TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
jeudi 12 mars 2009
La vraie solution à la crise de l’école nigérienne
Nigerdisapora.info / Garba Boureyma Le Gardien 05-03-2009
jeudi 12 mars 2009, par temoust
Depuis plusieurs décennies déjà, l’école nigérienne ou précisément l’école publique nigérienne est en panne, ses roues manquent de lubrifiants ; elle est malade, gravement malade. Toutes les rencontres, tous les séminaires, ateliers, états généraux et autres foras organisés pour résoudre cette épineuse question ont pour seul but de distribuer des rentes à ceux-là mêmes qui l’ont sclérosée et anémiée, à savoir les bureaucrates abonnés aux perdiems. Rien d’étonnant à cela, car une question mal posée ne peut être qu’aporétique, ou dans le meilleur des cas trouver une mauvaise solution.
nous regarder en face et poser, comme dit Heidegger, la question questionnante. En effet, si l’école publique figure au dernier rang des priorités de nos dirigeants, il n’y a à cela qu’une seule explication valable ; toutes les autres étant juste destinées à brouiller les pistes et à semer le doute et la zizanie dans l’esprit des honnêtes citoyens. La vraie solution à la crise de l’école nigérienne Le constat est amer ! C’est même un truisme : aucun responsable politique, aucun responsable en charge de l’éducation, aucun fonctionnaire plus ou moins bien placé n’a son enfant fréquentant l’école publique. Tous sont au privé, et même certains à l’étranger pour vite finir et revenir remplacer leur papa. Sacré structuralisme génétique ! Donc ceux qui gèrent l’école publique ne se sentent nullement concernés par ses problèmes, car n’y ayant aucune attache d’ordre affective. Or, comme le dit Hegel, nous réussissons d’autant ce pour quoi nous sommes passionnés. Dès lors, la question qui se pose est la suivante : l’école publique peut-elle marcher sans les enfants des décideurs publics ? Peut-on la redresser sans les réintégrer ?
Cette question mérite sérieusement qu’on y réfléchisse, tant elle révèle les dessous d’une grande conspiration contre les pauvres et fait tomber le cache-sexe des faux spécialistes qui ont jusqu’ici planché sur la problématique de l’école nigérienne. C’est une évidence : si le médecin ou le pharmacien ne consomment pas dans les mêmes conditions les produits qu’ils prescrivent aux malades, alors ces produits sont-ils sains et opératoires ? Que vous en semble ? C’est le même problème qui se pose à l’école publique dans ce pays. C’est pourquoi également, l’école publique sera toujours en crise tant que ceux qui la gèrent n’y auront pas leurs enfants. Pourquoi, sinon, les grèves perlées des contractuels n’ont jamais fait la une du journal télévisé ou téléguidé ? Pourquoi l’apathie totale de nos responsables face à cette crise sans précédent ? Pourquoi aucun leader politique n’a, jusque là, daigné lever le petit doigt pour regretter, même de façon démagogique, cette situation ? Parce que tout simplement ça ne les concerne pas outre mesure.
C’est pourquoi la société civile qui multiplie actuellement meetings et marches de protestation contre la crise de l’école nigérienne et l’indifférence coupable des autorités doit songer à une sorte de pacte républicain faisant obligation à tous les candidats aux futures joutes électorales de fournir la preuve formelle qu’ils ont au moins un enfant dans une école publique. Cela aura l’avantage de créer entre l’école publique et ses mauvais gérants une petite attache affective, sentimentale, voire passionnelle, seule à même de tourner leur regard divinement distrait vers la mal véritable, le diagnostiquer et le soigner définitivement.
Garba Boureyma
10 mars 2009 Publié le 04 mars 2009 Source : Le Gardien
Niger : examen d’un nouveau Code de la presse sans peine de prison
Le Matin.ch / AFP 11-03-09
jeudi 12 mars 2009
Le parlement nigérien a indiqué mercredi qu’il allait examiner un nouveau Code de la presse supprimant les peines de prison pour les journalistes accusés de délits de presse et proposant à la place des amendes. AFP - le 11 mars 2009, 20h40
Selon un communiqué de son secrétariat général, l’assemblée nationale doit examiner et normalement adopter ce texte au cours de sa session ordinaire d’une durée de trois mois qui a débuté ses travaux le 4 mars.
S’il supprime les peines d’emprisonnement, le texte propose cependant de "lourdes amendes" pouvant conduire à la mort des journaux, a relevé Omar Keïta de l’Union des journalistes privés du Niger (UJPN).
Le projet de Code prévoit des amendes allant de 10.000 à 5 millions de FCFA (15 à 7.600 euros) pour les organes de presse coupables de délits de diffamation, d’injure, de diffusion de fausse information, ou ayant refusé de diffuser des droits de réponse, selon M. Keïta qui s’est exprimé dans les médias du pays.
Les délits "d ?offense" au chef de l’Etat, au président du parlement et au Premier ministre notamment, sont passibles d’amendes de 500.000 à 5 millions de FCFA.
Le texte élargit aussi le champ des responsabilités en désignant comme "auteurs principaux" de délits, les directeurs des journaux, des radios ou des télévisions, leurs adjoints et leurs rédacteurs en chef.
Les auteurs des articles incriminés, les éditeurs ou imprimeurs seront eux considérés comme des "complices".
Boubacar Diallo, président de l’Association des éditeurs de la presse indépendante (Anepi) a regretté le "retour pernicieux" du délit d’offense au chef d’Etat, aux ministres et aux diplomates.
Rappelant que ce type de délit avait été supprimé dans une précédente loi en 1997, il a estimé que son retour marquait "un grand bond en arrière".
Depuis une décennie, les journalistes nigériens dénoncent les tentatives de "muselage" par les autorités du pays alors que responsables de parutions et journalistes sont régulièrement présentés devant la justice.
La stabilité dans le Grand Sahara prônée par Kadhafi
Afrique en ligne / Pana 11-03-2009
jeudi 12 mars 2009
Nouakchott, Mauritanie - Le guide libyen, Mouammar Kadhafi, président en exercice de l’Union africaine (UA), s’est appesanti, lors de la commémoration de la naissance du prophète Mohamed, mardi à Nouakchott (Mauritanie), sur la situation des tribus du Grand Sahara, évoquant la réunion de Tombouctou (Mali) où a été élaboré « un document historique qu’il convient de préserver ».
Selon le guide, ce document organise la vie sociale des populations du Sahara « qui n’ont pas de rapport avec la politique, mais qui disposent de leurs propres principes, idéaux et valeurs auxquels ils sont attachés et veulent l’ouverture de cet espace pour y vivre en concorde sociale et pour contenir ceux qui envient les richesses du Sahara ».
Aussi a-t-il attiré l’attention de ces tribus sur la nécessité d’être prudentes et vigilentes à l’égard des grands dangers qui surviennent dans le Sahara, parmi lesquels, la contrebande, le trafic des personnes humaines à travers l’immigration clandestine vers l’Europe, celui des armes et des mines, de la drogue, des devises et des marchandises, en plus des courants manichéens.
« Les populations du Sahara, qui ont leurs mœurs, ne peuvent pas entreprendre de tels actes ignobles », a ajouté le guide Kadhafi qui a invité à cet égard, les population du Sahara à respecter le document de Tombouctou et à combattre ces phénomènes destructeurs.
Nouakchott - 11/03/2009
Pana
mercredi 11 mars 2009
L'ECOLE DES SABLES SAINT-EXUPERY A LA TELE FRANCAISE SUR FRANCE Ô LE DIMANCHE 15 MARS A 20h35
samedi 7 mars 2009
Par Moussa le samedi 7 mars 2009, 20:16
Cela fait un bout de temps que nous l'attendons: Le documentaire inspiré de mes livres "les petits Princes des Sables" réalisé par Stéphanie Gillard sera diffusé Dimanche 15 mars à 20h35 sur France Ô. C'est donc cette semaine.
Il y a 2 rediffusions: -lundi 16 mars à 15.15 -jeudi 19 mars à 22.25.
N'hésitez pas à faire passer le message à ceux que ça peut intéresser.
avec Ibrahim, Oumar et Souley Ecolières des sables
RÉSUMÉ:
Moussa Ag Assarid est un touareg du Mali. A l’âge de 13 ans il trouve un livre, «Le Petit Prince» de Saint Exupéry. Fasciné, il décide d’apprendre à lire. Ce désir de connaissances le mène jusqu’en France où il vit encore aujourd’hui. Pour que d’autres enfants nomades bénéficient de son expérience, Moussa crée en 1998, avec son frère, Ibrahim, «L’Ecole des Sables Saint Exupéry» à Taboye, au nord du fleuve Niger. Car, au Mali, l’éducation des enfants est devenue une question de survie pour les touaregs qui veulent, d’une part continuer la vie traditionnelle de pasteurs nomades, et, d’autre part participer activement aux nouveaux enjeux de la société
Ce film propose un regard croisé entre d’une part Moussa Ag Assarid et son histoire, son vécu et ses expériences et d’autre part, les enfants nomades qui découvrent l’école et la sédentarisation qu’elle implique. Moussa, toujours en mouvement, toujours nomade aux quatre coins du globe, et ces enfants qui découvrent une nouvelle forme de voyage : celui de la lecture, de l’apprentissage, de la connaissance avec l’imaginaire.
Ce film raconte leurs deux histoires croisées et intimement mêlées en établissant un parallèle entre l’aventure présente de la scolarisation des enfants nomades et l’histoire passée de Moussa, de sa découverte du «Petit Prince» à celle du TGV.
