mercredi 17 février 2010

Nicolas Sarkozy et la Françafrique


16 février 2010 -Survie-
Nicolas Sarkozy et la Françafrique

Des promesses de rupture aussi ambitieuses qu’illusoires...

Pendant la campagne présidentielle 2007, Nicolas Sarkozy n’a pas ménagé ses critiques à l’égard du bilan africain de Jacques Chirac. À plusieurs reprises, il a publiquement dénoncé le « clientélisme », les « émissaires officieux », les « secrets », le « paternalisme », les « détournements de l’aide au développement », le « domaine réservé de l’Elysée » en matière de politique africaine [1].

Le leader UMP promettait alors une nouvelle politique démocratique et humaniste, soucieuse d’un capitalisme éthique et moralisé. Ces principes étaient inscrits noir sur blanc dans le programme présidentiel : « Nous ne soutiendrons ni les dictatures, ni les pays dirigés par des régimes corrompus. [...] Je ne passerai jamais sous silence les atteintes aux droits de l’Homme au nom de nos intérêts économiques [2]. » Ils étaient également affirmés haut et fort pendant les meetings : « Je veux être le président d’une France qui défende partout les droits de l’homme et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. D’une France qui s’oppose aux dictatures. [3] ». En apothéose de cette campagne de rupture avec la Françafrique, le nouveau Président lançait, le soir de son élection, un « appel fraternel à tous les Africains », affirmant sa volonté de placer résolument la France « du côté des opprimés du monde » [4].

Mai 2007, la fin de la Françafrique ? De nombreux éléments autorisaient le plus grand scepticisme envers les promesses de campagne de Nicolas Sarkozy : ses liens anciens et étroits avec le clan Pasqua, l’un des piliers historiques de la Françafrique ; son suivisme ou ses silences à l’égard de la Françafrique chiraquienne de 1995 à 2006, alors même qu’il occupait des postes stratégiques au gouvernement ou au RPR ; ses déclarations parfois nostalgiques sur la période coloniale [5] ; son refus de reconnaître l’implication d’une partie de l’exécutif français lors du génocide des Tutsi au Rwanda [6] ; ses relations discrètes mais suivies avec plusieurs dictateurs africains, dont Omar Bongo ; enfin, ses liens privilégiés avec les principales figures du patronat français qui, dans leurs activités africaines, puisent la plus grande part de leurs richesses (Bouygues, Bolloré, Areva, TotalFinaElf, etc.).

Après bientôt trois années d’exercice du pouvoir, l’examen de la réalité est malheureusement sans appel : la politique africaine de la France se maintient dans les ornières de la Françafrique, les promesses de rupture de Nicolas Sarkozy n’ont pas été tenues.

Le soutien aux « régimes amis »
Sur le plan diplomatique, le soutien des dictatures ’’amies de la France’’ se poursuit. Tous les pires régimes d’Afrique ont été reçus ou visités par l’Elysée depuis mai 2007 : Omar puis Ali Bongo (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo-B), Paul Biya (Cameroun), François Bozizé (Centrafrique), Ismaël Omar Guelleh (Djibouti), Faure Gnassingbé (Togo), Mouammar Kadhafi (Libye), Abdelaziz Bouteflika (Algérie), Ben Ali (Tunisie), etc. A chacune de ces visites officielles, les atteintes aux Droits de l’Homme ont été systématiquement reléguées au second plan ou passées sous silence. Lors de la visite officielle du colonel Kadhafi en décembre 2007, pas un mot sur les tortures, les centaines de prisonniers politiques, la liberté d’expression muselée, la peine de mort en vigueur en Libye ; quelques mois plus tôt, alors que la France venait de signer avec ce pays des contrats de ventes d’armes et de matériel nucléaire pour plusieurs centaines de millions d’euros, Nicolas Sarkozy piétinait ses promesses d’un capitalisme moralisé, rétorquant aux critiques, non sans cynisme : « Les Libyens vont dépenser quelques centaines de millions d’euros pour faire marcher les usines en France et je devrais m’en excuser ? ». Lors de la visite officielle de Paul Biya en juillet 2009, pas un mot sur la modification de la Constitution au Cameroun, sur les nombreuses atteintes aux Droits de l’Homme dans ce pays, en particulier les massacres de février 2008 ; le silence médiatique autour des massacres de février 2008 était alors d’autant plus frappant qu’à l’époque, toute la classe politique dénonçait avec virulence la violation des Droits de l’Homme au Tibet. Lors de la visite officielle de Denis Sassou Nguesso en juillet 2007, pas un mot sur le massacre du Beach, sur l’affaire des Biens Mal Acquis, sur les nombreuses accusations de détournement de la rente pétrolière. Nous pourrions multiplier les exemples.

Une politique africaine qui échappe toujours à tout contrôle démocratique
Sur le plan diplomatique encore, contrairement aux promesses de campagne et malgré quelques remaniements de façade, l’Elysée garde la mainmise sur la politique africaine de la France. Ainsi, au lendemain de son investiture, le nouveau président a certes dissout la cellule africaine de l’Elysée, mais pour la remplacer aussitôt par une cellule diplomatique sans spécificité géographique, aux pouvoirs accrus. Dirigée par des hommes du sérail rompus à la diplomatie chiraquienne, tels Jean-David Levitte ou Bruno Joubert, la cellule diplomatique de l’Elysée est renforcée par un Conseil de défense et de sécurité nationale (CNS) qui, sur le modèle des Etats-Unis, permet au président d’animer personnellement la politique étrangère.

En marge des dispositifs officiels, Nicolas Sarkozy peut compter sur ses « réseaux officieux » qui, naguère dénoncés par le candidat UMP, sont aujourd’hui plus que jamais d’actualité. En témoigne l’activité du sulfureux Robert Bourgi, ancien de l’entourage de Jacques Foccart. Sans doute galvanisé par sa Légion d’honneur reçue en septembre 2007 des mains de Nicolas Sarkozy lui-même, Robert Bourgi se vante désormais ouvertement de son rôle d’émissaire de l’ombre en Afrique. Ainsi, suite au décès d’Omar Bongo, il a publiquement oeuvré pour l’investiture autocratique d’Ali Bongo, allant jusqu’à déclarer : « Au Gabon, la France n’a pas de candidat mais le candidat de Robert Bourgi c’est Ali Bongo, or je suis un ami très écouté de Nicolas Sarkozy » [7]. Sans surprise, Ali Bongo a remplacé son père au Gabon, au terme d’une mascarade électorale bénéficiant du soutien bienveillant des autorités françaises. Tout comme Patrick Balkany, autre intermédiaire de l’ombre de Nicolas Sarkozy, Robert Bourgi sillonne l’Afrique, tissant des liens avec de nombreux hommes d’affaires et politiciens du continent, facilitant la conclusion d’accords commerciaux, ou encore glanant des informations stratégiques, en toute opacité.

Sur le plan militaire, la présidence de Nicolas Sarkozy a été marquée, dès février 2008, par l’intervention des troupes françaises au Tchad, dans le but de soutenir le dictateur Idriss Déby. Cette opération a soulevé de vives critiques dans les médias. En réaction, Nicolas Sarkozy a promis de nombreuses réformes : renégociation des accords de défense, démantèlement progressif des bases françaises en Afrique, contrôle parlementaire sur les interventions militaires à l’étranger, etc. À l’épreuve des faits, ces réformes ne bouleversent pas les logiques d’ingérence française en Afrique. Ainsi, si le président a publiquement reconnu l’existence d’accords secrets de défense entre la France et la plupart des pays d’Afrique francophone, promettant leur renégociation en toute transparence, dans les faits, pour les quelques accords en cours de renégociation, l’assemblée nationale est simplement mise devant le fait accompli, sans réel débat démocratique, tandis que de nombreux autres accords militaires secrets ne sont pas remis en question.

Il en va de même pour la modification de la Constitution de juillet 2008 : souvent présentées comme un renouveau démocratique, les avancées du nouvel article 35 du titre V sont superficielles ; le contrôle parlementaire sur les interventions militaires françaises à l’étranger ne s’exerce qu’a posteriori, et uniquement sur les interventions les plus longues, et ce sans garantir aux parlementaires toutes les informations précises pour statuer en toute connaissance de cause (manque d’informations sur les causes, les enjeux, les mandats, le bilan et le budget des interventions). Sont par ailleurs exclues de ces dispositions les interventions secrètes ou clandestines des forces spéciales (COS et service Action de la DGSE), véritables gardes prétoriennes de l’Elysée. Le caractère ambigu de ces réformes militaires se traduit également dans les discours officiels de la présidence.

Ainsi, dans son allocution en Afrique du Sud, en février 2008, Nicolas Sarkozy remettait sévèrement en question l’ingérence française en Afrique ; quelques mois plus tard, le 21 mai 2008, il célébrait en grande pompe le 30e anniversaire de l’opération Kolwezi, saluant par la même occasion l’ensemble des interventions militaires françaises en Afrique. De fait, si Nicolas Sarkozy affirme sa volonté de réduire à terme les effectifs des troupes permanentes en Afrique, il accroît actuellement les moyens de projection des troupes d’intervention françaises. Au final, avec près de 8000 soldats présents sur le continent en ce début 2010, le dispositif militaire français reste toujours l’un des principaux outils de contrôle de l’Afrique.

Priorité aux intérêts économiques
Sur le plan économique, la politique de Nicolas Sarkozy intensifie celle menée par ses prédécesseurs depuis 1960 : la priorité aux intérêts de la France en Afrique, premier fournisseur du continent à travers ses quelque 2000 filiales implantées sur le continent. L’appareil diplomatique public continue de soutenir activement les entreprises privées françaises, chaque déplacement de Nicolas Sarkozy donnant généralement lieu à une pluie de « contrats du siècle » : accords nucléaires avec Areva au Niger, en RDC ou au Maghreb ; concessions portuaires et logistiques de Bolloré en Angola, au Congo B, au Bénin ou au Togo ; accords pétroliers avec TotalFinaElf au Congo-B et en Angola ; ventes d’armes EADS en Libye, etc. Dans le même temps, les mécanismes de domination financière, en particulier via le Franc CFA et la Banque de France, ne sont pas remis en cause.

Quant à l’aide publique au développement, un temps contrôlée par Jean-Marie Bockel qui, dans les discours, dénonçait parfois la Françafrique mais dans les faits accompagnait ses logiques (soutien des accords nucléaires France-Libye, équipement des forces de police camerounaises, soutien du discours de Dakar, etc.), elle est désormais dirigée par Alain Joyandet qui, dans ses discours, affiche ouvertement sa volonté de mettre l’aide au développement au service des intérêts économiques français : « L’implantation des entreprises françaises en Afrique est l’une de mes priorités », « On veut aider les Africains, mais il faut que cela nous rapporte » [8].

Au final, les échanges économiques entre la France et l’Afrique restent dominés par des logiques de prédation, au détriment des populations locales. L’approfondissement de la crise énergétique ne fait que renforcer ces mécanismes, l’Afrique constituant pour l’hexagone un réservoir stratégique de pétrole, d’uranium et, de plus en plus, d’agro-carburants.

La Justice entravée
Sur le plan judiciaire, Nicolas Sarkozy n’a fait preuve jusqu’ici d’aucune volonté de faire avancer les affaires emblématiques de la Françafrique : l’affaire Borrel et l’affaire du Beach stagnent, les plaintes déposées aux Tribunal des Armées de Paris contre des exactions de militaires français lors du génocide des Tutsi au Rwanda ne sont toujours pas instruites, l’affaire des Biens Mal Acquis a été volontairement enterrée, l’Angolagate a été expurgée de tous les éléments qui auraient pu transformer ce procès en réelle affaire d’État, etc. Le nouveau président se garde notamment bien de déclassifier les archives des services secrets français ; décision qui, dans toutes les affaires précitées, permettrait de faire enfin la lumière sur certains chapitres parmi les plus sombres de la Françafrique.

