TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mercredi 15 juillet 2009
Nomadic groups challenge measles vaccination effort for 400,000 children in Mali
MSF - 13/07/09
mardi 14 juillet 2009
“We have to keep the ‘cold chain’ right up to the most remote places,” explained Louis Kakudji Mutokhe. “The cold chain is based in Timbuktu and at least two vehicles bring icepacks and vaccines to the field. You really need a lot of resources if you want to avoid giving ineffective vaccines to the kids.” Bamako - A measles epidemic has hit northern Mali. MSF is providing treatment to sick people and has launched a vaccination campaign for approximately 400,000 children between six months and 15 years of age.
Measles is a contagious disease that mostly affects children. The disease can be fatal or cause serious complications, including blindness and pneumonia. Measles can be prevented by vaccination but in the affected areas in Mali, very weak vaccination coverage is a major factor in the spread of the epidemic.
In order to prevent this, MSF started in May a vaccination campaign in the Timbuktu region, an area where the epidemic threshold had been reached. So far, MSF and Ministry of Health teams have vaccinated 160,000 children in Timbuktu city and in the surrounding ‘circles’ (areas). The vaccination will continue in the Timbuktu region and another campaign will soon start in the neighbouring Gao region.
Populations on the move
Among the population, many are ‘Tuareg’ and other nomadic populations who are heading south of Timbuktu in search of water. Teams have also vaccinated certain ethnic groups, who are currently heading to the shore of the Niger River in search for fish.
“People are constantly on the move and this is a big challenge,” explained Louis Kakudji Mutokhe, MSF medical coordinator. “It is extremely difficult to follow their migration. Two or three days before the vaccination we have to send a team of educators to let people know about the vaccination and to ask them not to move ! But if it starts raining somewhere, then they move on to these places where they can find better water points for the cattle.”
There have been more than 2,500 patients with measles so far in the regions of Timbuktu and Gao. MSF has set up three measles treatment centres in Timbuktu and another two in Gao. In addition, four mobile teams are doing outreach searches to locate sick people, care for them and refer complicated cases to treatment facilities.
In such a vast and underpopulated area (about one inhabitant per square km), MSF had to mobilise significant logistical needs. On top of that, the poor condition of the roads means that moving from one place to another takes a long time. So in Timbuktu region only, 12 teams of MSF staff, Ministry of Health staff, and representatives of civil society, are working on the vaccination campaign. About 20 cars take the teams to the vaccination sites.
The temperature at this time of year in Mali is almost 50 degrees Celsius. However, to be effective, vaccines must be kept at a low temperature – between two and eight degrees Celsius.
“We have to keep the ‘cold chain’ right up to the most remote places,” explained Louis Kakudji Mutokhe. “The cold chain is based in Timbuktu and at least two vehicles bring icepacks and vaccines to the field. You really need a lot of resources if you want to avoid giving ineffective vaccines to the kids.”
Overall, around 100 MSF staff, the majority from Mali, are working to address the measles outbreak.
Une reconnaissance au terrorisme
El Khabar - 15/07/09
Une reconnaissance au terrorisme
mercredi 15 juillet 2009
Il y a quelques mois, des sources bien informées sur les dossiers du terrorisme et des terroristes, ont rapporté que les autorités algériennes ont renoncé à une opération militaire très importante, que l’Algérie aurait exécuté avec les forces militaires des pays africains du voisinage, contre les fiefs de la branche de « El Qaida au Maghreb islamique », dans les zones frontalières entre l’Algérie, et le Mali et le Niger. Selon les mêmes sources, la décision d’abandonner une opération, aussi importante, a été prise suite aux pressions exercées par des puissances occidentales, de peur de mettre la vie de leurs concitoyens, kidnappés par El Qaida, en danger. Les pressions des pays européens, ont, en fait, pour objectif de permettre aux terroristes de reprendre le souffle, et de leur offrir un temps supplémentaire pour se reposer et s’exercer, et même pour circuler et se déplacer vers des endroits plus sûrs, loin de poursuite et de surveillance, sachant que le fait d’être prêt à la mise en exécution de cette opération militaire, signifie, bien entendu, que les endroits, auxquels se cachent les groupes terroristes, ont été déterminés auparavant, afin de les cerner, par la suite…Ces données ont plusieurs significations, et démontrent que la politique adoptée des pays occidentaux, quand il s’agit de préserver leurs intérêts et garantir la sécurité d’un individu ou d’un groupe de leurs ressortissants, ils protègent et servent le terrorisme, d’une manière claire, franche et sereine. Les choses ont allé loin de là, à tel point que certains pays occidentaux ont eu recours à des intermédiaires locaux, et ont crée des canaux de communication avec des organisations terroristes, et ont négocié avec eux, ce qui est interprété comme une confirmation politique et une reconnaissance non déclarée de ces pays à El Qaida, qui est devenue, selon leur logique scientifique, un numéro, avec lequel il faut traiter… Y a-t-il une autre reconnaissance plus significative que les négociations ? Pire encore…Il s’avéré que des pays occidentaux ont payé des rançons avec des montants faramineux, pour voir leurs concitoyens relâchés par les groupes terroristes…Cela ne peut être expliqué que par le soutien financier pour le terrorisme et les terroristes, qui est assuré par ces pays que les considérons comme démocrates, et ils se vantant d’être démocrates. Oui… La politique des pays occidentaux est basée, théoriquement, sur les droits de l’homme, ces derniers évitent de cibler les terroristes, et puis ils les reconnaissent et les acceptent comme une partie, dans les négociations, et par la suite, ils cèdent aux pressions et acceptent de se faire escroquer des montants exorbitants, jamais offerts « aux associations caritatives et humanitaires, tout cela a pour finalité la relaxe d’un ou deux otages occidentaux », « point d’exclamation ». Il est clair que nous sommes pour la vie, et contre la mort des êtres humains, à n’importe quel endroit et moment, et sans tenir compte de leurs croyances, la couleur de leurs visages, leurs sexes et leurs origines, nous disons à ces occidentaux que ceux avec lesquels vous négociez, et auxquels vous payez des millions, vous leur donnez l’occasion de tuer de centaines de personnes parmi nous, ils ont déjà tué des dizaines de milliers de nos innocents, alors qu’est ce que signifie que la vie d’un seul être humain européen, est beaucoup plus chère que des milliers de personnes, faisant partie de nous ? La seule et unique explication, c’est que l’être humain, dans les pays occidentaux, est plus cher que celui vivant parmi nous…Vous, les prôneurs de la démocratie, cela est une pure discrimination.
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A la une
L’Algérie mène une campagne contre le payement des rançons
10 millions d’euros octroyés aux terroristes par des pays européens
Les hauts responsables algériens, suite à une proposition des services de renseignements, travaillent pour gagner un large soutien international, afin de pousser le conseil de sécurité à adopter les propositions de l’Algérie, contre des rançons octroyées aux groupes terroristes. Les responsables algériens ont fait part de cette proposition, à l’occasion du sommet du G8 et au sommet des pays non-alignés, tenu hier, en Egypte. Selon certains rapports sécuritaires, l’organisation terroriste, El Qaida, au pays du Sahel, a récolté pas moins de 10 millions d’euros, après les kidnappings visant des occidentaux, ajoutant que 32 touristes européens ont été kidnappés, en 2003, par Abderrezak El Para, alors que 2 touristes autrichiens ont été kidnappés en 2008, et 6 en 2009. Dans ce cadre, et si on étudie les rapports de sécurité, concernant les montants qui vont aux rançons, on découvre que des contrats d’armement importants. Souvent conclus avec des marchands d’armes de Burkina Faso, Nigeria, et les mouvements séparatistes, à travers des intermédiaires, qui approvisionnent certaines régions en Algérie, à l’instar de Ghardaia, M’sila…etc. Par ailleurs, les renseignements algériens pensent que la coordination sécuritaire avec les pays du Sahel, pourrait manquer d’efficacité, car ces pays cèdent facilement aux pressions exercées par d’autres puissances internationales. De son côté, l’Algérie a introduit cette proposition à l’Union Africaine, et elle a été adoptée, mais elle restera inefficace, si elle ne sera pas inscris parmi les résolutions des Nations Unies. Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, a été chargé par le président de la République, de transmettre la proposition de l’Algérie, aux membres du G8, réunis en Italie.
15-07-2009 Par Attef Kedadra
Une reconnaissance au terrorisme
mercredi 15 juillet 2009
Il y a quelques mois, des sources bien informées sur les dossiers du terrorisme et des terroristes, ont rapporté que les autorités algériennes ont renoncé à une opération militaire très importante, que l’Algérie aurait exécuté avec les forces militaires des pays africains du voisinage, contre les fiefs de la branche de « El Qaida au Maghreb islamique », dans les zones frontalières entre l’Algérie, et le Mali et le Niger. Selon les mêmes sources, la décision d’abandonner une opération, aussi importante, a été prise suite aux pressions exercées par des puissances occidentales, de peur de mettre la vie de leurs concitoyens, kidnappés par El Qaida, en danger. Les pressions des pays européens, ont, en fait, pour objectif de permettre aux terroristes de reprendre le souffle, et de leur offrir un temps supplémentaire pour se reposer et s’exercer, et même pour circuler et se déplacer vers des endroits plus sûrs, loin de poursuite et de surveillance, sachant que le fait d’être prêt à la mise en exécution de cette opération militaire, signifie, bien entendu, que les endroits, auxquels se cachent les groupes terroristes, ont été déterminés auparavant, afin de les cerner, par la suite…Ces données ont plusieurs significations, et démontrent que la politique adoptée des pays occidentaux, quand il s’agit de préserver leurs intérêts et garantir la sécurité d’un individu ou d’un groupe de leurs ressortissants, ils protègent et servent le terrorisme, d’une manière claire, franche et sereine. Les choses ont allé loin de là, à tel point que certains pays occidentaux ont eu recours à des intermédiaires locaux, et ont crée des canaux de communication avec des organisations terroristes, et ont négocié avec eux, ce qui est interprété comme une confirmation politique et une reconnaissance non déclarée de ces pays à El Qaida, qui est devenue, selon leur logique scientifique, un numéro, avec lequel il faut traiter… Y a-t-il une autre reconnaissance plus significative que les négociations ? Pire encore…Il s’avéré que des pays occidentaux ont payé des rançons avec des montants faramineux, pour voir leurs concitoyens relâchés par les groupes terroristes…Cela ne peut être expliqué que par le soutien financier pour le terrorisme et les terroristes, qui est assuré par ces pays que les considérons comme démocrates, et ils se vantant d’être démocrates. Oui… La politique des pays occidentaux est basée, théoriquement, sur les droits de l’homme, ces derniers évitent de cibler les terroristes, et puis ils les reconnaissent et les acceptent comme une partie, dans les négociations, et par la suite, ils cèdent aux pressions et acceptent de se faire escroquer des montants exorbitants, jamais offerts « aux associations caritatives et humanitaires, tout cela a pour finalité la relaxe d’un ou deux otages occidentaux », « point d’exclamation ». Il est clair que nous sommes pour la vie, et contre la mort des êtres humains, à n’importe quel endroit et moment, et sans tenir compte de leurs croyances, la couleur de leurs visages, leurs sexes et leurs origines, nous disons à ces occidentaux que ceux avec lesquels vous négociez, et auxquels vous payez des millions, vous leur donnez l’occasion de tuer de centaines de personnes parmi nous, ils ont déjà tué des dizaines de milliers de nos innocents, alors qu’est ce que signifie que la vie d’un seul être humain européen, est beaucoup plus chère que des milliers de personnes, faisant partie de nous ? La seule et unique explication, c’est que l’être humain, dans les pays occidentaux, est plus cher que celui vivant parmi nous…Vous, les prôneurs de la démocratie, cela est une pure discrimination.
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A la une
L’Algérie mène une campagne contre le payement des rançons
10 millions d’euros octroyés aux terroristes par des pays européens
Les hauts responsables algériens, suite à une proposition des services de renseignements, travaillent pour gagner un large soutien international, afin de pousser le conseil de sécurité à adopter les propositions de l’Algérie, contre des rançons octroyées aux groupes terroristes. Les responsables algériens ont fait part de cette proposition, à l’occasion du sommet du G8 et au sommet des pays non-alignés, tenu hier, en Egypte. Selon certains rapports sécuritaires, l’organisation terroriste, El Qaida, au pays du Sahel, a récolté pas moins de 10 millions d’euros, après les kidnappings visant des occidentaux, ajoutant que 32 touristes européens ont été kidnappés, en 2003, par Abderrezak El Para, alors que 2 touristes autrichiens ont été kidnappés en 2008, et 6 en 2009. Dans ce cadre, et si on étudie les rapports de sécurité, concernant les montants qui vont aux rançons, on découvre que des contrats d’armement importants. Souvent conclus avec des marchands d’armes de Burkina Faso, Nigeria, et les mouvements séparatistes, à travers des intermédiaires, qui approvisionnent certaines régions en Algérie, à l’instar de Ghardaia, M’sila…etc. Par ailleurs, les renseignements algériens pensent que la coordination sécuritaire avec les pays du Sahel, pourrait manquer d’efficacité, car ces pays cèdent facilement aux pressions exercées par d’autres puissances internationales. De son côté, l’Algérie a introduit cette proposition à l’Union Africaine, et elle a été adoptée, mais elle restera inefficace, si elle ne sera pas inscris parmi les résolutions des Nations Unies. Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, a été chargé par le président de la République, de transmettre la proposition de l’Algérie, aux membres du G8, réunis en Italie.
15-07-2009 Par Attef Kedadra
lundi 13 juillet 2009
Tinariwen : L'EMBLÈME DE LA CULTURE TOUARÈGUE in L'ESSOR
C'est le groupe de musique le plus célèbre du nord de notre pays. Il parcourt le monde pour faire connaître l'art des hommes bleus. Originaire de Tessalit dans la région de Kidal, Tinariwen "les déserts" en tamasheq, est un groupe de musique touareg bien connu sur la scène internationale. Dans cette partie du Mali, les nomades mènent une vie dure et solitaire parfois. Pour combler le vide et oublier le quotidien difficile, les touareg improvisent des chants pour réduire les distances qu'ils soient à pied ou à dos de chameau, et ainsi dissiper leur blues. Ces chants sont rythmés par le tendé. Un instrument traditionnel de percussion battu à la cadence des chameaux. C'est cette musique traditionnelle que le groupe Tinariwen tente de moderniser avec l'introduction de la guitare acoustique.Au fil du temps, sa musique est devenue une sorte de mélange avec le rock and roll et le blues américain, sur fond de musique traditionnelle. Ce qui a permis à Tinariwen d'être adopté par les siens et de conquérir de nombreux mélomanes à travers le monde.
Initié par Ibrahim Ag Alhabib dit "Abraybone", Alhassane Ag Touhami et feu Intayaden, lors d'un festival à Alger en 1982, trois amis qui jouaient une guitare acoustique, puis le groupe "les voix du hoggar" leur a offert une première guitare électrique.Après la signature du Pacte national en 1992 à Tamanrasset, c'est le retour de la paix, le groupe s'est consacré à la diffusion de la culture touarègue grâce à sa musique et à des paroles évoquant l'amour pour le désert et les souffrances du monde touareg. Certains membres du groupe qui avaient participé à la rébellion ont troqué les fusils contre des instruments de musique.A partir de cet instant, Tinariwen participe à de nombreux festivals au Mali et en Europe. C'est en 2000 que le groupe signe son premier album "The Radio Tisdas Session" enregistré à Kidal par Justin Adams et Lo'Jo, un groupe français. Puis c'est l'album "Amassakoul" le voyageur en tamasheq, édité en 2004 qui confirme la notoriété du groupe. Tinariwen fait figure d'ambassadeur des touareg à travers le monde avec ses tournées en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et en Asie. Dès lors, le groupe partage la scène avec des grands groupes et des stars du rock comme les Rolling Stones, Carlos Santana, Robert Plant, Taj Mahal ou Elvis Costelle... Une tournée qui sera suivie de la sortie de leur troisième album "Aman Iman" (l'eau c'est la vie) qui vient confirmer le succès du groupe puisqu'il a été entre autre disque d'argent en Grande Bretagne.Tinariwen est devenu une sorte d'emblème pour les touareg du monde entier. Actuellement en tournée en Europe, le groupe sortira dans quelques mois son quatrième album intitulé "Imidiwan" (les compagnons ou les amis) en tamasheq. Le groupe mis deux mois pour travailler sur cet album à Tessalit.Entre chants d'espoir et de blues, Tinariwen, ces fils du désert réinventent la musique qui touche le corps, le cœur et l'âme. Tinariwen est le groupe le plus célèbre des groupes de musique touareg. C'est le messager de la culture du monde touareg.
Assaleck Ag TITA
l'Essor n°16483 du - 2009-07-13
Publié par Hassan à l'adresse 7/13/2009
Al-Qaeda frees Swiss captive
Al Jazeera - 12/07/09
Al-Qaeda frees Swiss captive
lundi 13 juillet 2009
A Swiss national held hostage in Mali since January has been released by his captors, al-Qaeda in the Islamic Maghreb, a spokesman for the country’s president has said.
"We can confirm that the Swiss has been freed," Seydou Cissouma told the Reuters news agency on Sunday.
Werner Greiner was captured on January 22 with three other people while attending a music festival near the Niger border.
The two women in the group were freed in April, but Edwin Dyer, a Briton, was beheaded in May.
Greiner was reportedly freed in Gao region in the country’s northern desert, where dozens of people were reported killed this month in clashes between the Malian army and al-Qaeda fighters.
Medical attention
Switzerland’s foreign ministry said that he had received medical attention and would be heading home soon.
"The Swiss foreign ministry learnt with joy that the efforts towards the liberation of the last Swiss hostage in Mali has been successful," it said in a statement.
"The last hostage has been freed in Mali. The Swiss citizen has been taken care of medically and will be repatriated to Switzerland to rest"
Swiss foreign ministry
"The last hostage has been freed in Mali. The Swiss citizen has been taken care of medically and will be repatriated to Switzerland to rest."
An official involved in negotiations with the kidnappers in northern Mali told the AFP news agency earlier this month that the Swiss national was in poor health.
"He is hardly eating at all. He is suffering a lot. We are very worried," he said.
In May, the Algerian media reported that al-Qaeda was demanding $14.21m in exchange for Greiner and Dyer.
It was not immediately clear on Sunday whether a ransom had been paid for the release of the Swiss national.
Al-Qaeda in the Islamic Maghreb emerged out of the Salafist Group for Preaching and Combat, an Algerian Islamist movement.
The group now operates across a vast stretch of the Sahel region of northern Africa.
Amadou Toumani Toure, Mali’s president, announced an all-out war on the group after Dyer’s execution and there has been fierce fighting in subsequent months.
Al-Qaeda frees Swiss captive
lundi 13 juillet 2009
A Swiss national held hostage in Mali since January has been released by his captors, al-Qaeda in the Islamic Maghreb, a spokesman for the country’s president has said.
"We can confirm that the Swiss has been freed," Seydou Cissouma told the Reuters news agency on Sunday.
Werner Greiner was captured on January 22 with three other people while attending a music festival near the Niger border.
The two women in the group were freed in April, but Edwin Dyer, a Briton, was beheaded in May.
Greiner was reportedly freed in Gao region in the country’s northern desert, where dozens of people were reported killed this month in clashes between the Malian army and al-Qaeda fighters.
Medical attention
Switzerland’s foreign ministry said that he had received medical attention and would be heading home soon.
"The Swiss foreign ministry learnt with joy that the efforts towards the liberation of the last Swiss hostage in Mali has been successful," it said in a statement.
"The last hostage has been freed in Mali. The Swiss citizen has been taken care of medically and will be repatriated to Switzerland to rest"
Swiss foreign ministry
"The last hostage has been freed in Mali. The Swiss citizen has been taken care of medically and will be repatriated to Switzerland to rest."
An official involved in negotiations with the kidnappers in northern Mali told the AFP news agency earlier this month that the Swiss national was in poor health.
"He is hardly eating at all. He is suffering a lot. We are very worried," he said.
In May, the Algerian media reported that al-Qaeda was demanding $14.21m in exchange for Greiner and Dyer.
It was not immediately clear on Sunday whether a ransom had been paid for the release of the Swiss national.