Ce film, c’est raconter l’itinéraire extraordinaire de Moussa, la poésie de son histoire, la richesse du personnage. Une belle aventure qui fait rêver mais qui interroge aussi. C’est aussi raconter la vie des Touaregs du désert aujourd’hui et de ces «petits princes bleus» qui s’apprêtent à prendre eux aussi le chemin de l’école. Suivre du premier jour de classe jusqu’au départ en vacances la vie d’un groupe d’enfants touaregs de 6 à 18 ans : leur nouvelle sédentarité dans un village au bord du fleuve, dont il ne parle pas la langue, dont ils ne connaissent pas les habitudes alimentaires, loin de leurs parents, des troupeaux, de l’immensité du désert...
Un demi siècle de décolonisation de l'Afrique
Conférence-débat
Un demi siècle de décolonisation de l'Afrique
Samedi 14 mars 2009 à partir de 13h
Programme :
A partir de 13h : accueil, stands, musique...
13h45h : « Mali d'or » film d'Éric Pauporté
Mali d'or montre une grève de mineurs de la mine d'or de Morila, une grande mine à ciel ouvert dans le sud du Mali. Le film montre l'exploitation insupportable. Il porte aussi un regard sur la coopération et les liens avec la société.
La projection sera suivie d'un débat avec le cinéaste Eric Pauporté, membre du Comité Mali, sur la situation dans la mine, la question agricole et la lutte de l'opposition autour du parti SADI.
Pause (musique, stands, rencontres...)
16h30 : Le Niger, entre pauvreté et merveilles !
Avec :
* un défilé de mode traditionnel des ethnies du Niger
* des projections d'images...
Présenté par Abdoulaye SOUNA SOULEY, membre de l'asbl Wafakai et Hannatou OUBANDAWAKI, étudiante Nigérenne en Belgique, qui nous parlera de l'engagement des femmes dans son pays. Nigeria, pays de contrastes et de richesses culturelles.
Présenté par Thierry Limpens, doctorant en science politique qui a vécu dans le Nord du Nigéria entre 2005 et 2007, fondateur de l'asbl Nouveau Thabor Solidarité.
18h – 19h30 : Plats d'Afrique de l'Ouest (Mali / Niger)
19h30 : introduction au débat avec un film retraçant la lutte pour l'indépendance en Afrique.
Le 28 septembre 1958, le peuple guinéen répondait massivement "non" au référendum organisé par De Gaule, et le pays devenait ainsi le premier pays de l'Afrique française à accéder à l'indépendance, entraînant rapidement tous les autres – leur position de colonieétait devenue intenable…
20h15 - 22h15 : Debat « Un demi siècle de décolonisation de l'Afrique »
Quelle est le rôle des grandes puissances occidentales en Afrique aujourd'hui? Les problèmes actuels de l'Afrique peuvent-ils encore être attribués au colonialisme? Pourquoi l'Afrique peine-t-elle à trouver son unité?
Avec des orateurs du Cameroun, Rwanda, Togo, Mali,....
Modéré par Tony Busselen
Organisation : Centre international en collaboration avec Nouveau Thabor Solidarité et asbl Wafakai - Comité Mali
Cartes en prévente : 5€ / 3€ en prévente (Repas : 6€ / 5€ en prévente)
Info : 0496 / 040723
Contact
* Centre international
* International centrum
* Bd Lemonnierlaan 171
* 1000 Bruxelles/Brussel
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* www.centreinternational.be
MNJ : Nouvelle scission et libération de prisonniers
RFI - 7h30 TU - 11/03/09
RFI : Une nouvelle scission est apparue au sein du MNJ, mouvement rebelle touareg des Nigériens pour la Justice, avec l’annonce hier de la formation d’un front dissident baptisé Front Patriotique Nigérien, FPN. Ses membres estiment que l’organisation est actuellement mal gérée. Le FPN se dit ouvert au dialogue.
Le MNJ avait déjà été fragilisé l’an dernier par le départ de deux des figures de la révolte touarègue des années 90 qui avaient créé un mouvement dissident baptisé Front des Forces de Redressement.
Selon une source touarègue, le MNJ et des représentants du président nigérien Mamadou Tandja ont engagé des pourparlers en Libye.
RFI « Depuis quelques mois des dissensions étaient perceptibles au sein du MNJ. Des combattants opposés aux options de la direction du Mouvement Nigérien pour la Justice ont pris leurs distances avec le mouvement rebelle au point de créer leur groupe, le Front Patriotique Nigérien, « pour en finir », disent-ils « avec la lutte armée ».
Aklou Sidisidi, un ancien du MNJ, aujourd’hui président du FPN : « ce qui nous importe le plus, c’est de marquer notre volonté de répondre un peu à la demande du président de la république qui a demandé de déposer les armes de façon justement à privilégier le dialogue et d’aller vers des négociations. Le plus important serait d’aller vers la paix et de choisir une autre option pour faire aboutir nos revendications. »
RFI : « Fin février, à Niamey, s’est tenu un Forum pour la paix. Pour la première fois depuis le début de la crise en 2007, le gouvernement mettait sur la table la problématique de cette crise du Nord. Du côté des autorités, le discours reste le même : le dialogue est possible avec les gens de bonne volonté à condition de déposer les armes.
Toutefois de l’avis d’un responsable rebelle, on sent un léger infléchissement de la part du gouvernement.
De son côté, le MNJ vient de remettre à la Libye les 6 derniers militaires nigériens prisonniers.
Dernier signe de changement : grâce à l’entremise de la Libye, une rencontre entre des représentants des mouvements rebelles et une délégation gouvernementale devrait prochainement se tenir à Tripoli. »
Recensement général de la population au Mali
Afrique en Ligne - 10/03/09
mercredi 11 mars 2009
Une opération de recensement général de la population et de l’habitat, la 4ème du genre, va avoir lieu du 1er au 14 avril prochain au Mali, a appris la PANA mardi de source proche du ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Commerce.
L’opération va coûter 5,6 milliards de francs CFA (11,2 millions de dollars US) dont 1,6 milliard de FCFA (3,2 millions USD) d’apport du gouvernement malien et 4 milliards de FCFA (8 millions USD) des partenaires au développement comme les Pays-Bas, la Suède, le Canada et le Fonds des Nations unies pour l’Industrie et le Commerce.
Dans les milieux officiels à Bamako, on indique que ce recensement général se justifie par les problèmes de population, les interactions entre la population et le développement et la mise en œuvre du Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté qui nécessite de données fraîches et fiables.
Les trois opérations précédentes de recensement se sont respectivement déroulées en 1976, 1987 et 1998.
Bamako - 10/03/2009
La Banque Mondiale pour un "fonds de vulnérabilité" pour les pays pauvres
Afrique en ligne
mercredi 11 mars 2009
La Banque mondiale a demandé aux pays riches de consacrer 0,7% du montant de leurs plans de relance économique à un fonds destiné à venir en aide aux pays les plus pauvres, estimant, dans un rapport rendu public lundi à Washington DC, que ce soutien financier était nécessaire pour aider ces pays à surmonter les effets de la crise économique mondiale.
"Cette crise mondiale nécessite une solution mondiale", a déclaré le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, invitant les pays développés à contribuer à ce "fonds vulnérabilité", pour aider les pays les plus vulnérables à faire face à la tempête.
Il a expliqué que même si la Banque mondiale triplait ses prêts en 2009 pour qu’ils atteignent un montant de 35 milliards de dollars, ce chiffre ne représentait qu’une fraction de ce qui était nécessaire.
"Ainsi, il faut des investissements dans des filets de sécurité, les infrastructures et les petites et moyennes entreprises pour créer des emplois et éviter des troubles sociaux et politiques" a déclaré M. Zoellick.
Le rapport a également souligné que les pays d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie verraient leurs crédits se raréfier et leurs marchés d’exportation décliner en raison de la crise financière.
"En conséquence, pour la première fois depuis 50 ans, la production mondiale et le volume mondial des échanges vont baisser la même année", a-t-il averti.
Il a également révélé "qu’en général, les économies d’Europe ont été frappées par d’énormes pertes bancaires des fonds de garantie des titres hypothécaires américains qui ont sérieusement entamé les crédits des entreprises".
"La récession américaine a par ailleurs touché leurs marchés d’exportation, tandis que les pays asiatiques ont également vu leurs marchés d’exportation aux Etats-Unis et en Europe se raréfier" souligne le rapport.
Ce document a été publié en prévision d’un réunion des ministres des Finances du Groupe des 20 (G-20) le 14 mars, à Londres.
Par ailleurs, les dirigeants du monde vont également participer à un sommet du G-20 au plus haut niveau à Londres le mois prochain (02 avril), qui va se pencher sur la crise financière mondiale, le redoublement des ressources des institutions financières internationales et la mise en place d’un plan soutien pour les pays pauvres et à revenus intermédiaires.
Les chefs d’Etat qui vont participer à ce sommet seront ceux de l’Argentine, de l’Australie, du Brésil, du Canada, de la Chine, de la République Tchèque, de la France, de l’Allemagne, de l’Inde, de l’Indonésie, de l’Italie, du Japon, du Mexique, des Pays-Bas, de la République de Corée, de la Russie, de l’Arabie Saoudite, de l’Afrique du Sud, de l’Espagne, de la Turquie, du Royaume-Uni et des Etats-Unis.
Le président du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), le président de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) ainsi que ceux de la Commission de l’UE et de la Commission de l’Union africaine vont également assister à cette réunion.
Washington DC - 10/03/2009
Sort des deux otages canadiens au Mali : Al Qaïda exige la libération de deux salafistes
Le Républicain - 10/03/09
Sort des deux otages canadiens au Mali : Al Qaïda exige la libération de deux salafistes
mercredi 11 mars 2009
Aux dernières nouvelles, les ravisseurs des deux diplomates canadiens, c’est-à-dire la branche Al Qaïda pour le Maghreb sud, ont fait connaître leurs conditions pour libérer leurs otages : la libération de deux salafistes mauritaniens détenus par les forces de sécurité maliennes. Mais, un de ses deux Mauritaniens vient de mourir, suite à un accident de la circulation survenu au cours de leur transfert du nord Mali à Bamako. Le milieu des négociations attend la réaction des hommes de Moctar Ben Moctar, le chef des ravisseurs.
