, il y a une vingtaine d'années.
Sur le plan leadership, nos sources à Kidal affirment qu'une division commence à prendre forme chez Ansar Adine entre les camps d'Iyad Ag Ghaly et celui d'Alghabass Ag Intallah. Le camp d'Alghabass Ag Intallah, avec Cheikh Ag Aoussa comme lieutenant serait favorable à un rapprochement avec le MNLA. Si cette information s'avère dans le futur, nous jugeons ce rapprochement comme étant momentané car nous n'oublions pas qu'Alghabass avait rejoint le MNLA il y a quelques mois, et qu'il est ensuite passé du côté d'Ansar Adine. En tout état de cause, c'est l'une des nombreuses raisons qui fait que rien ne vas plus chez Ansar Adine.
Pour exprimer ce malaise chez Ansar Adine, cette organisation obscurantiste a coupé le réseau téléphonique à Kidal. C'est cette action qui fut utilisé comme prétexte par des forces obscurantistes pour relayer à travers l'AFP une fausse information faisant état d'affrontement entre le MNLA et Ansar Adine. En l'état actuel, des affrontements entre ces deux forces ne sont pas nécessaires car tout porte à croire qu'Ansar Adine se désintégrera de lui-même.

Par Aljimite Ag Mouchallatte

République de l'AZAWAD:la Russie s'en mêle et refuse une intervention armée de la "commune internationale"

Ministre russe des affaires étrangères SERGEÏ LAVROV
Le représentant officiel du ministère des Affaires étrangères russe Alexandre Loukachevitch ce samedi en commentant l’initiative de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et l’Union africaine sur une intervention armée à la République pour y rétablir la loi et l’ordre Il a ajouté qu’il existe encore une possibilité d’un dialogue politique.

Le 22 mars, des militaires ont pris le pouvoir au Mali, en raison de l’incapacité de gouvernement à faire face à l’insurrection des tribus Touaregs. Cependant, après la rébellion des Touaregs ont intensifié leur activité, en prenant le contrôle de plusieurs grandes villes dans le Nord du Mali.

La Voix de la Russie


représentant officiel du ministère des Affaires étrangères russe Alexandre Loukachevitch

Plan SECRET de la CEDEAO pour envahir l'Azawad


L’exécution des Plans d’attaques a débuté dans le plus grand secret 




par Assan Ag Midal, dimanche 10 juin 2012, 01:35 ·





a va barder au nord Mali « pour emprunter le vocabulaire cru et dru des corps de garde .sous le couvert d’une visite privée , le déplacement en France , fin mai , du chef d’État du Benin et président en exercice de l'union africaine ( UA)Thomas Bony Yayi a ete un voyage de travail intense portent secrètement sur la validation ,les africains d'une offensive militaire que paris planifie depuis quelques jours en liason avec quelques capitales des pays concernées et inquiétées par la statu quo dévastateur dans l'espace septentrional du mali .

Apres avoir commence par traduire en actes , sa promesse électorale de retrait immédiat des troupes françaises d’Afghanistan, le président francois hollande branche maintenant sur le mali devenu penitencier d'une poignee d'otages francais (captures en septembre 2010 a Arlit au niger ) le bastion d'un islamisme aussi radical qu'arme et le foyer ardent d'une insurrection dissidente dont le triophe galopant -s'il ne pas stoppe sera immanquablement le vecteur de deux clashs redoutes :le fameux choc des civilisations et dramatique fin de intangibilité des frontières héritées de la colonisations .

jusque-la tres laconique sur la bande saharo-sahélienne (le candidat socialiste n’était ni destinataire des notes de la Dgse ni lecteurs des télégrammes diplomatiques )le président Hollande semble désormais outille et décidé a s'attaquer a l'immobilisme lourd de chaos qui fait du mali , un pays de moins en moins debout .et par ricochet , un pays qui éprouvé ses voisins du Burkina Mauritanie et du Niger ,devenu des réceptacles des milliers de réfugiés maliens ,et évidemment tout naturellement désignés pour être de futurs états limitrophes de cette effrayante république islamiste de l'azawad voulus par les touaregs modérés du Mnla proclamée par les touaregs extrémistes

d'Ansar Dine et régentée par les intégristes d'Alqaida au maghrb islmist( AQMI ).



