jeudi 30 octobre 2014

https://twitter.com/jeune_afrique/Le"beau Blaise s'en va"...par la petite porte..comme prevu..

NDLR/Rien n'est "complexe",SUFFIT de reconnaître au peuple de l'Azawad son DROIT LEGITIME a prendre son destin en main comme les KURDES!!

Dialogue inter-malien : vers la complexification des négociations de paix

Affaires-strategiques.info-Samuel Nguembock, chercheur associé à l’IRIS 
La tenue de la phase initiale des négociations inter-maliennes inclusives a suscité beaucoup d’espoir dans l’opinion publique malienne et internationale. Par ailleurs, la communauté internationale s’est montrée très optimiste et très enthousiaste quant au règlement définitif de la crise malienne. Au terme du premier dialogue tenu du 17 au 24 juillet 2014 à Alger, le gouvernement malien et six mouvements politico-militaires du Nord du pays ont approuvé la mise en œuvre d’une feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d’Alger et d’une déclaration de cessation des hostilités grâce à l’implication des représentants des organisations internationales et à la médiation de l’Algérie. L’objectif de cette rencontre était de définir les contours d’un règlement définitif de la crise. Si depuis cette date, le processus d’Alger a pu être ponctué par la tenue du deuxième round le 1er septembre 2014, le passage à la troisième étape s’avère beaucoup plus compliqué que l’optimisme de départ le laissait croire. Initialement prévu le 7 octobre 2014, la reprise des négociations inter-maliennes devait avoir lieu le 21 octobre dernier avant de la voir reportée à cause de l’absence de certains membres des délégations à la séance inaugurale de la rencontre. Ce qui laisse augurer un processus de négociation dans le temps long avec des risques potentiels d’enlisement.
En effet, depuis la signature de l’accord de cessez-le-feu le 23 mai 2013, les organisations internationales (ONU, UA, UE, CEDEAO…) et les pays voisins en tête desquels l’Algérie n’ont de cesse d’intensifier les manœuvres et tractations diplomatiques devant aboutir au règlement définitif du conflit qui oppose le gouvernement malien aux groupes politico-militaires du Nord de ce pays. S’il est tout à fait logique de reconnaître le mérite de l’Algérie et des représentants des organisations internationales d’avoir pu réunir les parties en conflit autour de la table des négociations et d’avoir pu obtenir la signature d’une feuille de route et d’une déclaration de cessation des hostilités, il faut tout aussi remarquablement reconnaître que la profondeur des lignes de fracture de la société malienne et de l’instabilité régionale a été sous-évaluée dans le processus d’Alger.

L’accord entre le gouvernement malien et les rebelles touaregs du MNLA : une occasion manquée pour des négociations inclusives

