mercredi 21 mars 2012

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MALI: Les jeunes militaires prennent l’Ortm : ATT échappera-t-il au coup d’Etat ?

Situation de plus en plus confuse au Mali, l’armée a investit Bamako.
Depuis ce matin la situation est tendue à Kati ville garnison de Bamako, avec comme corollaire, le renforcement de la sécurité autour du palais présidentielle de Koulouba. Des sources civiles font état de tirs entre militaires dans le camp de Kati, et un officier aurait été mortellement touché. Selon les mêmes sources, un officier général aurait été mis aux arrêts.
Le ministre de la Défense et des Anciens combattants Sadio Gassama aurait échoué une tentative de dialoguer avec les soldats mutin. Le palais présidentiel en ce jour de Conseil des ministres serait bouclé par un dispositif sécuritaire renforcé, sans précédent.
Les manifestations ont continué à Kati avant de s’ébranler vers Bamako. Selon un témoignage à Koulouba, où se trouvent deux ministères (Santé, et Affaires étrangères et de la Coopération), et deux institutions (la présidence et le Conseil économique, social et culturel) le personnel de certains service aurait été évacué par les mutins. A Bamako, ils ont pris la télévision et la radio nationale (Ortm). « Ils ont investis le siège de l’Ortm et nous a demandé de tout éteindre et de partir. Nous avons arrêté toutes les émissions avant de rentrer chez nous », nous a dit un responsable de l’Ortm. Ce n’est plus de la plaisanterie lorsqu’on en arrive là, nous commente un cadre de l’administration.
La tension au camp de Kati est dans la suite de la manifestation des épouses de militaires au front au nord du pays. Ces militaires au front dans les régions nord du Mali, sont confrontés aux attaques répétées des rebelles du Mouvement national pour la Libération de l’Azawad (MNLA) qui sèment la terreur depuis le 17 janvier 2012. Les attaques du Mnla qui ont commencé par le camp de Menaka, ont continué jusque là, gagnant les localités d’Aguel’hoc, de Tessalit, de Tinzawaten et d’autres, tuant des dizaines de militaires de l’armée malienne et faisant des otages.
Les épouses des militaires avaient manifesté les 27, 28 et 29 janvier à Kati, Bamako, Ségou et dans d’autres villes du Mali, exprimant leur mécontentement face à la situation de leurs époux au front, qui sont souvent privés de nourriture, du fait des rebelles qui réussissent la prouesse d’empêcher l’armée d’approvisionner ses troupes au nord. Lundi 19 mars, les enfants de Kati dont des élèves ont manifesté à Kati sur 15 km et ont tenté de marcher sur Koulouba, avant d’être dispersés par les forces de l’ordre qui ont usé du gaz lacrymogène.
Ib, MALI – BAMAKO LE 21 MARS 2012 © koaci.com -
    du   21 mars 2012.    

29 Réactions à MALI: Les jeunes militaires prennent l’Ortm : ATT échappera-t-il au coup d’Etat ?

  1. att qu il nous fout le camp maintena et nous mettrons en place un gouvernement de transition diriger par des militaires et renvoyer les elections jusqu a nouvelles ordres,le mali a perdu toute sa dignite et son honneur a cause d att.je salue l initiative des jeunes militaires le mali est grand pays de guerrier,mais a cause de cet idiot d att nous avons perdu notre courage et d avour
  2. je souhaite que les jeunes militaires finissent le boulot,att signe sa demission et qu il soit juger devant une haute cour de justuce de notre pays pour incapacite de gestion des affaires de l etat et de haute trahison.le mali n a jamais ete humilie auparavant comme sous l air att
    • cher concitoyen je pense chacun de nous doit mettre un peu de l’eau dans son vin le mali c’est un modèle de la démocratie à la sous région le moment ou l’état commence à trouver la solution avec le soutient de la CEDEAO pourquoi prendre les armées contre vous même donc c’est une irresponsabilité quant a vous internautes il faut avoir le courage intellectuels de réconcilier et non de nous diviser pour l’armée c’est une honte la force ne peut pas gagner là ou le dialogue à échouer donc discutons ensemble que dieu bénis le mali
  3. LE probleme du Nord c’est ATT. 2 mois c’est long pourqu’il cede le pouvoir. Il doit partir maintenant.