A Bamako l’heure est à l’expectative en attendant une réaction des ravisseurs qui vivent dans une mobilité constante dans la bande sahélienne entre le Mali l’Algérie et le Niger. L’affaire de la prise en otage des deux diplomates canadiens et de leur chauffeur nigérien remonte à décembre 2008 quand ils ont été capturés au Niger par la branche d’Al Qaida pour le Maghreb sud. Le chef de ce groupe de salafistes est désormais connu, selon les proches du dossier, il s’agit de Moctar Ben Moctar, un des lieutenants de El Para qui a donc pris son relais dans cette partie du vaste désert.
En attendant de savoir si les salafistes ne vont pas durcir le ton en apprenant la mort d’un des leurs, le Canada de son côté a sollicité une plus grande implication des notables du nord du Mali dans la recherche d’une issue rapide et surtout heureuse.
Pendant ce temps les autorités maliennes restent actives à leur façon. Plusieurs sources nous renvoient au département de l’Administration territoriale et des Collectivités locales qui serait le niveau étatique habilité pour ces genres de questions. Par ailleurs, on nous apprend de bonne fois que c’est une affaire qui se discute en « haut lieu ». Allez savoir s’il ne s’agit pas de Koulouba. C’est effectivement à ce niveau que le problème des otages autrichiens a trouvé un dénouement heureux en octobre 2008.
A la différence des autorités nigériennes, nous dit une source, celles du Mali n’ont jamais été indifférentes à la présence des otages étrangers en territoire malien. Elles sont toujours actives aux côtés des représentations diplomatiques de ces pays pour obtenir la libération par le dialogue en mettant souvent en branle les notables du nord Mali.
Ainsi pour la libération des deux diplomates canadiens et de leur chauffeur nigérien, les hommes de Moctar Ben Moctar exigent en échange les deux salafistes mauritaniens détenus par les forces de sécurité du Mali. De sources bien informées des éléments des forces de sécurité ont quitté Bamako la semaine dernière avec comme mission de ramener les deux mauritaniens salafistes. Mais c’est au cours de ce transfert, le vendredi 27 février qu’un accident routier entre Gao et Bamako coûtera la vie à quatre éléments des forces de sécurité, sur le champ. Un Mauritanien grièvement blessé trouvera la mort trois jours plus tard. Maintenant quelles sont les chances d’une libération des otages ? La question taraude les esprits à Bamako.
Pendant ce temps, nous apprenons que la famille du Mauritanien ainsi qu’une association mauritanienne de défense des droits de l’homme ayant appris la mort du salafiste demandent une autopsie officielle et surtout une enquête détaillée sur les circonstances de l’accident. Notre source précise qu’il ne s’agit pas d’une demande de l’Etat mauritanien. Il y a un risque que cette malencontreuse nouvelle de la mort ne complique le sort des otages canadiens.
B. Daou
Niger/Areva bâtit son royaume au cœur du désert
Courrier International - 11/03/09
Areva bâtit son royaume au cœur du désert
mercredi 11 mars 2009
Le groupe français exploite depuis quarante ans les mines d’uranium à Arlit. Si sa présence est un atout pour l’économie locale, elle laisse cependant à désirer sur le plan de l’environnement.
Areva est le groupe nucléaire français qui construit en ce moment des centrales dans toute l’Europe et doit piloter le développement du nucléaire britannique. Depuis quarante ans, il exploite les mines d’uranium du nord du Niger à partir de sa base d’Arlit. Quand on entre dans la ville, on a un peu l’impression d’être dans un film de série B des années 1950 sur la fin du monde. Arlit est entourée d’un désert formé non pas des belles dunes ondoyantes des magazines de voyage, mais d’une vaste étendue de plaine aride balayée par les tempêtes de poussière orange venues du Sahara.
Les 2 000 employés de la mine vivent dans des pavillons entretenus par l’entreprise, dans des rues bien ordonnées, et disposent d’eau courante propre et d’électricité. Au menu du club-house figurent des plats français tels que le magret de canard. Il y a des écoles, un hôpital et des terrains de sport où tout le monde est censé pouvoir jouer au football, une installation invraisemblable au milieu du désert. Mais ces équipements ne sont ouverts qu’aux familles des mineurs et aux fonctionnaires en poste dans la ville.
Hors de l’environnement fabriqué par l’entreprise, Arlit offre un visage différent. Dans les rues, une atmosphère de désespoir pèse sur des cabanes construites avec de la terre, des bâches en plastique, de la tôle ondulée et des bouts de ferraille probablement volés dans les mines. Il y a des ordures partout. Après le coucher du soleil, les ruelles grouillantes de monde accueillent des trafiquants de cigarettes, de drogue, d’armes et d’êtres humains. A la différence de la majorité des mineurs, amenés du sud du Niger, la plupart des 60 000 personnes environ qui vivent dans les bidonvilles d’Arlit sont originaires du Nord. De tradition nomade, peu sont allés à l’école et ils n’ont pas les qualifications nécessaires pour travailler dans les mines. Ils disent qu’ils ont posé leur baluchon à Arlit parce que toute l’eau des nappes phréatiques a été pompée pour exploiter les gisements, ce qui a transformé la région en désert. Certains ont perdu leur troupeau pendant les années de grande sécheresse et ont été attirés par la perspective de trouver un travail. Mais, malgré tous les problèmes que posent les mines, personne ne souhaite leur fermeture.
Outre l’épuisement de l’eau, Areva a été accusé d’une multitude de méfaits par des ONG locales et internationales. En 2008, la Fondation suisse de l’énergie (SES) l’a proposé pour un Public Eye Award [prix du public de la multinationale la plus irresponsable], affirmant que les médecins des hôpitaux du groupe faisaient passer des cas de cancer – qui pourraient être dus à des niveaux élevés de radioactivité dans les mines – pour des cas de sida. Areva réfute ces allégations et mentionne les millions d’euros qu’il a investis dans des projets d’intérêt collectif au Niger. Pour ce qui est des niveaux de radioactivité à Arlit, le groupe brandit sa certification ISO 14001. Il est la seule entreprise au Niger à respecter ces normes de sécurité environnementale. Mais les accusateurs, dont le Mouvement des Nigériens pour la justice, ne sont pas convaincus : ils affirment que le sujet requiert une enquête indépendante plus approfondie.
Areva est également impliqué dans une controverse plus large et plus complexe sur la façon dont l’argent de l’uranium nigérien doit être dépensé. Ces deux dernières années, les mines ont subi une série d’attaques menées par des groupes rebelles, et quatre employés français ont été kidnappés en juin 2008. Les rebelles veulent qu’une plus grande part des recettes d’exploitation soit investie dans la construction d’infrastructures et dans le développement du nord du Niger. Lorsque la production est interrompue, les revenus du gouvernement s’en ressentent et la publicité générée en attaquant une compagnie multinationale est, pour les rebelles, une façon de faire entendre leur cause. A l’heure actuelle, malgré les promesses de transférer les fonds aux régions, l’argent de l’uranium continue à être dépensé par le gouvernement central à des centaines de kilomètres de là, dans la capitale, Niamey, où la corruption est omniprésente. Beaucoup de responsables politiques sont plus que ravis de voir Areva essuyer le gros des attaques rebelles et des critiques de la communauté internationale. Le Niger est l’un des pays les plus pauvres de la planète, mais aussi le troisième producteur d’uranium du monde. Intensifier l’extraction de minerai pour alimenter les centrales nucléaires au Royaume-Uni pourrait apporter des avantages énormes à la région du Nord et à tout le pays. Mais cela ne se fera pas automatiquement. Avant de signer tout accord, Gordon Brown [le Premier ministre britannique] devra s’assurer que l’énergie moins chère et plus propre qu’il veut fournir au Royaume-Uni grâce au nucléaire ne sera pas payée au prix fort par les communautés locales du Niger.
Commentaires/Areva bâtit son royaume au cœur du désert 11 mars 15:38, par militante
Notez la date du 28 mars : rassemblement / manifestation au moment de la visite de Sarko en Afrique, donc intégrant la problèmatique Areva / Niger
Communiqués du FPN
http://fpn.blog.free.fr/ - 10/03/09
Création du Front Patriotique Nigérien
mercredi 11 mars 2009
Mars 2007, Mars 2009. Depuis deux ans déjà, une nouvelle rébellion embrase la partie septentrionale de notre pays. La gestion de ce conflit par le gouvernement nigérien ainsi que les violences aveugles qui en ont découlé ont favorisé le développement, l’intensification et la radicalisation de la lutte armée devenue alors à nos yeux une alternative légitime.
Le constat est aujourd’hui amer : des centaines de vies humaines sacrifiées, la destruction complète du capital productif des populations concernées dont chacune des parties en conflit prétend vouloir assurer le bonheur. C’est aussi la paralysie totale du tissu économique de l’ensemble de la région nord du pays et surtout la prise en otage de toute une population livrée à elle-même, subissant quotidiennement les affres de la guerre et du mépris.
La loi du Talion justifie au regard des belligérants le durcissement de la situation. Les dommages provoqués, la mort et la détresse sont autant de trophées que les deux parties exhibent comme symboles de leur puissance et de leur pouvoir. Pendant que tout un peuple souffre et meurt, la haine s’amplifie ne laissant que peu de chance à la compréhension mutuelle, à la retenue et au sens patriotique.
En conséquences, nous, combattants, officiers et responsables politiques actifs, conscients de l’enlisement du conflit et de ses effets dévastateurs pour les populations et le pays ; sensibles aux diverses initiatives entreprises en faveur de la paix, choisissons d’opter pour un combat privilégiant l’apaisement dans l’intérêt bien compris de tout le peuple nigérien et décidons en toute responsabilité la création du Front patriotique Nigérien (FPN).
