Au Niger, une population assoiffée pendant la canicule
L. Mouaoued/RFIPar RFI
Depuis quelques jours la ville d’Agadez dans le nord du Niger est confrontée à un problème d’eau. Les poteaux électriques qui alimentent la principale station de pompage de la ville sont tombés à cause des intempéries et le groupe électrogène de secours de cette station de pompage est tombé lui aussi en panne. Les populations se débrouillent là-bas sous la canicule pour trouver un peu d’eau.
Ce sont les habitants des quartiers populaires comme Dagmanet, Sabon Gari ou Misrata qui manquent cruellement d’eau. Les robinets sont secs depuis plus d’une dizaine de jours. Pour avoir un peu d’eau il faut aller dans le quartier administratif. Là-bas les robinets accessibles qui ont encore de l’eau sont pris d’assaut par des longues files d’attente.
Dans la rue sous une forte chaleur, on croise hommes, femmes et enfants transportant des bidons vides à la recherche d’eau. « Ici un bidon d’eau de 20 litres se vend à 500F CFA », témoigne un habitant du quartier Dagmanet.
La nuit, après la rupture du jeûne de ramadan, comme il fait moins chaud, les habitants de Dagmanet sont encore plus nombreux devant les bornes fontaines à attendre souvent jusqu’au petit matin pour faire une petite provision d’eau pour la journée.
La Société de distribution d’eau se déclare à l’œuvre afin de trouver une solution rapide à cette pénurie d’eau. Des assurances qui ont du mal à passer auprès d’une population de plus en plus assoiffée.
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