jeudi 22 novembre 2012

Le Mujao revendique le rapt du ressortissant français

mercredi 21 novembre 2012 - Dernière modification le : jeudi 22 novembre 2012 Mali : le Mujao revendique le rapt du ressortissant français Le ressortissant français d'origine portugaise, Gilberto Rodrigues Leal, a été enlevé dans la localité de Diéma, située dans le cercle de Kayes, le 20 novembre 2012. RFI Par Ursula Soares Le Mujao – Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest - qui occupe actuellement le nord du Mali - a revendiqué, ce mercredi 21 novembre, l’enlèvement du Français, d’origine portugaise. Gilberto Rodrigues Leal, âgé de 61 ans, a été enlevé, mardi, dans la ville de Diéma, dans le sud-ouest du pays, près de la frontière mauritanienne. «Les moujahidine, avec la bénédiction de Dieu, ont dans leurs mains un Français venant d’un pays qui veut diriger les armées contre les musulmans » a déclaré, dans un appel téléphonique à un journaliste de l’AFP à Bamako, Abdoul Hicham, membre de la direction du Mujao qui n’a pas dit explicitement si c’était son groupe ou ses alliés d’al-Qaïda au Mghreb islamique (Aqmi) qui détenait l’otage. Gilberto Rodrigues Leal a franchi la frontière mauritano-malienne en voiture vers 11 heures du matin, le mardi 20 novembre, au poste frontière de Gogui, au sud de Koubeni. A son arrivée dans la ville malienne de Diéma - carrefour incontournable pour les voyageurs dans la région -, il s’est adressé à des jeunes qui l’ont guidé vers un cybercafé. Il y est allé à deux reprises pour tenter de se connecter à internet. Dans ce centre multimédia, un homme l’a croisé. Joint par RFI, il nous décrit le ressortissant français comme un voyageur à l’allure de touriste qui avait aménagé sa voiture pour y dormir. Témoignage de l'homme qui a croisé le ressortissant français C’est un voyageur. Il a fait beaucoup de pays en Afrique. Écouter (00:13)     21/11/2012 par Marie-Pierre Olphand En début de soirée, le Français a retrouvé les jeunes qu’il avait rencontrés quelques heures plus tôt. Il discutait avec eux quand des hommes enturbannés, à bord d’un véhicule, sont arrivés. « Un véhicule s’est arrêté ; des gens enturbannés sont sortis. Ils parlaient arabe ; étaient armés et ont braqué leurs fusils », raconte l’homme qui avait auparavant rencontré le ressortissant français. Gilberto Leal a alors été enlevé. Seule sa voiture a été retrouvée sur les lieux. Le cercle de Diéma - où l’enlèvement a eu lieu - était réputé plus sûr que le nord du Mali mais ces dernières années, l'endroit est devenu un carrefour très animé où il est devenu facile de se fondre dans la population. Joint par RFI, un élu de Diéma, qui a préféré garder l’anonymat, se dit « choqué » par cet enlèvement. Témoignage Un élu de Diéma Le cercle de Diéma est devenu, aujourd’hui, un carrefour international très fréquenté. Écouter (00:57)     21/11/2012 par Marie-Pierre Olphand La fragilité de la situation au Mali L’enlèvement du ressortissant français dans la région de Kayes a été confirmé par Paris. Bien que le kidnapping ait eu lieu dans une zone qui n’est pas sous contrôle des groupes islamistes - contrairement au nord du Mali - le président français, François Hollande, a rappelé qu'il se prépare une intervention militaire dans le nord du pays. Ce nouvel enlèvement est une preuve de plus de la fragilité de la situation au Mali. Dans ce contexte, François Hollande a demandé aux Français qui se rendent dans la région, de prendre « toutes les précautions » et réitéré sa demande d’une libération des otages retenus au Sahel. François Hollande Président de la République française J’ai déjà averti tous ceux qui pourraient se trouver dans la région de prendre les précautions nécessaires. Écouter (00:54)     21/11/2012 par France Inter De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius a appelé une nouvelle fois les ressortissants français à « ne pas se rendre dans cette partie du Mali où ils exposent leur vie et leur sécurité ». Actuellement, des groupes islamistes armés, dont la branche maghrébine d’al-Qaïda, occupent tout le nord du Mali où ils détiennent douze otages de diverses nationalités. Ce dernier enlèvement porte à sept le nombre de ressortissants français détenus au Sahel. Une opération militaire africaine est en cours de finalisation et sera présentée, la semaine prochaine, à l’ONU pour être éventuellement adoptée courant décembre. LE CALCUL DU MUJAO Un responsable du Mujao a revendiqué l'enlèvement du ressortissant français au nom de tous les jihadistes qui contrôlent le nord du Mali. Il ne donne pas beaucoup de détails, notamment sur la katiba qui a organisé le rapt ou bien s'il s'agit d'une opération montée par des intermédiaires qui ont ensuite échangé l'otage contre de l'argent. Dans tous les cas, il faut s'attendre à de longues et difficiles négociations pour obtenir sa libération. On le sait, les jihadistes sont sous pression de la communauté internationale qui évoque la possibilité d'intervenir militairement dans le nord pour les chasser. En prenant un nouvel otage, le Mujao veut aussi faire passer ce message : si vous nous attaquer militairement, nous nous en prendrons à vos ressortissants.   TAGS: AL-QAÏDA - FRANCE - FRANÇOIS HOLLANDE - LAURENT FABIUS - MALI FICHE PAYS : ImprimerRéagirEnvoyer cette pagePartager SUR LE MÊME SUJET : FRANCE / MALI Un Français enlevé à Diéma au Mali MALI Nord du Mali : option militaire et dialogue politique menés de front MALI / POLITIQUE Mali: les alliances d'Ansar Dine en question MALI / BURKINA FASO Mali : à Ouagadougou, Ansar Dine rejette le terrorisme, mais ne dit pas rompre avec les groupes jihadistes RÉAGISSEZ À CET ARTICLE Réagir : * Commentez cette article en tapant votre message dans la zone de texte. Le nombre de caractères est limité à 1500 ou moins. (1) REACTION Il faut que les Par Anonyme, le jeu, 2012-11-22 11:49. Il faut que les ressortissants des pays occidentaux cessent de prendre des risques inutiles. Je ne vois pas en cette période de crise que traverse le Mali avec l'occupation du nord du pays par ces islamistes fondamentalistes, la nécessité de faire du tourisme dans cette zone. De plus les dirigeants occidentaux ont pour la plupart été clairs dans leurs déclarations au sujet de la crise du Nord Mali en demandant à leurs ressortissants d'éviter de se rendre dans cette partie du pays. Monsieur LEAL savait très bien qu'il courait un grand risque, ce qui lui arrive n'est que le prix de son entêtement. répondre report abuse Afficher tous les commentaires

mercredi 21 novembre 2012

Mali: Romano Prodi écarte une action militaire avant septembre 2013

AFP / 20 novembre 2012 18h29 RABAT – Les experts s’accordent pour dire qu’une action militaire dans le nord du Mali ne sera possible qu’en septembre 2013, a déclaré mardi à Rabat l’envoyé spécial de l’ONU au Sahel, Romano Prodi. Tous les experts (politiques et militaires) sont d’accord pour dire qu’une intervention militaire ne pourrait avoir lieu qu’en septembre 2013, a affirmé M. Prodi, qui s’exprimait en français lors d’une conférence de presse après des entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Saad Eddine El Othmani. Le nord du Mali est entièrement occupé depuis fin juin par les groupes islamistes armés Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Ansar Dine. A propos d’une intervention armée internationale pour les en chasser, M. Prodi a estimé qu’Il faut préparer (une) action militaire pour être crédible (et) ma mission c’est de faire tout pour la paix et éviter la guerre, plaidant pour la recherche d’une solution politique au Mali et dans le Sahel. M. Othmani a pour sa part affirmé que son pays n’est pas enthousiaste pour une action militaire, indiquant que la stratégie du royaume vis-à-vis du Mali privilégie d’abord un règlement politique. Il a précisé que le Maroc souhaitait épuiser toutes les solutions pacifiques avec le soutien des pays voisins et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). AFP -http://www.romandie.com/news/n/_Mali_Romano_Prodi_ecarte_une_action_militaire_avant_septembre_201322201120121833.asp