Le FPN, avisé et responsable dans ses choix et ses actes ne poursuit aucun objectif d’ordre personnel et ne renie nullement les actions passées ainsi que les décisions prises par leurs responsables.
Par cet acte grave et mûrement réfléchi, Le FPN entend sortir le Niger de l’impasse en enclenchant une réelle dynamique de paix. Dynamique qui passera impérativement par l’ouverture de négociations avec le gouvernement en place sur des points essentiels d’ordre politique, socio économique et environnemental et dont le caractère global et irréversible demeure à nos yeux une incontournable nécessité.
L’équipe dirigeante du FPN est ainsi constituée :
Président : Aklou Sidi Sidi Vice Président : Ghoumour Bidika
Coordination Militaire :
Capitaine Mohamed Ajidar Capitaine Adamou Djibo Coordination Politique : Issouf Ag MAHA
Coordination Logistique et Finances : Aha Issoufa
Coordination Administrative : Kamil Khamed Abdoulaye
Conseillers militaires :
Lieutenant Akanawa Mohamed Sergent Mahmoud Houché Porte parole : Boutali Tchiwerine
LE FRONT PATRIOTIQUE NIGERIEN
Evènement spécial Touareg avec Culture-aventure
Le 10/03/09
Trois projections-rencontres organisées par l'association Culture-Aventure.
Des stands et la librairie Culture-Aventure.
Le Samedi 21 mars à 16h30 à la Maison des Mines, 270 rue St Jacques, Paris 5è.
Accès gratuit aux stands. 5,50 €/projection. Passeport 3 projections: 14 €.
Articles partageant les mots clés touareg, aventure, culture, voyages, sahara :
L'association Culture-Aventure vous propose un évènement spécial Touareg, le samedi 21 mars, à 16h30, à la Maison des Mines, Paris 5è.
Au programme, trois projections-rencontres et des stands avec des professionnels, des associations, des auteurs, etc.
Le résumé des projections:
17h. L'appel du Kanaga, un film de Catherine Michelet (film, 52 mn)
Seule, munie d'une caméra et du vieux livre manuscrit écrit par son arrière-arrière-grand-père, Catherine Michelet sillonne pendant 9 mois l'Algérie, le Mali et le Sénégal. Son objectif : partager, un siècle plus tard, l'aventure de son aïeul. Ce dernier est connu dans sa famille pour avoir été un des premiers explorateur de cette partie de l'Afrique. Catherine Michelet souhaite retrouver dans la mémoire locale les traces de son passage.
«L'Appel du Kanaga», c'est la rencontre de deux aventures étonnantes. C'est aussi une enquête obstinée et une immersion dans l'Afrique d'hier et d'aujourd'hui.
19h. Des Touaregs à Paris, un film de Luc Federmeyer (42 mn)
Dans le cadre d'un échange entre deux collèges, de jeunes touaregs de l'école nomade d'Agadez rendent visite à leurs « camarades » de Ménilmontant.. Ils découvrent leur univers adolescent et accomplissent leur rêve de voir la mer. Ils s'étonnent du quotidien des Français, si loin de leur style de vie nomade. De retour chez eux, ils racontent leur expérience à leurs familles, et réalisent la valeur de leur culture.
21h. Au pays des djinns, un film avec Régis Belleville, de Jean-Gabriel Laynaud (52 mn)
Régis Belleville part à l'assaut d'une des zones les plus arides du Sahara, jamais explorée auparavant, avec un ami chamelier et huit dromadaires. A pied et sur 1137km, entre Chinguetti en Mauritanie, et Tombouctou au Mali, cette traversée extrême montre la résistance de l'homme et du dromadaire, capables de survivre avec des réserves très limitées et sans aucun point d'eau durant 1001km.
L'expédition donne des résultats scientifiques étonnants et permet la découverte exceptionnelle d'un site de peintures rupestres, totalement inconnu, avec des peintures d'époques différentes.
Parmi les stands: les tours opérateurs (Point Afrique, Géotours, Atalante), les guides Viatao (Natural Guide et Tao m'a dit), des aquarelles et bijoux proposés par Chantal Guyon, des associations (Il était une fois dans l’Oued, L'École des sables, Rahhala, Timidouwa amitié Niger, La Rahla-Amicale des sahariens...), l'assureur AVI International et la librairie Culture-Aventure...
Lieu : Maison des Mines, 270 rue Saint Jacques, Paris 5. Accès : RER : Luxembourg (sortie rue de l'Abbé de l'Épée), Bus : 21, 27 (Feuillantines), 38 (Val de Grâce), 82 (Auguste Comte), 83 (Port Royal Saint Jacques), 84 (Panthéon), 89 (Mairie du V-Panthéon), 91 (Port Royal Saint Jacques). Métro le plus proche: Censier Daubenton (Ligne 7). Tarif : 5,50 € /projection. 14 € /3 projections.
Pour plus d'informations sur l'association: www.culture-aventure.fr
Niger: Le Lion de Youri Hama Amadou, canditat aux élections prochaines
10 mars 2009, 20:50
Intervenant sur une chaîne de télévision de la place, le nouveau Président du MNSD-Nassara a laissé entendre que le Bureau Politique National de son parti garde à l’esprit les échéances électorales qui s’amènent à pas de géant dans notre pays. Cela a suffit pour relancer l’inévitable polémique sur les potentiels candidats du MNSD- Nassara aux prochaines législatives et présidentielles. Et des scénarios même les plus invraisemblables avancés, impossible pour ce parti d’échapper à l’ombre de Hama Amadou qui hante les esprits au point de transformer les nuits en cauchemar. Mais cette peur- panique des uns et des autres ne finit-elle pas par faire du prisonnier de Koutoukalé le “kadangaran bakin tulu” des hausa ou le “garangaran goungouri” des zarma? Ceci pour dire que la nouvelle direction du MNSDNassara vit un vrai drame : elle calcule avec Hama, elle perd ; elle calcule sans lui, elle perd !
Dans un parti normal, l’on connaît d’avance la place que chacun va occuper. Sans nul doute, la Convention Démocratique et Sociale (CDSRahama) va investir Mahamane Ousmane tête de liste aux législatives et candidat aux présidentielles. Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS- Tarraya) place Mahamadou Issoufou en tête de liste de ses futurs députés et lui renouvellera sa confiance pour briguer le poste de Président de la République. Par contre, au Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD- Nassara), rien n’est moins sûr ! Les incertitudes n’en finissent pas de grignoter ce parti qui a pourtant su panser rapidement ses plaies de la Conférence Nationale Souveraine pour se hisser au premier rang de toutes les élections de l’ère multipartiste. Aujourd’hui plus qu’hier, les hypothèses sont folles. Ecartons la thèse du ‘’tazarce’’ et de son présumé candidat, il reste trois hypothèses. Les premiers soutiennent que Seïni Oumarou serait le présidentiable logique du MNSD- Nassara. Que nenni rétorquent les seconds qui voient en Albadé Abouba le potentiel aspirant au fauteuil présidentiel.
Ce n’est ni l’un ni l’autre, disent les troisièmes ! Seïni et Albadé travailleraient en fait pour la candidature de Mamane Oumarou que le Président Tandja n’aura pas ramené en surface en le nommant Médiateur National pour rien ! Et dans ses supputations, une quatrième candidature se profile à l’horizon : celle de Hama Amadou. En l’état, ce dernier garde toutes ses chances intactes pour faire plébisciter sa candidature à toutes les élections à venir dans notre pays. Et ce ne sont pas les atouts qui lui manquent. Sur le plan de ses avantages intrinsèques, notons que fougueux, provocateur, stratège et machiavélique (dans le sens où la fin justifie les moyens), Hama Amadou est un adversaire politique redoutable. Alors que certains politiciens parlent de lui comme d’un animal politique, lui-même s’identifie à un taureau.
Ses hauts faits d’arme remontent à la Conférence Nationale Souveraine où il a sauvé le MNSD et la nomenklatura militaro- civile qui ont géré le pays des mains de dictateur depuis le coup d’état du 15 avril 1974. Il s’est ensuite illustré dans la transformation du parti- état en MNSDNassara ce qui lui a valu d’être acclamé Secrétaire Général au congrès de Niamey de 1991. Premier ministre de la nouvelle majorité de 1995, Hama Amadou fera preuve d’un sens de mission à la limite de la naïveté au point de prendre une grande responsabilité dans les circonstances qui ont justifié le coup d’état du 26 janvier 1996. En 1999 et en 2004, son action sera déterminante pour hisser le Président Tandja à la tête de l’Etat et pour conduire avec succès le programme gouvernemental jusqu’au soir fatidique du 31 mai 2007.
Malgré la procédure peu amicale avec laquelle ses compagnons politiques vont le traiter, il acceptera stoïquement un jeu démocratique truqué et des ennuis politico- juridiques à n’en plus finir. Peut-être que Hama Amadou est lui-même conscient qu’il n’a pas fait que des heureux sur son parcours politique. Ils sont légion ceux à qui il a fait vivre un malheur pendant son long “primatoriat” mais comme il aime à le dire : “on ne fait pas des omelettes sans casser les oeufs” ! Paradoxalement, ce style de gouvernance plaît à nombre des Nigériens qui l’idolâtrent. Du reste, les tournées drainant des foules immenses qu’il a initiées au lendemain de sa mise à l’écart de la primature ont été concluantes sur ce point. Un autre paradoxe.