Au contraire, les récentes réformes de la Justice tendent à renforcer l’impunité et l’opacité franco-africaine, avec le durcissement et l’extension du secret défense, ou encore la suppression du juge d’instruction. L’affaiblissement de l’indépendance de la Justice qui en résulte est grave : une nouvelle affaire Elf ou Angolagate aura désormais des chances infimes d’être instruite dans de bonnes conditions. Quant aux Paradis Fiscaux et Judiciaires, clef de voûte de la criminalité françafricaine par laquelle transitent tous les détournements de fonds, l’Elysée maintient le statu quo, et ce malgré certaines déclarations spectaculaires de Nicolas Sarkozy, non suivies d’effets. Une idéologie néocoloniale empreinte de négrophobie

Enfin, sur le plan idéologique, si les discours présidentiels sont, en matière de politique africaine comme ailleurs, généralement empreints d’un opportunisme médiatique qui ne craint ni les incohérences ni les contradictions dans le temps, il est un domaine où les efforts de Nicolas Sarkozy sont constants depuis 2007 : la volonté de reconstruire une image positive de la colonisation française en Afrique. Déjà présente dans certains meetings de la campagne présidentielle, cette volonté s’est affichée ouvertement à travers le désormais célèbre discours de Dakar, en juillet 2007. Rédigé par Henri Guaino, un temps proche de Charles Pasqua, le discours de Dakar rassemble une somme stupéfiante de lieux communs formalisés par l’ethnologie coloniale, légitimant et banalisant des thèmes principalement défendus par l’extrême-droite et quelques associations de nostalgiques de la période coloniale.

Ce discours aux accents néocoloniaux est d’autant plus inquiétant qu’il s’inscrit dans un courant idéologique essentialiste et révisionniste de plus en plus médiatisé, dans la lignée du livre Négrologie publié en 2003 par Stephen Smith, et dont la teneur pourrait être résumée en quelques phrases : « Nous devons être fiers de la colonisation française, qui a certes produit le pire, mais surtout le meilleur. Dans tous les cas, la France n’est pas responsable de la misère, des guerres et des dictatures en Afrique. Celles-ci sont, avant tout, le fait des Africains eux-mêmes ».

Sur le territoire français, l’idéologie élyséenne se traduit dans les politiques menées en matière d’immigration, au nom de l’identité nationale. Ce concept, bien que battu en brèche par un certain nombre d’historiens, est la porte ouverte au racisme, présentant systématiquement la figure de l’étranger comme une éternelle menace, stigmatisant à toute occasion les populations d’origine africaine. Une telle idéologie entraîne évidemment la légitimation des pires pratiques, à commencer par le sort réservé aux immigrés africains, et la diabolisation des étrangers à des fins électoralistes.

Depuis 2002, plus de 150 000 personnes ont été reconduites à la frontière française. Des quotas de 25 000 expulsions par an conduisent la police française à traquer les enfants jusque dans les écoles, tandis que des immigrés apeurés et désespérés en viennent à se donner la mort. Tout est fait pour intensifier la chasse aux étrangers : augmentation des effectifs policiers ; construction de camps d’internement avant expulsion (les Centres de Rétention Administrative, CRA) permettant d’enfermer les migrants pour une durée de dix-huit mois ; procédures autorisant la police à étendre les contrôles aux locaux associatifs, aux centres d’hébergements ou aux hôpitaux ; simplification des procédures judiciaires pour les condamnations à l’expulsion et augmentation des difficultés pour les avocats des demandeurs d’asile ; convocation des préfets n’atteignant pas les objectifs ; ou encore autorisation d’expulser des enfants hors de leur territoire d’origine. Dans cette traque permanente, la vie et la dignité des individus sont secondaires. Les réseaux citoyens et les associations qui tentent, avec courage et peu de moyens, de contrecarrer cette politique inhumaine en savent quelque chose.

Une Françafrique désormais « décomplexée »

Au final, après bientôt trois ans de prise de fonction, et contrairement aux promesses affichées pendant la campagne, le bilan de Nicolas Sarkozy en matière de politique africaine est accablant. Derrière certaines déclarations de façade, l’Élysée continue de soutenir un bon nombre des pires dictatures du continent, encourage l’affairisme, perpétue les interventions militaires, privilégie avant tout les intérêts économiques français, et ce dans une parfaite continuité avec les politiques menées en Afrique depuis 1960. Avec Nicolas Sarkozy, la Françafrique sévit sans complexe.

Au-delà de la seule personne de Nicolas Sarkozy, il est urgent de s’interroger sur la remarquable stabilité d’un système économique, politique et militaire qui, depuis 50 ans, s’il profite pour l’essentiel à une minorité d’oligarques en France comme en Afrique, contribue surtout à appauvrir, opprimer et priver de leur souveraineté des centaines de millions de personnes. Héritier de la colonisation, le système françafricain nous interpelle à plus d’un titre. En tant que citoyens français, il nous alarme sur les logiques d’un régime politique français qui, depuis 1958, permet aux plus hautes autorités de mentir, de mettre les ressources publiques au service d’intérêts privés, d’agir en toute opacité, sans réel contre-pouvoir. En tant que consommateur, la Françafrique jette une lumière crue sur les coulisses d’une organisation économique qui, si elle assure en France un haut niveau de confort moderne, repose sur des logiques de prédation indignes, en particulier en Afrique.

À tous les partisans de la démocratie, de la souveraineté des peuples, de l’autonomie politique, de l’égalité et de l’équité, il incombe, en France comme en Afrique, la lourde tâche de s’organiser pour combattre la Françafrique. Notre liberté et notre dignité sont à ce prix.

[1] Lire par exemple son discours au Bénin, le 19 mai 2006.

[2] Programme de l’UMP, présidentielle 2007

[3] Meeting à Toulon, 7 février 2007

[4] Discours télévisé, 6 mai 2007

[5] Par exemple à Caen, le 9 mars 2007

[6] Notamment au Bénin, le 19 mai 2006

[7] Le Monde, 30 août 2009

[8] Libération, le 24 juin 2008 ; Lejdd.fr, le 20 mai 2008

Washington fait pression sur Alger pour obtenir l’autorisation d’utiliser la nouvelle base militaire de Tamanrasset


RAF (avec Maghreb Confidentiel)
16-02-10-http://www.algerie-focus.com/

Les américains semblent se « focaliser » sur l’Algérie dans leur « lutte contre le terrorisme ». Notre pays est de plus en plus sollicité, voire pressé par Washington à participer toujours davantage à cette « guerre ». La fréquence des va et vient de responsables américains à Alger, témoigne de cet intérêt grandissant pour l’Algérie.

Algerie-Focus.com a récemment publié un article sur la décision du Pantagone d’introduire officiellement l’Algérie comme un partenaire privilégié pour la lutte contre Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), dans le Maghreb et la région du Sahel.

Depuis, les choses s’accélèrent : en novembre 2009, le commandant du commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom), le général William Ward, accompagné par Ronald Ladnier, le commandant des forces aériennes d’Africom, arriveent à l’aéroport d’Alger dans le cadre d’une visite officielle en Algérie. Ils ont été accueillis par le général major Abdelhamid Ghriss, chef du département organisation et logistique à l’état major de l’Armée nationale populaire (ANP, régulière) et le général Mekri Noureddine, directeur des relations extérieures et de la coopération au ministère de la Défense, ainsi que par l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger et l’attaché de défense auprès de l’ambassade américaine.

A l’ordre du jour de cette visite : la volonté des Washington de voir l’Algérie souscrire à son programme de l’Africom. En Vain. Le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci réitérait le refus de l’Algérie sur l’implantation de bases militaires étrangères sur son sol.

Le 3 février, c’était autour de Gina Abercrombie-Winstanley, responsable du bureau de coordination antiterroriste du Département d’Etat américain, de faire le déplacement à Alger pou rencontre Ali Tounsi, le patron de la Direction Générale de la Sureté Nationale (DGSN).

Selon nos informations, même si les américains n’arrivent toujours pas à persuader l’Algérie d’intégrer de manière définitive l’Africom, il ne demeure pas moins qu’ils lorgnent cette fois sur la nouvelle base aérienne militaire de Tamanrasset, qui sera inaugurée prochainement.

Washington, comme d’autres pays occidentaux, veulent en effet obtenir- sans succès pour l’instant- l’aval des autorités algériennes pour survoler et utiliser la base de Tamanrasset, position stratégique pour mener des opérations au Sahel contre AQMI.

La versalité dont fait preuve Waghington dans le traitement du dossier algérien suscite de sérieuses interrogations quant à sa manière de procéder pour arriver à ses fins. Les américains qui s’arrogent le droit depuis les 11 septembre de distribuer les bonnes et les mauvaises notes aux pays où ils ont décidé de mener leur « guerre contre le terrorisme », ne se gênent guère à utiliser cette nouvelle « arme » comme moyen de pression sur gouvernements récalcitrant à leur projet.

Dans le cas algérien, la contradiction américaine est flagrante. Hier auréolée par un satisfecit américain pour son engagement dans la lutte contre le terrorisme, l’Algérie se retrouve aujourd’hui sur la liste des 14 pays à risque et dont les gouvernements « encouragent le terrorisme ».

Washington est-elle entrain de punir le pouvoir algérien pour avoir osé lui répliquer par la voix de Medelci que « la souveraineté de l’Algérie est non négociable et il n’est pas question aujourd’hui d’ouvrir la voie à la création de bases militaires étrangères en Algérie » ?

C’est fort possible. Mais le plus inquiétant, c’est la profonde crise politique qui couve au sommet de l’Etat à un moment où la souveraineté de l’Algérie est plus que jamais menacée par une Amérique se déploie en Afrique pour en déloger la Chine.

RAF (avec Maghreb Confidentiel)

Libyens et Italiens parlent du gel des visas Schengen




Affaire Kadhafi | Le ministre italien des affaires étrangères a rencontré mercredi à Rome ses homologues libyens et maltais afin de parler de la suspension par Tripoli des visas aux citoyens de l'espace Schengen.


ATS | 17.02.2010 | 12:44


"Nous sommes optimistes. Nous avons l'espoir d'une solution rapide", a dit lors d'un point de presse le porte-parole du ministère italien des affaires étrangères, Maurizio Massari. M. Frattini rendra compte de ses entretiens plus tard dans la journée à la cheffe de la diplomatie suisse Micheline Calmy-Rey, a-t-il ajouté.

Le ministère italien a indiqué que la Libye n'avait laissé entrer aucun Italien sur son territoire entre mardi et mercredi. Lundi, la Commission européenne avait rapporté que la décision de Tripoli sur les visas concernait trous les ressortissants de l'espace Schengen dont est membre également la Suisse. Elle s'inscrit dans le cadre du contentieux bilatéral entre Tripoli et Berne après l'arrestation du couple Kadhafi en 2008 à Genève.

Deux Suisses sont depuis retenus en Libye. La justice libyenne a blanchi il y a quelques jours Rachid Hamdani des accusations de "séjour illégal" et d'"exercice d'activités économiques illégales". Le binational n'a toutefois pas encore pu quitter le pays.

Max Göldi a été lui condamné jeudi en appel à quatre mois de prison ferme pour "séjour illégal" et a écopé d'une amende de 860 francs dans la deuxième affaire.