Al-Qaeda in the Islamic Maghreb emerged out of the Salafist Group for Preaching and Combat, an Algerian Islamist movement.
The group now operates across a vast stretch of the Sahel region of northern Africa.
Amadou Toumani Toure, Mali’s president, announced an all-out war on the group after Dyer’s execution and there has been fierce fighting in subsequent months.
Référendum au Niger : le président Tandja appelle au "oui massif"
NIAMEY(AFP)
Référendum au Niger : le président Tandja appelle au "oui massif"
lundi 13 juillet 2009NIAMEY(AFP) — Le président du Niger Mamadou Tandja a appelé dimanche soir à un "oui massif" lors du référendum sur une nouvelle constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir jusqu’en 2012.
"Je vous exhorte à adopter le projet de constitution par un +oui+ massif le 4 août prochain", a déclaré le président dans un discours radio-télévisé de lancement de campagne du référendum.
Cette campagne référendaire sera close le 2 août.
Après 10 ans à la tête du pays, le président doit constitutionnellement quitter le pouvoir le 22 décembre mais il a convoqué un référendum le 4 août pour changer la Constitution afin de se maintenir en poste.
Après prolongation de son mandat, jusqu’en 2012, il pourrait se représenter autant qu’il le veut, alors que l’actuelle Constitution interdit un troisième mandat à tout président. Cette disposition ne peut être modifiée ni par le Parlement ni par référendum.
Pour permettre ce référendum, M. Tandja a dissous le Parlement, puis la Cour constitutionnelle, modifié le code électoral et s’est arrogé des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent de gouverner seul par décrets et ordonnances.
"Ce projet de constitution une fois adopté confortera définitivement notre pays dans sa marche vers le progrès et la stabilité", a poursuivi le président Tandja en soutenant que "le peuple doit être seul juge du maintien fonction du président de la république".
L’opposition dénonce "un coup d’Etat" du président Tandja et exige le rétablissement de la légalité constitutionnelle.
Le Mouvement pour la défense de la démocratie et la République (MDDR), un des trois fronts anti-référendum, a appelé "tous les démocrates sincères à conjuguer leurs efforts en vue de faire échec au référendum".
"Ce référendum à haut risque est porteur de graves dangers pour la paix, l’Etat de droit et la quiétude sociale au Niger", a estimé samedi le président du parlement dissous, Mahamane Ousmane.
Le Front pour la défense de la démocratie (FDD) "exige" le départ de M. Tandja et sa "mise en accusation" conformément à l’article 119 de la Constitution pour "haute trahison pour avoir violé son serment" de respecter la Constitution.
L’Union européenne, la France, les Etats-Unis et le Canada, la Suisse ont demandé au président Tandja de renoncer à son référendum "illégal".
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao) dont le Niger est membre a brandi des sanctions allant jusqu’au blocus économique et l’isolement diplomatique.
Bruxelles a donné le ton en annonçant il y trois jours le blocage du versement d’une aide budgétaire au Niger.
Référendum au Niger : le président Tandja appelle au "oui massif"
lundi 13 juillet 2009NIAMEY(AFP) — Le président du Niger Mamadou Tandja a appelé dimanche soir à un "oui massif" lors du référendum sur une nouvelle constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir jusqu’en 2012.
"Je vous exhorte à adopter le projet de constitution par un +oui+ massif le 4 août prochain", a déclaré le président dans un discours radio-télévisé de lancement de campagne du référendum.
Cette campagne référendaire sera close le 2 août.
Après 10 ans à la tête du pays, le président doit constitutionnellement quitter le pouvoir le 22 décembre mais il a convoqué un référendum le 4 août pour changer la Constitution afin de se maintenir en poste.
Après prolongation de son mandat, jusqu’en 2012, il pourrait se représenter autant qu’il le veut, alors que l’actuelle Constitution interdit un troisième mandat à tout président. Cette disposition ne peut être modifiée ni par le Parlement ni par référendum.
Pour permettre ce référendum, M. Tandja a dissous le Parlement, puis la Cour constitutionnelle, modifié le code électoral et s’est arrogé des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent de gouverner seul par décrets et ordonnances.
"Ce projet de constitution une fois adopté confortera définitivement notre pays dans sa marche vers le progrès et la stabilité", a poursuivi le président Tandja en soutenant que "le peuple doit être seul juge du maintien fonction du président de la république".
L’opposition dénonce "un coup d’Etat" du président Tandja et exige le rétablissement de la légalité constitutionnelle.
Le Mouvement pour la défense de la démocratie et la République (MDDR), un des trois fronts anti-référendum, a appelé "tous les démocrates sincères à conjuguer leurs efforts en vue de faire échec au référendum".
"Ce référendum à haut risque est porteur de graves dangers pour la paix, l’Etat de droit et la quiétude sociale au Niger", a estimé samedi le président du parlement dissous, Mahamane Ousmane.
Le Front pour la défense de la démocratie (FDD) "exige" le départ de M. Tandja et sa "mise en accusation" conformément à l’article 119 de la Constitution pour "haute trahison pour avoir violé son serment" de respecter la Constitution.
L’Union européenne, la France, les Etats-Unis et le Canada, la Suisse ont demandé au président Tandja de renoncer à son référendum "illégal".
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao) dont le Niger est membre a brandi des sanctions allant jusqu’au blocus économique et l’isolement diplomatique.
Bruxelles a donné le ton en annonçant il y trois jours le blocage du versement d’une aide budgétaire au Niger.
samedi 11 juillet 2009
Niger : Bss dénonce les « dérives monarchiques » de Tandja
Niger
La Coalition Bennoo Siggil Senegaal (Bss) appelle la communauté internationale en particulier l’Organisation des Nations Unies à condamner le « coup de force » du Président Tandja et à l’obliger à revenir à la raison afin d’épargner au Niger des turbulences inutiles. Elle exprime sa solidarité et son soutien à l’ensemble des forces démocratiques et patriotiques du Niger qui sont en train de « se battre contre les dérives monarchiques de Tandja pour maintenir leur pays dans le concert des nations démocratiques ».
La constitution du Niger stipule qu’après deux mandats successifs un Président de la République ne peut plus se présenter à une élection présidentielle. En plus, il est clairement dit que cette disposition de la Constitution n’est pas susceptible de modification que ce soit par voie référendaire ou parlementaire.
Mamdaou Tandja devait se retirer du pouvoir le 22 décembre 2009. Il a passé deux quinquennats à la tête du pays et projette de prolonger son mandat de trois ans au cours desquels aucune élection ne serait organisée. En dépit de la large désapprobation de l’essentiel des forces vives nigériennes, il est déterminé à poursuivre son projet. C’est ainsi qu’il a dissout des institutions et a installé d’autres.
Aly DIOUF
La Coalition Bennoo Siggil Senegaal (Bss) appelle la communauté internationale en particulier l’Organisation des Nations Unies à condamner le « coup de force » du Président Tandja et à l’obliger à revenir à la raison afin d’épargner au Niger des turbulences inutiles. Elle exprime sa solidarité et son soutien à l’ensemble des forces démocratiques et patriotiques du Niger qui sont en train de « se battre contre les dérives monarchiques de Tandja pour maintenir leur pays dans le concert des nations démocratiques ».
La constitution du Niger stipule qu’après deux mandats successifs un Président de la République ne peut plus se présenter à une élection présidentielle. En plus, il est clairement dit que cette disposition de la Constitution n’est pas susceptible de modification que ce soit par voie référendaire ou parlementaire.
Mamdaou Tandja devait se retirer du pouvoir le 22 décembre 2009. Il a passé deux quinquennats à la tête du pays et projette de prolonger son mandat de trois ans au cours desquels aucune élection ne serait organisée. En dépit de la large désapprobation de l’essentiel des forces vives nigériennes, il est déterminé à poursuivre son projet. C’est ainsi qu’il a dissout des institutions et a installé d’autres.
Aly DIOUF
Niger : Bruxelles bloque un paiement
Niger : Bruxelles bloque un paiement
samedi 11.07.2009, 20:02
La Commission européenne a bloqué le versement d’une aide au budget de l’État du Niger pour protester contre la dérive autoritaire du président Mamadou Tanda, a-t-on appris samedi auprès des services du Développement.
samedi 11.07.2009, 20:02
La Commission européenne a bloqué le versement d’une aide au budget de l’État du Niger pour protester contre la dérive autoritaire du président Mamadou Tanda, a-t-on appris samedi auprès des services du Développement.
Niger: il faut lever la "censure" (médias)
Niger: il faut lever la "censure" (médias)
AFP
11/07/2009 | Mise à jour : 18:47 | Ajouter à ma sélection
Des organisations de presse du Niger, mais aussi le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé aux Etats-Unis, ont demandé au président Mamadou Tandja de lever la "censure" frappant les médias nigériens, a-t-on appris aujourd'hui.
Le président nigérien a décidé mercredi que le président du Conseil supérieur de la Communication (CSC) pourrait sanctionner des médias "sans mise en demeure préalable", et sans consulter les dix autres membres du CSC.
Ce projet a pour objectif de permettre à M. Tandja de se maintenir au pouvoir pour un troisième mandat.
"Nous sommes préoccupés par la censure qui pèse actuellement sur tout traitement de l'opposition publique à votre projet d'amendement constitutionnel", écrit le CPJ dans un message écrit vendredi au président.
"Ces restrictions privent de fait les Nigériens de l'opportunité de participer à une décision politique cruciale, avec des conséquences à long terme pour le pays", critique le CPJ, qui parle de "censure sommaire".
Le CPJ explique être "alarmé par les restrictions croissantes imposées (...) sur la presse privée nigérienne".
Dans un communiqué, six organisations de presse du Niger ont dénoncé samedi "le caractère machiavélique de cette décision (...) appelons les journalistes à la solidarité en vue de barrer la route aux prédateurs de la liberté de la presse".
AFP
11/07/2009 | Mise à jour : 18:47 | Ajouter à ma sélection
Des organisations de presse du Niger, mais aussi le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé aux Etats-Unis, ont demandé au président Mamadou Tandja de lever la "censure" frappant les médias nigériens, a-t-on appris aujourd'hui.
Le président nigérien a décidé mercredi que le président du Conseil supérieur de la Communication (CSC) pourrait sanctionner des médias "sans mise en demeure préalable", et sans consulter les dix autres membres du CSC.
Ce projet a pour objectif de permettre à M. Tandja de se maintenir au pouvoir pour un troisième mandat.
"Nous sommes préoccupés par la censure qui pèse actuellement sur tout traitement de l'opposition publique à votre projet d'amendement constitutionnel", écrit le CPJ dans un message écrit vendredi au président.
"Ces restrictions privent de fait les Nigériens de l'opportunité de participer à une décision politique cruciale, avec des conséquences à long terme pour le pays", critique le CPJ, qui parle de "censure sommaire".
Le CPJ explique être "alarmé par les restrictions croissantes imposées (...) sur la presse privée nigérienne".
Dans un communiqué, six organisations de presse du Niger ont dénoncé samedi "le caractère machiavélique de cette décision (...) appelons les journalistes à la solidarité en vue de barrer la route aux prédateurs de la liberté de la presse".
Mali : l’Afghanistan du Sahel
Par Salima Tlemçani (El WATAN - Algérie)
Mali : l’Afghanistan du Sahel
Al Qaïda au Maghreb islamique y a commis plusieurs actions spectaculaires ces derniers jourssamedi 11 juillet 2009
Lorsque le GSPC a annoncé, mercredi dernier, avoir tué, le 4 juillet 2009, 28 soldats et capturé trois autres, la surprise a été totale. Néanmoins, la revendication a permis de comprendre au moins cette sortie virulente du président malien Amadou Toumani Touré, vingt-quatre heures plus tard (le 5 juillet), promettant la guerre totale aux terroristes du GSPC, après avoir été passif face à l’implantation de plus en plus massive d’abord des troupes de Mokhtar Belmokhtar, puis de celles Abou Zeid, dissident de ce dernier.
La multiplication des enlèvements d’étrangers et la négociation de leur libération par l’intermédiaire de notables et d’officiels maliens au nord du Mali n’a fait que renforcer les rangs des terroristes en moyens humains et matériels, mais aussi les liens solidement entretenus avec la communauté Brabiche, implantée au nord de Tombouctou, et qui a joué un rôle important dans la neutralisation de la rébellion touareg. Dimanche dernier, le président Touré a surpris en s’exprimant d’un ton coléreux : « C’est une lutte totale contre Al Qaïda que nous menons actuellement. Je dis bien totale. Sur le terrain, dans la bande sahélo-saharienne, les salafistes et leurs complices qui sont auteurs de multiples trafics, sont nos ennemis », a-t-il dit, sans pour autant faire allusion à ce qui s’était passé la veille de cette déclaration. Il aura fallu attendre 48 heures pour que le GSPC annonce son « fait de guerre » : une embuscade meurtrière tendue à un convoi militaire, qui a fait 28 morts. Les premiers éléments d’information indiquent que l’attaque a eu lieu, samedi dernier vers 4h, dans la zone d’Arouane, non loin de Tombouctou, contre un convoi de militaires. Pris dans leur moment de repos, les soldats ont eu du mal à repousser les tirs nourris d’une cinquantaines de terroristes. L’effet de surprise leur a été fatal. La presse malienne a fait état de 4 morts, dont un colonel, et de 4 disparus. De nombreux blessés ont été transférés à Tombouctou. L’on a signalé également la destruction des 4 pick-up militaires. Dans son communiqué, le GSPC affirme avoir tué 28 soldats et capturé 3 autres. L’organisation terroriste ne reconnaît qu’une seule perte dans ses rangs, un Mauritanien. Elle a en outre menacé de lancer d’autres attaques visant personnellement le président Touré, et avec virulence, en lui reprochant d’avoir soutenu les Occidentaux, qualifiés de « croisés », dans la guerre menée contre Al Qaïda.
Les autorités maliennes au pied du mur
Mises au pied du mur, les autorités maliennes parlent de « propagande » puis reconnaissent à demi-mot qu’« il y a eu certes des dizaines de morts de part et d’autre », précisant toutefois que « ce sont les terroristes qui ont perdu le plus d’hommes. Nous avons une dizaine d’éléments portés disparus. Cinq d’entre eux sont revenus lundi à la base ». Que s’est-il passé au juste ? Selon des sources locales, l’embuscade a eu lieu samedi 4 juillet, vers 4h, lorsqu’un convoi militaire en expédition dans la zone d’Araouane, non loin de Tombouctou (en route vers Taoudéni), a été pris, dans son sommeil, par les tirs nourris d’une cinquantaine de terroristes. Avant de partir, les assaillants ont détruit les 4 pick-up des militaires et délesté leurs victimes de leurs armes et de leurs moyens de communication. Les rares survivants ont été pris en otages. Du côté algérien, des sources sécuritaires confirment l’attaque, précisant que les pertes dans les rangs de l’armée malienne étaient « importantes » sans pour autant préciser le nombre. Selon nos interlocuteurs, les auteurs de cette embuscade pourraient être de la phalange de Abou Zeid, dissident de Belmokhtar, composée d’une centaine d’éléments, parmi lesquels de nombreux étrangers, notamment des Mauritaniens.
Depuis des années, le nord du Mali a constitué un no man’s land où se croisent et évoluent, sous l’œil passif des autorités – et complice des populations locales – non seulement les troupes du GSPC, mais aussi les bandes de trafiquants de drogue, d’armes et de papiers, les contrebandiers et les passeurs de migrants clandestins. La situation s’est aggravée avec la multiplication des enlèvements d’Occidentaux dont la libération se fait toujours en contrepartie de rançons, après négociation par l’intermédiaire de notables et officiels maliens, sur le sol malien. Pointé du doigt, le Mali, rassuré par le fait que les terroristes n’ont jamais commis d’attentat sur son sol, a préféré adopter la position de passivité. Interpellé par les pays voisins, notamment l’Algérie, il se défend en brandissant l’argument du manque de moyens. Pour le président Touré, le problème du terrorisme concerne tous les pays de la région et, de ce fait, « tous doivent » l’aider à mener cette guerre à commencer par l’Algérie, qu’il veut à tout prix impliquer directement dans le combat et sur son propre territoire. A ce titre, il va même annoncer publiquement, de manière unilatérale, la préparation d’une grande opération militaire conjointe des armées malienne et algérienne, pour déloger le GSPC de la bande sahélo-saharienne, mais se contredit plus tard en affirmant qu’il est juste question « de maintenir en tenaille » les groupes du GSPC entre l’Algérie et le Mali.
Les Algériens de loin...
Du côté algérien, des sources sécuritaires démentent toute « opération conjointe » et affirment qu’elles ne font que « suivre de loin » ce qui se passe actuellement au nord du Mali, qualifié d’ailleurs « de très inquiétant ». Ce qui pousse à croire que la déclaration du président Touré n’a d’autre objectif que de rassurer une opinion interne de plus en plus en colère contre sa passivité face aux activités d’Al Qaïda au Nord. L’embuscade du 4 juillet dernier n’est pas la première action du GSPC qui, il y a plus d’un mois, a choqué le monde en exécutant un otage britannique (après des mois de détention) à la suite de l’échec des négociations autour d’une rançon. Quelques jours plus tard et à quelques kilomètres de la zone où a eu lieu l’embuscade du 4 juillet, le groupe d’Abou Zeid a assassiné un colonel des renseignements maliens, issu de la communauté Brabiche, dans son domicile de Tombouctou. Un acte qui a suscité une vive colère de ses proches que le régime d’Amadou Touré a tenté de calmer en annonçant, moins d’une semaine après, l’élimination de 26 terroristes d’Al Qaïda. Mieux, à ce jour, aucune demande d’identification n’a été adressée aux services de sécurité algériens.
Peut-on croire que les déclarations du président Touré relatives à « une guerre totale » contre le GSPC ne soient qu’un leurre pour calmer une communauté arabe de plus en plus en colère contre les actes sanglants du GSPC, ce même groupe qui « avait mangé » dans leur main ? Contrairement à Belmokhtar qui a toujours été contre les attentats dans les zones de repli, Abou Zeid n’a qu’un seul objectif : s’imposer comme un émir sanguinaire, fort et intransigeant, et cela en commettant le plus grand nombre d’actes de terreur dans une région devenue, au fil du temps, un lieu de lutte d’intérêts des services de renseignement de certaines puissances régionales et extrarégionales. Une sérieuse menace qui pèse lourdement sur toute la région….
Par Salima Tlemçani
Mali : l’Afghanistan du Sahel
Al Qaïda au Maghreb islamique y a commis plusieurs actions spectaculaires ces derniers jourssamedi 11 juillet 2009
Lorsque le GSPC a annoncé, mercredi dernier, avoir tué, le 4 juillet 2009, 28 soldats et capturé trois autres, la surprise a été totale. Néanmoins, la revendication a permis de comprendre au moins cette sortie virulente du président malien Amadou Toumani Touré, vingt-quatre heures plus tard (le 5 juillet), promettant la guerre totale aux terroristes du GSPC, après avoir été passif face à l’implantation de plus en plus massive d’abord des troupes de Mokhtar Belmokhtar, puis de celles Abou Zeid, dissident de ce dernier.
La multiplication des enlèvements d’étrangers et la négociation de leur libération par l’intermédiaire de notables et d’officiels maliens au nord du Mali n’a fait que renforcer les rangs des terroristes en moyens humains et matériels, mais aussi les liens solidement entretenus avec la communauté Brabiche, implantée au nord de Tombouctou, et qui a joué un rôle important dans la neutralisation de la rébellion touareg. Dimanche dernier, le président Touré a surpris en s’exprimant d’un ton coléreux : « C’est une lutte totale contre Al Qaïda que nous menons actuellement. Je dis bien totale. Sur le terrain, dans la bande sahélo-saharienne, les salafistes et leurs complices qui sont auteurs de multiples trafics, sont nos ennemis », a-t-il dit, sans pour autant faire allusion à ce qui s’était passé la veille de cette déclaration. Il aura fallu attendre 48 heures pour que le GSPC annonce son « fait de guerre » : une embuscade meurtrière tendue à un convoi militaire, qui a fait 28 morts. Les premiers éléments d’information indiquent que l’attaque a eu lieu, samedi dernier vers 4h, dans la zone d’Arouane, non loin de Tombouctou, contre un convoi de militaires. Pris dans leur moment de repos, les soldats ont eu du mal à repousser les tirs nourris d’une cinquantaines de terroristes. L’effet de surprise leur a été fatal. La presse malienne a fait état de 4 morts, dont un colonel, et de 4 disparus. De nombreux blessés ont été transférés à Tombouctou. L’on a signalé également la destruction des 4 pick-up militaires. Dans son communiqué, le GSPC affirme avoir tué 28 soldats et capturé 3 autres. L’organisation terroriste ne reconnaît qu’une seule perte dans ses rangs, un Mauritanien. Elle a en outre menacé de lancer d’autres attaques visant personnellement le président Touré, et avec virulence, en lui reprochant d’avoir soutenu les Occidentaux, qualifiés de « croisés », dans la guerre menée contre Al Qaïda.