Femmes du Mali: Disons « NON ! » à la guerre par procuration

Aminata Traoré -Slate Afrique La féministe Aminata Traoré et de nombreuses personnalités maliennes s’opposent à l’intervention armée au Mali. De la situation dramatique du Mali, il ressort une réalité terrible qui se vérifie dans d’autres pays en conflit: l’instrumentalisation des violences faites aux femmes pour justifier l’ingérence et les guerres de convoitise des richesses de leurs pays. Les femmes africaines doivent le savoir et le faire savoir. Autant l’amputation du Mali des deux tiers de son territoire et l’imposition de la charia aux populations des régions occupées sont humainement inacceptables, autant l’instrumentalisation de cette situation, dont le sort réservé aux femmes, est moralement indéfendable et politiquement intolérable. Nous avons, de ce fait, nous femmes du Mali, un rôle historique à jouer, ici et maintenant, dans la défense de nos droits humains contre trois formes de fondamentalisme: le religieux à travers l’islam radical; l’économique à travers le tout marché; le politique à travers la démocratie formelle, corrompue et corruptrice. Nous invitons toutes celles et tous ceux qui, dans notre pays, en Afrique et ailleurs, se sentent concernés par notre libération de ces fondamentalismes à joindre leurs voix aux nôtres pour dire «Non» à la guerre par procuration qui se profile à l’horizon. Les arguments suivants justifient ce refus. Femmes voilées en classe à Gao le 10 septembre 2012. Reuters/Stringer Le déni de démocratie La demande de déploiement de troupes africaines au nord du Mali, transmise par la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union Africaine (UA) aux Nations Unies, repose sur un diagnostic délibérément biaisé et illégitime. Il n’est fondé sur aucune concertation nationale digne de ce nom, ni au sommet, ni à la base. Ce diagnostic exclut par ailleurs la lourde responsabilité morale et politique des nations, celles qui ont violé la résolution 1973 du Conseil de Sécurité en transformant la protection de la ville libyenne de Benghazi en mandat de renverser le régime de Mouammar Kadhafi et de le tuer. La coalition des séparatistes du mouvement national de libération de l’Azawad (MLNA), de Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) et de ses alliés qui a vaincu une armée malienne démotivée et désorganisée doit également cette victoire militaire aux arsenaux issus du conflit libyen. Le même Conseil de Sécurité va-t-il approuver, dans les jours à venir le plan d’intervention militaire que les Chefs d’Etat africains ont approuvé en prétendant corriger ainsi les conséquences d’une guerre injuste par une guerre tout aussi injuste? Marginalisée et humiliée dans la gestion de la crise libyenne, l’Union Africaine doit-elle se lancer dans cette aventure au Mali sans méditer les enseignements de la chute du régime de Mouammar Kadhafi? Où est la cohérence dans la conduite des affaires du continent par les dirigeants africains, dont la plupart s’était opposé en vain à l’intervention de l’OTAN en Libye, lorsqu’ils s’accordent sur la nécessité d’un déploiement de forces militaires au Mali, aux conséquences incalculables. L’extrême vulnérabilité des femmes dans les zones en conflit L‘international Crisis Group prévient, à juste titre, que: «Dans le contexte actuel, une offensive de l’armée malienne appuyée par des forces de la Cédéao et/ou d’autres forces a toutes les chances de provoquer davantage de victimes civiles au Nord, d’aggraver l’insécurité et les conditions économiques et sociales dans l’ensemble du pays, de radicaliser les communautés ethniques, de favoriser l’expression violente de tous les groupes extrémistes et, enfin, d’entraîner l’ensemble de la région dans un conflit multiforme sans ligne de front dans le Sahara». Ces conséquences revêtent une gravité particulière pour les femmes. Leur vulnérabilité qui est sur toutes les lèvres, devrait être présente dans tous les esprits lors des prises de décisions, et dissuasive quand la guerre peut être évitée. Elle peut l’être. Elle doit l’être au Mali. Rappelons que les cas de viols que nous déplorons dans les zones occupées du Nord de notre pays risquent de se multiplier avec le déploiement de plusieurs milliers de soldats. A ce risque, il faut ajouter celui d’une prostitution plus ou moins déguisée qui se développe généralement dans les zones de grande précarité et par conséquent les risques de propagation du Sida. Le  plan d’intervention militaire sur lequel le Conseil de Sécurité va se pencher prévoit-il des moyens de mettre réellement les femmes et les fillettes du Mali à l’abri de ce type de situation désastreuse? Rappelons également que sur l’ensemble du territoire les sanctions économiques imposées par la communauté internationale au peuple malien au nom du retour à un ordre constitutionnel discrédité affectent considérablement les groupes vulnérables. Les femmes du fait de la division sexuelle des tâches sont confrontées au niveau domestique à l’énorme difficulté d’approvisionnement des familles en eau, nourriture, énergie domestique, médicaments. Cette lutte quotidienne et interminable pour la survie est déjà en soi une guerre. Dans ces circonstances de précarité et de vulnérabilité des populations, et des femmes en particulier, l’option militaire en préparation est un remède qui a toutes les chances d’être pire que le mal alors qu’une alternative pacifique, émanant de la société malienne, civile, politique et militaire, sera constructive. Des incohérences de la communauté internationale Chacun des puissants représentants  de la «communauté internationale»  ainsi que  la Cédéao (la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et l’UA (Union africaine) ont prononcé des mots à propos de nos maudits maux de femmes en situation de conflit. A tout seigneur tout honneur,  le président français, François Hollande, qui joue le rôle de chef de file dans la défense de l’option militaire, a souligné la souffrance des femmes «premières victimes des violences de guerre» Et pourtant, il a déclaré le 26 septembre 2012, à New York, lors de la réunion spéciale sur le Sahel, en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies: «Je sais qu’il peut y avoir une tentation de mener des négociations. Négocier avec des groupes terroristes? Il ne peut en être question. Toute perte de temps, tout processus qui s’éterniserait ne pourrait faire que le jeu des terroristes».                                                  «Il faut savoir terminer une guerre», semblent dire les présidents américains et français. «La guerre d’Afghanistan s’est prolongée au-delà de la mission initiale. Elle attise la rébellion autant qu’elle permet de la combattre. Il est temps de mettre fin en bon ordre à cette intervention et j’en prends ici l’engagement», déclara le candidat François Hollande dans son discours d’investiture à l’élection présidentielle. La Secrétaire d’Etat américaine aux affaires étrangères, Hillary Clinton dont l’escale du 29 octobre 2012, à Alger, avait en partie pour objet de convaincre le président Abdelaziz Bouteflika de rejoindre le camp de la guerre, s’était adressée aux chefs d’Etat africains réunis à Addis-Abeba en ces termes : «En République Démocratique du Congo, la poursuite des actes de violences contre les femmes et les filles et les activités des groupes armés dans la région orientale du pays, sont pour nous une source constante de préoccupation. L’Union Africaine et les Nations Unies ne doivent épargner aucun effort en vue d’aider la RDC à réagir à ces crises sécuritaires incessantes ». L’initiative du secrétaire des Nations Unies, Ban Ki Moon, intitulée «Unis pour mettre fin à la violence contre les femmes », lancée le 25 janvier 2008, accorde une attention particulière aux femmes de l’Afrique de l’Ouest. C’était avant les guerres en Côte d’Ivoire et en Libye qui ont largement compromis la réalisation des objectifs assignés à cette initiative. Nous comprenons sa réserve quant au déploiement militaire et espérons qu’il ne soutiendra pas le plan d’intervention des Chefs d’États de la Cédéao. La guerre, rappelons-le, est une violence extrême contre les populations civiles, dont les femmes. Elle ne peut que nous éloigner des objectifs visés par cette initiative. Pourquoi les puissants de ce monde qui se préoccupent tant du sort des femmes africaines ne nous disent pas la vérité sur les enjeux miniers, pétroliers et géostratégiques des guerres. La présidente de la commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, pour sa part, souligne qu’ «il est crucial que les femmes contribuent à, et s’impliquent activement dans, la recherche d’une solution au conflit. Leurs voix doivent être entendues dans les efforts visant à promouvoir et à consolider la démocratie dans leur pays. A cette fin, vous pouvez, sans aucun doute, compter sur le soutien de l`UA, ainsi que sur mon engagement personnel.» La nomination pour la première fois d’une femme à ce poste pourrait être un facteur véritable d’émancipation politique pour les femmes et donc de libération du continent, si Nkosazana Dlamini-Zuma accepte d’élargir la base du débat sur les femmes africaines en y intégrant les enjeux globaux qui nous sont dissimulées. Notre triste statut d’otages Le Mali est un pays à la fois agressé, humilié et pris en otage par des acteurs politiques et institutionnels qui n’ont aucun compte à nous rendre, à commençé par la Cédéao. L’une des traductions de cette réalité est l’énorme pression exercée sur ce qui reste de l’État malien. Le Président par intérim, Dioncounda Traoré, est le premier des otages maliens. S’il a cru devoir rappeler, le 19 octobre 2012, lors de la réunion du groupe de soutien et de suivi de la situation de notre pays, qu’il n’est pas un président pris en otage, c’est précisément parce qu’il l’est. Sinon il n’aurait pas répété à trois reprises, le 21 septembre 2012, la veille de l’anniversaire de l’indépendance de notre pays qu’il privilégie le dialogue et la concertation, et demandé aux Nations Unies, trois jours plus tard, une intervention militaire internationale immédiate. «J’ai conscience d’être le président d’un pays en guerre mais le premier choix est le dialogue et la négociation. Le deuxième choix est le dialogue et la négociation et», insiste-il « le troisième choix demeure le dialogue et la négociation.  Nous ferons la guerre si nous n’avons pas d’autre choix… », a-t-il déclaré dans son discours à la nation avant de changer d’avis. Au-delà du président intérimaire, nous sommes tous des otages prisonniers d’un système économique et politique inégalitaire et injuste qui excelle dans l’art de briser les résistances à coup de chantage au financement. La suppression de l’aide extérieur se traduit cette année 2012 par un manque à gagner de 429 Milliards de francs CFA. La quasi totalité des investissements publics sont suspendus. La fermeture de nombreuses entreprises a occasionnée licenciements et chômage technique pour des dizaines de milliers de travailleurs alors que les prix des denrées alimentaires continuent de flamber. Les pertes les plus importantes sont enregistrées dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics. Paix et intégrité territoriale Le tourisme, l’artisanat, l’hôtellerie et la restauration, qui subissaient depuis 2008 les conséquences de l’inscription du Mali sur la liste des pays à risques, sont gravement affectés alors qu’ils constitutuaient des sources de revenus substantiels pour les régions aujourd’hui occupées, notamment celle de Tombouctou. Référence est faite au statut d’otage non point pour dédramatiser l’épreuve insupportable des otages européens et de leurs familles mais pour rappeler l’égale gravité de la situation de tous les êtres humains piégés dans des systèmes dont ils ne sont pas personnellement responsables. La question est toutefois de savoir comment agir de telle sorte que notre pays retrouve son intégrité territoriale et la paix, et que les six Français détenus par Aqmi retrouvent leurs familles sains et saufs, sans que ces libérations n’ouvrent la voie à une intervention militaire qui mettrait en péril la vie des centaines de milliers d’habitants du Nord Mali qui sont autant d’otages (…) Nous demandons à toutes celles et à tous ceux qui partagent notre approche d’interpeller immédiatement les principaux acteurs de la communauté internationale, par écrit ou sous toutes autres formes d’expression, en plaidant pour que le Conseil de Sécurité n’adopte pas une résolution autorisant le déploiement de milliers de soldats au Mali. Signataires :Aminata D. TRAORE ; SISSOKO Safi  SY ; SANOGO Sylvie KONE ; IMBO Mama SY ;  Kadiatou TOURE ;  TRAORE Sélikèné SIDIBE(Vieux) ;  DICKO Rokia SACKO ; Ténin  DIAKITE ;  DOUMBIA Fanta DIALLO ;  KONE Mamou TOURE ;  TRAORE Sarata SANOGO ;  TRAORE Penda DIALLO ; DIABATE Kadiatou KOUYATE ; Aminata BOCOUM ; Oumou KODIO ;  Assatou KAREMBE ; Awa KOÏTA ; Aminata DOUMBIA ; Fatoumata COULIBALY ; Badji BOIRE ; Awa TOURE ; Bintou KONE ; Fatoumata MARIKO ; Mariam KONE ; Minata DIARRA ; Oumou KEITA ; Kadiatou DIALLO ; Kankou KONE ; Rokia NIARE ; Kadia DJIRE ; Ada NANTOUMA ; Awa COULIBALY ; Soungoura DOUMBIA ; Fanta KANTE ; Safiatou COULIBALY ; Djaba TANGARA ; KONE Mama DIARRA ; Ismael DIABATE ; Karamoko BAMBA; Doumbi FAKOLY; Coumba SOUKO ;  Clariste SOH-MOUBE ; Nathalie M’Dela-Mounier ; http://www.slateafrique.com/98611/femmes-du-mali-disons-non-la-guerre-appel-femmes-aminata-traore  ——————————– A lire aussi La révolte des femmes touaregs face aux islamistes Mali – L’intifada des femmes contre les islamistes d’Ansar Dine L’impossible réconciliation du Mali Nord-Mali: les djihadistes se font tout petits Cinq questions sur la guerre africaine de Hollande La reconquête du Mali ne se fera pas sans l’Oncle Sam

Menaka,la ville défaite.RFI

   RFI C’est la désolation, ce mardi 20 novembre 2012, à Ménaka. Vingt-quatre heures après les violents combats qui ont opposé les jihadistes du Mujao aux éléments du MNLA, le bilan est très lourd : de très nombreux morts de part et d’autre dans une ville qui, selon des sources locales, est tombée ce mardi soir aux mains du Mujao. Selon des témoignages convergents, les combats qui se sont déroulés ce lundi ont été redoutables. Quelques dizaines d’hommes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), surtout originaires de la communauté des Touaregs Ouelleminden de Ménaka, ont réussi à repousser, durant une bonne partie de la journée, les combattants islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) venus en nombre de Gao, et lourdement armés. Après avoir repoussé plusieurs assauts, les gens de Ménaka ont été dépassés dans la soirée. Entre-temps, les islamistes avaient reçu des renforts, avec des armes lourdes. Certains évoquent des renforts d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). C’est à ce moment-là, selon Bajan Ag Hamatou, député de Ménaka joint à Bamako, qu’a eu lieu le carnage. Les combattants du Mujao se sont rués sur les quelques éléments du MNLA. Sans renfort humain, ces derniers n’ont pas pu faire face. Celui qui conduisait les combats, le président du conseil du cercle de Ménaka (Alwaderat), a été tué avec onze autres de ses proches. Pour Bajan Ag Hamatou, le MNLA n’a envoyé aucun renfort sur place, et les forces étaient totalement déséquilibrées au profit du Mujao. Le député assure que les hommes qui ont défendu Ménaka étaient des gens de Ménaka, qui étaient associés au MNLA ces derniers temps. Mais selon lui, ils se sont battus avant tout pour défendre leur villle. Ce soir, Ménaka est une ville defaite. On découvre encore des morts sur place au fil des heures. Les combattants des deux camps ont néanmoins quitté les lieux désormais. http://www.rfi.fr/afrique/20121120-mali-menaka-ville-defaite-mnla-mujao-azawad-aqmi-qaida-ag-hamatou-touareg-ouelleminden 
L’Express- Boris Thiolay-Reuters/Adama Diarra Les djihadistes affluent pour soutenir les rebelles islamistes au Nord du Mali. Au Niger, un Franco-Congolais a été arrêté alors qu’il tentait de passer la frontière malienne. NIGER – Des candidats djihadistes tentent de passer la frontière pour le Nord du Mali afin de rejoindre les brigades islamistes. Les services de sécurité nigériens sont sur les dents. Outre l’arrestation, le 7 août, d’un Franco-Congolais qui voulait rejoindre les islamistes armés dans le nord du Mali, de nombreux candidats africains au djihad ont été interceptés à Niamey ces derniers mois. Avant tout pour une raison géographique: la capitale du Niger n’est distante que de 450 kilomètres de Gao, ville du Nord malien tenue par le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), satellite des terroristes d’Aqmi. « Tous les suspects arrêtés sont débriefés par les services de renseignement nigériens, mais aussi par leurs homologues français et américains, très présents sur place », confie à L’Express une source locale. Les djihadistes sont ensuite refoulés hors des frontières ou exfiltrés vers leurs pays d’origine. La France a ainsi obtenu rapidement le rapatriement du ressortissant franco-congolais. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/mali-des-djihadistes-arretes-au-niger_1189766.html

