vendredi 16 mars 2012




Azawad-Mali : le point de non-retour ?

jeudi 15 mars 2012
Depuis le 17 janvier 2012, le Mali et l’Azawad s’installent inexorablement dans la guerre. Les succès militaires du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad) ont visiblement surpris les autorités de Bamako, qui ont fini par reconnaître les défaillances de l’armée nationale. Pour faire face au MNLA, le gouvernement utilise des milices tribales épaulées par des mercenaires, européens notamment. Le pouvoir malien montre à l’occasion de ces événements une certaine perte de contrôle, perte de contrôle qui s’est également manifestée très explicitement dans son incapacité à protéger les civils touaregs et maures à Bamako, dans la capitale même, et à Kati, à quelques pas des casernes, ce qui est un comble ! Des membres de ces communautés ont vu leurs maisons et leurs biens saccagés lors de manifestations de xénophobie dont personne ne suppose qu’elles ont surpris véritablement les autorités du pays. En se montrant incapable de protéger ses ministres et leurs familles contre des manifestants dont les actes ont montré la nature et révélé à la face du monde les limites du sentiment national de certaines élites et d’une partie importante du peuple malien, l’Etat s’est profondément décrédibilisé.
Derniers événements
L’Etat malien aurait perdu en quelques semaines le contrôle de plus de la moitié du territoire de l’Azawad. Cela prouve une fois de plus que la solution à ce conflit ne peut pas être réduite à une issue militaire. Et que le Mali n’a pas les moyens d’imposer son autorité sur ce territoire par la force. D’abord, parce qu’il n’en a pas les moyens matériels et humains, ensuite parce que les militaires originaires du Sud commencent à être gagnés par le doute sur le sens de cette guerre contre leurs frères et voisins avec lesquels il faudra bien, le moment venu, travailler afin de sortir collectivement du sous-développement. Qu’est-ce qui peut se passer dans la tête d’un jeune officier malien du Sud qui va se battre si loin de chez lui pour des raisons qui ne peuvent pas le convaincre pleinement ? Que pense défendre cet officier ? Contre quels ennemis ?
La situation actuelle fait surtout souffrir les populations de l’Azawad. Elles sont aujourd’hui contraintes à fuir pour espérer survivre. Entre la répression du pouvoir et la crainte de représailles orchestrées par l’armée à travers ses milices, certaines populations de l’Azawad n’ont pas d’autre choix que de traverser la frontière la plus proche pour espérer échapper à la mort. Des familles ont été victimes de bombardements aériens effectués avec des hélicoptères pilotés par des mercenaires ukrainiens. Cela donne une dimension symbolique supplémentaire à cette répression qui agrandit le fossé entre le Mali et ces populations.
L’Etat malien a perdu toute légitimité à se prévaloir du droit au monopole de l’usage de la violence. En effet, ce monopole ne peut exister que pour sauvegarder un ordre juste, or, celui qui est établi au Mali ne l’est pas ! A ce jour, la seule résistance significative rencontrée par les combattants du MNLA vient de leurs frères touaregs et maures encore aux côtés de l’Armée gouvernementale. Ces officiers touaregs et maures qui ont visiblement du mal à donner un sens à leur engagement contre les intérêts de leurs communautés. D’autant plus que leurs propres familles sont victimes d’exactions de la part d’autres milices instrumentalisées de la même façon par les mêmes autorités maliennes.
Accepter le réel pour éviter le chaos
De l’avis de l’ensemble des observateurs, cette crise ne peut pas avoir une issue militaire. Aucun des belligérants n’est en capacité militaire d’écraser l’autre durablement. Ce constat n’est pas nouveau, mais la puissance de feu du MNLA aujourd’hui montre que la voie militaire ne peut être qu’une impasse dans la recherche d’une solution définitive à ce conflit qui a commencé avec la naissance de l’Etat malien.
Il est temps que les élites maliennes et azawadiennes se libèrent des chaînes postcoloniales pour penser par elles-mêmes l’avenir de leurs communautés. Et cela ne peut passer que par un diagnostic qui se fonde sur des réalités socioculturelles et des expériences politiques du passé.
Il existe bel et bien une identité de l’Azawad forgée par des siècles de cohabitation et de brassage entre les communautés songhaïe, touarègue, maure et peuhle. Ces communautés partagent un ensemble de référents culturels qui les différencient des peuples du sud du Mali actuel. Il n’est pas imaginable, par conséquent, de croire que le développement de l’Azawad peut se concevoir efficacement à partir de Bamako. D’autant plus que le Sud, emberlificoté dans ses propres problèmes sur un fond de corruption endémique, n’est pas très curieux à l’égard du Nord en question, ce territoire qu’il prétend être une partie de lui-même, mais qu’il juge sans cesse trop éloigné de ses préoccupations quotidiennes, constamment embarrassant, parfois même inquiétant et incompréhensible, et voué invariablement à servir de bouc émissaire dès qu’il y a un malaise dans ses rangs. De plus, nous ne devons jamais oublier les innombrables projets de développement financés et pilotés de l’extérieur qui ont sombré corps et biens sans laisser de traces parce qu’ils n’avaient pas réussi à créer le moindre petit lien organique susceptible de se greffer harmonieusement avec la terre et les hommes censés en être les bénéficiaires ! En Afrique, combien de milliards de francs CFA, de dollars ou d’euros ont ainsi sombré dans les sables, mais dont les dossiers bien rangés remplissent encore les rayonnages des bibliothèques des organisations humanitaires du Nord ! De plus, quelle ONG osera avouer un jour qu’elle s’est très souvent plantée et qu’elle n’a su sauvegarder que les apparences afin de se perpétuer elle-même dans la plus parfaite indifférence aux attentes que ses propres gesticulations avaient pu engendrer ?
Certains médias et intellectuels maliens s’acharnent encore à caricaturer la question politique posée par l’Azawad en la ramenant à une fantasmagorique opposition entre Noirs et Blancs. Cette fixation sur la couleur de la peau est décidément un réflexe dès lors qu’il s’agit de Touaregs. Comme s’ils ignoraient que cette communauté s’est construite autour d’une langue et d’une identité qui cimentent aujourd’hui un sentiment d’appartenance qui va du Burkina-Faso à la pointe sud de la Tunisie ! Les Touaregs noirs et blancs sont porteurs de la même volonté de protéger leur langue et leur culture, en un mot leur dignité. Il n’existe pas de type physique touareg qui pourrait servir de base pour diviser cette communauté et réduire son rôle dans la région sahélo-saharienne. L’Etat malien a souvent instrumentalisé l’opportunisme des uns et le fatalisme des autres pour ne pas reconnaître la réalité du problème politique qui se pose au Nord. Sur cet aspect, la responsabilité est aussi celle des élites de l’Azawad qui ne jouent pas pleinement leur rôle à l’égard de leurs communautés. Il y a une certaine hypocrisie des autorités maliennes à chercher à faire passer la situation actuelle uniquement comme une conséquence collatérale de la révolution libyenne. Hier, c’était Kadhafi qui manipulait les Touaregs pour déstabiliser le Mali ; aujourd’hui, on invente d’autres échappatoires… A quand une approche réaliste et responsable pour en finir une fois pour toutes avec cette question ? Cette question vaut pour le Niger voisin, qui devrait mettre à profit le climat apaisé du moment pour se prémunir contre toute évolution similaire. Pour cela, un diagnostic sérieux de la situation devrait permettre de dégager une méthode et des moyens politiques à même de mettre définitivement fin aux dysfonctionnements de l’Etat qui sont à l’origine des rébellions armées. Pour faciliter un débat national constructif et susceptible d’aboutir à ce résultat, les autorités nigériennes ne devraient pas s’immiscer dans le conflit actuel au Mali. On peut légitimement s’inquiéter du fait que le président actuel du Niger ne perçoit, lui aussi, le conflit actuel au Mali que comme « une conséquence collatérale de la révolution libyenne ». Cela pourrait indiquer qu’il ne s’est pas réellement penché sur les raisons qui ont amené des communautés de cette bande sahélo- saharienne à prendre régulièrement les armes contre les Etats depuis cinquante ans. A moins que ses stratèges et autres conseillers n’aient pas pris la peine de se forger leurs propres analyses. Se limitant à reprendre les clichés ou manipulations des médias étrangers sur la question !