Les autorités maliennes au pied du mur
Mises au pied du mur, les autorités maliennes parlent de « propagande » puis reconnaissent à demi-mot qu’« il y a eu certes des dizaines de morts de part et d’autre », précisant toutefois que « ce sont les terroristes qui ont perdu le plus d’hommes. Nous avons une dizaine d’éléments portés disparus. Cinq d’entre eux sont revenus lundi à la base ». Que s’est-il passé au juste ? Selon des sources locales, l’embuscade a eu lieu samedi 4 juillet, vers 4h, lorsqu’un convoi militaire en expédition dans la zone d’Araouane, non loin de Tombouctou (en route vers Taoudéni), a été pris, dans son sommeil, par les tirs nourris d’une cinquantaine de terroristes. Avant de partir, les assaillants ont détruit les 4 pick-up des militaires et délesté leurs victimes de leurs armes et de leurs moyens de communication. Les rares survivants ont été pris en otages. Du côté algérien, des sources sécuritaires confirment l’attaque, précisant que les pertes dans les rangs de l’armée malienne étaient « importantes » sans pour autant préciser le nombre. Selon nos interlocuteurs, les auteurs de cette embuscade pourraient être de la phalange de Abou Zeid, dissident de Belmokhtar, composée d’une centaine d’éléments, parmi lesquels de nombreux étrangers, notamment des Mauritaniens.
Depuis des années, le nord du Mali a constitué un no man’s land où se croisent et évoluent, sous l’œil passif des autorités – et complice des populations locales – non seulement les troupes du GSPC, mais aussi les bandes de trafiquants de drogue, d’armes et de papiers, les contrebandiers et les passeurs de migrants clandestins. La situation s’est aggravée avec la multiplication des enlèvements d’Occidentaux dont la libération se fait toujours en contrepartie de rançons, après négociation par l’intermédiaire de notables et officiels maliens, sur le sol malien. Pointé du doigt, le Mali, rassuré par le fait que les terroristes n’ont jamais commis d’attentat sur son sol, a préféré adopter la position de passivité. Interpellé par les pays voisins, notamment l’Algérie, il se défend en brandissant l’argument du manque de moyens. Pour le président Touré, le problème du terrorisme concerne tous les pays de la région et, de ce fait, « tous doivent » l’aider à mener cette guerre à commencer par l’Algérie, qu’il veut à tout prix impliquer directement dans le combat et sur son propre territoire. A ce titre, il va même annoncer publiquement, de manière unilatérale, la préparation d’une grande opération militaire conjointe des armées malienne et algérienne, pour déloger le GSPC de la bande sahélo-saharienne, mais se contredit plus tard en affirmant qu’il est juste question « de maintenir en tenaille » les groupes du GSPC entre l’Algérie et le Mali.
Les Algériens de loin...
Du côté algérien, des sources sécuritaires démentent toute « opération conjointe » et affirment qu’elles ne font que « suivre de loin » ce qui se passe actuellement au nord du Mali, qualifié d’ailleurs « de très inquiétant ». Ce qui pousse à croire que la déclaration du président Touré n’a d’autre objectif que de rassurer une opinion interne de plus en plus en colère contre sa passivité face aux activités d’Al Qaïda au Nord. L’embuscade du 4 juillet dernier n’est pas la première action du GSPC qui, il y a plus d’un mois, a choqué le monde en exécutant un otage britannique (après des mois de détention) à la suite de l’échec des négociations autour d’une rançon. Quelques jours plus tard et à quelques kilomètres de la zone où a eu lieu l’embuscade du 4 juillet, le groupe d’Abou Zeid a assassiné un colonel des renseignements maliens, issu de la communauté Brabiche, dans son domicile de Tombouctou. Un acte qui a suscité une vive colère de ses proches que le régime d’Amadou Touré a tenté de calmer en annonçant, moins d’une semaine après, l’élimination de 26 terroristes d’Al Qaïda. Mieux, à ce jour, aucune demande d’identification n’a été adressée aux services de sécurité algériens.
Peut-on croire que les déclarations du président Touré relatives à « une guerre totale » contre le GSPC ne soient qu’un leurre pour calmer une communauté arabe de plus en plus en colère contre les actes sanglants du GSPC, ce même groupe qui « avait mangé » dans leur main ? Contrairement à Belmokhtar qui a toujours été contre les attentats dans les zones de repli, Abou Zeid n’a qu’un seul objectif : s’imposer comme un émir sanguinaire, fort et intransigeant, et cela en commettant le plus grand nombre d’actes de terreur dans une région devenue, au fil du temps, un lieu de lutte d’intérêts des services de renseignement de certaines puissances régionales et extrarégionales. Une sérieuse menace qui pèse lourdement sur toute la région….
Par Salima Tlemçani
Mali : des dizaines de militaires quittent Tombouctou pour "traquer" Al-Qaïda
TOMBOUCTOU (AFP)
Mali : des dizaines de militaires quittent Tombouctou pour "traquer" Al-Qaïda
samedi 11 juillet 2009TOMBOUCTOU (AFP) — Plusieurs dizaines de militaires maliens ont quitté vendredi la ville de Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali, pour "traquer" les éléments de la branche maghrébine d’Al-Qaïda, a constaté un journaliste de l’AFP.
Sanglés dans des tenues militaires, avec pour certains un turban noué au cou, des dizaines de militaires maliens, quasiment tous debout derrière des véhicules pick-up, ont quitté Tombouctou sous les applaudissements de quelques habitants qui scandaient : "vive l’armée malienne ! Vive l’armée malienne !".
"Nos éléments vont dans le grand désert pour des opérations militaires, c’est-à-dire pour traquer les trafiquants d’armes, de drogue, mais aussi les éléments de Al-Qaïda", a déclaré à l’AFP un responsable de l’état-major local, sous couvert de l’anonymat.
"Les opérations dureront le temps qu’il faut", a-t-il poursuivi. Dans les trois premiers véhicules du convoi, la plupart des soldats avaient été formés par des instructeurs américains dans le cadre de l’initiative Pan Sahel.
Selon l’armée malienne, des "dizaines" de personnes sont mortes le 4 juillet dans le nord-ouest du Mali dans les affrontements les plus meurtriers signalés jusqu’ici entre la branche maghrébine d’Al-Qaïda et l’armée malienne.
Dans un communiqué publié mercredi par le centre américain de surveillance des sites islamistes, SITE, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) affirme avoir tué 28 soldats et capturé trois militaires lors d’une "embuscade" contre un "convoi de l’armée" après une "bataille féroce" dans la région de Tombouctou.
Aqmi n’a reconnu qu’un mort dans ses rangs, un combattant mauritanien.
"C’est de la propagande", avait réagi le même jour le capitaine Ali Diakité, de l’état-major de l’armée malienne, contacté par téléphone par l’AFP dans le nord du Mali.
"Il y a eu certes des dizaines de morts de part et d’autre", avait-il admis, "mais ce sont les terroristes qui ont perdu le plus d’hommes".
Aqmi est essentiellement implantée en Algérie mais a étendu depuis près de trois ans ses opérations dans le Sahel et depuis quelques semaines au Mali.
La mafia sicilienne, colombienne et russe s’offre les services d’El Qaida au Maghreb
EL Khabar - 11/07/09
La mafia sicilienne, colombienne et russe s’offre les services d’El Qaida au Maghreb
Velléités de bloquer le pipe transsaharien pour libérer les voies de la contrebandesamedi 11 juillet 2009
Les services de sécurités compétents dans les pays du Maghreb arabe ont rouvert le dossier relatif à l’enquête en relation avec les associations mafieuses de Sicile, de Colombie et de Russie. Cet intérêt est intervenu après l’attaque d’El Ouasri au Mali et après que les services algériens aient confirmé la collusion entre le leader des terroristes au Sahara, Hamid Essoufi avec la mafia marocaine et espagnole de la drogue. Les services algériens ont, donc, rouvert le dossier concernant la relation des réseaux mafieux internationaux avec El Qaida au Maghreb, quand la situation sécuritaire s’est brusquement dégradée, au nord du Mali, au moment où avait eu lieu la signature de l’accord portant réalisation du Pipe Line transsaharien, entre l’Algérie et le Nigéria. Des militaires professionnels ayant travaillé dans la zone du Sahel et du Sahara affirment « qu’il est pratiquement impossible, pour tout groupe terroriste et même aux troupes régulières comme celles du Mali de travailler au mois de juillet sous une température qui varie entre 45 et 50 degrés, sans qu’ils ne subissent les conséquences logiques de la soif et de l’usure du à l’effort, dans pareilles conditions ». Les groupes de contrebandiers et des terroristes ont rencontré, ces derniers jours, Mokhtar Belmokhtar. Les risques encourus étant connus et pour cela, personne n’ose bouger en été, sauf dans des périmétres réduits ; ce qui veut dire, que les terroristes ont été payés par les groupes mafieux pour faire cette grande « exhibition », dans le désert. Il paraît, selon les intéressés par ce que se passe dans ces zones que le déplacement des terroristes sur près de 350 km n’est pas évident et la contre partie doit être très élevée. Selon une source sécuritaire, de haut rang, les pays du Sahel et l’Algérie coopèrent militairement, depuis février passé, et devaient engager une opération militaire de grande envergure si ce n’est les pressions des occidentaux qui avaient pour les otages européens et l’otage suisse qui a été assassiné. La dégradation de la situation sécuritaire, au nord Mali, selon une source crédible, a poussé les sociétés d’assurance, à doubler les primes, ce qui rend, évidemment, la réalisation du pipe impossible, sauf, s’il faut faire appel à des sociétés de sécurité privées. Cette solution est, elle aussi, de nature à donner l’occasion aux sociétés internationales d’assurance qui augmenteront les primes d’assurances des personnels étrangers, dans les entreprises pétrolières d’Algérie et du Nigéria. Selon certaines informations, l’armée malienne et les terroristes d’El Qaida au Maghreb ont exagéré les bilans des dernières confrontations. Les terroristes ont voulu transmettre à leur commanditaire un message faisant état de l’accomplissement total de l’opération et le côté malien a voulu défaire la pression internationale qui pèse sur lui. La détérioration de la situation sécuritaire est intervenue, en même temps, que la signature du contrat de réalisation du Pipe transsaharien, ce qui accroît les lectures faisant état d’une collusion de Hamid Essoufi, El Qaida au Maghreb et la mafia de l’énergie et des assurances ainsi que des contrebandiers de la cocaïne de Colombie qui transitent par le Sahara pour l’Europe. Selon des aveux de certains contrebandiers, Hamid Essoufi reçoit des redevances mensuelles de chaque groupe qui transite par les zones de « Foughars » et de « Zour Rak »
11-07-2009 Ahmed Nasser
La mafia sicilienne, colombienne et russe s’offre les services d’El Qaida au Maghreb
Velléités de bloquer le pipe transsaharien pour libérer les voies de la contrebandesamedi 11 juillet 2009
Les services de sécurités compétents dans les pays du Maghreb arabe ont rouvert le dossier relatif à l’enquête en relation avec les associations mafieuses de Sicile, de Colombie et de Russie. Cet intérêt est intervenu après l’attaque d’El Ouasri au Mali et après que les services algériens aient confirmé la collusion entre le leader des terroristes au Sahara, Hamid Essoufi avec la mafia marocaine et espagnole de la drogue. Les services algériens ont, donc, rouvert le dossier concernant la relation des réseaux mafieux internationaux avec El Qaida au Maghreb, quand la situation sécuritaire s’est brusquement dégradée, au nord du Mali, au moment où avait eu lieu la signature de l’accord portant réalisation du Pipe Line transsaharien, entre l’Algérie et le Nigéria. Des militaires professionnels ayant travaillé dans la zone du Sahel et du Sahara affirment « qu’il est pratiquement impossible, pour tout groupe terroriste et même aux troupes régulières comme celles du Mali de travailler au mois de juillet sous une température qui varie entre 45 et 50 degrés, sans qu’ils ne subissent les conséquences logiques de la soif et de l’usure du à l’effort, dans pareilles conditions ». Les groupes de contrebandiers et des terroristes ont rencontré, ces derniers jours, Mokhtar Belmokhtar. Les risques encourus étant connus et pour cela, personne n’ose bouger en été, sauf dans des périmétres réduits ; ce qui veut dire, que les terroristes ont été payés par les groupes mafieux pour faire cette grande « exhibition », dans le désert. Il paraît, selon les intéressés par ce que se passe dans ces zones que le déplacement des terroristes sur près de 350 km n’est pas évident et la contre partie doit être très élevée. Selon une source sécuritaire, de haut rang, les pays du Sahel et l’Algérie coopèrent militairement, depuis février passé, et devaient engager une opération militaire de grande envergure si ce n’est les pressions des occidentaux qui avaient pour les otages européens et l’otage suisse qui a été assassiné. La dégradation de la situation sécuritaire, au nord Mali, selon une source crédible, a poussé les sociétés d’assurance, à doubler les primes, ce qui rend, évidemment, la réalisation du pipe impossible, sauf, s’il faut faire appel à des sociétés de sécurité privées. Cette solution est, elle aussi, de nature à donner l’occasion aux sociétés internationales d’assurance qui augmenteront les primes d’assurances des personnels étrangers, dans les entreprises pétrolières d’Algérie et du Nigéria. Selon certaines informations, l’armée malienne et les terroristes d’El Qaida au Maghreb ont exagéré les bilans des dernières confrontations. Les terroristes ont voulu transmettre à leur commanditaire un message faisant état de l’accomplissement total de l’opération et le côté malien a voulu défaire la pression internationale qui pèse sur lui. La détérioration de la situation sécuritaire est intervenue, en même temps, que la signature du contrat de réalisation du Pipe transsaharien, ce qui accroît les lectures faisant état d’une collusion de Hamid Essoufi, El Qaida au Maghreb et la mafia de l’énergie et des assurances ainsi que des contrebandiers de la cocaïne de Colombie qui transitent par le Sahara pour l’Europe. Selon des aveux de certains contrebandiers, Hamid Essoufi reçoit des redevances mensuelles de chaque groupe qui transite par les zones de « Foughars » et de « Zour Rak »
11-07-2009 Ahmed Nasser
jeudi 9 juillet 2009
FFR/Quelle Paix pour le Niger?
Posté par La Voix des martyrs dans : Communiqué Le FFR dénonce fermement, la reddition de certains combattants, et s'insurge contre toute mascarade visant à brader une lutte qui a couté la vie à des centaines de Nigériens combattants comme civils innocents.
Le FFR rappelle que le départ de Tandja est un préalable à tout processus de dialogue avec des autorités légitimes de Niamey.
Il est hors de question, de participer à la mascarade qui est en cours en ce moment, et qui est pilotée financièrement par les Libyens, et quelques faucons de Tandja.
Le FFR continuera à tenir haut la flamme de la lutte.
Le régime actuel de Niamey est en rébellion ouverte avec la république, représentée par la Constitution. Son jeu favori est désormais, d'inventer des « dribles », à la loi fondamentale.
Cela a si bien entamé la réputation de notre Pays, que toutes les démocraties du monde, dénoncent ces manœuvres, dont le seul but est le maintien anti-démocratique de Tandja à la Présidence. Même les institutions « inamovibles » en ont fait les frais, à savoir la Cour Constitutionnelle.
Il fut une période, où cette violation de la Constitution concernait les assassinats de civils dans le nord de notre Pays, les arrestations arbitraires, et le exécutions sommaires; aujourd'hui que le mal touche la classe politique, nous sommes heureux de constater qu'ils ont été contraints à réagir, et à se mettre en ordre de bataille.
Le FFR n'acceptera Jamais le dépôt « sans condition » des armes, car notre engagement n'est pas à vendre, et l'Injustice au Niger est toujours plus grande et touche tous les aspects de la vie sociopolitique
.
Il n'y a plus d'interlocuteur valable et légitime à Niamey, car depuis bien longtemps, Tandja vogue dans un vaisseau qui défie toutes les lois de la gravité.
Ainsi, pour le FFR, les négociations de paix sérieuses, équitables et respectueuses doivent tenir compte de nos droits et surtout une volonté politique Juste.
La paix, forcément faite de concessions réciproques, est possible à condition que la justice et l'intelligence du temps soient au rendez-vous, et surtout la légitimité.
Le FFR soutien et soutiendra la lutte des forces vives démocratiques pour pousser Tandja hors du Niger.
La lutte continue.
Le Commissaire à la Guerre
Rhissa ag BOULA
Carnage d’AlQuäda dans les rangs de l’armée malienne : Le bilan s’alourdit, les inconnues se multiplient
Aurore, 09/07/2009
Près d’une semaine après la sanglante descente des éléments d’Alqaïda sur les Forces armées et de sécurité, les langues se délient peu à peu sur la réelle ampleur des dégâts ainsi que sur les facettes multiples et causes éventuelles du revers. En effet, contrairement au bilan que nous publiions dans le feu de l’événement, les pertes occasionnées à l’Armée malienne sont manifestement beaucoup plus importantes.
Selon une source proche de la grande muette mais toujours officieuse, l’attaque s’assimile plutôt à un réel carnage, et pour cause. Les pertes en vies humaines sont progressivement revues à la hausse et avoisinent déjà la trentaine au lieu des quatre (4) morts préalablement annoncés dans nos colonnes ((Aurore N°…). De nombreux éléments de l’armée régulière ne sont toujours pas repérés et aucune indication sur le nombre des blessés que le Camp militaire de Tombouctou a commencé à accueillir au compte-goutte, seulement soixante-douze (72) heures après l’attaque-surprise de la matinée du samedi dernier. De sources concordantes, ce retard s’explique par les précautions et adaptations nécessaires aux réalités d’un terrain que les assaillants auraient pris le soin de miner avant de prendre congé des lieux.
Au camp militaire de Tombouctou - où toutes les visites ont été annulées avant-hier mardi -, le spectacle est désolant chez les nouvelles recrues dans les rangs desquelles le gros des pertes est déploré. Certaines familles endeuillées n’auront peut-être aucune chance de récupérer la dépouille de leurs morts déchiquetés par les mines, un procédé utilisé pour piéger les ramasseurs de jeunes soldats tombés sur le champ d’honneur.
Selon nos informations, ils appartiennent essentiellement à la vague des recrues de 2006-2007, dont le manque d’expérience se frotte aux manœuvres stratégiques très rodées de l’ennemi. Lesquelles consistent, à en croire les mêmes sources, à créer la confusion dans les rangs de l’armée régulière en se revêtant de la tenue militaire de chaque victime. Corroborée par l’arrivée massive de dépouilles délestées de leurs treillis, la donne a pour le moins comme conséquence d’en rajouter à la déroute de jeunes recrues à peine capable de distinguer leur partenaire d’un camp ennemi constitué de nationalités et groupes ethniques divers. Ce n’est peut-être pas l’unique inconnue de la grande équation et du défi auxquels la traque de la ramification maghrébine d’Alqaïda confrontent l’armée malienne.
S’y ajoute la confusion qui entoure les circonstances douteuses dans lesquelles l’armée malienne a subi un revers pendant qu’elle se trouvait en posture offensive à peine interrompue.
