25 juil. 2009
L'insécurité au nord du Mali
Amghar Ag Mohamed
Site d,azawade : http://leberbereoumali.blogspot.com/
Notre page en Francais: http://leberbereoumali.blogspot.com/search/label/Fran%C3%A7ais
Comme vous le savez, depuis le début des crises politiques qui ont secoué l’Algérie dans les années 90,les éléments des groupes salafistes pour l’appel et le combat se trouvent au nord du Mali au su et vu de tous les deux Etats(Mali et Algérie)
Vers la fin de l’année dernière,après une résistance touarègue très active dans le nord du Mali, un accord a été signé entre les dirigeants maliens et algériens afin de s’emparer de deux tendances(touaregs et groupes salafistes)
Les clauses des accords comprennent ceci
L’Algérie doit mettre en œuvre tous les moyens nécessaires et disponibles pour arriver à un terrain d’attente entre le Mali et la résistance armée touarègue. En d’autres termes,
l’Algérie doit jouer le rôle de mediataire dans les négociations pour aboutir à une paix durable entre le Mali et les touaregs. L’Algérie a posé comme condition, une fois que la paix s’est établie au mali,ce dernier doit combattre jusqu'à déloger les bases des groupes salafistes(devenus Alquida du magreb islamique),installées dans le nord du Mali
C’est ce qui se réalise sur le terrain actuellement. Après les accords et l’établissement de la paix entre le Mali et les combattants touaregs, l’armée malienne s’est engagée dans la guerre contre Alquida du magreb islamique
Selon nos informations plusieurs affrontements ont opposé l’armée malienne aux groupes salafistes au nord du pays. La semaine dernière les éléments des groupes salafistes ont attaqué une base de l’armée malienne située entre Tawdanni et Timbouctou.Le bilan est lourd pour le coté malien. Les groupes salafistes ont tué plusieurs dizaines dans l’armée malienne et pris d’autres dizaines en otage. Plusieurs militaires maliens sont portés disparus laissant la base vide
De sources bien informées, un arsenal malien a quitté Timbouctou à la poursuite des éléments des groupes salafistes
Nous affirmons que cette guerre ne concerne en aucun cas la nation touarègue. Donc les responsables touaregs doivent s’éloigner de cette guerre dont les conséquences risquent d’être incalculables, même si le gouvernement malien tente de les impliquer
Posté par الازواديين
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
dimanche 26 juillet 2009
Union africaine: Entretient Kadhafi-Commission de l'UA
Actualités - Politique
Le guide Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine (UA), a eu samedi à Tripoli une longue réunion avec la commission de l'UA consacrée au suivi des décisions du 13ème sommet ordinaire de l'organisation continentale tenu au début du mois dans la ville libyenne de Syrte dont la décision de création de l'autorité de l'Union.
La réunion a convenu de plusieurs mesures relatives à l'exécution de ces décisions, indique-t-on de source officielle libyenne.
Au cours de la rencontre, le leader libyen a fait le suivi des dispositions et mesures prises par la commission pour l'organisation d'un sommet africain en Libye en septembre prochain consacré à prise de décisions fermes pour le règlement des conflits africains sur les frontières héritées de la colonisation et des problèmes légués par les forces coloniales.
Le président du conseil exécutif de l'UA, le Dr Ali Triki, et le secrétaire du comité populaire général libyen des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Moussa Koussa, ont pris part à cette réunion.
Tripoli - 25/07/2009
Pana
Le guide Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine (UA), a eu samedi à Tripoli une longue réunion avec la commission de l'UA consacrée au suivi des décisions du 13ème sommet ordinaire de l'organisation continentale tenu au début du mois dans la ville libyenne de Syrte dont la décision de création de l'autorité de l'Union.
La réunion a convenu de plusieurs mesures relatives à l'exécution de ces décisions, indique-t-on de source officielle libyenne.
Au cours de la rencontre, le leader libyen a fait le suivi des dispositions et mesures prises par la commission pour l'organisation d'un sommet africain en Libye en septembre prochain consacré à prise de décisions fermes pour le règlement des conflits africains sur les frontières héritées de la colonisation et des problèmes légués par les forces coloniales.
Le président du conseil exécutif de l'UA, le Dr Ali Triki, et le secrétaire du comité populaire général libyen des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Moussa Koussa, ont pris part à cette réunion.
Tripoli - 25/07/2009
Pana
samedi 25 juillet 2009
Touaregs algeriens/Donnez nous nos droits ou sortez nous d’Algérie »
samedi 25 juillet 2009.
NDLR : ce reportage de Lahiani Othmane avait été publié le 1er avril passé, mais vu l’intérêt qu’il suscite, en Algérie et, particulièrement, en Europe, sa publication sur la version française d’El Khabar s’avère pertinente.
« Note que je suis algérien ... le numéro de ma carte nationale est inconnu », il nous est permis d’emprunter ce vers d’un poème célèbre, du poète Mahmoud Derouiche ; il sied pour la circonstance ; il résume ce que vivent des milliers de Touaregs algériens, au niveau de Tamanrasset, Ain Guezam Tinzaouatine, Abelssa...en plus des touaregs, qui résident encore à Raou et Taoua au Niger, ou bien à Agadis, au Mali.
Ces citoyens qui se disent algériens, sont interdits d’avoir un acte de naissance, une carte nationale d’identité, de certificat de nationalité ou de carte d’électeurs.
Ils sont privés de droits, politique et civil, parce que le pays pour lequel, ils se sont sacrifiés pendant la révolution, ou au service de la nation, ne parviennent pas à avoir la nationalité algérienne, ni une carte nationale, à cause d’une « erreur » judiciaire, une « erreur » administrative ou une décision politique ou alors, pour des considérations sécuritaires.
Au premier abord, nous avons cru que ces personnes, qui se sont rassemblées devant une liste, accrochée, sur le mur de la commune de Tamanrasset, sont des bénéficiaires de logements sociaux, mais notre surprise était grande, quant nous avons su que c’était une liste de Touaregs, à qui les pouvoirs ont refusé le droit d’inscription, dans une liste électorale, pour le motif de « non éligibilité à l’extrait de naissance », délivré par le consulat algérien, au niveau de Gao, au Mali ou à Agadis, au Niger ou par le service de l’état civil du ministère des affaires étrangères, à Alger, en faisant appel contre la légitimité et dans l’Algérianité de titulaires de ce document.
Des scènes dramatiques caractérisent les rues, les coins et recoins et les cités, de la ville de Tamanrasset et même les régions éparpillées dans le désert algérien et aux frontières avec le Mali et le Niger.
Ce sont des algériens de père et de mère algériens, mais ils sont privés de droits civils et politiques, comme le stipule la constitution.
El Khabar a pu collecter des informations, de plusieurs sources officielles ; elles font état du nombre de ces touaregs qui errent au Sahara, à la recherche d’eau et de pâturage, pour leurs cheptel ; ils sont 17 milles algériens.
Pourtant, ils avaient tous été enregistrés sur les registres de l’état civil, des communes de Tamanrasset, Tinzaouatine, Ain Guezam, ainsi que d’autres consulats Algérien des pays frontaliers.
Ce sont des personnes issues de familles Touareg, nomades de leur état qui se déplaçaient de Tamanrasset vers toutes les directions, en fonction des périodes et des saisons, depuis les années soixante, du siècle dernier, mais surtout dans les années soixante dix, quand ils avaient vécu, les pires moments d’une sécheresse implacable, les ayant poussé à errer, dans les étendues désertiques, à la recherche de quoi se nourrir et nourrir leurs chameaux et leurs troupeaux de moutons.
Cette situation est à l’origine de l’enregistrement tardif des naissances de leurs enfants, dans les registres de l’état civil, dans les communes de Tam, Tinzaouatine, Ain Guezam, Ablissa et bien d’autres encore, ou dans les consulats algériens des pays limitrophes.
Comment puis-je penser aux études sans nationalité ? Mohammed Ouled Bekay, est un jeune étudiant, au niveau de l’Institut des sciences économiques de Delly Ibrahim, à Alger, qui avait fait militance pour la cause des « touaregs nées à l’étranger ».
Les préoccupations de cet étudiant, pour le problème de documents d’identité et de droits civils, prennent le dessus sur ses études, « quant la préoccupation principale est de pouvoir avoir le certificat de nationalité, sans difficulté, ainsi qu’un droit de vote et un numéro de carte d’identité, personne ne peut se concentrer sur les études, ni sur autres choses, d’ailleurs », il précise qu’il tente, depuis plusieurs années, auprès de plusieurs institutions, comme le président de l’Assemblée Populaire Communale, de Tamanrasset et les responsables, au niveau du tribunal de Tamanrasset, pour trouver une réponse positive ou bien un moyen susceptible de dénouer cette état de fait et régler par la même le problème de ces frères et sœurs et d’un grand nombre d’algériens, nés au Mali et au Niger, mais en vain.
Avec amertume et déception, Mohammed raconte que lui et ses deux sœurs, Fatma et Aicha, sont nés à Gao, au Mali, au moment où sa famille avait décidé de se déplacer, à cause des années de sécheresse. Il dit qu’ils avaient été enregistrés sur les registres de l’état civil, des services consulaires algériens.
Sa faille a du, par la suite, rejoindre définitivement Tamanrasset. Au moment de demander les certificats de nationalité, et les documents d’identité, ils avaient été surpris par le refus du tribunal qui avait invoqué une irrégularité des extraits de naissance, issus des services consulaires, du ministère des affaires étrangères à Alger.
Notre interlocuteur affirme qu’il avait multiplié les demandes et les réclamations, auprès du juge de l’état civil, au niveau du tribunal de Tamanrasset, en présentant tous les documents et les textes réglementaires, certifiant l’authenticité de ses extraits de naissance, notamment les références d’inscription, au niveau du consulat algérien au Mali.
Le juge avait, quand même, refusé de reconnaître les documents, « ce refus m’a poussé à présenter mes documents au niveau de la ville de Djanet, dans la wilaya d’Illizi, où j’ai pu retirer tous les documents d’identité, sans aucune difficulté, j’ai même présenté les mêmes papiers que le juge de Tamanrasset avait refusé », avait déclaré Ouled Bekay.
Après deux mois de son inscription, au niveau des services du ministère de l’intérieur et des collectivités locale, notre interlocuteur s‘est étonné de voir le ministère des affaires étrangères accepter son dossier et le ministère de la défense le convoquer pour le service national, alors que le tribunal et les pouvoirs publics, de la wilaya de Tamanrasset refusent d’accepter ses documents, en aggravant ainsi la situation des touaregs, nées à l’étranger.
Il se dit choqué par le fait « que le ministère de la défense me convoque pour le service national et que le tribunal de Tamanrasset refuse de m’attribuer la nationalité. Ce document que des Etats attribuent aux citoyens qui justifient d’une résidence de quelques années ou bien qui ont servi le pays.
Alors, dit-il, « qu’on nous donne nos droits, ou bien qu’on demande à l’armée de nous renvoyer du pays, si nous ne sommes pas algériens. » Le visage ridé d’Ibrahim Ettermizi, exprime le drame qu’il vit depuis plus de 30 ans.
Ibrahim vivait dans la région de Gao, au Mali, située à 1300 km de Tamanrasset, c’est un père de 12 enfants, tous interdits de posséder des documents d’identité, provenant de Tamanrasset, bien qu’ils soient tous nés, en Algérie. Ce refus est justifié par le fait que le père est né à Gao.
Ibrahim Ettermizi affirme qu’il tente depuis 19 ans, et plus précisément, depuis le mois de janvier 1990, de régulariser la situation de ses enfants, au niveau du tribunal de Tamanrasset, qui a refusé de reconnaître les documents officiels qu’il avait présentés, après les avoir retirés du consulat Algérien, à Gao.
Il avait mentionné qu’il avait demandé des audiences aux responsables du ministère de a justice, notamment le responsable de l’état civil, qui a confirmé l’authenticité des documents présentés. Notre interlocuteur a affirmé qu’il s’est rendu, également, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, afin d’inscrire ces enfants, par le biais d’un jugement de rectification, mais le tribunal avait confirmé que cette action n’est pas nécessaire, vu que ces documents proviennent d’institutions officielles de l’Etat, selon la loi en vigueur qui stipule que les tribunaux et institutions sont tenues de reconnaître les documents émanant d’institutions officielles diplomatiques algériennes.
Ettermizi s’est interrogé sur le fait que la commune de Tamanrasset et la commission administrative, présidée par un juge du tribunal, avaient refusé de l’inscrire, et d’inscrire ses 12 enfants, dans la liste électorale de 2009, alors qu’ils étaient inscrits dans les listes de 2002, et de 2007.
Il a invoqué également un triste évènement relatif au juge, un certain Mokhtar Bechani, qui lui avait rétorqué « vous devez remercier Dieu, je vous fais une faveur, en vous permettant de retirer le certificat de nationalité »
Mr. Elhemmal Mokhtar, un autre natif de la région de Gao, au Mali, est adepte de la Tarika Cantiya Kadriaya, et qui avait appris des anciens récits de grandes valeurs.
Mr. Elhemmal est marié et père de quatre enfants, mais les autorités de la commune de Tamanrasset ont refusé d’enregistrer son acte de mariage, suite au refus du tribunal de Tamanrasset de reconnaître l’authenticité de l’extrait de naissance, bien qu’il soit enregistré au niveau des services consulaires du ministère des affaires étrangères.
Les extraits de naissance des, premier, deuxième, et troisième, grand-père de ces derniers sont aussi enregistrés au niveau des services consulaires.
Elhammel s’est interrogé « comment se fait-il que ce juge, qui m’a délivré un certificat de nationalité, en 2008, est lui-même, le juge qui a signé le refus de mon inscription dans les listes électorales depuis quelques jours. Face à ce problème, Elhemmal, pense si intensément à l’avenir de ses quatre enfants, qu’il vit une situation de stress permanent.
Il nous affirme qu’il est en possession d’un passeport algérien, d’une carte d’identité nationale, et d‘un permis de conduire, ainsi que la carte du service national, qu’il avait effectué au niveau de Barika, dans la wilaya de Batna, mais les autorités, refusent, toujours, de reconnaître sa citoyenneté algérienne. Il évoque « Barak Obama, dont la grand-mère vit toujours au Kenya, et qui a réussi d’être élu président des Etats Unies d’Amérique, et nous, algériens de pères en fils, ayant accompli le service national, ne sommes toujours pas reconnus comme algériens »
Laakbaoui Bekkaye, vit, lui aussi, dans la même situation, vu qu’il est né à Gao, les autorités de la wilaya refusent de reconnaître sa citoyenneté, suite au refus de reconnaître les extraits de naissance, délivrés par les services consulaires algériens.
Lahcene et ses deux sœurs, vivent le même embarras, depuis 1994, vu qu’ils sont nés à Gao. Lahcene affirme que le juge a demandé les certificats de nationalité, à partir d’autres wilayas, tel qu’ « Illizi, et Adrar ».
Le plus surprenant, c’est que les personnes nées au Mali et au Niger parviennent à avoir leurs documents, au niveau d’Adrar et d’Illizi, ainsi que de la capitale, à l’exception de la wilaya de Tamanrasset, où ils résident. Il s’est interrogé, si cette wilaya fait l’exception d’une loi individuelle de l’état civil, car ces difficultés n’existent pas au niveau des autres wilayas »
Le nœud de l’article 99 du code de l’état civil. Le président de la cour de Tamanrasset, nous a reçu, et nous a précisé que cette question est purement administrative, et n’a aucune origine politique, ou autre. L’article 99 du code de l’état civil algérien est claire, il stipule qu’il est indispensable de procéder au retrait d’un jugement du tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, vu qu’il est le seul tribunal habilité, au vu de la loi, à enregistrer des actes de l’état civil (à postériori), relatives au personnes nées, à l’étranger, en cas de retard, lié à l’enregistrement des services consulaires algériens.
Il affirme qu’« il n’est pas permis de nier la nationalité ou bien la citoyenneté des touaregs, nés à l’étranger, les documents qu’ils présentent ne portent aucun vice, mais la loi, et les instructions du ministère de la justice stipulent clairement d’arrêter de fournir les documents d’identité, et les certificats relatifs à l’état civil aux touaregs nomades, jusqu’à ce qu’ils régularisent leurs situation, au niveau du tribunal de Sidi M’hamed, à Alger »
Le procureur de la république, près du tribunal de Tamanrasset, qui reçoit chaque jour des dizaines de touaregs, ayant le même problème, certifie, de sont coté, que les consulats algériens, au niveau du Mali et du Niger, sont responsables de ces complications. Il précise, qu’il se doit d’appliquer la loi, en sa qualité de magistrat, sans aucune entrave ».
Par ailleurs, il avoue que le problème est complexe, et représente une dimension humanitaire. C’est au ministère de la justice de revoir le code de l’état civil, et d’aboutir à une solution, nous, nous ne faisons qu’appliquer la loi, telle qu’elle est » Le procureur a fait référence à des textes de loi et des instructions du ministère de la justice relatives aux naissances, à l’étranger, ainsi que certaines instructions communes, entre le ministère de l’intérieur et celui de la justice. Si la loi et les autorités ont leur poids, les coutumes et les institutions civiles représentent aussi une force Nous avons interrogé le sage des touaregs, considéré également comme leader au sein de cette tranche de la société, Ahmed Adabir, qui est également parlementaire.
Adabir succède, au parlement, au fils du défunt El Hadj Moussa Akhamoukh, qui était en conflit, en ce qui concerne la situation des touaregs, nés à l’étranger, et qui subissent les conséquences malheureuses de la non reconnaissance de leurs documents officiels.
Ahmed Adabir a affirmé qu’il suit le dossier de prés, en collaboration avec le ministère des affaires étrangères, et le ministère de la justice. Il déclare avoir organisé des réunions, avec le secrétaire général du ministère des affaires étrangères, en vue d’enregistrer les naissances du Mali et du Niger, dans le registre de l’état civil de la centrale, par le biais du système informatique.
Cette procédure permettra aux natifs, à l’étranger, de retirer leurs documents, au niveau de Tamanrasset, en toute facilité. Il ajoute également qu’il veillera, au niveau du ministère de la justice, à assouplir cette situation au niveau du tribunal de Tamanrasset, et au dénouement de ce problème. Problème humanitaire, .....dossier sécuritaire ou affaire politique ?