Mali: excédés par la guerre dans le nord, des soldats se révoltent à Bamako






 - Publié le 21/03/2012 à 20:45


Des dizaines de militaires maliens se disant excédés par le manque de moyens pour combattre la rébellion touareg et les groupes armés dans le nord de leur pays, ont manifesté mercredi en tirant en l'air à Bamako où ils ont investi le siège de la radio-télévision publique.
Des dizaines de militaires maliens se disant excédés par le manque de moyens pour combattre la rébellion touareg et les groupes armés dans le nord de leur pays, ont manifesté mercredi en tirant en l'air à Bamako où ils ont investi le siège de la radio-télévision publique.
Des dizaines de militaires maliens se disant excédés par le manque de moyens pour combattre la rébellion touareg et les groupes armés dans le nord de leur pays, ont manifesté mercredi en tirant en l'air à Bamako où ils ont investi le siège de la radio-télévision publique.
"Nous en avons marre de la situation dans le nord" du pays, en proie à une rébellion Touareg et aux activités de groupes islamistes radicaux, a affirmé à l'AFP l'un de ces militaires qui étaient plusieurs dizaines dans les rues, tirant des coups de feu en l'air et semant la panique parmi la population.
Les militaires qui ont investi l'Office de la radio-télévision du Mali (ORTM, public) qu'ils occupaient en fin d'après-midi, sont des jeunes agissant à visage découvert. Ils ont tiré en l'air dans les bâtiments du siège, situé au centre de Bamako, et ont fait sortir tout le personnel.
Quelques heures plus tôt, des soldats avaient manifesté en tirant en l'air dans un camp militaire de Kati, ville-garnison à quinze kilomètres de Bamako, afin de réclamer un armement adapté pour combattre dans le nord.
"Nous voulons des munitions pour aller combattre les rebelles touareg, trop c'est trop", a déclaré un caporal du camp, sous couvert de l'anonymat. "Le ministre de la Défense est venu ce matin à Kati, mais il ne nous a pas convaincus", a-t-il ajouté.
Il a affirmé que les soldats ne voulaient pas "le départ du président de la République", Amadou Toumani Touré, un ancien militaire lui-même. "C'est notre président, mais il faut qu'il règle les choses", selon lui.
Début février, des femmes et proches de soldats avaient manifesté dans plusieurs villes maliennes, dont Bamako, pour dénoncer le silence sur la situation de ces soldats et la "mollesse du pouvoir" face aux rebelles touareg.
Certaines de ces manifestations avaient tourné à la violence et des propriétés appartenant à des Touareg saccagées. Les manifestants s'en étaient également pris aux biens d'autres communautés à la peau claire, comme les Arabes du Mali ou des Mauritaniens installés dans le pays.
Présidentielle programmée
Le président Touré avait réussi à calmer l'ardeur des femmes de soldats en prenant en compte leurs demandes, en particulier qu'elles puissent avoir des nouvelles de leurs maris au front, et avait appelé à ne pas "faire l'amalgame" entre rebelles touareg et civils des communautés à la peau claire.
Le Mali est confronté depuis le 17 janvier à des attaques du MNLA (rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad) et d'autres rebelles, dont des hommes lourdement armés qui avaient combattu pour le régime de Mouammar Kadhafi, qui ont pris plusieurs villes du nord du pays.
Un mouvement islamiste armé touareg, Ançar Dine (Défenseur de l'islam) qui veut imposer la charia (loi islamique) au Mali par la lutte armée, a affirmé contrôler trois villes dans le nord-est du pays, près de la frontière algérienne: Tinzawaten, Tessalit, Aguelhok.
Dans une vidéo diffusée le 13 mars, Ançar Dine avait montré des images de soldats maliens morts à Aguelhok, ainsi qu'une trentaine d'autres faits prisonniers.
Le gouvernement malien a en outre accusé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a des bases dans le nord du Mali d'où elle opère dans plusieurs pays du Sahel, de combattre avec le MNLA. Aqmi retient en otages treize Occidentaux, dont six Français.
Le premier tour de l'élection présidentielle, à laquelle le président Touré qui a épuisé ses deux mandats de cinq ans ne se représente pas, est en théorie prévu le 29 avril au Mali, couplé à un referendum constitutionnel.
Mais des observateurs s'interrogent sur la tenue d'un tel scrutin alors que la moitié du territoire du pays est en proie à un conflit armé.

