samedi 6 février 2010

Le dialogue inter-nigérien se poursuit à huis clos, l’opposition accepte une transition politique

NDLR:Zaki (n takarda !!)et Nafarko n'ont pas finis leurs traversée du desert ,enlevez vos petites chechias rouges,c'est des sombreros qu'il vous faut pour cette chaude et interminable traversée.+Walahawla wala khouwata:histoire lorsque tu te repète...Lorsque les Nigeriens enduraient tous les suplices inimaginables ,Zaki,et Naf se la coulaient douce ignorants les pleurs et les souffrances du peuple ....Ce même peuple qu'ils essaient de convaincre que la democratie c'est se sacrifier pour eux afin qu'ils parviennent au pouvoir à tous les prix!!Hé oui les factures s'accumulent et les griots ont choisis depuis des lustres leur camp!!!

APA-​Nia­mey (Niger)-05-02-10
Le dialogue inter-nigérien se poursuit à huis clos, l’opposition accepte une transition politique
vendredi 5 février 2010

APA-​Nia­mey (Niger) Le dia­logue in­ter-​ni­gé­riens, re­lan­cé jeudi après-​mi­di, se pour­suit à huis clos au Pa­lais des Congrès de Nia­mey, où le mé­dia­teur de la CE­DEAO, Abdul Sa­la­mi Abu­ba­kar s’en­tre­tient avec les dé­lé­gués de l’op­po­si­tion et du pou­voir, en vue de trou­ver un com­pro­mis pour sor­tir le Niger d’une longue crise po­li­tique, a consta­té APA sur place.

Avant l’in­ter­rup­tion du pre­mier round de ces pour­par­lers, le mé­dia­teur a remis un do­cu­ment de syn­thèse d’une feuille de route aux deux par­ties en vue de for­mu­ler des pro­po­si­tions de com­pro­mis au­tour d’une pro­bable ré­so­lu­tion de la crise née de l’adop­tion en août 2009 d’une Consti­tu­tion qui main­tient à son poste le Pré­sident Ma­ma­dou Tand­ja jusqu’en 2012.

Elu deux fois par les urnes en 1999 et 2004, le chef de l’Etat ni­gé­rien de­vait quit­ter ses fonc­tions le 22 dé­cembre der­nier, au terme de son se­cond quin­quen­nat, selon la Consti­tu­tion, qu’il a chan­gée au moyen d’un ré­fé­ren­dum contro­ver­sé en août 2009.

Les échanges se fai­sant à huis clos, sans la pré­sence des jour­na­listes, peu d’in­for­ma­tions filtrent sur les dis­cus­sions entre la mé­dia­tion ouest afri­caine et les pro­ta­go­nistes de la crise po­li­tique ni­gé­rienne.

Abdul Sa­la­mi Abu­ba­kar a reçu la dé­lé­ga­tion de l’op­po­si­tion peu avant de ren­con­trer dans la soi­rée de jeudi celle du pou­voir. Les dé­lé­gués proches du Pré­sident Tand­ja se sont abs­te­nus de toute dé­cla­ra­tion à la presse, au sor­tir jeudi soir de leur au­dience avec le mé­dia­teur de la CE­DEAO.

« Nous avons eu l’oc­ca­sion de pré­ci­ser au mé­dia­teur qu’il ne peut y avoir de né­go­cia­tions dans le cadre de la 6ème ré­pu­blique, de la nou­velle consti­tu­tion, et nous avons de­man­dé à ce qu’il ait une re­con­nais­sance ex­pli­cite de la vio­la­tion de la consti­tu­tion de la 5ème ré­pu­blique » a in­di­qué à APA, Ama­dou Bou­ba­car Cissé, chef de la dé­lé­ga­tion de l’op­po­si­tion, réunie au sein de la CFDR.

Selon lui, l’op­po­si­tion ac­cepte l’éla­bo­ra­tion d’une tran­si­tion po­li­tique as­sor­tie d’une nou­velle consti­tu­tion, « qui ne soit ni celle de la 5ème ré­pu­blique, ni celle adop­tée de façon contro­ver­sée en août der­nier ».

Cette tran­si­tion, a-​t-​il dit, de­vrait éma­ner du dia­logue in­ter-​ni­gé­rien avec la dé­fi­ni­tion des pou­voirs qui re­viennent à toutes les ins­ti­tu­tions pré­ci­sé­ment le Chef de l’Etat, le gou­ver­ne­ment ainsi qu’un Conseil à pou­voir lé­gis­la­tif qui pour­ra voir le jour.

Mardi, lors d’une brève es­cale à Nia­mey, le chef de l’Etat sé­né­ga­lais, Ab­dou­laye Wade, a af­fir­mé faire confiance à la mé­dia­tion ouest afri­caine et au mé­dia­teur Abdul Sa­la­mi Abu­ba­kar, sou­hai­tant « une so­lu­tion ra­pide » à la crise po­li­tique ni­gé­rienne.

La feuille de route sou­mise par le mé­dia­teur de la CE­DEAO com­porte une tran­si­tion po­li­tique di­ri­gée par le chef de l’Etat ni­gé­rien, avec un Pre­mier mi­nistre tech­no­crate, le­quel condui­ra un gou­ver­ne­ment d’union na­tio­nale en vue d’or­ga­ni­ser dans un délai non dé­ter­mi­né de nou­velles élec­tions.

Dans une dé­cla­ra­tion à la presse, le Pré­sident Tand­ja semble ex­clure tout sché­ma qui condui­rait à une tran­si­tion, ce qui, selon nombre d’ob­ser­va­teurs, est sy­no­nyme d’ex­tinc­tion du dia­logue in­ter-​ni­gé­rien.

Tou­te­fois, a pré­ci­sé M. Cissé, « si du côté du pou­voir on conti­nue à ne faire la moindre conces­sion, nous al­lons dur­cir notre po­si­tion, car il y a eu vio­la­tion de la consti­tu­tion et des ac­cords in­ter­na­tio­naux ».

La ten­sion po­li­tique au Niger a pro­vo­qué sa sus­pen­sion en oc­tobre der­nier des ins­tances de la CE­DEAO, ainsi que l’in­ter­dic­tion de toute réunion de l’or­ga­ni­sa­tion ré­gio­nale sur le sol ni­gé­rien.

Les Etats-​Unis ont sus­pen­du leur aide fi­nan­cière à Nia­mey en dé­cembre der­nier, im­po­sant une in­ter­dic­tion de sé­jour aux USA aux hautes per­son­na­li­tés du pays.

L’Union Eu­ro­péenne, seul par­te­naire bud­gé­taire du Niger, a, de son côté, coupé une aide non hu­ma­ni­taire d’en­vi­ron 450 mil­lions d’euros.

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