TRAFIC DE DROGUE : Quinze ans de prison pour six Mauritaniens et un Français

TRAFIC DE DROGUE : Quinze ans de prison pour six Mauritaniens et un Français
13-02-2010

La Cour criminelle de Nouakchott a condamné jeudi à 15 ans de prison ferme six Mauritaniens et un Français, reconnus coupables de trafic international de cocaïne La Cour criminelle de Nouakchott a condamné jeudi à 15 ans de prison ferme six Mauritaniens et un Français, reconnus coupables de trafic international de cocaïne, lors du plus important procès pour trafic de drogue organisé dans le pays. Le Parquet avait requis 30 ans de prison ferme -soit la peine maximale prévue par la législation mauritanienne- à l’encontre de 23 des 32 personnes jugées depuis le 31 janvier.
Ce procès se voulait un signe fort face au problème croissant du trafic de drogue en Mauritanie. Selon l’accusation, ce réseau international convoyait par bus de la cocaïne en provenance de Guinée et du Sénégal vers la Mauritanie avant de l’expédier par voie maritime vers l’Europe.
Deux cargaisons de 250 et 570 kilos auraient été saisies. La Cour criminelle a finalement condamné hier sept personnes à 15 ans de prison dont le Français Eric Walter Amegan, désigné comme chef du réseau et défendu par l’avocat français Jacques Vergès. Sid’Ahmed Ould Taya, un des inculpés phare du dossier, en sa qualité d’inspecteur de Police chargé de liaison avec Interpol, a été blanchi de trafic de drogue écopant de sept ans pour coups et blessures et non-dénonciation de crime.
Dix sept accusés ont, en revanche, été relaxés. Les avocats des condamnés ont décidé d’interjeter appel soulignant que l’absence de toute preuve matérielle imposait l’acquittement pour tous. Le Parquet compte également interjeter appel contre les relaxes et des peines jugées trop légères.
En trois ans, c’est le troisième grand procès pour trafic de drogue que connaît la Mauritanie. Son vaste territoire difficilement contrôlable et sa position géographique, à quelque 1 000 kilomètres de l’Europe via les Canaries, en font une plaque tournante idéale. Les stupéfiants proviennent de Guinée, du Sénégal mais aussi d’Amérique du Sud. En mai 2007, 630 kilos de cocaïne avaient été saisis à Nouadhibou dans un petit avion venu du Venezuela.
Rfi.fr
Dernière mise à jour : ( 13-02-2010 )

mardi 16 février 2010

ECHEC DES NEGOCIATIONS AU NIGER: on attend le baroud d’honneur de la CEDEAO


ECHEC DES NEGOCIATIONS AU NIGER: on attend le baroud d’honneur de la CEDEAO
(Le Pays 16/02/2010)

Devant l’arrogance et les turpitudes du régime en place à Niamey, l’opposition nigérienne a fini par opter pour la rue. En désespoir de cause, environ deux mille (2000) personnes ont ainsi exprimé leur ras-le-bol le week-end dernier à Niamey. Mais les campagnes de désobéissance civile, les journées « villes mortes », les manifestations de rue, vont hélas finir par s’essouffler et ce, de la manière la plus classique.

L’opposition nigérienne va devoir tout recommencer. Cela donnera encore du répit au président autoproclamé. Celui-ci semble avoir choisi de défier la communauté internationale, la CEDEAO en particulier. Cette dernière a intérêt à éviter l’échec, lequel est possible si des moyens plus sérieux ne sont pas mobilisés. Mais de quoi dispose-t-on aujourd’hui pour évincer un jour Mamadou Tandja ? Une intervention militaire du genre de ce qui est arrivé aux Comores est bien envisageable. Il suffit de le vouloir. Dans un tel scénario, il faudra associer l’Occident aux actions. Des relations de travail existent entre les organisations africaines et celles des pays occidentaux. La CEDEAO peut aussi bien prendre la décision de déclarer « illégitime » l’actuel gouvernement nigérien.

Par ailleurs, on peut faire appel aux sanctions ciblées. Il faut les exploiter en allant encore plus loin ; notamment en défaveur de chacune des personnalités appartenant à ce régime dont la nuisance est manifeste. Le président Mamadou Tandja qui se moque éperdument de tous, mérite d’être sanctionné. Car, si l’intéressé s’en sort, il fera des émules. Cela est inconvenant et anachronique dans une Afrique qui célèbre ses cinquante ans d’indépendance. L’entêtement de Tandja va de pair avec le comportement outrancier du président ivoirien Laurent Koudou Gbagbo. L’un comme l’autre, narguent régulièrement l’opinion internationale. Il est temps de sévir.

A l’exemple de l’opposition nigérienne, la CEDEAO va donc devoir durcir le ton. D’autant que le président dictateur a poussé l’audace jusqu’à recommander au peuple du Niger de « serrer la ceinture » car les temps à venir seront encore plus durs. La CEDEAO est donc interpellée. Le défi qui lui est lancé étant de taille, l’Organisation devra se montrer inflexible. C’est dire combien son baroud d’honneur est attendu. En rappel, malgré d’incessants appels au respect scrupuleux de la Loi fondamentale, le Président Mamadou Tandja, après deux mandats consécutifs, a joué les prolongations en toute illégalité. En effet, la Constitution du Niger interdisait au Président en exercice de se représenter pour un troisième mandat consécutif. Les électeurs nigériens s’attendaient donc à être convoqués aux urnes en décembre 2009 afin d’élire un nouveau Président de la République. Mais de manière unilatérale, le chef de l’Etat nigérien en place a décidé de prolonger son mandat de 3 ans.

Le Président Tandja a d’abord cherché à réviser la Constitution par voie référendaire, à environ six (6) mois de la fin de son mandat. Mais le Parlement et la Cour constitutionnelle y étaient opposés. La Cour constitutionnelle était alors dirigée par son propre ami Moumouni Djermakoye. Ce dernier a rendu l’âme avec la conviction que le chef de l’Etat faisait erreur. C’était sans compter avec la détermination d’un homme que la boulimie du pouvoir avait fini par rendre insensible à tout, superficiel et excessif. Il s’octroya donc indûment les pleins pouvoirs, exploita à fond l’article 53 de la Constitution pour interdire toute manifestation de l’opposition. Dès lors, son régime pouvait se baser sur des textes taillés sur mesure pour légitimer la répression de toute voix dissidente. La tenue du référendum était illégale. Mais Tandja demeura sourd aux appels de l’intérieur comme de l’extérieur. Ses thuriféraires savaient si bien l’entourer et le sécuriser.

Le processus démocratique ainsi remis en cause, la société civile, les opposants politiques sont alors montés au créneau pour exiger le respect de la Constitution dont le peuple s’était librement doté. Un climat de tension politique s’en est suivi et a nécessité l’intervention de la communauté internationale. Appelée à la rescousse, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a désigné un médiateur. Le Général nigérian Abdulsalami Abubacar, tente ainsi depuis quelques mois, de trouver un terrain d’entente entre pouvoir en place et opposition.

Les négociations doivent conduire à la mise en place d’un processus de transition consensuel. Celui-ci doit déboucher dans de brefs délais sur l’organisation d’élections présidentielle et législative pluralistes et transparentes. A l’heure actuelle, la médiation piétine. La raison en est que le régime Tandja verse dans le dilatoire. L’opposition qui ne sait plus où donner de la tête, a fini par ruer dans les brancards. Elle durcit continuellement le ton. Elle en est arrivée à prendre la rue en otage étant donné la fuite en avant du régime Tandja qui a délibérément choisi de défier la communauté internationale. A l’évidence, Tandja ne craint rien.

Il semble décidé à en faire à sa tête depuis la tenue de son référendum que la communauté internationale a pourtant condamné. Que va donc dire la CEDEAO qui se réunit très bientôt à son siège d’Abuja ? En fait, ce n’est pas de bon cœur que Tandja a accepté de dialoguer avec l’opposition. C’est tout simplement parce que cela lui permet de calmer le jeu. Tout de même, l’intéressé a le mérite de demeurer fidèle à lui-même.

En effet, jusque-là, il a gardé le cap en ayant pour souci de bafouer tous les principes et de tourner allègrement le dos à la communauté internationale. Si la crise perdure, le Niger vivra dans l’isolement diplomatique. Déjà le pays ploie sous le poids des sanctions économiques. En réaction au déficit démocratique, des mesures ont été prises par différents partenaires techniques et financiers. Ainsi en est-il de l’Union européenne qui a gelé son appui budgétaire et son aide au développement. Des partenaires bilatéraux comme le Danemark et les Etats-Unis, ont quant à eux, suspendu leur aide au développement.

En ce qui la concerne, la CEDEAO a suspendu le Niger de toutes ses instances. Bien entendu, les conséquences sont désastreuses pour les populations des villes et campagnes. Celles-ci, outre la situation politique qui compromet l’exécution des tâches, sont affectées par la vie chère, la crise alimentaire et la situation humanitaire.
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LE CONTEXTE

Au Nord du Mali et Niger, dans les regions de kidal et d'agadez, les conditions climatiques et culturelles obligent les populations à pratiquer le pastoralisme local. Les familles nomadisent en fonction des pâturages propres à nourrir leur bétail. Cette pratique pénalise des enfants souvent employés (les filles surtout) à la garde des troupeaux.
Beaucoup de parents ne peuvent envoyer leurs enfants dans les écoles de brousse faute de moyens pour payer les fournitures scolaires et la cantine . Cette situation devient insoluble quand le passage au cycle secondaire, en ville, est envisagé, car les frais de pension sont impossibles à supporter pour la plupart des familles.
Les conséquences sont la marginalisation de la jeunesse touarègue qui, faute de bagages intellectuels suffisants, ne peut accéder aux postes à responsabilité.
Cette ethnie minoritaire , déjà affaiblie par des années de sécheresse et d'instabilité politique, voit sa survie culturelle gravement compromise.

BUT DU GROUPE
Le but du parrainage organisé par notre groupe est de permettre aux enfants des dites regions d'accéder à une scolarité primaire et secondaire normale, tout en favorisant des échanges culturels et amicaux entre les enfants touaregs et leurs parrains occidentaux.

LE SUIVI
Par correspondance

- Les parrains reçoivent une fiche d'identification de leur filleul avec une photo individuelle et une photo de famille.
- Par l'intermédiaire de l'instituteur, les parrains peuvent commencer à entretenir une correspondance avec l'enfant (échanges de dessins, de photos, de petits cadeaux...)
- Avec l'acquisition de l'écriture, la correspondance pourra se poursuivre directement avec l'enfant.

Par l'échange
- LE GROUPE s'engage à faciliter le voyage des parrains qui désireront aller au Mali et Niger et à organiser leur accueil sur place.

MOYENS DE PARRAINNAGE
La prise en charge financière ou matérielle assurée par les parrains si les conditions leurs permettent, le réglement peut se faire via un compte bancaire.dont les references sont citées ci-dessous.



Titulaire du compte: Linda Harsch: parrainer un enfant touareg, sponsoring a twareg child
International Bank Account Number (IBAN):
LU03 0023 1931 2444 8900
Bank Identifier Code: BILLLULL



Modification ou cessation du parrainage
Les parrains s'engagent à prévenir l'association au moins 2 mois à l'avance de toute modification dans l'engagement au parrainage afin qu'un relais soit pris pour ne pas laisser l'enfant sans ressources.



