Samedi 01 Mai 2010 13:08:10 : Niger: Moussa Maazou, l’aigle de Niamey
Ouwo Moussa Maazou n’a pas la notoriété des stars du football africain opérant en Europe. C’est vrai qu’à pas encore 22 ans, il a du temps devant lui, même s’il possède déjà une petite expérience, internationale avec le Mena du Niger, européenne avec les clubs belge de Lokeren, russe avec le CSKA Moscou et française depuis le début de cette année à Monaco, club avec lequel il s’apprête à disputer la finale de la Coupe de France le 1er mai.
Le jeune Moussa a effectué ses débuts à Niamey sous le maillot de l’ASFAN, club dont on a beaucoup parlé ces dernières semaines pour son parcours inédit en Ligue des champions Orange. Attaquant puissant, il marque but sur but dans le championnat 2005/06, 17 au total, puis récidive la saison suivante en portant son total à 20 buts. Repéré par le KSC Lokeren, il signe un contrat avec le club belge en janvier 2008 pour lequel, en une demi-saison, il inscrit 14 buts en 17 matches. Sa carrière est bien lancée.
L’hiver suivant il quitte la Belgique pour la Russie et le CSKA Moscou, avide de jouer la Ligue des champions européenne, une première pour un joueur du Niger. Hélas, son rêve devient vite cauchemar car son entraîneur choisit de ne pas l’aligner dans l’épreuve-phare du calendrier. On parle de son retour en Belgique ou d’un transfert au Portugal mais, surprise, au mercato d’hiver, en janvier 2010, il est prêté par les Russes à l’AS Monaco où il fait banquette avant de faire quelques brèves apparitions comme remplaçant.
Mais le garçon en veut et va mettre à profit son maigre temps de jeu pour faire parler de lui. Et, en demi-finale de la Coupe de France, il marque pendant les prolongations, le but de la victoire contre le Racing Club de Lens, alors qu’il n’est entré sur le terrain qu’à la 99e minute. Le Nigérien ne cherche pourtant pas à tirer la couverture à lui : «Ce n'est pas moi qui ai qualifié l'équipe, c'est tout le groupe. C'est une énorme joie. Il y a deux ans, avec mon club de Lokeren, j'avais visité le Stade de France, que je considère comme le plus beau stade du monde. Maintenant, on va y jouer une finale, pour la gagner. C'est fabuleux», se réjouissait-il.
Le 1er mai il sera sur la pelouse du Stade de France, les rêves pleins la tête. Ses camarades le pensent destiné à un grand avenir"Il ne me surprend pas, dit son capitaine Alejandro Alonso. A l'entraînement, il fait la même chose. Il est très fort. De la tête, c'est le meilleur que j'ai vu avec Chamakh."
Il y a peu de temps, le quotidien français L’Equipe a consacré une demi-page à la révélation monégasque d’1m86 pour 80 kg, analysant les différents aspects de son jeu :
- Technique : les contrôles, les déviations, les amortis ne sont pas son truc mais, devant le but, il cadre pratiquement tout ;
- Vitesse : un de ses gros points forts. « Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu un attaquant aussi rapide » dit son entraîneur Guy Lacombe. Il a été chronométré en moins de onze secondes sur 100 mètres…
- Jeu aérien : « C’est en grande partie pour ça que je l’ai choisi », affirme Lacombe. « J’ai toujours été bien dans ce secteur de jeu et j’ai été souvent efficace », reconnaît Moussa ;
- Sens tactique : « On fait des entraînements spécifiques pour lui à base de petits jeux pour qu’il améliore ses appels qui ne sont pas à la hauteur de sa vitesse », commente encore l’entraîneur monégasque.
Il reste à Moussa Maazou à gagner la Coupe de France en marquant au moins une fois face au Paris Saint Germain et puis à résoudre le problème que pose son ascension aux dirigeants monégasques. Maazou n’est que prêté au club de la Principauté. L’option d’achat est d’environ 4,5 millions d’euros.
Décidément le football nigérien est en train de sortir des profondeurs de la scène africaine : l’équipe nationale se qualifie pour le CHAN en éliminant le Nigeria, l’ASFAN renvoie à la maison l’Etoile du Sahel de Sousse pour disputer les huitièmes de finale de la Coupe de la Confédération Orange, et maintenant Moussa Maazou est à la veille de disputer la finale de la Coupe de France. Une dynamique nouvelle est en train de naître sur les rives du fleuve Niger.
© Source : FIFA.COM
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
dimanche 2 mai 2010
Après 50 ans d’indépendance… Crise alimentaire au Niger
Crise alimentaire au Niger
Après 50 ans d’indépendance…
« Suite à la situation de pénurie alimentaire que connaît la république du Niger, le gouvernement du Burkina Faso exprime sa solidarité au peuple frère du Niger et décide de lui faire un don de cinq mille (5000) tonnes de céréales, ceci, en raison des relations d’amitié et de bon voisinage qui lient les deux pays ». C’est là une des communications orales du dernier conseil des ministres du mercredi 28 avril 2010.
Drôle de coïncidence, pourrait-on dire, car le même jour, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des affaires humanitaires, John Holmes, au terme d’une visite de trois jours, a réitéré, mercredi dernier, "l’appel d’urgence" de son institution à l’aide internationale en faveur du Niger, frappé par la crise alimentaire. Le soutien du Burkina entre donc en droite ligne dans cet appel à l’aide internationale.
Déjà, une campagne de distribution gratuite de vivres a été lancée par John Holmes dans le village de Koléram, dans la région de Zinder (sud-est). D’un montant de 18,7 millions de dollars, cette opération conduite par l’UNICEF et le Programme alimentaire mondial (PAM) avec des ONG locales doit permettre de distribuer près de 18 000 tonnes de vivres aux enfants menacés par la malnutrition à travers le pays.
130 millions de dollars ! C’est le fonds supplémentaire demandé par l’ONU pour essayer de faire face à l’insuffisance alimentaire au pays d’Hamani Diori. En effet, quelque 7,8 millions de Nigériens (plus de la moitié de la population) sont en "état d’insécurité alimentaire", sur quelque 10 millions de personnes "touchées" par la crise au Sahel, en raison notamment de la sécheresse ayant affecté les récoltes.
Cette crise alimentaire intervient au moment où, à l’instar du Burkina et du Niger, 14 pays africains vont célébrer le cinquantenaire de leur indépendance. Il y a lieu alors de se demander comment, après 50 ans d’indépendance, ces pays peuvent n’avoir pas encore atteint l’autosuffisance alimentaire. Peut-on seulement parler d’autonomie quand on a faim et qu’on n’arrive pas à se nourrir sans aide extérieure ?
En d’autres termes, un homme affamé ne saurait être un homme libre, comme dirait l’autre. L’éducation, la santé et l’alimentation restent pourtant les trois variantes indispensables pour amorcer le développement. « Ventre affamé n’a point d’oreille », dit un adage. Et sans autosuffisance alimentaire, on ne peut parler de développement. Pour revenir au Niger, la situation y est d’autant plus préoccupante que le ministre de la Santé, Nouhou Hassan, a déclaré que "la malnutrition touche 500 000 enfants de 6 à 23 mois, soit 18% des enfants de cette tranche d’âge, à travers le pays".
Cependant, on se doute bien qu’une telle déclaration n’aurait pas pu être faite à l’époque du colonel « acheveur de chantiers », Mamadou Tandja, tant ce dernier était passé maître dans l’art de camoufler la menace de crise alimentaire qu’il qualifiait plutôt d’un « simple déficit alimentaire dans certaines régions du pays ». Il aura d’ailleurs fallu le coup d’Etat du 18 février 2010 pour mettre au grand jour la pénurie alimentaire par l’entremise du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD). Ainsi donc les greniers de Tandja étaient vides ! Constations-nous dans notre Regard sur l’actualité du 12 mars 2010.
Souhaitons que la solidarité internationale puisse voler au secours des Nigériens. C’est la faute à leurs dirigeants s’ils en sont arrivés là. Les méthodes culturales et la mal gouvernance sont les précurseurs d’une telle situation. Le caractère impropre à l’agriculture de nos sols ne saurait être un prétexte à un laisser-aller, car des pays comme l’Inde, la Chine et, dans une certaine mesure, Israël, mal partis au départ, ont pu parvenir à l’autosuffisance en surmontant les obstacles naturels auxquels ils étaient confrontés grâce à de nouvelles pratiques culturales et à des politiques appropriées. Il convient donc de repenser la politique agricole générale en Afrique subsaharienne. A cœur vaillant, rien d’impossible !
Hyacinthe Sanou
lobservateur
Il y a 3 commentaire(s) pour cet article
posté le Fri, 30 Apr 2010 11:07:16 +0000, par Diogène
Mr Sanou, cette affaire de famine au Niger, il faut l’aborder avec prudence. Je ne dis pas que ce n’est pas vrai, mais quand tu vois la communauté internationale se mobiliser pour de l’humanitaire, c’est qu’il y a à manger dedans. Comme l’uranium du Niger est convoitisé, alors les courtisans du Niger se multiplient. Ainsi quand viendront les meilleurs jours, les autorités nigériennes diront à leurs "bienfaiteur" d’aujourd’hui : venez à notre table car nous avons eu faim et vous nous avez donné à manger, nous étions faibles et vous nous avez soutenus...
Bref, le pillage du Niger a commencé.
posté le Fri, 30 Apr 2010 17:22:07 +0000, par Lecitoyen
Y a t il le droit d’un peuple à disposer de lui même s’il est incapable de se nourrir ? La reponse c’est NON.
Après 50 ans de pseudo indépendance la plupart des pays africains notamment ceux au sud du sahara sont incapable d’assurer une alimentation suffisante à leur population.
Toutes les politiques agricoles que les autres nous aidé à mettre en place et qu’ils ont financé à des cout de milliards ont échoué.L’argent est allé dans les poches des ministres et autres secrétaires généraux et directeurs regionaux.
Pour montrer à tel point ces présidents ne sont pas là pour notre bien comment comprendre que depuis longtemps Tandja ait tenté de cacher l’ampleur de la famine au Niger ? Ils veulent exploiter la misère et la pauvreté de la population à des fins de pouvoir.
Au Burkina en 3 ans de revolution on avait atteint une autosuffisance alimentaire et notre haricot était exporté en Europe.Tout est question de volonté et de patriotisme.Ceux qui veulent travailler pour l’intérêt de leur population le réussissent sans problème.Et ceux aussi qui veulent travailler contre les intérêts de leur masse populeur le réussissent également.
Mais un jour tous ces énnemis de nos nations paiement cher le mal qu’ils font subir au peuple.
Longtemps reprimée par les diverses religions :chretienne et islamique ,la Franc-maçonnerie Touaregue a sut survivre et s'exprimer de façon clandestine ,ou detournée mais toujours plus subtile .
Longtemps reprimée par les diverses religions :chretienne et islamique ,la Franc-maçonnerie Touaregue a sut survivre et s'exprimer de façon clandestine ,ou detournée mais toujours plus subtile .
Chez nous les francs-maçons ont existés depuis 10.000 ans d'après les témoignages retrouvés sur des nombreux sites sahariens ,mais aussi à travers des écrits historiques .Les plus visibles restent l'Art dans l'Aïr ,dans l'Azawak,et l'Azawad, sous sa forme artisanale jusqu'à aujourd’hui.Les principeaux depositaires se retrouvent aujourd'hui chez les bijoutiers,les forgerons,les guerrisseurs traditionnels,quelques intellectuels d'obedience soufi,et de plus en plus les nouvelles genérations .. Les symboles les plus connus restent les 22 croix Touaregs en argent massif toutes pleines de signes et des messages qui ont su traversés les temps ...Pour déchiffrer ces signes ,seuls quelques initiés aujourd'hui de plus en plus rares ..Parfois mêmes les auteurs de ces joyaux ne savent pas ou confondent les messages et signes ..L'activité touristique ayant créée un échange plus mercantile aux niveau de ces régions ,seuls quelques rares bijoutiers ou forgerons sahariens continuent d'honorés les "préceptes et règles " de cet art plus que millénaire.