Nous avons frappé à toute les portes, et nous avons présenté un dossier complet, soutenu de photos et de documents, au niveau du ministère de la justice et celui des affaires étrangères, ainsi qu’au parlementaire Mahmoud Kemama, en vue de faire réagir les pouvoirs publics, en la matière. Nous avons obligé le parlement à signer l’accusé de réception, pour qu’il assume toute responsabilité, relative au dossier.
Yahia Tehayet, technicien dans le domaine de l’aviation, est concerné, également, par cette affaire d’identité. Il précise que la situation des Touaregs, nés à l’étranger, devient de plus en plus complexe, au fur et à mesure que la situation sécuritaire et sociale évolue, dans les régions du sud.
Mahmoud Okba Kenta, licencié en communication, en 2005, journaliste, ayant déjà exercé, à la radio de Tamanrasset, a subi, lui aussi, les conséquences du problème de citoyenneté, même son diplôme universitaire, n’a pas pu lui servir pour régulariser sa situation, et celle de ses frères, nées à Agadis, au Niger.
Mohammed pense que ce problème est lié à la situation civil des touaregs, nés à l’étranger, pourra prendre des dimensions complexes, vu que la nouvelle génération des touaregs a commencé à se stabiliser et à abandonner la vie nomade. Cette génération n’accepte pas de vivre dans l’anonymat, ou bien dans l’oubli.
« La nouvelle génération de touaregs est lettrée, et se compose d’une élite cultivée. Si cette situation dure, des dangers sécuritaires et politiques complexes pourront faire surface, puisque le problème d’une seule personne, aujourd’hui, sera le problème de toute une famille demain, et si ce problème concerne 100 ou 1000 personnes, aujourd’hui, il concernera 500 ou bien 5000 personnes demain »
Il ajoute que la majorité des touaregs exercent le commerce extérieur avec les pays voisins, tel que le Mali et le Niger et manipulent l’économie de la région saharienne, ils possèdent des propriétés et des fonds.
Les isoler ne servira pas l’intérêt de l’Algérie » Mahmoud Kenta a affirmé que les touaregs, nés au Mali et au Niger, se sentent visés par cette exclusion, pour des raisons politiques et sécuritaires obscures.
Quelques parties pourront duper les pouvoirs, et œuvrer pour le prolongement de ce problème, en mettant cette tranche des touaregs, à l’écart de la scène politique et en leur barrant le chemin, de la participation aux élections.
Mahmoud a évoqué un événement qui s’est déroulé pendant les élections législatives, de 1997, quand des centaines de touaregs, exclus des listes électorales, se sont rassemblés, au niveau du siège de la commune de Tamanrasset.
Un haut responsable est alors intervenu, pour obliger les pouvoirs publics à les inscrire, afin d’éviter un problème de sécurité qui pourrait prendre une autre tournure.
Il mentionne qu’il avait abordé des responsables de la sécurité, au niveau de la wilaya, ceux-ci ont exprimé leur volonté d’intervenir, auprès du pouvoir central, afin de dénouer définitivement cette crise.
Selon Mahmoud Kenta, le problème des touaregs, nés à l’étranger, touche les résidents de la wilaya de Tamanrasset seulement. Les touaregs natifs à l’étranger, résident dans les autres wilayas du pays, tel qu’Illizi, Adrar et Ghardaïa, ainsi que les daïras d’Ain Guezam, Ai Salah, Bordj Badji Mokhtar, ne rencontrent aucun problème, quant au retrait de documents. Pourquoi Tamanrasset fait exception.... ? »
Notre interlocuteur affirme que les touaregs nées à l’étrangers ont décidé de préparer un dossier complet, en vue de le transmettre au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ainsi qu’aux institutions des droits de l’homme, pour solliciter une intervention, et une éventuelle pression sur les pouvoirs, pour le dénouement de cette crise, qui dure déjà depuis plusieurs décennies.
El Khabar
L’opposition anti-référendum au Niger porte plainte contre la CENI
APA – Niamey (Niger)
vendredi 24 juillet 2009
APA – Niamey (Niger) L’opposition nigérienne réunie au sein de la Coordination des forces pour la démocratie et la république (CFDR), une coalition de partis et syndicats, a déposé vendredi une plainte contre le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ainsi que ses collaborateurs, pour leur engagement à organiser le referendum constitutionnel du 4 août, jugé « illégal » par la Cour constitutionnelle
« Nous avons décidé de porter plainte contre le président de la CENI et les membres du bureau pour non respect de l’arrêt de la Cour constitutionnelle (…) alors même que la constitution impose à chaque citoyen de respecter et défendre les arrêts rendus par cette haute juridiction » a dit El hadj Mahamane Ousmane, un des responsables de la CFDR.
Selon lui, leur acte consiste à « amener » les membres de la Commission électorale de « rester dans la légalité républicaine ».
Les délégués des partis et organisations membres de la CFDR ont démissionné début juillet de la CENI, en même temps que la représentante de l’Ordre des avocats du Niger.
« D’autres plaintes seront bientôt déposées contre les membres de la CENI, au niveau communal, départemental et régional » a annoncé Elh Ousmane, également président de la Convention démocratique et sociale (CDS), principal allié du régime en rupture avec le Président Tandja.
Le Président nigérien, Mamadou Tandja, a fixé au 4 août un référendum pour adopter une nouvelle constitution qui lui permettra d’exercer ses fonctions présidentielles jusqu’en 2012, alors qu’il devait se retirer du pouvoir au terme de son deuxième quinquennat qui expire le 22 décembre, selon la Constitution actuelle.
Pour y parvenir, le Chef de l’Etat a d’abord dissout le parlement avant de s’accorder des « mesures exceptionnelles » au terme desquelles il a décidé de gouverner par décrets et ordonnances. En même temps, il a modifié le code électoral et dissout la Cour constitutionnelle qui a déclaré ce referendum « non conforme à la constitution ».
Le nouveau texte, qui sera soumis à référendum, consacre l’entrée dans une sixième république marquée par la non limitation des mandats présidentiels contrairement à l’actuelle loi fondamentale qui limite le mandat présidentiel à deux de cinq ans une fois renouvelable.
Ex-colonel de l’armée de 71 ans, le Président Tandja justifie son projet par les « incessants appels du peuple » qui réclame un référendum pour lui accorder quelques années de plus en vue de « parachever » divers chantiers lancés dans le cadre de la construction nationale
« On est en train de vouloir que je recule (…) parce que l’opinion internationale veut que je le fasse, mais je ne le ferai jamais », a-t-il affirmé, ajoutant que « si le oui l’emporte je suis retenu (…) et si le non passe, je suis libéré » a-t-il lancé, au lendemain d’une rencontre qu’il eue avec une mission conjointe des Nations Unies, de l’Union africaine et de la CEDEAO.
Cette mission avait exprimé à Niamey les « vives préoccupations » de la communauté internationale sur la situation politique au Niger, après avoir rencontré le Président Tandja ainsi que les responsables des partis politiques et associations du pays.
L’opposition a qualifié la tenue de ce référendum de « coup d’Etat » et appelé ses militants à « empêcher » son déroulement dans les huit régions du pays.
Après les condamnations de Paris, Washington, Ottawa et Berne, l’Union européenne, qui a déjà exprimé sa « plus vive préoccupation », a décidé de bloquer le versement d’une aide destinée aux dépenses de l’Etat nigérien. Le montant de cette aide s’évalue, selon des sources officieuses à une dizaine de millions d’euros destinés à appuyer le budget national. DS/of/APA 2009-07-24 19:57:13
vendredi 24 juillet 2009
APA – Niamey (Niger) L’opposition nigérienne réunie au sein de la Coordination des forces pour la démocratie et la république (CFDR), une coalition de partis et syndicats, a déposé vendredi une plainte contre le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ainsi que ses collaborateurs, pour leur engagement à organiser le referendum constitutionnel du 4 août, jugé « illégal » par la Cour constitutionnelle
« Nous avons décidé de porter plainte contre le président de la CENI et les membres du bureau pour non respect de l’arrêt de la Cour constitutionnelle (…) alors même que la constitution impose à chaque citoyen de respecter et défendre les arrêts rendus par cette haute juridiction » a dit El hadj Mahamane Ousmane, un des responsables de la CFDR.
Selon lui, leur acte consiste à « amener » les membres de la Commission électorale de « rester dans la légalité républicaine ».
Les délégués des partis et organisations membres de la CFDR ont démissionné début juillet de la CENI, en même temps que la représentante de l’Ordre des avocats du Niger.
« D’autres plaintes seront bientôt déposées contre les membres de la CENI, au niveau communal, départemental et régional » a annoncé Elh Ousmane, également président de la Convention démocratique et sociale (CDS), principal allié du régime en rupture avec le Président Tandja.
Le Président nigérien, Mamadou Tandja, a fixé au 4 août un référendum pour adopter une nouvelle constitution qui lui permettra d’exercer ses fonctions présidentielles jusqu’en 2012, alors qu’il devait se retirer du pouvoir au terme de son deuxième quinquennat qui expire le 22 décembre, selon la Constitution actuelle.
Pour y parvenir, le Chef de l’Etat a d’abord dissout le parlement avant de s’accorder des « mesures exceptionnelles » au terme desquelles il a décidé de gouverner par décrets et ordonnances. En même temps, il a modifié le code électoral et dissout la Cour constitutionnelle qui a déclaré ce referendum « non conforme à la constitution ».
Le nouveau texte, qui sera soumis à référendum, consacre l’entrée dans une sixième république marquée par la non limitation des mandats présidentiels contrairement à l’actuelle loi fondamentale qui limite le mandat présidentiel à deux de cinq ans une fois renouvelable.
Ex-colonel de l’armée de 71 ans, le Président Tandja justifie son projet par les « incessants appels du peuple » qui réclame un référendum pour lui accorder quelques années de plus en vue de « parachever » divers chantiers lancés dans le cadre de la construction nationale
« On est en train de vouloir que je recule (…) parce que l’opinion internationale veut que je le fasse, mais je ne le ferai jamais », a-t-il affirmé, ajoutant que « si le oui l’emporte je suis retenu (…) et si le non passe, je suis libéré » a-t-il lancé, au lendemain d’une rencontre qu’il eue avec une mission conjointe des Nations Unies, de l’Union africaine et de la CEDEAO.
Cette mission avait exprimé à Niamey les « vives préoccupations » de la communauté internationale sur la situation politique au Niger, après avoir rencontré le Président Tandja ainsi que les responsables des partis politiques et associations du pays.
L’opposition a qualifié la tenue de ce référendum de « coup d’Etat » et appelé ses militants à « empêcher » son déroulement dans les huit régions du pays.
Après les condamnations de Paris, Washington, Ottawa et Berne, l’Union européenne, qui a déjà exprimé sa « plus vive préoccupation », a décidé de bloquer le versement d’une aide destinée aux dépenses de l’Etat nigérien. Le montant de cette aide s’évalue, selon des sources officieuses à une dizaine de millions d’euros destinés à appuyer le budget national. DS/of/APA 2009-07-24 19:57:13
vendredi 24 juillet 2009
Semafo augmente sa participation dans la mine de Samira Hill, au Niger
(CP) – Il y a 1 jour
MONTREAL — La minière montréalaise Semafo (TSX:SMF) a annoncé mercredi avoir conclu une entente visant l'acquisition de la participation minoritaire d'Etruscan Resources (TSX:EET) dans la mine de Samira Hill, située au Niger, en Afrique.
La participation de Semafo dans le projet s'élève maintenant à 80 pour cent, le gouvernement du Niger détenant le reste.
La participation de 40 pour cent d'Etruscan dans la mine a été achetée pour un montant de 3 millions $, avec une redevance annuelle de 1,5 pour cent dès que la mine aura produit 750 000 onces d'or, calculée à partir du 1er juillet.
Semafo est l'exploitant de la mine de Samira Hill depuis le début de sa production, en 2004, et la mine a produit plus de 340 000 onces d'or depuis. Au début de cette année, Samira Hill comptait 631 000 onces de réserves, 1 294 000 onces de ressources mesurées et indiquées, et 608 000 onces de ressources présumées.
Semafo exploite actuellement trois mines d'or au Burkina Faso, au Niger et en Guinée, en Afrique occidentale.
Le cours des actions de Semafo a clôturé mercredi à 2,38 $ à la Bourse de Toronto, en hausse de 3,5 pour cent.
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MONTREAL — La minière montréalaise Semafo (TSX:SMF) a annoncé mercredi avoir conclu une entente visant l'acquisition de la participation minoritaire d'Etruscan Resources (TSX:EET) dans la mine de Samira Hill, située au Niger, en Afrique.
La participation de Semafo dans le projet s'élève maintenant à 80 pour cent, le gouvernement du Niger détenant le reste.
La participation de 40 pour cent d'Etruscan dans la mine a été achetée pour un montant de 3 millions $, avec une redevance annuelle de 1,5 pour cent dès que la mine aura produit 750 000 onces d'or, calculée à partir du 1er juillet.
Semafo est l'exploitant de la mine de Samira Hill depuis le début de sa production, en 2004, et la mine a produit plus de 340 000 onces d'or depuis. Au début de cette année, Samira Hill comptait 631 000 onces de réserves, 1 294 000 onces de ressources mesurées et indiquées, et 608 000 onces de ressources présumées.
Semafo exploite actuellement trois mines d'or au Burkina Faso, au Niger et en Guinée, en Afrique occidentale.
Le cours des actions de Semafo a clôturé mercredi à 2,38 $ à la Bourse de Toronto, en hausse de 3,5 pour cent.
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Sahel: une coalition contre al-Qaïda s'ébauche à partir du Mali
AFP - 22/07/2009 15:34.
Sahel
BAMAKO, 22 juil 2009 (AFP) - Plusieurs pays occidentaux et africains ont récemment accentué leur collaboration avec Bamako pour lutter contre la branche maghrébine d'Al-Qaïda, qui multiplie les attaques dans le Sahel, essentiellement
au Mali et en Mauritanie.
Cette aide accrue au Mali, politiquement stable mais classé parmi les pays les plus pauvres du monde, intervient après les assassinats de deux Occidentaux: un otage britannique exécuté fin mai au Mali et un humanitaire américain abattu le 23 juin en plein jour à Nouakchott.
La coopération est d'abord régionale avec l'Algérie et la Libye, les deux grands voisins du nord, influents dans la bande sahélo-saharienne.
Début juillet en Libye, le président malien Amadou Toumani Touré a indiqué avoir discuté la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne, avec le guide Mouammar Kadhafi et le président algérien Abdelaziz Bouteflika, en marge du sommet de l'Union africaine (UA).
"Nous avons décidé de mettre en commun nos moyens militaires et de renseignement pour combattre ce problème", a-t-il poursuivi, lors d'un récent entretien avec la presse malienne.
Selon des sources concordantes, une rencontre des états-majors militaires du Mali, de l'Algérie, du Niger et de la Mauritanie, est en préparation pour coordonner les actions.
Un sommet sur la sécurité au Sahel, plusieurs fois reporté, est prévu après le référendum constitutionnel du 4 août au Niger. Mais aucune date n'est encore avancée.
Cette lutte contre Al-Qaïda va aussi mobiliser d'ex-rebelles touareg maliens, intégrés dans des "unités spéciales" aux côtés des militaires, qui doivent bientôt être déployés dans le nord du Mali. Ces ex-rebelles connaissent parfaitement le désert du nord du Mali.
Coopération croissante, également, avec les pays occidentaux, notamment la France, ancienne puissance coloniale, les Etats-Unis et l'Espagne.
"Pour la paix et la sécurité de la sous-région, nous sommes évidemment engagés aux côtés du Mali", a assuré à l'AFP un diplomate occidental sous couvert d'anonymat.
"En retour, nous avons besoin davantage d'engagements du gouvernement malien sur l'irréversibilité de la lutte contre les terroristes de la bande sahélienne du Sahara", a-t-il ajouté.
Une mission de coopération militaire française a récemment séjourné dans la capitale malienne. Paris a également fourni à Bamako près d'une trentaine de véhicules de transports de troupes, selon le ministère malien de la Défense.
Washington forme périodiquement des soldats maliens à la lutte contre le terrorisme dans le cadre d'un programme lancé au début des années 2000 et englobant plusieurs pays sahéliens.
Une délégation américaine, comprenant plusieurs généraux, a récemment séjourné au Mali et effectué une visite de terrain à Tombouctou (nord-ouest).
"La coopération sécuritaire hispano-malienne va s'élargir au domaine du renseignement en vue d'accentuer la pression sur les milieux qui alimentent le terrorisme", a pour sa part indiqué lundi le gouvernement malien après la visite à Bamako du ministre espagnol de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba.
Pour le sociologue malien Samuel Coulibaly, "le Mali a une situation géographique idéale pour cette lutte coordonnée. C'est un peu la porte d'entrée du désert".
"Les terroristes recherchés en Algérie se replient au Mali avant de partir ailleurs, au Niger et jusqu'au Tchad. Les pays qui aident le Mali s'aident eux-mêmes en réalité. Vous avez des terroristes qui quittent le Sahel pour commettre des attentats en Europe", a-t-il conclu.
serge daniel -mrb-cpy/nas
AFP 221531
Sahel
BAMAKO, 22 juil 2009 (AFP) - Plusieurs pays occidentaux et africains ont récemment accentué leur collaboration avec Bamako pour lutter contre la branche maghrébine d'Al-Qaïda, qui multiplie les attaques dans le Sahel, essentiellement
au Mali et en Mauritanie.
Cette aide accrue au Mali, politiquement stable mais classé parmi les pays les plus pauvres du monde, intervient après les assassinats de deux Occidentaux: un otage britannique exécuté fin mai au Mali et un humanitaire américain abattu le 23 juin en plein jour à Nouakchott.
La coopération est d'abord régionale avec l'Algérie et la Libye, les deux grands voisins du nord, influents dans la bande sahélo-saharienne.
Début juillet en Libye, le président malien Amadou Toumani Touré a indiqué avoir discuté la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne, avec le guide Mouammar Kadhafi et le président algérien Abdelaziz Bouteflika, en marge du sommet de l'Union africaine (UA).
"Nous avons décidé de mettre en commun nos moyens militaires et de renseignement pour combattre ce problème", a-t-il poursuivi, lors d'un récent entretien avec la presse malienne.
Selon des sources concordantes, une rencontre des états-majors militaires du Mali, de l'Algérie, du Niger et de la Mauritanie, est en préparation pour coordonner les actions.
Un sommet sur la sécurité au Sahel, plusieurs fois reporté, est prévu après le référendum constitutionnel du 4 août au Niger. Mais aucune date n'est encore avancée.