Mohamed ag Assoghy:Crise du nord Mali :affrontements Mnla contre Mujao

 La Dépêche - Mohamed AG ASSORY Le MNLA veut à tout prix laver l’affront subit à Gao, d’où il a été chassé par le MUJAO. L’annonce d’une intervention militaire internationale qui a visiblement fait perdre au MUJAO son sommeil, est certainement une aubaine que le MNLA ne veut pas rater. Il est revenu pour une grande offensive contre le barbouze à la barbe au henné et ses hommes.   Depuis la défaite que le MNLA a essuyée à Gao, il y a quelques mois, le mouvementséparatiste a juré qu’il se vengerait et chasserait les islamistes du Nord-Mali. L’annonce de l’envoi d’une force internationale ayant créé la panique et la débandade au sein des islamistes, le MNLA y a vu une opportunité à ne pas rater et à décider de passer à l’offensive contre le MUJAO. Aujourd’hui beaucoup d’observateurs craignent que le vent ne tourne à l’avantage du MNLA, qui signe par là son grand retour sur le terrain, après y avoir été chassé par les islamistes. Le MNLA est-il entrain de prendre l’avantage ? L’intervention contre les islamistes ne favorise-t-il pasou ne conforte-t-il pas le MNLA ? Voilà bien nombre de questions qu’on se pose, au vu de cette nouvelle donne. Les premiers faits qui nous ont alertés se passent dans l’après midi de la journée du Mercredi 14et du 15 Novembre 2012. Les combats ont continué dans la journée du 17 Novembre. Nous avons appris d’une source sûre et crédible qu’un affrontement était en cours entre le MNLA et le MUJAO dans la région de Gao, précisément sur la route qui relie Ménaka à Ansongo. Ménaka qui est devenu, depuis, le QG militaire du MNLA après s’être fait chasser de Gao. Après vérificationde l’information auprès de certains de nos contacts, un premier bilan (à prendre avec prudence) nous fait état de plusieurs islamistes tués, environ une dizaine, et plusieurs autres blessés, nous affirme une source proche du MNLA et confirmée par une source hospitalière à Gao. Le premier affrontement, du 14 au 15, aurait eu lieu entre une unité du MNLA et un convoi de narcotrafiquants, soupçonné d’appartenir au MUJAO. Ce qu’un proche du MUJAO a formellement démenti sur une antenne internationale. Le convoi qui a été intercepté par le MNLA a irrité fortement le MUJAO, lequel a envoyé des combattants sur place. Mais cette fois-ci, les séparatistes ont tenu tête aux islamistes pour une première fois depuis le début de la crise. Plusieurs éléments du MUJAO ont été tués, environs une dizaine, et autres blessés ont été évacués à l’hôpital de Gao. Dans la journée du 17 novembre, plusieurs blessés sont arrivés à Gao, nous affirme une source hospitalière, et une partie de l’hôpital aurait été interdit au public durant la même journée nous affirme la même source. Des morts et blessés nous ont été rapportés du côté du MNLA, dont le puissant Colonel libyen Machkanani, grièvement blessé lors des combats. Mais les versions contradictoires fusent de partout sur ce qui s’est réellement passé. Les témoignages dont nous faisons état ici sont à prendre avec une extrême prudence. Une autre source nous informe que le MNLA avait pour objectif de s’emparer de la ville d’Ansongo, mais sans succès. Car des renforts du MUJAO ayant quitté Gao ont déjoué le plan des séparatistes, qui, en déroute se sont repliés sur Ménaka. Des tirs à l’arme lourde nous ont été rapportés par des témoins, dans les alentours de la ville de Gao, QG du MUJAO dans la journée du 18 Novembre. Ces tirs, disent-ils, sont une  manifestation de la victoire des Islamistes sur le MNLA.Ce qui est à souligner c’est l’audace dont a fait preuve le MNLA en osant s’attaquer et tenir tête aux islamistes du MUJAO.Ce qui laisse à croire que le mouvement s’est réellement préparé,durant ces derniers temps, à de telles opérations militaires. Ce qui inquiète certains, c’est ce retour en force du MNLA sur le terrain. Quelles sont les causes directes et les raisons ? Qu’est-ce qui explique la débandade du MUJAO ? Le MNLA, qui a été chassé depuis juin par les islamistes, préparait une offensive pour chasser les jihadistes du Nord. C’est la panique créée par l’éventuelle interventioninternationalequi a provoqué plusieurs défectionsau sein du MUJAO.Cet affolement noté au sein des islamistes a affaibli militairement ces derniers, car un de ses importants chefs militaires le Nigérien Bilal Hicham s’était enfui vers son pays une semaine plutôt.Le MUJAO, comme nous l’avons écrit précédemment est en proie à des dissensions internes et à des relations désormais tendues avec Ansar Dine.Lequel cherche à négocier pour se défaire de «l’extrémisme» et du «terrorisme». Une source nous a indiqué aussi que des combattants d’Ansar dine auraient été aperçus auprès de ceux du MNLA. Le rapprochement entre Ansar dine et le MNLA observé ces derniers jours à Kidal et à Ouagadougou joue fortement en défaveur du MUJAO orphelin d’un allié de taille : Ansar dine. Les populations de Gao ont, quant à elles,commencent à désavouer les islamistes du MUJAO.  Tout ceci affaiblit considérablement la force de frappe d’un MUJAO obligé d’opter pour une stratégie défensive. Des informations confidentielles nous indiquent que le MNLA aurait reçu un appui logistique, technique et militaire de la part d’un pays voisindevenu depuis la capitale politique du mouvement et où vit pratiquement l’Etat major politique du MNLA.   Mohamed AG ASSORY, Source: La Dépêche,http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/56459-crise-du-nord-mali-affrontements-mnla-et-mujao.html

mardi 20 novembre 2012

Mujao ko.aqmi et ganda iso en renfort à menaka

Toumast Press-Ahmeyede Ag Ilkamassene Après avoir essuyé une terrible défaite après plus de 5heures d’affrontements, les terroristes du MUJAO et d’AQMI ont reçu d’impressionnants renforts leur permettant d’essayer de revenir aux abords de Ménaka. Les combats y ont repris il y a quelques heures, le MNLA arrivant toujours à les tenir hors de la ville en attendant l’arrivée de ses renforts. Ce matin vers 08h du matin GMT de très violents affrontements ont éclatés entre le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA) et les terroristes d’AQMI et du MUJAO sur le tronçon Ansongo-Ménaka. Après plus de 5heures de combattants, les terroristes du MUJAO et d’AQMI se sont retirés des positions autours de Ménaka qu’ils voulaient prendre. Selon les informations que nous avons pu recueillir avant la fin des affrontements de ce matin, plus d’une dizaine de voitures des terroristes du MUJAO et d’AQMI ont été détruites, certaines avec leurs occupants. Le bilan très partiel des affrontements à la mi-journée faisait état de plus d’une quinzaine de terroristes qui ont été tués sur le champ des combats. Une source civile à Gao nous apprend que c’est plus d’une cinquantaine de victimes qui jonchent le sol de l’Hôpital de Gao. Coté MNLA, entre 2 et 3 morts nous ont été annoncés avec autant de blessés sans de véritables pertes matérielles. Après avoir essuyé cette terrible défaite, les terroristes du MUJAO et d’AQMI se sont retirés des positions qu’ils occupaient non loin de Ménaka. Enfin, c’est que croyaient les combattants du MNLA qui après les avoir poursuivi pendants quelques kilomètres sont retournés dans la ville, en rabaissant malheureusement le niveau de sécurités dans les positions reprises aux terroristes. Les terroristes ont profité de cette opportunité pour attendre un renfort impressionnant qui venait à leurs secours. C’est grâce à ce renfort que les terroristes ont pu réoccuper les positions qu’ils occupaient en dehors de la ville. Malgré leurs moments d’inattentions, les combattants du MNLA se sont vite rattrapés en défendant toutes les entrées de la ville en attendant l’arrivée des renforts pour définitivement repousser le millier de terroristes positionnés autours de la ville. Selon les informations que nous avons difficilement pu recueillir, les renforts du MNLA sont attendus dans la journée du Mardi.  Ahmeyede Ag Ilkamassen,http://toumastpress.com/actualites/liberation-azawad/864-reprises-combats-mnla-terroristes-menaka.html  

