jeudi 8 mars 2012


   
Mardi 6 mars à 13:36
Des avions militaire occidentaux transportent des aides à l’armée malienne
Des sources en rapport avec le dossier sécuritaire au Sahel ont indiqué que des pays occidentaux dont la France et les Etats-Unis ont fourni des aides militaires d’urgence à l’armée malienne, pour empêcher la débâcle des forces armées de la république malienne et pour que le Mali ne soit pas la proie du chaos.
Des avions militaires de type C130 ont transporté des bases du Tchad et de Libye des aides militaires et des véhicules 4×4 blindés vers les bases militaires près de Gao et Bamako au Mali. Une source liée au dossier sécuritaire au Sahel a indiqué que de gros avions de transport militaires en provenance de Libye ont transporté des véhicules 4×4 et d’autres blindés, des munitions, des aides et des provisions qui ont été remises à l’armée malienne dans une base militaire près de la ville de Gao. Des sources sécuritaires ont déclaré que d’autres avions ont largués des aides et des provisions pour des forces militaires maliennes encerclés et isolés pour empêcher qu’ils ne se rendent. Le dirigeant Benoussa Abdellah, appartenant au mouvement Azawad armée, Ansar Eddine, a indiqué dans un entretien téléphonique avec El Khabar que le Mali a reçu depuis le début du conflit plus de 80 chars transportés par voie terrestre à travers la route transsaharienne entre Bamako au Mali et Siguiri en Guinée. Des dirigeants du mouvement de libération de l’Azawad accusent les Etats-Unis et la France de fournir un soutien militaire direct au gouvernement de Bamako sous couvert de lutte antiterroriste, les informations indiquent que le gouvernement malien a demandé à obtenir des aides militaires d’urgence après avoir perdu des dizaines d’engins militaires et des quantités d’armes durant les batailles des semaines précédentes

Samira Tamasheq Hommage aux femmes tamasheq, leur courage, leur beauté, leur grandeur



A toutes les femmes du monde...je vous demande de vous indignées...contre les :
-Les matchos qui existent encore...dans la politique,le boulot et le métro...
-Les intégristes religieux qui ont peur de la femme car ils ne s'avent pas aimer.
A tous les hommes du monde ...je vous demande de faire une belle action pour
Vos femmes,vos soeurs vos méres et vos amies car sans elles on perderai nôtre humanité...
car au faite l'homme est une femme inachevée...je vous laisser méditer sur ces mots de ce 8 mars 2012..


bsr!nous some ds femmes sensible,car on pleure demotion,ns some ds femme fortes,car on sessuie ls larmes de nos fils,de nos freres et de nos maris,ns some ds femmes battantes,car on ne jetten jamais leponge avan davoir essayer plusieurs fois,ns some ds femmes belles,car on le voi tjour dans ls yeux nos hommes bien aimes;ns sommes ds femmes courageuses;car ns some ls seules a suportees ls douleurs de laccouchement,ns some ds femmes et on revendique nos droits!!!bonne fete a ttes ls femmes!!!

www.dailymotion.com
TARTITà l'occasion de la 3e Rencontre Internationale d'ImzadTamanrasset - novembre 2011Association Sauver l'Imzad en partenariat avec l'ONCI© Association Sauver l'Imzadfilmé par Anne-Simone

Hommage aux femmes tamasheq, leur courage, leur beauté, leur grandeur.

Tartit - Tamanrasset 2011 b par envouaturesimone

Niger : 3.000 km de route bitumée sera construite avant 2016 (président)