Cette lutte contre Al-Qaïda va aussi mobiliser d'ex-rebelles touareg maliens, intégrés dans des "unités spéciales" aux côtés des militaires, qui doivent bientôt être déployés dans le nord du Mali. Ces ex-rebelles connaissent parfaitement le désert du nord du Mali.
Coopération croissante, également, avec les pays occidentaux, notamment la France, ancienne puissance coloniale, les Etats-Unis et l'Espagne.
"Pour la paix et la sécurité de la sous-région, nous sommes évidemment engagés aux côtés du Mali", a assuré à l'AFP un diplomate occidental sous couvert d'anonymat.
"En retour, nous avons besoin davantage d'engagements du gouvernement malien sur l'irréversibilité de la lutte contre les terroristes de la bande sahélienne du Sahara", a-t-il ajouté.
Une mission de coopération militaire française a récemment séjourné dans la capitale malienne. Paris a également fourni à Bamako près d'une trentaine de véhicules de transports de troupes, selon le ministère malien de la Défense.
Washington forme périodiquement des soldats maliens à la lutte contre le terrorisme dans le cadre d'un programme lancé au début des années 2000 et englobant plusieurs pays sahéliens.
Une délégation américaine, comprenant plusieurs généraux, a récemment séjourné au Mali et effectué une visite de terrain à Tombouctou (nord-ouest).
"La coopération sécuritaire hispano-malienne va s'élargir au domaine du renseignement en vue d'accentuer la pression sur les milieux qui alimentent le terrorisme", a pour sa part indiqué lundi le gouvernement malien après la visite à Bamako du ministre espagnol de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba.
Pour le sociologue malien Samuel Coulibaly, "le Mali a une situation géographique idéale pour cette lutte coordonnée. C'est un peu la porte d'entrée du désert".
"Les terroristes recherchés en Algérie se replient au Mali avant de partir ailleurs, au Niger et jusqu'au Tchad. Les pays qui aident le Mali s'aident eux-mêmes en réalité. Vous avez des terroristes qui quittent le Sahel pour commettre des attentats en Europe", a-t-il conclu.
serge daniel -mrb-cpy/nas
AFP 221531
Niger : grève générale interdite, l'épreuve de force continue
Niger
De Boureima HAMA (AFP) NIAMEY — L'épreuve de force au Niger entre le président et un front d'opposition politico-syndical s'est durcie jeudi avec la décision d'un tribunal de décréter illégale une grève générale de 48 heures destinée à faire reculer Mamadou Tandja sur ses projets de rester au pouvoir.
Selon les médias officiels, un juge d'un tribunal de Niamey a pris mercredi soir une ordonnance selon laquelle le préavis de grève générale lancé pour jeudi par les sept centrales syndicales du pays était "illégal ainsi que les actes subséquents qui pourraient en découler".
Dès mercredi soir, l'information passait en boucle sur la radio et la télévision d'Etat.
Dans la capitale, la situation semblait tout à fait normale à la mi-journée: magasins, banques et marchés étaient ouverts comme d'habitude. Aucun déploiement particulier de forces de l'ordre n'a été observé dans le centre-ville où la circulation était aussi dense qu'un jour ordinaire.
L'ensemble des syndicats du pays avait annoncé une grève mercredi pour contraindre le président Tandja à abandonner son projet de se maintenir au pouvoir après deux quinquennats, par le biais d'un référendum portant sur une nouvelle Constitution et prévu le 4 août.
"Nous appelons l'ensemble des travailleurs des secteurs public, para-public, privé et même de l'informel à observer massivement la grève", avait déclaré le secrétaire général de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN), Issoufou Sidibé.
"Il n'y a que le gouvernement qui soit au courant de cette ordonnance de justice, nous n'avons reçu aucun papier d'un juge dans ce sens", a déclaré à l'AFP M. Sidibé à propos de la décision du tribunal.
Les dirigeants des centrales n'ont pas officiellement levé leur mot d'ordre de grève et se sont réunis jeudi matin à Niamey "pour examiner la situation", a-t-il précisé.
A 71 ans, Mamadou Tandja doit normalement se retirer le 22 décembre, mais il est plus inflexible que jamais et a décidé de maintenir contre vents et marée la consultation du 4 août afin de rester en fonction jusqu'en 2012 puis de se représenter autant qu'il le souhaite.
Mercredi soir, il a affirmé qu'il ne cèderait pas à la pression de la communauté internationale, qui brandit la menace de sanctions s'il organise "son" référendum.
"On veut que je recule parce que l'opinion internationale veut que je le fasse, mais je ne le ferai jamais !", a-t-il affirmé à la télévision d'Etat.
Il a ajouté que le Niger devait rester un Etat "indépendant et souverain".
Mardi, Mamadou Tandja avait reçu une délégation tripartite ONU/Union africaine/Cédéao, qui a fait part des "vives préoccupations de la communauté internationale" face à la crise actuelle.
Le président de la commission de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), Mohamed Ibn Chambas, n'a pas souhaité s'exprimer sur la teneur des entretiens avec le président du Niger, un pays membre de l'organisation régionale.
La délégation ONU/UA/Cédéao avait également rencontré mardi des représentants de la société civile (organisations de défense des droits de l'Homme et syndicats).
Preuve de la détermination du président Tandja à deux semaines de la consultation : quelques heures seulement après le départ de la délégation internationale mardi, il était apparu à la télévision pour affirmer qu'il avait convoqué ce référendum "à la demande du peuple".
Copyright © 2009 AFP. Tous droits
De Boureima HAMA (AFP) NIAMEY — L'épreuve de force au Niger entre le président et un front d'opposition politico-syndical s'est durcie jeudi avec la décision d'un tribunal de décréter illégale une grève générale de 48 heures destinée à faire reculer Mamadou Tandja sur ses projets de rester au pouvoir.
Selon les médias officiels, un juge d'un tribunal de Niamey a pris mercredi soir une ordonnance selon laquelle le préavis de grève générale lancé pour jeudi par les sept centrales syndicales du pays était "illégal ainsi que les actes subséquents qui pourraient en découler".
Dès mercredi soir, l'information passait en boucle sur la radio et la télévision d'Etat.
Dans la capitale, la situation semblait tout à fait normale à la mi-journée: magasins, banques et marchés étaient ouverts comme d'habitude. Aucun déploiement particulier de forces de l'ordre n'a été observé dans le centre-ville où la circulation était aussi dense qu'un jour ordinaire.
L'ensemble des syndicats du pays avait annoncé une grève mercredi pour contraindre le président Tandja à abandonner son projet de se maintenir au pouvoir après deux quinquennats, par le biais d'un référendum portant sur une nouvelle Constitution et prévu le 4 août.
"Nous appelons l'ensemble des travailleurs des secteurs public, para-public, privé et même de l'informel à observer massivement la grève", avait déclaré le secrétaire général de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN), Issoufou Sidibé.
"Il n'y a que le gouvernement qui soit au courant de cette ordonnance de justice, nous n'avons reçu aucun papier d'un juge dans ce sens", a déclaré à l'AFP M. Sidibé à propos de la décision du tribunal.
Les dirigeants des centrales n'ont pas officiellement levé leur mot d'ordre de grève et se sont réunis jeudi matin à Niamey "pour examiner la situation", a-t-il précisé.
A 71 ans, Mamadou Tandja doit normalement se retirer le 22 décembre, mais il est plus inflexible que jamais et a décidé de maintenir contre vents et marée la consultation du 4 août afin de rester en fonction jusqu'en 2012 puis de se représenter autant qu'il le souhaite.
Mercredi soir, il a affirmé qu'il ne cèderait pas à la pression de la communauté internationale, qui brandit la menace de sanctions s'il organise "son" référendum.
"On veut que je recule parce que l'opinion internationale veut que je le fasse, mais je ne le ferai jamais !", a-t-il affirmé à la télévision d'Etat.
Il a ajouté que le Niger devait rester un Etat "indépendant et souverain".
Mardi, Mamadou Tandja avait reçu une délégation tripartite ONU/Union africaine/Cédéao, qui a fait part des "vives préoccupations de la communauté internationale" face à la crise actuelle.
Le président de la commission de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), Mohamed Ibn Chambas, n'a pas souhaité s'exprimer sur la teneur des entretiens avec le président du Niger, un pays membre de l'organisation régionale.
La délégation ONU/UA/Cédéao avait également rencontré mardi des représentants de la société civile (organisations de défense des droits de l'Homme et syndicats).
Preuve de la détermination du président Tandja à deux semaines de la consultation : quelques heures seulement après le départ de la délégation internationale mardi, il était apparu à la télévision pour affirmer qu'il avait convoqué ce référendum "à la demande du peuple".
Copyright © 2009 AFP. Tous droits
Programme dappui à la réinsertion économique de 10.000 jeunes du Nord : Kafougouna Koné remplace le Premier Ministre à Kidal ce samedi
22 Septembre, 23/07/2009
Plusieurs fois reporté, le lancement du programme de réinsertion socio-économique de 10.000 jeunes des régions de Tombouctou, Gao et Kidal aura finalement lieu ce samedi 25 juillet, à Kidal, sous la présidence du ministre de l'Administration Territoriale et des Collectivités locales, et non du Premier ministre, comme précédemment annoncé.
Cinq autres ministres seront au rendez-vous. Il s'agit de Ibrahima N'Diaye, de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Moctar Ouane, des Affaires Etrangères, Ahmadou Abdoulaye Diallo, de l'Industrie, du Commerce et des Investissements, Aghatam Ag Alassane, de l'Agriculture et Mohamed El Moctar de la Culture. La Commissaire à la Sécurité Alimentaire et plusieurs ambassadeurs, dont ceux d'Algérie, des Etats-Unis, du Canada, de la Libye sont aussi attendus à Kidal. Idem pour les directeurs de l'APEJ, de l'ANPE, de l'ANICT et de l'ADN.
Au cours de cette cérémonie, le ministre Kafougouna Koné remettra symboliquement un chèque géant de 1,3 milliard de FCFA au directeur de l'Agence pour le Développement du Nord.
Rappelons qu'il faut 22,6 milliards de FCFA pour ce programme de réinsertion de 10.000 jeunes.
C'est donc parti pour une nouvelle étape dans la gestion de la crise au Nord - Mali.
22 Septembre, est seul responsable du contenu de cet article
Plusieurs fois reporté, le lancement du programme de réinsertion socio-économique de 10.000 jeunes des régions de Tombouctou, Gao et Kidal aura finalement lieu ce samedi 25 juillet, à Kidal, sous la présidence du ministre de l'Administration Territoriale et des Collectivités locales, et non du Premier ministre, comme précédemment annoncé.
Cinq autres ministres seront au rendez-vous. Il s'agit de Ibrahima N'Diaye, de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Moctar Ouane, des Affaires Etrangères, Ahmadou Abdoulaye Diallo, de l'Industrie, du Commerce et des Investissements, Aghatam Ag Alassane, de l'Agriculture et Mohamed El Moctar de la Culture. La Commissaire à la Sécurité Alimentaire et plusieurs ambassadeurs, dont ceux d'Algérie, des Etats-Unis, du Canada, de la Libye sont aussi attendus à Kidal. Idem pour les directeurs de l'APEJ, de l'ANPE, de l'ANICT et de l'ADN.
Au cours de cette cérémonie, le ministre Kafougouna Koné remettra symboliquement un chèque géant de 1,3 milliard de FCFA au directeur de l'Agence pour le Développement du Nord.
Rappelons qu'il faut 22,6 milliards de FCFA pour ce programme de réinsertion de 10.000 jeunes.
C'est donc parti pour une nouvelle étape dans la gestion de la crise au Nord - Mali.
22 Septembre, est seul responsable du contenu de cet article
Les touaregs ne sont pas les chiens de gardes des Etats
Mefions-nous de l'instrumentalisation que l'on veut faire des Touarègues en les engageant au Mali comme rempart contre AlQuaïda au Maghreb (AQMI).
AQMI ne s'en prend qu'aux intérêts de certains États occidentaux(ceux-là même qui sont à la base de notre drame) et leurs suppôts qu'elle juge à travers des principes islamiques et civilisationnels propres à elle.
Lorsque en Algérie on les combat, on ne dit pas que ce sont les arabes ou les kabyle , pareil en Libye, en Mauritanie et au Maroc.
Alors pourquoi, au Mali, veut-on particulariser "les touaregs" pour les désigner comme étant les plus aptes à combattre AQMI. j'attire l'attention de nos frères maliens sur les risques que cela créera à notre noble lutte de libération et à toute la communauté touarègue.
C'est l'État malien qui a des problèmes avec Alquaïda, il doit l'affronter en tant qu'état avec ses moyens et son armée, même si celle-ci renferme des touaregs. Mais pas singulariser un groupe donné pour l'exposer, lui et lui seul, et le jeter en pâture aux islamistes du monde entier.
En fait, c'est le subterfuge trouvé par l'Etat malien pour d'une part se débarrasser des ex-combattants en présentant cela comme une action de réinsertion socio-économique et d'autre part épuiser leurs moyens dans des guerres qui ne sont pas les leurs.
Ce faisant, on pourrait croire que leur Etat ne vise pas autre chose que la liquidation des combattants touaregs, pour laisser terrain libre aux exploitations minières.
LE Guide
source agadez niger
AQMI ne s'en prend qu'aux intérêts de certains États occidentaux(ceux-là même qui sont à la base de notre drame) et leurs suppôts qu'elle juge à travers des principes islamiques et civilisationnels propres à elle.
Lorsque en Algérie on les combat, on ne dit pas que ce sont les arabes ou les kabyle , pareil en Libye, en Mauritanie et au Maroc.
Alors pourquoi, au Mali, veut-on particulariser "les touaregs" pour les désigner comme étant les plus aptes à combattre AQMI. j'attire l'attention de nos frères maliens sur les risques que cela créera à notre noble lutte de libération et à toute la communauté touarègue.
C'est l'État malien qui a des problèmes avec Alquaïda, il doit l'affronter en tant qu'état avec ses moyens et son armée, même si celle-ci renferme des touaregs. Mais pas singulariser un groupe donné pour l'exposer, lui et lui seul, et le jeter en pâture aux islamistes du monde entier.
En fait, c'est le subterfuge trouvé par l'Etat malien pour d'une part se débarrasser des ex-combattants en présentant cela comme une action de réinsertion socio-économique et d'autre part épuiser leurs moyens dans des guerres qui ne sont pas les leurs.
Ce faisant, on pourrait croire que leur Etat ne vise pas autre chose que la liquidation des combattants touaregs, pour laisser terrain libre aux exploitations minières.
LE Guide
source agadez niger
mercredi 22 juillet 2009
Banditisme résiduel au nord Niger
Depuis une semaine des actes de banditisme d'une rare violence sont perpetrés dans le nord Niger sur des personnes civiles et leurs biens.Ainsi un chauffeur en provenance d'Algerie a été abattu par des bandits armés qui ont pris son véhicule et son chargement de lait en poudre .
Le directeur de l'Agence Tidene ;Mohamed Ixa ,et le nommé Mohamed El Moctar tous deux originaires d'Agadez se sont fait rançonner et prendre leur affaires personnelles par ces memes individus d'un autre âge.
Le MNJ condamne fermement ces actes et les auteurs qui les ont posés et fera tout son possible afin de traquer ces bandits et les livrés a la justice.
Mokhtar Omar
Chargé des rélations exterieures /MNJ
Le directeur de l'Agence Tidene ;Mohamed Ixa ,et le nommé Mohamed El Moctar tous deux originaires d'Agadez se sont fait rançonner et prendre leur affaires personnelles par ces memes individus d'un autre âge.
Le MNJ condamne fermement ces actes et les auteurs qui les ont posés et fera tout son possible afin de traquer ces bandits et les livrés a la justice.
Mokhtar Omar
Chargé des rélations exterieures /MNJ
mardi 21 juillet 2009
Niger : la presse écrite indépendante entame une grève d'une semaine
Niger
20.07.09 | 13h30
Monde.fr
La presse écrite indépendante au Niger a entamé lundi une grève d'une semaine pour réclamer l'abrogation d'une décision présidentielle prévoyant des sanctions contre les médias sans préavis, a-t-on appris auprès d'organisations médiatiques.
"La grève est bien suivie. Trois importantes revues, L'Enquêteur, Le Canard Déchaîné et la Griffe (...) sont absentes des kiosques" ce lundi, a indiqué à l'AFP Boubacar Diallo, de l'Association nigérienne des éditeurs de la presse indépendante (Anepi).
Cette action durera jusqu'au 25 juillet, selon les organisateurs qui avaient dans un premier temps évoqué la date du 26 juillet.
Mardi, les chaînes de radio et de télévision privées observeront une grève d'un jour dans le cadre de ce mouvement.
Six organes de presse indépendants avaient annoncé vendredi dans un communiqué qu'ils exigeaient "l'abrogation pure et simple" de la "décision scélérate" du président Mamadou Tandja.
Le 8 juillet, le chef de l'Etat a décidé que le président du Conseil supérieur de la Communication (CSC) pourrait sanctionner des médias "sans mise en demeure préalable", et sans consulter les dix autres membres du CSC.
Jusqu'ici, le CSC, instance de régulation des médias, prenait ses décisions par consensus de ses onze membres ou par vote.
Ali Abdou, directeur de la très populaire radio Anfani a estimé lundi que c'était "l'existence même des médias qui était menacée".
La décision présidentielle intervient dans un contexte de crise politique au Niger.
M. Tandja doit constitutionnellement quitter le pouvoir au terme de son deuxième quinquennat le 22 décembre. Mais il a convoqué un référendum le 4 août pour l'adoption d'une nouvelle Constitution qui lui permettrait de rester à la tête du pays.
Afin d'y parvenir, il a dissous le parlement puis la Cour constitutionnelle, modifié le code électoral et s'est arrogé des "pouvoirs exceptionnels" pour gouverner seul par décrets.
La grève des médias privés concerne une soixantaine de parutions, vingt-trois radios et quatre télévisions privées, essentiellent concentrées dans la capitale, selon Boubacar Diallo.
20.07.09 | 13h30
Monde.fr
La presse écrite indépendante au Niger a entamé lundi une grève d'une semaine pour réclamer l'abrogation d'une décision présidentielle prévoyant des sanctions contre les médias sans préavis, a-t-on appris auprès d'organisations médiatiques.
"La grève est bien suivie. Trois importantes revues, L'Enquêteur, Le Canard Déchaîné et la Griffe (...) sont absentes des kiosques" ce lundi, a indiqué à l'AFP Boubacar Diallo, de l'Association nigérienne des éditeurs de la presse indépendante (Anepi).