Nord-est du Mali: des dizaines de morts dans les combats islamistes -Touareg

AFP / 20 novembre 2012 13h52 BAMAKO – Les combats entre des islamistes et des rebelles touareg dans la région de Gao (nord-est du Mali), ont fait des dizaines de morts depuis vendredi, a appris mardi l’AFP de sources concordantes. C’est un véritable carnage, il y a eu des dizaines de morts, a affirmé une source sécuritaire malienne, information confirmée par des témoins sur place et par les groupes armés qui se sont combattus, Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Les combats se sont concentrés dans la zone d’Ansongo puis de Ménaka, villes situées au sud-est de Gao, près de la frontière avec le Niger. Des gens désarmés ont été froidement abattus, il faut une véritable enquête internationale pour savoir ce qui s’est passé à Ménaka, a déclaré la source sécuritaire malienne, en affirmant que des corps étaient toujours visibles dans la ville. Bajan Ag Hamatou, député de la localité de Ménaka, a indiqué que des membres de sa tribu (Touareg) qui défendaient la ville contre le Mujao, ont été tués, dont Alwabégat Ag Salakatou, président d’un conseil d’élus et de notables de la ville et six de ses compagnons. Selon le député, ces notables tués avaient l’étiquette MNLA, mais en réalité, ils étaient des patriotes locaux qui voulaient défendre leur ville contre les islamistes. Une source sécuritaire nigérienne, interrogée depuis Bamako, a déclaré que quatre combattants du MNLA gravement blessés ont été évacués vers Niamey. Dans plusieurs communiqués diffusés depuis vendredi, le MNLA a donné un bilan global de 65 morts et de plus d’une centaine de blessés dans les rangs du Mujao et d’Al-QaIda au Maghreb islamique (Aqmi), venu en renfort, et de un mort et treize blessés dans les siens. De son côté, le porte-parole du Mujao Abu, Walid Sahraoui, a affirmé que son mouvement avait tué plus de cent éléments du MNLA et fait vingt prisonniers. Les combats avaient débuté vendredi entre des éléments du Mujao et du MNLA. Ils s’étaient poursuivis lundi, après l’envoi de renforts d’Aqmi au Mujao. Des sources sécuritaires régionales et des témoins interrogés par l’AFP ont affirmé que le MNLA avait subi une défaite et que ses combattants avaient été chassés de Ménaka, ce que la rébellion touareg a démenti. Mardi, une source sécuritaire régionale a affirmé les islamistes du Mujao contrôlaient en grande partie Ménaka où la situation restait tendue. Ménaka avait été l’une des premières villes prises par le MNLA, lorsqu’il avait lancé son offensive dans le Nord en janvier avec les groupes islamistes, auxquels il était alors allié. Les rebelles touareg en avaient été une première fois chassés en juin par le Mujao qui, estimant qu’il ne s’agissait pas d’une ville importante, l’avait par la suite abandonnée. Il y a environ trois semaines, des rebelles du MNLA étaient revenus dans la zone de Ménaka. Le MNLA voulait en faire la base de sa contre-offensive générale pour reconquérir le nord du Mali entièrement occupé depuis fin juin par les groupes islamistes armés, Mujao, Aqmi et Ansar Dine (Défenseurs de l’islam). Ils y imposent la charia (loi islamique) avec rigueur – lapidations, amputations de pieds et de mains de prétendus voleurs, coups de fouets aux buveurs d’alcool et aux fumeurs – détruisent des monuments religieux, et se rendent coupables d’atteintes aux droits de l’Homme contre les habitants. AFP ,http://www.romandie.com/news/n/_Nord_est_du_Mali_des_dizaines_de_morts_dans_les_combats_islamistes_Touareg21201120121354.asp
Dernière modification le : mardi 20 novembre 2012 Mali: l'aide européenne se précise, Washington émet des doutes sur le plan de la Cédéao Deux islamistes du Mujao qui occupe la ville de Gao, dans le nord du Mali. AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO Par RFI L'Union européenne a donné son feu vert ce lundi à une mission de soutien à l'intervention militaire au nord du Mali. À Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères ont donné leur accord de principe pour former les soldats de l'armée malienne. Le déploiement de troupes africaines ne devrait pas intervenir avant plusieurs mois. Les Etats-Unis, officiellement, expliquent qu'ils n'ont pas été invités à contribuer et considèrent que le plan d'attaque prévu pour l'heure par la Cédéao n'est pas à la hauteur. De source française, Washington a dit sans détour et en haut lieu que les effectifs prévus par la Cédéao seront insuffisants pour neutraliser le noyau dur des combattants du nord du Mali. Selon les Etats-Unis, il compte entre 800 et 1 200 hommes. NOTRE DOSSIER SPÉCIAL MALI « Il est peu probable que 3 300 soldats d'Afrique de l'Ouest parviennent à réussir une opération militaire au nord du Mali, un terrain difficile pour eux car ils connaissent mal le désert et son climat, explique Andrew Mc Gregor, spécialiste du Mali à la Fondation Jamestown de Washington. Donc ces soldats s'exposent aux mêmes revers que ceux essuyés cette année par les forces régulières du Mali face aux insurgés du nord ». Andrew Mc Gregor émet aussi des doutes quant à l'état de l'armée nigériane, un acteur militaire majeur de la Cédéao. Le général Carter Ham, commandant en chef d'Africom, quant à lui, s'est récemment inquiété des conséquences du coup d'Etat du 22 mars sur l'armée malienne, citant la dissolution d'unités et la perte d'équipements militaires. « Il y a aussi des conflits au sein de l'armée malienne, entre les forces spéciales, les bérets rouges, et le reste de l'armée. Et puis ils ne sont pas à la hauteur, confirme Andrew McGregor. Mais l'idée de demander à cette armée malienne, un ensemble très hétérogène d'un point de vue ethnique, d'être en première ligne au nord du Mali, c'est aller droit dans le mur ».  Le général Carter Ham et la secrétaire d'Etat Hillary Clinton estiment qu’il est essentiel que l'Algérie participe à l’intervention militaire. Alger a promis samedi une lutte implacable contre le Mujao et Aqmi, mais de source française, sa participation est encore loin d'être acquise. L'UNION EUROPÉENNE PRÊTE À UNE AIDE PLUS LARGE Avec notre bureau de Bruxelles Le principe d’une mission militaire européenne au Mali est désormais formellement acquis. Même si ses modalités pratiques restent encore à finaliser, les Européens n’attendent plus que le feu vert du Conseil de sécurité des Nations unies, dont ils ne doutent pas. Dans le même temps, ils espèrent voir la situation à Bamako se normaliser, afin de pouvoir apporter une aide encore plus large au Mali. « On fait notre travail, et on espère vraiment aussi qu’il y aura bientôt un agenda à Bamako pour que ces autorités de transition puissent être transformées dans des autorités légitimes. Et ce serait une très bonne chose si une certaine négociation pouvait commencer avec des groupes du Nord, explique Jean Asselborn, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères. Nonobstant, pour la population, il faut que Bamako établisse rapidement un agenda en tant qu’autorité de transition, afin qu'on puisse reprendre l’aide humanitaire. Dès qu’on verra que les structures de l’Etat refonctionnent, on pourra s’adonner à aider beaucoup plus ». La mission militaire européenne devrait compter 250 hommes, qui devraient être déployés en janvier pour assurer la formation de 650 soldats maliens. Une façon, selon certains à Bruxelles, de rendre sa fierté et son efficacité à l’armée malienne.   TAGS: AQMI - CÉDÉAO - ETATS-UNIS - MALI - MUJAO - UNION EUROPÉENNE FICHE PAYS : ImprimerRéagirEnvoyer cette pagePartager SUR LE MÊME SUJET : MALI Mali: toute la journée, des combats ont opposé le Mujao et le MNLA pour le contrôle de Ménaka MALI Mali: le dialogue avec Ansar Dine et le MNLA est «inévitable», selon Cheick Modibo Diarra MALI / UNION EUROPÉENNE L’Europe de la défense privilégie une solution politique au nord du Mali MALI Nord du Mali : option militaire et dialogue politique menés de front RÉAGISSEZ À CET ARTICLE Réagir : * Commentez cette article en tapant votre message dans la zone de texte. Le nombre de caractères est limité à 1500 ou moins. (1) REACTION Afficher tous les commentaires
mardi 20 novembre 2012 Mali: MNLA et Mujao se déchirent pour prendre Ménaka Un islamiste du Mujao dans le nord du Mali. Photo AFP / Issouf Sanogo Par RFI De nouveaux affrontements ont eu lieu lundi 19 novembre dans le nord du Mali pour le contrôle de Ménaka. Les islamistes du Mujao ont attaqué la ville dès le matin, avec de gros moyens militaires. Les jihadistes ont affronté durant toute la journée les quelques dizaines de combattants indépendantistes touaregs du MNLA encore présents dans la ville. Les bilans sont contradictoires, mais les deux camps déplorent des morts. Lundi soir, les deux parties tenaient leurs positions autour du camp militaire de la ville, à l'ouest de Ménaka. De part et d'autre, on affirme attendre des renforts pour poursuivre le combat. Pour les Touaregs du MNLA, tout est à refaire. Ils voulaient établir une base arrière, dans la localité malienne de Ménaka. Objectif : évincer de toute la région les islamistes du Mujao. Mais pour le moment, l’opération est loin d’être un succès total. 19/11/2012 - MALI Mali: toute la journée, des combats ont opposé le Mujao et le MNLA pour le contrôle de Ménaka Il y a quelques jours déjà, les Touaregs du MNLA n’avaient pas pu avancer sur l’axe Ménaka-Ansongo-Gao. Et lundi, ils n'étaient pas les maîtres incontestés de la localité de Ménaka. Entre eux et les islamistes du Mujao, les affrontements ont été très violents. Et comme c’est souvent le cas, le bilan est contradictoire, certaines sources n’hésitent pas à parler de dizaines de morts, alors que d’autres utilisent l’expression de « véritable carnage ». La tension reste vive dans la région. Le MNLA rêve de reprendre rapidement l’initiative, alors que les islamistes du Mujao, soutenus par Aqmi, parlent de traquer l’ennemi partout où il sera. TAGS: AQMI - MALI - MNLA - MUJAO - TERRORISME FICHE PAYS : ImprimerRéagirEnvoyer cette pagePartager SUR LE MÊME SUJET : MALI Mali: l'aide européenne se précise, Washington émet des doutes sur le plan de la Cédéao MALI Mali: les hommes du Mujao s'emparent de Ménaka MALI Mali: le dialogue avec Ansar Dine et le MNLA est «inévitable», selon Cheick Modibo Diarra MALI Mali: situation tendue entre le Mujao et le MNLA

dimanche 18 novembre 2012

Le MNLA grille la CEDEAO, la France et Bamako, La guerre de trois n’aura pas lieu !

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Sahel : pourquoi les Touareg repartent en guerre maintenant ? - Temoust.org

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Le pouvoir malien juge le dialogue inévitable avec Ansar Dine et le MNLA - Temoust.org

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Bilan provisoire des affrontements MNLA MUJAO

Cellule communication Etat major MNLA Date 15 et 16 novembre 2012 Lieu : localité d’Ansongo, dans le sud est de l’Azawad Blessés : MNLA : 9 dont un grièvement, MUJAO : entre 40 et 60 personnes enregistrées à l’hôpital de Gao tenu par le MUJAO Morts : MNLA : aucun enregistré MUJAO : 11 recensés par le MNLA, Matériels détruits : MNLA : 2 véhicules brûlés MUJAO : 5 véhicules brûlés, Prisonniers : MNLA : aucun MUJAO : 10 Les renforts, notamment depuis Kidal, convergent depuis hier sur la région de Gao que le MNLA a décidé de reprendre aux narco trafiquants et islamo terroristes… Par ailleurs depuis hier midi la population de Kidal est en train de faire monter la pression sur le chef de ANSAR Edine afin de rallier les forces du MNLA pour nettoyer l’Azawad des narco trafiquants. L’un des fils de Intalla, un des principaux chefs coutumiers de l’Adrar aurait ordonné aux jeunes combattants de ANsar edine de faire mouvement vers GAO afin d’aider le MNLA à reprendre cette ville.   Il faudra rapidement agir afin de contrecarrer les mensonges achetés de Serge Daniel et de l’AFP, devenu chargé de communication du MUJAO. Cellule communication Etat major MNLA Ménaka, le 17 novembre 2012

Le MNLA veut reprendre le contrôle de Gao

El Watan- Salima Tlemçani Dans un communiqué rendu public hier, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a affirmé que ses éléments ont tendu, vendredi dernier, une embuscade à une colonne de l’organisation terroriste, Mujao, à Tagarangabotte, à 50 km à l’est d’Ansongo, située sur l’axe Ansongo-Ménaka, faisant «plus de 20 morts, plusieurs dizaines de blessés, dont des cas très graves évacués à Gao» et la destruction de trois véhicules, précisant par la même occasion que dans ses rangs, il a enregistré «neuf blessés». Selon lui, l’opération «s’inscrit dans le cadre de l’offensive qu’il a lancée depuis le 13 novembre à partir de ses positions à Ménaka», annonçant par la même occasion que ses «forces marchent sur Gao, dont elles veulent reprendre le contrôle, afin de libérer la zone de l’emprise terroriste». La direction du MNLA a rendu hommage à ses troupes en déclarant : «Fier du courage de ses hommes, le commandement du mouvement se réjouit de ce premier succès», en notant qu’«après avoir tout fait pour éviter une effusion de sang, l’adversaire prenait cette humanité pour de la faiblesse et c’est donc avec regret, mais détermination, qu’il a été décidé de s’appuyer sur la force des armes pour faire valoir la justice et ramener la sécurité». De ce fait, le MNLA a appelé «tous les Azawadiens et la communauté internationale à se joindre à son combat pour bouter hors du territoire de l’Azawad les terroristes et les narcotrafiquants qui sont leurs principales sources de financement. Nous rappelons qu’il ne s’agit pas d’une guerre des Touareg et Arabes, contrairement à ce que certains médias diffusent insidieusement dans l’opinion publique. La stratégie adoptée par le MNLA consiste à attirer les ennemis hors des villes pour éviter des pertes en vies civiles et la destruction des biens des populations», lit-on dans le communiqué signé par Moussa Ag Assarid, membre du Conseil transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA) chargé de la communication et de l’information. Sur le terrain, des sources locales nous ont affirmé que l’opération menée par le MNLA contre le Mujao a poussé les membres de ce groupe à prendre la fuite vers la ville de Gao, où le gros de ses troupes y est installé. «C’est pratiquement une guérilla du désert qui s’opère actuellement. Les troupes du MNLA sont en train de pourchasser les terroristes qui ont pris la fuite après la défaite qu’ils ont essuyée. Nous avançons doucement vers Gao, où nous savons qu’ils ont leurs effectifs et leurs relais. Notre soutien sur place est la population. Nous espérons qu’elle n’aura pas à subir des dommages collatéraux. Pour cette raison, nous faisons tout pour pousser les terroristes à quitter la ville», a expliqué un officier du MNLA, à Ansongo, joint par téléphone. En tout état de cause, il n’est pas à écarter que le Mujao revienne en force pour reconquérir un espace perdu, d’autant que le lieu de l’embuscade où il a essuyé des pertes est considéré comme une zone de passage entre le Niger et le Mali, très importante pour le trafic de véhicules et d’armes.Ces opérations interviennent, faut-il le préciser, alors que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), sous la pression de Bamako, mais aussi de la France et du Niger, accélère la procédure d’envoi des troupes étrangères pour appuyer une armée malienne en pleine déconfiture et l’aider à «reconquérir» le Nord. Salima Tlemçani,http://www.elwatan.com/international/le-mnla-veut-reprendre-le-controle-de-gao-18-11-2012-192680_112.php
 Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE – L’Expression L’opération de nettoyage a-t-elle commencé? Au-delà de son bilan strictement militaire, cette action coupe l’herbe sous les pieds des va-t-en guerre et renforce la position d’Alger. Nouvelle donne au nord du Mali. Le groupe islamiste Ansar Eddine se démarque et décide de rejoindre le Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) dans la lutte contre les terroristes du Mujao et d’Al Qaîda. Des sources proches du Mnla rapportent que les différents opposants, du Mnla à Ansar Eddine, tendent à s’effacer, d’autant plus que les négociations entamées sont ambitieuses, car l’intérêt des populations targuies a pris le dessus. Les mêmes sources ajoutent: «Il est attendu qu’Ansar Eddine entrera en combat pour se battre aux côtés du Mnla contre les groupes terroristes, de tous bords, occupant notre territoire et qui servent de relais pour une intervention étrangère faisant de nous et de nos frères les premières victimes». C’est dire à l’évidence qu’Ansar Eddine actionnera son organisation pour aller à la rescousse de ses frères qui se battent contre les groupes terroristes. Depuis vendredi dernier, le Mnla a lancé une opération de ratissage du territoire et de reprise des villes de l’Azawad aux mains des extrémistes du Mujao. L’opération commence à porter ses fruits. Ainsi, nous apprenons auprès d’un responsable du Mnla que le bilan enregistré lors des affrontements est au désavantage des groupes terroristes. Le responsable fait état d’une vingtaine de morts et plusieurs dizaines de blessés dont des cas très graves (évacués à Gao) et trois véhicules détruits, alors que du côté du Mnla, on ne signale aucune perte humaine. Un communiqué du Mnla rapporte que les renforts du Mujao sont sortis d’Ansongo en direction de Ménaka. La même source ajoute que les renforts dépêchés par le Mujao n’ont pas eu le temps d’aller loin, car le colonel Machkanani, n°2 de l’état-major militaire du Mnla leur tendit une autre embuscade dont la violence dépasserait celle des batailles de Tessalit entre le Mnla. Il convient de noter, qu’au-delà de son bilan strictement militaire, cette opération vient couper l’herbe sous les pieds des va-t-en guerre. En effet, l’élément justifiant une éventuelle intervention militaire au nord du Mali n’a plus sa raison d’être, puisque les groupe terroristes et les narcotrafiquants sont traqués par le Mnla et Ansar Eddine. Ne convient-il pas donc d’aider et d’assister militairement le Mnla et Ansar Eddine pour nettoyer la région? Depuis le début du conflit cette revendication a constitué l’argument principal du Mnla. Cela, d’une part, d’autre part, cette nouvelle donne, renforce la position d’Alger fondamentalement opposé à la présence des forces étrangères dans cette région. L’Algérie a toujours favorisé la solution politique et diplomatique et un règlement de la crise entre les Maliens eux-mêmes. Les positions du Mnla et d’Ansar Eddine se rallient en effet à la vision algérienne plaidant pour une solution politique et pacifique à la crise au nord du Mali, tout en la séparant de la question des groupes terroristes et des narcotrafiquants qui implique un traitement global s’inscrivant dans le cadre de la lutte antiterroriste, déjà arrêtée par les pays du champ. En tout état de cause, la guerre sur le terrain contre Al Qaîda et le Mujao ne fait que commencer. Un responsable du Mnla, contacté par nos soins souligne que le Mnla a appelé «tous les Azawadiens à se joindre à ce combat honorifique pour bouter hors du territoire de l’Azawad les extrémistes du Mujao et d’Aqmi, mais aussi contre les narcotrafiquants qui sont leurs principales sources de financement». Le responsable du Mnla ajoutera que cette offensive de nettoyage contre les groupes terroristes répond également aux intentions interventionnistes manifestés par-ci par-là, qui se servent de l’alibi de la présence des groupes terroristes et narcotrafiquants au Nord pour justifier et accomplir leurs desseins. «Le Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) soutient toutes les voies de dialogue pour dénouer le conflit au nord du Mali et s’opposera, par conséquent, aux adeptes d’une intervention militaire», a déclaré Mossa Ag Attaher, coordinateur de l’action diplomatique du Mnla à L’Expression dans une précédente interview, ajoutant que le Mnla demeure attaché et conscient qu’une intervention militaire de la communauté internationale telle que conçue par des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), constitue une source d’inquiétude pour ses populations, qui seront les premières victimes de cette intervention. http://www.lexpressiondz.com/actualite/163980-spectaculaire-revirement-au-nord-du-mali.html 