Serait-elle en définitive infiltrée de l’intérieur par l’ennemi ? Cette éventualité ne semble guère écartée par certains d’adeptes confortés dans leurs suspicions et positions par la disparition mystérieuse du peloton de tête de la patrouille activée contre les éléments armés d’Alqaïda. Annoncé comme mort au départ, le Colonel Hamar Ould Ahmed Yahya est plutôt porté disparu. Sa dépouille mortelle étant jusqu’ici introuvable, les observateurs se demandent s’il a volontairement rejoint le camp des assaillants ou s’il est leur otage. Et au regard de la réputation de collaborateur circonstanciel des « Salafistes » que traine son collègue liquidé en pleine ville de Tombouctou, aucune des hypothèses n’est exclue. En dépit des impressions d’officier loyal qu’Ould Ahmed Yahya laisse à ses plus proches connaisseurs, il n’empêche que sa disparition donne lieu à des interprétations propres à installer un climat de méfiance dans les rangs de l’armée régulière.
Les dimensions multiples de l’équation vont-elles conduire les autorités à accentuer ou à mettre un bémol à la traque enthousiaste contre Alqaïda ? Face à cette question existentielle - comparable du reste à la problématique touarègue - un mutisme semble paradoxalement s’imposer à l’ensemble des composantes de l’opinion. À un point tel qu’on est en droit de s’interroger : où sont passés les adeptes d’une position intransigeante sur la souveraineté territoriale du pays ?
A Keïta
Une crise touche de plein fouet le parti MNSD au pouvoir
Une crise touche de plein fouet le parti au pouvoir
RFI Article publié le 09/07/2009 Il pourrait y avoir de nouveau du changement au sein du parti présidentiel puisque la justice vient d'annuler le dernier congrès du MNSD au cours duquel le patron du parti, Hama Amadou, avait été limogé. Il était alors en disgrâce pour cause de différend avec le président Tandja. La justice estime que les seuls représentants légaux du MNSD sont ceux désignés en 2005, dont Amadou, et élus pour 5 ans, jusqu'en 2010. Hama Amadou pourrait donc retrouver son poste et de ce fait le président Tandja pourrait perdre le contrôle de son parti.
C’est une crise dans la crise. En effet, au moment où on ne parle que de référendum, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe mercredi dans les milieux politiques à Niamey.
Bannis du MNSD (Mouvement national pour la société de développement) et aujourd’hui opposés au président Tandja, les partisans de Hama Amadou jubilent.
Pour eux, cette décision est une victoire politique. « Après la Cour constitutionnelle, c’est pour nous une légitime fierté de savoir qu’il y a encore des femmes et des hommes dans ce pays qui sont pour le respect des textes. Ce que nous voulons aujourd’hui, c’est que le MNSD se réconcilie avec lui-même pour qu’ensemble nous préparions sereinement les prochaines élections présidentielles de décembre 2009. Pour nous, ce référendum est nul et n’a nul effet », remarque Omar Tchana, un des proches de l’ex-Premier ministre.
Reste à pouvoir exécuter une telle décision lourde de conséquences pour le pouvoir dont l’appareil électoral repose sur le MNSD. Mais pour l’avocat de Hama Amadou, Maître Marc Lebihan, la décision lie tout le monde. « Cette décision est exécutoire sur minute et avant enregistrement, c’est-à-dire que les dirigeants actuels issus du Congrès de MNSD de février 2009 de Zinder n’ont plus aucune légalité, ni aucune légitimité. Une fois que cette décision est prononcée, nous avons tous l’obligation de la respecter. Et dès l’instant où on n’exécute pas une décision de justice, on se met hors la loi ».
Le pouvoir n’a toujours pas réagi officiellement à cette décision
Source:
http://www.rfi.fr/actufr/articles/115/article_82543.asp[url][/url]
RFI Article publié le 09/07/2009 Il pourrait y avoir de nouveau du changement au sein du parti présidentiel puisque la justice vient d'annuler le dernier congrès du MNSD au cours duquel le patron du parti, Hama Amadou, avait été limogé. Il était alors en disgrâce pour cause de différend avec le président Tandja. La justice estime que les seuls représentants légaux du MNSD sont ceux désignés en 2005, dont Amadou, et élus pour 5 ans, jusqu'en 2010. Hama Amadou pourrait donc retrouver son poste et de ce fait le président Tandja pourrait perdre le contrôle de son parti.
C’est une crise dans la crise. En effet, au moment où on ne parle que de référendum, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe mercredi dans les milieux politiques à Niamey.
Bannis du MNSD (Mouvement national pour la société de développement) et aujourd’hui opposés au président Tandja, les partisans de Hama Amadou jubilent.
Pour eux, cette décision est une victoire politique. « Après la Cour constitutionnelle, c’est pour nous une légitime fierté de savoir qu’il y a encore des femmes et des hommes dans ce pays qui sont pour le respect des textes. Ce que nous voulons aujourd’hui, c’est que le MNSD se réconcilie avec lui-même pour qu’ensemble nous préparions sereinement les prochaines élections présidentielles de décembre 2009. Pour nous, ce référendum est nul et n’a nul effet », remarque Omar Tchana, un des proches de l’ex-Premier ministre.
Reste à pouvoir exécuter une telle décision lourde de conséquences pour le pouvoir dont l’appareil électoral repose sur le MNSD. Mais pour l’avocat de Hama Amadou, Maître Marc Lebihan, la décision lie tout le monde. « Cette décision est exécutoire sur minute et avant enregistrement, c’est-à-dire que les dirigeants actuels issus du Congrès de MNSD de février 2009 de Zinder n’ont plus aucune légalité, ni aucune légitimité. Une fois que cette décision est prononcée, nous avons tous l’obligation de la respecter. Et dès l’instant où on n’exécute pas une décision de justice, on se met hors la loi ».
Le pouvoir n’a toujours pas réagi officiellement à cette décision
Source:
http://www.rfi.fr/actufr/articles/115/article_82543.asp[url][/url]
Appel à la manifestation du 10 Juillet 2009 à l'Ambassade du Niger en France
Coordination pour la Sauvegarde de la Démocratie (CSD) FRANCE Appel à la manifestation du 10 Juillet 2009 à l'Ambassade du Niger en France Nous sommes à un tournant crucial de l’histoire de notre pays. Le Président Tandja veut imposer un référendum anticonstitutionnel à notre pays pour se maintenir au pouvoir et pérenniser ainsi sa politique de népotisme, de clientélisme politique et de détournements organisés de deniers publics. Pour réaliser ce projet funeste, il a procédé en violation flagrante de la constitution et de son serment à la liquidation systématique des institutions de la République. Après avoir dissous l’Assemblée nationale le 26/05, il vient de s’octroyer des pouvoirs exceptionnels de façon illégale, de procéder le 29/06 à la suspension de plusieurs articles de la loi fondamentale et à la dissolution de la cour constitutionnelle, qui dans son arrêt du 12/06 a annulé le décret portant organisation du référendum. Ces actes sont contraires à la bonne gouvernance démocratique et à certains traités régionaux et internationaux que le Niger a ratifiés.
Nous sommes donc face à un régime illégal, sans aucune légitimité
La communauté nigérienne résidant en France rassemblée au sein de la Coordination pour la sauvegarde de la démocratie(CSD) condamne avec vigueur ce coup d’état constitutionnel et dit non à cette situation inédite de confiscation de pouvoir et de restauration autoritaire.
La communauté nigérienne de France défendra avec détermination les acquis démocratiques, le cadre républicain et l’état de droit au Niger
Accepteriez –vous que Tandja instaure un régime de tyrannie, se proclame Président à vie du Niger et prépare sur trois (3) ans une monarchie rampante pour installer une dynastie Tandja à la tête de l’état ?
La communauté nigérienne de France dit non au régime de dictature de Tandja et à son projet d’infantilisation de notre peuple. Nous entendons pour ce faire mener une lutte historique pour l’honneur de la démocratie et de la République .C’est un combat patriotique pour la sauvegarde de la dignité de notre peuple et de la légalité constitutionnelle.
Ce noble combat de l’honneur contre le parjure est le nôtre. Il nous interpelle tous ! Nous devrons répondre présents au rendez-vous de l’histoire de notre pays. De notre lutte et de notre détermination dépendra désormais l’avenir de la démocratie au Niger, fondement des droits et libertés.
Le comité d’organisation de la CSD lance un appel pressant à tous les démocrates et républicains nigériens résidant en France pour un sursaut patriotique et les invite à participer massivement à la manifestation pacifique du vendredi 10 juillet 2009 de 10h à13 h devant l’Ambassade du Niger à Paris pour défendre les acquis démocratiques et l’état de droit au Niger.
La presse est invitée à 11 h à cette importante manifestation.
Notre cause est juste, Nous vaincrons !
Lieu de la manifestation :
Ambassade du Niger à Paris,
154, Rue de Longchamp 75016, M° Porte dauphine ou RERC Station Av Foch.
Fait à Paris le 06/07/09
mercredi 8 juillet 2009
Niger’s main Tuareg rebel group set for talks
ReliefWeb - 06/07/09
Niger’s main Tuareg rebel group set for talks
mardi 7 juillet 2009
NIAMEY, July 6, 2009 (AFP) - Leaders of Niger’s main Tuareg rebel Movement of Nigeriens for Justice (MNJ) have arrived in Niamey for peace talks with the government, an interior ministry official said Monday.
The delegation arrived Sunday from Libya and will "have discussions about the possible disarming of their fighters" and barracks for the rebels if a deal is reached, said the official, who asked not to be named.
But MNJ president Agaly Alambo was not part of the delegation.
The MNJ emerged in 2007 in the uranium-rich north of the otherwise deeply poor west African country on the southern edge of the Sahara, part of the Sahel territory that is home to Tuaregs in several countries.
The first meeting between Niger’s Tuaregs and President Mamadou Tandja took place on May 3.
Niger’s leader, who had long dismissed the rebels as no more than armed bandits, eventually proposed an amnesty for those Tuaregs who laid down their arms. But divisions within the MNJ have created two splinter groups, which may complicate a peace process.
Offically, only one of these splinter groups, the Nigerian Patriotic Front (FPN), has agreed to its forces accepting barracks on a government base in the north.
The MNJ and the breakaway Front of Forces for a Recovery (FFR), led by former tourism minister Rhissa Ag Boula, are demanding a total amnesty for all their forces and the release of prisoners.
They also want an end to the state of emergency Tandja placed on northern Niger in 2007, to give the army a free hand.
Tandja’s amnesty offer coincided with a vital deal with French mining giant Areva to open up an enormous new uranium mine at Imouraren in northern Niger, on the traditional territory of the Tuareg desert nomads.
Uranium is the only substantial source of foreign exchange for the landlocked nation.
For a definitive peace, Niger’s Tuaregs want posts in the army and in the paramilitary police, as well as a stake in the uranium mining that takes place on their lands.
Observers have questioned how far Tandja’s amnesty offer goes. FFR warlord Ag Boula has been sentenced to death in his absence having been convicted of the murder of a ruling party activist. He currently lives in exile in France.
Niger : Un parti pour le boycott actif du référendum du 4 août
Afrique en ligne - 07/07/09
Niger : Un parti pour le boycott actif du référendum du 4 août
mercredi 8 juillet 2009
Le Secrétaire général -adjoint du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Taraya), M. Hassoumi Massaoudou, a exhorté, mardi, "les Nigériens des villes et des campagnes à un boycott actif du scrutin référendaire programmé pour le 4 août prochain par le président Mamadou Tandja", soulignant que l’opposition et les démocrates dans leur ensemble n’accepteront pas la tenue de cette consultation.
"Ce n’est pas d’un référendum dont les résultats sont connus d’avance dont les Nigériens ont besoin. Nous n’envisageons même pas que ce référendum ait lieu. Nous ferons tout pour l’empêcher. Nous créerons une situation telle que cela se fasse dans des conditions extrêmement difficiles", a menacé M. Massaoudou lors d’une conférence de presse à Niamey.
"Il n’est pas question, pour nous, de laisser une clique d’aventuriers fouler au pied la démocratie que nous avons chèrement acquise. Notre peuple est digne et il n’acceptera pas ce coup d’Etat", a-t-il précisé, ajoutant que ce combat sera mené avant, pendant et éventuellement après le référendum.
Parlant du recours aux pouvoirs exceptionnels, M. Massaoudou a estimé que depuis la mise en oeuvre de l’article 53 de la Constitution du 9 août 1999, toutes les institutions de la République sont illégitimes.
Selon lui, dans aucun pays au monde des pouvoirs exceptionnels ne peuvent dissoudre une Constitution et les arrêts de la Cour constitutionnelle, regrettant que le Niger soit aujourd’hui devenu la risée de la communauté internationale.
"C’est pourquoi nous avons demandé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de s’en tenir à l’arrêt du 12 juin rendu par la Cour constitutionnelle invalidant le décret du président Tandja qui convoque le corps électoral pour un référendum le 4 août 2009", a-t-il expliqué.
"Nos représentants à cette commission défendront cette position, à savoir que la CENI n’est pas fondée à organiser le scrutin référendaire. Si, malgré tout, le gouvernement insiste pour le faire, ce sera sans nous", a-t-il ajouté.
Niamey - 07/07/2009
Pana
Niger : Un parti pour le boycott actif du référendum du 4 août
mercredi 8 juillet 2009
Le Secrétaire général -adjoint du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Taraya), M. Hassoumi Massaoudou, a exhorté, mardi, "les Nigériens des villes et des campagnes à un boycott actif du scrutin référendaire programmé pour le 4 août prochain par le président Mamadou Tandja", soulignant que l’opposition et les démocrates dans leur ensemble n’accepteront pas la tenue de cette consultation.
"Ce n’est pas d’un référendum dont les résultats sont connus d’avance dont les Nigériens ont besoin. Nous n’envisageons même pas que ce référendum ait lieu. Nous ferons tout pour l’empêcher. Nous créerons une situation telle que cela se fasse dans des conditions extrêmement difficiles", a menacé M. Massaoudou lors d’une conférence de presse à Niamey.
"Il n’est pas question, pour nous, de laisser une clique d’aventuriers fouler au pied la démocratie que nous avons chèrement acquise. Notre peuple est digne et il n’acceptera pas ce coup d’Etat", a-t-il précisé, ajoutant que ce combat sera mené avant, pendant et éventuellement après le référendum.
Parlant du recours aux pouvoirs exceptionnels, M. Massaoudou a estimé que depuis la mise en oeuvre de l’article 53 de la Constitution du 9 août 1999, toutes les institutions de la République sont illégitimes.
Selon lui, dans aucun pays au monde des pouvoirs exceptionnels ne peuvent dissoudre une Constitution et les arrêts de la Cour constitutionnelle, regrettant que le Niger soit aujourd’hui devenu la risée de la communauté internationale.
"C’est pourquoi nous avons demandé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de s’en tenir à l’arrêt du 12 juin rendu par la Cour constitutionnelle invalidant le décret du président Tandja qui convoque le corps électoral pour un référendum le 4 août 2009", a-t-il expliqué.
"Nos représentants à cette commission défendront cette position, à savoir que la CENI n’est pas fondée à organiser le scrutin référendaire. Si, malgré tout, le gouvernement insiste pour le faire, ce sera sans nous", a-t-il ajouté.
Niamey - 07/07/2009
Pana
Violent accrochage entre l’armée malienne et les terroristes d’El Qaida
El Khabar - 07/07/09
Violent accrochage entre l’armée malienne et les terroristes d’El Qaida
mardi 7 juillet 2009
Des "accrochages très meurtriers" se sont déroulés vendredi et samedi entre une patrouille de l’armée malienne et des éléments d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, dans le nord-ouest du Mali. Une patrouille des forces armées et de sécurité, engagées dans des missions de contrôle dans la bande sahélo-saharienne, a eu des accrochages très meurtriers avec le groupe d’Abouzid, les 3 et 4 juillet, dans le secteur du nord-ouest, près de la frontière sud de l’Algérie. 28 militaires maliens auraient été tués dans un combat, sans précédent. Un communiqué d’El Qaida, publié, avant-hier, sur un site Internet islamiste, informe que son groupe, particulièrement actif, au Sahara, avait été alerté que l’armée malienne s’apprêtait à l’attaquer, à l’aube de samedi et qu’il s’était préparé en engageant les combats en premier, pour avoir l’effet de surprise. Il est affirmé, dans ce même communiqué, que l’officier supérieur qui dirigeait l’attaque, du côté malien aurait été tué. Le lieu où avaient eu lieu les combats seraient connus pour être un espace très utilisé par le Groupe Abouzid qui dit avoir donné une gifle à ATT pour « pour qu’il ne nous fasse pas la guerre par procuration » Le 17 juin, l’armée malienne avait annoncé avoir tué 26 "combattants islamistes" en attaquant, pour la première fois, une base de la branche maghrébine d’Al-Qaïda sur son sol. L’opération avait été menée dans l’extrême nord du Mali, à la frontière avec l’Algérie, sur le territoire de la localité de Garn-Akassa, à l’ouest de l’oasis de Tessalit. Cette offensive avait eu lieu un peu plus de deux semaines après l’assassinat pour la première fois d’un otage occidental, le Britannique Edwin Dyer, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Violent accrochage entre l’armée malienne et les terroristes d’El Qaida
mardi 7 juillet 2009
Des "accrochages très meurtriers" se sont déroulés vendredi et samedi entre une patrouille de l’armée malienne et des éléments d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, dans le nord-ouest du Mali. Une patrouille des forces armées et de sécurité, engagées dans des missions de contrôle dans la bande sahélo-saharienne, a eu des accrochages très meurtriers avec le groupe d’Abouzid, les 3 et 4 juillet, dans le secteur du nord-ouest, près de la frontière sud de l’Algérie. 28 militaires maliens auraient été tués dans un combat, sans précédent. Un communiqué d’El Qaida, publié, avant-hier, sur un site Internet islamiste, informe que son groupe, particulièrement actif, au Sahara, avait été alerté que l’armée malienne s’apprêtait à l’attaquer, à l’aube de samedi et qu’il s’était préparé en engageant les combats en premier, pour avoir l’effet de surprise. Il est affirmé, dans ce même communiqué, que l’officier supérieur qui dirigeait l’attaque, du côté malien aurait été tué. Le lieu où avaient eu lieu les combats seraient connus pour être un espace très utilisé par le Groupe Abouzid qui dit avoir donné une gifle à ATT pour « pour qu’il ne nous fasse pas la guerre par procuration » Le 17 juin, l’armée malienne avait annoncé avoir tué 26 "combattants islamistes" en attaquant, pour la première fois, une base de la branche maghrébine d’Al-Qaïda sur son sol. L’opération avait été menée dans l’extrême nord du Mali, à la frontière avec l’Algérie, sur le territoire de la localité de Garn-Akassa, à l’ouest de l’oasis de Tessalit. Cette offensive avait eu lieu un peu plus de deux semaines après l’assassinat pour la première fois d’un otage occidental, le Britannique Edwin Dyer, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique.
lundi 6 juillet 2009
Mamadou Tandja mérite une forte pression pour un retour à l’ordre constitutionnel, selon Abdou Diouf
Écrit par Cheikh Tidiane Ndiaye - Paris, 5 juil (APS)
Dimanche, 05 Juillet 2009 21:43
La situation politique au Niger est "sans précédent’’, a affirmé dimanche à Paris le Secrétaire général de la Francophonie Abdou Diouf, soulignant qu’en dépit de "l’amitié’’ et de l’estime’’ qu’il éprouve à l’égard du président Mamadou Tandja il est nécessaire pour la Francophonie d’exercer avec la communauté internationale une forte pression sur ce dernier pour l’amener à finir son mandat et organiser démocratiquement une présidentielle.
"Je suis dérouté par la situation au Niger, car les verrous ont sauté (.. ) il y a une violation systématique de la Constitution’’, a dit Abdou Diouf, selon qui si le président Mamadou Tandja invoque l’insécurité pour justifier les mesures exceptionnelles qu’il a prises tout est de sa faute.
"C’est la faute à lui, il a violé la Constitution. On ne peut pas se prévaloir de sa propre turpitude’’, a martelé l’ancien chef de l’Etat sénégalais qui répondait lors d’une séance plénière aux questions des parlementaires réunis à Paris pour la 35-ème Session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).
Vendredi soir, le président Tandja s’est accordé des pouvoirs exceptionnels en invoquant l’article 53 de la constitution qui, lorsque ‘’’indépendance de la République est menacée’’, permet au chef de l’Etat de gouverner par le biais d’ordonnances et de décrets.