Etait-il pertinent et efficace pour le gouvernement malien de signer un accord uniquement avec les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) quand les enjeux sécuritaires du pays dépassent largement le simple cadre d’une entente entre le MNLA et le gouvernement ? Incontestablement, la réponse est négative. En effet, le MNLA n’incarne pas les aspirations et les revendications diverses et variées des ressortissants du nord du Mali. De plus, la signature de cet accord le 18 juin 2013 ne revêt aucun caractère contraignant. L’objectif stratégique pour le gouvernement malien était de permettre à l’armée conventionnelle malienne de prendre le contrôle total de la ville de Kidal au Nord du pays contre le désarmement définitif des rebelles touaregs. L’objectif final recherché était donc essentiellement militaire, c’est-à-dire gagner la bataille et non la guerre.
Or la fragmentation et la cristallisation de la rébellion au nord nécessitait une réponse globale et inclusive à la base, ce qui aurait permis d’orienter les débats vers des négociations sur le statut définitif ou non du Nord du Mali. La conséquence de cette stratégie unilatéraliste et très asymétrique est que, non seulement elle n’a pas su être négociée, ni n’a pas permis à l’armée malienne d’accéder au contrôle militaire de la région mais aussi elle a maladroitement contribué à alimenter la méfiance et la radicalisation des positions entre les six mouvements politico-militaires : le MNLA, le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), la Coordination des Mouvements et Fronts Patriotiques de résistance (CMFPR), le Mouvement dissident du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA dissident) et la Coalition pour le peuple de l’Azawad (CPA). Même si un accord entre les six principaux groupes a été signé à Ouagadougou au Burkina Faso le 28 août 2014, en préparation de la deuxième phase du dialogue inter-malien à Alger le 1er septembre, afin d’harmoniser les revendications de ces derniers et d’adopter des positions communes dans les négociations avec le gouvernement malien, il est absolument incontestable de reconnaître que le processus d’Alger était déjà parti pour durer. Ce d’autant plus que la déclaration qui découle du sommet de Ouagadougou n’est ni contraignante, ni irréversible, essentiellement basée sur la bonne foi des acteurs. Par ailleurs, cette déclaration sous le regard des organisations internationales a semblé sous-estimer voire négliger les liens et les bases arrières que pourraient constituer des mouvements comme le Mujao, groupe djihadiste allié d’Al-Qaïda qui a contrôlé la région du Nord du Mali pendant un année, de 2012 à 2013, avant d’être en partie défait par l’intervention militaire internationale en janvier 2013.

Le gouvernement malien et les mouvements rebelles du nord : entre pression internationale et risques de fracture territoriale

Le risque d’enlisement des pourparlers devient au fil du temps inquiétant. Si les mouvements politico-militaires du Nord se sont engagés à Alger le 24 juillet 2014 à travers la déclaration sur la cessation des hostilités et ensuite à Ouagadougou quand ces derniers décident d’arrêter « les hostilités et toutes formes de violence », cela n’a pas empêché la mort d’une dizaine de casques bleus des Nations unies dans des embuscades au Nord du Mali depuis le début du mois d’octobre. Le non-respect du calendrier qui encadre le processus d’Alger par certaines délégations du Nord laisse entrevoir à moyen terme, si des moyens robustes ne sont pas employés, la mort dans l’œuf d’une initiative internationale pourtant saluée par toutes les parties prenantes. En réponse à ces attaques, des soutiens aériens importants ont été apportés à la mission de l’ONU au Mali (MINUSMA) afin de sécuriser la zone et de fournir un appui stratégique aux soldats de la paix.
En tout état de cause, la communauté internationale devra opérer des arbitrages extrêmement subtils dans la gestion de cette crise. Pour cela, une obligation d’impartialité et de neutralité est requise pour éviter l’enlisement des négociations inter-maliennes et la radicalisation des mouvements rebelles qui ont malgré tout une capacité de nuisance que leur procurent les disparités territoriales, les inégalités sociales et la complexité de la situation sécuritaire dans la région. 

http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article10177

NDLR/Aucun pays,aucune organisation ne saurait securiser le Sahara.Seul SES HABITANTS le peuvent,Like EVRYWHERE!!!!!!!!!!