NIAMEY (Xinhua) - Le président nigérien Mahamadou Issoufou promet la construction de 3 000 km de route bitumée sur le territoire national, durant son mandat de cinq ans, "alors qu'on en a construit 4.000 km en 62 ans".
Jeudi 8 mars 2012 | 14:36 UTC
Niger : 3.000 km de route bitumée sera construite avant 2016 (président)
Mahamadou Issoufou
 Le chef de l'Etat a fait cette annonce mercredi lors du lancement des travaux de la route Moujia-Illéla-Badaguichiri, dans la région de Tahoua, 520 km au nord-est de Niamey.
 Cet ambitieux programme intitulé "programme de la renaissance", prévoit notamment la construction de 3.000 km de route bitumée et 2.500 km de route rurale, "dans la perspective d'un développement harmonieux et équilibré des régions du pays".
"C'est dans cette optique, a indiqué, au cours de la même cérémonie, le ministre nigérien de l'Equipement, M. Kalla Ankouraou, que s'inscrit le projet de construction des axes structurants comme Filingué-Tahoua-Dakoro-Belbédji-Oualéléoua (siège de la raffinerie du pétrole, SORAZ), ou encore le tronçon Agadez-Dabaga-Iférouane-Gouram, dénommé route de l'aïr", dans l'extrême nord du pays.
En outre, les autorités de la 7ème République envisagent de construire, dès l'année prochaine, un nouveau pont sur le fleuve Niger à Farié, à 60 km à l'ouest de Niamey.
En rappel, le président Mahamadou Issoufou a été investi président de la République du Niger, le 7 avril 2011, pour un mandat de cinq ans

« AMA» Assemblée Mondiale Amazighe
Amazigh Wereld Assemblee
Agraw Amadlan Amazigh agraw amadlan amaziv
Amazigh World Asembly
N° 35 Place de la reine, 1030 Bruxelles, Belgique
Ass.Mondiale.Amazighe@gmail.com

COMMUNIQUE DE PRESSE

L’Assemblée Mondiale Amazighe (AMA) organise une conférence de presse le 14 Mars 2012 à 11h au Centre de Presse International « Résidence Palace », rue de la Loi 155 à 1040 Bruxelles (Métro Schuman), pour attirer l’attention de l’opinion publique et de la communauté internationale sur les réalités d’un peuple que les autorités maliennes cherchent à faire disparaître. Le combat que mène actuellement le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad, (MNLA) dans l’Azawad est un combat noble et légitime. Noble, tout d’abord, parce qu’il aspire à mettre en place une société basée sur les principes de liberté, de justice et d’égalité entre les différentes composantes ethniques de l’Azawad. Légitime, ensuite, parce qu’il est l’émanation de l’ensemble des peuples qui vivent sur ce territoire façonné par des siècles de cultures et de civilisations autochtones ayant vécus auparavant en parfaite harmonie: Touaregs, Arabes, Songhraïs et Peuls. 

Force est d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la légitimité de la lutte des peuples de l’Azawad qui se réclament d’un ensemble de valeurs humaines universelles portées depuis des millénaires. La violation des droits humains est une grave violation qui ne peut pas être acceptée. La lutte du MNLA consiste à la proclamation de l’indépendence de l’Azawad, basé sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, afin que chacun puisse vivre dans la dignité.
Aussi est-il fermement dénoncé et condamné en le portant à la connaissance du monde entier, en particulier, les crimes contre l’humanité ci-après désignés:

• La mort et la persécution des personnes, notamment civiles, à Kati et Bamako de même que le pillage de leurs biens;
• Le sommaire bombardement par des avions militaires maliens à Tessalit et Aguelhok des personnes civiles et de la destruction du bétail; 
• Le bombardement inhumain des campements Touaregs de Agharous à 20 km de Kidal qui a fait plusieurs victimes dont un vieil homme de 70 ans, une dame de 60 et une fillette de moins de cinq ans survenu le 23 Février 2012; 
• Les arrestations arbitraires et les exécutions de personnes à cause de leur appartenance et leur couleur de peau; 
• L’usage disproportionné de la force notamment celui d’avions militaires de guerre contre des populations civiles d’éleveurs nomades;
• L’exil forcé de plus de 139 000 personnes, (Cf., le rapport OCHA du 1 mars), dont essentiellement des femmes, des enfants et des personnes âgées avec tout ce que cela comporte comme traumatismes et souffrances. 

Il en est appelé à la communauté internationale, aux Etats, aux institutions internationales humanitaires et autres, aux organisations non gouvernementales ainsi qu’aux femmes et aux hommes épris de paix, de justice, d’égalité et de liberté à agir afin de condamner les crimes, injustices et discriminations subies par le peuple de l’Azawad, par l’Etat malien, depuis plus de cinquante ans.
Vive la solidarité entre les peuples, vive la libération de l’Azawad, vive la liberté!