samedi 17 novembre 2012

Mise au point sur l accrochage Mnla/mujao

Il semble necessaire au moment ou toutes les agences de presse mondiales claironnent la victoire des islamistes du mujao sur le Mnla de retablir les faits tels qu ils se sont produits. Le son de cette deferlante propagande islamiste au mali comme dans l Azawad est orchestre par l inamovible Mr Rfi de Bamako serge daniel. La realite tele quelle: Il y a eu des violents combats certes entre les Laiques du Mnla et les jihadistes du MUjao dans la journee du vendredi 16 octobre. L embuscade surprise tendue par les laiques a porter un coup dur a la nebuleuse du MUjao,le bilan est sans appel:une dizaine de barbus sur les carreaux dont trois chefs magrebins.Le reste des victimes sont pour la plupart des algeriens et saheliens. Selon des sources sur le terrain le Mujao mis en deroute avait demander l aide de l Emir borgne Belmokhtar qui s etait retire dans la zone apres un differend avec Aqmi. Les laiques du Mnla ont eu plusieurs blesses dont un grave ils ont perdus deux vehicules calcines. A l heure ou nous redigeons ce dementi les renforts de la nebuleuse Aqmi affluent de toutes part composee des pakistanais,d afgans et des Magrebins qui encadrent les suppletifs saheliens du Mujao. Par cette victoire eclaire le Mnla vient de prouver au monde que point besoin des forces internationales et de Longs discours pour lancer la vraie bataille contre alqaida. Ce mouvement laiques donne une bone lecon de morale et de courage a toutes les organiations internationales comme l ONU ,l UA,l UE,et la CDyao. Les laiques du Mnla Seront ils aides dans leur lutte contre la terreur par l opinion internationale ou seront ils sacrifies sur l autel des interets mesquins de certains pays dits du champ comme le fut l alliance du commandant Massoud l afgan? Une chose est sure:Bamako comme Paris ne Jouent pas franc jeu dans cette histoire..Alger et Washington non plus.la vraie question c est s agit il de lutter contre les terroristes ou sont ils instrumentaliser au de la d Alger?par qui et dans quel but? Le bassin de Taoudeni plus que promoteur en ressources petrolieres explique t il ce imbroglio? Les jours a venir nous edifierons a mieux apprehender les realites de lAzawad et a sur tout identifies les acteurs ambigus de ce "bal masque". Touareg@connections

http://www.temoust.org/tikchem-tolassem-azawad-ibass-inez,16134

http://www.temoust.org/tikchem-tolassem-azawad-ibass-inez,16134

vendredi 16 novembre 2012

France24 DERNIÈRE MODIFICATION : 15/11/2012  - ANSAR DINE - CÉDÉAO - ISLAMISME - MALI - MNLA - TERRORISME Face aux islamistes du Nord-Mali, le MNLA tente de faire entendre sa voix Pour profiter pleinement de toutes les fonctionnalités de FRANCE24.COM, cliquez ici pour télécharger la dernière version de Flash Player. © AFP Alors qu’une intervention militaire sous l'égide la Cédéao se concrétise au Nord-Mali pour chasser les islamistes, le Mouvement national de libération de l'Azawad émet des doutes quant à "l'efficacité de la forme de l'intervention choisie". Par Antoine MARIOTTI (vidéo) Charlotte OBERTI (texte)   ZONE AUX MAINS DES GROUPES INDÉPENDANTISTES ET ISLAMISTES AU MALI Le MNLA n’a pas dit son dernier mot. Marginalisé au profit des groupes islamistes armés qui occupent le Nord-Mali depuis le coup d'État du 22 mars, le Mouvement national de libération de l'Azawad redoute désormais une intervention armée. Le 11 novembre, l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont en effet approuvé l’envoi de 3 300 hommes dans le nord du pays, pour une durée d’un an, en appui aux troupes maliennes. De quoi accélérer la communication du groupe essentiellement constitué de rebelles touareg, qui tenait, mercredi 14 novembre, une conférence de presse à Paris. "Désorganisation" de l’armée malienne "Le MNLA privilégie le dialogue et les négociations avec les groupes actifs sur place," a affirmé Moussa Ag Assarid, membre du Conseil transitoire de l’État de l’Azawad (CTEA), chargé de l’information et de la communication. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), trois groupes islamistes armés, ont pris le contrôle du Nord-Mali depuis juin. Si Ansar Dine a affirmé mercredi 14 novembre, en compagnie d’un responsable de l’ONU au Burkina Faso, rechercher une solution pacifique au conflit, il affiche toujours son intention d’appliquer la loi islamique dans son fief de Kidal. ANALYSE ALGÉRIE Nord-Mali : Alger négocie secrètement avec les islamistes d'Ansar Dine Se disant néanmoins d’accord pour "chasser les terroristes", Hamma Ag Mahmoud, responsable des relations internationales du MNLA, a émis des doutes quant à "l'efficacité de la forme de l'intervention choisie." "L’armée officielle malienne est désorganisée. De plus, elle s’est illustrée, dans le passé, par le non-respect des droits de l’Homme, notamment lors de ses interventions au Libéria et en Sierra Leone. Avant toute action militaire, il faut trouver une solution politique." En cas de conflit néanmoins, le mouvement touareg estime que sa propre armée est mieux équipée que celle de Bamako. "L'armée du MNLA est prête à faire cette guerre; elle est issue des populations de l'Azawad, elle connaît la région, elle a toutes les aptitudes militaires voulues. Avec la bénédiction de la communauté internationale, cette armée du MNLA peut pourchasser les terroristes et narcotrafiquants de l'Azawad sans dégâts collatéraux, " a indiqué Hamma Ag Mahmoud, assurant que seul son groupe peut faire la distinction entre les militants d'Aqmi, d'Ansar Dine, du Mujao et les populations locales. Lutte contre le terrorisme, un prétexte ? Utile dans le conflit pour sa connaissance de la région, le MNLA affirme cependant qu’il n’aidera pas les contingents militaires. Et pour cause, hors de question pour la rébellion touareg d'épauler l'armée de Bamako, opposée sur le sujet de l'autonomie de l'État de l’Azawad. Selon Philippe Hugon, directeur de recherche en charge de l’Afrique à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), la coopération du MNLA avec l’armée malienne serait en effet l’une des conditions de la réussite de l’intervention militaire : "Le soutien [des mouvements touareg du Nord-Mali et des islamistes d'Ansar Dine, ndlr] et leur connaissance du terrain sont indispensables à l’armée malienne et à la force internationale".    ANALYSE MALI "Il existe un risque d’enlisement des forces internationales au Nord-Mali" Entre lutte contre les terroristes et confrontation avec le MNLA, la frontière est mince, estime le groupe. "AQMI est implantée dans la région depuis de nombreuses années, pourquoi l’armée malienne ne les a jamais combattus alors qu’elle en avait les moyens ?", questionnent les représentants du MNLA. "Bamako prétend que cette intervention est une intervention militaire visant à déloger les terroristes, mais elle est en réalité dirigée contre le MNLA. Elle est animée par un sentiment de vengeance", ajoutent-ils "Le MNLA pourrait couper l’herbe sous le pied de l’intervention militaire" Selon Pierre Boilley, directeur du Centre d'études des mondes africains, contacté par FRANCE 24, le mouvement, autrefois considéré comme un allié potentiel de la France dans la région pour contrecarrer les groupes terroristes, effectue un retour sur le devant de la scène médiatique, après un passage à vide ces derniers mois. "Le fait qu’une conférence de presse soit organisée à Paris montre que ce mouvement a des positions à exprimer, mais cela dénote également une certaine tolérance de la France," analyse le spécialiste. Une proximité avec la France qui pourrait agacer Bamako. C’est par exemple sur l’antenne de FRANCE 24 que le MNLA avait déclaré l’indépendance de l’Azawad, non reconnue par les États africains, en avril dernier. "Ces derniers jours, on assiste à une accélération de la communication du MNLA. Et le mouvement est écouté car il a les moyens de couper l’herbe sous le pied de l’intervention militaire africaine". MAROC Le festival Taragalte rend hommage aux artistes maliens "chassés" de Tombouctou MALI Ansar Dine : "Nous sommes déterminés à rechercher une solution pacifique au Nord-Mali" MALI Le groupe islamiste d'Ansar Dine se dit "prêt à négocier" pour la paix PREMIÈRE PUBLICATION: 14/11/2012  SUR LE MÊME SUJET MALI Ansar Dine : "Nous sommes déterminés à rechercher une solution pacifique au Nord-Mali" MALI "Il existe un risque d’enlisement des forces internationales au Nord-Mali" CÉDÉAO L'Afrique de l'Ouest s'entend sur un plan d'intervention armée au Mali CÉDÉAO Sommet des dirigeants ouest-africains sur une "intervention armée" au Mali MALI La communauté malienne entre espoirs et inquiétudes MALI Nord-Mali : des "centaines" de djihadistes étrangers en renfort L'ENTRETIEN Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué aux Affaires maghrébines et africaines L'ENTRETIEN Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso MALI Meeting géant à Bamako pour réclamer la "réconciliation nationale" MALI Les islamistes du Mujao disent avoir infligé une "lourde défaite" aux rebelles touareg MALI Ansar Dine et le MNLA prêts au "dialogue politique" avec Bamako L'ENTRETIEN Mahamadou Issoufou, Président nigérien MALI Les islamistes d'Ansar Dine disent rejeter "toute forme d'extrémisme et de terrorisme" MALI Le groupe islamiste d'Ansar Dine se dit "prêt à négocier" pour la paix MALI À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme MALI Accord entre Bamako et la Cédéao sur un déploiement de troupes MALI Le Mali donne son accord pour un déploiement de la Cédéao à Bamako L'ENTRETIEN André Bourgeot, chercheur au CNRS et spécialiste du Mali MALI Le Mali demande le soutien militaire de la Cédéao pour libérer le nord BURKINA FASO - MALI Le sommet de Ouagadougou s'ouvre pour former un gouvernement d'union au Mali AILLEURS SUR LE WEB L’iPhone d’Apple proche du déclin ? 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Le MNLA fait subir une défaite cinglante aux terroristes du MUJAO et d'AQMI Vendredi, 16 Novembre 2012 Écrit Par Ahmeyede Ag Ilkamassene Toumast presse Colonel Machakanani, numéro 2 de l’Etat-major militaire du MNLA. La journée de vendredi a été marquée par de violents affrontements entre le MNLA et le groupe terroriste du MUJAO (Mouvement pour l'Unicité du Jihad en Afrique de l'Ouest) supporté par d'impressionnants renforts d'AQMI (Al Qaeda au Maghreb Islamique). Après des heures de combats d'une extrême violence, le MUJAO abandonne la ville d'Ansongo pour se replier sur Gao. Les combats du Vendredi qui se sont soldés par d'importantes pertes humaines et matérielles dans les rangs des terroristes semblent avoir eu pour origine une embuscade tendue par le MNLA Jeudi dans la soirée dans le cadre de ses opérations de récupération de son territoire et de nettoyage de l'Azawad de toute présence terroriste. C'est la mort d'un combattant de ce groupe terroriste dès les premiers coups de feu qui embrasa la situation. Immédiatement, d'impressionnants renforts terroristes d'AQMI et du MUJAO ont quittés les villes de Gao et de Tombouctou pour se rendre à Ansongo afin de préparer une revenge contre le MNLA. Tôt ce matin, les renforts du MUJAO sont sortis d'Ansongo en direction de Ménaka. Mais ils n'ont pas eu le temps d'aller loin car le Colonel Machkanani, numéro 2 de l'état-major militaire du MNLA leur tendit une autre embuscade dont la violence dépasserait celles des batailles de Tessalit entre le MNLA et l'armée Malienne. Après des heures d'intenses combats, le MUJAO a fait un «repli tactique» (c'est-à-dire une fuite dans le vocabulaire de l'armée malienne) pour retourner à Gao. A 18 heures GMT, notre envoyé spécial n'a pu nous fournir un bilan définitif des combats. Néanmoins, une dizaine de morts du MUJAO ont été perçu sur le terrain de combats et un plus grand nombre de blessés furent transportés à Gao pour des soins. Au moins deux voitures de l'organisation terroriste ont été saisies et quatre autres ont été calcinées. Du côté du MNLA, seuls 6 blessés légers sont actuellement soignés à Ménaka. Côté matériel, une voiture qui a rencontré un problème mécanique sur le champ des combats a été détruite par le MUJAO. Dans les prochaines heures, Ikhlou Ag Azzezen, envoyé spécial de Toumast Press à Ménaka fournira d'ample sur cette défaite cinglante du MUJAO. Par Ahmeyde Ag Ilkamassene