Bref "l'Aqministan" ou l’Afghanistan en gestation dans le sahel affole d'avvance les gouvernements sud-sahariens -tous stratégiquement arrimes a la France -qui entourent le Mali .D'ou l'urgence d'un sursaut militaire dans lequel , le role de planificateur est assigne a Paris ,et celui d’exécutant a un groupe d’États membres et non membres de la CEDEAO (exmple de la mauritanie )mais tous rattaches a l'UA que preside Boni Yayi . telles sont le substance et l'orientation des conversations Hollande- Boni dont la traduction opérationnelle est imminente , selon des sources concordantes .

Dans cette division franco africaine du travail-autrement dit de la guerre -il est assigné a l'africain Boni de décrocher ,ne serait-ce qu'un ersatz de mandat du conseil de sécurité des nations unies , afinde ligitimer une intervention militaire a caractere fortement logistique , dans le territoire du Mali souverain auquella france n'est l

Ça va barder au nord Mali « pour emprunter le vocabulaire cru et dru des corps de garde .sous le couvert d’une visite privée , le déplacement en France , fin mai , du chef d’État du Benin et président en exercice de l'union africaine ( UA)Thomas Bony Yayi a ete un voyage de travail intense portent secrètement sur la validation ,les africains d'une offensive militaire que paris planifie depuis quelques jours en liason avec quelques capitales des pays concernées et inquiétées par la statu quo dévastateur dans l'espace septentrional du mali .

Apres avoir commence par traduire en actes , sa promesse électorale de retrait immédiat des troupes françaises d’Afghanistan, le président francois hollande branche maintenant sur le mali devenu penitencier d'une poignee d'otages francais (captures en septembre 2010 a Arlit au niger ) le bastion d'un islamisme aussi radical qu'arme et le foyer ardent d'une insurrection dissidente dont le triophe galopant -s'il ne pas stoppe sera immanquablement le vecteur de deux clashs redoutes :le fameux choc des civilisations et dramatique fin de intangibilité des frontières héritées de la colonisations .

jusque-la tres laconique sur la bande saharo-sahélienne (le candidat socialiste n’était ni destinataire des notes de la Dgse ni lecteurs des télégrammes diplomatiques )le président Hollande semble désormais outille et décidé a s'attaquer a l'immobilisme lourd de chaos qui fait du mali , un pays de moins en moins debout .et par ricochet , un pays qui éprouvé ses voisins du Burkina Mauritanie et du Niger ,devenu des réceptacles des milliers de réfugiés maliens ,et évidemment tout naturellement désignés pour être de futurs états limitrophes de cette effrayante république islamiste de l'azawad voulus par les touaregs modérés du Mnla proclamée par les touaregs extrémistes

d'Ansar Dine et régentée par les intégristes d'Alqaida au maghrb islmist( AQMI ).



Bref "l'Aqministan" ou l’Afghanistan en gestation dans le sahel affole d'avvance les gouvernements sud-sahariens -tous stratégiquement arrimes a la France -qui entourent le Mali .D'ou l'urgence d'un sursaut militaire dans lequel , le role de planificateur est assigne a Paris ,et celui d’exécutant a un groupe d’États membres et non membres de la CEDEAO (exmple de la mauritanie )mais tous rattaches a l'UA que preside Boni Yayi . telles sont le substance et l'orientation des conversations Hollande- Boni dont la traduction opérationnelle est imminente , selon des sources concordantes .



Dans cette division franco africaine du travail-autrement dit de la guerre -il est assignée a l'africain Boni de decrocher ,ne serait cequ'un ersatz de mandat du conseil de sécurité des nations unies, afin de légitimer une intervention militaire a caractère fortement logistique dans le territoire du Mali souverain auquel la france n'est liée par aucun accord de défense .ainsi bannière de l'Onu aura la double vertu de légitimer l'action de la france et eventullement celles des etats unis , d'une part et d'autre part de ménager la fierté des maliens , tres tatillons sur les questions de souveraineté.