Cette action durera jusqu'au 25 juillet, selon les organisateurs qui avaient dans un premier temps évoqué la date du 26 juillet.
Mardi, les chaînes de radio et de télévision privées observeront une grève d'un jour dans le cadre de ce mouvement.
Six organes de presse indépendants avaient annoncé vendredi dans un communiqué qu'ils exigeaient "l'abrogation pure et simple" de la "décision scélérate" du président Mamadou Tandja.
Le 8 juillet, le chef de l'Etat a décidé que le président du Conseil supérieur de la Communication (CSC) pourrait sanctionner des médias "sans mise en demeure préalable", et sans consulter les dix autres membres du CSC.
Jusqu'ici, le CSC, instance de régulation des médias, prenait ses décisions par consensus de ses onze membres ou par vote.
Ali Abdou, directeur de la très populaire radio Anfani a estimé lundi que c'était "l'existence même des médias qui était menacée".
La décision présidentielle intervient dans un contexte de crise politique au Niger.
M. Tandja doit constitutionnellement quitter le pouvoir au terme de son deuxième quinquennat le 22 décembre. Mais il a convoqué un référendum le 4 août pour l'adoption d'une nouvelle Constitution qui lui permettrait de rester à la tête du pays.
Afin d'y parvenir, il a dissous le parlement puis la Cour constitutionnelle, modifié le code électoral et s'est arrogé des "pouvoirs exceptionnels" pour gouverner seul par décrets.
La grève des médias privés concerne une soixantaine de parutions, vingt-trois radios et quatre télévisions privées, essentiellent concentrées dans la capitale, selon Boubacar Diallo.
Les Touareg contre Al Qaîda
ILS SONT DISPOSÉS À COMBATTRE CETTE NÉBULEUSE AU SAHEL
Les Touareg contre Al Qaîda
L EXPRESSION DZ.COM
L’insécurité dans la bande sahélo-saharienne suscite un front unique.
L’Algérie, la Libye et le Mali vont conjuguer leurs forces et leurs efforts pour déloger Al Qaîda de la bande sahélo-saharienne. Le président malien, Amadou Touré, a donné le ton avant-hier. «L’Algérie, le Mali et la Libye vont mettre en commun leurs moyens militaires pour combattre l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne et liée notamment à Al-Qaîda», selon le président Amadou Touré dont le pays a fait l’objet ces derniers temps de menaces et pressions d’Aqmi qui a investi cette vaste zone depuis quelques années déjà. «Nous avons décidé de mettre en commun nos moyens militaires et de renseignements pour combattre ce problème», a poursuivi le chef de l’Etat malien. Selon ce dernier, les entretiens trilatéraux tenus lors du dernier sommet de l’Union africaine avec le guide Mouamar El Gueddafi, Abdelaziz Bouteflika ont porté essentiellement sur la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne. Dans le même contexte, un sommet régional sur l’insécurité dans la région du Sahel doit se tenir prochainement au Niger. Cette conférence sous-régionale sur l’insécurité dans le Sahel a été plusieurs fois reportée. Amadou Toumani Touré a déclaré: «Aujourd’hui, tout le monde est d’accord pour dire qu’il est temps d’aller à la conférence à partir du moment où chacun de nous a des difficultés pour gérer les menaces qui sont transfrontalières». La date de cette rencontre sera, selon lui, connue après le référendum constitutionnel qui doit se tenir au Niger le 4 août. Ce sommet doit réunir les dirigeants du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de l’Algérie, de la Libye et du Tchad. Le 17 juin dernier, pas moins de 26 terroristes d’Aqmi ont été tués au cours d’une opération menée pour la première fois par l’Armée malienne à l’extrême nord du pays à la frontière avec l’Algérie. Cependant, le 4 juillet dernier, l’Armée malienne avait reconnu avoir subi des pertes dans ses rangs. Des dizaines de personnes sont mortes dans la région de Tombouctou lors d’affrontements avec Aqmi. Toutefois, avant d’annoncer la décision de mettre en commun les moyens militaires et de renseignements pour combattre ce fleau, l’Armée malienne a annoncé en juin dernier avoir entamé des opérations dans la bande sahélo-saharienne contre plusieurs groupes armés, dont Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi). Ces opérations vont toutefois connaître une pause, selon Touré, à cause de la saison des pluies. «Après environ un mois d’opération, les conditions climatiques ont commencé à se détériorer (...) Il y a les vents de sable qui réduisent la visibilité. Et lorsqu’il pleut, il faut attendre deux jours pour se déplacer. Les unités ont donc décidé de rejoindre leurs bases», a-t-il déclaré. Par ailleurs, six Européens et deux diplomates canadiens ont été enlevés au Mali et au Niger voisin. Tous ont été libérés, sauf un Britannique qui a été exécuté. Sur un autre plan, les ex-rebelles touareg seront également de la partie. Ces derniers seront désormais aux trousses d’Al Qaîda au Maghreb islamique en se ralliant à la lute antiterroriste contre (Aqmi). Leur engagement aux côtés des forces gouvernementales à oeuvrer contre Al Qaîda est venu après un long silence au cours duquel ils étaient soupçonnés d’être de mèche avec Al Qaîda. Ainsi, les Touareg vont réhabiliter les groupes ou les unités spéciales pour collaborer à la lutte contre la nouvelle menace d’Al Qaîda au Maghreb islamique. Les «unités spéciales» sont des troupes composées essentiellement d’ex-rebelles touareg, considérés comme les meilleurs connaisseurs du Sahara. Réunis au sein de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC), les ex-rebelles avaient signé il y a trois ans un accord de paix à Alger avec le gouvernement malien.
Mais une frange de l’ADC, dirigée par Ibrahim Ag Bahanga, avait repris les armes avant d’être défaite début 2009 par les forces gouvernementales. Ag Bahanga est, depuis le début de l’année, réfugié en Libye. S’agissant de la réinsertion socio-économique des jeunes des trois régions du nord du Mali, un programme de réinsertion mobilisant 1,5 million d’euros est prévu incessamment, selon le texte final de la rencontre.
Mohamed BOUFATAH
Independent Media Go on Strike against Niger President’s Decree
Voice of America - 20/07/09
mardi 21 juillet 2009
In Niger, newspaper publishers and journalists will embark on a one-week strike Monday to protest what they describe as President Mamadou Tandja’s move to silence the independent media.
The Niger Association of Independent Printers (ANEPI) also called on Nigeriens to join in the struggle to protect their freedoms.
Niger’s Prime Minister Hama Amadou (L) hands over his cabinet resignation to President Mamadou Tanja at the Presidential Palace in Niamey, 01 Jun 2007
This follows President Tandja’s decree last week giving sweeping powers to the broadcasting commission to take punitive actions against any media criticism of his planned 4 August referendum.
The president, whose second five-year term ends in December, wants a mandate to change the constitution to extend his rule for three more years.
But the independent press is condemning the move as draconian and dictatorial.
"Today Monday, (the) Organization of Media of Niger has decided to not publish any independent newspaper from Monday to Friday. And we decided it because we want to react against the decision of the President, Mamadou Tandja, to concentrate all the power of the Supreme Council of Communication in the hand of the president of this council," said Abdulrahman Ousmane, owner of "Alternative" newspaper and a leading member of (ANEPI).
He said the strike aims to pressure President Tandja to reverse the decree.
"For us this decision is going against the principle of independence of this council. And so we decided to demonstrate until the cancellation of President Tandja Mamadou," he said.
Ousmane said the president’s decree is unconstitutional.
"The Supreme Council of Communication according to the constitution is an independent institution, so now with this decision it won’t be a reality. The council will be in the president’s office," Ousmane said.
He said the president’s decree undermines Niger’s hard-won freedoms. Niger
"We don’t accept it because we have fought many years before to have an independent institution to regulate the media. So we don’t accept this decision of President Mamadou Tandja to transform an independent institution to an institution dependent on him," he said.
Ousmane hopes the strike will impair the August 4 referendum.
"We think that our struggle will have an impact so Niger citizens will know that the press freedom and the independent media are very important in the democratic system. So we want to show Niger people what will happen to their lives without independent media," Ousmane said.
Embattled President Tandja plans to hold an August 4 referendum despite wide condemnation from opposition groups and the international community.
mardi 21 juillet 2009
In Niger, newspaper publishers and journalists will embark on a one-week strike Monday to protest what they describe as President Mamadou Tandja’s move to silence the independent media.
The Niger Association of Independent Printers (ANEPI) also called on Nigeriens to join in the struggle to protect their freedoms.
Niger’s Prime Minister Hama Amadou (L) hands over his cabinet resignation to President Mamadou Tanja at the Presidential Palace in Niamey, 01 Jun 2007
This follows President Tandja’s decree last week giving sweeping powers to the broadcasting commission to take punitive actions against any media criticism of his planned 4 August referendum.
The president, whose second five-year term ends in December, wants a mandate to change the constitution to extend his rule for three more years.
But the independent press is condemning the move as draconian and dictatorial.
"Today Monday, (the) Organization of Media of Niger has decided to not publish any independent newspaper from Monday to Friday. And we decided it because we want to react against the decision of the President, Mamadou Tandja, to concentrate all the power of the Supreme Council of Communication in the hand of the president of this council," said Abdulrahman Ousmane, owner of "Alternative" newspaper and a leading member of (ANEPI).
He said the strike aims to pressure President Tandja to reverse the decree.
"For us this decision is going against the principle of independence of this council. And so we decided to demonstrate until the cancellation of President Tandja Mamadou," he said.
Ousmane said the president’s decree is unconstitutional.
"The Supreme Council of Communication according to the constitution is an independent institution, so now with this decision it won’t be a reality. The council will be in the president’s office," Ousmane said.
He said the president’s decree undermines Niger’s hard-won freedoms. Niger
"We don’t accept it because we have fought many years before to have an independent institution to regulate the media. So we don’t accept this decision of President Mamadou Tandja to transform an independent institution to an institution dependent on him," he said.
Ousmane hopes the strike will impair the August 4 referendum.
"We think that our struggle will have an impact so Niger citizens will know that the press freedom and the independent media are very important in the democratic system. So we want to show Niger people what will happen to their lives without independent media," Ousmane said.
Embattled President Tandja plans to hold an August 4 referendum despite wide condemnation from opposition groups and the international community.
Des officiels de l’Onu à Niamey sur fond de tensions politiques
APA - Niamey (Niger)
mardi 21 juillet 2009
APA - Niamey (Niger) Une délégation d’officiels de l’Organisation des Nations Unies (ONU) est arrivée lundi à Niamey pour y rencontrer les plus hautes autorités du Niger, dans une atmosphère marquée par l’entêtement du Président Mamadou Tandja à adopter, par referendum, le 4 août prochain, une nouvelle constitution qui lui permettrait de se maintenir au pouvoir.
La délégation a été accueillie à l’aéroport de Niamey par la ministre nigérienne des affaires étrangères Dr Aichatou Mindaoudou en compagnie de Mme Kardiatou Lo, la coordinatrice du système des Nations unies au Niger, a indiqué à APA, un officiel nigérien qui a requis l’anonymat.
Cette visite qui n’a pas été médiatisée, a pour but, selon cette source, de rencontrer le Chef de l’Etat nigérien en vue d’évoquer éventuellement la situation politique née du projet de referendum, jugée « anticonstitutionnelle », par la Cour constitutionnelle du Niger.
En juin dernier, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est dit préoccupé par la situation au Niger, marquée selon lui par des « tensions politiques accrues dans le pays ».
Par ailleurs, la décision du Président Tandja de modifier la constitution, contre l’avis de la cour constitutionnelle, continue de susciter un tollé à l’intérieur et à l’extérieur avec notamment les condamnations de Washington, Ottawa, Paris, la Francophonie et la Communauté économique des Etats de l’Afrique (CEDEAO) dont le Niger est membre.
Pour sa part, l’Union européenne (UE) qui a exprimé sa « plus vive préoccupation », a décidé de bloquer le versement d’une aide destinée aux dépenses de l’Etat nigérien. Le montant de cette aide n’est pas connu, mais selon plusieurs sources, il s’agirait de plusieurs milliards FCFA destinés à appuyer le budget de l’Etat.
Fin juin dernier, le Président Tandja s’est accordé des « pouvoirs exceptionnels » en vertu desquels il a décidé de gouverner par décret et ordonnances, en l’absence du parlement qu’il a dissout depuis le 26 mai dernier.
En même temps, il a dissout la Cour constitutionnelle, qui a émis par trois fois des décisions défavorables au projet présidentiel de convoquer un référendum le 4 août prochain pour adopter une nouvelle constitution.
Agé de 71 ans, le chef de l’Etat devait quitter le pouvoir en décembre prochain, au terme de son deuxième quinquennat, selon les dispositions de l’actuelle constitution du Niger.
Mais une campagne a été ouverte pour l’adoption par référendum d’un nouveau texte fondamental qui ne comporte pas de limitations de mandats.
mardi 21 juillet 2009
APA - Niamey (Niger) Une délégation d’officiels de l’Organisation des Nations Unies (ONU) est arrivée lundi à Niamey pour y rencontrer les plus hautes autorités du Niger, dans une atmosphère marquée par l’entêtement du Président Mamadou Tandja à adopter, par referendum, le 4 août prochain, une nouvelle constitution qui lui permettrait de se maintenir au pouvoir.
La délégation a été accueillie à l’aéroport de Niamey par la ministre nigérienne des affaires étrangères Dr Aichatou Mindaoudou en compagnie de Mme Kardiatou Lo, la coordinatrice du système des Nations unies au Niger, a indiqué à APA, un officiel nigérien qui a requis l’anonymat.
Cette visite qui n’a pas été médiatisée, a pour but, selon cette source, de rencontrer le Chef de l’Etat nigérien en vue d’évoquer éventuellement la situation politique née du projet de referendum, jugée « anticonstitutionnelle », par la Cour constitutionnelle du Niger.
En juin dernier, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est dit préoccupé par la situation au Niger, marquée selon lui par des « tensions politiques accrues dans le pays ».
Par ailleurs, la décision du Président Tandja de modifier la constitution, contre l’avis de la cour constitutionnelle, continue de susciter un tollé à l’intérieur et à l’extérieur avec notamment les condamnations de Washington, Ottawa, Paris, la Francophonie et la Communauté économique des Etats de l’Afrique (CEDEAO) dont le Niger est membre.
Pour sa part, l’Union européenne (UE) qui a exprimé sa « plus vive préoccupation », a décidé de bloquer le versement d’une aide destinée aux dépenses de l’Etat nigérien. Le montant de cette aide n’est pas connu, mais selon plusieurs sources, il s’agirait de plusieurs milliards FCFA destinés à appuyer le budget de l’Etat.
Fin juin dernier, le Président Tandja s’est accordé des « pouvoirs exceptionnels » en vertu desquels il a décidé de gouverner par décret et ordonnances, en l’absence du parlement qu’il a dissout depuis le 26 mai dernier.
En même temps, il a dissout la Cour constitutionnelle, qui a émis par trois fois des décisions défavorables au projet présidentiel de convoquer un référendum le 4 août prochain pour adopter une nouvelle constitution.
Agé de 71 ans, le chef de l’Etat devait quitter le pouvoir en décembre prochain, au terme de son deuxième quinquennat, selon les dispositions de l’actuelle constitution du Niger.
Mais une campagne a été ouverte pour l’adoption par référendum d’un nouveau texte fondamental qui ne comporte pas de limitations de mandats.
La traque d’Al-Qaïda au Maghreb s’intensifie avec l’aide d’ex-rebelles touareg
Liberté-Algérie - 20/07/09
La traque d’Al-Qaïda
mardi 21 juillet 2009Les unités spéciales composées essentiellement d’ex-rebelles touareg, considérés comme les meilleurs connaisseurs du Sahara, vont se joindre à la traque menée par l’armée malienne contre les éléments d’Al-Qaïda au Maghreb opérant dans la région.
Dans le but de soutenir la lutte contre les terroristes, notamment les membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui opèrent dans le Sahara, les participants à la réunion destinée à relancer le processus de paix entre le gouvernement malien et les ex-rebelles ont décidé de “rendre fonctionnelles les unités spéciales dans les meilleurs délais”. Ces unités spéciales sont des troupes composées essentiellement d’ex-rebelles touareg, considérés comme les meilleurs connaisseurs du Sahara. Ainsi, les ex-rebelles touareg du Mali participeront à la lutte contre Al-Qaïda dans le nord du pays. Le document sanctionnant les travaux de cette rencontre souligne que “la réunion se félicite de l’engagement de l’Alliance (ex-rebelles touareg) à œuvrer avec le gouvernement malien dans sa lutte contre la nouvelle menace que représente le terrorisme dans la région”. À signaler que c’est la première fois que la rencontre, qui a rassemblé les ex-rebelles, le gouvernement et la médiation algérienne, se déroule à Bamako, ce qui constitue un signe de décrispation certaine entre les deux parties. C’est aussi la première fois que les ex-rebelles touareg arrivent officiellement dans la capitale malienne, excepté la venue discrète de certains d’entre eux récemment à Bamako. La rencontre se déroule notamment en présence des principaux signataires de l’accord de paix d’Alger (2006) : le ministre malien de l’Administration territoriale, le général Kafougouna Koné, des représentants de l’ex-rébellion et le médiateur en chef, l’ambassadeur d’Algérie au Mali Abdelkrim Ghreib. Les participants ont particulièrement insisté sur la réinsertion socioéconomique des jeunes des trois régions du nord du Mali, dont le programme débutera “au plus tard fin juillet 2009”, selon le texte final. Pour rappel, le Mali et l’Algérie ont déjà mobilisé un peu plus d’un milliard de francs CFA (1,5 million d’euros) pour lancer le projet. Parmi ces mesures figure l’installation dès la semaine prochaine d’une structure à Kidal qui sera chargée d’aider à la réinsertion socioéconomique de plus de 10 000 jeunes des trois régions du nord du Mali. Un appel a été lancé à la communauté internationale pour participer financièrement au développement du nord du Mali. Réunis au sein de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC), les ex-rebelles avaient signé il y a trois ans un accord de paix à Alger avec le gouvernement malien. Par ailleurs, la mise en œuvre de l’accord d’Alger avait été ralentie pendant un an et demi (2007-début 2009) par des rebelles dissidents et cette réunion doit permettre de relancer son application concrète, notamment le développement du nord du pays. À noter qu’une frange de l’ADC, dirigée par Ibrahim Ag Bahanga, avait repris les armes avant d’être défaite par les forces gouvernementales. Ag Bahanga est depuis le début de l’année réfugié en Libye.