Les 22 croix et la lette T
La lettre T = + (en Tifinagh)chez les touaregs symbolise l'amour ,le peuple Tamachek, les causes politiques ,sociales ,économiques et culturelles. Elle représente aussi le métissage ,le croisement, les 4 directions multipliés à l'infini ( Espace-temporel),elle représente le symbole du matriarcat : Tamtit (femme),tamoust ou toumast(cause)Taw timachight(fille Touaregue)Timachikh(Tamashek)la Langue Touaregue,Tifinakh l'écriture Touaregue,Tisdag: directions,L'Etta= +
Parmi les vingt deux croix certaines sont les symboles des cités sahariennes qui existent plus ou moins aujourd'hui comme celles d'Agadez ou d'Iferouane..
D'autres symbolisent des personnalités Touaregs ou Berbère dont l'histoire remonterait de l'epoque des pharaons à nos jours ....telle celle plus contemporaine de Feu Mano Dayak la 22ème.
L'Etta ,donc qui s'ecrit :+ en Tifinagh est aussi la première lettre de notre alphabet qu'on apprend à l'ecole saharienne comme le A en français.
La lettre Z = Ezza = (j'ai pas le clavier Tifinagh)
Ezza chez les Touaregs-Berbères est le symbole de la résistance au fil des siècles que ce soit dans un environnement hostile comme le désert ou les montagnes Berbères de l'Afrique du nord.
C'est aussi le symbole des croisades Berbéro-Touaregs vers l'Asie, L’Europe, et l'Afrique.
c'est une lettre qui s'inscrivait sur les étendards des légions Touarègues-Berbères avec les apports Judéo-chrétiens des 12ème et 13ème siècle. Aujourd'hui elle est le symbole de l'unité des tous les Touaregs-Berbères de la planète des USA en Europe en passant par L'Afrique .
chez les Francs-maçons Touaregs, elle symbolisait les pyramides inversées, traversées par la voie lactée ,un signe du pouvoir et du contre-pouvoir (critique de la vanité humaine)
Les obédiences Francs-maçonniques
La franc -maçonnerie Touarègue est restée très éloignées au niveau de la distance de ses consœurs Africaines ou européenne voire de l'Orient aussi .Ceci ne veut pas dire que les rôles jouer par des grands maîtres des plus célèbres ordre FM du monde n'ai pas retentis au Sahara ,bien au contraire .....et l'histoire foisonne d'ordre ayant eu des influences au Ténéré jusqu'en Afrique sahélienne.
La Hal-watt
Les touaregs comme tous les Soufis pratiquent la "Hal-watt" depuis des siècles ,état d'ermitage ,de concentration et de lecture des signes pour les initiés qui dure 40 jours sans voir âme qui vive ...ceci est une influence venue de l'Orient ..
L'Astrologie et les Horoscopes Touaregs
L'Astrologie peut développer chez les nouvelles générations a été étudiée ,depuis des siècles aussi ,en observations, en signes ,en se référant à tous les écris maçonniques qui ont traversée les espaces et les temps jusqu'au Sahara.
Les horoscopes sont tres liés aux soufis ,comme l'Astrologie ,ils servaient à prédire, prévoir, à juxtaposés ou confondre plusieurs données ou formes des signes trouvés dans la Torah ou le Coran.
Les voûtes célestes: les tentes, les cases et les arceaux
Le nomadisme après la vanité pharaonique ,voila ce que raconte certains signes.
La liberté sans entraves qui commence ,s’entrecroise avec celle des autres ,et l’infini signe de la vie qu’il faut bâtir tjrs comme un defi…
D'après quelques récits historiques : Après la fin des derniers pharaons en Egypte ,au Soudan et en Libye (à l'époque habités par des Phéniciens ,Fenikh=Tifinagh)issus de la lignée Berbère Sham-Shoq, Nashtchél(dieu-serpent), des soulèvements et des guerres civiles secouèrent ce vaste territoire et les pheniciens persécutés se replièrent vers le Sahara du Fezzan libyen…
Chez les Touaregs comme les Berbères les croyances aux signes restent très presente ,même de nos jours .
Les motifs ,architectureaux, artisanaux, vestimentaires ,ecrits, callygraphiques, etc sont d'une richesse peu connue encore aujourd'hui .....Seuls quelques initiés peuvent les traduire avec leurs vraies histoires ...
Vous l’avez compris ,je suis pas un initié ,mais nous attendons plus de détails avec les rares qui ont des adresses mail !!!
Rom Habata
samedi 1 mai 2010
Une voiture électrique 100% africaine
Une voiture électrique 100% africaine
01/05/2010 à 17h:13 Par Christophe Le Bec
jeune Afrique
© Optimal Energy Avec la Joule, un véhicule développé sur le continent, les Sud-Africains veulent démontrer leur capacité à être compétitifs sur un créneau d’avenir.
L’Afrique du Sud, leader sur le marché des voitures électriques ? C’est le pari d’Optimal Energy, un cabinet d’ingénierie de 100 salariés spécialisé dans les énergies renouvelables, qui se rêve en constructeur d’automobiles. Basée au Cap, la société créée en 2005 par Kobus Meiring, Mike Lomberg et Jian Swiegers ambitionne en effet de produire pas moins de 50 000 exemplaires annuels de son premier modèle, la bien nommée Joule (du nom de l’unité de mesure de l’énergie).
Présenté aux salons de l’automobile de Paris et de Genève, ce véhicule peut transporter cinq passagers avec une autonomie de 300 km et une vitesse de pointe de 135 km/h. La recharge de la batterie au lithium-ion, qui se fait sur une simple prise domestique, prendra sept heures. Les citadins sud-africains sont, selon Optimal Energy, 99 % à parcourir moins de 150 km par jour. Ils pourraient donc être attirés par ce petit modèle, même s’il n’est pas encore à la portée de toutes les bourses (autour de 24 000 euros !).
Démarrage en douceur
Dessiné par le designer Keith Helfet, un enfant du pays à qui l’on doit trois modèles de Jaguar, ce premier véhicule électrique 100 % africain sera d’abord produit en petite série pour le marché national, avant de l’être à grande échelle à partir de 2012. À l’international, la Joule sud-africaine, qui se distingue par des panneaux solaires intégrés, veut concurrencer les petits modèles électriques en gestation comme la Bluecar de Bolloré-Pininfarina, les véhicules PSA-Mitsubishi (Peugeot iOn, Citroën C-Zéro, Mitsubishi i-Miev) ainsi que les modèles Renault « zéro émission ».
Pour l’instant, la firme sud-africaine négocie avec un constructeur allemand pour l’aider à industrialiser son modèle. À terme, Optimal Energy prévoit que 10 % des véhicules seront produits pour l’Afrique du Sud et le reste pour l’export. Une usine devrait voir le jour près de Port Elizabeth, dans le sud du pays, et créer 10 000 emplois.
Bénédiction des autorités
Le développement de la Joule a la bénédiction des autorités de Pretoria. Le fonds pour l’innovation du ministère sud-africain des Sciences et de la Technologie a d’ailleurs fait partie du premier tour de table financier lors de la création d’Optimal Energy. Il a été rejoint depuis au capital de l’entreprise par l’Industrial Development Corporation of South Africa, un fonds qui a pour objectif le développement industriel du pays. La nation Arc-en-Ciel a plus de quatre-vingts ans d’expérience dans la production automobile depuis l’arrivée de Ford dans les années 1920. Tous les grands constructeurs se sont installés dans le pays : Toyota, General Motors, Mercedes, BMW, Opel, Volkswagen, Nissan, Renault et Mitsubishi.
En démontrant avec la Joule sa capacité à maîtriser les hautes technologies propres, l’Afrique du Sud espère pérenniser l’avenir de son industrie automobile, d’autant que celui du site d’assemblage de Hummer est bien compromis.
CELA S’EST PASSÉ JEUDI :le groupe Etran Finatawa a fait vibrer, jeudi dernier à 19h, le public algérois
CELA S’EST PASSÉ JEUDI
Par :Rubrique Culturelle
Le groupe Etran Finatawa en concert à la salle Cosmos (OREF)
LIBERTE QUOTIDIEN
Alger
ETRAN FINATAWA à Alger Riadh El Feth 2010 (1)
Venu tout droit du Niger, le groupe Etran Finatawa a fait vibrer, jeudi dernier à 19h, le public algérois sur des rythmes touareg, peulh-wodaabe avec une touche de sons modernes. Organisé par le Centre culturel français d’Alger, ce concert a attiré la foule qui s’est déplacée à la salle Cosmos de Riadh El Feth. Les cinq musiciens de ce groupe jouaient de différents instruments : basse et calebasse, akayewere (une sorte de collier de fer autour de la cheville qui émet des sons générés par la chorégraphie traditionnelle de wodaabe). Etran Finatawa a fait une entrée fracassante sur la scène. Dès la première note qui générait des rythmes blues mélangés avec les sons touaregs, le public se déchaîna. Le chanteur a réussi à envoûter les spectateurs grâce à sa voix si pure, si belle, rappelant le chant des sirènes.
La fusion de ces deux cultures - différentes dans le chant et la danse - a engendré une harmonie musicale mettant en valeur les richesses de la culture nomade qui a transporté les jeunes présents dans les vastes contrées du Sahara. En fait, Etran Finatawa, n’a pas fait que chanter, il a présenté un véritable show : danses, musique et tenues traditionnelles touareg et wodaabe, (des tuniques brodées de fil de couleur, la tête enturbannée avec des plumes d’autruche) ; et pour bien représenter leur tribu, les Wodaabe étaient maquillés avec du blanc et du noir. À la fin du show, l’assistance était en transes, ne s’arrêtant pas de danser.
Hana Menasria
Par :Rubrique Culturelle
Le groupe Etran Finatawa en concert à la salle Cosmos (OREF)
LIBERTE QUOTIDIEN
Alger
ETRAN FINATAWA à Alger Riadh El Feth 2010 (1)
Venu tout droit du Niger, le groupe Etran Finatawa a fait vibrer, jeudi dernier à 19h, le public algérois sur des rythmes touareg, peulh-wodaabe avec une touche de sons modernes. Organisé par le Centre culturel français d’Alger, ce concert a attiré la foule qui s’est déplacée à la salle Cosmos de Riadh El Feth. Les cinq musiciens de ce groupe jouaient de différents instruments : basse et calebasse, akayewere (une sorte de collier de fer autour de la cheville qui émet des sons générés par la chorégraphie traditionnelle de wodaabe). Etran Finatawa a fait une entrée fracassante sur la scène. Dès la première note qui générait des rythmes blues mélangés avec les sons touaregs, le public se déchaîna. Le chanteur a réussi à envoûter les spectateurs grâce à sa voix si pure, si belle, rappelant le chant des sirènes.
La fusion de ces deux cultures - différentes dans le chant et la danse - a engendré une harmonie musicale mettant en valeur les richesses de la culture nomade qui a transporté les jeunes présents dans les vastes contrées du Sahara. En fait, Etran Finatawa, n’a pas fait que chanter, il a présenté un véritable show : danses, musique et tenues traditionnelles touareg et wodaabe, (des tuniques brodées de fil de couleur, la tête enturbannée avec des plumes d’autruche) ; et pour bien représenter leur tribu, les Wodaabe étaient maquillés avec du blanc et du noir. À la fin du show, l’assistance était en transes, ne s’arrêtant pas de danser.
Hana Menasria
speciale fête du travail : dedicaces à tous les travailleurs africains ,viva UA !!
On commence avec la sublissime Celtic Woman - The Butterfly
En 2 émé position le super:Tri Yann - La jument de Michao
Tjrs en Bretagne avec le clip: la tribu de dana - manau
Puis avec ça: Panique Celtique
"Et moi pendant ce temps là, j'tournais la manivelle !"...
Super clip vidéo "La Manivelle" de Wazoo (1999)
Un classique...
et pour finir notre selection en beauté: Celtic Woman - You Raise Me Up
En 2 émé position le super:Tri Yann - La jument de Michao
Tjrs en Bretagne avec le clip: la tribu de dana - manau
Puis avec ça: Panique Celtique
"Et moi pendant ce temps là, j'tournais la manivelle !"...