ENGLISH:
The purpose of this group is to draw attention to the greatest number of people to what are living nomadic children, specially twareg children...and give them the chance to be a normal child (go to school and have toys)

PORTUGUÊS:
O objectivo deste grupo é chamar a atenção ao maior número de pessoas para a situação que as crianças nómadas estão a viver, nomeadamente as crianças tuaregues... e dar-lhes a oportunidade de serem como outras crianças ( irem à escola e terem brinquedos)
(lire moins)
FRANCAIS
Ce groupe a pour objectif d'attirer l'attention de plus grand nombre des personnes sur la situation que vivent beaucoup des enfants nomades plus particulierement enfants Twaregs ....

LE CONTEXTEAu Nord du Mali et Niger, dans les regions de kidal et d'agadez, les conditions climatiques et culturelles obligent les populations à pratiquer le pastoralisme local. Les familles nomadisent en fonction des pâturages propres à nourrir leur bétail. Cette pratique pénalise des enfants souvent... (lire la suite)Niveau de confidentialité :Ouvert : tout le contenu est public.Coordonnées Adresse électronique :enfantouaregs@live.fr
Site web :http://skypehttp://touaregenfant
Bureau :S/C Ibrahim RissaAdresse :1 rue des Muses
Annecy-le-Vieux, France, 74940 Tel: 0033678016531
Actualités récentes
Actualités
:Pour qui : Tous les enfants touaregs, d’où qu’ils sont, on droit a ce programme de parrainage.

Aucun niveau n’est exclu c'est-à-dire du bas âge aux universitaires. Ainsi le parrainage sera plutot orienté vers la scolarisation pour participer à l’accé au savoir. Quelqu’en soit la situation géographique les élèves parrainés seront appélés à communiquer avec leurs parrains.
Comment parrainer : Le parrainage étant un soutien matériel mais aussi morale pour encourager les éleves nomades a prendre le chemin de l’école dans le cas ou ils peuvent. Une bonne volonté qui décide de venir en aide à un (e) élève en lui versant un pecule pour financer ses études.
Cette aide sera repartir dans l’achat des fournitures scolaires, payer une école privé, ou bien prendre un professeur pour des cours de maison afin de bien travailler ses cours. Notre souci étant de donner la chance a tous pour améliorer leur niveau scolaire sans oublier qu’un effort personnel est indispensable. Nous selectionnons les élèves sur leur investissement personnel à travers leurs notes de classe et appreciations des professeurs.
En devenant parrain ou marraine d’un enfant twareg , vous lui permettrez d’aller à l’école, de bénéficier d’uniformes et de fournitures scolaires, d’un suivi médical et de repas. Votre parrainage s’inscrit dans la durée et se poursuit tout au long de la scolarité de l’enfant. Il vous permet de créer un lien unique avec votre filleul(e). Mais aussi d’échanger sur vos modes de vie qui sont tellement differents.
Vous recevrez aussi sa photo et son dossier pour mieux connaitre son environnement familial et scolaire, de 2 à 4 courriers de l’enfant par an, son relevé de notes et son rapport médical annuels
Pour les élèves qui sont en ville nous leur payerons les frais d’inscription dans une école privée, la tenue d’uniforme, les fournitures scolaire.
Pour ceux qui sont dans les campagnes nous leur payerons des fournitures scolaires, des medicaments, de l’alimentaire, des vetements et des semences dans les écoles qui possedent de jardin.
Le coût du parrainage : Les temps deviennent de plus en plus durs surtout avec la crise financière que traverse le monde actuellement, nous pensons qu’il est plus honnete que toute personne interessée par ce parrainage décide de verser une somme en fonction de ses moyens.
Enfin pour donner une dimension international à ce projet qui nous tient tous a cœur, nous avons une representation au luxembourg par Linda Harsh au Mali par Maassa Alansary au Portugal assurée par Rita Damazio et une en France dont je m’occupe sans oublier Assan Midal le créateur du groupe.
Nous avons pris contact avec une banque pour ouvrir un compte bancaire afin de pouvoir vous communiquer nos coordonnées pour ceux qui veulent bien agir pour une cause noble.
Personnellement j’essayerai de donner un peu de mon temps afin que mes freres et sœurs puissent aller à l’école et cela bénévolement.

Voila mes coordonnées:

adresse: 1 rue des Muses 74940 Annecy-le-Vieux ( France)
Tel: 0033678016531

compte bancaire au luxembourg au nom de

Linda Harsch: parrainer un enfant touareg, sponsoring a twareg child
International Bank Account Number (IBAN):LU03 0023 1931 2444 8900
Bank Identifier Code: BILLLULL

Belgique:Hal : les deux boîtes noires retrouvées


Hal : les deux boîtes noires retrouvées
le soir.be
Rédaction en ligne
mardi 16 février 2010, 14:30

L’enquête sur les circonstances de l’accident de Buizingen se poursuit. Les deux boîtes noires ont été retrouvées. Un des deux conducteurs a survécu et pourra être auditionné. Le bilan de 18 morts est toujours provisoire, d’autres corps pourraient encore être extraits des carcasses.


Les deux « boîtes noires » des trains accidentés lundi à Hal ont été retrouvées, a indiqué le procureur du Roi de Bruxelles, Bruno Bulthé. « La deuxième boîte noire a été retrouvée ce mardi matin. Elles sont toutes les deux utilisables, mais il est encore impossible de connaître la cause exacte de la catastrophe », a déclaré M. Bulthé, qui a qualifié les lieux de « zone de guerre ». Ces « boîtes noires » se rapprochent d’un tachygraphe. Elles pourront indiquer la vitesse et le respect ou non des signaux pendant la période précédant l’accident. L’enquête pourrait durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Le juge d’instruction bruxellois Jeroen Burme a désigné plusieurs collèges d’experts ferroviaires, médico-légaux, informaticiens et ingénieurs civils. Certains d’entre eux sont sur place depuis lundi matin, d’autres s’y sont rendus ce mardi. Ils poursuivront leur travail dans les prochains jours. Une voie a déjà pu être libérée lundi soir par le juge d’instruction, qui a confié l’enquête à la police des chemins de fer. « La libération des voies sera effectuée quand les experts et les enquêteurs auront fini leur travail », a-t-on encore précisé au parquet.

Un conducteur vivant
Quant aux deux machinistes, le procureur du Roi a indiqué que l’un d’entre eux était décédé et que l’autre avait été grièvement blessé dans la collision, puis emmené à l’hôpital. Ses jours ne sont toutefois plus en danger. Plusieurs sources ont indiqué mardi à la VRT que le train qui venait de Louvain et roulait en direction de Braine-le-Comte avait bien franchi un feu rouge lundi matin, peu avant l’accident entre deux trains à Buizingen. Toujours selon la VRT, ce signal ne serait pas défectueux. S’il avait été défectueux, il aurait été enregistré comme tel à Bruxelles-Midi et aurait été positionné automatiquement au rouge, précise-t-on. Par ailleurs, le machiniste du train de Louvain a bien survécu à la catastrophe et pourra donc être auditionné.

Instruction ouverte
Une instruction a été ouverte au parquet de Bruxelles pour « homicide involontaire à charge de X » et « coups et blessures involontaires à charge de X ». « La plus grande prudence est de mise lorsqu’il s’agit de dégager des responsabilités dans ce genre de catastrophe. La priorité est de venir en aide aux victimes », a conclu le procureur du Roi.

Encore des victimes sous les décombres ?

Les experts sont toujours sur place ainsi que le DVI. Tous les corps n’ont pas encore été identifiés précise le procureur du Roi de Bruxelles Bruno Bulthé. Mardi matin, des recherches d’éventuelles nouvelles victimes ont été menées parmi les épaves, selon Bert Carleer, le chef de cabinet du gouverneur de la province du Brabant flamand, Lode De Witte. Le bilan provisoire de la catastrophe ferroviaire fait état actuellement de 18 morts et de 171 blessés. Aucun blessé n’a succombé à ses blessures jusqu’ici, précise mardi la province de Brabant flamand.

Le comité de crise provincial s’est réuni ce mardi pour effectuer le suivi de l’accident de trains survenu lundi et qui a fait 18 morts, selon un bilan qui reste inchangé à ce stade. « Cinquante-cinq blessés ont été emmenés à l’hôpital par les services médicaux et les 116 autres se sont présentés à l’hôpital avec leurs propres moyens », a indiqué la province dans un communiqué.

Une fois que le site sera libéré par les enquêteurs, Infrabel, le gestionnaire du réseau ferroviaire, estime qu’il lui faudra trois jours pour effectuer les réparations nécessaires. Le périmètre de sécurité établi pour les besoins de l’enquête autour des trains impliqués dans l’accident a été élargi mardi matin. Les rues avoisinantes ont été fermées à la circulation et il devient difficile d’apercevoir les deux trains endommagés. Le plan catastrophe provincial a été entre-temps levé.

Polémique sur les responsabilités
La polémique sur les responsabilités n’a pas tardé à enfler, mettant aux prises le gestionnaire du réseau, Infrabel, la compagnie nationale l’exploitant, la SNCB, et ses agents. L’enquête vient à peine de démarrer mais comme toujours en pareil cas, les possibilités sont limitées : y a-t-il eu erreur humaine, panne technique ou combinaison des deux ? Comme le souligne le « Standaard », le risque zéro n’existe pas, dès lors que l’on se déplace. « Ces onze dernières années, il y a eu 29 morts dans des catastrophes ferroviaires dans notre pays. C’est autant qu’en onze jours sur les autoroutes belges », a-t-il relativisé.

La Commission européenne réfute toute responsabilité dans la catastrophe ferroviaire survenue lundi en Belgique, rejetant les accusations de la SNCB qui a estimé que l’UE avait retardé la généralisation des systèmes d’arrêt d’urgence.

(Belga, AFP)

MaliLa Situation politique et sécuritaire au Nord


NDLR/Voila un article du challenger toujours plein de hargne et de puanteur xénophobe,au moment ou le monde entier veut trouver des solutions à l'hydre islamiste dans la région :

Source MaliwebLa Situation politique et sécuritaire au Nord
Les cadres ''Touareg'' en conclave à Ténara : Le congrès des marionnettes ?
Le Challenger, 16/02/2010


Présenté par ses initiateurs comme celui de la réconciliation, un congrès initié par les cadres de l'Alliance du 23 mai (ADC) devrait se tenir en principe courant mars à Ténara, en Algérie. Que cache cette énième rencontre des irrédentistes touaregs dans leur base algérienne dans le contexte actuel ?



A l'issue de leur rencontre tenue en janvier dernier dans la capitale algérienne, les cadres de l'Alliance démocratique pour le changement du 23 mai (ADC), l'aile politique de la ''rébellion touareg'' au nord du Mali ont décidé d'organiser, au cours du mois de mars prochain à Ténara, un congrès placé sous le signe de la réconciliation. A ce grand rendez-vous qui devrait semble-t-il leur permettre d'accorder leur violon prendront part, à en croire ses initiateurs, toutes les composantes de la population touareg du nord de notre pays de toutes les sensibilités politiques et sociales.



C'est pourquoi, il est perçu comme celui de la réconciliation. ''Nous allons appeler à la participation de tous pour que chacun puisse apporter sa contribution dans l'intérêt de l'avenir du mouvement. Tous ceux qui veulent que la paix et le développement s'installent dans notre région doivent s'impliquer et prendre part à ce congrès. Nous ne pouvons rien construire sans une confiance mutuelle et les conditions de la stabilité. Ceux qui refusent ce congrès rejettent la paix'', a confié le porte-parole de l'Alliance, Hama Ag Sid Ahmed à nos confrères du quotidien algérien ''Alwatan''. Pour le colonel Hassan Fagaga, le congrès en vue ''va redonner une plus grande légitimité à ceux qui parleront au nom de la région du Nord''.