Un drone occidental s’écrase près des frontières avec le Mali

Publié le 20/03/2012 à 15:11 - 1354 visites
Source : El Khabar
Un drone occidental s’écrase près des frontières avec le Mali
 Intense activité d’espionnage occidental au Sahel

Les unités de défense aérienne ont enregistré dans la région à la frontière entre l’Algérie et le Mali la chute d’un drone qui pourrait appartenir aux forces aériennes françaises ou américaines Des hommes armés non identifiés ont fait s’écraser un avion de reconnaissance de type « Predator » au nord du Mali.

Des forces de l’armée malienne sont intervenues dans la région de « Ouikran » près de la frontière entre le Mali et l’Algérie pour récupérer les débris d’un drone tombé dans le nord du Mali, des sources liées au dossier sécuritaire au nord du Mali, ont indiqué que le drone qui s’est écrasé effectuait un vol de reconnaissance dans la région d’ « In Sakan » située à l’est de la ville de Taoudenni, durant plus d’une semaine, et pourrait avoir été abattu par un missile sol-air russe détourné de Libye, la guerre au Mali est donc entrée dans une nouvelle phase. Des communiqués des mouvements insurgés de l’Azawad ont évoqué avoir fait face à des avions de l’armée malienne, durant les semaines précédentes, particulièrement lors de la bataille pour le contrôle de la base stratégique d’Amechach, l’avion pourrait faire partie d’une escadrille constituée de 6 avions contrôlant depuis plusieurs mois le nord du Mali et le Niger, et avait décollé d’une base au sud ou au centre du Mali, une source bien informée a indiqué que plusieurs pays occidentaux contrôlaient le nord du Mali par des drones pour s’assurer des informations circulant sur l’existence d’une alliance entre certaines ailes militaires du mouvement de libération de l’Azawad et l’organisation d’Al-Qaida au nord du Mali. Les drones des forces aériennes françaises et américaines contrôlent, après que les Etats-Unis et la France aient envoyé des unités de contrôle et de reconnaissance qui ont participé aux opérations militaire pour faire chuter le régime du colonel Mouammar Kadhafi, les régions sahariennes, dont la frontière nigéro-libyenne soupçonnée d’être la passage principal de la contrebande d’armes libyennes, le désert entre le Mali et le Niger s’étandant d’Adragh Ifouras à Arlit au Niger et le désert d’El Djouf et Egr cheche en la Mauritanie et le Mali. Les informations indiquent que des avions de reconnaissance américains contrôlaient plusieurs régions dans lesquels activaient les forces de l’insurrection Azawad contre le gouvernement malien dans le cadre de l’enquête sur le lien entre les mouvements séparatistes Azawad et l’organisation d’Al-Qaïda

L'Azawad devient une réalité; possible coup d'état contre ATT, rien ne vas plus au Mali

L’armée Malienne face aux manifestants à Bamako, 1er Février
L’armée Malienne face aux manifestants à Bamako, 1er Février 2012

