Dans le sud de l’Algérie, les affrontements entre communautés arabe et touarègue se sont poursuivis pour le troisième jour consécutif dans la ville de Bordj Badji Mokhtar, ce vendredi 16 août. Le bilan s’alourdit et l’intervention des forces de sécurité suscite les premières critiques.
Dès le vendredi 16 août au matin, les affrontements entre les deux tribus ont repris. Et juste après la prière de la mi-journée, ils ont redoublé de violence. Trois personnes sont mortes, des voitures ont été incendiées.
Selon des témoins, des membres du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) ont participé aux combats. Dans la journée, de nouvelles troupes de l’armée algérienne se dirigeaient vers la ville.
Si les affrontements étaient à la Une du journal El Watan ce vendredi matin, les médias officiels n’ont pas évoqué les violences en cours. Mais ce qui intrigue certains spécialistes de la zone, c’est que les forces spéciales algériennes ont été envoyées d’Alger, alors que depuis le début de la crise malienne, des unités d’élites sont postées à proximité des villes comme celle de Bordj Badji Mokhtar, et qu’elles possèdent des avions de chasse et des hélicoptères.
http://www.rfi.fr/afrique/20130816-sud-algerie-affrontements-communaut%C3%A9-touareg-arabe-bordj-badji-mokhtar
Selon des témoins, des membres du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) ont participé aux combats. Dans la journée, de nouvelles troupes de l’armée algérienne se dirigeaient vers la ville.
Des membres du MNLA et du MAA sont parties prenantes du conflit, selon des témoins.
Jusqu’à présent, ni la gendarmerie, ni les forces spéciales n’avaient réussi à maintenir le calme dans la ville. Les forces de sécurité ont arrêté 40 personnes dans la journée de jeudi. Mais la population réclame désormais la démission des autorités locales et du responsable de la caserne de la gendarmerie.
AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD
Si les affrontements étaient à la Une du journal El Watan ce vendredi matin, les médias officiels n’ont pas évoqué les violences en cours. Mais ce qui intrigue certains spécialistes de la zone, c’est que les forces spéciales algériennes ont été envoyées d’Alger, alors que depuis le début de la crise malienne, des unités d’élites sont postées à proximité des villes comme celle de Bordj Badji Mokhtar, et qu’elles possèdent des avions de chasse et des hélicoptères.
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