La leçon qui s’impose aujourd’hui, plus de cinquante ans après la création de ces pays, est que les frontières ne suffisent pas à faire un Etat, encore faut-il que le pacte national qui les porte soit réellement partagé par l’ensemble des populations dont il organise la cohabitation et l’épanouissement. Le Mali, dans ses frontières actuelles et avec le type de gouvernance qu’il s’est doté, fonctionne mal. Une photographie de la classe politique et de son discours, des médias, de l’administration… montre que le pays s’est construit autour d’une vision communautaire essentiellement sudiste. L’Etat n’a pas été équitable dans son traitement de la diversité culturelle du pays. Et la communauté touarègue n’est pas la seule victime de cet ethnocentrisme structurel qui fait que le chef de l’Etat utilise l’une des langues nationales comme une langue officielle au détriment des autres.
Les Maliens doivent avoir le courage d’admettre que le temps « des mariages forcés » est révolu ! Et qu’il faudra bien se poser la question d’une refondation nationale à partir des réalités et des aspirations des peuples ! Aujourd’hui, le seul contrat national qui devrait exister est celui que les peuples construisent en connaissance de cause. Les frontières tracées par le colonisateur ne devraient plus être un blocage à notre capacité de nous penser par nous-mêmes et de décider, ensemble, de l’avenir que nous voulons pour nos enfants.
Les aspirations des peuples
Les peuples de cette bande sahélo-saharienne seront-ils en mesure d’avoir aussi leur printemps des peuples et de vivre leur révolution démocratique ? Peuvent-ils contribuer ainsi à la déconstruction des systèmes postcoloniaux qui continuent à freiner considérablement l’évolution politique et économique de la sous- région ? Ces systèmes ont fait la preuve de leur incapacité à se réformer, malgré l’avènement d’un pluralisme politique qui n’a jamais réellement débordé des cercles classiques de pouvoir constitutifs du système postcolonial.
Aujourd’hui, nombre d’Africains commencent à se poser la question d’une refondation politique afin de briser les chaînes et de permettre, enfin, un épanouissement et une réelle émancipation des peuples pour une intégration africaine susceptible d’ouvrir la voie vers un véritable élan de développement économique et social. Dans ce combat pour une gouvernance imaginée et mise en œuvre par ceux qu’elle concerne, l’Azawad a toujours été en première ligne et cela depuis la création du Mali et son accession à l’indépendance. Plusieurs dizaines de milliers de ses fils ont ainsi perdu la vie, victimes de la répression de l’Etat malien et des conséquences de sa malgouvernance.
Il a fallu la rébellion des années 90 pour réveiller l’Etat malien et lui faire admettre qu’il avait délaissé le nord du pays depuis l’indépendance. Les derniers événements à Bamako et à Kati ont fini par convaincre les plus sceptiques de la pertinence des revendications portées par les populations de l’Azawad. Il suffit d’analyser les déclarations consécutives à ces pillages pour s’apercevoir que les autorités maliennes, le président actuel en tête, ont déjà intégré, si cela n’a pas toujours été le cas, qu’il s’agit bien de deux entités différentes. En tout cas, que certains Touaregs peuvent être des gens gentils qui vivent tranquillement « avec nous ». Excusez du peu. « Vivre tranquillement « avec eux » » ? Ce serait assez comique si la situation n’était pas aussi invariablement tragique dans ses conséquences !
La classe politique et la société civile malienne n’ont pas su être aux côtés des communautés touarègue et maure quand ces dernières furent victimes des massacres des années 90. Bien au contraire, des campagnes systématiques de stigmatisation de ces communautés ont pu se dérouler sans que ceux qui se prétendent être « démocrates » aient eu un mot à redire ! N’oublions pas la requête d’un président malien des Droits de l’homme suppliant les pays occidentaux d’envoyer des hélicoptères afin chasser plus rapidement ces hommes qui devaient l’empêcher de dormir sans que personne détecte quelque chose d’incongru dans cette requête... de la part d’un président des droits de je ne sais qui devait confondre sa charge avec celle d’un général en chef ! Ce temps n’est cependant pas si lointain, car on marche encore toujours sur la tête, hélas ! Quoi qu’il en soit, ces événements qui datent de deux décennies et les derniers émanant de Bamako et de Kati ne doivent pas être pris à la légère par les acteurs de cette question. Ils aggravent le fossé entre le Mali et les communautés de l’Azawad plus que ne le fera jamais la guerre elle-même ! Aucune amnistie, dans le cadre d’accords entre les belligérants, ne saurait s’appliquer aux criminels ayant du sang de civils sur les mains. Les victimes, leurs familles et les associations de droits de l’homme pourront toujours s’adresser aux juridictions internationales pour demander justice. Par ailleurs, une commission vérité et justice sera indispensable pour établir les responsabilités et jeter les bases d’une paix durable.
La communauté internationale
Sur un plan plus général, on ne peut pas à la fois se réjouir du réveil des peuples en Tunisie, en Libye, en Egypte… et s’étonner que l’Azawad veuille aussi améliorer ses conditions de vie et accéder aux mêmes libertés que revendiquent les autres régions et pays du monde
Le dogme de l’intangibilité des frontières, tracées par les colonisateurs il y a un siècle, ne saurait résister longtemps aux aspirations démocratiques des peuples. Il revient donc aux élites de se libérer et de laisser s’épanouir leur capacité à relever ce défi. Les peuples et les régions ont besoin de reconnaissance et de considération pour adhérer à des regroupements plus importants au-delà des pays actuels. En effet, la tendance sur tous les continents est à l’abolition des frontières symboliques pour retrouver une capacité plus grande de peser dans la gouvernance et sur les marchés mondiaux.
La responsabilité de la communauté internationale est plus que jamais engagée dans ce conflit. Il serait dangereux que l’intérêt de cette communauté internationale ne se manifeste que par le soutien au pouvoir malien ou par les menaces incongrues de la CDEAO. La CDEAO, dont un éventuel engagement militaire risque fort d’avoir exactement l’effet inverse de celui qui serait recherché. Une intervention militaire étrangère ne pourrait se concevoir que pour protéger les populations civiles et leur éviter ainsi de devoir tout abandonner pour échapper aux exactions de l’Armée et de ses milices. Cela permettrait de sécuriser les populations déplacées et de faciliter le retour des réfugiés en attendant une résolution définitive du conflit.
Conclusion
Les erreurs du passé doivent servir de leçon et un règlement de cette question ne saurait être définitif que si toutes les composantes du peuple de l’Azawad se reconnaissent et s’approprient ces évolutions politiques. Cela suppose un engagement sans ambiguïté des organisations qui portent les aspirations de ces peuples à propos de leur caractère démocratique et pluraliste.
La France et l’Algérie, qui avaient parrainé les différents accords signés ces vingt dernières années entre l’Etat malien et des organisations politico-militaires de l’Azawad, se doivent aujourd’hui d’imaginer une autre forme d’accompagnement des parties en conflit, pour assurer une réelle stabilité et l’avènement d’une paix juste et durable. Pour cela, il est essentiel que la question politique soit enfin traitée sur le fond et que les considérations sécuritaires ne soient plus qu’un volet, certes essentiel, mais parmi d’autres.
Abdoulahi ATTAYOUB
Temoust, Lyon (France)
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3 Messages de forum