Ibrahim Ag Wanasnate
Vice-President delegué Touareg de l’Assemblée Mondial Amazighe




National Wednesday 7 March 2012 - 11:19



Tuareg rebels say US, France supplied weapons to Mali troops via Malta Tuareg rebels have accused France and the United States of using Malta to provide “urgent military aid” to Mali in a bid to save it from disintegration and falling into Al Qaeda hands at height of Libyan révolution.
 Tuareg pictured on the oustkirts of Bamako in Mali. Karl Stagno-Navarra
Abdullah Banoussa, a senior leader in the Ansar Al-Din [Supporters of Religion] armed movement disclosed in a telephone conversation with Algerian newspaper El-Khabar that Mali received weapons and combat vehicles from the US and France through Malta, Spain and Libya.

The paper said that the vehicles had been transported by sea on French ships to be delivered to Niger as part of a military deal, but were transferred to Mali after the outbreak of the war.

Banoussa told El-Khabar : "we have definite information about the transfer of US military cargo planes taking off from Libya, Malta and Spain to transport military equipment to the government of Bamako."

US and French air force C-130 military planes had taken off from bases in Chad, Libya and Malta to transport military supplies and armoured vehicles (SUV) to military bases near Gao and Bamako in Mali, they said.

Leading figures of Azawad Liberation Movement accuse the United States and France of providing military support directly to the government of Bamako under the guise of combating terrorism. Information allegedly available to El-Khabar newspaper reportedly indicates that the government of Mali requested urgent military assistance after the loss of dozens of military vehicles and quantities of weapons during the battles of the past weeks.

The Government of Mali allegedly informed Western countries that it would not be responsible for large territories that would come under the control of Al Qaeda in the Maghreb.

Meanwhile, Al-Bekey Ag Ahmed Hamid, the official spokesman of the Azawad Liberation Movement, said that the Amchiche military base had fallen in the hands of Azawad rebels. T

he spokesman confirmed that the Malian army first tried Saturday to take back the base in a battle that lasted seven hours, following which the rebels managed to seize seven vehicles and two trucks.

Captain Raymond Did Swan from the military garrison of the Malian army in Tessalit, denied the fall of the strategic base of Amchiche to the hands of the rebels in a statement to Nigerian newspaper 'Newnova'.

The head of the political bureau of the Azawad National Movement, Mahmoud Ag Aghali said: "Amchiche camp has been besieged for over a month, and, if it was not for a neighbouring country that provides the elements of the army holed up inside with food and weapons, they would have surrendered. He regrets the intervention of some foreign powers in the region to protect the "occupation" and aid by foreign powers