Sa popularité semble monter en flèche au tournant de chaque déboire qu’on lui impose. Et le vulgaire prisonnier qu’on voulût faire de lui se transforma en un martyr de la politique politicienne dont le rang des partisans grossit du jour au lendemain. C’est, d’ailleurs, cette capacité de mobilisation exceptionnelle des hamistes qui effraie leurs adversaires et les rassure dans leur option d’une opposition frontale à la direction issue du congrès du 21 février dernier tenu à Zinder. Un tel capital de sympathie réinvesti dans une campagne électorale peut faire mal. Bien plus. L’atout massue de Hama Amadou est constitutionnel et juridique. En effet, aux termes de l’article 17 de la constitution du 9 août 1999 « toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public durant lequel toutes les garanties nécessaires à sa libre défense lui auront été assurées. »
Cela signifie qu’en l’absence de tout jugement devenu définitif, Hama Amadou garde un casier judiciaire vierge et peut donc légitimement et légalement prétendre déposer sa candidature aux législatives et aux présidentielles. Du coup, cela n’arrange ni les “nassaristes” ni “rahamistes” ni “tarrayaïstes”. Hama Amadou, dans l’arène des élections même privé de la liberté d’aller et venir, sera dangereux. En attendant le verdict de la justice sur le procès engagé par les Salah Habi, il faut vite régler l’équation de la bannière sous laquelle Hama Amadou se présentera : MNSD- Nassara ? Un autre parti déjà existant ? Un nouveau parti ou candidat indépendant ? Comme quoi Hama Amadou est vraiment un ‘’garangaran goungouri’’ pour la classe politique nigérienne.
Canard Déchaîné Niger
Niger : nouvelle scission au sein du principal front touareg
Dépêche AFP - 10/03/2009 18:12.
LAGOS, 10 mars 2009 (AFP) - Une nouvelle scission est apparue au sein du Mouvement rebelle touareg des Nigériens pour la justice (MNJ) avec l'annonce mardi de la formation d'un front dissident baptisé Front Patriotique Nigérien.
D'après son organigramme, le FPN a comme chef d'Etat-major général Mohamed Adjidar, ex-capitaine dans les Forces d'intervention et de sécurité (FNIS, ex-garde républicaine) qui s'était rallié au MNJ depuis deux ans.
D'autres figures du MNJ ont également rejoint le FPN, dont Issouf Ag Maha, l'ancien maire de Tchirozérine (près d'Agadez) qui avait déserté son poste et Boutali Tchiwaren, ancien porte-parole du MNJ.
En annonçant la création du FPN, son président provisoire, Aklou Sidisidi, dénonce dans un communiqué diffusé sur son site internet "l'incompétence du président du MNJ, Agaly Alambo, pour gérer le mouvement depuis déjà plusieurs mois".
Le FPN qui a opté pour "la lutte armée" dit rester ouvert au "dialogue.
Le MNJ avait déjà été fragilisé en 2008 par le départ de Rhissa Ag Boula et Mohamed Awtchiki Kriska, deux des figures de la révolte touareg des années 90, qui avaient crée un mouvement dissident baptisé Front des Forces de redressement (FFR).
Selon une source touareg, le MNJ et des représentants du président nigérien Mamadou Tandja ont engagé depuis plusieurs jours à Tripoli des pourparlers, sous l'égide du président libyen Mouammar Kadhafi.
Dans un communiqué daté du 6 mars, le MNJ a vaguement évoqué ces pourparlers, indiquant cependant "rester vigilant" et affirmant qu'il "ne se (laisserait) nullement distraire par des faux semblants".
Le MNJ a par ailleurs précisé qu'il ne détenait "à l'heure actuelle qu'un seul officier nigérien responsable de crimes graves portés sur des civils innocents".
En mars 2008, le MNJ avait libéré 24 soldats après une médiation libyenne, mais il détiendrait toujours six miltaires, selon le ministère nigérien de l'Intérieur.
D'après la source touareg, les rebelles auraient récemment remis les autres otages militaires à Libye, en attendant leur transfert au Niger.
bur/smo/bmk
AFP 101711 GMT MAR 09
mardi 10 mars 2009
Communiqué de Presse /FFR
Posté par La Voix des martyrs
Le Front des Forces de Redressement (FFR) prend acte de la création du Front Patriotique Nigerien (FPN) et salut cette initiative politique et militaire des frères combattants qui ont adhéré à nos idéaux pour redresser la lutte.
Le FFR reste disposé à travailler avec toutes les bonnes volontés sur des bases saines et nobles.
Nous rappelons à tous ceux qui sont tentés de croire à ce semblant de Paix que celle-ci doit être le résultat d'une négociation que elle-même est le produit d'un rapport de force.
Par conséquent, le FFR met en garde les prêcheurs d'un tel courant de se ressaisir. Nous en appelons à la vigilance, à la résistance rigoureuse de l'ensemble des Combattants, car la lutte ne fait que commencer.
Le FFR dénonce également la mascarade du Forum de Paix de Niamey et réaffirme son engagement indéfectible de combattre le régime corrompu et irresponsable de Tandja.
Le Front
lundi 9 mars 2009
Des bandits tuent dix éleveurs au Niger
International 09/03/2009 - 17:22
JDD
Selon la radio nationale, des bandits armés non identifiés ont tué au moins dix personnes et incendié des centaines d'hectares de pâturages en attaquant deux campements d'éleveurs au Niger. "Ces gens sont venus pour tout détruire et c'est malheureux. Nous prendrons toutes les dispositions qu'il faut pour les retrouver et les mettre hors d'état de nuire", a déclaré à la radio nationale Ibrahim Aoussouk, secrétaire régional de la préfecture d'Ouallam, où ont eu lieu les attaques.
A peine installé à la tête du MNSD-Nassara: Seini Omar est prié de quitter la Primature
Ecrit par I.S. Gaoh (LE TEMOIN du 02 au 08 mars 2009),
A la sortie du congrès extraordinaire du MNSD-Nassara de Zinder, ce ne sont pas seulement les pro-Hama qui étaient mé- contents ; eux de toutes les façons s’at- tendaient à ce qui leur est arrivé. Ils y a d’abord ceux qui, bien qu’étant anti- Hama, n’ont pas compris le parachutage du tout puissant ministre d’Etat chargé de la sécurité publique, Albadé Abouba, au poste de secrétaire général du parti. Il y a ensuite ceux qui s’attendaient à l’adoption par le congrès de deux résolutions impor- tantes (une pour demander tazartché et une pour dissocier le poste de président du parti de celui de premier ministre) et qui n’ont pas eu satisfaction. Si ceux qui sont surpris de l’arrivée de Albadé peuvent finir par s’y faire avec, il n’en est pas de même de ceux qui tien- nent au partage des responsabilités et de ceux qui font du projet tazartchéune ques- tion de vie ou de mort. Les tazartchistes, constatant que Seini Oumarou n’est plus un chaud partisan du projet (il l’a démontré à Zinder en empê- chant l’adoption d’une résolution très claire dans ce sens), estiment qu’il ne mérite pas d’être à la tête du gouvernement ; parce que c’est du chef de gouvernement qu’ils attendent l’essentiel des moyens pour la mise en œuvre de ce projet.
Il leur faut donc un premier ministre acquis à la cause. Pour faire partir Seini Omar de la tête du gouvernement, ils sont rejoints par un autre groupe constitué surtout de ceux qui ont beaucoup du règne de Hama. Tirant les leçons du calvaire qu’ils ont subi, ils avaient inscrit, lors de la première réunion de Tillabéri, après l’arrestation de Hama, qu’il ne devrait plus avoir cumul de poste de président de parti et de celui de pre- mier ministre. Cela aurait été bien com- pris et accepté par tous. Il était question de l’adopter dans une résolution au con- grès. Ce que Seini n’aurait pas accepté à Zinder. Et on le comprend bien. Dans la situation actuelle, il lui serait très difficile de contrôler le parti sans les moyens que lui confère la position de premier ministre.
Mais pour les Sourghia et les Wassalké, le parti étant une affaire de tous, ce n’est pas seulement à son président de le faire fonctionner. Chaque limitant, en fonction de sa position doit pouvoir mettre les moyens qu’il peut à la disposition du parti. Le rôle du président c’est de coordonner. Si un président tient coût que coût à ce qu’il soit à la meilleure position pour pou- voir détenir entre ses mains des moyens dont peut avoir besoin le parti, il y a là une personnalisation de la fonction, comme on l’a vu avec l’ancien président Hama Ama- dou. C’est pour cela qu’ils estiment que Seini Omar doit se conformer à ce qui a été ar- rêté à Tillabéri et démissionner de son poste de premier ministre et se consacrer, avec le parti, aux préparatifs des élections.
Et comme il ne donne pas l’air de vouloir se soumettre, ils se disent qu’ils n’ont d’autre choix que d’user des mêmes moyens qu’ils ont utilisé contre son pré- décesseur. Il faut donc s’attendre à ce qu’une motion de censure contre le gouvernement de Seini Omar soit déposée au cours de cette session ordinaire. Une motion qui a toutes les chances d’aboutir. En plus de ceux là donc qui veulent un partage de res- ponsabilités, il y a les tazartchistes, qui trouvent que Seini ne fait plus leur affaire, et ensuite les pro-Hama qui voteront à coup sûr contre Seini, c’est d’ailleurs d’eux qu’on attend le dépôt de la motion. Il y a aussi les députés CDS-Rahama qui, dit- on, ont conclu une alliance de circonstance avec les pro-Hama pour se défendre con- tre les agissements, pas très respectueux des alliances, du Président Tandja.
Ils veu- lent surtout montrer à celui-ci qu’ils ont les moyens de bloquer l’exécutif et donc le fonctionnement de l’Etat s’il ne rectifie pas la conduite de son opération ‘’mains pro- pres’’. Mahamane Ousmane veut aussi la composition d’une nouvelle équipe gou- vernementale qui tiendra compte des in- térêts de tous ceux qui composent l’al- liance présentement au pouvoir. C’est donc plusieurs groupes aux objec- tifs divers et divergents dans certains cas, qui sont en train de converger pour faire tomber le gouvernement de Seini Omar. Ce sera le début d’une grave crise dont on ne connaît pas l’issue.
