NDLR:Zaki (n takarda !!)et Nafarko n'ont pas finis leurs traversée du desert ,enlevez vos petites chechias rouges,c'est des sombreros qu'il vous faut pour cette chaude et interminable traversée.+Walahawla wala khouwata:histoire lorsque tu te repète...Lorsque les Nigeriens enduraient tous les suplices inimaginables ,Zaki,et Naf se la coulaient douce ignorants les pleurs et les souffrances du peuple ....Ce même peuple qu'ils essaient de convaincre que la democratie c'est se sacrifier pour eux afin qu'ils parviennent au pouvoir à tous les prix!!Hé oui les factures s'accumulent et les griots ont choisis depuis des lustres leur camp!!!
APA-Niamey (Niger)-05-02-10
Le dialogue inter-nigérien se poursuit à huis clos, l’opposition accepte une transition politiquevendredi 5 février 2010
APA-Niamey (Niger) Le dialogue inter-nigériens, relancé jeudi après-midi, se poursuit à huis clos au Palais des Congrès de Niamey, où le médiateur de la CEDEAO, Abdul Salami Abubakar s’entretient avec les délégués de l’opposition et du pouvoir, en vue de trouver un compromis pour sortir le Niger d’une longue crise politique, a constaté APA sur place.
Avant l’interruption du premier round de ces pourparlers, le médiateur a remis un document de synthèse d’une feuille de route aux deux parties en vue de formuler des propositions de compromis autour d’une probable résolution de la crise née de l’adoption en août 2009 d’une Constitution qui maintient à son poste le Président Mamadou Tandja jusqu’en 2012.
Elu deux fois par les urnes en 1999 et 2004, le chef de l’Etat nigérien devait quitter ses fonctions le 22 décembre dernier, au terme de son second quinquennat, selon la Constitution, qu’il a changée au moyen d’un référendum controversé en août 2009.
Les échanges se faisant à huis clos, sans la présence des journalistes, peu d’informations filtrent sur les discussions entre la médiation ouest africaine et les protagonistes de la crise politique nigérienne.
Abdul Salami Abubakar a reçu la délégation de l’opposition peu avant de rencontrer dans la soirée de jeudi celle du pouvoir. Les délégués proches du Président Tandja se sont abstenus de toute déclaration à la presse, au sortir jeudi soir de leur audience avec le médiateur de la CEDEAO.
« Nous avons eu l’occasion de préciser au médiateur qu’il ne peut y avoir de négociations dans le cadre de la 6ème république, de la nouvelle constitution, et nous avons demandé à ce qu’il ait une reconnaissance explicite de la violation de la constitution de la 5ème république » a indiqué à APA, Amadou Boubacar Cissé, chef de la délégation de l’opposition, réunie au sein de la CFDR.
Selon lui, l’opposition accepte l’élaboration d’une transition politique assortie d’une nouvelle constitution, « qui ne soit ni celle de la 5ème république, ni celle adoptée de façon controversée en août dernier ».
Cette transition, a-t-il dit, devrait émaner du dialogue inter-nigérien avec la définition des pouvoirs qui reviennent à toutes les institutions précisément le Chef de l’Etat, le gouvernement ainsi qu’un Conseil à pouvoir législatif qui pourra voir le jour.
Mardi, lors d’une brève escale à Niamey, le chef de l’Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, a affirmé faire confiance à la médiation ouest africaine et au médiateur Abdul Salami Abubakar, souhaitant « une solution rapide » à la crise politique nigérienne.
La feuille de route soumise par le médiateur de la CEDEAO comporte une transition politique dirigée par le chef de l’Etat nigérien, avec un Premier ministre technocrate, lequel conduira un gouvernement d’union nationale en vue d’organiser dans un délai non déterminé de nouvelles élections.
Dans une déclaration à la presse, le Président Tandja semble exclure tout schéma qui conduirait à une transition, ce qui, selon nombre d’observateurs, est synonyme d’extinction du dialogue inter-nigérien.
Toutefois, a précisé M. Cissé, « si du côté du pouvoir on continue à ne faire la moindre concession, nous allons durcir notre position, car il y a eu violation de la constitution et des accords internationaux ».
La tension politique au Niger a provoqué sa suspension en octobre dernier des instances de la CEDEAO, ainsi que l’interdiction de toute réunion de l’organisation régionale sur le sol nigérien.
Les Etats-Unis ont suspendu leur aide financière à Niamey en décembre dernier, imposant une interdiction de séjour aux USA aux hautes personnalités du pays.
L’Union Européenne, seul partenaire budgétaire du Niger, a, de son côté, coupé une aide non humanitaire d’environ 450 millions d’euros.
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