  • J adhere a la virgule pres a votre article, cependant le fosse entre l Azawad et le Mali est tel que seul l independance de l Azawad pourra apporter une solution definitive a ce probleme qui date de plus de 50 ans.
    Tout accord qui n aura pas pour base le droit du peuple de l Azawad a prendre son destin en main ne fera que retarder la prochaine rebellion qui sera plus violente pour le peuple du Mali et celui de l Azawad.
    Vive L AZAWAD INDEPENDANT, LIBRE et PROSPERE !
    • Les touaregs habitent de vastes régions désertiques, qu’il ne peut être question de mettre en valeur d’une façon immédiate, le but à atteindre doit être de les administrer de la façon la plus économique avec justice et sans tracasseries administratives inutiles. Il n’ya pas a s’immiscer dans le règlement intérieur des tribus. Bon nombre d’entre vous conservaient une préférence inavouée pour les touaregs qui étaient demeuré dans leur genre de vie, leur métier, leur habillement, leur système de valeur, et donc pour nous différente des africains de Maliens du sud que nous sommes : des noirs et les touaregs des blancs. Il est admis que les touaregs font partie du groupe berbère. Car le seul fait indéniable est qu’ils sont berbérophone, et que leur langue appartient au même groupe linguistique que les kabyles les chleuhs et autres. L’élément fondamental de leur identité est tamajaq. Leur langue axée central de leur société. Les touaregs se batte uniquement pour garder leurs langues car s’ils gardent la langue, il garde leur différence car rien ne diffère d’un peuple d’un autre que la langue. Alors dans la rebellions au Mali et au Niger c’est uniquement les touaregs qui se lèvent. Il identifie leur communauté à la langue. Comment une seule communauté se réclame d’une société qu’il ne sauvegarde pas. L’azawad est une étendue géographique où vivent : Bambara, peulh soninké maures et touaregs (blanc) car il n’y a pas de touaregs noirs. Si les touaregs sont des berbères. Quand sont ils arrivés au Sahara ? Ils se sont refugiés au fonds du désert, au moment des invasions arabes .Cette théorie est plausible. L’ensemble touaregs s’est constitué par l’arrivée du Maghreb et en particulier de cyrénaïque de groupes chassés par l’invasion arabes qui repoussèrent et souvent assimilèrent les populations. Par vagues successives se chassant les unes des autres des groupes touaregs s’avancèrent vers le sud en faisant étapes dans les montagnes sahariennes de l’adar des ifoghas. Avant leurs entrés dans les plaines peuplés et cultivées par des Noirs sudistes .Ses touaregs étaient armées iles conquièrent par force de nombreuses populations Noires qu’ils assimilèrent rapidement en leur faisant perdre leurs culture leur langues et le souvenir de leur origine : C’est ceux là que vous appelé touaregs Noirs comme Mossa ag attaher et ag assarid qui sont noirs mais les ascendants ont perdu leur langue, leur culture au profit des touaregs. IBRAHIM SADA TOURE Rue Reine astrid ,6 5030 Gembloux Belgique
  • Azawad-Mali : le point de non-retour ?16 mars 09:19, par Pellet Jean-Marc
    Sur un plan plus général, on ne peut pas à la fois se réjouir du réveil des peuples en Tunisie, en Libye, en Egypte… et s’étonner que l’Azawad veuille aussi améliorer ses conditions de vie et accéder aux mêmes libertés que revendiquent les autres régions et pays du monde
    Attention, il ne faut pas faire d’amalgames. Vous avez tendance à mélanger "citoyen et peuple". Lorsqu’il est fait état des révoltes des peuples arabes ou du printemps arabe dans les pays que vous citez il est question des citoyens de ces États, et ces citoyens n’ont pas de revendications séparatistes ( à voir en Libye...). pour ce qui est de l’Azawad il est certain que l’Azawadien ne peut exister qu’en tant que citoyen d’un État multi-ethnique composé d’Arabes (Maures), de Songhaï, et de Touareg. Il faut rappeler aussi que si le peuple Touareg déborde sur plusieurs États ( Niger-Algérie ), le peuple Songhaï déborde lui aussi sur le Niger et que les Maures débordent sur la Mauritanie...Il est nécessaire de rappeler aussi que ni Gao ni Tombouctou ne sont Touareg. Je pense que la création de cet État de l’Azawad ne peut être envisagé que comme une étape vers d’autres modifications de frontières. Cordialement. Pellet Jean-Marc