En fait , l’exécution des plans a débuté dans le grand secret , a l’échelon des fragments les plus solides de l’armée atomisée du mali . Deux fronts sont établis pour libérer incessamment le nord mali . Dans la région Nema (est de la Mauritanie ) le colonel malien Ould Meydou , un arabe originaire de Tombouctou , grouille avec des centaines d'hommes rescapés de batailles de Kidal

et de Tessalit . auxquels s'ajoutent des nouvelles recrues , toutes enrôlées parmi les populations blanches du nord mali. préparatifs militaires qui se déroulent non seulement avec la bienveillante impassibilité du gouvernement de Nouakchott ;mais sous la surveillance des flics du général aboubakrine , directeur de la sûreté national.

cette force hors rang - bien qu'issue des rangs de l’armée effondrée du mali -est la première dent (située a l'ouest du mali )de la tenaille qui prendra en étau , l’état non reconnu de l'azawad . la seconde force ( positionnée a l'est ) est formée par le bataillon transféré intact au Niger par l'autre colonel malien touareg loyaliste Elhj Gamou . a quelques kilomètres de Niamey ,les hommes de Gamou sont gardés parles gendarmes nigériens .ces deux composantes en exil de l’armée décomposée du mali sont correctement prises en charge par une mystérieuse intendance qui n'a rien avoir avec les sources de financement des deux organismes spécialisés de l'Onu que sont le haut commissariat pour les réfugiés ( HCR) et le Programmes alimentaire mondial (pam)



Question: qui finance alimentation et la mise en condition opérationnelle des unités maliennes stationnées en Mauritanie et au Niger ?

La réponse dévoile un pan des préparatifs en cours et en vue de la reconquête militaire . des dispositions préparatoires qui renvoient a l’éclipse des deux officiers Ould Meidou et Gamou qui tout au long du mois d'avril on séjourné au Burkina ou ils ont ils ont rencontré le général Gilbert Diendiere chef d’état -major particulier de Blaise Compaore . Le même duo de colonels, doués pour la guerre dans le désert ,aurait également cherché a rencontrer le général le corps d’armée Emmanuel Beth , actuel ambassadeur de France a Ouagadougou .et ancien commandant en chef de la force Licorne ,en cote d'ivoire .Quoiqu'il en soit ,les deux colonels nordistes les plus célèbres du mali ont rejoint leurs PC respectifs de Nema et de Niamey .ils sont en attente de l’étape suivante de l'agenda -revu et corriger par la France- de Yayi Boni ,le plus va-t-en guerre des chefs d'etat de la Cedeao .

Cette attaque censée être éclair et foudroyante sera conjointement menée par les supplétifs de Ould Meidou alias "scorpion du désert " et les éléments des Gamou surnommé le renard du l'azawad . la colonne de ould Meidou giclera de la frontière mauritanienne vers sont objectif : Tombouctou Tandis que Gamou et ses hommes bondiront du Niger en direction de Gao via Menaka .Des que Meydou s'emparera de l’aéroport de Tombouctou , l'aviation mauritanienne s'y installera et fournira de l'appui feu nécessaire a la destruction des unités motorisées (la Kyrielle de Toyota ) d'AQMI du MNLA et ANSAR DINE .

Des la prise de Gao par Gamou ,les très solides et bien entrainer Groupes Spéciaux d'intervention (GSI) formés formés par des expert militaires français a Atar .

rallieront la cité des Askia qui est doté d'un grand aérodrome ou les Transall français et les hercules américains déposeront des unités nigériennes et éventuellement tchadienne malgré les réticences du président Deby .Pareille Armada a composantes terrestre et aérienne ( le capitaine Sanago a ordonner la réparation des Mig en panne sur la base aérienne de Mopti Sevare )pourra par une débauche d'efforts et une orgie de feux ,reconquérir Kidal Aguelhoc Tessalit ...ect .



plus au sud , l’armée malienne en pleine restructuration sous les ordres du Général Mahamadou Maiga actuel gouverneur de de Kayes , se chargera de recuperer des mains de la rébellion , les villes de Douentza Gossi et Hambori ...



a cet effet des regroupements de soldats sont en cours , malgré la chienlit qui prévaut a Bamako .au demeurant ,les discours ultra patriotique et martial prononcé par le premier Ministre Cheick Modibo Diarra (l'astrophysicien étais habille par circonstance treillis militaire )dans l'enceinte camp Chiekou Omar Tall de Segou reste un parfait reflet de l'état d'esprit qui incline vers un sursaut national et salvateur