La traque d’Al-Qaïda
mardi 21 juillet 2009Les unités spéciales composées essentiellement d’ex-rebelles touareg, considérés comme les meilleurs connaisseurs du Sahara, vont se joindre à la traque menée par l’armée malienne contre les éléments d’Al-Qaïda au Maghreb opérant dans la région.
Dans le but de soutenir la lutte contre les terroristes, notamment les membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui opèrent dans le Sahara, les participants à la réunion destinée à relancer le processus de paix entre le gouvernement malien et les ex-rebelles ont décidé de “rendre fonctionnelles les unités spéciales dans les meilleurs délais”. Ces unités spéciales sont des troupes composées essentiellement d’ex-rebelles touareg, considérés comme les meilleurs connaisseurs du Sahara. Ainsi, les ex-rebelles touareg du Mali participeront à la lutte contre Al-Qaïda dans le nord du pays. Le document sanctionnant les travaux de cette rencontre souligne que “la réunion se félicite de l’engagement de l’Alliance (ex-rebelles touareg) à œuvrer avec le gouvernement malien dans sa lutte contre la nouvelle menace que représente le terrorisme dans la région”. À signaler que c’est la première fois que la rencontre, qui a rassemblé les ex-rebelles, le gouvernement et la médiation algérienne, se déroule à Bamako, ce qui constitue un signe de décrispation certaine entre les deux parties. C’est aussi la première fois que les ex-rebelles touareg arrivent officiellement dans la capitale malienne, excepté la venue discrète de certains d’entre eux récemment à Bamako. La rencontre se déroule notamment en présence des principaux signataires de l’accord de paix d’Alger (2006) : le ministre malien de l’Administration territoriale, le général Kafougouna Koné, des représentants de l’ex-rébellion et le médiateur en chef, l’ambassadeur d’Algérie au Mali Abdelkrim Ghreib. Les participants ont particulièrement insisté sur la réinsertion socioéconomique des jeunes des trois régions du nord du Mali, dont le programme débutera “au plus tard fin juillet 2009”, selon le texte final. Pour rappel, le Mali et l’Algérie ont déjà mobilisé un peu plus d’un milliard de francs CFA (1,5 million d’euros) pour lancer le projet. Parmi ces mesures figure l’installation dès la semaine prochaine d’une structure à Kidal qui sera chargée d’aider à la réinsertion socioéconomique de plus de 10 000 jeunes des trois régions du nord du Mali. Un appel a été lancé à la communauté internationale pour participer financièrement au développement du nord du Mali. Réunis au sein de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC), les ex-rebelles avaient signé il y a trois ans un accord de paix à Alger avec le gouvernement malien. Par ailleurs, la mise en œuvre de l’accord d’Alger avait été ralentie pendant un an et demi (2007-début 2009) par des rebelles dissidents et cette réunion doit permettre de relancer son application concrète, notamment le développement du nord du pays. À noter qu’une frange de l’ADC, dirigée par Ibrahim Ag Bahanga, avait repris les armes avant d’être défaite par les forces gouvernementales. Ag Bahanga est depuis le début de l’année réfugié en Libye.
Mauritanie : arrestation de deux assassins présumés d’un Américain, liés à Al Qaïda
AFP - 18/07/09
Mauritanie
dimanche 19 juillet 2009Deux combattants islamistes, auteurs présumés de l’assassinat le 23 juin d’un ressortissant américain dans la capitale mauritanienne, ont été arrêtés et venaient d’un maquis d’Al-Qaïda dans le nord du Mali, ont indiqué samedi les autorités mauritaniennes.
"Les deux personnes arrêtées hier (vendredi) soir sont les meurtriers de l’Américain Christopher Leggett", a déclaré lors d’une conférence de presse le commissaire principal Mohamed Lemine Ould Ahmed, directeur de la Sûreté de l’Etat, dont le service dépend du ministère de l’Intérieur.
"Ils appartiennent à une cellule de quatre personnes qui ont toutes été arrêtées, deux avaient été interpellées le 27 juin. Ils sont venus du maquis d’Al-Qaïda dans le nord du Mali", a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt dans la journée, une source policière avait déjà évoqué cette piste : "fort probablement, il pourrait s’agir des mêmes personnes ayant tué l’Américain". L’assassinat de l’Américain avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Forte de plusieurs centaines d’hommes, la branche maghrébine d’Al-Qaïda est essentiellement implantée en Algérie mais elle a étendu ses opérations dans le Sahel, depuis deux ans en Mauritanie et depuis quelques semaines dans le nord du Mali.
Selon le directeur de la Sûreté de l’Etat, les salafistes arrêtés vendredi soir avaient été pris "en filature par la police depuis le meurtre" du ressortissant américain, abattu de trois balles dans la tête en plein jour dans le quartier de Ksar à Nouakchott.
Lors de la conférence de presse, il a montré aux journalistes les chargeurs des pistolets ayant, selon lui, servi au meurtre. "Il manque les trois balles tirées contre lui, c’est une preuve supplémentaire que nous avons", a-t-il souligné.
Il a également exhibé la ceinture d’explosifs que portait un des salafistes interpellés vendredi soir, dans ce même quartier de ksar.
"Nous avons négocié longuement avec lui pour le convaincre de ne pas faire usage de cette ceinture" puis les policiers l’ont "neutralisé" en le blessant aux "deux membres supérieurs et à la jambe".
"Tout le groupe (deux arrêtés le 27 juin + deux interpellés vendredi soir) se trouve entre nos mains, son action n’a rien à voir avec les élections" présidentielles qui se déroulent samedi et qui sont censées mettre un terme à la crise née du coup d’Etat du 6 août 2008, a-t-il assuré.
Le ressortissant américain résidait depuis plusieurs années à Nouakchott où il dirigeait une école.
Un témoin avait alors indiqué que la victime avait "d’abord résisté à une tentative d’enlèvement par des jeunes qui se trouvaient à bord d’une voiture Toyota noire".
"C’est après avoir échoué à l’embarquer que ces jeunes l’ont tué de trois balles dans la tête tirées à bout portant", avait-il précisé. Les enlèvements d’Occidentaux se multiplient depuis quelques mois dans les pays de la bande sahélo-saharienne (Mauritanie, Mali et Niger).
Les otages sont libérés après plusieurs mois de captivité, probablement contre versement de rançons, ce que contestent toujours les autorités. Mais début juin, Aqmi avait annoncé avoir exécuté un otage britannique. Il s’agissait du premier otage occidental tué par les salafistes dans le Sahel.
Fin 2007, quatre touristes français avaient été tués après une tentative d’enlèvement à Aleg (250 km à l’est de la capitale). Trois jeunes Mauritaniens proches d’Aqmi sont actuellement détenus et en instance de jugement à Nouakchott dans ce dossier.
Mauritanie
dimanche 19 juillet 2009Deux combattants islamistes, auteurs présumés de l’assassinat le 23 juin d’un ressortissant américain dans la capitale mauritanienne, ont été arrêtés et venaient d’un maquis d’Al-Qaïda dans le nord du Mali, ont indiqué samedi les autorités mauritaniennes.
"Les deux personnes arrêtées hier (vendredi) soir sont les meurtriers de l’Américain Christopher Leggett", a déclaré lors d’une conférence de presse le commissaire principal Mohamed Lemine Ould Ahmed, directeur de la Sûreté de l’Etat, dont le service dépend du ministère de l’Intérieur.
"Ils appartiennent à une cellule de quatre personnes qui ont toutes été arrêtées, deux avaient été interpellées le 27 juin. Ils sont venus du maquis d’Al-Qaïda dans le nord du Mali", a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt dans la journée, une source policière avait déjà évoqué cette piste : "fort probablement, il pourrait s’agir des mêmes personnes ayant tué l’Américain". L’assassinat de l’Américain avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Forte de plusieurs centaines d’hommes, la branche maghrébine d’Al-Qaïda est essentiellement implantée en Algérie mais elle a étendu ses opérations dans le Sahel, depuis deux ans en Mauritanie et depuis quelques semaines dans le nord du Mali.
Selon le directeur de la Sûreté de l’Etat, les salafistes arrêtés vendredi soir avaient été pris "en filature par la police depuis le meurtre" du ressortissant américain, abattu de trois balles dans la tête en plein jour dans le quartier de Ksar à Nouakchott.
Lors de la conférence de presse, il a montré aux journalistes les chargeurs des pistolets ayant, selon lui, servi au meurtre. "Il manque les trois balles tirées contre lui, c’est une preuve supplémentaire que nous avons", a-t-il souligné.
Il a également exhibé la ceinture d’explosifs que portait un des salafistes interpellés vendredi soir, dans ce même quartier de ksar.
"Nous avons négocié longuement avec lui pour le convaincre de ne pas faire usage de cette ceinture" puis les policiers l’ont "neutralisé" en le blessant aux "deux membres supérieurs et à la jambe".
"Tout le groupe (deux arrêtés le 27 juin + deux interpellés vendredi soir) se trouve entre nos mains, son action n’a rien à voir avec les élections" présidentielles qui se déroulent samedi et qui sont censées mettre un terme à la crise née du coup d’Etat du 6 août 2008, a-t-il assuré.
Le ressortissant américain résidait depuis plusieurs années à Nouakchott où il dirigeait une école.
Un témoin avait alors indiqué que la victime avait "d’abord résisté à une tentative d’enlèvement par des jeunes qui se trouvaient à bord d’une voiture Toyota noire".
"C’est après avoir échoué à l’embarquer que ces jeunes l’ont tué de trois balles dans la tête tirées à bout portant", avait-il précisé. Les enlèvements d’Occidentaux se multiplient depuis quelques mois dans les pays de la bande sahélo-saharienne (Mauritanie, Mali et Niger).
Les otages sont libérés après plusieurs mois de captivité, probablement contre versement de rançons, ce que contestent toujours les autorités. Mais début juin, Aqmi avait annoncé avoir exécuté un otage britannique. Il s’agissait du premier otage occidental tué par les salafistes dans le Sahel.
Fin 2007, quatre touristes français avaient été tués après une tentative d’enlèvement à Aleg (250 km à l’est de la capitale). Trois jeunes Mauritaniens proches d’Aqmi sont actuellement détenus et en instance de jugement à Nouakchott dans ce dossier.
Algérie, Libye et Mali vont collaborer militairement contre Al-Qaïda
(AFP) - BAMAKO
Algérie, Libye et Mali vont collaborer militairement contre Al-Qaïda
lundi 20 juillet 2009(AFP) - BAMAKO — L’Algérie, la Libye et le Mali vont "mettre en commun" leurs "moyens militaires pour combattre" l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne, liée notamment à Al-Qaïda, a déclaré le président malien Amadou Toumani Touré, cité lundi dans la presse malienne.
"Au dernier sommet de l’Union africaine (début juillet en Libye, ndlr), avec mes deux aînés, le guide frère Mouammar Kadhafi et le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, nous avons parlé surtout de la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne", a affirmé le président malien dans le quotidien gouvernemental L’Essor.
"Nous avons décidé de mettre en commun nos moyens militaires, de renseignement pour combattre ce problème", a poursuivi le chef de l’Etat.
L’armée malienne a annoncé en juin avoir commencé des opérations dans la bande sahélo-saharienne contre plusieurs groupes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ces opérations vont toutefois connaître une pause, selon Touré, à cause de la saison des pluies.
"Après presque un mois d’opération, les conditions climatiques ont commencé à se détériorer (...) Il y a les vents de sable qui réduisent la visibilité. Et lorsqu’il pleut, il faut attendre deux jours pour se déplacer. Les unités ont donc décidé de rejoindre leurs bases", a-t-il déclaré.
Le 17 juin, l’armée a affirmé avoir tué 26 "combattants islamistes" en attaquant pour la première fois une base d’Aqmi à la frontière avec l’Algérie, dans l’extrême-nord du pays.
Selon l’armée, des "dizaines" de personnes sont également mortes le 4 juillet dans la région de Tombouctou lors d’affrontements avec Aqmi.
Ces derniers mois, six Européens et deux diplomates canadiens ont été enlevés au Mali et au Niger voisin. Tous ont été libérés, sauf un Britannique qui a été exécuté.
Au sujet de la conférence sous-régionale sur l’insécurité dans le Sahel qui a été plusieurs fois reportée, Amadou Toumani Touré a déclaré qu’"aujourd’hui, tout le monde est d’accord pour dire qu’il est temps d’aller à la conférence, à partir du moment où chacun de nous a des difficultés pour gérer les menaces qui sont transfrontalières".
La date de cette rencontre sera selon lui connue après le référendum constitutionnel qui doit se tenir au Niger le 4 août.
Ce sommet doit réunir les dirigeants du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de l’Algérie, de la Libye et du Tchad.
Algérie, Libye et Mali vont collaborer militairement contre Al-Qaïda
lundi 20 juillet 2009(AFP) - BAMAKO — L’Algérie, la Libye et le Mali vont "mettre en commun" leurs "moyens militaires pour combattre" l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne, liée notamment à Al-Qaïda, a déclaré le président malien Amadou Toumani Touré, cité lundi dans la presse malienne.
"Au dernier sommet de l’Union africaine (début juillet en Libye, ndlr), avec mes deux aînés, le guide frère Mouammar Kadhafi et le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, nous avons parlé surtout de la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne", a affirmé le président malien dans le quotidien gouvernemental L’Essor.
"Nous avons décidé de mettre en commun nos moyens militaires, de renseignement pour combattre ce problème", a poursuivi le chef de l’Etat.
L’armée malienne a annoncé en juin avoir commencé des opérations dans la bande sahélo-saharienne contre plusieurs groupes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ces opérations vont toutefois connaître une pause, selon Touré, à cause de la saison des pluies.
"Après presque un mois d’opération, les conditions climatiques ont commencé à se détériorer (...) Il y a les vents de sable qui réduisent la visibilité. Et lorsqu’il pleut, il faut attendre deux jours pour se déplacer. Les unités ont donc décidé de rejoindre leurs bases", a-t-il déclaré.
Le 17 juin, l’armée a affirmé avoir tué 26 "combattants islamistes" en attaquant pour la première fois une base d’Aqmi à la frontière avec l’Algérie, dans l’extrême-nord du pays.
Selon l’armée, des "dizaines" de personnes sont également mortes le 4 juillet dans la région de Tombouctou lors d’affrontements avec Aqmi.
Ces derniers mois, six Européens et deux diplomates canadiens ont été enlevés au Mali et au Niger voisin. Tous ont été libérés, sauf un Britannique qui a été exécuté.
Au sujet de la conférence sous-régionale sur l’insécurité dans le Sahel qui a été plusieurs fois reportée, Amadou Toumani Touré a déclaré qu’"aujourd’hui, tout le monde est d’accord pour dire qu’il est temps d’aller à la conférence, à partir du moment où chacun de nous a des difficultés pour gérer les menaces qui sont transfrontalières".
La date de cette rencontre sera selon lui connue après le référendum constitutionnel qui doit se tenir au Niger le 4 août.
Ce sommet doit réunir les dirigeants du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de l’Algérie, de la Libye et du Tchad.
lundi 20 juillet 2009
FFR/Communiqué de Guerre 20 juillet, 2009
Communiqué de Guerre 20 juillet, 2009
Posté par La Voix des martyrs dans : Communiqué
Dans la journée du 19 Juillet 2009, deux détachements mobiles du FFR, ont intercepté un convoi militaire sur l'axe Agadez-Arlit, et un autre sur l'axe Gougaram-Iferouane.
Sur l'axe Gougaram-Iferouane, deux (02) véhicules et leurs assaillants ont été détruits.
Le Chef de Guerre
Rhissa Ag Boula
le FFR a attaqué la relève qui va à Iférouane et aurait détruit 2 véhicules.
aux "dernières nouvelles", le FFR a attaqué la relève qui va à Iférouane et aurait détruit 2 véhicules.
source/forum agadez niger
source/forum agadez niger
DES RUMEURS SUR UN ACCROCHAGE FFR ET PATROUILLE FAN SUR AGADEZ NIGER
DES RUMEURS SUR UN ACCROCHAGE FFR ET PATROUILLE FAN
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Bonjour,
Des rumeurs d'Agadez font cas d'un accrochage dans l'Aïr. Est-ce que quelqu'un a eu echo de ces infos car sur le site FFR, rien n'a été publié.
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lo fornier
Affirmé
Inscrit le: 10 Juil 2005
Messages: 245
Localisation: occitanie
Posté le: Lun 20 Juil 2009 12:40 Sujet du message: salut
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Bonjour,
hier le convoi Tahoua-Agadez a été attaqué et une poursuite s'est engagée....
Cordialement
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Amnis
Nouveau
Inscrit le: 28 Mai 2009
Messages: 9
Localisation: Agadez
Posté le: Lun 20 Juil 2009 13:16 Sujet du message:
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Merci lo fornier. S'agit t-il d'un acte isolé ou bien c'est Rhissa qui met en pratique ses menaces qui restent quand même inquietantes vu le processus actuel de paix engagé!
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Bonjour,
Des rumeurs d'Agadez font cas d'un accrochage dans l'Aïr. Est-ce que quelqu'un a eu echo de ces infos car sur le site FFR, rien n'a été publié.
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lo fornier
Affirmé
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Localisation: occitanie
Posté le: Lun 20 Juil 2009 12:40 Sujet du message: salut
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Bonjour,
hier le convoi Tahoua-Agadez a été attaqué et une poursuite s'est engagée....
Cordialement
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Amnis
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Localisation: Agadez
Posté le: Lun 20 Juil 2009 13:16 Sujet du message:
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Merci lo fornier. S'agit t-il d'un acte isolé ou bien c'est Rhissa qui met en pratique ses menaces qui restent quand même inquietantes vu le processus actuel de paix engagé!
Face à la menace Al Quaïda… L’armées malienne et les ex rebelles touaregs font cause commune
La Situation politique et sécuritaire au Nord
Face à la menace Al Quaïda… L’armées malienne et les ex rebelles touaregs font cause commune
Aurore, 20/07/2009
S’il y a une chose sur laquelle ex rebelles touaregs et armée malienne s’entendent aujourd’hui, c’est bien la lutte contre Al Qaeda, la nébuleuse. Une rencontre discrète a lieu hier dans la capitale malienne pour sceller une alliance contre le terrorisme international.