Alger soutient le mali pour le massacre des touaregs dans l AZAWAD
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intello
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azul
pour ceux qui ne s interessent pas aux touaregs , l AZAWAD est une grande region au nord du mali et au sud de l algerie peuplée par les touaregs en majoritée et arabes et peuls aussi.
depuis janvier 2012 les touaregs ont pris les armes contre le pouvoir malien ,car le mali na jamais respecter les accords signer a alger avec les touaregs.
le mali occupe illégalement comme un colon  l azawad  depuis 1962 ,le mali a meme recruter des pilotes d avion  mercenaires  ukrainiens pour bombarder des civils femmes et enfants dans les camps  touaregs  .
alger au lieu de denoncer ces crimes et appeler au dialogue , alger soutiens les colons maliens dans leurs massacres des touaregs.
l algerie de bouteflika soutient que le sahara arabe occidentale  et vous savez pourquoi .

aux amazighs (kabyles,chaoui,cheleuh,mzab,rifain,touaregs, nefoussins,de tunisie,d egypte,d iles canaries.........) l unitée ,l unitée ,ne laissons pas nos freres et soeurs et enfants touaregs se font massacrer devant nos yeux. reagissons .

intello pour un AZAWAD libre et independant
.le monde amazighe est de 200 millions d habitants en (algerie

jeudi 15 mars 2012







AZAWAD Flash/


Les brigades du MNLA ont infligés cet après midi des lourdes pertes à l'armée malienne à Goundam,Diré et ont intercepté un convoi patrouillant aux alentours de Tombouctou.Bilan 7 véhicules militaires chargés d'armes et 5 camions de troupes plus 2 chars de combats et 2 citernes de carburants prise aux militaires.Ceux ci après avoir etés désarmés ont étés laissés libres et sont repartis à pieds vers la ville.




Photo/rencontre diaspora à Orval en Belgique 2010

RENCONTRE ANNUELLE DE LA DIASPORA TOUAREGUE EN EUROPE 
25,26,27 et 28 MAI 2012 
PRADINAS 12240 ( AVEYRON) FRANCE 

La diaspora touarègue en Europe se donne rendez vous le sud ouest de la France (25,26,27 et 28 Mai 2012) pour ses retrouvailles annuelles. 