Ces nouvelles prérogatives lui permettent d’imposer le référendum pour modifier la constitution, en vue de briguer un troisième mandat. Ainsi, Mamadou Tandja a réussi à contourner la décision de la Cour Constitutionnelle, qui l’avait désavoué le 12 juin dans ses initiatives de briguer un troisième mandat. Il avait élu une première fois le 24 novembre 1999, puis réélu en novembre 2004.
’’Nous éprouvons certes, beaucoup d’amitié et d’estime pour le président Tandja, mais il a franchi la ligne rouge’’, a déploré le Secrétaire général de l’OIF, soulignant qu’il s’agit "d’un précédent" qu’on ne peut même comparer avec ce qui se passe au Honduras.
Le Niger ’’dépasse’’ tout cela et il faut amener le président Mamadou Tandja à ’’renoncer’’ à son projet de se présenter une troisième, le convaincre ensuite d’achever son présent mander et enfin d’organiser une élection présidentielle, a-t-il indiqué.
Selon Abdou Diouf, l’Organisation internationale de la Francophonie qui a toujours été préoccupée par la situation au Niger compte agir dans ce sens avec l’aide de la communauté internationale.
Dimanche, 05 Juillet 2009 21:43
La situation politique au Niger est "sans précédent’’, a affirmé dimanche à Paris le Secrétaire général de la Francophonie Abdou Diouf, soulignant qu’en dépit de "l’amitié’’ et de l’estime’’ qu’il éprouve à l’égard du président Mamadou Tandja il est nécessaire pour la Francophonie d’exercer avec la communauté internationale une forte pression sur ce dernier pour l’amener à finir son mandat et organiser démocratiquement une présidentielle.
"Je suis dérouté par la situation au Niger, car les verrous ont sauté (.. ) il y a une violation systématique de la Constitution’’, a dit Abdou Diouf, selon qui si le président Mamadou Tandja invoque l’insécurité pour justifier les mesures exceptionnelles qu’il a prises tout est de sa faute.
"C’est la faute à lui, il a violé la Constitution. On ne peut pas se prévaloir de sa propre turpitude’’, a martelé l’ancien chef de l’Etat sénégalais qui répondait lors d’une séance plénière aux questions des parlementaires réunis à Paris pour la 35-ème Session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).
Vendredi soir, le président Tandja s’est accordé des pouvoirs exceptionnels en invoquant l’article 53 de la constitution qui, lorsque ‘’’indépendance de la République est menacée’’, permet au chef de l’Etat de gouverner par le biais d’ordonnances et de décrets.
Ces nouvelles prérogatives lui permettent d’imposer le référendum pour modifier la constitution, en vue de briguer un troisième mandat. Ainsi, Mamadou Tandja a réussi à contourner la décision de la Cour Constitutionnelle, qui l’avait désavoué le 12 juin dans ses initiatives de briguer un troisième mandat. Il avait élu une première fois le 24 novembre 1999, puis réélu en novembre 2004.
’’Nous éprouvons certes, beaucoup d’amitié et d’estime pour le président Tandja, mais il a franchi la ligne rouge’’, a déploré le Secrétaire général de l’OIF, soulignant qu’il s’agit "d’un précédent" qu’on ne peut même comparer avec ce qui se passe au Honduras.
Le Niger ’’dépasse’’ tout cela et il faut amener le président Mamadou Tandja à ’’renoncer’’ à son projet de se présenter une troisième, le convaincre ensuite d’achever son présent mander et enfin d’organiser une élection présidentielle, a-t-il indiqué.
Selon Abdou Diouf, l’Organisation internationale de la Francophonie qui a toujours été préoccupée par la situation au Niger compte agir dans ce sens avec l’aide de la communauté internationale.
Al Quïda frappe dur dans les rangs de l’armée malienne
Aurore - 06/07/2009
Al Quïda frappe dur dans les rangs de l’armée malienne
4 morts dont un colonel, 24 disparus, des blessés et 4 véhicules Pick-up détruits lundi 6 juillet 2009
Selon des sources dignes de foi, c’est le bilan provisoire d’une attaque-surprise menée de main de maître par les éléments de la ramification d’Alqaïda dans le Sahara malien, le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat. L’opération macabre, de mêmes sources, est survenue tôt dans la matinée du samedi, aux environ de 4 heures.
Une garnison de l’Armée malienne en expédition dans la zone d’Araouane (non loin de Tombouctou en direction de Taoudéni) a été prise dans l’étau des feux nourris des assaillants pendant que les éléments étaient plongés dans un profond sommeil. Bilan encore provisoire : on déplore, dans les rangs de l’armée, la perte de quatre (4) hommes dont un colonel répondant au prénom de Hamar. Ce n’est pas tout.
Suite à la même attaque matinale, vingt-un (4) autres soldats ont été portés disparus, tandis que les blessés ont été massivement accueillis à Tombouctou, hier dimanche, nous a-t-on rapporté. Pour ce qui est des pertes matérielles, les mêmes sources signalent la destruction, par les combattants Salafistes, de quatre (4) véhicules « Pick-up » dont se sert l’armée malienne pour traquer la branche armée d’Alqaïda, depuis que l’expédition punitive de cette dernière a eu raison d’un autre officier dans la ville de Tombouctou.
Le Colonel Lamana, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été victime d’une liquidation physique que l’Armée malienne et la communauté arabe de Tombouctou ont juré de ne laisser impunie. Une traque a ainsi été enclenchée et s’est soldée au départ par un éclatant succès, avec la perte notamment d’une trentaine d’éléments dans les rangs des assaillants islamistes. Elle s’est poursuivie jusqu’en fin de semaine dernière, quand la mission militaire a finalement décidé de replier. Et, de source concordante, l’attaque matinale des fugitifs est venue surprendre une armée qui avait déjà amorcé son repli.
K.
Al Quïda frappe dur dans les rangs de l’armée malienne
4 morts dont un colonel, 24 disparus, des blessés et 4 véhicules Pick-up détruits lundi 6 juillet 2009
Selon des sources dignes de foi, c’est le bilan provisoire d’une attaque-surprise menée de main de maître par les éléments de la ramification d’Alqaïda dans le Sahara malien, le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat. L’opération macabre, de mêmes sources, est survenue tôt dans la matinée du samedi, aux environ de 4 heures.
Une garnison de l’Armée malienne en expédition dans la zone d’Araouane (non loin de Tombouctou en direction de Taoudéni) a été prise dans l’étau des feux nourris des assaillants pendant que les éléments étaient plongés dans un profond sommeil. Bilan encore provisoire : on déplore, dans les rangs de l’armée, la perte de quatre (4) hommes dont un colonel répondant au prénom de Hamar. Ce n’est pas tout.
Suite à la même attaque matinale, vingt-un (4) autres soldats ont été portés disparus, tandis que les blessés ont été massivement accueillis à Tombouctou, hier dimanche, nous a-t-on rapporté. Pour ce qui est des pertes matérielles, les mêmes sources signalent la destruction, par les combattants Salafistes, de quatre (4) véhicules « Pick-up » dont se sert l’armée malienne pour traquer la branche armée d’Alqaïda, depuis que l’expédition punitive de cette dernière a eu raison d’un autre officier dans la ville de Tombouctou.
Le Colonel Lamana, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été victime d’une liquidation physique que l’Armée malienne et la communauté arabe de Tombouctou ont juré de ne laisser impunie. Une traque a ainsi été enclenchée et s’est soldée au départ par un éclatant succès, avec la perte notamment d’une trentaine d’éléments dans les rangs des assaillants islamistes. Elle s’est poursuivie jusqu’en fin de semaine dernière, quand la mission militaire a finalement décidé de replier. Et, de source concordante, l’attaque matinale des fugitifs est venue surprendre une armée qui avait déjà amorcé son repli.
K.
dimanche 5 juillet 2009
Sarkozy : démocratie et institutions du Niger "aujourd'hui directement menacées"
Sarkozy : démocratie et institutions du Niger "aujourd'hui directement menacées"
Le président français Nicolas Sarkozy a jugé dimanche "à la fois inquiétante et décevante" l'évolution de la situation au Niger où, à ses yeux, la démocratie et les institutions "sont aujourd'hui directement menacées". Dans un message lu par le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer aux participants à la 35è session de l'Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) qui s'est ouverte dimanche à Paris, le chef de l'Etat n'a pas caché son inquiétude concernant le Niger.
"Le Niger, les Nigériens et la démocratie nigérienne ont besoin de votre soutien", a-t-il lancé.
Il a rappelé qu'en "mars dernier" lorsqu'il s'était rendu à Niamey il avait alors "salué l'enracinement de la démocratie au Niger et la force de ses institutions".
"Elles sont aujourd'hui directement menacées par un dévoiement de certaines dispositions constitutionnelles au service d'intérêts particuliers et non de l'intérêt général", a ajouté le président Sarkozy.
Le président nigérien Mamadou Tandja a fixé au 4 août la tenue du référendum sur une nouvelle Constitution devant lui permettre de rester au pouvoir au-delà de son mandat actuel fin 2009.
Décidé à rester au pouvoir après 10 ans à la tête du pays, Mamadou Tandja a dissous le parlement, puis la Cour constitutionnelle qui s'opposait à son projet de référendum pour modifier à son profit la constitution et ainsi briguer fin 2009 un troisième mandat.
Il s'est également arrogé des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent de gouverner seul par décrets et ordonnances.
Apportant son "soutien" aux membres de l'APF, Nicolas Sarkozy a fait valoir que "l'APF (était) à (ses) yeux la vigie de la démocratie dans l'espace francophone". "Elle est cependant plus qu'un symbole. Elle est un acteur dont je sollicite le concours et le soutien", a-t-il poursuivi.
"Au delà des crises, l'APF a un rôle essentiel à jouer à plus long terme dans l'enracinement de la démocratie et le renforcement de la capacité des parlements nationaux à jouer pleinement leur rôle garant de la bonne gouvernance sans laquelle tous les efforts de développement restent vains", a-t-il conclu.
© 2009 AFP
Source:
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-Sarkozy_democratie_et_institutions_du_Niger_aujour.htm?&rub=4&xml=090705103213.eo11k00r.xml
Le président français Nicolas Sarkozy a jugé dimanche "à la fois inquiétante et décevante" l'évolution de la situation au Niger où, à ses yeux, la démocratie et les institutions "sont aujourd'hui directement menacées". Dans un message lu par le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer aux participants à la 35è session de l'Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) qui s'est ouverte dimanche à Paris, le chef de l'Etat n'a pas caché son inquiétude concernant le Niger.
"Le Niger, les Nigériens et la démocratie nigérienne ont besoin de votre soutien", a-t-il lancé.
Il a rappelé qu'en "mars dernier" lorsqu'il s'était rendu à Niamey il avait alors "salué l'enracinement de la démocratie au Niger et la force de ses institutions".
"Elles sont aujourd'hui directement menacées par un dévoiement de certaines dispositions constitutionnelles au service d'intérêts particuliers et non de l'intérêt général", a ajouté le président Sarkozy.
Le président nigérien Mamadou Tandja a fixé au 4 août la tenue du référendum sur une nouvelle Constitution devant lui permettre de rester au pouvoir au-delà de son mandat actuel fin 2009.
Décidé à rester au pouvoir après 10 ans à la tête du pays, Mamadou Tandja a dissous le parlement, puis la Cour constitutionnelle qui s'opposait à son projet de référendum pour modifier à son profit la constitution et ainsi briguer fin 2009 un troisième mandat.
Il s'est également arrogé des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent de gouverner seul par décrets et ordonnances.
Apportant son "soutien" aux membres de l'APF, Nicolas Sarkozy a fait valoir que "l'APF (était) à (ses) yeux la vigie de la démocratie dans l'espace francophone". "Elle est cependant plus qu'un symbole. Elle est un acteur dont je sollicite le concours et le soutien", a-t-il poursuivi.
"Au delà des crises, l'APF a un rôle essentiel à jouer à plus long terme dans l'enracinement de la démocratie et le renforcement de la capacité des parlements nationaux à jouer pleinement leur rôle garant de la bonne gouvernance sans laquelle tous les efforts de développement restent vains", a-t-il conclu.
© 2009 AFP
Source:
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-Sarkozy_democratie_et_institutions_du_Niger_aujour.htm?&rub=4&xml=090705103213.eo11k00r.xml
Vive escarmouche entre l’armée et al-Qaïda au Maghreb islamique
RFI-05/07/2009 à 09:49 TU
dimanche 5 juillet 2009Un accrochage a eu lieu dans la région de Tombouctou dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 juillet entre l’armée malienne et des éléments d’al-Qaïda au Maghreb islamique. Il n’y a pas de victimes selon une source sécuritaire. Le 17 juin dernier déjà, l’armée malienne avait annoncé avoir tué 26 combattants islamistes en attaquant pour la première fois une base de la branche maghrébine d’al-Qaïda.
Y a-t-il eu des morts, des disparus, des enlevés ou encore des blessés ? Pour le moment, on ne dispose d’aucun bilan fiable sur l’accrochage. En revanche, on sait que les événements se sont déroulés dans le nord-ouest du pays. L’armée malienne qui attaque des éléments d’AQMI (al-Qaïda au Maghreb islamique) qui riposte ou le contraire.
C’est la deuxième fois en quelques semaines qu’on assiste à ce face à face depuis que le Mali a annoncé mener des actions militaires dans toute la bande sahélo-saharienne.
Ces actions ambitionnent de neutraliser les trafiquants de tout poil mais surtout les islamistes armés. Aujourd’hui, manifestement, ces derniers qui ont une connaissance du terrain semblent décider à en découdre. Estimés à quelques centaines, ils sont composés certes d’un noyau de ressortissants algériens et mauritaniens mais entre- temps, AQMI a recruté des jeunes désœuvrés dans toute l’Afrique de l’Ouest.
En face, le Mali et son armée ne peuvent pas faire face à al-Quaïda selon les spécialistes. Mais, d’ores et déjà, des pays comme la France, l’Algérie, le Canada ou les Etats-Unis ont récemment annoncé qu’ils « soutiendraient une lutte totale du Mali contre al-Quaïda dans la bande sahélo- saharienne ».
dimanche 5 juillet 2009Un accrochage a eu lieu dans la région de Tombouctou dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 juillet entre l’armée malienne et des éléments d’al-Qaïda au Maghreb islamique. Il n’y a pas de victimes selon une source sécuritaire. Le 17 juin dernier déjà, l’armée malienne avait annoncé avoir tué 26 combattants islamistes en attaquant pour la première fois une base de la branche maghrébine d’al-Qaïda.
Y a-t-il eu des morts, des disparus, des enlevés ou encore des blessés ? Pour le moment, on ne dispose d’aucun bilan fiable sur l’accrochage. En revanche, on sait que les événements se sont déroulés dans le nord-ouest du pays. L’armée malienne qui attaque des éléments d’AQMI (al-Qaïda au Maghreb islamique) qui riposte ou le contraire.
C’est la deuxième fois en quelques semaines qu’on assiste à ce face à face depuis que le Mali a annoncé mener des actions militaires dans toute la bande sahélo-saharienne.
Ces actions ambitionnent de neutraliser les trafiquants de tout poil mais surtout les islamistes armés. Aujourd’hui, manifestement, ces derniers qui ont une connaissance du terrain semblent décider à en découdre. Estimés à quelques centaines, ils sont composés certes d’un noyau de ressortissants algériens et mauritaniens mais entre- temps, AQMI a recruté des jeunes désœuvrés dans toute l’Afrique de l’Ouest.
En face, le Mali et son armée ne peuvent pas faire face à al-Quaïda selon les spécialistes. Mais, d’ores et déjà, des pays comme la France, l’Algérie, le Canada ou les Etats-Unis ont récemment annoncé qu’ils « soutiendraient une lutte totale du Mali contre al-Quaïda dans la bande sahélo- saharienne ».
Areva:VISITE DE PRESSE À IMMOURAREN ET À ARLIT: La grande vadrouille pour minimiser l’air du temps
Écrit par Lamine SOULEYMANE (Roue de l’Histoire n° 463 du 1er Juillet 2009)
Dimanche, 05 Juillet 2009 05:12 Née de la volonté du chef de l’Etat à remettre en cause les acquis démocratiques pour faire place à ses propres ambitions politiques, la tension sociopolitique qui mine dangereusement l’avenir du pays depuis bientôt deux mois, semble être le cadet de soucis de certains partenaires du Niger, tant le laisse croire leur comportement marqué par un je-m’en-foutisme réel et une chasse effrénée des intérêts..
En effet, on est au regret aujourd’hui de constater qu’au moment où le pays traverse l’époque la plus difficile de son histoire politique, AREVA Niger,filialedu groupe nucléaire français, a entrepris avec un groupe de presse nationale et étrangère, une visite de terrain sur les différents sites de l’Uranium. Cette visite qui a démarré depuis le 30 juin et ce jusqu’au 04 juillet prochain, va conduire les journalistes embarqués dans cette vadrouille à découvrir les sites d’Immouraren, d’Akokan et Somaïr dans le département d’Arlit où ils constateront de visu comment AREVA exploite l’uranium du Niger depuis plus d’une trentaine d’années et en dépit du climat non favorable au pillage de ressources minières. Aussi, ils découvriront les réalisations de fortune faites par AREVA au profit des populations voisines. Nul ne peut contester à AREVA le droit d’organiser ces genres de visites sur les sites qu’elle exploite dans la mesure où il n’y a rien de mal en cela.
Mais ce dont on déplore, c’est surtout le moment inopportun choisi par cette entreprise française, en raison de la guéguerre politique qui oppose les défenseurs de la démocratie à Tandja Mamadou, décidé à se maintenir au pouvoir au-delà de son man- dat constitutionnel. Cette visite de presse, vu les circonstances dans lesquelles elle se déroule, rappelle clairement le mépris et l’attitude je-m’en-foutiste qui animent certaines multinationales qui, on le sait, dans beaucoup de pays du continent minés par des crises politiques internes comme le nôtre, ont fait preuve de gloutonnerie en n’ayant aucune compassion pour les peuples martyrisés. Mieux elles continuent à ratiboiser les ressources minières, comme pour dire à ces peuples que la compassion, n’est point leur préoccupation.
Point pour nous de dire que AREVA fait partie de ces multinationales qui rappellent des mauvais souvenirs dans la région du Grand Lac, mais on aurait voulu que cette visite ait lieu en temps normal, même si par ailleurs le combat pour la sauvegarde des acquis démocratiques n’est pas l’apanage du Groupe AREVA, mais plutôt un domaine que Anne Lauvergeon préfère laisser à la France de Sarkozy. Nous osons espérer qu’à l’avenir AREVA choisira les moments plus propices pour organiser ses excursions très stratégiques pour elle.
voire:
La démocratie et les institutions "directement menacées" selon Sarkozy?????
Ecrit par http://www.afriscoop.net/journal
Dimanche, 05 Juillet 2009 05:12 Née de la volonté du chef de l’Etat à remettre en cause les acquis démocratiques pour faire place à ses propres ambitions politiques, la tension sociopolitique qui mine dangereusement l’avenir du pays depuis bientôt deux mois, semble être le cadet de soucis de certains partenaires du Niger, tant le laisse croire leur comportement marqué par un je-m’en-foutisme réel et une chasse effrénée des intérêts..
En effet, on est au regret aujourd’hui de constater qu’au moment où le pays traverse l’époque la plus difficile de son histoire politique, AREVA Niger,filialedu groupe nucléaire français, a entrepris avec un groupe de presse nationale et étrangère, une visite de terrain sur les différents sites de l’Uranium. Cette visite qui a démarré depuis le 30 juin et ce jusqu’au 04 juillet prochain, va conduire les journalistes embarqués dans cette vadrouille à découvrir les sites d’Immouraren, d’Akokan et Somaïr dans le département d’Arlit où ils constateront de visu comment AREVA exploite l’uranium du Niger depuis plus d’une trentaine d’années et en dépit du climat non favorable au pillage de ressources minières. Aussi, ils découvriront les réalisations de fortune faites par AREVA au profit des populations voisines. Nul ne peut contester à AREVA le droit d’organiser ces genres de visites sur les sites qu’elle exploite dans la mesure où il n’y a rien de mal en cela.