La coordination militaire de l’Azawad est opérationnelle

Coordination des Mouvements de l’Azawad
La coordination des Mouvements de l’Azawad porte à la connaissance de l’opinion publique internationale et nationale qu’une réunion d’une importance capitale a réuni ses secrétaires généraux,  officiers supérieurs et personnes ressources  à Anefif du 26 au 28 octobre 2014.
La réunion a permis d’aboutir à la mise en place d’une coordination militairecomposée de 10 officiers  dont le commandement est assuré par le colonel Mohamed Ag Najim.
Cette nouvelle structure militaire regroupant les forces militaires du MNLA-HCUA-MAA a pour objectif de répondre à l’insécurité grandissante dans nos régions et protéger nos populations contre les agissements de toute forme d’organisation milicienne gouvernementale.
Cette coordination s’inscrit dans la droite ligne de la demande faite par la MINUSMA et la force Barkhane de contenir et éradiquer de nos villes  toute forme d’insécurité.
La coordination militaire des Mouvements de l’Azawad  réaffirme son  engagement à respecter les closes du cessez-le-feu du 23 Mai 2014 signé à Kidal  et appelle le Mali à faire de même.
La coordination militaire des Mouvements de l’Azawad réaffirme son attachement à trouver une solution négociée, car le dialogue reste la seule issue viable au conflit qui oppose l’Azawad au gouvernement malien depuis plus de 50 ans.
Pour la coordination
Moussa Ag Acharatoumane
http://mnlamov.net/actualites/34-actualites/393-la-coordination-militaire-de-lazawad-est-operationnelle.html
28/10/2014 à 18:41
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Des manifestants lors de la marche du 28 octobre au Burkina.Des manifestants lors de la marche du 28 octobre au Burkina. © AFP
Des centaines de milliers de Burkinabè sont descendus dans la rue mardi pour dénoncer un projet de révision constitutionnelle permettant le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré. Des violences ont eu lieu entre protestataires et forces de l'ordre, faisant plusieurs blessés.
La vie a peu à peu repris son cours à Ouagadougou, au terme d'une manifestation de masse qui s'est déroulée mardi 28 octobre, donnant lieu à des affrontements entre les manifestants et les forces de l'ordre. À deux jours de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de révision constitutionnelle, l'opposition avait appelé les citoyens à protester contre cette modification de la Loi fondamentale permettant le maintien au pouvoir de Blaise Compaoré. Certains manifestants ont été légèrement blessés lors de la marche de protestation.
Le trafic a progressivement repris dans l'après-midi sur l'avenue de la Nation, l'une des principales artères du centre de la capitale. La police cherchait toutefois à déloger plusieurs centaines de protestataires qui entendaient occuper la place de la Nation, lieu symbolique de Ouagadougou, d'où est partie la manifestation mardi matin. Les policiers ont obligé une dizaine de manifestants à dégager les barrages de fortune, faits de pierres, de pneus et de bidons construits à l'occasion de la marche.
"Nous nous organisons pour le siège. Nous allons investir les lieux. Nous n'avons pas l'intention de partir. Nous n'avons pas d'arme, que nos idées", a lancé le chanteur Smockey, l'un des leaders du "balai citoyen", un mouvement très hostile au maintien de Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987.
"L'impatience de la jeunesse"
Me Bénéwendé Sankara, chef de file de l'opposition, a dit pouvoir "comprendre les manifestants" et "l'impatience de la jeunesse". Mais il a affirmé que les partis de sa mouvance ne leur ont donné "aucun mot d'ordre".
Des personnalités d'opposition ont toutefois appelé à de multiples reprises le peuple à bloquer le Parlement jeudi pour empêcher le vote du projet de loi sur la modification de la Loi fondamentale.
Ailleurs dans le pays, les manifestations, qui se sont tenues dans toutes les plus grandes villes, se sont dispersées dans le calme, selon des témoignages. L'opposition a revendiqué un million de manifestants dans les rues, mais ni la police ni la gendarmerie n'ont communiqué leur propre évaluation du nombre de manifestants.
(Avec AFP)
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141028184126/blaise-compaore-constitution-burkinabe-opposition-burkinabeburkina-faso-plusieurs-blesses-lors-de-la-manifestation-contre-la-revision-constitutionnelle.html
28/10/2014 à 19:21
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Tripoli, le 23 juillet 2014.Tripoli, le 23 juillet 2014. © AFP
Des miliciens ont assiégé de lundi à mardi au petit matin l'ambassade du Niger en Libye. Un "incident" qualifié de "gravissime" par les autorités nigériennes.
"L'incident de Tripoli a abouti à l'encerclement et la séquestration du personnel diplomatique, y compris l'ambassadeur, par des groupes de miliciens incontrôlés", a affirmé à la presse, le 28 octobre, Abani Sani Ibrahim, secrétaire général du ministère nigérien.
De lundi au petit matin de mardi, des "miliciens lourdement armés" ont en effet assiégé l'ambassade du Niger en Libye. Mais aucune précision n'a été donnée sur l'identité des assaillants.
"Ces miliciens, roulant en véhicules militaires équipés de mitrailleuses lourdes, n'ont toutefois pas exercé de violence", a assuré Sani Ibrahim, rejetant tout lien entre cet incident et les appels réguliers du président nigérien, Mahamadou Issoufou, à intervenir militairement en Libye voisine, plongée en plein chaos.
"Représailles de Tripoli"
"L'incident serait lié à des rumeurs selon lesquelles les forces armées nigériennes auraient pénétré dans l'ambassade de Libye au Niger, ce qui est faux, engendrant des représailles à Tripoli", a-t-il tenté d'expliquer.
Pour sa part, L'ambassadeur de Libye au Niger, Issam al-Gattous, a accusé le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale de l'avoir remplacé par la force des armes en collaboration avec les autorités nigériennes, affirmant à la chaîne privée al-Nabaa avoir été empêché d'entrer à l'ambassade à Niamey par les services de sécurité nigériens.
Une source au sein du gouvernement d'Abdallah al-Theni a indiqué par ailleurs que "Issam al-Gattous avait été remplacé à son poste mais a refusé d'obtempérer parce qu'il soutient le soi-disant gouvernement des milices".
(Avec AFP)
29/10/2014 à 16:10
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Mali: 'violent accrochage' dans le nord entre la force française et un groupe 'terroriste'Mali: "violent accrochage" dans le nord entre la force française et un groupe "terroriste" © AFP
Un "violent accrochage" a opposé dans la nuit la force française Barkhane à un "important groupe armé terroriste de type Aqmi" dans le nord du Mali, a annoncé mercredi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, précisant que les "combats viennent de s'achever".
"Cette nuit, dans le cadre d'une opération planifiée de lutte contre les mouvements djihadistes au nord Mali, un violent accrochage a opposé dans le massif de Tigharghar la force Barkhane à un important groupe armé terroriste de type Aqmi. A l'heure où je vous parle, les combats qui se sont déroulés dans la vallée de l'Ametetai viennent à peine de s'achever", a déclaré le ministre aux députés au début de la discussion sur le budget 2015 de la Défense.
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Les Libyens fuient le chaos