Selon les initiateurs cités par ''Alwatan'', le choix de Ténara pour abriter le congrès n'est pas un fait du hasard. La ville est connue pour être un endroit propice où transitent les groupes terroristes, notamment les membres d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). " Nous avons choisi cette ville justement parce qu'elle est depuis peu utilisée comme lieu de passage par les salafistes. Nous allons mettre les moyens pour assurer la sécurité de cette rencontre et tout se passera bien ".

Un groupe de travail est à pied d'œuvre avec comme mission de préparer le congrès et de mobiliser le maximum de personnes à y participer. En attendant sa tenue, de nombreuses questions reviennent sur les lèvres : ces cadres de l'alliance représenteraient-ils donc l'ensemble de la communauté touareg ? Pourquoi une telle rencontre après le Forum intercommunautaire tenu fin novembre seulement à Kidal ? Que cachent les initiateurs de ce congrès ? Pour qui roulent-ils ?

Chiaka Doumbia
Le Challenger, est seul responsable du contenu de cet article

Echec du dialogue inter nigérien et relations internationales: Tandja bluffe, Sarkozy plaide...

Echec du dialogue inter nigérien et relations internationales: Tandja bluffe, Sarkozy plaide...
Écrit par A.I. (Le Canard déchaîné N° 415 du 15 février 2010)
Mardi, 16 Février 2010 08:31


Au cours de ce mois de février, le Président Français Nicolas Sarkozy s’apprête à dépêcher, ici même à Niamey, son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner ou celui de l’Industrie Christian Estrosi. Et pour cause ! Dissuader le président Mamadou Tandja de se rapprocher des Chinois et des Iraniens. Pour beaucoup d’observateurs, c’est là une mission kamikaze ! En effet, le Président nigérien habitué désormais à traiter gagnant- gagnant avec la France ne va-t-il pas mettre dans la balance des échanges un soutien de l’Elysée à sa 6ème République ? Du coup, à quoi faut-il s’attendre de l’Union Européenne et du prochain sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO qui se tiendra, sauf report de dernière heure, le 18 février 2010 à Abuja ?

Perspectives de sanctions contre le régime de Niamey : la violence nourrit la violence.
A la pression de la communauté internationale, le régime contesté de Tandja a donc réagi par la pression intérieure. Il y a d’abord eu des arrestations des hommes politiques, des acteurs de la société civile et des journalistes. Des organes de presse ont été fermés sans autre forme de procès. Des manifestations pacifiques de l’opposition traitée de tous les noms d’oiseaux ont été interdites. Bref, le régime s’est cabré. Et il faut craindre que la violence ne nourrisse la violence dans ce pays de quelques 15 millions d’habitants, ayant un taux de croissance démographique élevé de 3,3% et en proie cette année à la famine (près de 7.800.000 personnes feraient face à une insécurité alimentaire) !

Puis, effrayé par la perspective des sanctions économiques agitées par l’Occident, Tandja Mamadou, tel un fauve traqué, s’est retourné contre ses poursuivants. Il menace alors de quitter la CEDEAO, à mot voilé, comme dans son message lors de la fête tournante de Diffa et caresse l’idée d’un élargissement de la carte diplomatique du Niger. C’est une sorte de réponse du berger à la bergère. La communauté internationale le sanctionne parce qu’elle ne l’aime pas non parce qu’il a remis en cause un processus démocratique. Donc, à son tour, il n’aime pas cette communauté internationale et il change de communauté. Elargissement de la carte diplomatique : quelle réalité ?

Depuis quelque temps, sans rompre avec les partenaires occidentaux de notre pays, Tandja élargit son cercle d’amitié vers l’Asie et certains pays arabes d’Afrique dont l’Egypte et l’ALgérie. Récemment, il a accueilli le Président Sénégalais dans une tenue ‘’col Mao’’, comme on dit chez nous. C’est-là un signe qui montre qu’il porte les Chinois dans son coeur. Du reste, la Chine a raflé beaucoup d’offres juteuses au Niger ces derniers temps : permis miniers et pétroliers, exploitation pétrolifère et construction d’une raffinerie à Zinder, construction du 2ème pont, infrastructures (classes préfabriquées) ; pour ne citer que ceux-là. Et depuis quelques mois, des équipes prépareraient officieusement une visite du Président Tandja en Iran. Or, ce pays qui développe une activité nucléaire suspecte était devenu la préoccupation N° 1 de grandes puissances.

Les défis de l’arme nucléaire que le Président Iranien agite dans cette partie du globe pourraient devenir une sérieuse menace pour l’ordre mondial. Qui sait si cela ne déclencherait pas une troisième guerre mondiale ? Pour posséder la bombe atomique, l’Iran a besoin de l’uranium. En grandes quantités. Le Niger, en passe de devenir le 2ème producteur d’uranium au monde après le Canada avec l’apport du groupe français AREVA qui investit 1,2 milliard d’euros dans un nouveau gisement, a arraché, dans le cadre des derniers accords de 2009, un important tonnage à mettre sur le marché mondial (certains parleraient de 300 tonnes de brut). En clair, le Niger serait prêt à vendre aux Iraniens son uranium brut. Rapprochement avec les Chinois et les Iraniens ou chantage ? Bingo !

Même si ce n’est que du chantage, Tandja aura quand même réussi à inquiéter les gendarmes du monde. En tête de ces puissances, la France. Déjà, Nicolas Sarkozy qui effectuera un voyage en Afrique fin février au Gabon et au Rwanda, a soigneusement évité de venir à Niamey. Il préfère donc envoyer un de ses ministres Kouchner ou Estrosi. Il est conscient que les souvenirs de sa visite shap- shap de mars 2009 sont encore vivaces dans les esprits puisque certains n’hésitent pas à l’accuser d’avoir encouragé le coup de force constitutionnel réalisé par Tandja Mamadou moins de trois mois après leur entrevue. Aujourd’hui, Sarkozy veut dissuader Tandja de se rapprocher des Chinois et des Iraniens. Un tel axe pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la géopolitique mondiale.

Car, malgré la pauvreté et le sousdéveloppement qui frappent le Niger, il reste un important enjeu stratégique aussi bien pour l’ancien colonisateur que pour les Etats- Unis d’Amérique qui auraient installé un système de surveillance sophistiqué de grande couverture quelque part dans le désert nigérien. Alors que proposerait la France à Tandja pour l’amener à abandonner son rêve chinois et iranien ? Face au manque à gagner des 300 milliards de nos francs de l’Union Européenne, le soutien de la France, ellemême durement frappée par la crise économique, ne peut être que politique surtout avec l’échec des négociations entre la CFDR et le MPRR. Echec du dialogue inter nigérien : une menace sur l’avenir… La position géostratégique du Niger et les richesses minières de notre sous-sol expliquent, en partie, les émois de la communauté internationale face à la crise politique qui secoue notre pays.

Ce sont d’ailleurs les pressions de cette même communauté internationale qui ont obligé les deux parties à s’asseoir autour d’une table des négociations sous les auspices du médiateur de la CEDEAO pour le Niger, le Général Abubakar Abdulsalami. A présent que profile à l’horizon l’échec de ce dialogue inter nigérien, la menace d’instabilité et de violence hante les esprits. Le fond contradictoire du message livré par la CFDR et le MPRR n’est pas pour arranger les choses. Quoiqu’on dise, pour les populations nigériennes ce fut un échec. En fait, elles appréhendent déjà le climat de violence et d’intolérance qui va s’instaurer dans le pays remettant aux calendes grecques les perspectives de paix, de stabilité et de développement. Cela est d’autant plus inquiétant que quand les éléphants se battent dans la forêt, c’est l’herbe qui en pâtit ! Intérêts démocratiques et économiques : un choix difficile ?...

Dans cette gigantesque scène théâtrale qu’offre notre pays, dans ce choc viril d’intérêts souvent divergents de la classe politique nigérienne et de la communauté internationale, d’une part et d’autre part, des légitimes aspirations des pauvres populations nigériennes, qu’est-ce qui est le plus important ? Qui croit véritablement à la démocratie comme valeur universelle ? Le peuple ? La classe politique ou la communauté internationale ? Autrement dit, la France vient-elle au Niger pour nous sauver de l’apocalypse ou pour préserver ses intérêts économiques et ceux des autres grands du monde ? En tout état de cause, il importe que les Nigériens fassent le distinguo entre les valeurs démocratiques et le vernis démocratique. Sarkozy l’a souvent répété : « la France n’a que des intérêts ! ». Comprenez que si la France a un choix à faire entre le démocratique et l’économique, elle choisirait sans hésiter… l’économique. Les Etats-Unis d’Amérique agiront ainsi. L’Union Européenne de même. La Chine et ainsi de suite. Où est le choix pour le peuple nigérien ???

lundi 15 février 2010

Catastrophe ferroviaire à Buizingen /Belgique



A Hal: un bilan de 12 à 25 morts Rédaction en ligne
lundi 15 février 2010, 12:30

Le soir.be
Le bilan officiel provisoire de la catastrophe ferroviaire à Buizingen est de 12 victimes. Il pourrait monter à 25 morts. Il y a aussi des « dizaines de blessés graves », selon la SNCB.
Douze personnes sont mortes dans la collision entre deux trains survenue ce lundi matin vers 8h30 à Huizingen, selon le bilan officiel provisoire. Un bilan qui pourrait encore s'alourdir. 30 autres personnes ont été hospitalisées, dont certaines sont dans un état grave. La protection civile travaille toujours sur les wagons accidentés, signe que d'autres victimes se trouvent toujours dans les décombres. Il n'y a pas encore de liste des victimes. La désincarcération de plusieurs corps des carcasses de deux trains accidentés est toujours en cours.

Un des trains impliqués était celui qui faisait la liaison Quiévrain-Liège Guillemins. L'autre faisait la liaison Leuven-Braine-le-Comte. Un troisième train a été indirectement impliqué dans la collision mais il n'y a pas de blessé dans ce véhicule. « Tous les services de secours sont sur place. Les blessés graves sont soignés sur les lieux avant d'être transférés dans un hôpital », a indiqué M. Pieters. Les blessés sont dispatchés vers l'hôpital de Hal et les hôpitaux Erasme et Sainte-Elisabeth à Bruxelles. Les blessés légers ont été transférés vers un centre sportif de Buizingen. Ils ont désormais quitté les lieux et le centre est fermé. Les voyageurs qui n'ont pas été blessés ont été transférés dans un autre centre sportif de Hal. Un centre de crise a été installé au niveau provincial, précise M. Pieters. « La police a évalué le bilan probable de l'accident a au moins une dizaine de morts », a déclaré la porte-parole d'Infrabel. Selon la porte-parole de la compagnie nationale des chemins de fer SNCB, Anne Woygnet, « il y a des dizaines de blessés graves ».

Défaillance technique, erreur humaine, conditions météo ? Les causes de l'accident ne sont pas encore connues. Le gouverneur du Brabant flamand Lode De Witte a indiqué au bourgmestre de Lennik qu'un des deux trains n'aurait pas respecté un feu de signalisation. Le procureur de Roi de Bruxelles Bruno Bulthé est descendu sur place. Le parquet a désigné un juge d'instruction qui descend sur place. Une source bien informée annonce qu'une panne d'électricité pourrait avoir provoqué une panne de signalisation et être à la base du crash. Selon certaines informations, le train Leuven-Braine-le-comte ne se serait pas trouvé sur la bonne voie, à l'inverse du train reliant Quievrain à Liège.