Super clip vidéo "La Manivelle" de Wazoo (1999)
Un classique...
et pour finir notre selection en beauté: Celtic Woman - You Raise Me Up
Speciales dédicaces du 1 er Mai pour tous les travailleurs sahariens!!
le 1 er mai : c le jour : est le jour de l'Union,des Luttes et de La Solidarité de la classe ouvrière du monde.Dans ce jour de resistance gagné par la solidarité des exploités,les mêmes sortirons sur les places de toutes les cités du monde afin de protester contre les agressions politiques,sociales et economique de la bourgeoisie,ils demontrerons leur volonté de poursuivre la lutte permanente contre l'exploitation et la barbarie capitalistes surtout en Afrique.
le 1 er mai : c le jour où il faut soulager la desesperanse des jeunes à l'egard d'1 futur sans perspectives de liberté et de dignité.Pour eux ,il nous faut recouvrer un système d'éducation qui reveille leur curiosité,leur apporte leur autonomie et leur rejet de tous les maux dont notre continent les accable pour mieux les marginaliser dès la naissance!!
Il faut aussi denoncer nos soeurs,nos femmes,nos mères ,nos tantes,nos gandes meres,nos cousines,offensées et ecrasées par un système patrircal entretenu par l'interêt egoïste et mesquin du gain capitaliste!!
Seule la lutte du socialisme répresente l'alternative et la reponse au capitalisme debridé auquel font face les africains!!
Hasta la victoria siempre!!
En ce jour de fête de travailleurs ,nous souhaitons un bon courage à tous ceux qui sont dans les cités les plus eloignées en milieu saharien et sahelien et partout dans l'IFRIKIYA,avec leurs familles ,amis et connaissances : d'Agadez,Abalak,Tchinta,Bilma,Dirkou,Madama,Tchirozerine,Arlit,Timia,Aouderas,El-Miki,Egandawel,Jikat,gougaram,Tamazlak,Tidene,Tiguida'ntessoum,n'Tagaït,Anou-Araghen,In Gall,Tchimouminene,Tamanrasset,Gardaïa,Kidal,Oubary,Gadhamès,Ghat,Adiel-hoc,Tessalit,Minika,Tafadek,goundam,Tessit,Gorom,Waw,Zouwara,Aneï,Niamey,Bamako,Alger,Tripoli,Ouaga, Noukchot,Al-Ayoun et toutes les populations laborieuses du Sahara.
le 1 er mai : c le jour où il faut soulager la desesperanse des jeunes à l'egard d'1 futur sans perspectives de liberté et de dignité.Pour eux ,il nous faut recouvrer un système d'éducation qui reveille leur curiosité,leur apporte leur autonomie et leur rejet de tous les maux dont notre continent les accable pour mieux les marginaliser dès la naissance!!
Il faut aussi denoncer nos soeurs,nos femmes,nos mères ,nos tantes,nos gandes meres,nos cousines,offensées et ecrasées par un système patrircal entretenu par l'interêt egoïste et mesquin du gain capitaliste!!
Seule la lutte du socialisme répresente l'alternative et la reponse au capitalisme debridé auquel font face les africains!!
Hasta la victoria siempre!!
En ce jour de fête de travailleurs ,nous souhaitons un bon courage à tous ceux qui sont dans les cités les plus eloignées en milieu saharien et sahelien et partout dans l'IFRIKIYA,avec leurs familles ,amis et connaissances : d'Agadez,Abalak,Tchinta,Bilma,Dirkou,Madama,Tchirozerine,Arlit,Timia,Aouderas,El-Miki,Egandawel,Jikat,gougaram,Tamazlak,Tidene,Tiguida'ntessoum,n'Tagaït,Anou-Araghen,In Gall,Tchimouminene,Tamanrasset,Gardaïa,Kidal,Oubary,Gadhamès,Ghat,Adiel-hoc,Tessalit,Minika,Tafadek,goundam,Tessit,Gorom,Waw,Zouwara,Aneï,Niamey,Bamako,Alger,Tripoli,Ouaga, Noukchot,Al-Ayoun et toutes les populations laborieuses du Sahara.
jeudi 29 avril 2010
Desert Rebel For Peace,Marrackech-1° mai
Desert Rebel For Peace,Marrackech-1° mai
jeudi 29 avril 2010
"Desert Rebel", c’est une rencontre entre des musiciens du Nord et d’autres du Sud, une aventure musicale hors du commun qui lance le concept de culture équitable.
L’aventure Désert Rebel commence en 2005, initiée par Abdallah Oumbadougou, artiste emblématique touareg berbère qui s’est allié à Guizmo, le chanteur de Tryo, Sally Nyolo, Imhotep d‘IAM, Daniel Jamet, ancien de la Mano Négra et Amazigh Kateb, l‘emblématique leader de la Gnawa Diffusion.
Le concept est simple mais non moins noble, des artistes du Nord partent à la rencontre de ceux du Sud pour réaliser des projets musicaux dont une partie des recettes servira à mener des actions concrètes sur le terrain en faveur du développement et de l‘accès à la culture. A leur actif, le collectif a déjà donné plus de 200 concerts, avec toujours cette volonté première de valoriser les cultures locales et l’échange.
Depuis, l’initiateur du projet Abdallah Oumbadougou a formé plus de 100 jeunes musiciens à Agades au nord Niger. Et selon ses dires, « la relève est assurée ! ». Pour la 5ème tournée du collectif, qui se fera sous le nom Désert Rebel For Peace, ces jeunes talents nigériens seront accompagnés de musiciens tout droit venus de Bretagne, enrichissant ainsi le collectif soutenant le projet.
Une rencontre musicale inédite entre musiciens bretons et touaregs, qui initiera un nouveau genre, la fusion Bretagne et rock touareg !
Désert Rebel For Peace sera sur les routes d’Europe et d’Afrique à compter du mois de mai 2010. Le festival Moonfest Lalla Takerkoust ouvrira le bal, en accueillant leur première date de tournée.
Retrouvez pour leur première date de tournée, en exclusivité au festival Moonfest Lalla Takerkoust, Déset Rebel for Peace le samedi 1er mai 2010.
L’otage algérien, compagnon du touriste français, libéré au Mali
RFI 29-04-10
L’otage algérien, compagnon du touriste français, libéré au Mali
jeudi 29 avril 2010
L’organisation terroriste Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), affiliée à al-Qaïda, a libéré dans le désert malien l’otage algérien, kidnappé en compagnie d’un Français le 20 avril dernier. Les deux hommes ont été enlevés au Niger, dans la région frontalière avec le Mali et l’Algérie. Le Français est lui toujours retenu en otage.
Une région réputée pour les risques d’enlèvement
Le service « Conseils aux voyageurs » du ministère français des Affaires étrangères déconseille formellement de se rendre dans certaines régions du Niger, notamment dans la bande frontalière avec le Mali. Modifier Ouaghi Abidine – c’est le nom de l’ex-otage algérien- a été séparé de son compagnon et ami français dès leur kidnapping, rapporte le quotidien arabophone Ennahar, qui l’a rencontré. Ils ont alors été emmenés à bord de deux véhicules de la région de Inabagharit, au nord du Niger vers une direction inconnue. Les terroristes affilés à al-Qaïda se sont ensuite débarrassés de lui en plein désert malien. Ce qui laisse supposer que l’otage français se trouve aussi dans la région, relève le journal Ennahar.
Selon les déclarations de l’Algérien Ouaghi Abidine, les kidnappeurs l’ont abandonné les yeux bandés dans la nature, après l’avoir battu. Ce sont des bédouins qui l’ont trouvé, rapporte le journal, et l’ont fait transporté dans un camion de marchandise jusqu’à la région frontalière de Tin Zaouatine.
Là, souligne Ennahar, les forces de sécurité l’ont interrogé pendant deux jours dans le but de situer le lieu où se trouverait l’otage français. Selon la même source, il semblerait que les terroristes aient libéré l’otage algérien afin d’éviter un conflit avec les tribus touaregs.
Niger:Les Touaregs invités dans le débat
Les Touaregs invités dans le débat
28/04/2010 à 18h:15 Par Newton Ahmed Barry
jeune Afrique
La rébellion touareg craignait d'être écartée de la préparation des prochaines élections.
© AFP Ils sont désormais représentés au sein du Conseil consultatif national, qui prépare les élections.
En avril 2009, les rebelles touaregs acceptaient la paix avec Niamey, après l’intervention du « Guide » libyen, sans pour autant signer un quelconque document. Un an plus tard, ils attendent toujours un accord formel et des mesures pour démobiliser les quelque 4 000 combattants stationnés dans le nord du Niger. Les anciennes factions rebelles ont obtenu récemment, grâce à la médiation du coordonnateur du Collectif des organisations de défense des droits de l’homme, Moustapha Kadi, de participer aux travaux du Conseil consultatif national (CCN), qui est chargé de préparer le retour à l’ordre constitutionnel. Un représentant des ex-rebelles y siégera au titre des personnes ressources.
Les Touaregs, qui craignaient d’être les oubliés de la transition, ont également été rassurés par la création d’une Haute Autorité à la réconciliation nationale et à la consolidation de la démocratie, dirigée par le colonel de gendarmerie Lawel Chékou Koré, qui remplace depuis le 15 avril le Haut-Commissariat à la restauration de la paix. Le problème reste la cohésion dans les rangs des ex-rebelles. Le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), le Front des forces de redressement (FFR) et le Front patriotique nigérien (FPN) n’ont pas de coordination unique et ont un problème de leadership. Le patron du MNJ, Agali Alambo, est plus souvent à Tripoli qu’au Niger, et Rhissa Ag Boula, le chef du FFR, accusé de meurtre, condamné par contumace et arrêté le 28 mars, est toujours en prison à Niamey. Seul Aklou Sidi Sidi, président du FPN, circule librement dans la capitale.
mercredi 28 avril 2010
Le sort de Bruxelles, enjeu de tous les scénarios catastrophes en Belgique
Le sort de Bruxelles, enjeu de tous les scénarios catastrophes en Belgique
15h30 • Mis à jour le 28.04.10
Pour les Bruxellois, l'enjeu est donc, aujourd'hui, de "bétonner" leur statut de troisième région, afin d'éviter le risque d'absorption par la Flandre, nous a confié le ministre-président Charles Picqué, lui même bilingue. La région centrale peut encore remédier à ce que ce socialiste francophone appelle "une dangereuse situation bipolaire qui conduirait une fracture alors irrémédiable".
Bruxelles sauveuse, in extremis, du pays ? "Il faut, en fait, savoir jusqu'où iront les Flamands et je ne sais si Bruxelles sera toujours assez forte pour éviter toutes les dérives, ajoute M. Picqué. Mais, elle sera un obstacle de taille pour ceux qui voudraient proclamer rapidement l'indépendance : une majorité de Flamands ne veut pas perdre cette ville."
Rester un "maillon fédérateur" et accepter, en quelque sorte, une évolution de la structure fédérale : voilà le programme que le leader socialiste assigne à "sa" région. Pour tenter de sauver ce pays qui, ajoute-t-il encore "n'est pas insignifiant". Parce qu'il incarne "une cohabitation de plusieurs identités et un modèle de solidarité parmi les plus performants au monde".
Pourtant il reste, admet le ministre-président, que la majorité flamande attaque désormais "les trois socles de l'unité du pays" : le respect de la minorité francophone de Flandre, les mécanismes liés à la sécurité sociale - et les transferts d'argent qu'elle engendre - et, enfin, Bruxelles, en entretenant l'ambiguïté sur son statut de région à part entière. La ville-région est, en outre, confrontée à de très graves difficultés financières, linguistiques et de fonctionnement en raison du peu d'intérêt que lui porte l'Etat fédéral, dominé par les Flamands.
Que dire alors d'une association, voire d'une fusion, avec la Wallonie si le scénario du pire finissait par s'imposer ? "Rien n'est exclu si la Flandre était prise d'une envie irrésistible de quitter l'édifice belge, déclare Charles Picqué. Mais on n'en est pas là. Pas encore... Dans l'immédiat, nous devons garantir que les concessions que nous ferions ne préfigureraient pas l'existence de frontières intangibles. Et assurer le respect des droits accordés aux francophones de Flandre."