http://algerie-express.com/index.php/international1/116-international-international/1741-ansar-dine--la-capitulation

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jeudi 15 novembre 2012

Ansar ed dine Pret a aider a debarasser le nord mali du terrorisme

 Le Monde.fr avec AFP | Ansar Eddine, l’un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, a renoncé mercredi 14 novembre à imposer la loi islamique dans tout le pays, et s’est dit prêt, pour la première fois, à aider à « débarrasser » le nord du Mali du « terrorisme » et des « mouvements étrangers ». Cette double déclaration a lieu au lendemain de la première rencontre officielle entre le groupe islamiste armé et un responsable onusien, le représentant de l’ONU en Afrique de l’Ouest, Saïd Djinnit, mardi à Ouagadougou. Prise de distance avec AQMI Si des « négociations » sont engagées avec les autorités maliennes, « on peut envisager les voies et les moyens par lesquels on peut se débarrasser du terrorisme, du trafic de drogue et des mouvements étrangers », a déclaré Mohamed Ag Aharib, porte-parole de la délégation d’Ansar Eddine à Ouagadougou. Cette déclaration renforce la prise de distance de ce groupe avec les djihadistes d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), qui occupent aussi la zone. Renoncement à la charia Ansar Eddine a renoncé par ailleurs mercredi à vouloir imposer la loi islamique dans tout le pays, sauf dans son fief de Kidal, un revirement qui a lieu sous la menace d’une intervention armée africaine. Ansar Eddine (« Défenseurs de l’islam » en français) ainsi qu’AQMI et le Mujao occupent le nord du pays depuis avril et y appliquent de façon très stricte la charia (amputations, lapidations…), commettant aussi de nombreuses exactions sur les civils et des destructions de mausolées. Discussions avec les rebelles touaregs Signe de ce début d’ouverture, des « discussions formelles » devraient être ouvertes « dans les prochains jours » entre les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et Ansar Eddine, a annoncé un haut responsable du MNLA. « Nous prenons acte de cette évolution positive et très encourageante« , a réagi Mossa Ag Attaher, coordinateur diplomatique du MNLA en Europe, en parlant du renoncement à la charia. « Des discussions formelles avec Ansar Eddine » vont avoir lieu « dans les prochains jours » afin que « les forces vives de l’Azawad parlent d’une même voix pour aller à des négociations politiques », a-t-il ajouté. Eclairage : Où en est-on de la crise au Mali ? Un noyau dur de 800 à 1 200 combattantsLe général Carter Ham, commandant des forces armées américaines en Afrique (Africom), a estimé mercredi entre « 800 et 1 200 hommes » le noyau dur des combattants islamistes occupant le nord du Mali. « Il est très difficile pour nous de comprendre avec clarté ce qui se passe dans le nord du Mali », occupé depuis avril par Ansar Eddine, AQMI, le Mujao ainsi que des bandes criminelles et des narcotrafiquants, a-t-il ajouté. http://abonnes.lemonde.fr/afrique/article/2012/11/14/ansar-eddine-pret-a-aider-a-debarrasser-le-nord-du-mali-du-terrorisme_1790660_3212.html  

Crise malienne : la solution politique gagne du terrain

El Watan- Zine Cherfaoui Niamey redoute fortement qu’un règlement politique donne des idées aux Touareg nigériens, dont la condition est actuellement aussi précaire que celle de leurs «frères Maliens». L’annonce par Ançar Eddine, le groupe rebelle touareg dirigé par Iyad Ag Ghaly, qui contrôle actuellement une grande partie des villes du nord du Mali, de sa décision de déposer les armes et de renoncer à l’application de la charia (la loi islamique) a eu pour effet de provoquer une décantation du terrain miné de la crise malienne. Mieux, la disponibilité affichée par celui-ci à privilégier un règlement politique à la crise rend, selon de nombreux spécialistes du Sahel, inutile une intervention militaire dans le septentrion malien. La remarque se tient d’autant, ajoute-t-on, que les leaders du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), composé également de rebelles touareg, se proposent eux-mêmes de faire le «ménage» dans la région. Ces derniers disent d’ailleurs s’opposer fermement à une intervention armée internationale dans la mesure où ils craignent de voir l’armée malienne exploiter la situation pour chercher encore à «casser du Targui». Le MNLA accuse même l’armée malienne d’être spécialisée dans «l’extermination des populations». «Chasser les terroristes, tout le monde est d’accord là-dessus mais nous doutons de l’efficacité de la forme de l’intervention choisie», a déclaré hier au cours d’une conférence de presse à Paris Hamma Ag Mahmoud, responsable des relations internationales du Conseil transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA), créé par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Et tout en mettant en doute la capacité des armées ouest-africaines à combattre au Sahel, M. Ag Mahmoud a ainsi assuré que «l’armée du MNLA est prête à faire cette guerre». «Elle (l’armée) est issue des populations de l’Azawad, elle connaît la région, elle a toutes les aptitudes militaires voulues. Avec la bénédiction de la communauté internationale, cette armée du MNLA peut pourchasser les terroristes et narcotrafiquants de l’Azawad sans dégâts collatéraux», a-t-il soutenu. En un mot, le CTEA est persuadé qu’une attaque aveugle causera un «génocide». Partagées pour une large part par Ançar Eddine, les craintes émises par le MNLA ne seraient pas fondamentalement infondées. Des échos de la réunion d’Abuja consacrée justement de bout en bout au dossier malien et à la manière de «goupiller» l’intervention militaire qui doit normalement avoir lieu dans l’Azawad durant le premier trimestre de l’année 2013 préviennent que certains acteurs de la sous-région n’auraient qu’un seul souhait : voir les processus politique ou les négociations engagées entre le médiateur de la Cédéao et Ançar Eddine tomber à l’eau. Et c’est notamment le cas, avance-t-on, du Niger. Pour quelles raisons le Niger n’aurait-il pas intérêt à voir la crise malienne se régler derrière la porte capitonnée du bureau du président burkinabé Blaise Campaoré ou derrière celle du bureau du patron de l’Union africaine ? Quand la politique fait peur Des sources crédibles proches de l’organisation panafricaine indiquent, à ce propos, que Niamey redoute fortement qu’une telle issue (un règlement politique, ndlr) donne des idées aux Touareg nigériens dont la condition est actuellement aussi précaire que celle de leurs «frères Maliens». S’il cherche à tuer dans l’œuf toute négociation avec les Touareg maliens, c’est que le président nigérien Mahamadou Isoufou sait très bien que des avancées substantielles concernant la gouvernance locale et la participation des populations du nord du Mali à la gestion de leurs affaires auront un effet boule-de-neige au niveau de toute la région. Le Niger, dans ce cas-là, pourrait donc être très probablement contraint d’accorder les mêmes droits à sa population touareg. Cela a toujours été une contagion mécanique. Face à une telle perspective, M. Isoufou a décidé de se rendre aujourd’hui à Paris pour «sensibiliser» à nouveau les Français et les Européens sur les dangers qui les guettent à partir du Sahel. En d’autres termes, il ralliera la capitale française avec la ferme idée de tenter le tout pour le tout pour persuader François Hollande quant à la nécessité de sortir la grosse artillerie dans l’Azawad et de ne pas trop s’attarder dans les discussions. Au vu de la l’évolution connu ces dernières quarante-huit heures par le dossier (même l’ONU a pris langue avec Ançar Eddine), il est cependant peu probable que le chef de l’Etat nigérien y parvienne. Partisan, ces derniers mois, d’un règlement à la dure du conflit malien, le président français semble, en effet, avoir changé son fusil d’épaule. Il donne l’impression, en tout cas aujourd’hui, d’être acquis à l’idée qu’il est important, au regard de la complexité et des implications du dossier, de donner une chance au politique. «C’est la responsabilité des Africains de trouver des solutions pour que le Mali retrouve son intégrité territoriale, pour qu’il puisse y avoir des élections et pour que le dialogue politique puisse être encore poursuivi le temps nécessaire afin que des groupes se détachent des terroristes», a-t-il affirmé hier lors d’un point de presse animé conjointement avec Mme Nkosazana Dlamini Zuma, la présidente de la commission de l’Union africaine. Voilà, en effet, une déclaration qui ne devrait pas beaucoup faire plaisir aux va-t-en-guerre africains. http://www.elwatan.com/international/crise-malienne-la-solution-politique-gagne-du-terrain-15-11-2012-192389_112.php