Début des négociations entre les Touaregs et le Mali

2012-03-07
Le statut des régions agitées du Mali et la lutte antiterroriste figurent en tête du menu des négociations entre les Touaregs et le gouvernement malien.
Par Jemal Oumar pour Magharebia à Nouakchott – 07/03/12
[AFP/Boureima Hama] Des milliers de Touaregs ont fui le nord du Mali au lendemain des affrontements avec l'armée malienne.
[AFP/Boureima Hama] Des milliers de Touaregs ont fui le nord du Mali au lendemain des affrontements avec l'armée malienne.
Le Mouvement national pour la libération de l'Azaouad (MNLA), le Mali et la Mauritanie ont débuté, le dimanche 4 mars, les négociations pour tenter de mettre un terme à un conflit de plusieurs mois entre les rebelles touaregs et le gouvernement malien, a indiqué lundi Aray Almostenir.
Ces consultations tripartites visent à "trouver un mécanisme de cessez-le-feu et à permettre le retour des personnes déplacées", a indiqué ce site web mauritanien. L'objectif est de lancer "des négociations multilatérales dans le nord du Mali sous les auspices régionaux et internationaux concernant le programme d'auto-détermination de l'Azaouad".
"Les deux parties du conflit procèdent lentement à l'approfondissement des consultations", selonAray Almostenir.
Cette initiative intervient deux jours après que le MNLA se fut déclaré prêt à une solution pacifique à ce conflit. Dans un communiqué publié le 2 mars, la coalition des rebelles touaregs insistait sur le fait que cette solution devait être fondée sur "le choix des populations de l'Azaouad et répondre aux aspirations légitimes de leur droit à l'auto-détermination".
Le MNLA a demandé que la communauté internationale assume ses responsabilités morales, humanitaires et juridiques envers le peuple de l'Azaouad et travaille à mettre un terme à ce qu'il a qualifié de massacres contre des civils non armés.
Ce communiqué résulte "des principes stipulés par le MNLA depuis sa déclaration du 1er novembre 2010, adoptant la résolution pacifique et le dialogue politique comme moyens optima de résoudre le conflit existant entre l'Azaouad et le Mali depuis plus de cinquante ans", selon ce communiqué.
De plus, la coalition touareg a salué "les efforts régionaux et internationaux visant à trouver une solution définitive à ce problème".
Ces négociations ont été entamées "sous des pressions directes exercées sur les deux parties par le gouvernement français", selon Abou Bakr Sadiq Ogh Ham Hadi, professeur touareg à l'université de Bamako, qui a cherché refuge hors du Mali.
Ces entretiens sont "dans l'intérêt de toutes les parties, parce que le gouvernement malien cherche tous les moyens de mettre fin à ce conflit armé pour préparer les prochaines élections présidentielles", a-t-il ajouté. "Pour sa part, le gouvernement français s'est retrouvé dans l'obligation d'arrêter la guerre dans la région du nord du Mali, où des ressortissants français sont détenus par al-Qaida, et il souhaite par conséquent que le gouvernement malien exerce tous ses efforts pour obtenir la libération de ces otages."
Toutefois, le professeur n'a pas fait montre d'un grand optimisme sur l'issue de ces négociations, expliquant que "les précédents accords n'avaient pas été respectés".
"En réalité, des négociations secrètes ont lieu actuellement entre les deux parties au conflit, sous les auspices de la Mauritanie, de l'Algérie et du Burkina Faso, mais leur règlement devra favoriser l'octroi aux wilayas du nord du Mali, qui abritent des Touaregs et des Arabes, du statut d'auto-détermination plutôt que de la revendication d'indépendance", a expliqué Sidi Mohamed Ould Khalifa, journaliste spécialisé dans les afffaires de sécurité au Sahel.
"L'Algérie et le Niger ont rejeté l'indépendance de cette région par crainte de son influence, dans la mesure où le sud de l'Algérie et le nord du Niger sont également habités par des Touaregs qui pourraient vouloir faire sécession", a-t-il expliqué à Magharebia.
Les Touaregs accepteront leur autonomie sous souveraineté malienne sous certaines conditions, notamment le développement des régions du nord, a-t-il ajouté.
"L'Algérie leur a accordé une aide financière de dix milliards de dollars pour le développement des Etats de Kidal, Gao et Tobouctou, et les Touaregs se sont engagés à lutter contre al-Qaida dans la région", a-t-il par ailleurs précisé.
Il a conclu que les Touaregs étaient les mieux placés pour combattre les terroristes, parce qu'ils "connaissent parfaitement les méthodes d'al-Qaida, qui se fondent sur la guérilla, et connaissent les endroits où ils se trouvent et les puits auxquels ils viennent se ravitailler en eau, et sont donc en mesure de lutter efficacement contre eux".
Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.