Un dernier souci pour le ministre-président : l'image de Bruxelles auprès de la nombreuse communauté internationale présente sur son territoire. Une communauté qui ne cache pas sa perplexité. "On va traverser la tourmente", assure-t-il, rassurant. A ce stade, ce n'est d'ailleurs pas l'improbable remise en cause du statut international de la ville de Bruxelles qui l'inquiète, jure-t-il. Mais bien plutôt l'absence de consensus sur les investissements et le refinancement de la capitale, ce qui pourrait sérieusement entraver le lancement de plusieurs grands projets, notamment dans le quartier européen.
Jean-Pierre Stroobants
15h30 • Mis à jour le 28.04.10
Bruxelles Correspondant
Le chaos politique né de la démission du gouvernement belge peut-il mettre la situation de Bruxelles en péril ? Pour beaucoup, la région-capitale sera, en tout cas, le dernier verrou à la partition du pays : la Flandre n'abandonnera pas aux francophones la vitrine internationale et le moteur économique du royaume.
Si une majorité de responsables néerlandophones évoquent désormais l'hypothèse d'une "confédération belge", c'est d'ailleurs parce qu'ils n'imaginent pas laisser cette ville - où ils sont pourtant très minoritaires - aux francophones : la capitale de ce nouvel ensemble resterait, préconisent-ils, Bruxelles, gérée paritairement par la Flandre et la Wallonie.Pour les Bruxellois, l'enjeu est donc, aujourd'hui, de "bétonner" leur statut de troisième région, afin d'éviter le risque d'absorption par la Flandre, nous a confié le ministre-président Charles Picqué, lui même bilingue. La région centrale peut encore remédier à ce que ce socialiste francophone appelle "une dangereuse situation bipolaire qui conduirait une fracture alors irrémédiable".
Bruxelles sauveuse, in extremis, du pays ? "Il faut, en fait, savoir jusqu'où iront les Flamands et je ne sais si Bruxelles sera toujours assez forte pour éviter toutes les dérives, ajoute M. Picqué. Mais, elle sera un obstacle de taille pour ceux qui voudraient proclamer rapidement l'indépendance : une majorité de Flamands ne veut pas perdre cette ville."
Rester un "maillon fédérateur" et accepter, en quelque sorte, une évolution de la structure fédérale : voilà le programme que le leader socialiste assigne à "sa" région. Pour tenter de sauver ce pays qui, ajoute-t-il encore "n'est pas insignifiant". Parce qu'il incarne "une cohabitation de plusieurs identités et un modèle de solidarité parmi les plus performants au monde".
Pourtant il reste, admet le ministre-président, que la majorité flamande attaque désormais "les trois socles de l'unité du pays" : le respect de la minorité francophone de Flandre, les mécanismes liés à la sécurité sociale - et les transferts d'argent qu'elle engendre - et, enfin, Bruxelles, en entretenant l'ambiguïté sur son statut de région à part entière. La ville-région est, en outre, confrontée à de très graves difficultés financières, linguistiques et de fonctionnement en raison du peu d'intérêt que lui porte l'Etat fédéral, dominé par les Flamands.
Que dire alors d'une association, voire d'une fusion, avec la Wallonie si le scénario du pire finissait par s'imposer ? "Rien n'est exclu si la Flandre était prise d'une envie irrésistible de quitter l'édifice belge, déclare Charles Picqué. Mais on n'en est pas là. Pas encore... Dans l'immédiat, nous devons garantir que les concessions que nous ferions ne préfigureraient pas l'existence de frontières intangibles. Et assurer le respect des droits accordés aux francophones de Flandre."
Un dernier souci pour le ministre-président : l'image de Bruxelles auprès de la nombreuse communauté internationale présente sur son territoire. Une communauté qui ne cache pas sa perplexité. "On va traverser la tourmente", assure-t-il, rassurant. A ce stade, ce n'est d'ailleurs pas l'improbable remise en cause du statut international de la ville de Bruxelles qui l'inquiète, jure-t-il. Mais bien plutôt l'absence de consensus sur les investissements et le refinancement de la capitale, ce qui pourrait sérieusement entraver le lancement de plusieurs grands projets, notamment dans le quartier européen.
Jean-Pierre Stroobants
Niger : la crise alimentaire "ne fait que commencer", avertit l’ONU
AFP 26-04-10
Niger : la crise alimentaire "ne fait que commencer", avertit l’ONU
NIAMEY - La crise alimentaire "ne fait que commencer" au Niger, a averti lundi John Holmes, secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des affaires humanitaires, au premier jour d’une visite dans ce pays du Sahel frappé par la sécheresse, insistant sur la nécessité de l’aide internationale.
M. Holmes, qui dirige le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), a démarré à Niamey une visite de trois jours au Niger, où, a-t-il dit, 7,8 millions d’habitants sont en "état d’insécurité alimentaire", sur quelque 10 millions de personnes "touchées" par la crise au Sahel.
Après des rencontres avec la coordinatrice humanitaire du Système des Nations unies au Niger et les partenaires humanitaires, il s’est entretenu avec le Premier ministre de transition, Mahamadou Danda, puis le dirigeant de la junte au pouvoir depuis le 18 février, le chef d’escadron Salou Djibo.
"Nous avons parlé de la coopération qui est très nécessaire entre la communauté internationale et le gouvernement du Niger pour faire face au défi de cette crise alimentaire. Je pense que nous avons trouvé un bon accord", a-t-il dit à la presse après son entretien avec le chef de la junte."Le gouvernement a accepté dès le départ la réalité de cette crise, a voulu coopérer avec les institutions internationales très étroitement" et "le chef de l’Etat m’a juré que ça va continuer comme ça", a ajouté M. Holmes.
"Nous essayons de faire la collecte des ressources financières nécessaires. Nous avons lancé un appel pour avoir encore 130 millions de dollars pour les mois à venir, parce que nous savons bien que cette crise ne fait que commencer", a-t-il dit.
La période de soudure (juin-octobre) qui sépare les deux récoltes est traditionnellement délicate dans ce pays pauvre du Sahel et pourrait s’avérer dévastatrice avec la crise actuelle, engendrée notamment par la sécheresse ayant affecté les récoltes.
M. Holmes a expliqué sa visite mardi et mercredi dans la région de Zinder (sud-est), durement frappée par la crise, par la nécessité de plaider pour les victimes en vue d’un effort international "le plus efficace possible".
En provenance du Sénégal, il doit se rendre ensuite en République démocratique du Congo (RDC).
AFP / 26 avril 2010
Vous êtes invités à vivre en famille une fête des pères « pas comme les autres », à la rencontre des Touaregs, Palestiniens, peuples de Birmanie ou d’Afrique !
Les peuples menacés
Vous êtes invités à vivre en famille une fête des pères « pas comme les autres », à la rencontre des Touaregs, Palestiniens, peuples de Birmanie ou d’Afrique !
Samedi 12 juin 2010:
10H00: discours des personnalités invitées et apéritif africain
14H00: Film: « Dans le sillage des caravanes » suivi par une animation avec J-P Valentin (réalisateur), P. Lorsignol (ICRA International) et un Touareg du Niger
Animations diverses pour enfants (touarègue, djembé par l’Académie de Fontaine-l’Evêque)
15H00: Films :« Sur la route des caravanes » et « Itinérances nigériennes » - Débat avec J-P Valentin
17H30: vidéo de Thierry Tan :« La solution africaine pour combattre l’émigration »- Débat avec J-P Valentin, et un Touareg du Niger.
19H00: Repas africain
21H00: Concert de “Sahara blues” KeL assouf (groupe de Touaregs)
Dimanche 13 juin 2010:
11H00: atelier cuisine pour enfants et adultes animé par des réfugiés birmans et Action Birmanie de icra International
12H30: repas birman
14H00: Film: « Ombre de Birmanie » de Fr. Keller et échange avec des réfugiés birmans
16H30: Film « Le théâtre du public à Ramallah » de F. Guide et table ronde sur le droit au retour des réfugiés palestiniens (résolution 194 des Nations-Unies) avec F. Tuil (Association Jumelage Palestine France), A. Belmir (Collectif Avionais pour la Paix), R. Tangres (Secours Populaire Wallonie Bruxelles ), J-M. Delizée (secrétaire d'Etat à la Pauvreté) et sous réserve, un représentant de l’UNRWA
18H30: Buffet palestinien
Les repas sont au prix de 12€ (enfant - 12 ans : 8€) sur réservation jusqu’au 4 juin au 071/54 25 56
Les deux jours: stands (de différentes ong, associations), expositions, petite restauration,
expo/vente de chaises au profit de l’opération “Asseoir l’Espoir” (école de cirque en Palestine)
Renseignements: J. Vermandere:
jose.vermandere@moc-ct.be
'Les peuples menacés'
Salle des fêtes (place de la wallonie)
Adresse: Place de la wallonie, 6140 Fontaine-L'Eveque
Activités similaires dans la région (carte)
Itinéraire en transport en commun
Téléphone: 0495 28 16 84
Public: Tous publics
Internet: http://fontaine.blog.quefaire.be/
Ouverture: 10H à 18H
du 12 au 13 juin
Vous êtes invités à vivre en famille une fête des pères « pas comme les autres », à la rencontre des Touaregs, Palestiniens, peuples de Birmanie ou d’Afrique !
Samedi 12 juin 2010:
10H00: discours des personnalités invitées et apéritif africain
14H00: Film: « Dans le sillage des caravanes » suivi par une animation avec J-P Valentin (réalisateur), P. Lorsignol (ICRA International) et un Touareg du Niger
Animations diverses pour enfants (touarègue, djembé par l’Académie de Fontaine-l’Evêque)
15H00: Films :« Sur la route des caravanes » et « Itinérances nigériennes » - Débat avec J-P Valentin
17H30: vidéo de Thierry Tan :« La solution africaine pour combattre l’émigration »- Débat avec J-P Valentin, et un Touareg du Niger.
19H00: Repas africain
21H00: Concert de “Sahara blues” KeL assouf (groupe de Touaregs)
Dimanche 13 juin 2010:
11H00: atelier cuisine pour enfants et adultes animé par des réfugiés birmans et Action Birmanie de icra International
12H30: repas birman
14H00: Film: « Ombre de Birmanie » de Fr. Keller et échange avec des réfugiés birmans
16H30: Film « Le théâtre du public à Ramallah » de F. Guide et table ronde sur le droit au retour des réfugiés palestiniens (résolution 194 des Nations-Unies) avec F. Tuil (Association Jumelage Palestine France), A. Belmir (Collectif Avionais pour la Paix), R. Tangres (Secours Populaire Wallonie Bruxelles ), J-M. Delizée (secrétaire d'Etat à la Pauvreté) et sous réserve, un représentant de l’UNRWA
18H30: Buffet palestinien
Les repas sont au prix de 12€ (enfant - 12 ans : 8€) sur réservation jusqu’au 4 juin au 071/54 25 56
Les deux jours: stands (de différentes ong, associations), expositions, petite restauration,
expo/vente de chaises au profit de l’opération “Asseoir l’Espoir” (école de cirque en Palestine)
Renseignements: J. Vermandere:
jose.vermandere@moc-ct.be
'Les peuples menacés'
Salle des fêtes (place de la wallonie)
Adresse: Place de la wallonie, 6140 Fontaine-L'Eveque
Activités similaires dans la région (carte)
Itinéraire en transport en commun
Téléphone: 0495 28 16 84
Public: Tous publics
Internet: http://fontaine.blog.quefaire.be/
Ouverture: 10H à 18H
du 12 au 13 juin
A propos de la revue "Cassandre / Horchamps"
A propos de la revue "Cassandre / Horchamps"
Culture, politique et société
Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette parution trimestrielle nous les invitons à consulter sur le même site - www.webthea.com - notre article du 9 février dernier dans la chronique de votre serviteur qui tente de définir et de soutenir l’action de ce journal qui s’érige en bannière pour porter haut les engagements et les couleurs de notre culture théâtrale et autre entre autre. Tel un chevalier qui ne s’épargne pas pendant la bataille, Cassandre brandit au-dessus de la bataille idéologique les flammes non pas de la vaine revendication mais celles de la raison, flamme que l’on se passe de main en main comme dans nos jeux encore quelque peu olympiques, sachant que les acteurs, actants et actifs de ce marathon s’inscrivent toute foi débordante dans la grande Olympiade du monde et que notre conviction publique nous aide à garder bras haut et infatigable. C’est alors que notre entêtement débridé finit par entretenir et dynamiser notre démesure.