Mais ce dont on déplore, c’est surtout le moment inopportun choisi par cette entreprise française, en raison de la guéguerre politique qui oppose les défenseurs de la démocratie à Tandja Mamadou, décidé à se maintenir au pouvoir au-delà de son man- dat constitutionnel. Cette visite de presse, vu les circonstances dans lesquelles elle se déroule, rappelle clairement le mépris et l’attitude je-m’en-foutiste qui animent certaines multinationales qui, on le sait, dans beaucoup de pays du continent minés par des crises politiques internes comme le nôtre, ont fait preuve de gloutonnerie en n’ayant aucune compassion pour les peuples martyrisés. Mieux elles continuent à ratiboiser les ressources minières, comme pour dire à ces peuples que la compassion, n’est point leur préoccupation.
Point pour nous de dire que AREVA fait partie de ces multinationales qui rappellent des mauvais souvenirs dans la région du Grand Lac, mais on aurait voulu que cette visite ait lieu en temps normal, même si par ailleurs le combat pour la sauvegarde des acquis démocratiques n’est pas l’apanage du Groupe AREVA, mais plutôt un domaine que Anne Lauvergeon préfère laisser à la France de Sarkozy. Nous osons espérer qu’à l’avenir AREVA choisira les moments plus propices pour organiser ses excursions très stratégiques pour elle.
voire:
La démocratie et les institutions "directement menacées" selon Sarkozy?????
Ecrit par http://www.afriscoop.net/journal
samedi 4 juillet 2009
sommet de l Union Africaine:kadhafi-satisfait-des-resultats
http://www.afriquejet.com/actualites/politiqueLe président en exercice de l'Union africaine (UA), le guide libyen Mouammar Kadhafi s'est dit "très satisfait" des résultats "très importants" enregistrés par le 13ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation panafricaine, qui a pris fin vendredi tard dans la soirée à Syrte, en Libye.
S'exprimant à la clôture de ce Sommet, il a souligné que "ceux qui pensaient que nous ne savons que lancer des slogans doivent comprendre à l'issue de ce sommet que nous avons la volonté nécessaire pour faire avancer l'Afrique".
Le guide libyen a ainsi salué la décision "historique" prise par les chefs d'Etat et de gouvernement de transformer la Commission de l'UA en Autorité africaine.
"Avec la naissance de l'Autorité, l'Afrique va parler d'une seule voix pour relever les défis", a-t-il souligné, estimant qu'avec cette nouvelle institution, les conditions sont remplies pour permettre au continent de défendre des positions fortes dans les instances internationales.
En effet, souligne le guide libyen, la création du mécanisme pour la paix et la réconciliation des Africains et une coordination des politiques de défense sont des éléments importants pour permettre à l'Afrique de surmonter ses difficultés.
"Nous allons mettre tous nos moyens pour que la Nouvelle Autorité qui va être mise en place puisse réussir sa mission", a déclaré le guide libyen, tout en appelant le Parlement panafricain à ratifier rapidement l'amendement des actes constitutifs de l'UA.
La décision de transformer la Commission en Autorité est pour lui un "signe de maturité des dirigeants africains, contrairement aux leaders de la seconde génération qui ont pris le relais des pères fondateurs de l'Afrique".
"Cette période intermédiaire a été marquée par des coups d'Etat inutiles et des politiques qui n'ont pas profité aux populations", a noté le leader libyen.
Il a, dans la même lancée, fustigé "les ennemis de l'Afrique qui ont créé les frontières artificielles, divisé les populations et exploité leurs richesses à leur seul profit".
"Mais ce temps est révolu car les dirigeants africains ont pris conscience du jeu de ces ennemis. Ils sont plus responsables et vont travailler pour le compte des citoyens africains", a-t-il ajouté.
Le président en exercice de l'UA a aussi annoncé l'organisation d'un sommet spécial sur les conflits en Afrique, à Syrte, à l'occasion de la célébration du quarantième anniversaire de la Révolution libyenne en septembre prochain, et invité les Etats africains à faire de ce sommet un "succès retentissant".
Par ailleurs, il a dénoncé le fait que l'Afrique soit le seul continent qui ne dispose pas d'un siège permanent et d'un droit de véto au sein du Conseil de sécurité des Nations unies.
"Nous sommes majoritaires au sein des Nations unies et sans les voix de l'Afrique, l'ONU ne pourra jamais fonctionner correctement", a-t-il souligné.
Syrte - 03/07/2009
Pana
S'exprimant à la clôture de ce Sommet, il a souligné que "ceux qui pensaient que nous ne savons que lancer des slogans doivent comprendre à l'issue de ce sommet que nous avons la volonté nécessaire pour faire avancer l'Afrique".
Le guide libyen a ainsi salué la décision "historique" prise par les chefs d'Etat et de gouvernement de transformer la Commission de l'UA en Autorité africaine.
"Avec la naissance de l'Autorité, l'Afrique va parler d'une seule voix pour relever les défis", a-t-il souligné, estimant qu'avec cette nouvelle institution, les conditions sont remplies pour permettre au continent de défendre des positions fortes dans les instances internationales.
En effet, souligne le guide libyen, la création du mécanisme pour la paix et la réconciliation des Africains et une coordination des politiques de défense sont des éléments importants pour permettre à l'Afrique de surmonter ses difficultés.
"Nous allons mettre tous nos moyens pour que la Nouvelle Autorité qui va être mise en place puisse réussir sa mission", a déclaré le guide libyen, tout en appelant le Parlement panafricain à ratifier rapidement l'amendement des actes constitutifs de l'UA.
La décision de transformer la Commission en Autorité est pour lui un "signe de maturité des dirigeants africains, contrairement aux leaders de la seconde génération qui ont pris le relais des pères fondateurs de l'Afrique".
"Cette période intermédiaire a été marquée par des coups d'Etat inutiles et des politiques qui n'ont pas profité aux populations", a noté le leader libyen.
Il a, dans la même lancée, fustigé "les ennemis de l'Afrique qui ont créé les frontières artificielles, divisé les populations et exploité leurs richesses à leur seul profit".
"Mais ce temps est révolu car les dirigeants africains ont pris conscience du jeu de ces ennemis. Ils sont plus responsables et vont travailler pour le compte des citoyens africains", a-t-il ajouté.
Le président en exercice de l'UA a aussi annoncé l'organisation d'un sommet spécial sur les conflits en Afrique, à Syrte, à l'occasion de la célébration du quarantième anniversaire de la Révolution libyenne en septembre prochain, et invité les Etats africains à faire de ce sommet un "succès retentissant".
Par ailleurs, il a dénoncé le fait que l'Afrique soit le seul continent qui ne dispose pas d'un siège permanent et d'un droit de véto au sein du Conseil de sécurité des Nations unies.
"Nous sommes majoritaires au sein des Nations unies et sans les voix de l'Afrique, l'ONU ne pourra jamais fonctionner correctement", a-t-il souligné.
Syrte - 03/07/2009
Pana
Niger : Déclaration du ministre Cannon sur la situation au Niger
3 juillet 2009, 22:10
Le ministre des Affaires étrangères, l’honorable Lawrence Cannon, a fait la déclaration suivante aujourd’hui relativement à la situation au Niger :
« Le Canada déplore profondément les récentes décisions prises par le président du Niger, M. Mamadou Tandja, y compris celles d’invoquer l’article 53 de la Constitution du Niger et de gouverner par décret, et ce, sans justifications.
« Le 30 mai dernier, le Canada invitait les autorités du Niger à respecter l’esprit et la lettre de la Constitution. Or, ces récentes mesures compromettent les avancées démocratiques enregistrées au Niger ces dernières années et menacent gravement le tissu social nigérien.
« Le Canada appelle les autorités du Niger à assumer leurs responsabilités et à gouverner dans le respect de l’esprit et de la lettre de la Constitution. »Affaires étrangères
Canada
saharamedia
Le ministre des Affaires étrangères, l’honorable Lawrence Cannon, a fait la déclaration suivante aujourd’hui relativement à la situation au Niger :
« Le Canada déplore profondément les récentes décisions prises par le président du Niger, M. Mamadou Tandja, y compris celles d’invoquer l’article 53 de la Constitution du Niger et de gouverner par décret, et ce, sans justifications.
« Le 30 mai dernier, le Canada invitait les autorités du Niger à respecter l’esprit et la lettre de la Constitution. Or, ces récentes mesures compromettent les avancées démocratiques enregistrées au Niger ces dernières années et menacent gravement le tissu social nigérien.
« Le Canada appelle les autorités du Niger à assumer leurs responsabilités et à gouverner dans le respect de l’esprit et de la lettre de la Constitution. »Affaires étrangères
Canada
saharamedia
INTERPELLATION DE MAHAMADOU ISSOUFOU: Signe d’irritation du régime Tandja...
Écrit par Ibrahim Elhadj dit Hima (Roue de l’Histoire n° 463 du 1er Juillet 2009)
Vendredi, 03 Juillet 2009 13:59
C’était hier mardi 30 juin dernier que le chef de file de l’opposition FDD a été interpellé par les services de la gendarmerie nationale. C’était aux environs de 20h30. L’information s’est très vite répandue dans les rues de la capitale comme une traînée de poudre. Spontanément, les artères du quartier plateau, le quartier des ministères qui abrite aussi les bureaux de la gendarmerie et le palais présidentiel, ont été littéralement envahies par une foule de militants venus en voitures ou à pieds même des quartiers éloignés de la capitale. La tension était vive sur la place, les militants qui ont voulu marquer leur soutien à Mahamadou Issoufou, président du parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), un parti de l’opposition membre du FDD front pour la défense de la démocratie opposé au projet de référendum de Tandja, côtoyaient les éléments de force de défense et de sécurité farouchement armés. L’interpellation de Mahamadou Issoufou faisait suite à une déclaration rendue publique le samedi 27 juin dernier, déclaration dans laquelle le front FDD a notamment appelé les forces de défense et de sécurité à ne pas obéir à tout ordre manifestement illégal.
Allusion à toute mesure émanant de Tandja Mamadou que le front FDD a dit ne plus considérer comme président de la République depuis qu’il a prononcé la dissolution de la Cour Constitutionnelle, le vendredi 26 juin dernier, opérant ainsi un acte grave de coup d’Etat comme l’a indiqué la déclaration du FDD du samedi 27 juin. Le leader du front FDD est resté pendant près de deux heures qu’a duré son audition à la gendarmerie avant d’être relâché. Tout autour des locaux de la gendarmerie, des slogans de soutien à la lutte du FDD fusaient des foules, mêlés à d’autres slogans hostiles à l’endroit de Tandja Mamadou et du Ministre d’Etat Albadé Abouba. Le tout sous le regard impuissant des éléments des forces de l’ordre qui tenaient nerveusement à empêcher tout débordement.
A sa sortie de la gendarmerie, c’est sous des houra de victoire que la foule des militants a accompagné le président du PNDS Issoufou Mamadou jusqu’à son domicile. Le chef de file de l’opposition s’est brièvement exprimé sur les motifs de son interpellation avant de se retrancher dans ses locaux, accompagné par les autres responsables du Front FDD. Rien n’a été retenu contre moi, a indiqué le président du PNDS Mahamadou Issoufou. «J’ai été interpellé par la gendarmerie par rapport à la déclaration que le FDD a rendu publique le samedi dernier sur le point de la déclaration relatif à l’appel que nous avons eu à lancer aux forces de défense et de sécurité de ne pas obéir, conformément à l’article 13 de la constitution à tout ordre manifestement illégal.
Egalement, nous avons rappelé les différents arrêts de la cour constitutionnelle dans cette déclaration et en particulier les dispositions de l’article 115 qui stipule que les arrêts de la cour constitutionnelle sont sans recours. Et ces arrêts là lient toutes les autorités administratives, civiles, militaires et juridictionnelles. C’est sur ces différents points que la question m’a été posée par la gendarmerie. J’ai clairement dit à la gendarmerie que notre combat est un combat démocratique, que notre combat s’inscrit dans la légalité républicaine… », a déclaré Mahamadou Issoufou à sa sortie de la gendarmerie. Il faut rappeler que la veille de l’interpellation de Mahamadou Issoufou, le lundi 29 juin dernier, c’est le porte parole du FDD Marou Amadou qui a été interpellé et gardé dans les locaux de la police judiciaire.
Les contours de toutes ces vagues d’interpellation restent les mêmes, elles sont directement associés à la dernière déclaration du FDD du samedi 27 juin. Déclaration qui, visiblement a fait monter d’un cran la tension d’opposition entre le camp de Tandja Mamadou dans sa logique de maintien du projet de référendum et les acteurs du front de l’opposition fermement engagés à faire barrage au projet référendaire de Tandja Mamadou. Sortie du FDD n’a surtout pas été très tendre avec Tandja Mamadou. Les responsables du front l’ont déshabillé de son statut du Président de la République. Tandja Mamadou, en refusant de se plier aux arrêts de la cour constitutionnelle, s’est mis en porte à faux avec la constitution du 09 août 1999.
C’est alors que l’opinion nationale et internationale attendait une position de retour à la normalité que Tandja Mamadou faisant suite à une déclaration du Ministre d’Etat Albadé Abouba sur la poursuite du projet de référendum lors d’un point de presse va annoncer la dissolution de la cour constitutionnelle et le recours à des mesures exceptionnelles contenues dans l’article 53 de la constitution. L’irritation était clairement perceptible dans les dispositifs politiques mis en oeuvre le lundi 29 juin dernier surtout après que la cour constitutionnelle le même jour rendait un autre arrêt pour déclarer irrecevable la requête de Tandja Mamadou lui demandant de déclarer l’inexistence de son arrêt du 12 juin dernier qui annulé le décret portant convocation du corps électoral pour le référendum du 4 août prochain.
Du côté du front de l’opposition, les choses sont désormais claires, Tandja Mamadou n’est plus président de la République. Et dans la suite de sa déclaration du samedi 27 juin, Issoufou Mahamadou parlait plutôt de «M. Tandja Mamadou». M. Tandja Mamadou, l’évocation du coup d’Etat contre la constitution et la violation de son serment par Tandja Mamadou, tout cela a fini par ébranler la sérénité jusquelà affichée dans le camp de la maison Tandja Mamadou. Depuis lundi dernier en effet, avec le recours par Tandja Mamadou à l’article 53 de la constitution sur les mesures exceptionnelles, la crise politique s’est quelque peu approfondie. La situation risque encore de se crisper davantage.
Avec le recours à l’article 53 par Tandja Mamadou et le tripatouillage consistant à suspendre certaines dispositions de la constitution, le pays risque de plonger sous un régime d’exception avec en face une opposition qui rejettera systématiquement toute mesure prise par le pouvoir politique en place qui ne disposerait plus d’une habilitation légale, comme l’a indiqué en substance la déclaration du FDD. Le samedi 27 juin dernier déjà, le chef de file du front FDD a annoncé qu’ils ne reconnaissent pas la décision de Tandja Mamadou portant dissolution de la cour constitutionnelle. Pour Mahamadou Issoufou du FDD, la cour constitutionnelle présidée par Mme Fatoumata Salifou Bazèye reste la seule institution qu’ils reconnaissent.
Cette position constituera un autre fermant de conflits sérieux à un moment où Tandja Mamadou s’apprête à désigner les nouveaux membres de la cour constitutionnelle réformée par un décret en date du lundi 29 juin dernier.
Vendredi, 03 Juillet 2009 13:59
C’était hier mardi 30 juin dernier que le chef de file de l’opposition FDD a été interpellé par les services de la gendarmerie nationale. C’était aux environs de 20h30. L’information s’est très vite répandue dans les rues de la capitale comme une traînée de poudre. Spontanément, les artères du quartier plateau, le quartier des ministères qui abrite aussi les bureaux de la gendarmerie et le palais présidentiel, ont été littéralement envahies par une foule de militants venus en voitures ou à pieds même des quartiers éloignés de la capitale. La tension était vive sur la place, les militants qui ont voulu marquer leur soutien à Mahamadou Issoufou, président du parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), un parti de l’opposition membre du FDD front pour la défense de la démocratie opposé au projet de référendum de Tandja, côtoyaient les éléments de force de défense et de sécurité farouchement armés. L’interpellation de Mahamadou Issoufou faisait suite à une déclaration rendue publique le samedi 27 juin dernier, déclaration dans laquelle le front FDD a notamment appelé les forces de défense et de sécurité à ne pas obéir à tout ordre manifestement illégal.
Allusion à toute mesure émanant de Tandja Mamadou que le front FDD a dit ne plus considérer comme président de la République depuis qu’il a prononcé la dissolution de la Cour Constitutionnelle, le vendredi 26 juin dernier, opérant ainsi un acte grave de coup d’Etat comme l’a indiqué la déclaration du FDD du samedi 27 juin. Le leader du front FDD est resté pendant près de deux heures qu’a duré son audition à la gendarmerie avant d’être relâché. Tout autour des locaux de la gendarmerie, des slogans de soutien à la lutte du FDD fusaient des foules, mêlés à d’autres slogans hostiles à l’endroit de Tandja Mamadou et du Ministre d’Etat Albadé Abouba. Le tout sous le regard impuissant des éléments des forces de l’ordre qui tenaient nerveusement à empêcher tout débordement.
A sa sortie de la gendarmerie, c’est sous des houra de victoire que la foule des militants a accompagné le président du PNDS Issoufou Mamadou jusqu’à son domicile. Le chef de file de l’opposition s’est brièvement exprimé sur les motifs de son interpellation avant de se retrancher dans ses locaux, accompagné par les autres responsables du Front FDD. Rien n’a été retenu contre moi, a indiqué le président du PNDS Mahamadou Issoufou. «J’ai été interpellé par la gendarmerie par rapport à la déclaration que le FDD a rendu publique le samedi dernier sur le point de la déclaration relatif à l’appel que nous avons eu à lancer aux forces de défense et de sécurité de ne pas obéir, conformément à l’article 13 de la constitution à tout ordre manifestement illégal.
Egalement, nous avons rappelé les différents arrêts de la cour constitutionnelle dans cette déclaration et en particulier les dispositions de l’article 115 qui stipule que les arrêts de la cour constitutionnelle sont sans recours. Et ces arrêts là lient toutes les autorités administratives, civiles, militaires et juridictionnelles. C’est sur ces différents points que la question m’a été posée par la gendarmerie. J’ai clairement dit à la gendarmerie que notre combat est un combat démocratique, que notre combat s’inscrit dans la légalité républicaine… », a déclaré Mahamadou Issoufou à sa sortie de la gendarmerie. Il faut rappeler que la veille de l’interpellation de Mahamadou Issoufou, le lundi 29 juin dernier, c’est le porte parole du FDD Marou Amadou qui a été interpellé et gardé dans les locaux de la police judiciaire.
Les contours de toutes ces vagues d’interpellation restent les mêmes, elles sont directement associés à la dernière déclaration du FDD du samedi 27 juin. Déclaration qui, visiblement a fait monter d’un cran la tension d’opposition entre le camp de Tandja Mamadou dans sa logique de maintien du projet de référendum et les acteurs du front de l’opposition fermement engagés à faire barrage au projet référendaire de Tandja Mamadou. Sortie du FDD n’a surtout pas été très tendre avec Tandja Mamadou. Les responsables du front l’ont déshabillé de son statut du Président de la République. Tandja Mamadou, en refusant de se plier aux arrêts de la cour constitutionnelle, s’est mis en porte à faux avec la constitution du 09 août 1999.
C’est alors que l’opinion nationale et internationale attendait une position de retour à la normalité que Tandja Mamadou faisant suite à une déclaration du Ministre d’Etat Albadé Abouba sur la poursuite du projet de référendum lors d’un point de presse va annoncer la dissolution de la cour constitutionnelle et le recours à des mesures exceptionnelles contenues dans l’article 53 de la constitution. L’irritation était clairement perceptible dans les dispositifs politiques mis en oeuvre le lundi 29 juin dernier surtout après que la cour constitutionnelle le même jour rendait un autre arrêt pour déclarer irrecevable la requête de Tandja Mamadou lui demandant de déclarer l’inexistence de son arrêt du 12 juin dernier qui annulé le décret portant convocation du corps électoral pour le référendum du 4 août prochain.
Du côté du front de l’opposition, les choses sont désormais claires, Tandja Mamadou n’est plus président de la République. Et dans la suite de sa déclaration du samedi 27 juin, Issoufou Mahamadou parlait plutôt de «M. Tandja Mamadou». M. Tandja Mamadou, l’évocation du coup d’Etat contre la constitution et la violation de son serment par Tandja Mamadou, tout cela a fini par ébranler la sérénité jusquelà affichée dans le camp de la maison Tandja Mamadou. Depuis lundi dernier en effet, avec le recours par Tandja Mamadou à l’article 53 de la constitution sur les mesures exceptionnelles, la crise politique s’est quelque peu approfondie. La situation risque encore de se crisper davantage.