Aujourd’hui, toutes les routes en Libye vont dans la même direction : la sortie du pays.
Les Libyens de l’Est empilent dans leurs véhicules tout ce qu’ils peuvent emporter et se dirigent vers l’Égypte. Ceux de l’Ouest cherchent à rejoindre la Tunisie, tandis que les gens de Misrata, au centre du pays, prennent la mer pour atteindre Malte.
Elle semblerait qu’il y ait presque deux millions de Libyens vivant actuellement en Égypte et presque 1,5 million en Tunisie. Un grand nombre de Libyens a aussi essayé d’entrer en Italie et en Turquie, à la recherche de n’importe quel pays voulant bien ouvrir ses portes.
Benghazi, qui avait été présenté comme le berceau de la révolution libyenne, a enduré au cours des trois derniers jours de lourds combats entre les troupes fidèles au général [Khalifa Belqasim Haftar, en photo ci-dessus – NDLR] et les groupes islamiques radicaux. À l’heure où j’écris ces lignes, soixante personnes ont déjà été tuées et ce nombre ne fait certainement qu’augmenter.
Haftar a commencé en mai la prétendue «  bataille de la dignité » contre les groupes islamiques menés par Ansar al-Islam. Il est le chef du mouvement Awakening [le Réveil] en Libye et il est largement soutenu par les États-Unis.
Les Libyens sont perdus au milieu de toute une somme d’organisations, factions et milices se faisant concurrence, et le pays est englouti dans des batailles chaotiques.
La division est non seulement militaire mais aussi politique. Depuis août existent deux gouvernements libyens, deux parlements et deux armées, après que les islamistes se sont emparés de Tripoli et ont installé leur propre gouvernement, dirigé par le Premier ministre Omar al-Hassi, forçant ainsi Abdallah al-Thani – le Premier ministre reconnu au niveau international – et son équipe à s’installer à Tobrouk.
Mercredi, l’envoyé spécial turc pour la Libye, Emrullah İşler, a rencontré al-Hassi dans l’ancien bureau d’al-Thani, ce qui équivaut à la première reconnaissance officielle de la nouvelle administration à Tripoli. La Turquie est l’un des plus grands partenaires commerciaux de la Libye.
La Libye est devenue un échiquier pour des guerres par procuration. Le Qatar soutient les groupes islamiques tandis que l’Égypte soutient Haftar. En attendant, personne ne peut confirmer l’origine des avions qui ont bombardé Benghazi.
Le dernier-né en Libye est probablement le plus dangereux et le plus puissant de tous. Bernardino León, le représentant des Nations unies pour la Libye, a prévenu d’une présence croissante de l’État islamique dans l’Est du pays. À Derna, le Conseil de la jeunesse islamique à fait allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi plus tôt ce mois-ci et s’est donné un émir yéménite nommé Abu Taleb al-Jazarawey. L’État islamique a mis en place une cour, ou charia, dans la ville, et les drapeaux de l’EI sont maintenant visibles partout.
Au beau milieu de tout ce chaos, on se demande où se tiennent les Américains. La réponse a été apportée par l’ambassadeur Deborah K. Jones qui a tweeté que les organisations terroristes doivent être mises à l’écart par l’armée de métier, sous le contrôle d’une autorité centrale qui serait démocratique. Un autre tweet a condamné Ansar al-Islam, suggérant ainsi que les États-Unis soutiennent pleinement Haftar, qui a longtemps été l’un de leurs alliés, puisqu’il a été formé par la CIA et a tenté sous leur contrôle, dans les années quatre-vingt-dix, deux coups de force contre Mouammar Kadhafi.
Où le peuple libyen se tient-il dans cette jungle de milices et de combats ? Il est totalement perdu et quiconque dispose d’un peu d’argent a déjà fui le pays – les plus riches (grâce à la corruption) sont déjà partis en Europe – tandis que ceux qui n’ont rien attendent leur destin et vivent dans la pauvreté et la terreur, ne sachant quel groupe craindre le plus.
La dernière question est : où est la révolution et où sont les « révolutionnaires » libyens ?
Je vous laisse cette question, ainsi qu’aux Libyens. L’histoire contemporaine est plus noire et plus trompeuse que tout ce à quoi nous avons déjà assisté.
Voir aussi, sur E&R :