Selon Belga, les bourgmestres de Mons et de Frameries, Elio Di Rupo et Jean-Marc Dupont, présidents des zones de police de Mons-Quévy et du Borinage, mettent actuellement sur pied avec les chefs des zones concernées une cellule spéciale d'assistance aux familles au cas où il y aurait des victimes de Mons et du Borinage. La cellule sera composée de psychologues et de spécialistes à l'assistance aux victimes qui, à la demande des familles directement concernées, pourrait les accompagner dans cette effroyable épreuve.

Les perturbations

Les passagers devant normalement emprunter les trains entre Bruxelles et Hal sont conduits à leur destination au moyen d'un bus."La circulation des trains sera fortement perturbée durant l'heure de pointe de fin d'après-midi, principalement en Wallonie", a indiqué Bram De Saedeleer, porte-parole du gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire belge Infrabel. "Nous attendons lundi soir de légers problèmes en Flandre. Pour l'instant, cela se passe assez bien vu qu'en cette période de la journée il y a moins de trains qui circulent", a expliqué Bram De Saedele.

Selon l'AFP, le trafic ferroviaire entre la Belgique et la France est interrompu.

Toutes les informations se trouvent dans notre article.

Les réactions
Le Premier ministre Yves Leterme a décidé d'annuler sa visite officielle dans les Balkans. Informé de l'ampleur de la catastrophe de Biuzingen dès son arrivée à Pristina, capitale du Kosovo, il a rapidement pris la mesure de l'événement. L'avion gouvernemental devrait repartir du Kosovo vers 12h30. Yves Leterme devrait être sur les lieux de la catastrophe dans l'après-midi, nous informe notre envoyé spécial, qui l'accompagne.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a adressé ses condoléances à la Belgique. "C'est avec une profonde tristesse que j'ai appris la nouvelle du tragique accident de train survenu ce matin à Hal", a affirmé M. Barroso, dans une lettre adressée au Premier ministre, Yves Leterme. "Au nom de la Commission européenne et en mon nom personnel, permettez-moi de vous présenter, ainsi qu'aux familles des victimes, nos plus sincères condoléances et l'expression de notre profonde sympathie", a-t-il ajouté. La France, elle, exprime toute sa solidarité aux autorités et au peuple belges, a déclaré lundi le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner. "C'est avec une très grande émotion que je viens d'apprendre l'accident ferroviaire survenu ce matin à proximité de la gare de Hal et qui, d'après les premiers bilans, aurait fait de nombreuses victimes", indique-t-il dans un communiqué.

En Belgique, le cdH demande que le gouvernement fédéral, en lien avec les différentes entités de la SNCB, "fasse toute la lumière sur les dysfonctionnements qui ont rendu cette catastrophe possible, établisse clairement les responsabilités et mette en oeuvre les procédures et investissements techniques qui rendent ce type de dramatique accident impossible". Le cdH et sa présidente, Joëlle Milquet, manifeste ses condoléances et son "profond soutien" aux familles, aux proches des victimes ainsi qu'aux blessés.


(De nos envoyés spéciaux Colette Braeckman et Pascal Martin)

Maroc:Tamazight, la première chaîne de télévision en berbère


http://www.jeuneafrique.com-07-02-10
Maroc:Tamazight, la première chaîne de télévision en berbère
lundi 15 février 2010

Le directeur de la chaîne Mohamed Mamaden régie le 23 décembre 2009 à RabatLe directeur de la chaîne Mohamed Mamad (à droite) en régie le 23 décembre 2009 à Rabat© AFP

Tamazight émettra dans les trois idiomes berbères. La chaîne de télévision lancée au Maroc fera ses premiers pas le 1er mars prochain et prévoit de diffuser des émissions culturelles, de l’information et des téléfilms, tous "made in Maroc".

Le Maroc a lancé officiellement mercredi une chaîne de télévision publique en amazigh (berbère), qui "émettra à 70% dans les trois parlers amazighs", a déclaré Khalid Naciri, le ministre marocain de la Communication.

Baptisée Tamazight, cette nouvelle chaîne émettra aussi des programmes sous-titrés en arabe, "pour ne pas en faire un ghetto amazigh", a ajouté M. Naciri.

Pour Ahmed Boukous, recteur de l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), "c’est l’aboutissement des attentes sociales et des revendications des Amazighs".

L’IRCAM n’a toutefois été associé qu’en partie à l’élaboration des programmes. "C’est parce que la chaîne dépend du ministère de la Communication et de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT), a précisé M. Boukous à l’AFP. Nous avons tout de même été consultés pour le contenu des programmes".

Des émissions produites au Maroc

Les Marocains auront désormais accès à Tamazight via la TNT et le câble, six heures par jour en semaine et dix le week-end. Les programmes définitifs seront diffusés à partir du 1er mars. Tamazight - qui devait à l’origine commencer à émettre le 30 décembre dernier - proposera des émissions de divertissement, des reportages, des informations, des pièces de théâtre et des téléfilms, tous produits au Maroc, a indiqué Mohamed Mamad, directeur de la chaîne.

"J’espère que nous serons en mesure d’offrir des programmes économiques et culturels intéressants en ’prime time’. Les autres chaînes les diffusent aux heures de faible audience", a déclaré M. Mamad.

Selon Faïçal Laraichi, PDG de la SNRT, "plusieurs dizaines de personnes (20 journalistes et 70 techniciens) ont été recrutées" pour la nouvelle chaîne, avec un budget de fonctionnement annuel de quelque 60 millions de dirhams (environ 5 millions d’euros).

D’après le recensement de 2004, 8,4 millions de Marocains (sur un total de 31,5 millions) utilisent l’un des trois principaux parlers berbères (le tarifit, le tamazight et le tachelit). Ce chiffre est toutefois contesté par de nombreuses personnalités au sein de la communauté amazigh, qui l’estiment exagérément bas.

Algérie:La chaîne amazighe, une coquille vide dans un océan de télévisions

Amira SOLTANE-L’Expression-15-02-10
Algérie:La chaîne amazighe, une coquille vide dans un océan de télévisions
lundi 15 février 2010

« Ce qui est dans la parole est dans le silence. » Proverbe berbère

Au moment où nos frères marocains viennent de lancer, à titre expérimental, une chaîne amazighe de qualité avec un programme qui démarre de 18h à minuit, notre chaîne amazighe (la Chaîne 4) accuse un retard considérable, voire catastrophique dans ses programmes. Les émissions produites par cette chaîne se comptent sur les doigts d’une seule main. Pour preuve, la tranche accordée à cette nouvelle chaîne est seulement de 5 heures (17h-22h). Une durée insuffisante pour marquer sa présence. Mais le plus aberrant, est que la majorité des programmes de cette chaîne sont des programmes tournés en arabe et doublés en tamazight, soit en langue kabyle, soit en chaoui ou en mozabite. La production amazighe est pratiquement absente du programme.

Le directeur de la chaîne, Saïd Lamrani, qui a pris la peine de bien dispatcher les programmes selon la langue de la région berbérophone, a exclu les producteurs des programmes amazighs. Mais cette politique reste insuffisante et surtout loin des attentes d’une population berbérophone qui attendait beaucoup de cette nouvelle chaîne. Malgré la présence de plus d’une centaine de producteurs à Tizi Ouzou et la floraison d’une cinquantaine de productions amazighes cela n’a pas convaincu le premier responsable de la Télévision amazighe d’établir un programme étoffé et de fabriquer une télévision au sens propre du terme. En regardant la chaîne amazighe, on se rend compte de la faiblesse du programme de cette télévision. C’est une coquille vide, nous dira un adepte de la télévision. Une émission placée ici et là, un feuilleton de Ramadhan doublé, un JT diffusé sur d’autres chaînes et des longs métrages algériens doublés dans toutes les langues berbères....bref rien d’attirant ni de captant, qui puisse pousser le téléspectateur amazigh à regarder cette chaîne. En revanche, sur Brtv, qui souffre de productions fictions, on programme des émissions de talk-show ou de thèmatique pour parler de la crise économique ou encore de politique. Mais ce qui manque cruellement à cette télévision est son identité culturelle. Un chaîne amazighe, qui ne montre pas les Amazighs, une télévision qui ne donne pas la voix à cette population berbère qui a subi, durant de longues années, la censure linguistique à la télévision publique. Maintenant qu’elle possède une télévision, elle pensait pouvoir s’exprimer librement, mais c’était sans compter sur le verrouillage politique de la chaîne par son propre responsable. Des sujets graves, comme le suicide, les kidnappings et la sécurité dans la région, ne sont jamais traités par cette chaîne qui n’a pas la priorité de l’info. C’est une chaîne culturelle, nous dira un habitué du 21 boulevard des Martyrs, parti à la retraite mais rappelé par Saïd Lamarni, pour faire des petites émissions. Si la chaîne coranique n’a pas trouvé ses marques, la chaîne amazighe s’est complètement effacée, au détriment d’autres télévisions berbères qui restent plus attirantes sur le plan culturel et social.

amirasoltane08@live.fr

Amira SOLTANE

Tripoli ne délivrera plus de visas aux Européens

AFP-15.02.2010
Tripoli ne délivrera plus de visas aux Européens
lundi 15 février 2010

"La Libye a décidé d’arrêter l’octroi de d’entrée à tous les citoyens des pays européens", a indiqué le responsable sous couvert de l’anonymat, précisant cependant que cette mesure concerne seulement les ressortissants des pays de l’espace Schengen.

Selon Oea, qui cite un "responsable libyen de haut niveau", la liste suisse comprend le colonel Kaddafi et sa famille, des responsables du Congrès général du peuple (Parlement), du gouvernement, ainsi que des "responsables économiques et des dirigeants militaires et des services de sécurité".

a depuis envenimé les relations entre Tripoli et Berne qui ont pris des mesures de rétorsion : retrait d’avoirs bancaires des banques suisses et départ forcé des sociétés helvétiques du côté libyen, politique restrictive de visas Schengen envers les ressortissants libyens côté suisse.

Houlà, revoilà Kouchner !


Adam Thiam-Le Républicain-15-02-10
Houlà, revoilà Kouchner !
lundi 15 février 2010

Il n’est pas venu pour le charme du marché rose ni pour le centre de lutte contre la drépanocytose : pour la deuxième fois en deux semaines, Kouchner est chez nous par rapport à l’affaire Camatte.

Depuis son dernier passage, certaines choses sont devenues plus claires. Nous savons, par exemple et pour sûr, que contrairement aux otages italiens et espagnols qui sont aux mains du plus flexible émir Belmokhtar, le Français, lui, est détenu par l’émir Abou Zeid reconnu plus expéditif et plus exigeant que son compatriote algérien.

Nous savons également pour sûr que les termes du deal proposé par le ravisseur de Camatte, à savoir l’échange de l’otage français contre des prisonniers présumés terroristes, ne rencontrent pas l’agrément de tout le monde. En particulier l’Algérie et semble t-il, les Usa. Nous savons enfin que l’ultimatum donné par l’émir salafiste expire le 20 février et que la loi du genre est généralement de ne pas en accorder un troisième. Le temps est donc compté et il n’y a pas une minute à perdre, si l’on veut éviter le sort de l’infortuné Edwin Dyer à l’hôte de Ménaka.