Avec le recours à l’article 53 par Tandja Mamadou et le tripatouillage consistant à suspendre certaines dispositions de la constitution, le pays risque de plonger sous un régime d’exception avec en face une opposition qui rejettera systématiquement toute mesure prise par le pouvoir politique en place qui ne disposerait plus d’une habilitation légale, comme l’a indiqué en substance la déclaration du FDD. Le samedi 27 juin dernier déjà, le chef de file du front FDD a annoncé qu’ils ne reconnaissent pas la décision de Tandja Mamadou portant dissolution de la cour constitutionnelle. Pour Mahamadou Issoufou du FDD, la cour constitutionnelle présidée par Mme Fatoumata Salifou Bazèye reste la seule institution qu’ils reconnaissent.
Cette position constituera un autre fermant de conflits sérieux à un moment où Tandja Mamadou s’apprête à désigner les nouveaux membres de la cour constitutionnelle réformée par un décret en date du lundi 29 juin dernier.
Les Nations unies pressent l’Afrique de développer des espaces économiques régionaux
Alain Faujas-LE MONDE | 26.06.09 | 15h48
samedi 27 juin 2009La fragmentation économique et commerciale est pour l’Afrique tout aussi néfaste que le tribalisme au plan politique. Multiplications des procédures douanières et administratives, coût élevé des transports, marchés étriqués, mauvaise répartition de la main d’oeuvre et des capitaux, inadéquation de l’offre et de la demande paralysent le développement d’un continent ignoré de la planète - il ne représente que 2 % du commerce international, pour 12 % de la population mondiale.
C’est pourquoi la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) rappelle que "l’intégration régionale demeure une priorité absolue pour les pays africains", dans son rapport sur Le développement économique en Afrique, 2009, publié jeudi 25 juin.
Premier constat : l’Afrique commerce plus facilement avec le reste du monde qu’avec elle-même. Malgré l’existence de quatorze groupements économiques (Comesa, CFA, UMA, UEMOA, CFA, SADC, etc.), ses échanges régionaux ne représentent que 9 % du total de ses échanges totaux, quand ce pourcentage atteint 18,5 % pour les pays en développement américains et 71,4 % pour les pays européens avancés. La médiocrité en matière d’investissements est comparable : les capitaux régionaux ne pèsent que 13 % du total des investissements étrangers, - contre 30 % en Asie.
UN CONTINENT CORSETÉ
D’Alger au Cap et de Dakar à Djibouti, on aurait tout intérêt à se doter au plus vite des infrastructures matérielles et immatérielles qui facilitent la circulation des hommes et des marchandises. Les routes goudronnées - et entretenues - sont un formidable outil de développement. Il a été calculé qu’une bonne route entre le Sénégal et le Mali multiplierait par quatre les échanges entre ces deux pays. Si 32 milliards de dollars (23 milliards d’euros) étaient investis dans la construction - et l’entretien - d’un réseau routier moderne, l’Afrique dans son ensemble profiterait d’un flux commercial supplémentaire de 250 milliards de dollars en quinze ans.
Car ce continent est corseté. Les coûts de transport y sont de 136 % supérieurs à ceux des autres régions du monde. Les délais à l’export y atteignent 34,7 jours, alors qu’ils dépassent à peine 10 jours dans les pays développés.
L’immatériel est tout aussi important : l’aéroport d’Accra, au Ghana, a réduit de trois jours à quatre heures le temps du dédouanement des marchandises et a vu augmenter ses recettes de 30 % de ce simple fait.
Les bénéfices de la constitution d’aires régionales intégrées ne sont pas seulement quantitatifs. Les études montrent que les pays africains exportent vers le reste du monde essentiellement des matières premières (pétrole, minerais, fibres, bois) sans ajout de valeur. Mais quand ils commercent entre eux, les Africains échangent d’abord des produits manufacturés, sources de revenus accrus pour les producteurs et d’économies pour les consommateurs.
Enfin, le rapport de la Cnuced rappelle que les migrations interafricaines ont contribué à réduire la pauvreté. Il souligne la nécessité de réduire les freins à cette libre circulation souvent entravée par la xénophobie et les mesures politiques qui réservent les emplois aux travailleurs locaux.
Alain Faujas
samedi 27 juin 2009La fragmentation économique et commerciale est pour l’Afrique tout aussi néfaste que le tribalisme au plan politique. Multiplications des procédures douanières et administratives, coût élevé des transports, marchés étriqués, mauvaise répartition de la main d’oeuvre et des capitaux, inadéquation de l’offre et de la demande paralysent le développement d’un continent ignoré de la planète - il ne représente que 2 % du commerce international, pour 12 % de la population mondiale.
C’est pourquoi la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) rappelle que "l’intégration régionale demeure une priorité absolue pour les pays africains", dans son rapport sur Le développement économique en Afrique, 2009, publié jeudi 25 juin.
Premier constat : l’Afrique commerce plus facilement avec le reste du monde qu’avec elle-même. Malgré l’existence de quatorze groupements économiques (Comesa, CFA, UMA, UEMOA, CFA, SADC, etc.), ses échanges régionaux ne représentent que 9 % du total de ses échanges totaux, quand ce pourcentage atteint 18,5 % pour les pays en développement américains et 71,4 % pour les pays européens avancés. La médiocrité en matière d’investissements est comparable : les capitaux régionaux ne pèsent que 13 % du total des investissements étrangers, - contre 30 % en Asie.
UN CONTINENT CORSETÉ
D’Alger au Cap et de Dakar à Djibouti, on aurait tout intérêt à se doter au plus vite des infrastructures matérielles et immatérielles qui facilitent la circulation des hommes et des marchandises. Les routes goudronnées - et entretenues - sont un formidable outil de développement. Il a été calculé qu’une bonne route entre le Sénégal et le Mali multiplierait par quatre les échanges entre ces deux pays. Si 32 milliards de dollars (23 milliards d’euros) étaient investis dans la construction - et l’entretien - d’un réseau routier moderne, l’Afrique dans son ensemble profiterait d’un flux commercial supplémentaire de 250 milliards de dollars en quinze ans.
Car ce continent est corseté. Les coûts de transport y sont de 136 % supérieurs à ceux des autres régions du monde. Les délais à l’export y atteignent 34,7 jours, alors qu’ils dépassent à peine 10 jours dans les pays développés.
L’immatériel est tout aussi important : l’aéroport d’Accra, au Ghana, a réduit de trois jours à quatre heures le temps du dédouanement des marchandises et a vu augmenter ses recettes de 30 % de ce simple fait.
Les bénéfices de la constitution d’aires régionales intégrées ne sont pas seulement quantitatifs. Les études montrent que les pays africains exportent vers le reste du monde essentiellement des matières premières (pétrole, minerais, fibres, bois) sans ajout de valeur. Mais quand ils commercent entre eux, les Africains échangent d’abord des produits manufacturés, sources de revenus accrus pour les producteurs et d’économies pour les consommateurs.
Enfin, le rapport de la Cnuced rappelle que les migrations interafricaines ont contribué à réduire la pauvreté. Il souligne la nécessité de réduire les freins à cette libre circulation souvent entravée par la xénophobie et les mesures politiques qui réservent les emplois aux travailleurs locaux.
Alain Faujas
Colloque international : Les anthropologues africains revisitent leur continent
L’EXPRESSIONDZ.COM (Algérie)
Colloque international : Les anthropologues africains revisitent leur continent
vendredi 3 juillet 2009Le continent noir a beaucoup diversifié la réception des apports, à l’image de la diversité des occupants, il a aussi contribué, à sa manière, en donnant aux autres ce qu’il a de savant relevant de son génie.
Aussi loin que l’on remonte dans le temps, le continent africain a toujours été le terroir de l’humanité. Son histoire est étroitement liée à celle des différents occupants qui se sont succédé sur ses terres. Cette histoire faite de périodes de guerre comme de paix, a brassé dans son giron les différents apports et de part et d’autre, qui ont permis certainement au monde africain d’évoluer. Les apports sont donc réciproques, même si le continent noir a beaucoup diversifié la réception des apports, à l’image de la diversité des occupants, il a aussi contribué, à sa manière, en donnant aux autres ce qu’il a de savant relevant de son génie. C’est dans cette optique que s’est ouvert hier à la salle Laâdi-Flici, (Alger), en présence de Mme la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, et pas moins de 60 experts africains, un colloque intitulé « Anthropologie africaine », organisé dans le cadre du 2e Festival culturel panafricain.
Ce rendez-vous est dédié à ces quatre anthropologues africains novateurs et précurseurs que furent Chikh Anta Diop, Hampaté Ba, Jomo Kenyatta et Mouloud Mammeri. La problématique de la première journée de ce colloque s’appuie sur les axes suivants : « The africain Anthropololist : réflexions », animée par Kojo Opuku Aidoo, « Hampaté Ba l’anthropologue » par Salia Malé, « Mouloud Mammeri et la tradition orale maghrébine : une traversée des signes » par Mourad Yellès, quant à la communication de Mme Diop sur cheikh Anta Diop, elle est présentée par Massamba Lame.
Concernant la deuxième partie, elle s’appuie sur la culture immatérielle africaine dans les axes suivants : « le discours littéraire africain et l’interrogation anthropologique » a été animé par Mukala Kadima Njuzi, J.P. Missié, a donné la réplique dans « Laïcité proclamée et recours au religieux », Badi Dida, assure la communication, à propos des « Origines berbères (Touareg), du système politique de l’Empire des Songhais et Charles Gremont garantit sa communication pour une anthropologie historique de la boucle du Niger. Un corpus inédit de manuscrits arabes. » Pierre Anguier clôture cette première journée avec une communication « Une expérience de collecte de musique en Ahaggar en 2008 ». Aujourd’hui, une génération d’anthropologues africains a succédé à celle des médiateurs fondateurs, formée dans les grandes universités françaises et anglo-saxonnes qui, non seulement a capitalisé au plan des notions au même titre que leurs collègues du Nord, mais a entrepris de revisiter pour les analyser et les adapter, les méthodologies construites pour et par l’anthropologie européenne en vue d’étudier les sociétés africaines. Cet événement africain leur permettra de se rencontrer pour échanger leurs expériences, engager ensemble une réflexion majeure sur l’état et les promesses de l’anthropologie en Afrique, les possibilités de coopération culturelle et scientifique entre les anthropologues des différents Etats africains. Dans cette perspective, ils pourraient décider l’organisation d’un congrès annuel des anthropologues africains qui se tiendrait alternativement dans une capitale africaine. De même, ils pourraient décider la création d’une structure africaine de recherche ouverte et plurielle accessible aux anthropologues du Continent. Dans la lancée, le Colloque des anthropologues africains de juillet 2009 serait avisé de lancer des supports destinés à stimuler la recherche anthropologique, notamment une revue africaine d’anthropologie à résonance continentale. L’anthropologie africaine s’affirme comme une discipline objective ayant pour seule préoccupation l’objectivité en défrichant un terrain aussi riche qu’ancien et contribuant à expliquer ce faisant les évolutions et les situations sociales et culturelles de l’Afrique en elle-même et par rapport à son environnement, assurant la formation des élites africaines appelées à prendre la relève et contribuant à l’essor de la discipline anthropologique à l’échelle internationale. Ainsi, l’analyse anthropologique n’applique plus ses méthodes aux seuls groupements humains restés peu ou prou extérieurs à la culture occidentale mais aussi à des systèmes d’interrelation et d’organisation sociale et écologique appartenant aux sociétés dites développées. Il devient ainsi possible de prendre part à la formation d’une anthropologie comparée susceptible de contribuer à exorciser et à dépasser les démons de l’ethnologie instrumentalisée et évolutionniste qui a longtemps prévalu. Le développement de l’anthropologie en Afrique a, en outre, vocation à s’opposer à la tendance à l’uniformisation culturelle qu’implique la mondialisation en montrant la diversité et la richesse des cultures et des langues africaines.
A l’échelle du continent, le challenge à relever était pour nous de mettre en exergue des faits saillants mis au point par l’anthropologie africaine sur les cultures africaines. A charge pour les futures éditions de cibler des questionnements plus ramassées et de rassembler davantage de compétences africaines dans le domaine. Cette première édition veut fonder une approche continentale dont l’exercice continu et l’acuité s’affirmeraient au fil des rencontres à venir. Il est à souligner que les travaux du colloque seront clôturés par un débat de synthèse, et se poursuivront jusqu’à vendredi prochain.
Idir AMMOUR
Colloque international : Les anthropologues africains revisitent leur continent
vendredi 3 juillet 2009Le continent noir a beaucoup diversifié la réception des apports, à l’image de la diversité des occupants, il a aussi contribué, à sa manière, en donnant aux autres ce qu’il a de savant relevant de son génie.
Aussi loin que l’on remonte dans le temps, le continent africain a toujours été le terroir de l’humanité. Son histoire est étroitement liée à celle des différents occupants qui se sont succédé sur ses terres. Cette histoire faite de périodes de guerre comme de paix, a brassé dans son giron les différents apports et de part et d’autre, qui ont permis certainement au monde africain d’évoluer. Les apports sont donc réciproques, même si le continent noir a beaucoup diversifié la réception des apports, à l’image de la diversité des occupants, il a aussi contribué, à sa manière, en donnant aux autres ce qu’il a de savant relevant de son génie. C’est dans cette optique que s’est ouvert hier à la salle Laâdi-Flici, (Alger), en présence de Mme la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, et pas moins de 60 experts africains, un colloque intitulé « Anthropologie africaine », organisé dans le cadre du 2e Festival culturel panafricain.
Ce rendez-vous est dédié à ces quatre anthropologues africains novateurs et précurseurs que furent Chikh Anta Diop, Hampaté Ba, Jomo Kenyatta et Mouloud Mammeri. La problématique de la première journée de ce colloque s’appuie sur les axes suivants : « The africain Anthropololist : réflexions », animée par Kojo Opuku Aidoo, « Hampaté Ba l’anthropologue » par Salia Malé, « Mouloud Mammeri et la tradition orale maghrébine : une traversée des signes » par Mourad Yellès, quant à la communication de Mme Diop sur cheikh Anta Diop, elle est présentée par Massamba Lame.
Concernant la deuxième partie, elle s’appuie sur la culture immatérielle africaine dans les axes suivants : « le discours littéraire africain et l’interrogation anthropologique » a été animé par Mukala Kadima Njuzi, J.P. Missié, a donné la réplique dans « Laïcité proclamée et recours au religieux », Badi Dida, assure la communication, à propos des « Origines berbères (Touareg), du système politique de l’Empire des Songhais et Charles Gremont garantit sa communication pour une anthropologie historique de la boucle du Niger. Un corpus inédit de manuscrits arabes. » Pierre Anguier clôture cette première journée avec une communication « Une expérience de collecte de musique en Ahaggar en 2008 ». Aujourd’hui, une génération d’anthropologues africains a succédé à celle des médiateurs fondateurs, formée dans les grandes universités françaises et anglo-saxonnes qui, non seulement a capitalisé au plan des notions au même titre que leurs collègues du Nord, mais a entrepris de revisiter pour les analyser et les adapter, les méthodologies construites pour et par l’anthropologie européenne en vue d’étudier les sociétés africaines. Cet événement africain leur permettra de se rencontrer pour échanger leurs expériences, engager ensemble une réflexion majeure sur l’état et les promesses de l’anthropologie en Afrique, les possibilités de coopération culturelle et scientifique entre les anthropologues des différents Etats africains. Dans cette perspective, ils pourraient décider l’organisation d’un congrès annuel des anthropologues africains qui se tiendrait alternativement dans une capitale africaine. De même, ils pourraient décider la création d’une structure africaine de recherche ouverte et plurielle accessible aux anthropologues du Continent. Dans la lancée, le Colloque des anthropologues africains de juillet 2009 serait avisé de lancer des supports destinés à stimuler la recherche anthropologique, notamment une revue africaine d’anthropologie à résonance continentale. L’anthropologie africaine s’affirme comme une discipline objective ayant pour seule préoccupation l’objectivité en défrichant un terrain aussi riche qu’ancien et contribuant à expliquer ce faisant les évolutions et les situations sociales et culturelles de l’Afrique en elle-même et par rapport à son environnement, assurant la formation des élites africaines appelées à prendre la relève et contribuant à l’essor de la discipline anthropologique à l’échelle internationale. Ainsi, l’analyse anthropologique n’applique plus ses méthodes aux seuls groupements humains restés peu ou prou extérieurs à la culture occidentale mais aussi à des systèmes d’interrelation et d’organisation sociale et écologique appartenant aux sociétés dites développées. Il devient ainsi possible de prendre part à la formation d’une anthropologie comparée susceptible de contribuer à exorciser et à dépasser les démons de l’ethnologie instrumentalisée et évolutionniste qui a longtemps prévalu. Le développement de l’anthropologie en Afrique a, en outre, vocation à s’opposer à la tendance à l’uniformisation culturelle qu’implique la mondialisation en montrant la diversité et la richesse des cultures et des langues africaines.
A l’échelle du continent, le challenge à relever était pour nous de mettre en exergue des faits saillants mis au point par l’anthropologie africaine sur les cultures africaines. A charge pour les futures éditions de cibler des questionnements plus ramassées et de rassembler davantage de compétences africaines dans le domaine. Cette première édition veut fonder une approche continentale dont l’exercice continu et l’acuité s’affirmeraient au fil des rencontres à venir. Il est à souligner que les travaux du colloque seront clôturés par un débat de synthèse, et se poursuivront jusqu’à vendredi prochain.
Idir AMMOUR
Mali : the Swiss hostage in the hands of Al-Qaida is “very sick”
Ennahar Online - 03/07/09
Mali
samedi 4 juillet 2009
BAMAKO- The Swiss hostage abducted on January 22 and detained by Al Qaeda in Islamic Maghreb (Aqmi), Werner Greiner is “very sick”
The Swiss hostage abducted on January 22 and detained by Al Qaeda in Islamic Maghreb (Aqmi), Werner Greiner is “very sick” and refuses to feed himself, said Friday an elected official in northern Mali in the negotiations for his release.
“He doesn’t eat at all. He is very ill. We are concerned,” he said under cover of anonymity.
“The situation is very worrying. They (the Aqmi fighters) had set the ultimatum to 26 June. They did not kill the hostage, he is still alive. But his condition is very critical. He does not eat,” confirmed on his side another negotiator.
Al-Qaeda in Islamic Maghreb had announced on 3 June killing a British tourist, Edwin Dyer, held hostage since January, an assassination condemned by the British Prime Minister Gordon Brown as a terrorist “barbaric” act.
Both tourists were abducted at the same time in neighbouring Niger.
Switzerland had been “shocked” by the news of the assassination of the British. This “barbaric act” will not prevent the “intense efforts” in Berne to secure the release of the Swiss hostages still in the hands of the abductors, added the Foreign Ministry.
Ennaharonline/ M. O.
Mali
samedi 4 juillet 2009
BAMAKO- The Swiss hostage abducted on January 22 and detained by Al Qaeda in Islamic Maghreb (Aqmi), Werner Greiner is “very sick”
The Swiss hostage abducted on January 22 and detained by Al Qaeda in Islamic Maghreb (Aqmi), Werner Greiner is “very sick” and refuses to feed himself, said Friday an elected official in northern Mali in the negotiations for his release.
“He doesn’t eat at all. He is very ill. We are concerned,” he said under cover of anonymity.
“The situation is very worrying. They (the Aqmi fighters) had set the ultimatum to 26 June. They did not kill the hostage, he is still alive. But his condition is very critical. He does not eat,” confirmed on his side another negotiator.
Al-Qaeda in Islamic Maghreb had announced on 3 June killing a British tourist, Edwin Dyer, held hostage since January, an assassination condemned by the British Prime Minister Gordon Brown as a terrorist “barbaric” act.
Both tourists were abducted at the same time in neighbouring Niger.
Switzerland had been “shocked” by the news of the assassination of the British. This “barbaric act” will not prevent the “intense efforts” in Berne to secure the release of the Swiss hostages still in the hands of the abductors, added the Foreign Ministry.