C’est officiellement dans le but de relancer le processus de paix qu’autorités maliennes et ex-rebelles se sont assis sur la même table et pour la première fois à Bamako sous l’égide du ministre de l’administration territoriale le général Kafougouna Koné, en présence des leaders de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC- l’ex-rébellion) et de l’ambassadeur d’Algérie au Mali, Abdelkrim Ghreib, en qualité de médiateur entre les deux parties. De bonnes sources, le chef rebelle Ibrahim Bahanga aujourd’hui réfugié en Libye n’a pas pris part à la réunion.
Même si cet alibi (relance du processus de paix) est parfaitement d’actualité puisque entrant dans le cadre des activités du comité de suivi de l’accord d’Alger, il ne demeure pas moins que la rencontre avait initialement pour but de contenir la menace Salafiste aujourd’hui inféodé à Al Qaeda d’Ossama Ben Laden.
La réunion d’hier permettra non seulement de relancer le processus de paix entre ex –rebelles touaregs et le gouvernement malien, mais sera le point de départ d’une coalition contre le terrorisme.
Les événements survenus ces derniers temps au nord du pays attestent de la gravité du moment. Toute chose qui a nécessité l’envoi de plusieurs renforts sur le théâtre des opérations. Depuis Tombouctou en effet, d’importantes troupes ont fait mouvement vers la région de Kidal la semaine dernière. La guerre est désormais et véritablement ouverte dans la bande sahélo-Saharienne.
En fin de semaine dernière, deux présumés assassins d’un touriste américain en Mauritanie ont été arrêtés par la police mauritanienne. Selon les autorités de ce pays, les suspects venaient du territoire malien.
Rappelons en outre que dans le cadre de la lutte contre terrorisme, les pays sahélo-Saharienne ont signé entre eux des accords relatif au droit de poursuite. Les armées maliennes et algériennes en l’occurrence peuvent désormais s’aventurer sur l’un et l’autre territoire à la poursuite des bandits et terroristes.
N’Tji Diarra
Mali/Rencontre ex-rebelles/autorités
RFI/Mali
Rencontre ex-rebelles/autorités
Article publié le 19/07/2009 Dernière mise à jour le 19/07/2009 à 19:42 TUDes représentants du gouvernement et des ex-rebelles touaregs, ainsi que des médiateurs algériens, ont entamé dimanche à Bamako des discussions pour relancer le processus de paix dans le nord du pays. C’est la première rencontre de ce genre. Est notamment prévue l’installation, à Kidal, d’une structure de réinsertion pour les ex-belligérants.
Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel
Excepté une précédente arrivée discrète à Bamako, c’est la première fois que les ex-rebelles touaregs venus du nord participent au grand jour à une rencontre officielle dans la capitale malienne.
La décrispation sur le terrain se confirme donc et que ce soit pour la médiation algérienne ou les ex-belligérants, il faut aller de l’avant. Pour cela, tous ont insisté sur le fait que le développement, la lutte contre la pauvreté, sont des moyens de consolider le processus de paix.
Des actes : dès la semaine prochaine serait installée à Kidal la structure de commandement d’un programme de réinsertion socio-économique. Dix mille jeunes originaires des trois régions du nord Mali bénéficieront de ce programme. Et pour un début, grâce à un financement des gouvernements algériens et maliens, un peu plus d’un milliard de francs CFA sont déjà mobilisés.
L’autre sujet sur la table de la rencontre, c’est celui de l’avenir des unités spéciales, ce sont des troupes armées composées essentiellement d’ex-rebelles touaregs mais sous commandement de l’armée régulière. Ces unités sont déjà formées. Il s’agit aujourd’hui de les rendre opérationnelles.
Et compte tenu de la situation actuelle dans la bande sahélo-saharienne, en face, le premier ennemi sera Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique.
vendredi 17 juillet 2009
Mines d'uranium au Niger: un forum déplore "l'opacité" autour des contrats
Mines d'uranium au Niger: un forum déplore "l'opacité" autour des contrats
(AFP) – il y a 1 heure
NIAMEY — Les participants à un forum sur l'extraction minière au Niger, troisième producteur mondial d'uranium, ont déploré vendredi "l'opacité" des contrats signés entre le Niger et des firmes étrangères et demandé leur publication au journal officiel.
Vu "l'opacité qui entoure des contrats pétroliers et miniers, nous demandons leur publication intégrale dans le journal officiel et l'élimination des clauses de confidentialité", ont indiqué dans un communiqué final les participants à ce forum organisé par l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
L'ITIE regroupe des organisations non gouvernementales (ONG), des compagnies minières et le gouvernement nigérien.
Les journalistes, ONG, bailleurs de fonds ou encore experts du secteur qui participaient à cette rencontre ont également réclamé l'adoption par le Niger d'une loi sur l'accès du public aux documents miniers.
Pays producteur d'uranium, d'or et bientôt de pétrole, le Niger fait partie de la trentaine d'Etats qui adhèrent au processus de l'ITIE, lancé en 2002 à Johannesburg par l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair.
Récemment, des ONG locales ont dénoncé "le flou" entretenu par les autorités sur une centaine de permis d'exploitation d'uranium et de pétrole accordés à des sociétés étrangères, dont le groupe nucléaire français Areva.
"En dépit de l'adhésion du Niger à l'ITIE, les pouvoirs publics ont du mal à respecter la transparence dans les industries extractives", a déclaré, un responsable de l'initiative, Ali Idrissa.
M. Idrissa a regretté le rejet en mai dernier par le Parlement nigérien d'une commission d'enquête sur les contrats miniers.
Des groupes de rebelles touareg sont très actifs depuis 2007 dans le nord du pays, riche en uranium, pour réclamer une "juste répartition" des revenus tirés de ce minerai.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés. Plus
(AFP) – il y a 1 heure
NIAMEY — Les participants à un forum sur l'extraction minière au Niger, troisième producteur mondial d'uranium, ont déploré vendredi "l'opacité" des contrats signés entre le Niger et des firmes étrangères et demandé leur publication au journal officiel.
Vu "l'opacité qui entoure des contrats pétroliers et miniers, nous demandons leur publication intégrale dans le journal officiel et l'élimination des clauses de confidentialité", ont indiqué dans un communiqué final les participants à ce forum organisé par l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
L'ITIE regroupe des organisations non gouvernementales (ONG), des compagnies minières et le gouvernement nigérien.
Les journalistes, ONG, bailleurs de fonds ou encore experts du secteur qui participaient à cette rencontre ont également réclamé l'adoption par le Niger d'une loi sur l'accès du public aux documents miniers.
Pays producteur d'uranium, d'or et bientôt de pétrole, le Niger fait partie de la trentaine d'Etats qui adhèrent au processus de l'ITIE, lancé en 2002 à Johannesburg par l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair.
Récemment, des ONG locales ont dénoncé "le flou" entretenu par les autorités sur une centaine de permis d'exploitation d'uranium et de pétrole accordés à des sociétés étrangères, dont le groupe nucléaire français Areva.
"En dépit de l'adhésion du Niger à l'ITIE, les pouvoirs publics ont du mal à respecter la transparence dans les industries extractives", a déclaré, un responsable de l'initiative, Ali Idrissa.
M. Idrissa a regretté le rejet en mai dernier par le Parlement nigérien d'une commission d'enquête sur les contrats miniers.
Des groupes de rebelles touareg sont très actifs depuis 2007 dans le nord du pays, riche en uranium, pour réclamer une "juste répartition" des revenus tirés de ce minerai.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés. Plus
Niger/le coup d'état rampant/The International Herald Tribune
Jeudi 16 juillet 2009
/Niger/le coup d'état rampant/The International Herald Tribune
Le Niger se bat pour défendre sa démocratie jeune et fragile.
Niamey, Niger
Adam Nossiter
L’opiniâtreté fait son apparition dans des environnements hostiles comme celui de cette capitale au bord d’un désert, comme dans le stoïcisme des vendeurs de viande grillée sous une chaleur accablante ou la patience des chameaux qui transportent de lourds tapis en roseau dans les rues poussiéreuses. Ou encore le refus obstiné, depuis deux mois maintenant, des citoyens appauvris de se séparer d’un produit apparemment aussi fragile que la maigre verdure locale : la démocratie.
Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre le coup d’état rampant du Président Mamadou Tandja pour employer les termes de ceux qui le critiquent : son intention de rester au-delà de la limite légale dans son palais de l’époque coloniale, un étincelant oasis de murailles blanchies à la chaux alignées de manière géométrique situé au milieu de bâtiments gouvernementaux délabrés et de maisons en terre séchée.
Dans sa campagne pour une nouvelle constitution qui abolirait les limites fixées au mandat présidentiel et lui donnerait plus de pouvoirs au bout de dix ans à la tête du pays, le président a dissous la cour suprême qui avait rendu un jugement défavorable suite à sa tentative de rester au pouvoir, a dissous un Parlement récalcitrant, pris des mesures pour museler les média, parmi lesquelles la fermeture d’une station de radio et de télévision, et a arrêté les dirigeants de l’opposition.
La démocratie est une nouveauté ici dans un des pays les plus pauvres de la planète, elle a à peine dix ans dans ce vaste pays essentiellement désertique, plus grand que la France, l’Espagne et le Portugal réunis.
Des gisements d’uranium, parmi les plus importants au monde, assurent des rentrées d’argent au gouvernement mais les habitants n’ont pas grand-chose.
La plupart vivent avec moins d’un dollar par jour et les taux de mortalité des mères et des enfants sont bien au dessus de la moyenne en Afrique, deux fois plus pour les femmes qui accouchent.
Le pays occupe le cinquième rang en partant de la queue à l’indice du développement des Nations Unies et une malnutrition persistante règne dans les zones rurales selon les personnes qui travaillent pour les organisations humanitaires.
Dans la capitale, les membres extrêmement boursouflés des mendiants insistants témoignent des effets de la maladie non jugulée.
Toutefois, une chose chèrement acquise par le peuple, après des décennies de coups d’état , d’hommes forts de l’armée et de gouvernements faibles, est un ordre politique qui a ressemblé à la démocratie, malgré des rechutes :
deux élections présidentielles couronnées de succès, des candidats battus qui rentrent chez eux sans provoquer de troubles, une opposition très critique et une presse vigilante même si elle est aux abois.
Les citoyens ne sont manifestement pas disposés à renoncer à leurs conquêtes fragiles. Les manifestations de rue ont cédé la place aux grèves et aux gros titres quotidiens dans la presse non gouvernementale comme celui qui proclame « le démantèlement de la démocratie » dans le Républicain de cette semaine, principal journal d’opposition.
Au marché central qui grouille de monde, l’humeur est devenue sombre et les vendeurs crient leur colère lorsqu’on cite le projet de Tazarché de M. Tandja, un mot haoussa qui signifie « continuité ».
Les syndicats et les parties d’opposition ont créé un front uni contre lui et appellent à d’autres manifestations et au boycott du référendum du 4 août de M. Tandja sur sa nouvelle constitution pour le Niger qui concentrerait le pouvoir entre ses mains et lui permettrait de se présenter après avoir exercé les deux mandats auxquels il est actuellement limité.
Le Conseil constitutionnel du pays a jugé qu’il ne pouvait pas organiser le référendum.
La solution de M. Tandja a été de dissoudre le Conseil et de remplacer ses membres. « Il y a eu une remise en cause fondamentale de la légalité » a déclaré Moussa Coulibaly, avocat, président du barreau national, en citant le fait que le président s’est récemment octroyé des pouvoirs spéciaux.
« Dans tout autre pays où la démocratie est solidement enracinée, ce qui se produit ici serait impensable. C’est d’autant plus grave que dix ans de conquêtes sont maintenant menacées. » a déclaré M. Coulibaly.
L’ex président G.W Bush a jadis rendu hommage à M. Tandja pour son adhésion aux valeurs démocratiques. Aujourd’hui, l’ancien militaire âgé de 71 ans a réalisé « la première étape d’un coup d’état » a déclaré Mohamadou Issoufou, chef de l’opposition, homme politique expérimenté, qui a été arrêté pendant la nuit et a été interrogé au siège de la police à Niamey la semaine dernière mais a été ensuite relâché. « C’est précisément cela, une étape dans un scénario classique de coup d’état » a déclaré M. Issoufou lors d’un entretien à son QG au bord d’une piste en terre battue.
M. Issoufou qui a pris la tête des manifestations a averti que l’impasse pourrait entraîner « une épreuve de force. Je suis extrêmement préoccupé par la stabilité du pays. » Pourtant si c’est un coup d’état, il a été dissimulé et présenté comme légal, M. Tandja insistant sur le fait qu’il a le droit de dissoudre d’abord une institution puis une autre, ce qui rend le mouvement de protestation qui a investi la ville de couleur brun foncé de la base au sommet d’autant plus notable.
Si c’est un coup d’état, il est furtif et pour l’essentiel n’a pas entraîné l’usage de la force. Pourtant, les citoyens sont très attentifs.
« Ce n’est pas bon du tout pour la démocratie » dit Adama Abdou, vendeur au marché alors que d’autres font cercle autour de lui et hochent la tête en signe d’approbation.
« Nous ne voulons pas de président à vie ici. Oui, la démocratie est en grand péril, en grand péril. Les Nigériens sont contre Tazarché. Nous sommes contre. » répète t-il. « Nous n’en voulons plus. Il faut qu’il s’en aille » déclare Hamani Issaka, un autre marchand. « Je ne vois pas ce qu’il a fait. Qu’est ce qu’il a fait ? Regardez les rues. Il y a de l’eau » dit M. Issaka montrant la route boueuse, pleine de nids de poule, inondée après les dernières pluies. « Tazarché, ce n’est pas bien » dit Abdoulaye Hama, marchand lui aussi. « Le pays n’est pas d’accord. Il n’y a rien à manger et il y a des tas de problèmes. Il n’a pas respecté son serment. »
Dans le palais présidentiel, édifice clair et spacieux de style mauresque construit pour les anciens gouverneurs français et bien caché par rapport à la route, M. Tandja est rayonnant et déclare que la seule raison pour laquelle il veut rester c’est parce que le peuple le supplie de le faire.
« Le peuple l’exige. J’ai pour obligation de ne jamais trahir les aspirations du peuple. C’est le peuple qui l’a demandé. » déclare M. Tandja.
Dans le grand hall à l’extérieur, une peinture murale géante représente M. Tandja, les bras levés au milieu de champs luxuriants, entourés de citoyens minuscules qui lui tendent les bras.
Dressant la liste de ce qu’il appelle ses projets menés à bien : travaux publics, amélioration du système éducatif, le président déclare :
« Quand on regarde tout cela, c’est normal que le peuple veuille vous garder aussi longtemps que possible. »
Mercredi dernier, M. Tandja s’est octroyé le pouvoir de prendre « des mesures restrictives sans préavis » contre les organes de presse qui mettent en danger « la sécurité de l’état ou l’ordre public »selon la radio d’état.
Même si les Etats Unis et l’Union européenne ont condamné les mesures prises par M. Tandja, en raison d’un accord sur le pétrole avec la Chine et du soutien du colonel Kadhafi de Libye, il est peut-être, selon les experts, relativement à l’abri des pressions occidentales, malgré la présence massive de l’aide extérieure dans le budget du Niger.
M. Tandja affirme avec insistance qu’il n’a « bafoué aucun aspect de la constitution. »
Un dirigeant syndical de Niamey qui a également mené les mouvements de protestation exprime sa colère et son désaccord :
« Malheureusement, il nous a fait rater notre entrée dans le grande cour des pays démocratiques comme le Ghana et le Mali » déclare Issoufou Sidibé, secrétaire général de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger.
« Il nous a fait complètement rater ce qui aurait constitué notre entrée triomphale. Il a mis en colère tout Nigérien qui est fier de son pays. »
Traduit de l’anglais américain par Jean-Pierre Hilaire.
Article paru dans The International Herald Tribune du 14 juillet 2009
/Niger/le coup d'état rampant/The International Herald Tribune
Le Niger se bat pour défendre sa démocratie jeune et fragile.
Niamey, Niger
Adam Nossiter
L’opiniâtreté fait son apparition dans des environnements hostiles comme celui de cette capitale au bord d’un désert, comme dans le stoïcisme des vendeurs de viande grillée sous une chaleur accablante ou la patience des chameaux qui transportent de lourds tapis en roseau dans les rues poussiéreuses. Ou encore le refus obstiné, depuis deux mois maintenant, des citoyens appauvris de se séparer d’un produit apparemment aussi fragile que la maigre verdure locale : la démocratie.
Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre le coup d’état rampant du Président Mamadou Tandja pour employer les termes de ceux qui le critiquent : son intention de rester au-delà de la limite légale dans son palais de l’époque coloniale, un étincelant oasis de murailles blanchies à la chaux alignées de manière géométrique situé au milieu de bâtiments gouvernementaux délabrés et de maisons en terre séchée.
Dans sa campagne pour une nouvelle constitution qui abolirait les limites fixées au mandat présidentiel et lui donnerait plus de pouvoirs au bout de dix ans à la tête du pays, le président a dissous la cour suprême qui avait rendu un jugement défavorable suite à sa tentative de rester au pouvoir, a dissous un Parlement récalcitrant, pris des mesures pour museler les média, parmi lesquelles la fermeture d’une station de radio et de télévision, et a arrêté les dirigeants de l’opposition.
La démocratie est une nouveauté ici dans un des pays les plus pauvres de la planète, elle a à peine dix ans dans ce vaste pays essentiellement désertique, plus grand que la France, l’Espagne et le Portugal réunis.
Des gisements d’uranium, parmi les plus importants au monde, assurent des rentrées d’argent au gouvernement mais les habitants n’ont pas grand-chose.
La plupart vivent avec moins d’un dollar par jour et les taux de mortalité des mères et des enfants sont bien au dessus de la moyenne en Afrique, deux fois plus pour les femmes qui accouchent.
Le pays occupe le cinquième rang en partant de la queue à l’indice du développement des Nations Unies et une malnutrition persistante règne dans les zones rurales selon les personnes qui travaillent pour les organisations humanitaires.
Dans la capitale, les membres extrêmement boursouflés des mendiants insistants témoignent des effets de la maladie non jugulée.
Toutefois, une chose chèrement acquise par le peuple, après des décennies de coups d’état , d’hommes forts de l’armée et de gouvernements faibles, est un ordre politique qui a ressemblé à la démocratie, malgré des rechutes :
deux élections présidentielles couronnées de succès, des candidats battus qui rentrent chez eux sans provoquer de troubles, une opposition très critique et une presse vigilante même si elle est aux abois.