Cette rencontre est désormais un moment fort et attendu pour tous ce qui s'intéressent au peuple touareg et à sa culture .Un week-end de convivialité et de réflexion pour se connaître et resserrer les liens.

Le week-end sera ponctué par des moments d'échanges, (musiques, animations...)
avec deux grandes veillées ( samedi soir et dimanche soir ), qui seront les moments fort du week-end.

Ceux qui ont de choses à faire partager, n'hésitez surtout pas, et ne tardez pas à nous le faire savoir pour faciliter l'organisation.

Une participation aux frais, estimée à 40 euros, est à prévoir pour l'ensemble du séjour (vendredi soir au lundi après midi). Les enfants (-12 ans) ne paient pas

Venez avec vos tentes, duvets, couvertures, les nuits peuvent êtres froides.
Possibilité de couchage en dortoir (Places limitées : Contactez nous !)

Si certains souhaitent se loger par leur propre moyen, n'hésitez pas à contacter le comité Local d'organisation (Contact ci- dessous). De manière générale, pour faciliter l'organisation matérielle et logistique, confirmez votre venue, avant le 15 Mai 2012, auprès des personnes dont le contact est indiqué ci- dessous :

Pradinas est à 45 km de rodez ( Aveyron ) France 

Ousmane Ahmed : 06 23 46 39 13 

Agdal WAISSAN : 06 73 27 35 98 Email : waissan@yahoo.f

OPENING CEREMONY - Speech of Loïc Fauchon and Testimonies of Malian Chil...


Azawad : le MAK qualifie de « honteuse » la position algérienne

15/03/2012 - 17:16

TIZI-OUZOU (SIWEL) — Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie a condamné jeudi « la position honteuse du gouvernement raciste d’Alger et réitère son soutien indéfectible au peuple Tamasheq de l’Azawad dans son combat libérateur ». 


De G. à D.Bouaziz Ait Chebib et Razik Zouaoui (Photo YSN-SIWEL)
De G. à D.Bouaziz Ait Chebib et Razik Zouaoui (Photo YSN-SIWEL)


Le MAK qui s’exprimait dans une déclaration adressée à Siwel par son président Bouaziz Ait-Chebib, a indiqué que « l’Algérie officielle se fait même le relais des forces de répressions maliennes contre nos frères tamasheq en faisant arrêter les jeunes diplômés touaregs susceptibles d’aider la révolution de l’Azawad ». 

C’est ainsi, ajoute le MAK, que le jeune internaute Mohamed Tinariwen a été arrêté à Tamanrasset par les services algériens, dénonçant au passage les arrestations des touaregs en Algérie. 


« Par crainte d’une éventuelle "contagion", l’Etat raciste d’Alger vient de réaffirmer, par la voix de son chef de la diplomatie, "l’attachement de l’Algérie à l’intégrité territoriale du Mali" annonçant ainsi, toute honte bue, son soutien à l'occupation malienne du territoire de l'Azawad. Nous ne l’avons jamais entendu s’indigner des massacres commis par l’armée malienne contre les populations civiles de l’Azawad et ce, depuis l’accès à l’indépendance du Mali. » s’est-il indigné. 

Pratiquant elle-même une politique impérialiste à l’égard de la Kabylie en particulier mais aussi du pays amazigh des Mzab, qui vit régulièrement des crises dues à la politique ségrégationniste de l’Etat, l’Algérie officielle porte secours et assistance à tout autre Etat aux prises avec les peuples autochtones dont ils ont spolié tous les droits, a rappelé le MAK, qui a souligné que « ces crimes, dignes de la cour pénale internationale, sont restés impunis grâce au soutien indéniable dont bénéficient les Etats postcoloniaux de la région ». 

Abordant la situation en Afrique du Nord, Bouaziz Ait Chebib a souligné que « les dictatures arabo-islamistes pratiquent ouvertement un apartheid linguistique et identitaire en Afrique du Nord et redoublent de férocité à l'égard des Amazighs, quand ils ne pratiquent pas des massacres à huit clos », appelant à « la constitution d'un front uni de toutes les forces amazighes afin de garantir au minimum, l’authenticité de Tamazgha menacée par l’arabisation et la fanatisation religieuse très avancées des États négationnistes et par la consécration de l'UMA ». 

uz 
SIWEL 151810 MAR 12

Tessalit sous le contrôle des touaregs du MNLA dans le nord Mali Azawad

mercredi 14 mars 2012


Mali - Des rebelles touareg enlèvent deux gendarmes..
14 Mars 2012 - 21:11
Des rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) ont enlevé mercredi deux gendarmes et volé six véhicules à Diré et à Goudam, deux localités de la région malienne de Tombouctou (nord-ouest), a appris l'AFP de sources concordantes.

"Ici à Diré, les rebelles sont arrivés à bord de quelques véhicules. Ils ont tiré en l'air, ils n'ont attaqué personne, mais ils ont enlevé deux gendarmes et volé trois véhicules administratifs, avant de repartir", a affirmé Moussa Niangaté, enseignant au lycée de la villle.

Yssoufi Mallé, gendarme dans la localité a confirmé l'information en précisant: "Parmi les gendarmes, il y a mon chef hiérarchique, et parmi les véhicules, une ambulance du centre de santé".

"A Goudam, ils ont aussi tiré en l'air. Ils n'ont touché à personne. Ils ont attaqué un bâtiment officiel, ont pris trois véhicules et ils sont partis", a déclaré Moussa Ould Hama, l'un des élus de la localité, ce qui a été confirmé par une source hospitalière.