Après ses nombreux succès militaire et surtout après avoir anéanti le risque que représentait Iyad Ag Ghaly et son groupuscule criminel Ansar Adine, les Maliens se rendent compte qu'ils sont en train de perdre l'Azawad qui ne leur avait jamais appartenu. Depuis deux jours des mouvements de grognent se font sentir à Bamako, avec un pic en intensité ce matin avec des mutineries à Bamako et Kati. A l'heure où nous écrivons cet article, toutes les conditions sont réunies pour un coup d'état et la continuation de l'anarchie au Mali.
Plutôt dans la journée, nous faisions état de notre optimisme pour l'Azawad après que l'Etat-Major du MNLA a réussi d'un coup de mettre à faire comprendre à Iyad Ag Ghaly et à son groupuscule criminel qu'aucune place n'est possible pour l'Islamisme et surtout qu'il sera combattu si jamais il se met sur la voie de l'indépendance de la République Démocratique et Laïque de l'Azawad. Par cette mise en garde, le MNLA redonnait sourire à des centaines de milliers d'Azawadiens qui n'ont pas oublié toutes les trahisons d'Iyad Ag Ghaly les 20 dernières années et surtout que l'homme n'accorde aucune importance au bonheur des Azawadiens. Une fois cette affaire bouclée, le MNLA remettait les pendules à l'heure et le citoyen lambda du Mali se rendait compte que le colonisateur Malien était en de perdre l'Azawad, un Azawad qui historiquement n'a d'ailleurs jamais appartenu au Mali ou à ses royaumes.
Ce violent retour sur terre de nos frères Malien était une pilule impossible à avaler pour les populations Maliennes d'autant plus qu'elles se rendent compte que jamais les autorités du pays ne leur avait dit la vérité concernant la situation dans l'Azawad. En parlant toujours de retrait stratégique pour faire allusions aux fuites innombrables des soldats Maliens de l'Azawad, et en niant toujours le lourd bilan humain que concédait son armée, le Mali a abusé et re-abusé de la confiance de son peuple.
Une fois cette confiance ébranlée, le pouvoir Malien s'est mis à vaciller. Avant-hier, Lundi, c'était des écoliers de la ville-garnison de Kati qui sont descendu à Bamako pour expliquer au pouvoir Malien tous leur désarroi face aux conditions de leurs pères (qui pourtant ne font que fuir) dans l'Azawad. Le lendemain, ce fut le tour des femmes des mêmes soldats dont la célérité de la course n'envie rien à celui des athlètes professionnelles. Elles n'ont plus affirmaient ne pas comprendre ce qui arrivait à leur mari et l'ont fait comprendre jusqu'à minuit.
Ce fut aujourd'hui le tour des collègues de leur mari et du groupe des soldats Maliens rapatrier du Niger et de l'Algérie de montrer leur mécontentement officiellement pour demander au pouvoir Malien d'avoir des moyens plus adaptés pour combattre le MNLA. Officieusement, ces soldats qui bénéficient de l'armement des Etats-Unis, de l'Algérie, et de nombreux pays Africains et Occidentaux ne comprennent tout simplement pas pourquoi ils combattent pour l'intégrité d'un territoire qui ne leur a jamais appartenu.
Joint par téléphone pour recueillir son avis, Mossa Ag Attaher, Chargé de Communication du MNLA affirme
"La rue de Bamako est entrain de confirmer aujourd'hui ce que nous avons fini de démontrer. Les régimes du Mali et spécialement celui de d'Amadou Toumani Touré sont basés sur le mensonge et la gestion des humeurs de quelques individus et s'éloignent chaque jour des attentes du peuple. Le pouvoir voyou de Bamako n'a jamais dit la vérité à sa population du sud sur toute la ligne. De même qu'il a menti à son armée en l'envoyant dans une guerre qui n'est pas la sienne. Ceci étant quel que soit le changement politique qui sera opéré à la tête de l'état malien, le MNLA va continuer l'œuvre déjà entamée, celle de la libération et l'indépendance de l'Azawad!"
Nous apprenons il y a quelques instants que l'Office des Radiodiffusion et Télévision du Mali (ORTM), la télévision publique Malienne, est actuellement occupé par des soldats Maliens en colère. Aussi nous apprenons que plutôt dans la matinée, le Ministre Malien de la Defence, s'était rendue dans la ville-garnison de Kati afin de calmer les troupes. Selon certaines sources il y serait emprisonnée, selon d'autres il a vite fait marche arrière face à l'insubordination des soldats. En tout état de cause, son message n'a pas été entendu. Des sources nous annoncent également que des coups de tirs seraient en train d'être entendu dans l'enceinte du palais présidentiel. Aussi, aucune autorité de l'état n'est perceptible actuellement dans la ville de Bamako où règnerait l'anarchie totale. Tout porte croire qu'au moins une tentative de coup d'état serait en cours car toutes les conditions sont réunies.
Comme l'a rappelé le Chargé de Communication du MNLA, la situation politique au Mali n'influe en aucun cas sur la marche vers l'indépendance de l'Azawad pour donner naissance à une République Démocratique et Laïque. Souhaitons uniquement que le Mali arrête de mentir à sa population et à la communauté internationale et se résoudra à son obligation de permettre l'autodétermination de l'Azawad conformément à la Déclaration sur les Droits des Peuples Autochtones des Nations Unies et la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples de l'Union Africaine.

