01.07.2011
A quelques jours d’intervalle, un article de presse et une émission de télévision nous ont montré des hommes luttant contre une nature hostile et essayant de renverser le cours des choses.
Au Sahel, du Sénégal au Niger pour l’instant, mais il est prévu d’aller jusqu’au Soudan, les gouvernements locaux et les ONG ont entrepris de mobiliser les populations rurales, victimes de sécheresses répétées et de la déforestation, pour reconstituer sur une largeur de 10 km une bande forestière ininterrompue, qui s’étirerait à terme sur 7000km d’Ouest en Est. Cette barrière végétale ferait obstacle à l’avancée du désert saharien et permettrait aux populations locales de pratiquer des cultures vivrières et un élevage raisonné. La réussite de cette entreprise est incertaine selon certains spécialistes, mais ce défi colossal, qui s’oppose à la résignation que l’ont prête souvent aux Africains, mérite d’être soutenu et salué.
Même volonté de résister chez ces Fidjiens, que nous montrait hier France 5, les îles coralliennes sur lesquelles ils vivent au raz des flots, sont menacées par la montée des eaux du Pacifique et la disparition progressive des récifs de coraux qui protégeaient leurs côtes contre les assauts de l’Océan. Là-bas des hommes cultivent des boutures de corail sain et vont les réimplanter à la main sur des zones côtières aménagées.
Peut-on trouver plus beaux exemples de l’ingéniosité et de la ténacité de l’espèce humaine là où elle est la plus démunie et la plus menacée ?
Non, Sisyphe n’est pas mort. Il continue de se réincarner çà et là sur la terre, tandis qu’ailleurs des financiers irresponsables poursuivent leurs parties de Monopoly planétaires, affamant les uns, ruinant l’habitat des autres.
Mais c’est Sisyphe qui fait honneur à l’homme.
Marmouset
Au Sahel, du Sénégal au Niger pour l’instant, mais il est prévu d’aller jusqu’au Soudan, les gouvernements locaux et les ONG ont entrepris de mobiliser les populations rurales, victimes de sécheresses répétées et de la déforestation, pour reconstituer sur une largeur de 10 km une bande forestière ininterrompue, qui s’étirerait à terme sur 7000km d’Ouest en Est. Cette barrière végétale ferait obstacle à l’avancée du désert saharien et permettrait aux populations locales de pratiquer des cultures vivrières et un élevage raisonné. La réussite de cette entreprise est incertaine selon certains spécialistes, mais ce défi colossal, qui s’oppose à la résignation que l’ont prête souvent aux Africains, mérite d’être soutenu et salué.
Même volonté de résister chez ces Fidjiens, que nous montrait hier France 5, les îles coralliennes sur lesquelles ils vivent au raz des flots, sont menacées par la montée des eaux du Pacifique et la disparition progressive des récifs de coraux qui protégeaient leurs côtes contre les assauts de l’Océan. Là-bas des hommes cultivent des boutures de corail sain et vont les réimplanter à la main sur des zones côtières aménagées.
Peut-on trouver plus beaux exemples de l’ingéniosité et de la ténacité de l’espèce humaine là où elle est la plus démunie et la plus menacée ?
Non, Sisyphe n’est pas mort. Il continue de se réincarner çà et là sur la terre, tandis qu’ailleurs des financiers irresponsables poursuivent leurs parties de Monopoly planétaires, affamant les uns, ruinant l’habitat des autres.
Mais c’est Sisyphe qui fait honneur à l’homme.
Marmouset
16:06 Publié dans Politique |
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