Le Mali est confronté depuis le 17 janvier à des attaques de membres du MNLA et d'autres rebelles, dont des hommes lourdement armés rentrés de Libye où ils avaient combattu pour le régime de Mouammar Kadhafi.

Plusieurs localités et positions de l'armée dans sa partie Nord ont été visées.

Les combats ont fait de nombreuses victimes - morts et blessés - des deux côtés, sans qu'il soit possible d'établir de sources indépendantes un bilan précis des pertes.

Ils ont également conduit quelque 172.000 habitants à fuir ces zones, dans des campements de déplacés en territoire malien, et dans des pays voisins, Niger, Mauritanie, Burkina Faso et Algérie.


© Agence France-Presse 

Prise du camp de Tessalit par les rebelles : Une victoire qui dérange

Prise du camp de Tessalit par les rebelles : Une victoire qui dérange
Dimanche soir, nos compatriotes étaient nombreux à être remontés comme une pendule. Le Communiqué diffusé par le ministre de la Défense et des Anciens combattants sur « l’organisation de convois d’évacuation et d’escorte des civils (à partir de Tessalit) vers d’autres garnisons », suite à une décision du commandement militaire, vint adoucir nos mœurs
Il faut avoir la foi, pour être Malien. Ils nous reviennent encore, ces propos lâchés par nos sources nous confirmant que tout sera mis en œuvre du côté du renforcement de nos capacités de frappe et de représailles pour en finir «  cette fois-ci pour de bon » avec la rébellion au Nord-Mali. Trois mois après la guerre lancée, ce sont les abords de Tessalit qui sont devenus le siège de combats sanglants d’un autre type qui opposent notre armée qui a le mérite d’avoir survécu à deux législatures de notre IIIè République et une poignée d’hommes du désert particulièrement déterminés, capables d’une rare sauvagerie (le souvenir de Aguel’hoc) avec des secours de guerriers venus de tous les horizons. Les derniers accrochages remontent au 4 mars tournant autour du ravitaillement du camp Amachach de Tessalit. Un camp composé de 1500  civils alors. C’est suite « aux difficultés de ravitaillement de ces populations» que le commandement militaire va opérer un repli (NDLR). Nos forces armées ont opéré une « évacuation temporaire » adossées et accrochées qu’elles sont à leur « mission cardinale» de défense du territoire. En résumé, peut-on dire qu’aujourd’hui Tessalit n’a pas purgé le contentieux portant sur l’avenir ou le sort de nos armes au nord Mali ? Il y a cette façon de nos radios et TV étrangères de cueillir publiquement les gens. Vont-ils accepter ces reproches bien sentis des pays africains qui n’ont pas l’heur de plaire ou encore un peu oublieux de leur faiblesse de communication ? Or jusqu’ici, la presse nationale n’avait pas posé la seule question qui importe, à savoir : qui va gagner cette guerre ? Il nous est arrivé à tous de ne retenir que l’écume des choses en préférant nous attarder moins sur le fond du problème qu’aux périphéries de la guerre contre nos rebelles. Aujourd’hui, à Bamako, avec les nouvelles qui nous arrivent, on sent nos compatriotes aiguiser leur désespoir en le frottant à celui de leur ami ou parent. Nous sommes englués dans un problème du Nord et il n’est pas rare d’entendre que si un jour on en sortait, ce sera comme en sortant d’une impasse. Le scénario qui vient de nous être servi réveille en nous un effroi particulier : ne perdons pas encore le Nord (ce n’est plus ici un jeu de mots). Mais de quel vertige intérieur sommes-nous pris ? Ce vertige n’est-il pas celui dans lequel se précipiterait la République ? Aujourd’hui, on a du mal en à parler. Solitude, sentiment d’inutilité…Tessalit risque de déboucher sur un cocktail instable qui nourrit des volcans d’enthousiasme de « reconquête territoriale à assumer» ou d’inexplicables implosions. Le conseil pour nos gouvernants est à ce prix : vont-ils nous offrir un mode d’emploi de la maturité ?
Le soutien à l’armée est un acte de pure souveraineté
Une information retenue finit toujours par sortir. Le Gouvernement l’a compris qui envoie le service de la DIRPA aux avant-postes. Le long siège de Tessalit avait fini par aiguiser la lucidité des rebelles. A travers sa Com…, le pouvoir ne nous aide plus à affronter le réel, mais nous amène plutôt à fournir du virtuel. Les discours du Président ATT ne nous offrent plus qu’un fabuleux imaginaire. A l’écouter, certains y voient une réalité de substitution. Avec ce reflux de nos combattants sur l’Algérie (ce qu’une radio étrangère dit encore une fois), nous avons un impair à gérer. Du coup, nous avons désenclavé le conflit. Baptême du feu pour Alger qui deviendra ainsi « un facilitateur à tout faire… ». Ceux qui revendiquent obstinément, sinon confusément, l’Azawad sont-ils des extrémistes poussant jusqu’à leur propre limite ? S’ils échappent à leurs bailleurs de fonds, ils n’en sont pas moins médiocres sur leurs intérêts. Koulouba envisage-t-il de revoir tous ces plans de cartable pour mieux « mordre » sur le terrain des opérations militaires ? Les renseignements ? Koulouba est la veine la mieux irriguée en informations de première main. Va-t-il choisir de « reformater » les renseignements généraux ? On parle de l’arrivée prochaine de militaires hauts gradés à la tête de nos renseignements. Que va devenir donc le chef policier à la tête des renseignements? Koulouba avait été briefé sur tous les numéros répertoriés des téléphones satellitaires des chefs rebelles aux fins d’agir. Des murmures sur les agissements du Colonel Gamou qui ne prendrait ses ordres que de Koulouba et non du PC opérationnel sur le terrain. Un impair ? Il aurait évité aux rebelles le feu des BM 21 pour s’y aventurer sur le tard en gaspillant des munitions. Pourquoi les troupes qu’il commande sont-t-elles principalement constituées de sa milice  privée (sa tribu), le reste étant des effectifs de l’armée ? Les déconvenues enregistrées sur le terrain militaire sont-elles le fait d’une armée plus fournie en Généraux et Colonels que de véritables combattants sur le terrain ? En cette année électorale, le mur du quotidien devient l’horizon. Le « ça ira » du pouvoir est désormais affectueux pour nous les gouvernés. Mais sera-t-il vain ?