D’ailleurs le second titre de la revue n’est-il pas « Horschamp » hors mesure, c’est-à-dire par extension de l’image : qui balaye l’ailleurs d’un regard périphérique pour savoir où se rencontre d’autres cultures. C’est pourquoi dans sa logique et sa vocation, ce numéro de printemps 2010 se tourne vers le peuple Rom, lui aussi, toujours « hors du champ » et quand il essaye de se fixer dans un champs quelconque on l’incite à grands coups de fausses politesses à aller voir au Pays du « Vavoirlabasijysuis » si il ne peut pas aller voir ailleurs pour repartir de suite avant d’arriver. Mais telles d’autres communautés nomades, les Touaregs par exemple ou les Rroms, compagnons de l’Errance, conscient d’un rural déjà illusoire et d’un urbain desséché ne se posent pas le problème, comme les « sédentarisés-orthodoxes », de savoir à quel moment on se joue des frontières du « dehors » et du « dedans », car pour nous la question se pose tous les jours : Etre dehors ? Etre dedans ? A quel moment précis suis-je dedans si je viens du dehors. Car si je viens du dehors c’est pour être dans le dedans et quand je suis dans le dedans çà n’a pas son sens parce que momentanément ou même longtemps dans le temps j’irais forcément dehors. Etre dehors ? Etre dedans ? C‘est une manière de se positionner par rapport au dehors, si je suis dedans, et par rapport à ce dedans si je suis dehors. En fait, les seuls qui ont compris et qui vivent la confusion des lieux sans les peines ce sont justement les populations nomades. Aussi les Roms ou les Touaregs ne rencontrent jamais le dedans car ils ont fait du dedans leur dehors et de ce même dehors leur dedans, ce qui, vous pensez bien, leur donne une richesse intérieure que personne ne voit du dehors. Ainsi ne risquent-ils pas de se faire voler cette richesse Après ce petit instant de nomadisme sémantique retournons dans nos sentiers battus, mais, si vous voulez que tout rentre dans l’ordre pour faire désordre dans votre tête, procurez-vous le dernier numéro, de « Cassandre », N° 81 de printemps.
Il est grand temps de s’enrichir en élargissant notre esprit par l’étude et l’échange de nos différences plutôt que conditionnés par de stupides à priori chercher à nous en écarter.
P.S : Pour s’abonner www.horschamp.org. N’oubliez pas d’être attentif à la manifestation nationale pour l’art et la culture le 6 Mai prochain et si vous voulez signer la pétition ou être averti des différentes actions possibles consulter le même site.
Le lundi 26 avril 2010
Culture, politique et société
Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette parution trimestrielle nous les invitons à consulter sur le même site - www.webthea.com - notre article du 9 février dernier dans la chronique de votre serviteur qui tente de définir et de soutenir l’action de ce journal qui s’érige en bannière pour porter haut les engagements et les couleurs de notre culture théâtrale et autre entre autre. Tel un chevalier qui ne s’épargne pas pendant la bataille, Cassandre brandit au-dessus de la bataille idéologique les flammes non pas de la vaine revendication mais celles de la raison, flamme que l’on se passe de main en main comme dans nos jeux encore quelque peu olympiques, sachant que les acteurs, actants et actifs de ce marathon s’inscrivent toute foi débordante dans la grande Olympiade du monde et que notre conviction publique nous aide à garder bras haut et infatigable. C’est alors que notre entêtement débridé finit par entretenir et dynamiser notre démesure.
D’ailleurs le second titre de la revue n’est-il pas « Horschamp » hors mesure, c’est-à-dire par extension de l’image : qui balaye l’ailleurs d’un regard périphérique pour savoir où se rencontre d’autres cultures. C’est pourquoi dans sa logique et sa vocation, ce numéro de printemps 2010 se tourne vers le peuple Rom, lui aussi, toujours « hors du champ » et quand il essaye de se fixer dans un champs quelconque on l’incite à grands coups de fausses politesses à aller voir au Pays du « Vavoirlabasijysuis » si il ne peut pas aller voir ailleurs pour repartir de suite avant d’arriver. Mais telles d’autres communautés nomades, les Touaregs par exemple ou les Rroms, compagnons de l’Errance, conscient d’un rural déjà illusoire et d’un urbain desséché ne se posent pas le problème, comme les « sédentarisés-orthodoxes », de savoir à quel moment on se joue des frontières du « dehors » et du « dedans », car pour nous la question se pose tous les jours : Etre dehors ? Etre dedans ? A quel moment précis suis-je dedans si je viens du dehors. Car si je viens du dehors c’est pour être dans le dedans et quand je suis dans le dedans çà n’a pas son sens parce que momentanément ou même longtemps dans le temps j’irais forcément dehors. Etre dehors ? Etre dedans ? C‘est une manière de se positionner par rapport au dehors, si je suis dedans, et par rapport à ce dedans si je suis dehors. En fait, les seuls qui ont compris et qui vivent la confusion des lieux sans les peines ce sont justement les populations nomades. Aussi les Roms ou les Touaregs ne rencontrent jamais le dedans car ils ont fait du dedans leur dehors et de ce même dehors leur dedans, ce qui, vous pensez bien, leur donne une richesse intérieure que personne ne voit du dehors. Ainsi ne risquent-ils pas de se faire voler cette richesse Après ce petit instant de nomadisme sémantique retournons dans nos sentiers battus, mais, si vous voulez que tout rentre dans l’ordre pour faire désordre dans votre tête, procurez-vous le dernier numéro, de « Cassandre », N° 81 de printemps.
Il est grand temps de s’enrichir en élargissant notre esprit par l’étude et l’échange de nos différences plutôt que conditionnés par de stupides à priori chercher à nous en écarter.
P.S : Pour s’abonner www.horschamp.org. N’oubliez pas d’être attentif à la manifestation nationale pour l’art et la culture le 6 Mai prochain et si vous voulez signer la pétition ou être averti des différentes actions possibles consulter le même site.
Le lundi 26 avril 2010
mardi 27 avril 2010
Bambino's live recording in Agadez, Niger of "TarHani",
Bambino's live recording in Agadez, Niger of "TarHani", soon to be rele... zerogravfilms — April 25, 2010 — from "Bambino, Agadez" the documentary. Bambino's live recording in Agadez, Niger of "TarHani", soon to be released on double CD. Filmed and recorded in January, 2010 by Ron Wyman of ZeroGravity Films. http://www.bambinoafrica.com/
Kel Essouf,Ottignies (Belgique),9 mai,un concert en aide à Tessalit
Kel Essouf,Ottignies (Belgique),9 mai,un concert en aide à Tessalit
mardi 27 avril 2010
Réservez le dimanche 9 Mai pour un bon moment partagé et assister à un concert pour soutenir un projet au village de Tessalit.
Bienvenue au Bois des Etoiles le dimanche 9 mai
À partir de 13 h,
Pour un concert du groupe kel essouf (Métissage de musique touareg, d’Afrique et d’Europe)
Et pour un moment de partage autour de notre projet de soutien à la communauté touareg du village de Tessalit (Nord du Mali).victime de la grande sécheresse qui sévit cette année au Sahel,
L’intégralité des bénéfices de ce concert soutiendra deux projets à Tessalit : - Premièrement, un projet d’urgence : Création d’une coopérative d’achat de nourriture pour le bétail. Il est primordial de sauver le bétail qui est la nourriture principale des Touareg. Or sans pluie pas de fourrage, sans fourrage plus de bétail et sans bétail les hommes meurent… La création d’une coopérative permettra l’achat de graines et de fourrage en plus grande quantité, afin de diminuer le prix et donc de permettre à chacun d’y avoir accès, même les familles les plus défavorisées.
-Deuxièmement, un projet à plus long terme qui comprend 3 volets :
1/ La création d’un jardin, qui permettra la culture sur plusieurs étages (Palmiers dattiers, arbres fruitiers, potager, fourrage pour animaux, et jardin médicinal..).
2/ La création d’un « hôpital nomade ».
3/ La création d’un centre d’accueil, qui permettra de recevoir dans le village, des personnes désireuses de venir à la rencontre de la culture Touareg et du désert pour un temps de partage, de pause, de ressourcement, d’aide aux projets dans le village… La situation est très préoccupante. Il est urgent d’agir. Pour que ces projets puissent voir le jour, votre soutien financier est essentiel.
Numéro du compte de l’A.S.B.L. KEL TINA. 068-2522218-51 (Avec la mention soutien au projet Tessalit)
N’hésitez pas à transmettre cette information à toute personne qui pourrait être sensible à cette situation et à ces projets.
Pour de plus amples informations, vous pouvez nous contacter au 065/724098
Prix du concert : 10 € (5 € pour les enfants). Il y aura un bar et de quoi prendre un goûter.
Lieu : Bois des étoiles, rue de Renivaux, 29 à 1340 Ottignies
Itinéraire : La rue de Renivaux est excepté circulation locale. L’entrée du Bois des Etoiles se trouve +- à 50m sur la droite. Une fois en haut de l’allée, la salle se trouve dans le bâtiment de droite. Les places de parking étant limitées, nous vous demandons de bien vouloir vous garer rue de Franquenies ou au parking de la gare de Céroux qui se trouve à 200m, un peu plus loin dans la rue de Franquenies et de laisser les places de l’allée du Bois des Etoiles pour les personnes à mobilité réduite.
Le projet est soutenu par : Souéloum Diagho (poète Touareg originaire du village deTessalit), Catherine Delaunoit, La Belle Verte asbl, Josiane De Ridder , Serge Deloos, Isabelle Graulich, Violaine Van Cottom, Christine Doyen, vincent Kuentz, Laurence vray, Noémie goldberg, Nicole Mabille, Françoise Bastin, Nathalie De Bock, Pascale Legrand, Isabelle Arnal.
Si vous désirez découvrir la culture touareg illustrée par la poésie de Souéloum Diagho, Rendez-vous sur le site : http://users.swing.be/swelum/
lundi 26 avril 2010
Une momie en reconnaissance au Sahara ...
La dépêche vient de tomber ! Incroyable, chers internautes! La saga saharienne continue sur sa triste lancée. Après les convois touristiques, les inoffensifs festivaliers et l'apprentis laborentin anti-paludéen, l'otage semi momifié ! On nous aura décidément tout fait ! La coalition des pseudo islamistes, de leurs acolytes sagement planqués dans leurs palais dorés et de l'internationale des agents très très spéciaux veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes : à savoir l'enlèvement d'un monsieur de plus de 70 ans, 80 aux dernières nouvelles, au puits de Inabangarat. Inabangarat, célèbre lieu dit du Tamesna jadis verdoyant refuge des chameaux en saison sèche aujourd'hui devenu le repère de toute la mafia sahélo saharienne, un endroit bien tranquille pour se reposer entre deux transits de cocaïne et attendre les ordres venus d'en haut, comprenez d'un peu plus au nord ou d'un peu plus au sud, ou les deux...on ne sait plus très bien. Mais que faisait cet honorable vieillard dans ce trou paumé...excusez....au puits reculé de Inabangarat en pleine canicule alors que le thermostat a explosé ce mois d'avril tous les records de chaleur depuis 1966 ? Une expérience scientifique de momification par la chaleur? Un stage de remise en forme new age ? Une mission très très spéciale diligentée par les officines de renseignements décidément peu attentionnés à l'égard de leur agent ? Parait-il que ce Monsieur œuvre pour une association humanitaire au nord Niger ? Quelle mascarade! Et pendant que tout le monde se demande par où l'otage est-il passé, par quelle frontière il est entré, de quel côté va -t-il ressortir, nous on se demande vraiment jusqu'à quand les grands de ce monde vont continuer à nous prendre pour des imbéciles ! Une question bonus ? A votre avis, combien coute au contribuable français une mission de renseignement au puits de Inabangarat ? Bonbon pour le coup, la note va être salée....Par contre c'est la mafia qui va être contente!
Cdt Akinnas
Cdt Akinnas
dimanche 25 avril 2010
Occidentaux... Bye bye Sahara ?
Occidentaux... Bye bye Sahara ?