Bien entendu , cette veillée d'armes n’échappe point aux services de sécurité de la puissance régionale qu'est l’Algérie dont le silence trouble n'a cessé d’inquiéter les pays de la CEDEAO .une inquiétude dont le ministre nigérien des affaires étrangères Mohamed Bazoum s'est fait l’écho au micro de RFI sur un ton empreint de dépit voire de de découragement .Fidèles a une doctrine anticolonialiste immuable ,les autorités algériennes -par ailleurs habitées par des réflexes hérités de la guerre de la libération nationale -reste inflexiblement opposées a toute balade militaire occidentale (notamment françaises) le long de sa frontière du sud de leur qui correspond au nord- mali . voila pourquoi Alger a confectionné sa propre feuille de route qui préconise une négociation "régionalisée "c est a dire en dehors des agendas caches des occidentaux qui aux yeux de l’Algérie manipulent les dirigeants de l’Afrique de l'ouest . on serait tenté d'ajouter comme la DRS du Général Taoufik Mediene Manipule Ansar dine et son Leader Ag AGHALY longtemps compagnons de route des services secrets algeriens avant d’être happé par le wahhabisme durant les années passées a la tête du consulat du mali en Arabie saoudite ou ATT l'avait nommée.

Justement , les maitres actuels du nord mali (Mnla ,Ansar dine ,Aqmi et autre Mujao ) ignorent ils ces préparatifs guerrier dont bruissent les officines de renseignement et les chancelleries ?surement pas .cette nébuleuse islamo-djihadiste possède des ramifications insoupçonnées qui la place tres souvent a l'abri des sales coups . le 29 mai dernier le gouvernement d'un pays Golfe a alerter le chef ansar dine Ag Aghaly de l'immense d'une attaque d'un drone américainsur le ville de gao . le chef islamiste s'est précipitamment éloigneret terre dans une cache situe a trentaine de kilomètre de la ville avant de revenir 24heure après.

Au plan strictement militaire ,les présidents Aziz et Boni n'ont pas pas tort de dire que le nord mali est un objectif a la portée des armées ouest -africaines . Toutefois , le rapport de force doit être surveiller comme du lait sur le feu .en effet de mystérieux avions se posent nuitamment et fréquemment sur les aérodromes de Tessalit et de Gao contrôler par les rebelles .il ya au moins une semaine , Ansar dine a recus des renfort en hommes et en matériels .les équipement serais arriver du Qatar ;tandis que les hommes eux seraient venus du territoire algériens . preuve que Bouteflika tacle Hollande et Boni dans un nord mali qu Alger considère comme espace vital pour sa sécurité .Ces bras de fer géopolitiques peu lisible et trop risquées ont certainement dicté la prudence du senegal qui n’enverra dans la fournaise malienne qu un État major de bataillon , c'est a dire un petit collège d'officier contribuent au commandement tactique .Rien a voir avec des unités de combat.



Le succès des plans de reconquête du nord Nord mali aura pour corollaire , la depollution politique a Bamako ou les chancelleries et les intriques politiciennes ont embourbe la transition. le remède du cheval n'est pas a écarter . certains observateurs n’écartent pas une versions malienne du syndrome binaire Dadis Camara Toumba Diakite , pour se débarrasser du capitaine Sanago . Mais apparemment prévenue , l'homme fort du camp Soundiata de Kati a récemment changé presque tous les éléments de sa garde .







Les humoristes affirment que le Mali a quatre plais : Mnla , Ansar dine , la junte et tenez vous bien la ....CEDEAO . Une boutade . mais la boutade n'est elle pas le prolongement des pensées sérieuses par la plaisanterie. ?

samedi 9 juin 2012


MOUVEMENT NATIONAL DE LIBERATION DE L'AZAWAD

mis en place un Conseil Transitoire de l’Etat de l’AZAWAD(CTEA)

MOUVEMENT NATIONAL DE LIBERATION DE L’AZAWAD
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COMMUNIQUE

Le 7 juin 2012, le MNLA a mis en place un Conseil Transitoire de l’Etat de l’AZAWAD(CTEA) de  28 membres dont la composition est la suivante :
  1. 1. Président :
Monsieur Bilal AG ACHERIF