Guerre en Libye : les vérités qui dérangent d’un homme de l’ombre

 |  PAR FABRICE ARFI ET KARL LASKE
En mai 2011, Pierre Marziali, un ancien militaire français reconverti dans le privé, est tué à Benghazi par des hommes cagoulés. Son associé et ami Robert Dulas raconte dans un livre, Mort pour la Françafrique (Stock), l’histoire de leurs contacts avec le régime libyen. À la tête de la société militaire privée Secopex, les deux hommes avaient recueilli en mars 2011 les aveux du premier ministre de Kadhafi sur l’argent remis aux Français sous la présidence Sarkozy.
Le feu vert est passé à l’orange puis au rouge, sans qu’il s’en aperçoive. Pierre Marziali, ancien militaire français de 48 ans reconverti dans le privé, a été abattu le 11 mai 2011, en pleine rue à Benghazi, par des hommes cagoulés, alors qu’il revenait d’un restaurant où il avait dîné avec quatre collaborateurs de la société militaire privée Secopex.
Lire aussi La justice enquête sur l’exécution d’un Français en Libye Par Karl Laske Notre dossier: l'argent libyen de Sarkozy Par La rédaction de Mediapart
Officiellement, Marziali est un espion tué « par accident » par une brigade rebelle pendant la guerre en Libye, à la suite d’un contrôle ...
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