Les citoyens ne sont manifestement pas disposés à renoncer à leurs conquêtes fragiles. Les manifestations de rue ont cédé la place aux grèves et aux gros titres quotidiens dans la presse non gouvernementale comme celui qui proclame « le démantèlement de la démocratie » dans le Républicain de cette semaine, principal journal d’opposition.
Au marché central qui grouille de monde, l’humeur est devenue sombre et les vendeurs crient leur colère lorsqu’on cite le projet de Tazarché de M. Tandja, un mot haoussa qui signifie « continuité ».
Les syndicats et les parties d’opposition ont créé un front uni contre lui et appellent à d’autres manifestations et au boycott du référendum du 4 août de M. Tandja sur sa nouvelle constitution pour le Niger qui concentrerait le pouvoir entre ses mains et lui permettrait de se présenter après avoir exercé les deux mandats auxquels il est actuellement limité.
Le Conseil constitutionnel du pays a jugé qu’il ne pouvait pas organiser le référendum.
La solution de M. Tandja a été de dissoudre le Conseil et de remplacer ses membres. « Il y a eu une remise en cause fondamentale de la légalité » a déclaré Moussa Coulibaly, avocat, président du barreau national, en citant le fait que le président s’est récemment octroyé des pouvoirs spéciaux.
« Dans tout autre pays où la démocratie est solidement enracinée, ce qui se produit ici serait impensable. C’est d’autant plus grave que dix ans de conquêtes sont maintenant menacées. » a déclaré M. Coulibaly.
L’ex président G.W Bush a jadis rendu hommage à M. Tandja pour son adhésion aux valeurs démocratiques. Aujourd’hui, l’ancien militaire âgé de 71 ans a réalisé « la première étape d’un coup d’état » a déclaré Mohamadou Issoufou, chef de l’opposition, homme politique expérimenté, qui a été arrêté pendant la nuit et a été interrogé au siège de la police à Niamey la semaine dernière mais a été ensuite relâché. « C’est précisément cela, une étape dans un scénario classique de coup d’état » a déclaré M. Issoufou lors d’un entretien à son QG au bord d’une piste en terre battue.
M. Issoufou qui a pris la tête des manifestations a averti que l’impasse pourrait entraîner « une épreuve de force. Je suis extrêmement préoccupé par la stabilité du pays. » Pourtant si c’est un coup d’état, il a été dissimulé et présenté comme légal, M. Tandja insistant sur le fait qu’il a le droit de dissoudre d’abord une institution puis une autre, ce qui rend le mouvement de protestation qui a investi la ville de couleur brun foncé de la base au sommet d’autant plus notable.
Si c’est un coup d’état, il est furtif et pour l’essentiel n’a pas entraîné l’usage de la force. Pourtant, les citoyens sont très attentifs.
« Ce n’est pas bon du tout pour la démocratie » dit Adama Abdou, vendeur au marché alors que d’autres font cercle autour de lui et hochent la tête en signe d’approbation.
« Nous ne voulons pas de président à vie ici. Oui, la démocratie est en grand péril, en grand péril. Les Nigériens sont contre Tazarché. Nous sommes contre. » répète t-il. « Nous n’en voulons plus. Il faut qu’il s’en aille » déclare Hamani Issaka, un autre marchand. « Je ne vois pas ce qu’il a fait. Qu’est ce qu’il a fait ? Regardez les rues. Il y a de l’eau » dit M. Issaka montrant la route boueuse, pleine de nids de poule, inondée après les dernières pluies. « Tazarché, ce n’est pas bien » dit Abdoulaye Hama, marchand lui aussi. « Le pays n’est pas d’accord. Il n’y a rien à manger et il y a des tas de problèmes. Il n’a pas respecté son serment. »
Dans le palais présidentiel, édifice clair et spacieux de style mauresque construit pour les anciens gouverneurs français et bien caché par rapport à la route, M. Tandja est rayonnant et déclare que la seule raison pour laquelle il veut rester c’est parce que le peuple le supplie de le faire.
« Le peuple l’exige. J’ai pour obligation de ne jamais trahir les aspirations du peuple. C’est le peuple qui l’a demandé. » déclare M. Tandja.
Dans le grand hall à l’extérieur, une peinture murale géante représente M. Tandja, les bras levés au milieu de champs luxuriants, entourés de citoyens minuscules qui lui tendent les bras.
Dressant la liste de ce qu’il appelle ses projets menés à bien : travaux publics, amélioration du système éducatif, le président déclare :
« Quand on regarde tout cela, c’est normal que le peuple veuille vous garder aussi longtemps que possible. »
Mercredi dernier, M. Tandja s’est octroyé le pouvoir de prendre « des mesures restrictives sans préavis » contre les organes de presse qui mettent en danger « la sécurité de l’état ou l’ordre public »selon la radio d’état.
Même si les Etats Unis et l’Union européenne ont condamné les mesures prises par M. Tandja, en raison d’un accord sur le pétrole avec la Chine et du soutien du colonel Kadhafi de Libye, il est peut-être, selon les experts, relativement à l’abri des pressions occidentales, malgré la présence massive de l’aide extérieure dans le budget du Niger.
M. Tandja affirme avec insistance qu’il n’a « bafoué aucun aspect de la constitution. »
Un dirigeant syndical de Niamey qui a également mené les mouvements de protestation exprime sa colère et son désaccord :
« Malheureusement, il nous a fait rater notre entrée dans le grande cour des pays démocratiques comme le Ghana et le Mali » déclare Issoufou Sidibé, secrétaire général de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger.
« Il nous a fait complètement rater ce qui aurait constitué notre entrée triomphale. Il a mis en colère tout Nigérien qui est fier de son pays. »
Traduit de l’anglais américain par Jean-Pierre Hilaire.
Article paru dans The International Herald Tribune du 14 juillet 2009
Déclaration des Fronts et Mouvement opposés à la tenue du référendum du 04 août 2009
Déclaration des Fronts et Mouvement opposés à la tenue du référendum du 04 août 2009
vendredi 17 juillet 2009
Considérant la décision unilatérale du Président de la République Mamadou Tandja, de convoquer le référendum du 04 août 2009, sans aucune tentative de dialogue, ni de concertation ou de consultation avec les Institutions et Organes Nationaux compétents ayant pourtant fait leur preuve au cours de ces dix (10) dernières années dans les résolutions de conflits ;
Considérant le refus manifeste du Chef de l’Etat d’obtempérer à l’arrêt de la Cour Constitutionnelle en date du 12 juin 2009 annulant le décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour le 04 août 2009 en vue de la tenue d’un référendum sur un projet de Constitution pour une 6ème République ; Considérant le recours inopportun, abusif et illégal du Président de la République aux dispositions de l’article 53 de la Constitution du 09 août 1999 pour se donner des pouvoirs exceptionnels ; Constatant par la même occasion la grave décision de dissolution de la Cour Constitutionnelle et les batteries de décisions les unes plus scélérates que les autres pour liquider les institutions de la 5ème République, toute chose qui confirme la rupture de l’ordre constitutionnel normal ; Convaincus par ailleurs du caractère illégal, illégitime et scélérat de cette convocation de référendum soulignée par la Cour Constitutionnelle, responsable de contrôle de conformité à la Constitution du 09 août 1999 des lois et de tous les actes juridiques majeurs ; Considérant le rejet massif du référendum anticonstitutionnel par l’écrasante majorité du Peuple et des Forces vives de la Nation ; Considérant les réactions de désapprobation de la Communauté Internationale notamment celles des partenaires au développement, qui font peser de lourdes menaces de suspension de leur coopération avec le Niger ; Considérant les luttes historiques menées par les Forces vives de la Nation pour l’instauration du multipartisme, de la démocratie et de l’Etat de droit, luttes qui ont abouti à l’organisation des premières élections pluralistes et transparentes au Niger en 1993 ; Considérant que le second et dernier mandat constitutionnel du Président de la République Mamadou Tandja arrive à échéance le 22 décembre 2009, sans possibilité aucune de le renouveler ou de le prolonger dans l’esprit et la lettre de la Constitution en vigueur ; Convaincus que les aspirations légitimes du peuple nigérien à la paix, à la stabilité, à la quiétude et au progrès ne peuvent être préservées que dans le respect strict des institutions de la République, des lois et règlements qu’il s’est librement donné ; Considérant que le Niger a connu une stabilité politique, institutionnelle, et une cohésion sociale pendant 10 ans avec la Constitution de la 5ème République ; Considérant les dispositions des articles 13, 29 et 115 de la Constitution du 09 août 1999 qui disposent : Article 13 : Nul n’est tenu d’exécuter un ordre manifestement illégal, la loi détermine l’ordre manifestement illégal. Tout individu, tout agent de l’Etat, qui se rendrait coupable d’actes de tortures, de sévisses ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions soit de sa propre initiative, soit sur instructions sera puni conformément à la loi ;
Article 29 : Tout citoyen nigérien, civil ou militaire, a le devoir sacré de respecter, en toutes circonstances, la Constitution et l’ordre judiciaire de la République » ; Article 115 : Les arrêts de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours, ils lient les pouvoirs publics et toutes les autorités administratives, civiles, militaires et juridictionnelles ;Nous, membres du Front pour la Défense de la Démocratie (FDD), du Front pour la République et la Démocratie (FRD),du Mouvement pour la Défense de la Démocratie et de la République (MDDR) et l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger (ITN), signataires de la présente déclaration :
1.Décidons de créer à compter de ce jour un collectif, cadre permanent de concertation et d’actions en vue de trouver les voies et moyens légaux permettant au Niger de sortir de cette crise que lui impose indûment le Président de la République Mamadou Tandja ; 2.Considérons comme nulles et de nuls effets toutes les décisions anticonstitutionnelles prises par le Président de la République Mamadou Tandja et exigeons un retour immédiat à l’ordre constitutionnel normal ; 3.Exigeons le rétablissement de la Cour Constitutionnelle dissoute le 29 juin 2009, dans ses attributions et sa composition ; 4.Décidons d’intensifier la lutte par tous les moyens légaux et à tous les niveaux pour empêcher la tenue du référendum anticonstitutionnel prévu pour le 04 août 2009 ;
Au regard de tout ce qui précède, Nous, membres du Front pour la Défense de la Démocratie (FDD), du Front pour la République et la Démocratie (FRD), du Mouvement pour la Défense de la Démocratie et de la République (MDDR) et l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger (ITN), invitons tous les démocrates sincères ainsi que les patriotes convaincus du danger de déstabilisation que fait courir le Chef de l’Etat lui-même à notre pays, de se mobiliser et de se tenir prêts pour répondre à tous mots d’ordre.
Toutefois, les signataires de la présente déclaration demandent instamment au Président de la République, dans un sursaut patriotique, le retrait pur et simple de son projet de référendum anticonstitutionnel et d’engager l’ouverture d’un dialogue constructif entre toute la classe politique et l’ensemble des acteurs sociaux de notre pays en vue d’une sortie de crise apaisée et honorable, pour éviter au Pays de sombrer dans une situation encore plus difficile.
A défaut les signataires de la présente déclaration tiennent le Président de la République pour seul et unique responsable de toutes les dérives qui adviendraient et prennent l’opinion Nationale et Internationale à témoin. Vive la démocratie ; Vive la République ; Vive le Niger.
Fait à Niamey le 16 juillet 2009
Ont signé pour :
Le Front pour la Défense de la Démocratie, Mahamadou Issoufou Le Front pour la République et la Démocratie, Mahamane Hamissou Moumouni L’Intersyndical des Travailleurs du Niger, Soumaila Bagna Le Mouvement pour la Défense de la Démocratie et de la République, Mahamane Ousmane
vendredi 17 juillet 2009
Considérant la décision unilatérale du Président de la République Mamadou Tandja, de convoquer le référendum du 04 août 2009, sans aucune tentative de dialogue, ni de concertation ou de consultation avec les Institutions et Organes Nationaux compétents ayant pourtant fait leur preuve au cours de ces dix (10) dernières années dans les résolutions de conflits ;
Considérant le refus manifeste du Chef de l’Etat d’obtempérer à l’arrêt de la Cour Constitutionnelle en date du 12 juin 2009 annulant le décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour le 04 août 2009 en vue de la tenue d’un référendum sur un projet de Constitution pour une 6ème République ; Considérant le recours inopportun, abusif et illégal du Président de la République aux dispositions de l’article 53 de la Constitution du 09 août 1999 pour se donner des pouvoirs exceptionnels ; Constatant par la même occasion la grave décision de dissolution de la Cour Constitutionnelle et les batteries de décisions les unes plus scélérates que les autres pour liquider les institutions de la 5ème République, toute chose qui confirme la rupture de l’ordre constitutionnel normal ; Convaincus par ailleurs du caractère illégal, illégitime et scélérat de cette convocation de référendum soulignée par la Cour Constitutionnelle, responsable de contrôle de conformité à la Constitution du 09 août 1999 des lois et de tous les actes juridiques majeurs ; Considérant le rejet massif du référendum anticonstitutionnel par l’écrasante majorité du Peuple et des Forces vives de la Nation ; Considérant les réactions de désapprobation de la Communauté Internationale notamment celles des partenaires au développement, qui font peser de lourdes menaces de suspension de leur coopération avec le Niger ; Considérant les luttes historiques menées par les Forces vives de la Nation pour l’instauration du multipartisme, de la démocratie et de l’Etat de droit, luttes qui ont abouti à l’organisation des premières élections pluralistes et transparentes au Niger en 1993 ; Considérant que le second et dernier mandat constitutionnel du Président de la République Mamadou Tandja arrive à échéance le 22 décembre 2009, sans possibilité aucune de le renouveler ou de le prolonger dans l’esprit et la lettre de la Constitution en vigueur ; Convaincus que les aspirations légitimes du peuple nigérien à la paix, à la stabilité, à la quiétude et au progrès ne peuvent être préservées que dans le respect strict des institutions de la République, des lois et règlements qu’il s’est librement donné ; Considérant que le Niger a connu une stabilité politique, institutionnelle, et une cohésion sociale pendant 10 ans avec la Constitution de la 5ème République ; Considérant les dispositions des articles 13, 29 et 115 de la Constitution du 09 août 1999 qui disposent : Article 13 : Nul n’est tenu d’exécuter un ordre manifestement illégal, la loi détermine l’ordre manifestement illégal. Tout individu, tout agent de l’Etat, qui se rendrait coupable d’actes de tortures, de sévisses ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions soit de sa propre initiative, soit sur instructions sera puni conformément à la loi ;
Article 29 : Tout citoyen nigérien, civil ou militaire, a le devoir sacré de respecter, en toutes circonstances, la Constitution et l’ordre judiciaire de la République » ; Article 115 : Les arrêts de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours, ils lient les pouvoirs publics et toutes les autorités administratives, civiles, militaires et juridictionnelles ;Nous, membres du Front pour la Défense de la Démocratie (FDD), du Front pour la République et la Démocratie (FRD),du Mouvement pour la Défense de la Démocratie et de la République (MDDR) et l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger (ITN), signataires de la présente déclaration :
1.Décidons de créer à compter de ce jour un collectif, cadre permanent de concertation et d’actions en vue de trouver les voies et moyens légaux permettant au Niger de sortir de cette crise que lui impose indûment le Président de la République Mamadou Tandja ; 2.Considérons comme nulles et de nuls effets toutes les décisions anticonstitutionnelles prises par le Président de la République Mamadou Tandja et exigeons un retour immédiat à l’ordre constitutionnel normal ; 3.Exigeons le rétablissement de la Cour Constitutionnelle dissoute le 29 juin 2009, dans ses attributions et sa composition ; 4.Décidons d’intensifier la lutte par tous les moyens légaux et à tous les niveaux pour empêcher la tenue du référendum anticonstitutionnel prévu pour le 04 août 2009 ;
Au regard de tout ce qui précède, Nous, membres du Front pour la Défense de la Démocratie (FDD), du Front pour la République et la Démocratie (FRD), du Mouvement pour la Défense de la Démocratie et de la République (MDDR) et l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger (ITN), invitons tous les démocrates sincères ainsi que les patriotes convaincus du danger de déstabilisation que fait courir le Chef de l’Etat lui-même à notre pays, de se mobiliser et de se tenir prêts pour répondre à tous mots d’ordre.
Toutefois, les signataires de la présente déclaration demandent instamment au Président de la République, dans un sursaut patriotique, le retrait pur et simple de son projet de référendum anticonstitutionnel et d’engager l’ouverture d’un dialogue constructif entre toute la classe politique et l’ensemble des acteurs sociaux de notre pays en vue d’une sortie de crise apaisée et honorable, pour éviter au Pays de sombrer dans une situation encore plus difficile.
A défaut les signataires de la présente déclaration tiennent le Président de la République pour seul et unique responsable de toutes les dérives qui adviendraient et prennent l’opinion Nationale et Internationale à témoin. Vive la démocratie ; Vive la République ; Vive le Niger.
Fait à Niamey le 16 juillet 2009
Ont signé pour :
Le Front pour la Défense de la Démocratie, Mahamadou Issoufou Le Front pour la République et la Démocratie, Mahamane Hamissou Moumouni L’Intersyndical des Travailleurs du Niger, Soumaila Bagna Le Mouvement pour la Défense de la Démocratie et de la République, Mahamane Ousmane
NIGER : Late rains put crops at risk
IRIN - 16/07/09
NIGER Low rainfall has disrupted the planting season throughout Niger as farmers who sowed seeds in May are forced to replant when their first crops died, according to the national association of farmers.
“There are real concerns with the planting season this year,” the association’s coordinator, Djibo Bagna, told IRIN.
Idrissa Halidou in the semi-arid village of Torodi near the border with Burkina Faso told IRIN he lost his first planting. “We had planted in May, but lack of rains forced us to plant again.”
Halidou told IRIN he is “tapping into his cereal stock to face the lean season.”
The period between plantings and harvests typically lasts from June to September.
Nationwide, almost 8,000 out of 11,000 villages had reported to the government first plantings by 30 June.
In 2009 late rains have resulted in “plants withering in dry pockets…in certain localities, especially during the first 20 days in May”, according to the government’s 30 June inter-ministerial report on rain and agriculture, which characterized rainfall in most parts of Niger as “weak to moderate”.
The national farmer association’s Bagna said in some regions at this time last year, crops had already begun to grow.
Farmers in Diffa, a commune in the southeast, told IRIN the first rain of the season arrived on 14 July, a month later than in 2008.
Delayed rains have resulted in pastures that are “progressively degrading in quality”, causing pastoralists to seek rain-fed pastures elsewhere for their animals. The most affected areas are Diffa and Maradi in the south, according to the government’s 10 July rain report.