Le problème du Sahara est depuis l'arrivée des colons français jusqu’aux gouvernements de nos jours, la tenue à l'écart des populations touarègues et nomades dans une marginalisation extrêmement violente qui contribuera longtemps, tout comme les sécheresses, à servir de leitmotiv aux leaders de ces populations pour entrer en rébellion ouverte contre des pouvoirs complètement abstraits... sur ces territoires. Dans les années 1990, la course aux énergies semble être de mise après la guerre froide et celle de l'Irak. C’est ainsi que le Sahara s'est retrouvé sous les feux des projecteurs internationaux avec l'afflue des multinationales canadiennes, françaises (encore !) américaines, russes, chinoises, australiennes ...
C'est aussi devenu, depuis ces années, un lieu de trafics en tous genres :
- de cocaïne d'abord depuis la Colombie, le Mexique ...
- des clandestins depuis les pays Ouest africains
- des armes depuis le Liberia, la Côte d'ivoire, le Tchad ...
- depuis dix ans, par des hordes de barbus venus de l'Algérie (sous couvert de l'islamisme) qui sont arrivés à contrôler tous ces réseaux sahéliens ...
Ils ont même inventé un plus lucratif : l'enlèvement des occidentaux moyennant payement des rançons qui se chiffrent en milliards des FCFA et donc en centaines des millions d'Euros ... réinvestis en arsenal de guerre et en moyens de communication modernes.
En 10 ans d'existence, ils sont arrivés à faire des bases au Sahara et à recruter sur toute l'étendue du territoire allant de la Mauritanie, au Mali, en passant par le Niger, le Tchad, le Soudan et L'Algérie. Longtemps, ils ont su profiter des accointances locales, notamment au Mali et en Algérie, comme en Mauritanie ...
Sous le sigle AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), ils ont repri des forces avec les millions des rançons payés par les Européens depuis l'enlèvement par El Para de 32 touristes européens en Tunisie et des diplomates canadiens de l'Onu au Niger.
Les pays sahéliens sont les plus pauvres de la planète avec des territoires aussi vastes que l’Europe. Les moyens pour pouvoir sécuriser cet espace sont pour le moins dérisoire face à l’immensité, à la porosité des frontières sahariennes et à la complexité de la configuration démographique née du partage des frontières arbitraires de la colonisation Française. Citons un exemple : des millions de familles nomades se sont retrouvés du jour au lendemain écartelées entre plusieurs états.
Les états sahéliens sont plus enclins à coopérer avec les trafiquants ou islamistes qu’à respecter leurs engagements vis-à-vis du peuple touareg ou à l’engager dans la lutte anti-terrorisme qu’il semble être le seul à pouvoir éradiquer de façon pérenne, voire définitive.
Le dilemme
L’occident plie aujourd’hui devant les exigences d’une horde des trafiquants de Cocaïne pseudos-islamistes. C’est le cas de la France, des Autrichiens, de l’Allemagne, de l’Italie et bientôt peut-être de l’Espagne qui a toujours deux ressortissants aux mains de ce groupe ayant revêtu le label Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Plus ces barbus reçoivent des sommes faramineuses, plus leur aire d’influence et leurs forces de frappe s’accroissent. C’est la leçon que nous retiendrons de tous les dénouements de ces prises d’otages …
De l'autre côté, les occidentaux sont complètement désemparés devant le phénomène. Preuve en est, la libération d'un otage français que Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à échanger contre la liberté de quatre terroristes très dangereux et une immense rançon d’après des sources bien informées…
Le Mali, comme l’Algerie, sont depuis des années les bases arrière et de repli de ces islamistes. Ils ont aussi en commun le faite que leur services de sécurités militaires et civiles connaissent parfaitement les chefs de ces groupuscules avec lesquels ils ont entretenu des liens.
La Mauritanie demeure un réservoir de recrutement pour AQMI, ceci depuis le début
Les Perspectives
Elles sont moins structurées qu’on veut le faire croire. L’Algerie peine à lutter toute seule contre le terrorisme depuis 20 ans déjà ; au mieux, il s’exporte de plus en plus mettant à mal l’équilibre sous-régional.
Le Niger peut être le bon elève de la lutte contre le terrorisme si on lui offre des moyens suffisants et s’il accepte de responsabiliser les Touaregs et de les associer à la lutte contre le terrorisme.
Le Mali est le mauvais élève de la sous-région. Il traine des accointances inhabituelles avec ces trafiquants islamistes. Il pourrait malgré cela changer de cap et, avec les Touaregs et autres nomades, jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le terrorisme.
La Mauritanie est sur la voie de lutter efficacement en alternant diplomatie et victoires militaires sur Aqmi. C’est aussi un elève modèle qui doit rester très vigilent face aux nouveaux candidats à ce genre d’aventure.
Le Tchad, on en parle peu mais de plus en plus des Tchadiens rejoignent Aqmi même si leur nombre reste relativement faible.
Le Burkina Faso, pays des réseaux ouest-africains les mieux organisés, herberge pas mal des cellules dormantes qui peuvent se reveiller un jour. C’est aussi le pays qui s’entend avec ses Touaregs et qui fait l’intermédiaire entre les pays occidentaux et les ravisseurs d’Aqmi et ce, de plus en plus, au detriment de Koulouba au Mali et de ses négociateurs.
Le Nigeria : véritable poudrière. Ce pays inquiète plusieurs spécialistes du continent de par ses fréquents conflits religieux et le nombre de fondamentalistes musulmans liés de prés ou de loin à Aqmi..
Le soudan reste un pays fragilisé par des dizaines d’années de guerre civile et de dictature ; un mélange qui fait le lit des fondamentalistes chrétiens et musulmans.
La Libye : une répression violente et aveugle a fini par décourager les islamistes libyens et le pays de Kadhafi demeure celui ou presque la moitié de la population espionne l’autre. En 2010, les islamistes ont abdiqué devant le « frère guide » qui leur a donner son amnistie et des valises de dollars. Il subsiste quelques poches des cellules dormantes, malgré tout.
A voir la configuration actuelle, on constate que ce ne sont pas les moyens qui manqueront à Aqmi, ni le terrain, ni les effectifs, ni les affinités avec certains "officiels ". Les victoires d’AQMI sont nettement plus spectaculaires qu’il y a 10 ans en Algerie. Les Européens et les Canadiens ont plié devant ses exigences : rançons, libérations des terroristes et tous les " non-dits ".
Les pays du Maghreb et du Sahel tardent à mettre une stratégie commune. Pourtant depuis 10 ans, des réunions ont à chaque fois lieu pour définir un plan de route qui tarde à devenir opérationnel.
Une semaine après avoir ouvert un centre « de commandement des opérations anti-terroristes au Sahel » à Tamanrasset au sud de l’Algérie, Aqmi vient de kidnapper à la barbe des renseignements généraux algériens et nigériens un français et son chauffeur Touareg algérien …
La liste des échecs stratégiques est longue dans cette lutte contre les pseudots-islamistes pour ne pas se poser d’autres questions.
A qui profite tous ces attentats ?
A qui profite tous ces crimes?
Qui a intérêt à lutter ?
Qui n’en a pas ?
Qui mène le jeu et pourquoi ?
Pourquoi une centaine d’individus, à découvert en plein désert dictent -ils leur loi depuis presque 15 ans au Sahara sans qu’il n’y ait une réelle volonté de riposter ?
Quels sont les enjeux pour les occidentaux ? Pour les Maghrébins ? Pour les Sahéliens ?
Car si l’on voulait une solution, il fallait faire simple : associer les populations de ce Sahara dès le début !!
C'est la seule option pour que les touristes occidentaux ne disent pas A Dieu au Sahara, très bientot !!
Aux USA et aux Européens de voir la realité en face et de trouver une solution avec les populations locales sinon oui bye bye !! Ca sera la loi des barbus......
Cdt Tango
Le problème du Sahara est depuis l'arrivée des colons français jusqu’aux gouvernements de nos jours, la tenue à l'écart des populations touarègues et nomades dans une marginalisation extrêmement violente qui contribuera longtemps, tout comme les sécheresses, à servir de leitmotiv aux leaders de ces populations pour entrer en rébellion ouverte contre des pouvoirs complètement abstraits... sur ces territoires. Dans les années 1990, la course aux énergies semble être de mise après la guerre froide et celle de l'Irak. C’est ainsi que le Sahara s'est retrouvé sous les feux des projecteurs internationaux avec l'afflue des multinationales canadiennes, françaises (encore !) américaines, russes, chinoises, australiennes ...
C'est aussi devenu, depuis ces années, un lieu de trafics en tous genres :
- de cocaïne d'abord depuis la Colombie, le Mexique ...
- des clandestins depuis les pays Ouest africains
- des armes depuis le Liberia, la Côte d'ivoire, le Tchad ...
- depuis dix ans, par des hordes de barbus venus de l'Algérie (sous couvert de l'islamisme) qui sont arrivés à contrôler tous ces réseaux sahéliens ...
Ils ont même inventé un plus lucratif : l'enlèvement des occidentaux moyennant payement des rançons qui se chiffrent en milliards des FCFA et donc en centaines des millions d'Euros ... réinvestis en arsenal de guerre et en moyens de communication modernes.
En 10 ans d'existence, ils sont arrivés à faire des bases au Sahara et à recruter sur toute l'étendue du territoire allant de la Mauritanie, au Mali, en passant par le Niger, le Tchad, le Soudan et L'Algérie. Longtemps, ils ont su profiter des accointances locales, notamment au Mali et en Algérie, comme en Mauritanie ...
Sous le sigle AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), ils ont repri des forces avec les millions des rançons payés par les Européens depuis l'enlèvement par El Para de 32 touristes européens en Tunisie et des diplomates canadiens de l'Onu au Niger.
Les pays sahéliens sont les plus pauvres de la planète avec des territoires aussi vastes que l’Europe. Les moyens pour pouvoir sécuriser cet espace sont pour le moins dérisoire face à l’immensité, à la porosité des frontières sahariennes et à la complexité de la configuration démographique née du partage des frontières arbitraires de la colonisation Française. Citons un exemple : des millions de familles nomades se sont retrouvés du jour au lendemain écartelées entre plusieurs états.
Les états sahéliens sont plus enclins à coopérer avec les trafiquants ou islamistes qu’à respecter leurs engagements vis-à-vis du peuple touareg ou à l’engager dans la lutte anti-terrorisme qu’il semble être le seul à pouvoir éradiquer de façon pérenne, voire définitive.
Le dilemme
L’occident plie aujourd’hui devant les exigences d’une horde des trafiquants de Cocaïne pseudos-islamistes. C’est le cas de la France, des Autrichiens, de l’Allemagne, de l’Italie et bientôt peut-être de l’Espagne qui a toujours deux ressortissants aux mains de ce groupe ayant revêtu le label Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Plus ces barbus reçoivent des sommes faramineuses, plus leur aire d’influence et leurs forces de frappe s’accroissent. C’est la leçon que nous retiendrons de tous les dénouements de ces prises d’otages …
De l'autre côté, les occidentaux sont complètement désemparés devant le phénomène. Preuve en est, la libération d'un otage français que Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à échanger contre la liberté de quatre terroristes très dangereux et une immense rançon d’après des sources bien informées…
Le Mali, comme l’Algerie, sont depuis des années les bases arrière et de repli de ces islamistes. Ils ont aussi en commun le faite que leur services de sécurités militaires et civiles connaissent parfaitement les chefs de ces groupuscules avec lesquels ils ont entretenu des liens.
La Mauritanie demeure un réservoir de recrutement pour AQMI, ceci depuis le début
Les Perspectives
Elles sont moins structurées qu’on veut le faire croire. L’Algerie peine à lutter toute seule contre le terrorisme depuis 20 ans déjà ; au mieux, il s’exporte de plus en plus mettant à mal l’équilibre sous-régional.
Le Niger peut être le bon elève de la lutte contre le terrorisme si on lui offre des moyens suffisants et s’il accepte de responsabiliser les Touaregs et de les associer à la lutte contre le terrorisme.
Le Mali est le mauvais élève de la sous-région. Il traine des accointances inhabituelles avec ces trafiquants islamistes. Il pourrait malgré cela changer de cap et, avec les Touaregs et autres nomades, jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le terrorisme.