  1. 2. Vice-président :
Mahamadou DJERI MAIGA

  1. 3. Secrétaire  à la Présidence
Mahmoud AG AGHALI

  1. 4. Chargé des relations Extérieures et de la Coopération Internationale
Monsieur Hama AG MAHMOUD

  1. 5. Chargé de la Défense Nationale
Colonel Mohamed NAJIM

  1. 6. Chargé de l’Administration du Territoire
Alla AG ELMEHDI

  1. 7. Chargé de la Sécurité Intérieure
Colonel Hassane AG FAGAGA

  1. 8. Chargé de l’Economie et des Finances,
Altanata AG EBALAGH


  1. 9. Chargé de l’Information
Monsieur Mossa AG ASSARID

10. Chargé de la justice
Monsieur Saïd BEN BELLA

  1. 11. Chargé du Commerce et des Transports
Bilal AG OUSMANE

12. Chargé de l’orientation et de la Prédication Islamique
Monsieur Abdallah AG ALBACKAYE

  1. 13. Chargé des Mines, de l’Energie et de l’Eau
Monsieur Ahmed Mohamed AG GUIDI

14. Chargé de la Communication et des Nouvelles Technologies
Mohamed Lamine Ould AHMED
  1. 15. Chargé des Azawadi de l’Extérieur, des Droits de l’Homme et de l’Action Humanitaire
Ibrahim AG MOHAMED ASSALECK
16. Chargé de la santé et des Affaires sociales
Monsieur Habitika AG ASSAMADO

  1. 17. Chargé de l’Education
Monsieur Abdoulkarim AG MATAFA

  1. 18. Chargé de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche
Monsieur Ghabdi AG MOHAMED IBRAHIM

  1. 19. Chargé de la Cohésion Sociale, du Règlement des conflits et de la Réhabilitation de l’Autorité Coutumière
Monsieur Mohamed Ousmane AG MOHAMEDOUNE

  1. 20. Chargé de la Jeunesse et des Sports
Monsieur Mohamed Zeyni Aguissa MAIGA

  1. 21. Chargé de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme
Monsieur Aroudeyni AG HAMATOU

  1. 22. Chargé de l’Environnement
Monsieur Baye AG DICKNANE

  1. 23. Charge de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille
Madame Nina Wallet INTALLOU

24. Chargé des Domaines de l’Etat, du Foncier et de l’Urbanisme
Monsieur Akli Iknane  AG SOULEYMANE
25. Chargé Fonction Publique Emploi et formation professionnelle
Monsieur Abdoulaye SEYDOU DICKO

26. Porte Parole du Conseil
Hama AG SIDAHMED

27. Chargé des anciens combattants, des Martyrs et des Victimes de guerre
Youssouf AG ACHEICK

28. Chargé du Plan et de la Statistique
Assarid  AG MOHAMED

Le CTEA est chargé de la mise en œuvre de la politique générale de l’Etat de l’AZAWAD en matière de développement, de la défense, de la sécurité, de la politique extérieure, de l’éducation, de la cohésion sociale et de la gestion du territoire.

Le CTEA est l’interlocuteur de l’Etat de l’AZAWAD tant au plan national qu’international. Il privilégie le dialogue et le développement des relations avec les Etats, institutions et organisations internationales.

Le CTEA reste ouvert à l’ensemble des composantes sociales et compétences de l’AZAWAD en vue de contribuer à la construction de l’Etat de l’AZAWAD.
Le Secrétaire Général



Bilal AG ACHERIF

La Russie appuie les Laïques du MNLA:Le conflit au Mali peut encore être résolu de manière pacifique Par Voix de la Russie


Le conflit au Mali peut encore être résolu de manière pacifique
Par Voix de la Russie
- Date: il ya 54 minutes 3 réactions Article lu 195 fois (actualisé toutes les 30mn)


Taille de la police:
Alexandre Loukachevitch

L’opération militaire au Mali ne peut être effectué qu’avec la sanction du Conseil de sécurité de l’ONU, a déclaréle représentant officiel du ministère des Affaires étrangères russe Alexandre Loukachevitch ce samedi en commentant l’initiative de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et l’Union africaine sur une intervention armée à la République pour y rétablir la loi et l’ordre. Il a ajouté qu’il existe encore une possibilité d’un dialogue politique.