Surtout que per- sonne (en dehors de quelques très pro- ches qui comme lui ne se livrent pas) ne peut dire avec exactitude ce que veut le Vieux et donc l’attitude qu’il peut adopter lorsque des groupes, au sein de la majo- rité, pour défendre leurs intérêts propres se forment pour faire tomber le gouvernement.
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[Contribution] Resistance Touarègue: Une nouvelle donne
Ecrit par A.Y. BARMA,
Alors que des rumeurs insistantes font état de l’épilogue dans les très prochains jours de la crise sécuritaire qui sévit depuis presque trois ans dans la région nord du Niger, une série d’événements majeurs survenus tout au long de cette semaine semble donner désormais une nouvelle donne au conflit. Certes il n’est plus question de la reprise des hostilités entre les forces loyalistes et les belligérants regroupés pour l’essentiel au sein du MNJ, le principal groupe armé de la rébellion touarègue en activité. Le mouvement de Aghali Alambo étouffé sur le terrain par la grande offensive des Forces de Défenses et de Sécurité (FDS) qui s’est renforcée ces derniers mois fait face à une sérieuse querelle interne alors même que de l’avis de plusieurs sources au parfum de l’évolution de la situation, la reddition du dit mouvement n’est plus qu’une question de jour.
Moins d’un an après le départ d’une partie de ses combattants qui sous la houlette du vétéran Ag Awoutchiki Kriska ont rejoint l’irrédentiste chef de guerre Rhissa Ag Boula au sein d’un Front des Forces pour le Redressement (FFR) et après les multiples désertions des centaines d’autres depuis l’ouverture du bal par les hommes de Elhaj Hammedi Abta ( Mouvement des Jeunes Arabes du Niger) et quelques mois plus tard les FARS ( Forces Armées Révolutionnaires du Sahara ,Toubou) de Bocar Sougouma, le MNJ vient de perdre encore une importante partie de son contingent avec la création ce vendredi 6 mars d’un nouveau groupe armé le Front Patriotique Nigérien (FPN) du capitaine Ajidar Mohamed un ex-commandant de peloton des FNIS ( forces d’intervention et de sécurité , ex-garde républicaine) ;
escorté par des figures de proue de la désormais nébuleuse rébellion touarègue Aklou Sidi, Boutali Tchiwaren,Ghoumour Bidika et le très médiatique et ancien maire de Tchirozerine Issouf Ag Maha. Cette annonce intervient au moment même ou les mêmes sources citées plus haut font état d’une rencontre dans la capitale libyenne Tripoli entre une délégation du gouvernement nigérien mandatée par le président Tandja et des représentants des groupes rebelles sous l’égide du président Kadhafi.
Ce dernier on se rappelle qu’après avoir été auréolé du prestigieux titre de président en exercice de l’Union Africaine lors du 12ème sommet de l’institution panafricaine qui s’est tenu à Addis Abeba du 26 janvier au 3 février dernier, a promit sur requête expresse du président nigérien, de s’engager résolument vers la recherche d’une solution durable au conflit qui déchire la partie septentrionale de l’Afrique principalement au Niger et au Mali.
La médiation n’a apparemment pas tardé à porter ses fruits puisque le 3 mars dernier le président Tandja recevait un émissaire du guide libyen en la personne du secrétaire général de la CEN/SAD SEM. Mohamed Madani Al Azari venu annoncer la libération imminente de tous les otages militaires retenus encore par le MNJ, certains depuis la tristement attaque de Tezerzet le 22 juin 2007. De sources sures les otages se trouvent déjà aux mains des autorités libyennes et seront remis à la délégation dépêchée par le président Tandja actuellement présente a Tripoli.
L’information n’a pas d’ailleurs été démentie par le MNJ qui reconnait toutefois détenir encore un officier de l’armée nigérienne coupable à ses yeux de crimes de guerre. Si cette information se confirme officiellement, on peut indéniablement affirmer qu’ un pas décisif vient d’être franchi vers le chemin de la paix, ce qui constitue assurément le vœux le plus cher de toute la nation nigérienne. Toutefois, de sources dignes de fois et proches de la rébellion, le chef rebelle Aghali Alambo aurait agit sans concertation avec la hiérarchie militaire et politique de son mouvement.
Il aurait même quitté le maquis avec les otages en compagnie de son compère malien Ibrahim Ag Bahanga dont le sort vient à peine d’être scellé dans son propre pays où son front, l’Alliance Touarègue du Nord Mali pour le Changement (ATNMC) avait déposé les armes le mois passé. Ce qui n’aurait pas été du gout de son Etat major d’où la raison du départ du capitaine Ajidar et consorts qui ont donc désormais décidé de créer un nouveau front le énième du genre alors qu’il se susurre qu’une partie des combattants du MNJ aurait même rejoint le FFR de Rhissa Ag Boula.
Ce qui est sur dans un cas comme dans l’autre, le chemin de la paix n’est pas assez loin au vu de l’évolution de la situation et des forces en présence. En effet il est difficile de penser à une reprise des hostilités dans le contexte actuel caractérisé surtout par une dislocation du principal mouvement le MNJ déjà sous l’étreinte des Forces Armées Nigérienne. Déjà dans le préambule de sa constitution, le FPN se réclame comme ‘’un mouvement armé qui vise le retour de la paix au Niger en favorisant le dialogue comme solution entre autres’’.
On ne peut mieux dire. Avec l’implication personnelle du guide libyen et l’ouverture pour la première fois de pourparlers direct et au sommet entre le gouvernement et les rebelles, les ingrédients sont suffisamment réunis pour que le calumet de la paix soit enfin fumer entre les deux parties et la hache de guerre définitivement enterrée dans cette partie vitale de notre pays. La seule inquiétude qui persiste demeure la position du FFR de Rhissa Ag Boula, lequel pourrait dangereusement monnayer ses démêlés ave la justice nigérienne au prix fort.
Même dans ce cas, la tentation sera dangereuse pour lui de rater le train de l’histoire et de vouloir faire cavalier seul dans sa ‘’ bataille de l’uranium’’ à un moment où plus que par le passé, l’histoire a démontré non seulement la limite du langage des armes mais aussi et surtout que tout chemin vers la paix passe avant tout par le dialogue pour reprendre les termes du Dr Hima Badié de l’ANDDH ; il n’y a que le dialogue pour ramener la paix ( Infos de l’Air 01-02 du 31 Juillet 07). Surtout dans un pays résolument engagé vers la sauvegarde de ses acquis démocratiques et la vision d’un avenir plus que jamais prometteur…
Championnat de lutte traditionnelle Le Sabre a Agadez
Source Agadez Niger
oiseau de nuit
Lun 09 Mar 2009 9:52
Enfin il est grand temps; après 30 années d'edition soit presque une generation le sabre est venu a Agadez; quelle joie!Il fallait voir cette soirée du 08 MARS 2009 a Agadez, toute la ville etait en liesse; meme les immigrants (Ghaneen;Nigerian;Camerounais; etc..) etaient dans la fete.Un monsieur etait a velo; lorsque subitement Laminou mai dabba terrassait le taureau de l'ader avec poste radio a l'oreille;il descendi du velo et le laissa tombé sur le goudron et s'enfuit, il a fallut 3heures de temps plutard il revient chercher son velo.
Aussi trois jeunes filles marchaient a coté de la Nigelec lorsque elles se jetaient dans les bras des ghaneens de passage:Bref tout le monde etaient en fete; UNE VRAIE COHESION NATIONALE;QUI MONTRE QUE AU NIGER ON N'EST TOUS LES MEMES.
ET C'EST LE NIGER QUI GAGNE SI CA MARCHE.
Niger : deux diplomates canadiens enlevés par al-Qaïda
International · Tags: al-Qaïda, canada, Mali, Niger
Les deux diplomates canadiens qui avaient disparus à la mi-décembre 2008 au Niger ont en fait été enlevés. Des sources maliennes avaient déjà indiqué le 8 février que le Canada avait reçu une première cassette vidéo comme “preuve de vie” de ses deux diplomates enlevés au Niger à la mi-décembre. Mais la politique du Canada en la matière est de ne pas communiquer et de ne pas commenter ce type d’informations.
Retenus dans une zone frontalière
Les autorités canadiennes et nigériennes ont donc reçu une seconde cassette vidéo qui montre les deux diplomates et leur chauffeur nigérien. Les ravisseurs eux appartiendraient à al-Qaïda. Louis Guay et Robert Fowler , les deux diplomates, sont aux mains de Moctar Ben Moctar, l’un des responsible d’al-Qaïda au zone sud du Maghreb.
Il seraient retenus dans une zone frontalière à plusieurs pays, à savoir le Niger, le Mali et l’Algérie, ce qui rend les tractations difficiles, et toute opération de sauveage très délicate.
Les ravisseurs exigeraient en échange de la libération des otages la remise en liberté de deux Mauritaniens, membres d’al-Qaïda, arrêtés depuis quelques mois. Le Canada a exclu toute opération par la force pour libérer ses ressortissants.
9 mars, 2009 par G.S.
SUR LES RIVES SUR SAHARA/Péniche Anako
lundi 9 mars 2009
EXPOSITION du 4 au 26 avril 2009
SUR LA ROUTE DES CARAVANES
Exposition de Jean-Pierre Valentin « Le Sahara des caravaniers » (27 photos 60 x 85 + objets)
L’exposition "Le Sahara des caravaniers" sera de passage sur la péniche Anako en avril prochain, une immersion en images grands formats dans le désert des déserts, le Ténéré, en compagnie des caravanes hauturières qui traversent ces étendues afin d’échanger, de commercer avec les oasiens et les sauniers du Kaouar, dans l’extrême nord-est du Niger... Chaque automne les Touaregs du massif de l’Aïr bravent le Ténéré ; cette année là ils mènent 300 dromadaires bâtés vers les salines réputées de Bilma. A la même période, des familles touboues affrontent l’erg de Bilma, une succession de hautes dunes à franchir pour rejoindre les marchés du Sahel !
tous les jours sauf le lundi de 14h à 18h
Programme (en cours d’élaboration)
la Nigérienne réclame davantage de postes de décision
APA
dimanche 8 mars 2009
En dépit de l’adoption depuis 2000 d’une loi instituant, à titre provisoire, un système de quota de 10 pour cent dans les fonctions électives et 25 % au gouvernement et dans l’administration publique, la Nigérienne réclame davantage de « changements de mentalité » à son égard.