Kouchner a si bien saisi la cruauté de la pendule qu’il ne pouvait faire que ce qu’il a fait : revenir sur les lieux du crime et se battre pour repartir en France avec son compatriote vivant. Puisse Dieu nous entendre qui est, sans aucun doute, plus miséricordieux que le ravisseur de Pierre Camatte. Mais rien ne sera simple pour nous. Si l’otage est libéré aux conditions d’Aqmi, et quel que soit le deal entre Kouchner et son homologue algérien, Alger nous fera payer. S’il est libéré par un accès d’humanisme ou par l’habileté de la partie malienne, alors c’est aux Britanniques que Bamako aura à faire.

Et le pire, c’est que notre hôte soit tué. Pour Kouchner qui aura tout simplement échoué. Pour ATT qui avait décidé d’en faire son affaire personnelle. Pour le pays qui enterrera sa deuxième victime occidentale salafiste. Et pour le Mali dont la nébuleuse terroriste sera devenu le cancer. Rongeant une image qui s’était péniblement construite en près de deux décennies d’un processus démocratique, certes perfectible mais méritoire. Et salué.

Adam Thiam

38% des terres de la planète seraient menacées par la désertification


http://www.partagedeseaux.info/-Février 2010
38% des terres de la planète seraient menacées par la désertification
lundi 15 février 2010

38% des terres de la planète seraient menacées par la désertification

Selon les résultats d’une étude publiée dans l’International Journal of Life Cycle Assessment, plus d’un tiers du globe serait menacé par la désertification à court ou moyen terme du fait de la surexploitation de l’eau, du pâturage et du climat.

Les chercheurs ont utilisé la méthodologie dite de l’Analyse du Cycle de Vie (ACV, Life-Cycle Assessment - LCA en anglais), une méthodologie communément utilisée pour mesurer la durabilité d’un écosystème, en incluant pour la première fois des indicateurs relatifs à la désertification.

Les chercheurs ont distingué différents types d’éco-régions au niveau global et identifié celles qui étaient le plus menacées par la désertification. Les zones arides tropicales (Afrique du Nord, Australie, Moyen Orient) présentent les facteurs d’exposition à la désertification les plus élevés. La région méditerranéenne les suit de très près. La Chine est un autre endroit de la planète où le désert avance rapidement

Lire les commentaires de Science Daily et TreeHugger.

Mali-Algérie-France : Marchandage triangulaire autour d’un otage

Abdou ZOURE-Le Pays-15-02-10
Mali-Algérie-France : Marchandage triangulaire autour d’un otage
lundi 15 février 2010
Il n’y a pas de doute. Le Mali est entre le marteau de la France et l’enclume de l’Algérie. Et c’est son grand espace territorial, qu’il n’arrive pas à bien couvrir sécuritairement, qui l’a mis dans cette inconfortable situation. En effet, le grand désert malien est un nid douillet pour les terroristes qui y viennent cacher quasi impunément le fruit de leur chasse : les otages. Et celui français, Pierre Camatte, donne présentement des migraines à Bamako. Doit-il céder au chantage de l’AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique) et libérer les terroristes qu’il a dans ses geôles ? Assurément, les conséquences seraient joyeuses pour Nicolas Sarkosy qui ne manquera pas alors d’entonner le chant de l’orgueil et de la bravoure.

A contrario, le revers de la médaille ne serait pas très réjouissant pour le Mali. En plus de perdre un excellent moyen de pression sur l’AQMI en échangeant les terroristes contre le Français, le froid qui plane sur ses relations avec Alger risque de s’intensifier.

En effet, ces terroristes relâchés reviendraient assurément vers Alger et ce ne serait pas très bon pour la santé du système sécuritaire de ce dernier. Cependant, ces relations se consolideraient si le Mali, en plus de garder les terroristes, les extradait en Algérie, exauçant ainsi le voeu des Algériens. Ces derniers auront alors à leur disposition une monnaie d’échange à utiliser pour mettre la pression sur la France, si besoin est. En somme, Pierre Camatte ressemble ainsi à un mouton sur lequel les trois pays marchandent à coup d’enchères et de surenchères. Mais la position sur laquelle ATT (Amadou Toumani Touré) est campé, à savoir qu’il n’est pas question de libérer les terroristes, semble ferme. Le président malien ne veut sans doute plus se laisser marcher sur les pieds. Déjà, Alger l’accusait de mollesse dans la lutte contre le terrorisme dans la zone. Si, en plus, il cédait au souhait de la France, cela ne manquerait pas de laisser entendre qu’il a fait montre d’un manque de souveraineté ou de dignité. En tout cas, la position du Mali ne fait que mettre la vie du Français en danger. Et si ce dernier venait à être exécuté, les sourires entre Bamako et Paris risquent à l’avenir d’être crispés.

Mais le Mali pourra-t-il seulement tenir longtemps dans sa fermeté ? Surtout avec le déplacement à Bamako du Secrétaire général de l’Élysée en personne, Claude Gueant, le second de Nicolas Sarkosy. On reconnaît à la France le mérite de lutter pour sauver la vie de son ressortissant. Mais on comprend également que le Mali est en train de lutter, lui, pour préserver la sécurité de toute une région, habitée de millions de vies sur la sérénité desquelles menace de tomber la grêle meurtrière des attaques de l’AQMI. Faut-il privilégier la vie du Français, libérer les terroristes, quitte à livrer ces populations à la rage de ces derniers ? En tout cas, le temps court. La date du 20 février arrive à grands pas. Que faut-il faire ? Mettre en place une opération commando qui jouerait à quitte ou double ? Ou faut-il compter sur la force de persuasion d’un super médiateur ? En l’occurrence, il n’est pas trop osé d’avancer que le président burkinabè soit sollicité par la France. Il allie l’expertise, l’expérience à l’amitié qu’il entretient à la fois avec le Mali, l’Algérie, la France et le monde musulman. Une action discrète de sa part pourrait dénouer la situation. Mais peu importe la solution utilisée. Il suffit qu’elle envoie, au final, de bons signaux.

Par Abdou ZOURE

Le Pays

La crise politique perdure entre la France et l’Algérie

Jean-Pierre Tuquoi-Le Monde-15-02-10
La crise politique perdure entre la France et l’Algérie
lundi 15 février 2010

Bernard Kouchner veut se rendre en Algérie sans tarder et apaiser la crise politique entre Paris et Alger. Dans un message transmis début février à Mourad Medelci, son homologue algérien, le ministre français des affaires étrangères a proposé d’effectuer en mars le déplacement à Alger. Une précédente visite, prévue à la mi-janvier, avait été reportée d’un commun accord tant elle risquait de n’être qu’un long catalogue des sujets de friction entre les deux pays. Les autorités algériennes n’ont pas encore communiqué leur réponse. "Une visite ne vaut que par ses résultats", dit prudemment M. Medelci, interrogé par Le Monde. L’Algérie inscrite par Paris sur une liste de pays à risque

Le Quai d’Orsay était-il informé que l’Algérie (comme l’Afghanistan, le Pakistan, le Yémen, la Syrie, l’Iran et le Mali) avait été placée, en février 2009, sur une liste de pays dont les ressortissants étaient signalés à la police dès lors qu’ils réservaient un billet d’avion pour la France ? Sous couvert d’anonymat, des diplomates assurent que non.

"Nous l’avons appris en même temps que les Algériens et que l’Elysée, en décembre, assurent-ils. Comment aurions-nous pu en informer les autorités algériennes ?" Contacté par Le Monde, le ministère de l’intérieur français n’a pas donné suite à nos questions.

Alger ne veut pas s’immiscer dans cette querelle franco-française. "A nos yeux, le ministère des affaires étrangères est le canal privilégié pour traiter ce type de question", fait valoir Mourad Medelci, le ministre algérien des affaires étrangères.

Que les relations politiques - à l’inverse des échanges économiques - soient exécrables entre Alger et Paris, il suffit pour s’en convaincre d’observer de part et d’autre les visites de ministres ou de personnalités. Elles sont réduites à peu de chose.

Le chef de l’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, devait effectuer une visite officielle en France en 2009. Elle n’a pas eu lieu et "elle n’est pas inscrite au calendrier", reconnaît le ministre algérien, alors que M. Bouteflika s’est (brièvement) rendu en décembre en Espagne. Certes, le président algérien, en route pour le sommet de Copenhague, s’est arrêté à Paris, en décembre, mais il s’agissait d’un séjour privé. Et il n’a duré que quelques heures.

Depuis la visite à Alger du premier ministre François Fillon, en juin 2008, aucun ministre français n’a rencontré M. Bouteflika - pas même un membre du gouvernement porteur d’un message de Nicolas Sarkozy. Au mieux, ils ont été reçus par le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia.

Certains, qui souhaitaient se rendre en Algérie, ont même été priés de rester en France. Ils étaient indésirables à Alger. Ce fut le cas de Brice Hortefeux, le ministre de l’intérieur, et d’Eric Besson, en charge de l’identité nationale.

Un "ami" historique de l’Algérie, Pierre Joxe, membre du Conseil constitutionnel, n’a pas été mieux traité. Reçu à Alger à la fin janvier, il n’a pu, malgré des demandes réitérées, rencontrer le président algérien, alors que ce dernier lui avait adressé ses voeux à l’occasion du Nouvel An. Il a été reçu par le ministre de l’intérieur.

Quelques mois auparavant, Edith Cresson, l’ancien chef du gouvernement venu inaugurer le pavillon français de la foire d’Alger, n’avait eu droit à aucune rencontre officielle. "Elle est restée deux jours à Alger à tourner en rond", raconte un diplomate en poste à Alger, sous couvert d’anonymat. Et d’ajouter : "Il y a une volonté de boycotter les responsables français, spécialement de la part du président Bouteflika."

Pour expliquer le "long tunnel" dans lequel se trouvent les relations franco-algériennes, des diplomates français invoquent "l’immobilisme d’un pouvoir algérien qui rappelle l’époque Brejnev en Union soviétique" et "les luttes de pouvoir" attisées au sommet de l’Etat algérien par les rumeurs récurrentes sur la santé du chef de l’Etat.

Il n’empêche que des raisons plus substantielles nourrissent, côté algérien, "le froid" entre les deux capitales dont parle le chef de la diplomatie algérienne. "Il y a des dossiers qui font mal", lance M. Medelci.

Celui de l’assassinat des moines de Tibéhirine en 1996 n’est pas le moindre. Les religieux ont-ils été victimes d’islamistes, d’une bavure de l’armée ou d’une manipulation des services de renseignements algériens ? A défaut de répondre à la question, la déclassification récente de documents par l’administration française a ranimé les passions. "Pourquoi à nouveau vouloir jeter un rideau de doute ?", s’interroge le chef du FLN, l’ancien parti unique, Abdelaziz Belkhadem.

Autre sujet de crispation, "l’affaire Hasseni", du nom de ce diplomate algérien interpellé en France en 2008 et placé sous contrôle judiciaire dans l’enquête sur l’assassinat d’un opposant algérien, l’avocat Ali Mecili, en avril 1987 à Paris. Alger plaide depuis le début l’innocence du haut fonctionnaire. "Ce dossier a été géré de façon inacceptable (par Paris)", ajoute le ministre des affaires étrangères.

Attendue par Alger, l’annonce, il y a quelques jours, que le parquet de Paris avait requis un non-lieu en faveur du diplomate algérien aurait dû logiquement apaiser les tensions entre les deux capitales. Sauf qu’entre-temps, une nouvelle pomme de discorde est apparue. Elle a surgi avec la révélation, fin décembre 2009, par M. Hortefeux, que l’Algérie, avec six autres pays, faisait l’objet depuis des mois de mesures restrictives s’agissant de l’entrée de ses ressortissants en France.