Le 22 mars, des militaires ont pris le pouvoir au Mali, en raison de l’incapacité de gouvernement à faire face à l’insurrection des tribus Touaregs. Cependant, après la rébellion des Touaregs ont intensifié leur activité, en prenant le contrôle de plusieurs grandes villes dans le Nord du Mali.

La Voix de la Russie


Source: Voix de la Russie

Afrique

Le correspondant étranger, une machine à clichés !

Le romancier kenyan Binyavanga Wainaina décortique, avec un joyeux cynisme, les travers des journalistes occidentaux sur l’Afrique, qui négligent de regarder le continent tel qu'il est vraiment.
08.06.2012 | Binyavanga Wainaina | The Guardian
Dessin de Bado, Canada.
Dessin de Bado, Canada.
Nairobi est un bon plan pour un correspondant de presse. Non seulement il y a des toujours vols réguliers pour le dernier ”génocide” le plus proche, mais il y a aussi des pelouses, des courts de tennis et un très bon service. Vous pouvez y recevoir des cadeaux à des fins électorales et obtenir qu’un excellent chef pâtissier appelé Elijah (j’ai oublié son nom de famille) vienne officier dans votre cuisine pour 240 euros par mois. 

Si vous travaillez pour un grand journal, une télévision ou une radio, il est fort possible que vous viviez à Nairobi ou à Johannesburg. Pour faciliter votre travail, nous devez avoir dans l’annuaire de votre téléphone les numéros des directeurs locaux d’ONG européennes comme Oxfam et Save the Children. Il n’est pas difficile de trouver ces numéros : il y a de grandes chances pour que ces responsables soient vos voisins ou vos partenaires de tennis.

Si votre conjoint vient d’arriver au Kenya et n’a pas d’emploi, il ne tardera pas à nouer des liens et à gagner un montant conséquent de livres, d’euros ou de dollars en s’assurant que les bébés africains sont en sécurité, que les animaux d’Afrique sont à l’abri des Africains, que la femme africaine est protégée de l’homme africain et que les organes génitaux de l’Afrique bénéficient des prélèvements, des préservatifs et de l’éducation recommandés par les programmes de sensibilisation. Et cela parce que vous êtes quelqu’un de bien, que vous croyez au multiculturalisme et que les politiciens incarnent le mal. 

Les ONG, principales pourvoyeuses d'informations

Vous êtes un enfant de l’âge des droits de l’homme. Un enfant de l’après-guerre froide. En cette époque dépourvue d’idéologie, les problèmes de couleur de peau sont dépassés : la question d’actualité en Afrique est de savoir où en est la liberté homosexuelle. Toutes les connaissances nous sont fournies par les ONG. Ces organisations parlent des droits de l’homme et c’est parce qu’elles le font que nous savons qu’elles sont bien, objectives et fiables. Si un correspondant étranger a besoin de savoir ce qui se passe exactement au Soudan, son déjeuner hebdomadaire avec le responsable d’Oxfam le renseignera sur les questions les plus urgentes. 

Comme, dans votre monde, la grande histoire est morte avec la chute du mur de Berlin, il ne reste à couvrir que la petite histoire de l’Afrique. Cette petite histoire est pleine de flambées de joie mais elle connaît aussi des horreurs absolues qui viennent troubler ce monde terne et inoffensif. Un petit garçon du Malawi a fabriqué une radio. Une vraie radio. Il a un beau sourire. Oussama Ben Laden ou l’un de ses acolytes fait exploser un train, un avion et des innocents, et cette nuit-là vous dormez tranquillement, tout ce monde terne et inoffensif dort tranquillement.

Il existe cinq ou six terrains qui n’ont pas été pleinement pacifiés aux yeux du monde dirigé par les vainqueurs de la guerre froide : la Corée du Nord, Kadhafi (le problème a été réglé), la Somalie, l’Afghanistan, les femmes africaines et les Chinois les plus pauvres, qui travaillent dans des conditions terribles. Des régions importantes où l’Histoire est toujours vivante, comme la Russie, la Chine, le Moyen-Orient, sont diabolisées.