Par Aljimite Ag Mouchallate

Dernière mise à jour : 

Mali: excédés par la guerre dans le nord, des soldats se révoltent à Bamako

Des dizaines de militaires maliens se disant excédés par le manque de moyens pour combattre la rébellion touareg et les groupes armés dans le nord de leur pays, ont manifesté mercredi en tirant en l'air à Bamako où ils ont investi le siège de la radio-télévision publique.
"Nous en avons marre de la situation dans le nord" du pays, en proie à une rébellion Touareg et aux activités de groupes islamistes radicaux, a affirmé à l'AFP l'un de ces militaires qui étaient plusieurs dizaines dans les rues, tirant des coups de feu en l'air et semant la panique parmi la population.
Les militaires qui ont investi l'Office de la radio-télévision du Mali (ORTM, public) qu'ils occupaient en fin d'après-midi, sont des jeunes agissant à visage découvert. Ils ont tiré en l'air dans les bâtiments du siège, situé au centre de Bamako, et ont fait sortir tout le personnel.
Quelques heures plus tôt, des soldats avaient manifesté en tirant en l'air dans un camp militaire de Kati, ville-garnison à quinze kilomètres de Bamako, afin de réclamer un armement adapté pour combattre dans le nord.
"Nous voulons des munitions pour aller combattre les rebelles touareg, trop c'est trop", a déclaré un caporal du camp, sous couvert de l'anonymat. "Le ministre de la Défense est venu ce matin à Kati, mais il ne nous a pas convaincus", a-t-il ajouté.
Il a affirmé que les soldats ne voulaient pas "le départ du président de la République", Amadou Toumani Touré, un ancien militaire lui-même. "C'est notre président, mais il faut qu'il règle les choses", selon lui.
Début février, des femmes et proches de soldats avaient manifesté dans plusieurs villes maliennes, dont Bamako, pour dénoncer le silence sur la situation de ces soldats et la "mollesse du pouvoir" face aux rebelles touareg.
Certaines de ces manifestations avaient tourné à la violence et des propriétés appartenant à des Touareg saccagées. Les manifestants s'en étaient également pris aux biens d'autres communautés à la peau claire, comme les Arabes du Mali ou des Mauritaniens installés dans le pays.
Présidentielle programmée
Le président Touré avait réussi à calmer l'ardeur des femmes de soldats en prenant en compte leurs demandes, en particulier qu'elles puissent avoir des nouvelles de leurs maris au front, et avait appelé à ne pas "faire l'amalgame" entre rebelles touareg et civils des communautés à la peau claire.
Le Mali est confronté depuis le 17 janvier à des attaques du MNLA (rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad) et d'autres rebelles, dont des hommes lourdement armés qui avaient combattu pour le régime de Mouammar Kadhafi, qui ont pris plusieurs villes du nord du pays.
Un mouvement islamiste armé touareg, Ançar Dine (Défenseur de l'islam) qui veut imposer la charia (loi islamique) au Mali par la lutte armée, a affirmé contrôler trois villes dans le nord-est du pays, près de la frontière algérienne: Tinzawaten, Tessalit, Aguelhok.
Dans une vidéo diffusée le 13 mars, Ançar Dine avait montré des images de soldats maliens morts à Aguelhok, ainsi qu'une trentaine d'autres faits prisonniers.
Le gouvernement malien a en outre accusé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a des bases dans le nord du Mali d'où elle opère dans plusieurs pays du Sahel, de combattre avec le MNLA. Aqmi retient en otages treize Occidentaux, dont six Français.
Le premier tour de l'élection présidentielle, à laquelle le président Touré qui a épuisé ses deux mandats de cinq ans ne se représente pas, est en théorie prévu le 29 avril au Mali, couplé à un referendum constitutionnel.
Mais des observateurs s'interrogent sur la tenue d'un tel scrutin alors que la moitié du territoire du pays est en proie à un conflit armé.
AFP
Azawad/Flash:coup d'état à koulouba att le général-président d’opérette avec ses généraux déposés par les fuyards de Kati!!C'est la fin des haricots..

SELON L'AGENCE DE PRESSE REUTERS:

Des soldats maliens ont bouclé le palais présidentiel ce mercredi, a déclaré à Reuters un témoin. Selon ce dernier des coups de feu ont été entendus dans une caserne militaire juste en dehors de la capitale Bamako (à Kati), après une visite par le ministre de la Défense.

"Le ministre est allé parler aux troupes, mais les pourparlers se déroulent mal et les gens se plaignaient de la gestion de la crise dans le Nord," a déclaré une source militaire...