Ennaharonline/ M. O.
FACTBOX-Foreign investment in Niger
Reuters - 03/07/09
FACTBOX-Foreign investment in Niger
samedi 4 juillet 2009The United Nations, United States, France and the EU have this week criticised Niger’s President Mamadou Tandja’s plan to hold a referendum to enable him to extend his rule over the West African uranium producer beyond the expiry of his second term in office. The plan, declared unlawful by the country’s constitutional court, has met with internal opposition, while the international community says it threatens to undermine democracy and destabilise the country. Below are details of companies with mining, oil and industrial projects in Niger, a desert country of 15 million people which produces around 7.5 percent of the world’s uranium.
AREVA
French state-owned nuclear energy group Areva is developing the Imouraren uranium mine in the north of Niger. Due to begin producing in 2012 after initial investment of 1.2 billion euros, Imouraren is expected to be the biggest uranium mine in Africa with eventual production of 5,000 tonnes per year for 35 years. Areva has operated Niger’s two existing uranium mines, Cominak and Somair, since the 1970s.
CAMECO
Cameco, the world’s biggest uranium producer, last year bought an 11 percent stake in Govi High Power Exploration, which owns exploration properties around Arlit and Agadez in Niger.
CHINA NATIONAL PETROLEUM CORP
Chinese state-owned CNPC struck a $5 billion deal with Niger’s government last June to pump oil from the Agadem block within three years, and lay a 2,000 km pipeline to export it. CNPC also said it would build a 20,000 barrels per day oil refinery, which would be Niger’s first. President Tandja laid the foundation stone of the Ganaram refinery in October last year. The deal, which included a 127 billion CFA franc ($272.5 million) signature bonus, was criticised by rights groups for its intransparency.
CHINA NATIONAL URANIUM CORP
China’s state-owned uranium firm, known as SINO-U, will invest $300 million in the Somina uranium mine, located at Azelik near Agadez. The mine, due to come on stream by 2010, will produce around 700 tonnes per year. In April, China extended a $95 million loan to Niger to support the project.
EARTHSTONE GROUP
Indonesian mining, energy, construction and infrastructure firm Earthstone Group owns four uranium blocks in Niger.
ISLAMIC DEVELOPMENT BANKThe Islamic Development Bank has pledged $236 million to finance the construction of the Kandadji dam, the first stage of a hydropower project that will cost more than $700 million. Work began on the dam in August last year.
KOREA RESOURCES CORP
South Korean state-owned Korea Resources Corp signed a memorandum of understanding in March to buy around 10 percent of its annual uranium needs from Niger.
NIGER URANIUMLondon-listed Niger Uranium owns eight prospecting licences in the Tim Mersoi Basin, which it describes as the world’s fifth most important uranium producing district.
NGM RESOURCES
Australian-listed NGM Resources owns three uranium exploration concessions in Niger via its subsidiary Indo Energy.
OTHER POTENTIAL PROJECTS
--------------------------------------------------------------------------------
NUCLEAR POWER
Niger plans to build a nuclear power station in the "medium to long term," an advisor to the minister of mines and energy said in February. Adolphe Gbaguidi Waly said the country had not decided on a specific way to implement the plan but would seek help from South Africa, the only country on the continent that has a nuclear power plant.
TRANS-SAHARAN GAS PIPELINE
In conjunction with Nigeria and Algeria, Niger signed an agreement on Friday to build a 4,000 km gas pipeline across the Sahara capable of transporting 30 billion cubic metres a year to Europe. Capital costs are estimated at $10 billion for the pipeline and $3 billion for gathering centres.
FACTBOX-Foreign investment in Niger
samedi 4 juillet 2009The United Nations, United States, France and the EU have this week criticised Niger’s President Mamadou Tandja’s plan to hold a referendum to enable him to extend his rule over the West African uranium producer beyond the expiry of his second term in office. The plan, declared unlawful by the country’s constitutional court, has met with internal opposition, while the international community says it threatens to undermine democracy and destabilise the country. Below are details of companies with mining, oil and industrial projects in Niger, a desert country of 15 million people which produces around 7.5 percent of the world’s uranium.
AREVA
French state-owned nuclear energy group Areva is developing the Imouraren uranium mine in the north of Niger. Due to begin producing in 2012 after initial investment of 1.2 billion euros, Imouraren is expected to be the biggest uranium mine in Africa with eventual production of 5,000 tonnes per year for 35 years. Areva has operated Niger’s two existing uranium mines, Cominak and Somair, since the 1970s.
CAMECO
Cameco, the world’s biggest uranium producer, last year bought an 11 percent stake in Govi High Power Exploration, which owns exploration properties around Arlit and Agadez in Niger.
CHINA NATIONAL PETROLEUM CORP
Chinese state-owned CNPC struck a $5 billion deal with Niger’s government last June to pump oil from the Agadem block within three years, and lay a 2,000 km pipeline to export it. CNPC also said it would build a 20,000 barrels per day oil refinery, which would be Niger’s first. President Tandja laid the foundation stone of the Ganaram refinery in October last year. The deal, which included a 127 billion CFA franc ($272.5 million) signature bonus, was criticised by rights groups for its intransparency.
CHINA NATIONAL URANIUM CORP
China’s state-owned uranium firm, known as SINO-U, will invest $300 million in the Somina uranium mine, located at Azelik near Agadez. The mine, due to come on stream by 2010, will produce around 700 tonnes per year. In April, China extended a $95 million loan to Niger to support the project.
EARTHSTONE GROUP
Indonesian mining, energy, construction and infrastructure firm Earthstone Group owns four uranium blocks in Niger.
ISLAMIC DEVELOPMENT BANKThe Islamic Development Bank has pledged $236 million to finance the construction of the Kandadji dam, the first stage of a hydropower project that will cost more than $700 million. Work began on the dam in August last year.
KOREA RESOURCES CORP
South Korean state-owned Korea Resources Corp signed a memorandum of understanding in March to buy around 10 percent of its annual uranium needs from Niger.
NIGER URANIUMLondon-listed Niger Uranium owns eight prospecting licences in the Tim Mersoi Basin, which it describes as the world’s fifth most important uranium producing district.
NGM RESOURCES
Australian-listed NGM Resources owns three uranium exploration concessions in Niger via its subsidiary Indo Energy.
OTHER POTENTIAL PROJECTS
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NUCLEAR POWER
Niger plans to build a nuclear power station in the "medium to long term," an advisor to the minister of mines and energy said in February. Adolphe Gbaguidi Waly said the country had not decided on a specific way to implement the plan but would seek help from South Africa, the only country on the continent that has a nuclear power plant.
TRANS-SAHARAN GAS PIPELINE
In conjunction with Nigeria and Algeria, Niger signed an agreement on Friday to build a 4,000 km gas pipeline across the Sahara capable of transporting 30 billion cubic metres a year to Europe. Capital costs are estimated at $10 billion for the pipeline and $3 billion for gathering centres.
Nigeria, Algérie, Niger : accord pour un gazoduc transsaharien vers l’Europe
De Ola AWONIYI - ABUJA (AFP)
samedi 4 juillet 2009
ABUJA (AFP) — Le Nigeria, le Niger et l’Algérie ont signé vendredi à Abuja un accord pour construire un gazoduc de plus de 4.000 km à travers le Sahara afin d’acheminer en Europe les vastes réserves nigérianes, un projet estimé à 10 milliards de dollars.
Selon cet accord, le futur gazoduc partira du delta du Niger, la zone de production de pétrole et de gaz dans le sud du Nigeria, et traversera le Niger et l’Algérie pour alimenter l’Europe.
"En signant cet accord, les trois gouvernements donnent instruction à leurs compagnies pétrolières nationales respectives de lancer la phase de définition du projet", a déclaré le patron de la Nigerian National Petroleum Company (NNPC), Mohammed Barkindo.
Les premières livraisons de gaz devraient selon les signataires intervenir en 2015, mais aucune date n’a été évoquée pour le début des travaux.
L’accord a été paraphé par les ministres du Pétrole et de l’Energie des trois pays, a constaté un journaliste de l’AFP à Abuja : Rilwanu Lukman (BIEN Rilwanu) pour le Nigeria, Chakib Khalib pour l’Algérie et Mohammed Abdullahi pour le Niger.
M. Lukman a précisé que la phase préliminaire du projet portait sur les options commerciales, fiscales, légales et techniques appropriées avant la décision finale d’investissement.
Le ministre nigérian a précisé que l’étude de faisabilité avait été bouclée en mai 2006 et que le coût de ce méga-projet était estimé à 10 milliards de dollars.
"Le résultat de l’étude a démontré que ce projet était techniquement réalisable, économiquement viable et qu’il existait une opportunité de marché de 15 à 20 milliards de pieds cubes de gaz pour le TSGP (Trans-Saharan Gas Project) à partir de 2015", a-t-il précisé.
"Nous allons maintenant parler avec des partenaires potentiels", a poursuivi M. Lukman, ex-secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Pour son collègue algérien, le financement de l’ouvrage ne posera aucun problème. "C’est un projet qui réunit toutes les conditions pour être un succès", a-t-il commenté.
Le ministre nigérien a de son côté estimé que l’instabilité qui règne dans certaines régions des pays signataires ne devrait pas "hypothéquer l’avenir du projet".
Le sud pétrolifère du Nigeria est en proie à des violences, sabotages et enlèvements récurrents d’employés du secteur pétrolier, tandis que des rebelles touareg sont encore actifs dans nord du Niger. Quant à l’Algérie, les attaques islamistes y sont encore relativement fréquentes.
Le Nigeria dispose de réserves de 183 trillions de pieds cubes de gaz, parmi les plus importantes du monde.
A l’occasion d’une visite fin juin du président russe Dmitri Medvedev dans ce pays, le géant russe Gazprom, premier producteur et exportateur mondial, a conclu un accord de coopération avec la NNPC qui lui donne accès aux réserves de gaz nigérianes. Les deux sociétés ont ainsi créé une co-entreprise à 50/50, baptisée Nigaz.
Le patron de Gazprom International Boris Ivanov, qui accompagnait M. Medvedev, avait annoncé que sa compagnie allait construire à partir de 2010 un gazoduc de 360 km pour près d’un demi-milliard de dollars à partir du sud du Nigeria. Il pourrait devenir le premier tronçon du futur gazoduc transsaharien.
Le groupe français Total a lui aussi marqué publiquement son intérêt à participer au TSGP.
Un autre projet de gazoduc, baptisé Nabucco, doit relier l’Asie centrale à l’Union européenne (UE) pour réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz russe.
samedi 4 juillet 2009
ABUJA (AFP) — Le Nigeria, le Niger et l’Algérie ont signé vendredi à Abuja un accord pour construire un gazoduc de plus de 4.000 km à travers le Sahara afin d’acheminer en Europe les vastes réserves nigérianes, un projet estimé à 10 milliards de dollars.
Selon cet accord, le futur gazoduc partira du delta du Niger, la zone de production de pétrole et de gaz dans le sud du Nigeria, et traversera le Niger et l’Algérie pour alimenter l’Europe.
"En signant cet accord, les trois gouvernements donnent instruction à leurs compagnies pétrolières nationales respectives de lancer la phase de définition du projet", a déclaré le patron de la Nigerian National Petroleum Company (NNPC), Mohammed Barkindo.
Les premières livraisons de gaz devraient selon les signataires intervenir en 2015, mais aucune date n’a été évoquée pour le début des travaux.
L’accord a été paraphé par les ministres du Pétrole et de l’Energie des trois pays, a constaté un journaliste de l’AFP à Abuja : Rilwanu Lukman (BIEN Rilwanu) pour le Nigeria, Chakib Khalib pour l’Algérie et Mohammed Abdullahi pour le Niger.
M. Lukman a précisé que la phase préliminaire du projet portait sur les options commerciales, fiscales, légales et techniques appropriées avant la décision finale d’investissement.
Le ministre nigérian a précisé que l’étude de faisabilité avait été bouclée en mai 2006 et que le coût de ce méga-projet était estimé à 10 milliards de dollars.
"Le résultat de l’étude a démontré que ce projet était techniquement réalisable, économiquement viable et qu’il existait une opportunité de marché de 15 à 20 milliards de pieds cubes de gaz pour le TSGP (Trans-Saharan Gas Project) à partir de 2015", a-t-il précisé.
"Nous allons maintenant parler avec des partenaires potentiels", a poursuivi M. Lukman, ex-secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Pour son collègue algérien, le financement de l’ouvrage ne posera aucun problème. "C’est un projet qui réunit toutes les conditions pour être un succès", a-t-il commenté.
Le ministre nigérien a de son côté estimé que l’instabilité qui règne dans certaines régions des pays signataires ne devrait pas "hypothéquer l’avenir du projet".
Le sud pétrolifère du Nigeria est en proie à des violences, sabotages et enlèvements récurrents d’employés du secteur pétrolier, tandis que des rebelles touareg sont encore actifs dans nord du Niger. Quant à l’Algérie, les attaques islamistes y sont encore relativement fréquentes.
Le Nigeria dispose de réserves de 183 trillions de pieds cubes de gaz, parmi les plus importantes du monde.
A l’occasion d’une visite fin juin du président russe Dmitri Medvedev dans ce pays, le géant russe Gazprom, premier producteur et exportateur mondial, a conclu un accord de coopération avec la NNPC qui lui donne accès aux réserves de gaz nigérianes. Les deux sociétés ont ainsi créé une co-entreprise à 50/50, baptisée Nigaz.
Le patron de Gazprom International Boris Ivanov, qui accompagnait M. Medvedev, avait annoncé que sa compagnie allait construire à partir de 2010 un gazoduc de 360 km pour près d’un demi-milliard de dollars à partir du sud du Nigeria. Il pourrait devenir le premier tronçon du futur gazoduc transsaharien.
Le groupe français Total a lui aussi marqué publiquement son intérêt à participer au TSGP.
Un autre projet de gazoduc, baptisé Nabucco, doit relier l’Asie centrale à l’Union européenne (UE) pour réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz russe.
jeudi 2 juillet 2009
Abdou Diouf en appelle au strict respect de l’Etat de droit et au fonctionnement régulier des institutions au Niger
Abdou Diouf en appelle au strict respect de l’Etat de droit et au fonctionnement régulier des institutions au Niger
Jeudi, 02 Juillet 2009 01:28
Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, exprime sa très forte inquiétude au regard de l’évolution de la situation politique au Niger. Il apparaît, en effet, que la démarche suivie aux fins d’une révision de la Constitution par referendum, et ce en dépit des mises en garde émises par un grand nombre d’acteurs, en particulier par la Cour constitutionnelle du Niger, au fonctionnement de laquelle il vient d’être gravement porté atteinte, a créé les conditions d’une crise avérée.
Face aux menaces qui pèsent, de ce fait, sur la paix et la stabilité dans ce pays membre de la Francophonie, le Secrétaire général veut espérer que, dans un sursaut républicain, les voies seront trouvées pour un retour au strict respect des principes de la démocratie et des règles de l’Etat de droit, ainsi qu’au fonctionnement régulier de toutes les institutions.
Ce sont là des engagements précis consignés dans la Déclaration de Bamako, à même de préserver les acquis démocratiques courageusement obtenus par le peuple nigérien.
Le Secrétaire général de la Francophonie continuera à suivre attentivement cette situation préoccupante qui sera examinée lors de la prochaine réunion du Conseil permanent de la Francophonie, prévue le 10 juillet 2009, à Paris.
02 juillet 2009
Publié le 01 juillet 2009
Source : http://www.francophonie.org
Jeudi, 02 Juillet 2009 01:28
Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, exprime sa très forte inquiétude au regard de l’évolution de la situation politique au Niger. Il apparaît, en effet, que la démarche suivie aux fins d’une révision de la Constitution par referendum, et ce en dépit des mises en garde émises par un grand nombre d’acteurs, en particulier par la Cour constitutionnelle du Niger, au fonctionnement de laquelle il vient d’être gravement porté atteinte, a créé les conditions d’une crise avérée.
Face aux menaces qui pèsent, de ce fait, sur la paix et la stabilité dans ce pays membre de la Francophonie, le Secrétaire général veut espérer que, dans un sursaut républicain, les voies seront trouvées pour un retour au strict respect des principes de la démocratie et des règles de l’Etat de droit, ainsi qu’au fonctionnement régulier de toutes les institutions.
Ce sont là des engagements précis consignés dans la Déclaration de Bamako, à même de préserver les acquis démocratiques courageusement obtenus par le peuple nigérien.
Le Secrétaire général de la Francophonie continuera à suivre attentivement cette situation préoccupante qui sera examinée lors de la prochaine réunion du Conseil permanent de la Francophonie, prévue le 10 juillet 2009, à Paris.
02 juillet 2009
Publié le 01 juillet 2009
Source : http://www.francophonie.org
Les Etats-Unis se sont dits aujourd'hui "préoccupés par les récentes actions du président du Niger",
Jeudi, 02 Juillet 2009 15:26
Les Etats-Unis se sont dits aujourd'hui "préoccupés par les récentes actions du président du Niger", estimant qu'elles "sapent les efforts" de ce pays d'Afrique de l'ouest en vue d'une "bonne gouvernance" et d'un "Etat de droit".
"Les Etats-Unis sont préoccupés par les récentes actions du président du Niger Mamadou Tandja en vue de diriger (le pays) par des ordonnances et des décrets et de dissoudre l'Assemblée nationale et la Cour constitutionnelle dans une tentative de conserver le pouvoir au-delà de son mandat limité constitutionnellement", indique un communiqué de la Maison Blanche.
"Ces décisions sapent les efforts du Niger entrepris au cours des dix dernières années en vue d'une bonne gouvernance et d'un Etat de droit", ajoute le communiqué. "Nous sommes rassurés par l'envoi par l'Union africaine d'une délégation au Niger pour tenter de résoudre cette crise politique", poursuit la Maison Blanche.
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA) Jean Ping a affirmé mardi avoir dépêché il y a plusieurs jours une "délégation importante au Niger pour voir avec les autorités comment sortir de cette crise". "Nous allons continuer de nous entretenir avec nos partenaires dans la région et de surveiller de près la situation au Niger", conclut le communiqué de la Maison Blanche.
Décidé à rester au pouvoir après 10 ans à la tête du pays, Mamadou Tandja a dissous le parlement, puis la Cour constitutionnelle qui s'opposait à son projet de référendum pour modifier la Constitution et ainsi briguer fin 2009 un troisième mandat. Il s'est également arrogé des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent de gouverner seul par décrets et ordonnances.
02 juillet 2009
Publié le 02 juillet 2009
Source : http://www.lefigaro.fr
Les Etats-Unis se sont dits aujourd'hui "préoccupés par les récentes actions du président du Niger", estimant qu'elles "sapent les efforts" de ce pays d'Afrique de l'ouest en vue d'une "bonne gouvernance" et d'un "Etat de droit".
"Les Etats-Unis sont préoccupés par les récentes actions du président du Niger Mamadou Tandja en vue de diriger (le pays) par des ordonnances et des décrets et de dissoudre l'Assemblée nationale et la Cour constitutionnelle dans une tentative de conserver le pouvoir au-delà de son mandat limité constitutionnellement", indique un communiqué de la Maison Blanche.
"Ces décisions sapent les efforts du Niger entrepris au cours des dix dernières années en vue d'une bonne gouvernance et d'un Etat de droit", ajoute le communiqué. "Nous sommes rassurés par l'envoi par l'Union africaine d'une délégation au Niger pour tenter de résoudre cette crise politique", poursuit la Maison Blanche.
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA) Jean Ping a affirmé mardi avoir dépêché il y a plusieurs jours une "délégation importante au Niger pour voir avec les autorités comment sortir de cette crise". "Nous allons continuer de nous entretenir avec nos partenaires dans la région et de surveiller de près la situation au Niger", conclut le communiqué de la Maison Blanche.
Décidé à rester au pouvoir après 10 ans à la tête du pays, Mamadou Tandja a dissous le parlement, puis la Cour constitutionnelle qui s'opposait à son projet de référendum pour modifier la Constitution et ainsi briguer fin 2009 un troisième mandat. Il s'est également arrogé des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent de gouverner seul par décrets et ordonnances.
02 juillet 2009
Publié le 02 juillet 2009
Source : http://www.lefigaro.fr
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