Nord mali vaincre les islamistes ne servirà a rien

Alors que l’on sait désormais qu’une action militaire dans le Nord-Mali est inéluctable, les observateurs précipitent l’histoire en donnant vainqueurs par K.O. les pays ouest-africains contre les islamistes. Si le scénario apparaît plus que plausible,  il va de soi qu’une victoire militaire ne sera pas chose facile, et que, seule, elle ne réglera en rien la crise que traverse le pays depuis presqu’un an maintenant. L’intervention militaire ne sera pas une partie de plaisir Le 26 novembre, les Nations Unies devront donner leur feu vert officiel pour que puisse débuter l’intervention militaire. Après cela… La partie de bowling pourra commencer. On imagine déjà les bataillons de l’armée malienne, prêts à se rattraper de 10 mois  d’immobilisme humiliant,  de querelles fratricides, de cantine infecte et de dortoir collectif. On se surprend à fantasmer sur la rapidité des opérations militaires, supposées déloger en moins de deux des djihadistes qui, il faut bien l’avouer, ne font plus frémir grand monde avec leurs pick-ups ensablés et leurs sandales de cuir. Qu’importe que les troupes de la Cédéao apparaissent aujourd’hui encore désunies et mal formées ; qu’importe que l’Algérie, considérée comme la seule véritable puissance militaire de la région, exprime encore de sérieuses réticences à s’engager dans le conflit ; et qu’importe surtout que l’armée malienne se soit fait bouter hors de son propre champ de bataille par des troupes largement moins bien équipées et moins « moderne » qu’elle il y a quelques mois. L’armée malienne en formation avec un instructeur américain. Flickr, by U.S Army Chacun pense que le feu vert de l’ONU garantira à lui seul une victoire écrasante, et que la «reconquête du nord» sera l’affaire de quelques jours, ou, au pire, de quelques semaines. Personne n’ose imaginer le contraire, et pourtant… Pour vaincre militairement, il ne suffira pas de crier plus fort que les autres, ni d’afficher une puissance de feu comparable à l’apocalypse. Il faudra aussi composer avec les éléments, la saison sèche précipitant les territoires du nord dans l’aridité la plus extrême. Les armées ouest-africaines seront-elles aptes à combattre sur le terrain du Nord-Mali, immense et désertique ? En face d’elles se trouveront des hommes qui connaissent précisément ce terrain et ses caractéristiques comme leur poche. Gagner une bataille ne veut pas dire gagner la guerre Malgré tout, la mission de la Cédéao au Mali (Micema) semble largement capable de défaire rapidement les factions islamistes, qui ont déjà montré plusieurs signes de faiblesse et d’inquiétude ces derniers temps. Les tentatives de négociations d’Ansar Dine et les replis tactiques d’Aqmi et du Mujao témoignent d’une certaine fébrilité au sein des troupes djihadistes, constituées majoritairement de très jeunes miliciens. Il ne faut toutefois pas être dupe quant à la stratégie qu’adopteront les islamistes. Dans une zone sahélienne où les frontières sont encore extrêmement perméables, il leur sera possible d’opérer des replis tactiques de toutes sortes, attendant leur heure comme les talibans dans les montagnes. L’Algérie a beau avoir annoncé qu’elle fermerait sa frontière avec le Mali en cas d’intervention de la Cédéao, cela n’empêchera pas les groupes djihadistes de circuler plus ou moins librement dans le désert. Pensez-vous, contrôler 1400 kilomètres de frontière au beau milieu du Sahara, on a déjà vu choses plus aisée. Même pour l’Algérie. C’est sans compter sur la porosité de la frontière avec la Mauritanie, qui tient en sus à conserver une certaine neutralité dans les conflits sahéliens. Une fois les rejetons d’al-Qaida éloignés des grandes villes du Nord-Mali, qu’adviendra-t-il de la sécurité au Sahel ? Les troupes de la Cédéao ont prévu de rester sur place une année seulement, ce qui apparaît extrêmement court pour permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale, et surtout pour la conserver. A la manière des techniques de guérilla et de terrorisme observées par exemple en Afghanistan, les conflits modernes ne se gagnent pas dans les tranchées ni sur le champ de bataille : ils se gagnent jour après jour. L’intervention militaire internationale ne garantit en rien que les forces islamistes ne parviennent à se reconstituer une fois la déferlante militaire passée. Les kadhafistes, que l’on disait perdus, ont bien retrouvé de la vigueur en Libye… Il faudra prendre le mal à la racine La crise qui secoue le Nord-Mali depuis des mois a mis en évidence les contradictions et les manquements de la politique malienne depuis une vingtaine d’années. Les lourds soupçons de corruption qui pèsent sur l’ancienne administration d’Amadou Toumani Touré, son manque de volonté quant à la résolution des problèmes du nord, et les rivalités internes à l’armée sont autant de maux qui ne seront pas effacés par la seule déroute des djihadistes, et la victoire militaire de la Cédéao. Bien au contraire, il faudra alors repenser complètement l’idée du « vivre ensemble » malien, tant malmené par les revendications des uns et des autres. Reconstruire une unité nationale, loin des discours communautaires et religieuses, sera le principal défi du Mali. En comprenant les logiques qui ont permis d’arriver à la partition d’un des plus grands pays de la sous-région, les maliens réussiront à surmonter les innombrables difficultés qui résultent d’une gestion calamiteuse par le pouvoir. Ambroise Védrines,http://blog.slateafrique.com/maligraphe/2012/11/14/nord-mali-vaincre-les-islamistes-ne-servira-a-rien/ ———————————— A lire aussi Ces jeunes Français qui épousent le djihad L’impossible réconciliation du Mali Ansar Dine veut devenir fréquentable Les Touaregs sont les boucs émissaires de la crise malienne    

mardi 13 novembre 2012

La situation dans la région du sahel se complique: Ançar Eddine menace d’adopter la méthode d’Al Qaïda Le Temps d’Algérie- Une fois n’est pas coutume. Le numéro un du mouvement islamiste armé Ançar Eddine, réputé «peu bavard» quand il s’agit de parler à la presse, rompt le silence et exprime des menaces en représailles à la préparation d’une intervention militaire étrangère au nord du Mali. Le chef de Ançar Eddine s’est exprimé, hier, à travers un organe de presse proche d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) en déclarant que «les feux de la guerre à laquelle les Africains veulent arriver toucheront tous les peuples de la région». Le chef de Ançar Eddine faisait allusion à la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui, rappelle-t-on, a élaboré un plan demandé par le Conseil de sécurité de l’ONU détaillant les préparatifs pour une intervention militaire au nord du Mali. Les éléments de Ançar Eddine ont, selon Iyad Ag Ghaly, «déployé tous les efforts possibles pour épargner les affres de la guerre à la région». Le numéro un du mouvement islamiste armé impute «la responsabilité entière au président malien par intérim, Dioncounda Traoré, par rapport à la situation» qui sera engendrée, selon lui, par la guerre, «après la décision africaine d’envoyer une force africaine au nord du Mali» ajoute-t-il. «Les solutions unilatérales sont inefficaces et nous en refusons la dictée», a lancé le numéro un d’Ançar Eddine. Le mouvement islamiste armé, qui avait, rappelle-t-on, exprimé son rejet de l’extrémisme et du terrorisme, semble «déçu» par le maintien de l’option de l’intervention militaire étrangère au nord du Mali occupé en partie par ses hommes. D’autres villes du nord du Mali sont occupées par Aqmi et le Mujao. Iyad Ad Ghaly évoque l’importance d’«une vision globale résultant de négociations élargies entre toutes les parties concernées par la solution» à la crise au nord du Mali. «Nous imputons l’entière responsabilité au président malien par intérim, Dioncounda Traoré, de l’aggravation de la situation à cause de l’intervention qui sera caractérisée par des souffrances qui ne toucheront pas uniquement le peuple malien mais également tous les peuples de la région», a déclaré Iyad Ag Ghaly qui accuse la France de «pousser les présidents africains à une intervention militaire au nord du Mali». Entendre par «tous les peuples de la région» les peuples des pays voisins du Mali, et ceux du Sahel, dont l’Algérie. Le numéro un  d’Ançar Eddine ne précise pas si la menace sur les peuples de la région émanait du mouvement islamiste armé qu’il dirige ou d’Aqmi et du Mujao, deux organisations terroristes. Pour rappel, Ançar Eddine s’est vu demander de se «démarquer» de ces deux organisations terroristes (Aqmi et Mujao). Une «démarcation» pas du tout au programme d’Ançar Eddine, même si le numéro un du mouvement islamiste armé dira que «Ançar Eddine n’a rien à voir avec Aqmi et le Mujao», tout en réitérant le refus du mouvement de combattre les deux nébuleuses. Ançar Eddine éviterait-il de se mettre à dos Aqmi et le Mujao parce que pas encore prêt à ce combat, ou partage-t-il trop de points  communs avec les deux nébuleuses ? «Il ne serait pas étonnant que des éléments arrivent de toutes parts pour faire face à l’agression»  «Notre relation avec les groupes (comprendre Aqmi et Mujao) est de musulman à musulman et du point de vue organisationnel, nous sommes un groupe local indépendant, et en même temps, nous croyons que la logique hostile et extrême envers les musulmans et leurs causes justes devenue caractéristique principale de la politique internationale pousse tout le monde à adopter la méthode d’Al Qaïda et peut-être à la naissance d’autres groupes», a également déclaré Iyad Ag Ghaly, numéro un d’Ançar Eddine. Autrement dit, le recours à la force radicaliserait, selon Iyad Ag Ghaly, les positions des groupes islamistes armés non affiliés à Al Qaïda, et favoriserait, peut-être, selon lui, la naissance d’autres groupes. En prononçant les mots «groupe local indépendant», Iyad Ag Ghaly reconnaît implicitement qu’Aqmi et le Mujao ne sont pas des autochtones et encore moins des indépendants. Iyad Ag Ghaly estime, par ailleurs, qu’une intervention militaire étrangère au nord du Mali «provoquerait la perte d’une occasion historique de maintenir le Mali comme Etat unifié». Le numéro un d’Ançar Eddine fait également part de l’arrivée éventuelle, au nord du Mali, de «djihadistes» de toutes parts «pour combattre l’agression». L’allusion est clairement faite à l’intervention militaire étrangère. «Il ne serait pas étonnant que des éléments arrivent de toutes parts pour faire face à l’agression et défendre l’Islam», a-t-il dit. Iyad Ag Ghaly confirme, par ailleurs, l’information donnée par Le Temps d’Algérie selon laquelle une délégation d’Ançar Eddine, dirigée par lui, a rencontré, les 17 et 18 octobre dernier, une délégation du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla). L’information donnée par notre journal a été, rappelle-t-on, démentie par le Mnal, mais nous a été confirmée par Hama Ag Sid’ Ahmed, porte-parole du Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA). «Récemment, nous avons tenté de renouer le dialogue» entre les deux parties, selon le numéro un d’Ançar Eddine. http://www.letempsdz.com/content/view/80672/1/ M. A. 13 novembre 2012 | Laisser un commentaire   Nom (nécessaire)   E-mail (ne sera pas publié) (nécessaire)