mercredi 7 mars 2012


Course de vitesse des Colonel-Majors vers Gao, Amashash sur le point de tomber

Armee Mali
Comme prédit, l'armée multiethnique et révolutionnaire du MNLA a mis en déroute totale le convoi gigantesque de l'armée Malienne qui devait lever le blocus autour du camp Amashash et le ravitailler. Non seulement les miliciens de l'armée Malienne n'ont pas pu accomplir cette mission, mais selon nos sources sur le terrain, le drapeau Malien est en train de passer ses dernières heures dans le ciel d'Amashash.
Le Vendredi passé déjà nous annoncions déjà que le calme était revenu à Tessalit et que la situation était très favorable au MNLA. Les jours suivants nous ont donnés raison. L'armée multiethnique de l'Azawad a décidé de mettre fin au jeu de cache auquel jouait les miliciens de l'armée Malienne. Divisé en plusieurs groupes à cause notamment de leur stratégie de «repli» tactique (fuite du champ des combats), il a fallu que le MNLA mette un plan minutieux pour mener une offensive contre eux tous en même temps.
Les 5% des soldats Maliens originaires du sud du pays et quelques miliciens Maures étaient sous le commandement du Colonel Didier Dakouo. Comme à leur habitude, au premier coup de feu, les soldats originaires du sud du Mali n'hésitent pas deux secondes avant de prendre la poudre d'escampette. Les unités des Colonels Intallah Ag Sayid et Ibah Ag Moussa n'ont pas rechigné sur l'utilisation des moyens lourds. C'est alors que le Colonel Didier Dakouo, sans informer sa troupe qui faisait face à un déluge de feu, a pris la route de Gao. Traumatisé par la peur, celui que la presse Malienne surnomme le lion du désert fera le trajet Anou Malane – Gao en un temps record. Cette même presse annoncera qu'il est en fait revenu avec un butin de guerre! Pourquoi l'un des 3 chefs de la mission reviendra avec un butin de guerre pendant que la guerre fait rage?
Après sa fuite, pardon repli stratégique avec une célérité hallucinante, c'était au tour du Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou et ses miliciens Maures de suivre son exemple. A la seule différence, il ne se dirigera pas directement vers Gao. Son intelligence lui permettra de s'arrêter à Anefif pour attendre le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou qu'il a abandonné sur le front des combats.
Après une résistance digne de sa renommée, le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou et le l'ancien Colonel Libyen Mohamed Ag Bachir profiteront des combats violents pour faire un autre repli stratégique et rejoindre Abderahmane Ould Meydou à Anefif. Ils ont passé la nuit du Mardi au Mercredi et selon nos sources, ils seraient actuellement à Gao. Un combattant du MNLA nous expliquera plus tard que ces Colonel-Majors l'armée Malienne sont sains et sauf parce qu'ils ne prennent jamais part aux combats, préférant attendre loin derrière leurs troupes; ceci leur permet à la première occasion de prendre la poudre d'escampette.
Après avoir passé une nuit de repos et de loisir avec un concert de musique, une partie des combattants réunis autour des Colonels Assalat Ag Habi et Alghaïmar Ag Alhousseyni ont commencés vers 5h du matin TU le cinquième assaut du camp Amashash. A la tombée de la nuit, nous apprenions qu'une partie de cet ancien fort Français bénéficiant d'une protection extraordinaire de la géographie était détruit. Nos sources nous apprennent qu'il tombera d'ici quelques jours.
Cette débandade totale de son armée n'empêchera pas le Mali à continuer sa propagande mensongère et a déclaré dans quelques heures que son armée est encore à Tessalit et a levé le blocus d'Amashash. C'est cette même propagande mensongère qui a fait dire dans un communiqué récent que l'objectif des combattants du MNLA était d'empêcher à l'armée de ravitailler 1500 civils des campements avoisinants qui aurait trouvé refuge au sein du camp Amashash. Le Ministère de la Défense ignore surement que beaucoup d'observateur bénéficie d'un esprit critique et ne croiront pas tout ce qu'on leur dit.
Comment es ce que 1.500 civils des campements voisins vont trouver refuge à Amashash alors que ce dernier est sous blocus du MNLA depuis le 18 Janvier 2012? Comment es-ce que ces 1.500 civils vont se nourrir dans un camp qui est complètement coupé du monde depuis plus de 6 semaines? La réponse à toutes ses questions est que le Ministère de la Défense Malienne fait ce qu'il sait faire le plus: mentir. La vérité c'est qu'il n'y a plus aucun civil dans le camp Amashash depuis la nuit du 18 Février lorsque les femmes et les enfants des soldats Maliens ont reçu l'autorisation du MNLA de sortir du camp pour se réfugier dans la ville de Tessalit.

Par Ikhlou Ag Azzezen