Dans les années 80, votre journal avait probablement des correspondants dans beaucoup de pays africains. Aujourd’hui, il n’en a plus que deux : un pour l’Afrique occidentale et l’autre pour l’Afrique orientale (la corne). Voire un seul — pour l’Afrique — basé à Johannesburg. Certains pays africains étaient pour un camp, d’autres pour un autre. On ne pouvait les ignorer. Comme il n’y avait pas de vainqueur, les grandes puissances devaient lutter pour obtenir la sympathie, l’adhésion et les ressources minières de tous. Tout ce qu’un président africain avait à faire était de suggérer qu’il allait changer de camp et il obtenait amour et smarties, qui étaient déversés sur sa maison par des avions de l’ONU. 

L'Occident a perdu l'Afrique

En 1991, l’Afrique a cessé d’exister. Le monde n’était plus en danger et les vainqueurs pouvaient concentrer leurs efforts sur la prise en charge et le langage de l’aide. Si l’on dressait une nouvelle carte de l’Afrique, elle serait divisée en trois : 1) flambées d’horreur : Mugabe, régimes antidémocratiques, guerres, Somalie, Congo. 2) flambées de joie : Mandela, Coupe du Monde, safaris, Baby 4 Africa (une petite ONG qui fait des choses formidables avec des bébés noirs qui se tortillent allègrement dans les mains de leurs sauveurs blancs qui les ont arrachés à la guerre). Mes associations favorites sont clitoraid.com et Knickers 4 Africa, qui collecte des slips usagés pour les femmes africaines. 3) Et puis, tout le reste ! L’Afrique de base ! Elle est idéale pour découvrir du pays car c’est la vraie Afrique (pas d’AK47 pour vous embêter, ni de groupes de touristes allemands). Les gens ordinaires n’ont d’autre but que d’attendre la venue des agents du développement durable—européens — pour les aider à se prendre en charge.

Mais ce qu’on ne peut pas dire, c’est que l’histoire a fait un bond dans le présent. Le capitalisme tremble sur ses bases, et soudain les populations locales ont du pétrole, du cuivre et des mains motivées et ambitieuses. Le continent est prêt pour de nouveaux partenariats, de nouveaux capitaux et de nouveaux serrements de mains. La Chine n’est pas un ange, mais, pour elle, nous représentons une partie essentielle de ce que le monde doit devenir. Ils sont là pour leur avenir, pas pour le nôtre, de même que nous sommes avec eux pour notre avenir.

Il n’est pas surprenant qu’une vaste classe moyenne soit en train d’apparaître sur tout le continent africain : les médias britanniques, américains et européens nous ont perdus. Les nôtres sont en plein essor et nous signons des contrats avec la chaîne chinoise CCTV et Al-Jazira. Nous voyageons sur les lignes Emirates et Kenya Airways. Nous concluons des accords avec ceux qui considèrent un avenir commun dynamique comme une base de dialogue
.http://www.courrierinternational.com/article/2012/06/08/le-correspondant-etranger-une-machine-a-cliches

Le Sahara, le nouvel univers mythique de Labiano

BD QUATRE.jpgIl y est arrivé. Et avec quel talent. Hugues Labiano rêvait depuis longtemps de prendre le Sahara pour héros. Et avec les sables rouges, ces hommes qui au début du siècle ont fait vivre l'épopée méhariste qui donnera un père De Foucault ou un Laperrine.
Labiano va tracer des portraits d'hommes, européens ou Touaregs, qui vont aller au bout de leurs passions dans un univers sans pitié où la moindre faute est mortelle. On y parle de passion effectivement, celle pour un monde qui disparaîtra en partie mais pas vraiment vaincu il n'y a que peu par l'avion ou le 4X4.
A cette époque, en 1913, il y a encore des razzias, des combats que mènent les compagnies méharistes en partant des mois à dos de chameaux.
On y découvre le légendaire Barentin et un jeune officier qui a tout à apprendre et tombera, lui-aussi, sous le charme des dunes pour aller au baroud, au combat. Ils seront pris au piège de leur parole donnée, déjà, à des populations nomades et leur devoir pour la France. Mais ils deviendront des légendes du sud saharien.
Labiano, après Mister Gerorge, Dixie Road bien sûr, ou Black Op signe avec ce premier tome sa série la plus personnelle dont on sent tout l'attachement qu'il lui porte (Les Quatre Coins du monde, Dargaud, 14,99 €).

05.06.2012