La Mauritanie est sur la voie de lutter efficacement en alternant diplomatie et victoires militaires sur Aqmi. C’est aussi un elève modèle qui doit rester très vigilent face aux nouveaux candidats à ce genre d’aventure.
Le Tchad, on en parle peu mais de plus en plus des Tchadiens rejoignent Aqmi même si leur nombre reste relativement faible.
Le Burkina Faso, pays des réseaux ouest-africains les mieux organisés, herberge pas mal des cellules dormantes qui peuvent se reveiller un jour. C’est aussi le pays qui s’entend avec ses Touaregs et qui fait l’intermédiaire entre les pays occidentaux et les ravisseurs d’Aqmi et ce, de plus en plus, au detriment de Koulouba au Mali et de ses négociateurs.
Le Nigeria : véritable poudrière. Ce pays inquiète plusieurs spécialistes du continent de par ses fréquents conflits religieux et le nombre de fondamentalistes musulmans liés de prés ou de loin à Aqmi..
Le soudan reste un pays fragilisé par des dizaines d’années de guerre civile et de dictature ; un mélange qui fait le lit des fondamentalistes chrétiens et musulmans.
La Libye : une répression violente et aveugle a fini par décourager les islamistes libyens et le pays de Kadhafi demeure celui ou presque la moitié de la population espionne l’autre. En 2010, les islamistes ont abdiqué devant le « frère guide » qui leur a donner son amnistie et des valises de dollars. Il subsiste quelques poches des cellules dormantes, malgré tout.
A voir la configuration actuelle, on constate que ce ne sont pas les moyens qui manqueront à Aqmi, ni le terrain, ni les effectifs, ni les affinités avec certains "officiels ". Les victoires d’AQMI sont nettement plus spectaculaires qu’il y a 10 ans en Algerie. Les Européens et les Canadiens ont plié devant ses exigences : rançons, libérations des terroristes et tous les " non-dits ".
Les pays du Maghreb et du Sahel tardent à mettre une stratégie commune. Pourtant depuis 10 ans, des réunions ont à chaque fois lieu pour définir un plan de route qui tarde à devenir opérationnel.
Une semaine après avoir ouvert un centre « de commandement des opérations anti-terroristes au Sahel » à Tamanrasset au sud de l’Algérie, Aqmi vient de kidnapper à la barbe des renseignements généraux algériens et nigériens un français et son chauffeur Touareg algérien …
La liste des échecs stratégiques est longue dans cette lutte contre les pseudots-islamistes pour ne pas se poser d’autres questions.
A qui profite tous ces attentats ?
A qui profite tous ces crimes?
Qui a intérêt à lutter ?
Qui n’en a pas ?
Qui mène le jeu et pourquoi ?
Pourquoi une centaine d’individus, à découvert en plein désert dictent -ils leur loi depuis presque 15 ans au Sahara sans qu’il n’y ait une réelle volonté de riposter ?
Quels sont les enjeux pour les occidentaux ? Pour les Maghrébins ? Pour les Sahéliens ?
Car si l’on voulait une solution, il fallait faire simple : associer les populations de ce Sahara dès le début !!
C'est la seule option pour que les touristes occidentaux ne disent pas A Dieu au Sahara, très bientot !!
Aux USA et aux Européens de voir la realité en face et de trouver une solution avec les populations locales sinon oui bye bye !! Ca sera la loi des barbus......
Cdt Tango
PAIEMENT DE RANÇON POUR LES OTAGES ALGÉRIEN ET FRANÇAIS ENLEVÉS AU NIGER,Alger rejette et Paris dans l’expectative
PAIEMENT DE RANÇON POUR LES OTAGES ALGÉRIEN ET FRANÇAIS ENLEVÉS AU NIGER
Alger rejette et Paris dans l’expectative
25 Avril 2010 -
Cet ex-émir de l’AIS puis du Gspc a tissé des liens de parenté avec des tribus touarègues et s’est aussi acoquiné avec les contrebandiers du Niger et du Mali.
En réaction à l’enlèvement d’un touriste français et de son guide d’origine algérienne au Niger, dans la soirée du mercredi, l’Etat malien décide de renforcer son dispositif sécuritaire aux frontières avec le Niger en dépêchant des centaines de militaires. Le Mali n’est pas seulement considéré comme étant une base arrière d’Al Qaîda au Maghreb mais aussi comme un nid où prolifèrent des réseaux impliqués dans tous genres de trafics.
Aussi, ce pays a-t-il pris les dispositions nécessaires pour sécuriser son territoire. Cette réaction intervient selon un militaire malien, qui a parlé sous couvert de l’anonymat, à la suite d’informations faisant état de la présence des ravisseurs non loin du Mali. Les mêmes informations rapportent que les ravisseurs se trouveraient avec les otages au niveau de la bande d’Azaough, un lieu reculé du territoire malien.
«Nous avons mis en alerte nos forces de sécurité à la frontière avec le Niger dans le cas où les ravisseurs tenteraient, comme d’habitude, de la franchir», a déclaré le ministre malien de la Défense.
Cependant, la zone surveillée par les militaires maliens est une étendue très vaste et les bandes criminelles y activant connaissent parfaitement le terrain. De ce fait, il y a un grand risque que les terroristes échappent au dispositif mis en place. Notamment pour le groupe qui travaille sous la coupe de Mokhtar Benmokhtar (MBM).
C’est ce même groupe qui a réussi à infester toute la bande du Sahel. MBM jouissant de grandes complicités particulièrement des anciens rebelles et réseaux de trafic d’armes et de cigarettes. Il a même tissé des liens de parenté avec des tribus touarègues. Cet ex- émir de l’AIS puis du Gspc s’est aussi acoquiné avec les contrebandiers du Niger et du Mali. C’est ce qui explique entre autres, la réaction de l’Etat malien.
Tout n’a pas été dit sur la rançon versée en 2003 lors de l’affaire de l’enlèvement des 32 touristes européens, dont une quinzaine avait été libérée à la suite d’une intervention de l’armée algérienne. Selon des sources sécuritaires algériennes, la rançon en question présumée versée à Abderrezak El Para, aurait fini dans les coffres de Mokhtar Benmokhtar. Elle a ensuite servi pour des transactions d’armes et de munitions au profit d’Al Qaîda.
Des sources sécuritaires confient que Abou Zeïd, qui a sous sa coupe quelques dizaines d’éléments, n’est pas en mesure d’opérer autant de kidnappings.
Mokhtar Benmokhtar dont on prétendait négocier sa reddition, serait derrière la majorité des enlèvements, notamment ceux commis au Mali, mais aussi celui perpétré mercredi dernier au Niger. Pour l’Algérie, les choses sont claires: pas de négociation et pas de versement de rançon aux terroristes. Reste maintenant à voir comment l’Elysée va réagir à l’égard de son ressortissant.
L’on s’attend, selon des observateurs avertis de la situation, au même scénario mis en scène par la France lors de la libération de Pierre Camatte. Ce dernier a eu la vie sauve grâce à la libération, par le Mali, de quatre terroristes dont deux Algériens revendiqués par l’Algérie.
L’information n’a jamais été confirmée officiellement, mais on a avancé que la France aurait versé une rançon aux terroristes d’Al Qaîda. Un fait qui créera une sérieuse crise entre Alger et Bamako. Le Mali se soumettra-t-il encore une fois au chantage d’Al Qaîda? Approuvera-t-il une nouvelle ingérence dans le cas où les ravisseurs et leurs otages se trouveraient en territoire malien?
Directement concernée par cette affaire, l’Algérie aura certainement son mot à dire. Cela même si l’idée de versement d’une rançon est bannie d’avance, quel qu’en soit le prix. L’Algérie milite toujours auprès de l’ONU pour un projet de loi criminalisant le versement des rançons aux terroristes.
Ikram GHIOUA
L Expression Edition
Algerie
samedi 24 avril 2010
Lutte contre le terrorisme au Sahel : Le commandement militaire basé à Tamanrasset
Lutte contre le terrorisme au Sahel : Le commandement militaire basé à Tamanrasset
El Waten
Algerie
Photo /combatants Touaregs
Le comité d’état-major opérationnel conjoint entre l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger sera installé aujourd’hui, à Tamanrasset.
Annoncée par un communiqué du ministère de la Défense nationale, la création de ce comité a été décidée à l’issue de la réunion des chefs des armées de la Mauritanie, de l’Algérie, du Mali et du Niger, à Tamanrasset, tenue les 12 et 13 août 2009, dans le but « de coordonner » les opérations de lutte contre les groupes terroristes qui évoluent dans les régions frontalières. La multiplication des enlèvements de touristes occidentaux et leur libération après le paiement de rançons, ainsi que l’évolution dangereuse du trafic de cocaïne, au nord du Mali, ont quelque peu gelé les relations entre les opérationnels militaires bloqués dans leur initiative du fait de la position d’inertie de Bamako face aux menaces qui pèsent sur la région. La création de cet outil a été décidée un mois seulement après l’annonce à Syrte, en Libye, à l’issue d’une réunion qui a regroupé l’Algérie, le Mali, le Niger et la Libye, de la mise en place d’une force commune de 25 000 hommes, dont 5000 Touareg maliens, chargée de pourchasser les terroristes. Néanmoins, cette initiative ne pouvait se concrétiser, du fait que le régime voyait d’un mauvais œil la réinsertion des Touareg dans les rouages de ses unités militaires, alors qu’il s’était engagé, lors des Accords d’Alger en 2006, à les intégrer dans les unités mixtes pour sécuriser la région du Nord. Ce qui a poussé l’Algérie à entreprendre une autre initiative, celle de se réunir encore une fois, cette fois-ci à Tamanrasset, et d’aboutir à la création d’un centre opérationnel pour « coordonner les opérations de lutte contre le terrorisme dans chacun des pays concernés », ayant pour base la ville de Tamanrasset. Entre-temps, les activités des terroristes et des narcotrafiquants se sont multipliées et ont mis la population dans un état de vulnérabilité extrême, au point où elle est devenue un terreau idoine pour le recrutement. Face à ce constat, l’Etat malien s’est montré impuissant, voire même laxiste pour ne pas dire complice. La manne financière générée par les rançons (obtenues grâce aux prises d’otages de ressortissants étrangers) et le convoyage de cocaïne ont renforcé les positions des groupes terroristes puissamment armés et bien équipés, y compris de petits missiles à tête chercheuse évoluant en petits groupes, qui sillonnent les frontières entre le Mali, l’Algérie et la Mauritanie, avec comme zone de repli le nord malien.
470 éléments d’AQMI
Aujourd’hui, le noyau dur de la phalange du Sahara pour le GSPC, autoproclamée AQMI (Al Qaîda pour le Maghreb islamique) est composé, selon des sources sûres, de près de 470 éléments (avec des réseaux de soutien qui avoisineraient les 200 éléments) répartis en trois groupes. Le plus organisé et le mieux doté est celui dirigé par Mokhtar Belmokhtar, dit Belaouar, ayant des liens assez forts avec la population, notamment brébiche (des commerçants arabes). Le second groupe, moins important en nombre mais tout aussi doté en équipement militaire, est dirigé par Abou Zeid, dissident du premier, dépêché dans cette région par Droukdel, son chef suprême, pour prendre les rênes de la phalange du Sahara. Plus récemment, son adjoint, Abou Yahia, s’est entouré d’une vingtaine d’éléments bien équipés pour évoluer d’une manière autonome, mais sous les ordres de son chef incontesté. Les trois groupes ont pris pour positions les alentours des villes de Tombouctou, de Gao et de Kidal. Des villes où terroristes et barons de la cocaïne trouvent avec une facilité déconcertante des canaux de communication avec les plus hautes autorités de Bamako pour négocier des rançons ou libérer des cargaisons de drogue confisquées. Chacun des intervenants dans ces commerces juteux trouve son compte au point où les « négociateurs » officiels se bousculent pour prendre leur part du marché. En réponse aux inquiétudes des Etats frontaliers et des puissances occidentales, comme les USA, Bamako se contente de se plaindre du « manque de moyens ». Du coup, le Mali est devenu le pays le plus privilégié, par rapport à ceux de la région, en matière de formation de ses militaires et d’aide financière et matériel mises à sa disposition par l’Algérie, la France, l’Espagne, l’Allemagne, le Canada, mais aussi les USA. Malheureusement, sur le terrain, les terroristes et les barons de la drogue ont pignon sur rue et même sur l’Etat. La réunion des ministres des Affaires étrangères à Alger, suivie de celle des chefs des armées de sept pays de région sont mises à profit pour pousser le Mali à respecter ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme. Parmi les points sur lesquels les participants se sont entendus, celui d’installer rapidement le comité opérationnel militaire de Tamanrasset, et neutraliser rapidement les menaces qui minent la région dont la population est prise en otage, d’un côté par une sécheresse qui a laminé son cheptel, et de l’autre, l’insécurité qui compromet sa survie. La seule alternative qui se présente à des milliers de jeunes, sans avenir, est celle de rejoindre les terroristes ou les barons de la drogue. Dans les deux cas, le choix est suicidaire et la région s’apparente à une poudrière…
Par Salima Tlemçani
El Waten
Algerie
Photo /combatants Touaregs
Le comité d’état-major opérationnel conjoint entre l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger sera installé aujourd’hui, à Tamanrasset.