"L’Algérie n’a pas à être sur cette liste. C’est inacceptable et nous ne l’accepterons pas", prévient le chef de la diplomatie algérienne. Même son de cloche au siège du FLN. "La France, explique M. Belkadem (qui a aussi rang de ministre d’Etat), parle de partenariat d’exception mais nous traite de façon discriminatoire. Si Paris persiste, il y aura des mesures de réciprocité."

M. Medelci ne va pas aussi loin : "On n’exercera pas de chantage, assure-t-il, mais il est hors de question d’accepter l’inacceptable, même si je me place sur le seul terrain politique." Et d’ajouter, sibyllin : "Pour l’instant".

Jean-Pierre Tuquoi

dimanche 14 février 2010

Déclaration" CFDR" DU 14 février 2010...


Tamaminfo-14-02-10
Déclaration" CFDR" DU 14 février 2010...
dimanche 14 février 2010

Militantes, Militants, Sympathisantes et Sympathisants de la CFDR, Chers camarades, chers amis.... L’opinion nationale et internationale a été témoin, le 10 février dernier, de l’échec du dialogue politique inter-nigérien initié sous l’égide de la CEDEAO. Cet échec survient par la seule faute de Monsieur Tandja Mamadou et de son gouvernement dont les représentants au dialogue politique ont ourdi toutes sortes de manœuvres dilatoires pour parsemer d’embuches la voie devant mener à la solution de la crise politique qui secoue notre pays depuis bientôt un an.

La stratégie de Monsieur Tandja Mamadou et de ses zélateurs est basée sur trois axes essentiels. Le premier axe consiste à gagner du temps en donnant à la communauté internationale, celle-là même qui a condamné unanimement le coup d’état constitutionnel de Monsieur Tandja, l’impression d’une volonté de dialogue dans le but de mettre fin à son isolement diplomatique et aux sanctions infligées à son régime. Pour cela, le pouvoir de Tandja est passé « as » dans l’art de faire du « sur place » tout en donnant l’impression de vouloir s’engager dans la voie du retour à l’ordre constitutionnel normal. A l’intérieur comme à l’extérieur, tout le monde a compris le caractère mensonger de ces manœuvres sournoises. Rappelez-vous camarades des missions entreprises par le Premier Ministre dans tous les pays de la sous-région, à la veille des réunions préparatoires au dialogue d’Abuja ; Rappelez-vous également les promesses fermes faites par le même gouvernement à l’Union européenne après l’exécution des premières sanctions prises par cette institution à l’encontre du régime de Monsieur Tandja.

Le deuxième axe consiste à orchestrer des manœuvres pour présenter à la communauté internationale une vision selon laquelle c’est la CFDR qui s’oppose au dialogue. Dans cet ordre d’idées, des manœuvres tissées de fil blanc ont été conçues par Monsieur Tandja et son gouvernement.

C’est d’abord sur le terrain judiciaire que le régime a posé les premiers actes en organisant des poursuites sur des dossiers fictifs, l’objectif étant de porter atteinte à la crédibilité et à l’honorabilité des leaders de la CFDR. Par la suite, quand le principe de l’ouverture du dialogue a fini par s’imposer, il s’est agi pour le pouvoir d’exiger que ledit dialogue se tienne à Niamey et non à Abuja, siège de la CEDEAO comme l’avaient décidé les Chefs d’Etats et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO. Le pouvoir pensait tenir ainsi l’argument massue car, espérait-il, la CFDR allait faire de cette question un préalable à sa participation au dialogue. Vous vous souvenez du désarroi du pouvoir quand la CFDR a accepté que le dialogue politique se tienne à Niamey ; il fallait donc penser à d’autres subterfuges.

Ainsi, quand le dialogue a débuté le 21 Décembre 2009 à Niamey sous les auspices du médiateur de la CEDEAO, le Général Abdulsalami Abubakar, ce dernier a demandé à chaque délégation ses propositions d’ordre du jour, conformément à une lettre adressée aux deux parties quelques jours plus tôt. Comme il fallait s’y attendre, la partie gouvernementale n’a pas soumis de proposition et a rejeté en bloc celles de la CFDR articulées autour de l’annulation du Référendum du 4 Août 2009 ; de l’annulation des mesures prises au moyen du recours à l’article 53 de la Constitution ; et au calendrier des élections présidentielles, législatives et locales. Piquée au vif, la partie gouvernementale a proposé comme ordre du jour la reconnaissance pure et simple de la 6ème République et ses actes subséquents et le report du dialogue politique jusqu’en 2010, pour cause de fêtes de fin d’année !!!

Après plusieurs réunions de concertation en délégation restreinte le Médiateur a proposé un ordre du jour consensuel, mais celui ci n’a jamais été adopté en séance plénière. Pire, il sera remis en cause par la Partie gouvernementale le 23 décembre sous le fallacieux prétexte que la CEDEAO a rendu publique une déclaration par laquelle elle prend acte de la fin du mandat légal de Monsieur Tandja le 22 décembre 2009. La première phase de dialogue prenait ainsi fin dans une impasse totale sans que le pouvoir n’ait réussi sa manœuvre tendant à irriter la délégation de la CFDR et à lui faire tourner le dos à un dialogue devenu impossible, faute d’ordre du jour.

Le troisième axe dans la stratégie de Monsieur Tandja Mamadou et de ses zélateurs consiste à garder le statu quo, c’est à dire prendre la sixième République pour un acquis irréversible. Il s’agit là de l’axe principal car il permet de satisfaire la volonté du chef suprême de Tazartché, Monsieur Mamadou Tandja qui n’a jamais fait mystère de son hostilité au dialogue et de son intention de ne lui donner aucune chance de réussir tant que ce dialogue ne s’inscrit pas dans la reconnaissance de son pouvoir usurpé. Qu’il s’agisse des propos tenus le mardi 12 janvier 2010, dans son message des vœux aux institutions de la République, de ceux tenus le 13 janvier, devant le corps diplomatique, ou de ceux tenus le 02 février 2010 à l’occasion de l’escale du Président sénégalais, Son Excellence Monsieur Abdoulaye Wade, Monsieur Tandja Mamadou a toujours affirmé sa volonté de n’opérer aucun retour à un ordre constitutionnel normal.

Camarades militantes et militants de la CFDR, Il vous souvient également que la délégation du pouvoir, lors de la dernière session du dialogue politique inter-nigérien a continué ses manœuvres dilatoires en exigeant comme préalable à l’examen du document du médiateur un débat sur les fondements de sa sixième république. Au cours dudit débat et contrairement au tapage médiatique du pouvoir qui prétend avoir apporté la preuve de la légalité de la sixième République, la CFDR a magistralement démontré le caractère anticonstitutionnel du référendum ainsi que l’illégalité et l’illégitimité de la sixième République et de toutes les institutions qui en sont issues. La délégation de la CEDEAO et les observateurs internationaux ont été largement édifiés.

Malgré ces embûches, le Médiateur a proposé un document de sortie de crise « sous forme de projet d’accord sur la transition politique du Niger ». Encore une fois, alors que la délégation gouvernementale a rejeté en bloc le document du médiateur et proposé à nouveau la reconnaissance de sa Sixième République, la CFDR a approuvé ledit document, sous réserve de quelques précisions : il s’agit d’abord de préciser que la durée de la Transition est fixée à 9 (neuf) mois, puis de remplacer l’Assemblée Nationale (dont le maintien et l’élargissement sont proposés par le médiateur) par un Conseil National de Transition ayant des compétences législatives et dont les membres seront désignés par le Dialogue sur une base paritaire.

La date du 10 février 2010 a, ainsi, marqué la fin du dialogue politique inter-nigérien à cause du refus catégorique de Monsieur Tandja et de son gouvernement de négocier. L’attitude de Monsieur Tandja est porteuse des plus graves dangers pour la vie quotidienne des citoyens nigériens qui ne sont pour rien dans l’impasse où il a décidé de conduire délibérément notre pays. Mais Monsieur Tandja Mamadou n’en a cure. N’a-t-il pas déjà demandé aux citoyens de se serrer la ceinture et de faire face avec « détermination » aux défis liés à la « refondation », eu égard aux difficultés financières en perspective, oubliant manifestement les assurances qu’il donnait aux mêmes citoyens selon lesquelles il dispose de fonds importants pour faire face à toutes les éventualités. Rappelez-vous que son porte-parole avait annoncé, sans sourciller, que le Niger de la refondation deviendra, d’ici trois (3) ans, le Dubaï de l’Afrique ?

En attendant que le réalisme prime sur les envolées lyriques et utopiques, il est important que Monsieur Tandja Mamadou et les siens atterrissent et regardent en face la réalité nigérienne qui est beaucoup moins idyllique. Cette réalité, c’est la grave crise alimentaire et la famine qui menacent toutes les contrées de notre pays, réalité qui exige une attitude beaucoup plus responsable que le discours de Monsieur Tandja du 13 janvier 2010, devant le corps diplomatique, discours assorti de menaces à l’égard de ceux qui « s’ingèrent » dans les affaires intérieures du pays. Entendez par là ceux qui estiment que la crise politique et la crise alimentaire que nie Monsieur Tandja sont deux réalités auxquelles il faut trouver des solutions.

Mesdames Messieurs, Chers Camarades, Le projet de Monsieur Tandja est un projet grossièrement affairiste. Cela est bien connu

On connaissait déjà l’affaire des permis miniers qui a révélé à la face du monde les pratiques du clan de Tandja pour un enrichissement illicite accéléré, à travers le trafic d’influence et les pots de vin. On découvre aujourd’hui avec la même horreur que le sort réservé à la jeunesse du pays est bien loin des annonces mirobolantes de la « refondation ». En effet, avec le marché de gré à gré que le gouvernement a octroyé en novembre 2008 à la société chinoise « Poly Technologies » pour réaliser 720 classes préfabriquées, il apparait au grand jour que cette opération est réalisée au profit d’intérêts particuliers du clan de Tandja et met à nue la duplicité du langage du pouvoir vis-à-vis de l’école nigérienne.
Rappelons que cette opération qui a couté Sept Milliards Trois Cent Soixante-dix-neuf Millions Cinq Cent Seize Mille Deux Cent Cinquante francs CFA (7.379.516.250) aux contribuables nigériens, soit 10.249.328 francs CFA la classe, en hors taxes a fait non seulement perdre plus d’un milliard d’impôts à l’Etat nigérien, mais elle s’est traduite surtout par un manque à gagner de 755 classes pour l’école nigérienne, des milliers d’emplois hypothéqués, une occasion manquée pour la relance des activités des entreprises de bâtiment, et un gain illicite équivalent pour le clan de Tandja.
Militantes, Militants, Sympathisantes et Sympathisants de la CFDR, Chers camarades, chers amis,

Monsieur Tandja Mamadou a donc mis fin au dialogue, inter-nigérien. Il a pris sur lui la grave responsabilité d’isoler notre pays de la communauté internationale d’une part et de ne nous laisser que l’option de la lutte d’autre part.
Il s’agit donc pour la CFDR et pour tous ses militants ainsi que pour tous les patriotes nigériens de se mobiliser et de se battre pied à pied pour restaurer la démocratie. Vouloir couper le Niger du reste du monde et prétendre ainsi faire son bonheur et un gros mensonge. C’est une imposture.

Nous n’accepterons ni notre asservissement ni l’isolement de notre pays. C’est pourquoi nous vous demandons, Chers camarades de vous tenir mobilisés et de répondre à tous les appels qui vous seront adressés.

Vive la CFDR ! Vive la Démocratie ! Vive le Niger !