MNLA: Communiqué de Presse N°10 -14/03/2012


Mercredi, 14 Mars 2012 14:33
Le MNLA avait sollicité il y a une dizaine de jours une équipe du CICR pour porter secours et récupérer les familles de soldats de l’armée malienne dans le camp d’Amachache.
À la date 13 mars 2012, sur la route entre Kidal et Tessalit, des bandits  à bord d’un véhicule, inconnus, intercepta l’équipe du CICR, bousculant ses membres.
Le MNLA condamne fermement cet incident survenu à l’équipe du CICR.
Nous rappelons que le MNLA  a toujours œuvré dans le respect des droits  humains ; en protégeant les civiles, en veillant à l’évacuation et au bon traitement des blessés et des familles de l’armée adverse, et en facilitant systématiquement le travail des équipes humanitaires.
Le rapport émis par le CICR, à la date du 1er mars 2012 le confirme.
Le MNLA rappelle qu’il continue à œuvrer scrupuleusement au maintien de cette bonne conduite.

Le 14 mars 2012
Bureau de Communication du MNLA
Le, 14 mars 2012
Bureau de Communication du MNLA

















« Des islamistes armés empêchent le CICR de secourir des civils à Tessalit »
Des islamistes armés ont empêché une délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), d’entrer dans la ville de Tessalit (Nord-Est du Mali) aux mains de rebelles touaregs, pour secourir des civils, a appris mercredi l’AFP auprès d’une source au CICR.
« Notre équipe qui se rendait mardi à Tessalit a été empêchée d’y entrer par des islamistes armés. L’équipe est revenue à Gao », autre ville du nord-est du Mali, a affirmé cette source sous couvert de l’anonymat.Elle n’a pas souhaité commenter des informations selon lesquelles les islamistes armés ont fait descendre sans ménagement les membres du CICR de leurs véhicules avant de déchirer le drapeau de l’organisation. »Notre objectif est de secourir les civils, nous ne sommes en aucun cas acteur de ce qui se passe sur le terrain », a ajouté la même source.Interrogée sur la manière dont les islamistes armés ont pu être formellement identifiés, elle a répondu que c’est « à partir de leurs propos et de leurs gestes ».Dimanche, les rebelles touareg ont annoncé la prise du camp militaire de Tessalit, après plusieurs jours de combats avec l’armée malienne. Cette dernière a affirmé qu’elle avait préféré quitter le camp pour éviter un massacre de civils.Un mouvement islamiste armé dénommé « Ançar Dine », créé par une figure des rébellions touareg des années 1990 au Mali, Iyad Ag Ghaly qui combat aujourd’hui auprès d’une nouvelle rébellion touareg dans le nord du Mali, a appelé à l’application de la charia (loi islamique) dans ce pays.Plusieurs sources ont également affirmé qu’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), très présente dans le nord du Mali, appuyait cette nouvelle rébellion du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA)Le Mali est confronté depuis le 17 janvier à des attaques de membres du MNLA et d’autres rebelles, dont des hommes lourdement armés rentrés de Libye où ils avaient combattu pour le régime de Mouammar Kadhafi.Plusieurs localités et positions de l’armée dans sa partie Nord ont été visées, dont Tessalit, provoquant l’exode de dizaines de milliers de civils.
AFP-14 Mars 2012 – 12:14

LIEN ENTRE LE MNLA ET AQMI

Il n’y a aucun lien entre le MNLA et AQMI. Cela n’est plus à prouver maintenant. Les responsables du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad l’ont affirmé et réaffirmé à maintes reprises.

En effet depuis longtemps, alors que le mouvement se trouvait à Zakak, le MNLA a demandé à tous les groupuscules islamistes de quitter l’Azawad. Le MNLA a pour objectif de libérer l’Azawad et n’a aucune mission d’islamisation ou de terrorisme quelconque.

Lorsque le MNLA a mis en garde ces islamistes par rapport à leur présence dans la zone, ils ont prétendu être sur le territoire malien. En ce sens, le MNLA ne peut que se concentrer sur son objectif essentiel qui est la libération de l’Azawad des autorités d’occupation maliennes. Après cela, tout groupuscule troublant la tranquillité de l’Azawad sera combattu avec la dernière rigueur.