Late rains coincide with rising food prices, according to the government’s weekly system of information on agricultural markets (SIMA), which reported that as of the first week of July, the prices of millet and maize were three percent higher than the previous week, while sorghum was five percent more expensive – costing up to US$42 for 100kg.
Prices for millet, sorghum, rice and maize are up to six percent higher than this time last year, according to the government’s price index.
NIGER Low rainfall has disrupted the planting season throughout Niger as farmers who sowed seeds in May are forced to replant when their first crops died, according to the national association of farmers.
“There are real concerns with the planting season this year,” the association’s coordinator, Djibo Bagna, told IRIN.
Idrissa Halidou in the semi-arid village of Torodi near the border with Burkina Faso told IRIN he lost his first planting. “We had planted in May, but lack of rains forced us to plant again.”
Halidou told IRIN he is “tapping into his cereal stock to face the lean season.”
The period between plantings and harvests typically lasts from June to September.
Nationwide, almost 8,000 out of 11,000 villages had reported to the government first plantings by 30 June.
In 2009 late rains have resulted in “plants withering in dry pockets…in certain localities, especially during the first 20 days in May”, according to the government’s 30 June inter-ministerial report on rain and agriculture, which characterized rainfall in most parts of Niger as “weak to moderate”.
The national farmer association’s Bagna said in some regions at this time last year, crops had already begun to grow.
Farmers in Diffa, a commune in the southeast, told IRIN the first rain of the season arrived on 14 July, a month later than in 2008.
Delayed rains have resulted in pastures that are “progressively degrading in quality”, causing pastoralists to seek rain-fed pastures elsewhere for their animals. The most affected areas are Diffa and Maradi in the south, according to the government’s 10 July rain report.
Late rains coincide with rising food prices, according to the government’s weekly system of information on agricultural markets (SIMA), which reported that as of the first week of July, the prices of millet and maize were three percent higher than the previous week, while sorghum was five percent more expensive – costing up to US$42 for 100kg.
Prices for millet, sorghum, rice and maize are up to six percent higher than this time last year, according to the government’s price index.
Tear gas disperses Niger protest
BBC - 15/07/09
Tear gas disperses Niger protest
jeudi 16 juillet 2009
Security forces in Niger have used batons and tear gas to disperse a group of women protesting at the president’s attempts to hold on to power.
About 100 women from the main opposition coalition tried to hold a sit-in outside the constitutional court in the capital, Niamey.
President Mamadou Tandja wants to hold a referendum to decide if he should be allowed to seek a third time in office.
But critics say the move would risk the country returning to dictatorship.
There have been large scale protests against the referendum, scheduled for 4 August.
Parliament dissolved
But the president’s supporters argue he should be allowed a third term, saying he has brought prosperity to the country in the 10 years since he assumed power.
He is due to step down in December.
The BBC’s Idy Baraou, in Niamey, says the local gendarmerie broke up the protest by women from the the Front for the Defence of Democracy.
They fired tear gas canisters and some of the women were beaten with batons.
The demonstration comes as opposition politicians have urged Nigeriens to boycott the referendum.
Mr Tandja, 70, dissolved parliament and abolished the Constitutional Court after both institutions opposed his proposed referendum.
Earlier this week the country’s lawyers went on strike to show solidarity with the court.
Mr Tandja was first elected in 1999, and then again five years later.
He had previously promised to quit in December this year, a month after presidential elections are due to be held.
Tear gas disperses Niger protest
jeudi 16 juillet 2009
Security forces in Niger have used batons and tear gas to disperse a group of women protesting at the president’s attempts to hold on to power.
About 100 women from the main opposition coalition tried to hold a sit-in outside the constitutional court in the capital, Niamey.
President Mamadou Tandja wants to hold a referendum to decide if he should be allowed to seek a third time in office.
But critics say the move would risk the country returning to dictatorship.
There have been large scale protests against the referendum, scheduled for 4 August.
Parliament dissolved
But the president’s supporters argue he should be allowed a third term, saying he has brought prosperity to the country in the 10 years since he assumed power.
He is due to step down in December.
The BBC’s Idy Baraou, in Niamey, says the local gendarmerie broke up the protest by women from the the Front for the Defence of Democracy.
They fired tear gas canisters and some of the women were beaten with batons.
The demonstration comes as opposition politicians have urged Nigeriens to boycott the referendum.
Mr Tandja, 70, dissolved parliament and abolished the Constitutional Court after both institutions opposed his proposed referendum.
Earlier this week the country’s lawyers went on strike to show solidarity with the court.
Mr Tandja was first elected in 1999, and then again five years later.
He had previously promised to quit in December this year, a month after presidential elections are due to be held.
Les magistrats du Niger appellent à la réhabilitation de la Cour constitutionnelle
APA-Niamey(Niger)
jeudi 16 juillet 2009
APA-Niamey(Niger) Le Syndicat autonome des magistrats du Niger (SAMAN) a appelé jeudi au « rétablissement » de la Cour constitutionnelle dissoute fin juin dernier par le Président Mamadou Tandja, après qu’elle a déclaré « non conforme à la constitution » le projet de référendum pour adopter une nouvelle constitution.
Dans une déclaration lue par son secrétaire générale, Yacouba Soumana, le SAMAN, a invité le Chef de l’Etat à « rétablir » la Cour constitutionnelle qu’il avait « illégalement » dissoute en vertu de pouvoirs exceptionnels qu’il s’est accordés « alors même que les conditions de ces pouvoirs n’étaient pas réunies ».
Les magistrats nigériens ont dénoncé la nomination d’une nouvelle équipe de juges constitutionnels « taillée sur mesure avec une concentration des pouvoirs entre les mains du Président de la république ».
« Même si les conditions de l’application des pouvoirs exceptionnels étaient réunis, ceux-ci devaient permettre de garantir le fonctionnement normal des instituions et non de les démanteler » a dit M.Soumana, faisant allusion à la décision prise par le Président de Tandja de gouverner par décrets et ordonnances.
Selon le responsable syndical, le SAMAN « se donnera tous les moyens légaux pour faire aboutir ses revendications ».
Lundi, les avocats du Niger ont déposé leurs robes et fermé leurs cabinets en raison d’une grève de 24 heures pour manifester leur « solidarité » avec la Cour constitutionnelle, révoquée pour s’être opposée au référendum du président Tandja qui veut adopter par référendum une nouvelle constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir.
La représentante du Conseil de l’Ordre des avocats avait démissionné de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), Me Zada Aïssatou, avait récemment démissionné de la vice-présidence de cet organe, en même temps que les délégués des ONG et partis opposés au référendum.
Afin d’organiser ce référendum, le Chef de l’Etat a dissout fin mai dernier, l’assemblée nationale et modifié le code électoral, après s’être octroyé des « pouvoirs exceptionnels » qui avaient également permis de dissoudre la Cour constitutionnelle.
Le 12 juillet dernier, à la veille du lancement de la campagne référendaire, le Président Tandja a appelé à un « oui massif » pour ce nouveau texte fondamental controversé au sein de la classe politique et des organisations de la société civile.
Le front pour la défense de la démocratie dirigé par le chef de file de l’opposition, Mahamadou Issoufou, a qualifié cette initiative de « coup d’Etat » et appelé à un « boycott massif » de ce référendum, « à haut risque et porteur de graves dangers pour la paix et l’Etat de droit », selon Mahamane Ousmane, l’ancien président du parlement et principal allié à Tandja.
Élu en 1999, puis réélu en 2004, le Chef de l’Etat devait quitter le pouvoir en décembre prochain, au terme de son deuxième quinquennat, selon les dispositions de la constitution actuelle. Mais, selon les termes de la nouvelle constitution soumise à référendum, le Président en poste pourra exercer le pouvoir d’Etat jusqu’en 2012.
Il pourra ensuite se représenter autant de fois qu’il le souhaite contrairement à l’actuelle Constitution qui limite le mandat présidentiel à deux mandats de cinq ans une fois renouvelable.
DS/of/APA 2009-07-16 12:28:58
jeudi 16 juillet 2009
APA-Niamey(Niger) Le Syndicat autonome des magistrats du Niger (SAMAN) a appelé jeudi au « rétablissement » de la Cour constitutionnelle dissoute fin juin dernier par le Président Mamadou Tandja, après qu’elle a déclaré « non conforme à la constitution » le projet de référendum pour adopter une nouvelle constitution.
Dans une déclaration lue par son secrétaire générale, Yacouba Soumana, le SAMAN, a invité le Chef de l’Etat à « rétablir » la Cour constitutionnelle qu’il avait « illégalement » dissoute en vertu de pouvoirs exceptionnels qu’il s’est accordés « alors même que les conditions de ces pouvoirs n’étaient pas réunies ».
Les magistrats nigériens ont dénoncé la nomination d’une nouvelle équipe de juges constitutionnels « taillée sur mesure avec une concentration des pouvoirs entre les mains du Président de la république ».
« Même si les conditions de l’application des pouvoirs exceptionnels étaient réunis, ceux-ci devaient permettre de garantir le fonctionnement normal des instituions et non de les démanteler » a dit M.Soumana, faisant allusion à la décision prise par le Président de Tandja de gouverner par décrets et ordonnances.
Selon le responsable syndical, le SAMAN « se donnera tous les moyens légaux pour faire aboutir ses revendications ».
Lundi, les avocats du Niger ont déposé leurs robes et fermé leurs cabinets en raison d’une grève de 24 heures pour manifester leur « solidarité » avec la Cour constitutionnelle, révoquée pour s’être opposée au référendum du président Tandja qui veut adopter par référendum une nouvelle constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir.
La représentante du Conseil de l’Ordre des avocats avait démissionné de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), Me Zada Aïssatou, avait récemment démissionné de la vice-présidence de cet organe, en même temps que les délégués des ONG et partis opposés au référendum.
Afin d’organiser ce référendum, le Chef de l’Etat a dissout fin mai dernier, l’assemblée nationale et modifié le code électoral, après s’être octroyé des « pouvoirs exceptionnels » qui avaient également permis de dissoudre la Cour constitutionnelle.
Le 12 juillet dernier, à la veille du lancement de la campagne référendaire, le Président Tandja a appelé à un « oui massif » pour ce nouveau texte fondamental controversé au sein de la classe politique et des organisations de la société civile.
Le front pour la défense de la démocratie dirigé par le chef de file de l’opposition, Mahamadou Issoufou, a qualifié cette initiative de « coup d’Etat » et appelé à un « boycott massif » de ce référendum, « à haut risque et porteur de graves dangers pour la paix et l’Etat de droit », selon Mahamane Ousmane, l’ancien président du parlement et principal allié à Tandja.
Élu en 1999, puis réélu en 2004, le Chef de l’Etat devait quitter le pouvoir en décembre prochain, au terme de son deuxième quinquennat, selon les dispositions de la constitution actuelle. Mais, selon les termes de la nouvelle constitution soumise à référendum, le Président en poste pourra exercer le pouvoir d’Etat jusqu’en 2012.
Il pourra ensuite se représenter autant de fois qu’il le souhaite contrairement à l’actuelle Constitution qui limite le mandat présidentiel à deux mandats de cinq ans une fois renouvelable.
DS/of/APA 2009-07-16 12:28:58
Les suisses ont compté sur trois parties différentes pour les négociations
El Khabar -
16/07/09
Une source proche du dossier des otages occidentaux du nord Mali et du Niger, ayant travaillé sans relâche, 7 mois durant, ont révélé que la Grande Bretagne a échoué dans la gestion de la négociation parce qu’elle utilisé la même méthode qui lui a permis de libérer le journaliste britannique Alain Johnston, à Gaza, en Palestine. Notre interlocuteur a résumé cet échec en deux parties, la première étant que les britanniques n’ont pas suffisamment compté sur l’expérience des négociateurs locaux et c’est ce qui a été considéré par les terroristes comme étant « une provocation », d’autant qu’ils avaient souvent mis beaucoup de temps pour répondre aux exigences des terroristes et maintenir un contact permanent avec eux. Les services britanniques pensaient, à tort, pouvoir rééditer le succès à Gaza, sans tenir compte de la différence des conditions sécuritaires très différentes dans la mesure qu’au Sahel, la sécurité est totalement inexistante. Il en de même pour la rigueur de la démarche britannique puisqu’il n’a pas été tenu compte d’aspects autrement plus importants comme le lieu, le temps et surtout la nature sanguinaire d’El Qaida au Maghreb. La gestion par les services britannique, de la relation avec les intermédiaires locaux n’a pas été à la hauteur, puisque ils se sont contentés de Salafistes venus d’Europe, il y a quelques mois. Ce comportement a introduit, chez les preneurs d’otages, de la suspicion quand à la volonté de Grande Bretagne de gagner du temps, pour pouvoir libérer les otages, à travers une action militaire. Notre source a ajouté que le groupe de Hamadou Abid, « Abouzid Abdelhamid » avait pour objectif de libérer 20 terroristes détenus, détenus dans les prisons d’Algérie, du Mali et de la Mauritanie. Ce qui a été formellement dénoncé par l’Algérie. Les négociations avaient été tenues secrètes avant qu’El Qaida, ne donne l’information sur les médias électroniques. Cette manière d’agir est une forme de « tâter le pouls », très connue par les personnes proches de ce genre de dossiers qui se terminent souvent par le payement de grandes rançons. Il était possible de gérer ce dossier par les britanniques en exploit les capacités de pression des intermédiaires locaux mais ils ont insisté pour utiliser les canaux européens consistant à travailler avec, entre autres, la vidéo prouver que l’otage est encore vivant. Cette exigence britannique n’était pas de nature à conforter les preneurs d’otages qui n’étaient pas habitués à ce genre de procédé ; celui-ci représenterait, pour eux, un risque sécuritaire important. Notre source a affirmé qu’un pays dont il a préféré taire le nom avait payé la rançon, exigée par le groupe de « Essoufi », pour libérer l’otage suisse. El Khabar a appris, d’autres parts, que les informations données auparavant, avaient été confirmées et que les négociations se faisaient, simultanément, à trois niveaux distincts ; il s’agit d’un groupe composés de tribus Touaregs, des Salafistes d’Europe et les britanniques. Les activités de ces trois groupes étaient coordonnées par les services d’un pays maghrébin qui a rejoint, plus tard, les négociations.
16/07/09
Une source proche du dossier des otages occidentaux du nord Mali et du Niger, ayant travaillé sans relâche, 7 mois durant, ont révélé que la Grande Bretagne a échoué dans la gestion de la négociation parce qu’elle utilisé la même méthode qui lui a permis de libérer le journaliste britannique Alain Johnston, à Gaza, en Palestine. Notre interlocuteur a résumé cet échec en deux parties, la première étant que les britanniques n’ont pas suffisamment compté sur l’expérience des négociateurs locaux et c’est ce qui a été considéré par les terroristes comme étant « une provocation », d’autant qu’ils avaient souvent mis beaucoup de temps pour répondre aux exigences des terroristes et maintenir un contact permanent avec eux. Les services britanniques pensaient, à tort, pouvoir rééditer le succès à Gaza, sans tenir compte de la différence des conditions sécuritaires très différentes dans la mesure qu’au Sahel, la sécurité est totalement inexistante. Il en de même pour la rigueur de la démarche britannique puisqu’il n’a pas été tenu compte d’aspects autrement plus importants comme le lieu, le temps et surtout la nature sanguinaire d’El Qaida au Maghreb. La gestion par les services britannique, de la relation avec les intermédiaires locaux n’a pas été à la hauteur, puisque ils se sont contentés de Salafistes venus d’Europe, il y a quelques mois. Ce comportement a introduit, chez les preneurs d’otages, de la suspicion quand à la volonté de Grande Bretagne de gagner du temps, pour pouvoir libérer les otages, à travers une action militaire. Notre source a ajouté que le groupe de Hamadou Abid, « Abouzid Abdelhamid » avait pour objectif de libérer 20 terroristes détenus, détenus dans les prisons d’Algérie, du Mali et de la Mauritanie. Ce qui a été formellement dénoncé par l’Algérie. Les négociations avaient été tenues secrètes avant qu’El Qaida, ne donne l’information sur les médias électroniques. Cette manière d’agir est une forme de « tâter le pouls », très connue par les personnes proches de ce genre de dossiers qui se terminent souvent par le payement de grandes rançons. Il était possible de gérer ce dossier par les britanniques en exploit les capacités de pression des intermédiaires locaux mais ils ont insisté pour utiliser les canaux européens consistant à travailler avec, entre autres, la vidéo prouver que l’otage est encore vivant. Cette exigence britannique n’était pas de nature à conforter les preneurs d’otages qui n’étaient pas habitués à ce genre de procédé ; celui-ci représenterait, pour eux, un risque sécuritaire important. Notre source a affirmé qu’un pays dont il a préféré taire le nom avait payé la rançon, exigée par le groupe de « Essoufi », pour libérer l’otage suisse. El Khabar a appris, d’autres parts, que les informations données auparavant, avaient été confirmées et que les négociations se faisaient, simultanément, à trois niveaux distincts ; il s’agit d’un groupe composés de tribus Touaregs, des Salafistes d’Europe et les britanniques. Les activités de ces trois groupes étaient coordonnées par les services d’un pays maghrébin qui a rejoint, plus tard, les négociations.
mercredi 15 juillet 2009
Niger/FFR/appel à la désobéissance civile et militaire
Mercredi 15 juillet 2009
/Niger/FFR/appel à la désobéissance civile et militaire
Appel tous les patriotes sincères à la désobéissance civile et militaire contre le régime dictatoriale et antidémocratique de Tandja.
Nous avertissons tous les citoyens Nigeriens des risques et dangers qu'ils en courent en se rendant aux urnes ou en participant aux préparatifs du référendum illégalement convoqué par le dictateur de Niamey.
Nous agirons sévèrement et concrètement contre toute autorité administrative et coutumière corrompue qui collabore avec le dictateur Tandja dans ses macabres dessins du délabrement de l'Etat Nigerien.
Nous en appelons à tous les patriotes Nigeriens de s'unir au FFR pour trouver la tête mortelle, vite et la couper, sinon la menace autoritaire de Tandja et ses sbires, sera toujours au-dessus de nos têtes et adieu rêve de démocratie, de justice et de liberté.
Nous sommes engagés dans ce combat-là et confirmons qu'il n'y a pas à ce jour aucune négociation avec le pouvoir de Niamey.
Nous n'avons nullement l'intention de traiter avec un pouvoir hors-la-loi qui s'isole et s'enfonce chaque jour davantage dans l'illégalité et le fascisme.
Le front
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