Un détour historique dans l’accession des femmes aux postes de responsabilité au Niger, permet de savoir, selon des documents des Archives nationales (ANN), que de 1957 à 1999, les gouvernements successifs ont totalisé 919 membres dont seulement 25 femmes.
Le Niger, qui a célébré en décembre 2008, le cinquantenaire de la République, a connu cinq républiques dont les législatures cumulent 809 députés avec seulement 41 femmes, toujours selon l’ANN.
Dans les domaines militaires et paramilitaires, indique-t-on, les femmes n’étaient en 2007, que de 3,48 pour cent, à la gendarmerie, 6,27 % à la police nationale et 5,82 % aux services des Eaux et Forêts.
Le gouvernement « doit s’impliquer davantage pour faire aboutir sa politique nationale de promotion de la femme », affirme Mme Sounna Hadizatou, présidente du Parti nigérien pour le renforcement de la démocratie (PNRD), premier parti politique dirigé par une femme au Niger.
Les hommes « continuent de voir en nous un être inférieur et non pas un partenaire à part entière », déplore Mme Souna.
Par ailleurs, souligne-t-on, bien que très présentes dans l’agriculture, l’élevage, le commerce et l’artisanat, les activités des femmes nigériennes « ne sont pas prises en compte dans les statistiques officielles ».
Selon un rapport publié par l’UNICEF en 2007, au Niger « seules 6,6 pour cent des femmes sont considérées comme actives contre 81,4 pour cent des hommes, en 1990 ».
En dépit de l’existence de textes favorables à l’égalité des sexes en matière d’emploi, la représentation des femmes dans les emplois des secteurs public et privé formel « reste très faible » note le rapport.
Selon l’Agence nigérienne de la promotion de l’emploi (ANPE), sur 46.906 agents de la fonction publique, seulement 10.390 sont des femmes, soit 22,15 % contre 81,65 % d’hommes.
La loi sur le quota adoptée en 2000 a donc boosté la présence des femmes dans les instances décisionnelles, faisant notamment passer leur nombre d’une représentante à 14 au parlement. Au gouvernement, 8 femmes figurent parmi les 32 membres, alors que vingt ans auparavant, aucune femme n’était membre du gouvernement.
Elle a aussi permis aux femmes d’obtenir 671 postes de conseillères sur les 3747 pourvues lors des élections municipales de juillet 2004. Sept d’entre elles occupent le portefeuille de maire, sur les 265 communes du Niger.
« Pour que ces acquis soient consolidés, les femmes députés ou responsables, doivent profiter de leurs postions pour que la loi sur le quota profitent à toutes », estime Mme Sounna, par ailleurs ancienne ministre.
dimanche 8 mars 2009
BELLACIAO.ORG/Niger/Journée de la femme/Libérez Hadijita !
/Niger/Journée de la femme/Libérez Hadijita !
samedi 7 mars 2009 (16h30)
/Niger/Journée de la femme/Libérez Hadijita !
Moussa Kaka,Thomas Dandois, Pierre Creisson sont libres, et les autres au Niger, les avez vous oubliés ?
Dimanche c’est "la journée de la femme" et il est temps de rappeler que des femmes sont toujours en prison au Niger.
Plusieurs centaines de Touareg sont passés ou sont encore dans les prisons de notre démocrate TANDJA.
En cette "journée de la femme" je prends le "risque" de parler et de vous informer sur une femme en particulier qui croupit avec d’autres frères et soeurs dans une prison du Niger démocratique.
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Témoignage sur la valeur morale de Hadijita Mohamed, dite Dijou.
Le témoignage ci-dessous est fait sur la personne de Hadijita Mohamed, conseillère municipale de la mairie de Dabaga au titre du village d’Elmeki sous les couleurs du parti R.D.P.
Cette femme est loin d’être inconnue dans la zone d’Elméki vu son courage, son audace et surtout ses ambitions dans toutes les luttes où il faut défendre les intérêts de la communauté. Elle parle à haute voix où les hommes sont contraints à parler tout bas. Le conseil municipal de Dabaga ne dira pas le contraire. Elle est présente dans toutes les structures de son village et son dynamisme est remarquable.
`Malheureusement comme on a coutume de le dire, les héros ont souvent la vie courte ou finissent mal. Dans cette logique, elle a été victime de la colère des militaires avec quatre de ses camarades.
Torturés à mort l’un d’eux (Mamadou Hamed) est décédé.
Elle (Dijou) croupit actuellement au P.C d’Agadez (prison d’Agadez), ignorant ce qu’on lui reproche, avec beaucoup d’autres personnes arrêtées par les militaires dans le cadre de la « mise en garde » qui semble avoir comme objectif l’extermination d’une ethnie ou le pillage de leurs biens.
Pour conclure j’invite toutes les organisations nationales et internationales luttant dans le domaine des droits de l’homme à assister ces centaines de citoyens privés arbitrairement de liberté, comme le Niger prétend être état de droit ayant ratifié tout ce qui en est relatif.
Un habitant d’Agadez
sur "occitan-touareg"
De : Pellet jean-marc
samedi 7 mars 2009
vendredi 6 mars 2009
Communiqué du MNJ/Un forum !?
vendredi 6 mars 2009
Un forum !?
Le MNJ a suivi avec intérêt les travaux du forum sur la Paix et la Sécurité dans le Sahara qui s’est tenu du 25 au 26 février 2009 à Niamey et, regroupant les représentants du gouvernement de Niamey, des personnes de la société civile nigérienne et des personnalités du Mali voisin sollicitées à cette occasion.
Il note que les responsables du pouvoir centrale nient l'évidence toute simple de reconnaitre qu'ils font face depuis deux ans à une rébellion armée au nord du pays ; une rébellion qui porte les revendications politiques d'une frange importante de notre peuple. Il s’git là d’une attitude qui est en porte à faux avec la volonté clairement affichée des partenaires du Niger qui souhaitent voir notre pays œuvrer dans le sens véritable d'une paix définitive pour le Niger et ses voisins".
Il note aussi l’amalgame entretenu entre rébellion armée et banditisme ou trafics de tous genres, conformément à la ligne politique suivie par le gouvernement de Tandja Mamadou et cela depuis deux ans.
En conséquence le MNJ tient à rappeler la nécessité d’une volonté clairement affichée de part et d’autre pour donner une chance à toute démarche allant dans le sens de la recherche d’une Paix juste, durable et globale.
Par ailleurs, la formulation précipitée des recommandations relatives à «l’amnistie des militaires et des responsables des crimes» trahit la peur de voir les actes commandités par Tandja, ses complices et son armée, traduits devant les Tribunaux de justice compétents pour juger les crimes contre l’humanité.
Enfin, le MNJ tient à préciser qu’à l'heure actuelle il ne détient qu’un seul officier miliaire responsable de crimes graves portés à l’encontre de civils innocents, contrairement au gouvernement qui détient dans ses geôles des civils dont le crime est leur seule appartenance ethnique : parmi eux se trouve aussi des femmes.
Le MNJ reste vigilant tout en soutenant les uns et les autres dans la recherche des voies et moyens de ramener la sérénité et la stabilité dans la sous région. Il ne se laissera nullement distraire par des faux semblants ou des mirages portés par les uns ou les autres.
Le Mouvement.
Communiqué du Front Patriotique Nigerien - FPN 6 mars 2009, 19:37
Nouveau Front -- FPN 6 mars 2009
Le FPN est une organisation de la lutte armée qui vise le retour de la paix au Niger, favorise le dialogue comme moyen de régler le conflit entre autre…
Motif de la création du front : l’incompétence du président du MNJ de gérer le mouvement depuis déjà plusieurs mois…
Membres du bureau provisoire du front patriotique nigérien (FPN)
Président : Aklou sidisidi
Vice-président : Ghoumour Bidika
Chef d’état major général : capitaine Mohamed Adjidar
Chef d’état major adjoint : capitaine Adamou DJibo
Trésorier général : Aha Issoufa
Relation extérieure : Issoufa Ag Maha
Conseiller militaire : Lieutenant Akanawa Mohamed
Conseiller militaire : sergent Mahmoud Houché
SG : Kamil Khamed-Abdoulaye
Porte-parole : Boutali Tchiwerin
Le président Aklou Sidisidi
Pour plus d’information
Le porte-parole : 008821621294319
Tamgak le vendredi 06 mars 2009
OccitanTouareg
saharamedia
Le FPN est une organisation de la lutte armée qui vise le retour de la paix au Niger, favorise le dialogue comme moyen de régler le conflit entre autre…
Motif de la création du front : l’incompétence du président du MNJ de gérer le mouvement depuis déjà plusieurs mois…
Membres du bureau provisoire du front patriotique nigérien (FPN)
Président : Aklou sidisidi
Vice-président : Ghoumour Bidika
Chef d’état major général : capitaine Mohamed Adjidar
Chef d’état major adjoint : capitaine Adamou DJibo
Trésorier général : Aha Issoufa
Relation extérieure : Issoufa Ag Maha
Conseiller militaire : Lieutenant Akanawa Mohamed
Conseiller militaire : sergent Mahmoud Houché
SG : Kamil Khamed-Abdoulaye
Porte-parole : Boutali Tchiwerin
Le président Aklou Sidisidi
Pour plus d’information
Le porte-parole : 008821621294319
Tamgak le vendredi 06 mars 2009
OccitanTouareg
saharamedia
Libération imminente des prisonniers militaires du MNJ
La libération des derniers prisonniers ,Officiers militaires des forces armées nigeriennes détenus par le MNJ est imminente a-ton appris. Une source annonce qu’ils sont déjà en Libye et seront remis à une délégation du Niger dépêchée par le président Tandja pour la circonstance.