Annoncée par un communiqué du ministère de la Défense nationale, la création de ce comité a été décidée à l’issue de la réunion des chefs des armées de la Mauritanie, de l’Algérie, du Mali et du Niger, à Tamanrasset, tenue les 12 et 13 août 2009, dans le but « de coordonner » les opérations de lutte contre les groupes terroristes qui évoluent dans les régions frontalières. La multiplication des enlèvements de touristes occidentaux et leur libération après le paiement de rançons, ainsi que l’évolution dangereuse du trafic de cocaïne, au nord du Mali, ont quelque peu gelé les relations entre les opérationnels militaires bloqués dans leur initiative du fait de la position d’inertie de Bamako face aux menaces qui pèsent sur la région. La création de cet outil a été décidée un mois seulement après l’annonce à Syrte, en Libye, à l’issue d’une réunion qui a regroupé l’Algérie, le Mali, le Niger et la Libye, de la mise en place d’une force commune de 25 000 hommes, dont 5000 Touareg maliens, chargée de pourchasser les terroristes. Néanmoins, cette initiative ne pouvait se concrétiser, du fait que le régime voyait d’un mauvais œil la réinsertion des Touareg dans les rouages de ses unités militaires, alors qu’il s’était engagé, lors des Accords d’Alger en 2006, à les intégrer dans les unités mixtes pour sécuriser la région du Nord. Ce qui a poussé l’Algérie à entreprendre une autre initiative, celle de se réunir encore une fois, cette fois-ci à Tamanrasset, et d’aboutir à la création d’un centre opérationnel pour « coordonner les opérations de lutte contre le terrorisme dans chacun des pays concernés », ayant pour base la ville de Tamanrasset. Entre-temps, les activités des terroristes et des narcotrafiquants se sont multipliées et ont mis la population dans un état de vulnérabilité extrême, au point où elle est devenue un terreau idoine pour le recrutement. Face à ce constat, l’Etat malien s’est montré impuissant, voire même laxiste pour ne pas dire complice. La manne financière générée par les rançons (obtenues grâce aux prises d’otages de ressortissants étrangers) et le convoyage de cocaïne ont renforcé les positions des groupes terroristes puissamment armés et bien équipés, y compris de petits missiles à tête chercheuse évoluant en petits groupes, qui sillonnent les frontières entre le Mali, l’Algérie et la Mauritanie, avec comme zone de repli le nord malien.
470 éléments d’AQMI
Aujourd’hui, le noyau dur de la phalange du Sahara pour le GSPC, autoproclamée AQMI (Al Qaîda pour le Maghreb islamique) est composé, selon des sources sûres, de près de 470 éléments (avec des réseaux de soutien qui avoisineraient les 200 éléments) répartis en trois groupes. Le plus organisé et le mieux doté est celui dirigé par Mokhtar Belmokhtar, dit Belaouar, ayant des liens assez forts avec la population, notamment brébiche (des commerçants arabes). Le second groupe, moins important en nombre mais tout aussi doté en équipement militaire, est dirigé par Abou Zeid, dissident du premier, dépêché dans cette région par Droukdel, son chef suprême, pour prendre les rênes de la phalange du Sahara. Plus récemment, son adjoint, Abou Yahia, s’est entouré d’une vingtaine d’éléments bien équipés pour évoluer d’une manière autonome, mais sous les ordres de son chef incontesté. Les trois groupes ont pris pour positions les alentours des villes de Tombouctou, de Gao et de Kidal. Des villes où terroristes et barons de la cocaïne trouvent avec une facilité déconcertante des canaux de communication avec les plus hautes autorités de Bamako pour négocier des rançons ou libérer des cargaisons de drogue confisquées. Chacun des intervenants dans ces commerces juteux trouve son compte au point où les « négociateurs » officiels se bousculent pour prendre leur part du marché. En réponse aux inquiétudes des Etats frontaliers et des puissances occidentales, comme les USA, Bamako se contente de se plaindre du « manque de moyens ». Du coup, le Mali est devenu le pays le plus privilégié, par rapport à ceux de la région, en matière de formation de ses militaires et d’aide financière et matériel mises à sa disposition par l’Algérie, la France, l’Espagne, l’Allemagne, le Canada, mais aussi les USA. Malheureusement, sur le terrain, les terroristes et les barons de la drogue ont pignon sur rue et même sur l’Etat. La réunion des ministres des Affaires étrangères à Alger, suivie de celle des chefs des armées de sept pays de région sont mises à profit pour pousser le Mali à respecter ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme. Parmi les points sur lesquels les participants se sont entendus, celui d’installer rapidement le comité opérationnel militaire de Tamanrasset, et neutraliser rapidement les menaces qui minent la région dont la population est prise en otage, d’un côté par une sécheresse qui a laminé son cheptel, et de l’autre, l’insécurité qui compromet sa survie. La seule alternative qui se présente à des milliers de jeunes, sans avenir, est celle de rejoindre les terroristes ou les barons de la drogue. Dans les deux cas, le choix est suicidaire et la région s’apparente à une poudrière…
Par Salima Tlemçani
TAMIKREST & DIRTMUSIC (& DJ BORAT),URBAN FOLKBLUES MEETS SAHARA ROCK
17/05/2010 - 19:30 Concert
TAMIKREST & DIRTMUSIC (& DJ BORAT)
URBAN FOLKBLUES MEETS SAHARA ROCK
Dj Borat (B)
Tamikrest (AFR)
Dirtmusic (VS-AUS-AFR)
De jonge Touareg-muzikanten van Tamikrest komen uit het Sahara-achtige noorden van Mali, en worden beschouwd als de spirituele zonen van één van de grootsten ter aarde in het genre, de legendarisch poëtische gitaristen en soulrebellen van Tinariwen.
Dirtmusic blijkt een goedbewaard geheim: Hugo Race (ex-lid van Nick Caves Bad Seeds), Chris Ekman (frontman van The Walkabouts) en Chris Brokaw (gitarist en drummer bij Steve Wynn, Pullman en Willard Grant Conspiracy) maken urban folkblues naar americana-traditie.
Tamikrest en Dirtmusic werken samen sinds het 'Festival au Desert' in 2007, en in januari 2009 namen ze de plaat 'BKO' op in Ali Farka Touré's studio in Mali (zie Dirtmusic's clip 'Black Gravity').
Al wat overtollig is ging overboord, en wat overblijft is een minimalistische, meer essentiële, ritmische mutatie tussen acht muzikanten.
Bestel Tickets online (niet via De Centrale/Uitbureau !)
Org.: www.democrazy.be
La lettre de Point-Afrique n° 36:Afrikabidon 2010, une thématique
La lettre de Point-Afrique n° 36
samedi 24 avril 2010
Afrikabidon 2010, une thématique
L’Afrique en liberté
La cuvée 2010 d’Afrikabidon s’annonce fort différente de celle de 2007 - trois ans déjà ! Néanmoins, l’équipe d’Afrikabidon souhaite reprendre certains des éléments qui ont contribué au succès de la première édition. Parmi eux, le cycle de conférences gratuites, dans le cadre bucolique du théâtre de verdure, sera reconduit, autour d’une thématique d’actualité, dont nous développons ci-dessous les grandes lignes. Comprendre le passé et analyser le présent, pour mieux imaginer l’avenir, dans une ambiance conviviale et détendue, voilà l’ambition. Du 14 juillet au 15 août, les semaines vont se succéder, mais ne se ressembleront pas !
La première semaine sera l’occasion de faire le bilan économique et politique de ces cinquante dernières années, après le retrait brutal de l’Etat français de l’Afrique. Ce départ marque l’avènement de nouvelles problématiques dans les relations entre la France et ses anciennes colonies. De la dette africaine aux fameux plans d’ajustements structurels mis en place dans les années 90, en passant par la baisse marquante du nombre de coopérants en Afrique, ce sera l’occasion de faire un tour d’horizon complet d’une politique occidentale de désengagement, doublée, souvent dans l’ombre, d’un affairisme sans état d’âme.
Mais l’Afrique doit surtout faire face à ses problématiques actuelles et envisager son avenir proche, thème que nous allons développer durant la deuxième semaine. La malfaisance des ressources naturelles, pourtant abondantes sur le continent, est tout a fait paradoxale. L’exploitation par certaines compagnies étrangères de différentes ressources naturelles, comme par exemple l’uranium au Niger, pose le problème de l’entrée africaine dans le processus de globalisation. Déposséder les populations de leurs ressources et n’en permettre l’accès qu’à une infime partie, celle qui en a les moyens, reste un problème majeur, que l’arrivée de la Chine sur le continent souligne avec acuité. Le débarquement de ce géant - 1,32 milliard d’habitants - à la croissance économique atypique, soulève une réelle interrogation éthique planétaire.
Les conférences d’Afrikabidon
Si l’achat de terres par les entreprises chinoises permet la production de denrées alimentaires, ces dernières semblent bel et bien destinées à l’exportation et aux populations chinoises. On comprend mieux alors comment ce schéma est appelé à creuser davantage l’écart entre les besoins des Africains et l’exploitation de leurs terres agricoles. L’autosuffisance alimentaire, ainsi que la mise en place d’activités économiques indépendantes et autonomes, semblent pourtant constituer le premier pas vers l’émancipation de certains pays...
Lors de la 3e semaine Afrikabidon, une autre thématique actuelle viendra étoffer le propos et contribuer aux réflexions africaines. Comme toutes les croyances, l’Islam doit aujourd’hui faire face à un monde en rapide évolution et s’adapter à un contexte changeant et diversifié. Ses développements actuels peuvent être de nature à susciter des incompréhensions, voire des interrogations. Nous proposerons donc dans un premier temps une approche compréhensive, aussi objective que possible, de cette religion.
Certaines dérives, qui lui sont imputées à tort ou à raison, ne manquent pas d’avoir un impact fort sur notre activité. Nous pensons en particulier à l’emprise d’A.Q.M.I sur les populations les plus pauvres de l’Afrique de l’Ouest, tels que la Mauritanie, le Mali ou encore le Niger, emprise de nature à susciter des craintes plus ou moins fondées parmi ceux qui souhaitent voyager dans ces régions. Quelle est la nature exacte du phénomène, à qui profite-t-il et qui en souffre, qui tire les ficelles et dans quel but, et en quoi l’Islam est-il est réellement impliqué - ou instrumentalisé - dans cet imbroglio ?
Enfin, la semaine de clôture de ce cycle de conférences sera essentiellement orientée sur le « durable ». Mettre en lumière les solutions qui permettent aux populations les plus démunies - africaines certes, mais pour le coup le problème concerne toute la planète - de retrouver leur autonomie alimentaire, tout en préservant les patrimoines nourriciers et en développant des savoirs-faire et des pratiques agricoles accessibles à tous. Tour d’horizon des alternatives de développement durable et de commerce équitable dans un secteur où là aussi, dérives et instrumentalisation sont malheureusement de mise.
Un petit survol du passé africain nous permettra d’en comprendre le présent ; que « l’insurrection des consciences » nous laisse une chance d’en imaginer le futur !
Les denières infos et l’agenda sur le site www.afrikabidon.com
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