Mali : un deuxième jihadiste français en partance pour Tombouctou avait été arrêté au Niger | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Mali : de quelles forces disposent les jihadistes ? | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Dernière modification : 12/11/2012 "Il existe un risque d’enlisement des forces internationales au Nord-Mali" © AFP L'intervention au Nord-Mali se précise depuis que les pays membres de la Cédéao ont approuvé l'envoi d'une force de 3 300 hommes dans la région. Entretien avec Philippe Hugon, directeur de recherche à l'Iris, en charge de l'Afrique. Par Gaëlle LE ROUX (texte) France 24 Un mois après le feu vert accordé par le Conseil de sécurité de l’ONU à une intervention militaire dans le nord du Mali, les dirigeants de la Communauté économique d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), réunis dimanche 11 novembre à Abuja, au Nigeria, ont approuvé l’envoi de 3 300 soldats pour une durée d’un an dans la région malienne aux mains de groupes islamistes. Philippe Hugon, directeur de recherche en charge de l’Afrique à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et enseignant au Collège interarmées de défense, répond aux questions de FRANCE 24. FRANCE 24 - Pensez-vous qu’une force de 3 300 soldats soit suffisante pour combattre des djihadistes sur un territoire grand comme une fois et demie la France ? Philippe Hugon - Il ne faut pas oublier que les forces de la Cédéao arriveront en renfort de l’armée malienne, forte de 5 000 hommes. Plusieurs grandes puissances militaires africaines comme le Nigeria ou l’Afrique du Sud devraient participer à la force d’intervention au Nord-Mali. Elles sont très bien équipées. La reconquête de Tombouctou et de Gao ne devrait donc poser aucun problème, militairement parlant. Syndiquer le contenuANALYSE Le groupe islamiste d'Ansar Dine se dit "prêt à négocier" pour la paix MALI Le groupe islamiste d'Ansar Dine se dit "prêt à négocier" pour la paix Mais telles quelles, les troupes des pays de la Cédéao ne sont pas adéquates pour mener une guerre asymétrique en zone désertique, comme celle qui se profile au Nord-Mali. Parmi les armées des pays membres de la Cédéao, les troupes venant du Niger sont les seules aguerries pour affronter les djihadistes sur un tel terrain. Il ne devrait pas y avoir beaucoup de combats de front, de type armée contre armée. Le combat se mènera contre des mouvances extrêmement mobiles sous forme de petits commandos capables de se réfugier dans des grottes, ou des campements différents chaque jour, qui connaissent extrêmement bien le terrain et qui sont très bien équipés. Les djihadistes ont des missiles sol-air, des lance-roquettes… des armes qui arrivent tout droit de Libye. Face aux djihadistes, dont on ne connaît pas le nombre exact, les forces spéciales [qui mènent des actions coup de poing ciblées, ndlr] joueront un rôle très important, grâce à un appui américain, français, et peut-être algérien. F24 - De son côté, l’armée malienne est-elle en état de mener le combat aux côtés des troupes de la Cédéao ? P. H. - C’est également l’un des enjeux de cette future intervention. L’armée malienne a été décapitée après le putsch [du 22 mars, qui a bouté hors du pouvoir Amadou Toumani Touré]. Il faut en reconstituer la hiérarchie, et l’équiper militairement. La France, en arrière-plan, s’y emploie actuellement. Paris, et l’Union européenne de façon plus générale, devraient également contribuer à la formation des 3 300 soldats de la Cédéao. Les États-Unis devraient apporter leur soutien logistique - en fournissant notamment des drones - à l’intervention. Il devrait également y avoir un appui des deux principaux fournisseurs d’arme : le Royaume-Uni et l’Allemagne. F24 - Quand pourrait débuter cette intervention ? P. H. - L’intervention militaire ne débutera vraisemblablement pas avant quelques mois. Le plan d’intervention africain doit maintenant être transmis à l’Union africaine, qui doit l’envoyer au Conseil de sécurité de l’ONU, qui devra le valider. Ce qui arrivera au plus vite fin novembre-début décembre. Le Conseil de sécurité de l’ONU devra ensuite voter une résolution autorisant l’intervention. F24 - Quel est le risque d’une telle intervention ? P. H. - Cette guerre va être très difficile à mener. Je crois qu’une intervention militaire est désormais inévitable, mais il existe un risque énorme d’enlisement. À mon sens, pour que cette intervention soit réussie, trois conditions sont nécessaires : il faut d’abord qu’il y ait une légitimation du pouvoir politique au Mali. Des élections doivent être organisées, il doit y avoir une volonté de répondre à l’origine du conflit dans le Nord-Mali en termes de légitimité politique. Il faut par ailleurs que les mouvements touaregs du Nord-Mali, le MNLA [Mouvement national de libération de l’Azawad], et les islamistes d'Ansar Dine prennent position en faveur de l’armée malienne contre Al-Qaïda au Maghreb islamique et Mujao [Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest]. Leur soutien et leur connaissance du terrain sont indispensables à l’armée malienne et à la force internationale. Et, en dernier lieu, il est indispensable de s’attaquer à la cause du développement des filières islamistes dans la région : l’absence d’avenir. Il faut que soient menées des actions de développement et de réinsertion dans cette région. Il faut donner des perspectives aux jeunes en développant l’activité économique et en contrôlant les réseaux mafieux. À mon sens, le développement est un préalable à l’action militaire. L'Afrique de l'Ouest s'entend sur un plan d'intervention armée au Mali CÉDÉAO L'Afrique de l'Ouest s'entend sur un plan d'intervention armée au Mali Le groupe islamiste d'Ansar Dine se dit "prêt à négocier" pour la paix MALI Le groupe islamiste d'Ansar Dine se dit "prêt à négocier" pour la paix Le Mali réadmis au sein de l’Union africaine MALI Le Mali réadmis au sein de l’Union africaine Première publication: 12/11/2012 Sur le même sujet L'Afrique de l'Ouest s'entend sur un plan d'intervention armée au Mali CÉDÉAO L'Afrique de l'Ouest s'entend sur un plan d'intervention armée au Mali Sommet des dirigeants ouest-africains sur une "intervention armée" au Mali CÉDÉAO Sommet des dirigeants ouest-africains sur une "intervention armée" au Mali Nord-Mali : des "centaines" de djihadistes étrangers en renfort MALI Nord-Mali : des "centaines" de djihadistes étrangers en renfort Les islamistes d'Ansar Dine disent rejeter "toute forme d'extrémisme et de terrorisme" MALI Les islamistes d'Ansar Dine disent rejeter "toute forme d'extrémisme et de terrorisme" Le groupe islamiste d'Ansar Dine se dit "prêt à négocier" pour la paix MALI Le groupe islamiste d'Ansar Dine se dit "prêt à négocier" pour la paix Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué aux Affaires maghrébines et africaines L'ENTRETIEN Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué aux Affaires maghrébines et africaines À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme MALI À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme Accord entre Bamako et la Cédéao sur un déploiement de troupes MALI Accord entre Bamako et la Cédéao sur un déploiement de troupes Le Mali donne son accord pour un déploiement de la Cédéao à Bamako MALI Le Mali donne son accord pour un déploiement de la Cédéao à Bamako Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso L'ENTRETIEN Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso Le Mali demande le soutien militaire de la Cédéao pour libérer le nord MALI Le Mali demande le soutien militaire de la Cédéao pour libérer le nord Meeting géant à Bamako pour réclamer la "réconciliation nationale" MALI Meeting géant à Bamako pour réclamer la "réconciliation nationale" Le sommet de Ouagadougou s'ouvre pour former un gouvernement d'union au Mali BURKINA FASO - MALI Le sommet de Ouagadougou s'ouvre pour former un gouvernement d'union au Mali François Hollande craint l'installation de groupes terroristes au nord-Mali MALI François Hollande craint l'installation de groupes terroristes au nord-Mali Crise malienne : une délégation d'Ansar Dine partie négocier à Ouagadougou et Alger MALI Crise malienne : une délégation d'Ansar Dine partie négocier à Ouagadougou et Alger Une semaine dans le monde - 2 novembre (partie 2) UNE SEMAINE DANS LE MONDE Une semaine dans le monde - 2 novembre (partie 2) Le groupe islamiste Ansar Dine envoie des émissaires à Alger et à Ouagadougou MALI Le groupe islamiste Ansar Dine envoie des émissaires à Alger et à Ouagadougou Mali : pression diplomatique sur Algérie UNE SEMAINE AU MAGHREB Mali : pression diplomatique sur Algérie L'utopie d'une trêve en Syrie REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE L'utopie d'une trêve en Syrie Affaire Merah : le rapport de la police des polices accable le renseignement intérieur FRANCE Affaire Merah : le rapport de la police des polices accable le renseignement intérieur

lundi 12 novembre 2012

Les tambours de la guerre

Les tambours de la guerre Moncef Wafi- Le quotidien d’Oran Les tambours de la guerre se font de plus en plus précis, nous arrivant à l’oreille par-dessus les dunes et traversant les ergs de l’immense Sahara. Le forcing de Paris pour avoir sa guerre par procuration et libérer ses otages a fini par payer et ce ne sont pas les sacro-saints principes de l’Algérie qui y vont changer grand-chose. Le Sahel, cette contrée semi-lunaire à cheval entre plusieurs territoires de chasse, devra donc être colonisé par l’Africom qui peut remercier au passage ces alliés d’Al-Qaïda et sa succursale régionale l’Aqmi. Pour ceux qui ne connaissent pas l’Africom, c’est un commandement unifié pour l’Afrique, United States Africa Command pour les anglophones, et qui est destiné à coordonner toutes les activités militaires et sécuritaires des Etats-Unis sur ce continent.En gestation depuis plusieurs années, il fut décidé de créer un état-major spécifique pour le continent africain durant l’été 2006. Sur la base de constat, un think tank israélo-américain, l‘Institute for Advanced Strategic and Political Studies (IASPS), a préconisé la création de l’Africom. Annoncé par l’administration Bush le 6 février 2007, il a commencé à fonctionner le 1er octobre 2008. Ça c’est pour le cours d’histoire et pour les amoureux des conspirations sachez que la création d’Aqmi ne répondait qu’à un seul objectif, celui de permettre l’implantation des GI’s aux portes sud de l’Algérie. La Cédéao, bras armé de Paris pour la circonstance, attend d’Alger et d’autres capitales africaines d’engager leurs troupes au sol pour libérer le Nord-Mali en renfort des drones américains et des troupes d’élite françaises, celles-là mêmes qui ont assassiné Kadhafi. Le dernier sommet à Abuja, au Nigéria, doit entériner le plan stratégique pour une intervention armée dans la région avant de le transmettre au Conseil de sécurité de l’ONU, via l’Union africaine, avant la fin novembre, calendrier oblige. Ce plan a revu en gros les effectifs de la chair aux canons, issue de diverses nationalités, et la présence de 200 à 400 militaires européens pour mener directement des actions d’élimination.Une drôle de guerre devra donc éclater et se répandre au-delà des frontières physiques consacrant par là une présence de fait de troupes étrangères dans une région aux richesses souterraines insoupçonnables. Les pays qui auront tiré une balle ou envoyé un bon d’essence pour faire voler un drone assassin revendiqueront une part du gâteau pour relancer leur économie moribonde. L’Espagne et l’Italie, au bord de l’asphyxie, feront prévaloir la présence de deux caporaux dans le contingent européen parti à l’assaut de la cinquième armée du monde pour discuter un contrat pétrolier ou prétendre à un champ minier. Voilà pourquoi l’Europe s’empresse de claironner à la guerre et ce n’est ni pour éradiquer le terrorisme, ni pour sauver les populations africaines de la misère. Quoi qu’il en soit, leur guerre, et c’est un grand mot, aura lieu. Des soldats africains seront tués, peut-être même des Algériens et en fin de compte rien ne changera. Le terrorisme sera toujours résiduel tant qu’il arrange les affaires des grands de ce monde. http://www.lequotidien-oran.com/?news=5175408 12 novembre 2012

A la Une : nouvelle étape vers une intervention dans le nord du Mali - Temoust.org

A la Une : nouvelle étape vers une intervention dans le nord du Mali - Temoust.org

Mali. Un djihadiste appelé Gilles Le Guen arrêté par les islamistes - Temoust.org

Mali. Un djihadiste appelé Gilles Le Guen arrêté par les islamistes - Temoust.org

samedi 10 novembre 2012

le : samedi 10 novembre 2012 Mali: les alliances d'Ansar Dine en question Des représentants du mouvement Ansar Dine participent au dialogue politique malien, à Ouagadougou, le 6 novembre 2012. AFP/Yempabou Ahmed OUOBA Par RFI En attendant le sommet des chefs d'Etat de dimanche, les ministres de la Cédéao ont débattu, vendredi 9 novembre à Abuja, des modalités concrètes d'une intervention militaire au Nord du Mali. Parallèlement, des discussions continuent à Ouagadougou pour un règlement politique de la crise. Après une semaine de discussions avec la médiation de la Cédéao, Ansar Dine a affirmé rejeter le terrorisme et l'extrêmisme et s'est dit prêt à discuter avec Bamako et les autres groupes armés. Des contacts informels entre le MNLA et le mouvement de Iyad Ag Ghali se tiennent à Ouagadougou. NOTRE DOSSIER SPÉCIAL MALI Officiellement il n'y a pas à Ouagadougou de pourparlers entre les deux mouvements touaregs maliens mais les représentants des deux camps présents se parlent. Il y a 48 heures, un responsable du MNLA a même invité tout le monde à dîner chez lui. Les discussions ont été très franches, très directes, confie l'hôte du dîner. Ces dernières semaines, plusieurs réunions ont été tenues entre divers membres d'Ansar Dine et du MNLA, sans aboutir à un accord sur les questions qui fâchent, à savoir la charia et les liens avec AQMI. Mais depuis le début de semaine, Ansar Dine a déclaré vouloir lutter contre l'extrémisme et le terrorisme. Dénouer les liens d'Ansar Dine et d'AQMI Est-ce suffisant pour rapprocher les deux frères ennemis touaregs ? On attend de voir si les paroles seront concrétisées sur le terrain, explique un représentant du MNLA, avant d'ajouter : Ansar Dine doit retirer ses forces d'AQMI et se rapprocher de celles du MNLA. Mais les hommes de Iyad Ag Ghali ont-ils la volonté et les moyens de rompre avec AQMI ? Les analyses des observateurs divergent. Certains estiment qu'Ansar Dine est otage militairement et financièrement d'AQMI. D'autres affirment que l'alliance entre Ansar Dine et AQMI n'est qu'une alliance de circonstance et que se débarrasser des salafistes ne sera pas insurmontable, AQMI s'étant affaibli parce qu'il ne dispose pas du soutien des populations maliennes. Les explications du porte-parole d'Ansar Dine, Mohamed ag Aharib, ou comment se démarquer  d'AQMI et du Mujao sans couper les ponts. Mohamed ag Aharib: On est totalement indépendants du Mujao et d'AQMI, en contact mais pas complices Le Mujao comme al-Qaïda sont des organisations qui répandent l'islam, donc on ne peut pas dire que l'on combat des musulmans, c'est contre nos principes. On rejette, on ne pratique pas le terrorisme mais on n'a pas dit que le Mujao et AQMI sont des terroristes... nous sommes une organisation indépendante, autonome, locale. On n'est pas affiliés ni à X, ni à Y... Écouter (01:18)     10/11/2012 par Charlotte Idrac TAGS: ANSAR DINE - AQMI - MALI - MUJAO - TERRORISME FICHE PAYS : ImprimerRéagirEnvoyer cette pagePartager RÉAGISSEZ À CET ARTICLE Réagir : * Commentez cette article en tapant votre message dans la zone de texte. Le nombre de caractères est limité à 1500 ou moins. (1) REACTION Afficher tous les commentaires