Le MNLA a son bureau politique dont les membres et les portes paroles clarifient à chaque instant leur attachement à l’objectif initial qui est l’indépendance de la république de l’Azawad. Son état major militaire est présent sur le terrain et fait flotter le drapeau azawadien sur l’ensemble des villes libérées. Donc, aucun groupuscule quelconque ne saurait profiter de la lutte azawadienne pour se hisser en maître des lieux. Le MNLA veille à la sécurité et au bien être des populations dans les zones libérées et continuera dans ce sens.
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  • ASEHAR N’AZAWAD
    Les dirigeants du MNLA doivent se réunir et voir le cas d’IYAD AG AGALY. Si c’est ne pas chose faite déjà.
    Nous avons une seule ambition celui de rassembler tout les azawadis et non pas les dispersés.
    En effet le doute aujourd’hui c’est au niveau de cet homme qui ne pas jusqu’à présent éclaircir ces objectifs pour l’Azawad.
    Une info à nos visiteurs ; un article est apparu dans le quotidien d’information algérien ou le journaliste raconte qu’il y a un mouvement dirigé par un ancien chef de la rébellion de 1990; ce mouvement dénommé Ancar- Adine qui réclame l’application de la charia au mali mais aussi il combatte aux côtés du MNLA. Nous confirmons la présence de cet homme qui était l’un de grande figure de la rébellion 90. Ainsi nous jugeons une enquête très profonde par rapport a cette questions et ses rumeurs.
    A titre du rappel il n’ya qu’un seul mouvement qui représente le peuple de l’Azawad.
    C’est le MNLA (Mouvement National pour la Libération de l’Azawad).
    Ce genre de mouvements comme Ancar adine n’est pas reconnu par le MNLA

LIBYE - 
Article publié le : mercredi 14 mars 2012 - Dernière modification le : mercredi 14 mars 2012

Un des chefs d'Aqmi serait en Libye depuis plusieurs semaines

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) est basé dans les régions frontalières de l'Algérie, du Niger, du Mali et de la Mauritanie.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) est basé dans les régions frontalières de l'Algérie, du Niger, du Mali et de la Mauritanie.
RFI/Latifa Mouaoued

Par RFI
De source sécuritaire, l'algérien Mokthar Belmokhtar profiterait de la confusion dans la Libye de l'après-Kadhafi pour mettre la mains sur les importants stocks d'armes abandonnés par les soldats du Guide défunt. Al-Qaïda au Maghreb islamique se livre à des attentats et des enlèvements au Mali, en Algérie au Niger et en Mauritanie et les responsables sécuritaires maliens redoutent que l'organisation ne cherche à étendre sa toile à l'Est.

Mokthar Belmokhtar avait affirmé en novembre qu’Aqmi s’était procuré des armes en Libye. Pour la première fois, selon des sources sécuritaires maliennes et nigériennes, il serait lui-même dans l’ancienne Jamahyria.
Ces sources ne donnent pas plus de précision sur cette information qui n'a pas été confirmée. A Niamey, des responsables sécuritaires ont signalé à RFI le passage le week-end dernier d'une colonne de sept véhicules tout-terrain en provenance de Libye.
Ce convoi, roulant à vive allure malgré son lourd chargement, a depuis gagné le Mali. Nos sources ignorent si Belmokhtar et ses hommes faisaient partie du convoi. Les autorités nigériennes ont maillé la zone frontalière. Elles avaient intercepté 640 kilos d'explosifs Semtex en provenance de Libye en juin dernier, et elles ont prêté main forte en janvier à l'armée algérienne qui a intercepté une importante cargaison de fusils d’assaut, de munitions et de RPG.
Belmokthar est un contrebandier. Mais des chercheurs français soulignent qu'il n'a pas besoin de se rendre personnellement en Libye pour se procurer des armes. En revanche, ils rappellent que Belmokhtar est engagé dans un bras de fer avec l'autre émir d'Aqmi, Abou Zeid. Il aurait donc intérêt, s'il souhaite étendre sa zone d'influence, à nouer des alliances avec des ex-jihadistes en Libye.
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L'Algérie soutient le Mali dans la guerre contre le peuple de l'Azawad
14/03/2012 - 13:42

ALGER (SIWEL) — L'Algérie annonce publiquement son soutien à l'occupation malienne du territoire de l'Azawad, objet d'un conflit armé entre le Mali et le Mouvement national de libération de l'Azawad depuis le début de l'année.

M. Mourad Medelci (Photo Ujrih-Siwel)
M. Mourad Medelci (Photo Ujrih-Siwel)
Le ministre des Affaires étrangères algérien, M. Mourad Medelci a réitéré mercredi l« ’attachement de l’Algérie à l’intégrité territoriale du Mali » suite aux derniers développements dans ces deux pays.

Invité de la chaîne I de la Radio nationale, M. Medelci a précisé que « l’Algérie a de tout temps joué pleinement son rôle pour trouver une solution au conflit » opposant les Azawad et le gouvernement malien.

« Nous œuvrons à ouvrir un dialogue entre toutes les parties concernées, y compris le gouvernement malien pour le règlement de cette crise », a-t-il précisé, relevant « la profonde préoccupation de l’Algérie quant aux évènements survenus récemment dans le nord du Mali ».

M. Medelci a, dans ce contexte, souhaité que « ces évènements tragiques marquent le début de la fin des violences dans la région et le début d’un dialogue entre les parties concernées pour le règlement des problèmes posés, sur la base du respect de l’intégrité territoriale du Mali ».

« Un effort supplémentaire du gouvernement malien s’impose pour répondre aux besoins de cette région qui nous est chère », a-t-il ajouté.

Sur le terrain, l'armée de libération de l'Azawad a fait subir de sérieux préjudices aux forces d'occupation maliennes soutenues logistiquement par des pays étrangers. Le Mali est par ailleurs accusé de crimes contre les populations de l'Azawad sans défense.

uz
SIWEL 141500 MAR 12