La délégation Nigérienne qui séjourne depuis hier à Tripoli rencontrera les autorités Libyennes et les représentants des fronts armés. La libération des derniers prisonniers militaires est perçue comme une étape décisive dans le processus de paix proposé par la Libye.
L'Uranuim,la nouvelle rébellion Touareg du Niger
L’Uranium, la nouvelle rébellion Touareg du Niger
Le Niger comme « objet » de confrontations géostratégiques internationales.
On disait de ce pays qu’il est sans espoir et sans perspective. Classé au rang de dernier de la planète, on le disait souffrir de ces dirigeants corrompus et de ses « élites antipatriotiques». On le décrivait comme un pays sec où rien ne pousse et où les ONG distribuent leurs pilules humanitaires.
Les figures emblématiques du Nigérien en ce XXIème Siècle sont les mendiants, les enfants faméliques envahis par des mouches, les femmes en difficultés, la polygamie, la corruption et la famine. Les gouvernants et les gouvernés considérés comme des assistés irresponsables sont conspués comme les derniers bougres d’un pays à la dérive. Voici, l’image qu’on donne du Niger à l’extérieur.
Elle tient lieu, aussi, de sa réputation aux USA, en Europe et en France, une sorte de paradigme à travers lequel on l’explique, le définit et le traite. On oublie de le redéfinir comme le plus grand producteur d’uranium du monde.
On oublie, aussi, d’ajouter que malgré ces richesses immenses ce pays n’est quasiment pas électrifié alors qu’il fournit l’uranium qui électrifie la France pour près de 80%. Nos dirigeants, d’hier et d’aujourd’hui, portent l’entière responsabilité de cette situation, car sans eux, les prédateurs d’uranium n’auraient jamais construit leur puissance nucléaire aux dépens du Niger.
En se promenant, dans la capitale nigérienne, où dans les régions comme Agadez, Arlit, Tahoua, Zinder, plus pire dans les zones rurales,ces dirigeants,d’hier et d’aujourd’hui, on ne voit nulle trace de leurs prébendes et butins. Le bilan de l’exploitation de l’uranium est globalement négatif pour les Nigériens. On ne peut trouver presque aucune retombée de ce précieux minerais.
C’est, sans aucun doute, la situation qui révolte le plus l’opinion nigérienne. Le groupe Areva est pointé du doigt par tous les acteurs y compris le MNJ : « Après 40 ans de présence et plus de 100 000 tonnes d'Uranium extraites, les habitants de toute la région d'Agadez, plus grave à Arlit, puisent encore l'eau au puits. Ces femmes puisent l'eau dans des puits proches des mines et qui sont complètement pollués. Les populations consomment une eau qui est en fait un poison doux qu'on injecte à notre population pour la tuer à petit feu! » A vous tous, la question est posée: Quelle est la solution pour ces pauvres populations? même si je ne suis le premier ni le seul à poser la question et qui est restée sans suite.
source /agadez niger/Erambel
« Le Niger a vendu nos terres aux étrangers »
Issouf ag Maha. Touareg et exilé politique. Issouf ag Maha. Touareg et exilé politique.
L'ancien maire de Tchirozérine (Niger) donne une conférencece soir. Il évoque l'exploitation de l'uranium.
Trois questions à...
Pourquoi avoir fui votre pays ?
En 2007, les Touaregs, établis au nord du Niger, ont repris les armes pour demander une meilleure répartition des richesses générées par l'exploitation de l'uranium. J'ai soutenu le mouvement. En tant qu'opposant politique, je n'avais pas d'autre choix que partir en France. L'état nigérien a toujours considéré les Touaregs comme des citoyens de seconde zone.
Vous êtes de passage à Fougères pour dénoncer la « malédiction de l'uranium »...
Depuis quarante ans, les compagnies étrangères extrayaient de l'uranium, principalement à Arlit, une localité au nord du pays. Récemment, le gouvernement a cédé des concessions dans toute la province de Tchirozérine. L'État a vendu notre territoire à Areva-Cogéma, le leader français du nucléaire, mais aussi aux Chinois, aux Indiens, aux Australiens...
Quelles sont les conséquences pour les populations locales ?
La première conséquence est la spoliation des terres. Les habitants sont expulsés. L'autre drame, c'est la pollution. L'extraction de l'uranium laisse des montagnes de stériles, cette terre retournée et fortement radioactive. L'eau potable est contaminée. Et les sociétés minières abandonnent des déchets extrêmement nocifs.
Ce vendredi, à 20 h 30, salle Ernest Feuvrier, au couvent des Urbanistes. Entrée gratuite. Projection du film « La bataille de l'uranium » puis témoignage d'Issouf ag Maha.
Ouest-France
Nicolas Sarkozy attendu en fin mars au Niger
Le chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, effectuera en fin mars sa première visite au Niger, au lendemain de la signature d’une convention minière entre Niamey et le groupe nucléaire AREVA, portant sur l’exploitation d’un des plus grands gisements d’uranium au monde, a appris APA jeudi de source diplomatique.
« Le Président de la république française doit se rendre au Niger d’ici la fin du mois » a annoncé Alain Holleville, l’ambassadeur de France au Niger, au sortir d’une audience avec le Premier ministre nigérien, Seini Oumarou.
Le diplomate français a affirmé avoir évoqué avec le chef du gouvernement du Niger « les centres d’intérêt » pour faire de cette visite, dont il n’a pas donné l’agenda, « un moment fort de la relation bilatérale et d’amitié entre la France et le Niger ».
La visite du dirigeant français, qui intervient six ans après celle de Jacques Chirac, a été longtemps annoncée par certains milieux qui affirmaient que M. Sarkozy allait assister à la signature de la convention entre le gouvernement du Niger et le groupe AREVA. Le groupe français, leader mondial du nucléaire, va exploiter à l’horizon 2012, le gisement d’Imouraran, au nord du Niger, avec près de 5000 tonnes d’uranium par an.
Début janvier dernier, AREVA a annoncé que cet accord d’exploitation débouchera sur la création d’une société mixte dans laquelle il détiendra plus de 65 % du capital contre 33 pour l’État du Niger. Lors d’un séjour au Niger, la présidente d’AREVA, Anne Lauvergeon, a indiqué que sa société va investir environ 111 milliards FCFA dans le secteur minier nigérien, à compter de l’année 2009. Quelque1400 emplois permanents et plusieurs postes induits seront issus de l’exploitation de ce gisement, qui placera le Niger au deuxième rang des pays producteurs d’uranium au monde, avec un doublement de sa production uranifère annuelle.
En 2007, au lendemain du retour de l’insécurité dans la région d’Agadez, les rapports entre Niamey et AREVA se sont détériorés menant à l’expulsion du directeur local de la compagnie française, soupçonnée de soutenir la rébellion touarègue du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ). AREVA a été aussi la cible des revendications du MNJ qui réclame la redistribution de 50 pour cent des revenus de l’uranium au développement de la région d’Agadez (nord) riche en uranium, tout en demandant des « dédommagements » aux populations locales.
Le mouvement rebelle, qui n’est pas reconnu par Niamey, a attaqué en guise d’avertissement, en avril 2007, un site minier appartenant à AREVA, accusé de procéder à des « recrutements arbitraires effectués en France pour le site d’Imouraren ».
La même année, AREVA célébrait la 100.000ème tonne d’uranium extrait au Niger, après 40 ans de présence.
Sous la pression du Président Mamadou Tandja, le groupe français a revu en hausse, le prix de la livre d’oxyde d’uranium, qui est passé de 22 dollars à 32 dollars en 2007 et va franchir la barre des 40 dollars avant une nouvelle augmentation courant 2009. Niamey a également ouvert son marché minier à des entreprises chinoises, canadiennes et australiennes, en raison de l’ explosion des cours mondiaux de l’uranium, provoquée ces dernières années par une forte demande des pays qui augmentent la part du nucléaire dans leur production d’énergie électrique.
05 mars 2009
Publié le 05 mars 2009
Source : http://www.apanews.net
jeudi 5 mars 2009
Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, a reçu en audience, hier, le Secrétaire général de la CEN-SAD
LeSahel
Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, a reçu en audience, hier, le Secrétaire général de la CEN-SAD, Dr. Mohamed Al Madani Al Azhari, envoyé spécial du Guide de la Révolution Libyenne. A sa sortie d'audience, Dr. Al Madani a déclaré qu'il est content de se retrouver une fois de plus à Niamey. Se réjouissant de l'honneur que lui a fait le Président de la République en le recevant, il a précisé qu'il est l'envoyé spécial du Guide libyen Mouammar Kadhafi, Président en exercice de l'Union Africaine et Haut médiateur de la paix dans l'espace sahélo-saharien.
Aussi, a-t-il souligné que le Guide de la Révolution Libyenne l'a dépêché auprès du Chef de l'Etat dans le cadre des échanges fréquents. Evoquant les multiples foyers de tension qui secouent des pays membres de l'espace CEN-SAD, il a cité les cas des conflits au Tchad, au Soudan, en Mauritanie, mais aussi la situation en Guinée Bissau.
Le Secrétaire général de la CEN-SAD a indiqué qu'il s'agit pour lui de recueillir l'avis du Président Mamadou Tandja sur tous ces cas. " En ce qui concerne la Guinée Bissau, j'ai exprimé mes condoléances sur la mort du Président Joao Bernardo Vieira ; j'ai aussi saisi l'occasion pour condamner cet acte de lâcheté qui n'honore pas l'Afrique", a conclu l'envoyé spécial du Guide de la Révolution Libyenne.
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