lundi 6 octobre 2014

L'armée française monte un poste avancé aux portes de la Libye

La base française de Tessalit, au Mali, est l'un des «points d'appui» de l'opération «Barkhane» dans la bande sahélo-saharienne.
En complétant son déploiement dans le nord du Niger avec l'aménagement de la base de Madama, Paris renforce son opération « Barkhane » au Sahel.
Après quelques hésitations, la France a décidé d'implanter une base avancée à Madama, dans le nord-est du Niger, à 200 kilomètres de la Libye, havre pour les groupes terroristes et les trafiquants. Ce déploiement vient compléter une ligne de «points d'appui» installés dans les pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) sur laquelle est déployée l'opération «Barkhane» qui a succédé à «Serval» le 1er août dernier:  Tessalit au Mali, Atar en Mauritanie, et Faya au Tchad.
Qualifié de «temporaire», le nouveau POSTE avancé jouera un rôle important dans la lutte contre la menace djihadiste dans laquelle sont engagés les 3000 militaires français du dispositif «Barkhane», commandé depuis N'Djamena. La base est en effet située à proximité de l'«autoroute» du terrorisme et de la contrebande qui, via la passe de Salvador, sert à tous les trafics - hommes, drogues, et armes - entre la Libye et les pays de la bande sahélo-saharienne. «Nous sommes sur la frontière», confie-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense, sans préciser si les forces françaises sont amenées à fouler le sol de la Libye.
Depuis leur sanctuaire, dans le sud d'un pays livré au chaos, les groupes islamistes transitent le long de la frontière algérienne ou empruntent des chemins plus à l'est. En visite à Paris, cette semaine, le chef d'état-major de l'armée nigérienne, le général Seyni Garba, a fait part aux généraux français de l'extrême difficulté à contrôler un espace aussi vaste. Au mois de septembre, les forces de «Barkhane» ont mené des reconnaissances dans cette région afin de déterminer l'implantation du «poste avancé» français. Le choix s'est PORTÉ sur Madama - site d'un ancien fort colonial français -, qui est en cours d'aménagement. Les «points d'appui avancés» de la BSS sont généralement censés accueillir un effectif de quelques dizaines d'hommes qui peut s'étoffer si besoin. À partir de là, «nous aurons à rejoindre les grands points de transit susceptibles d'être empruntés par les terroristes», a indiqué le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées (EMA).
Jean-Yves Le Drian, depuis quelque temps déjà, alerte sur la menace représentée par le Sud libyen en soulignant le risque de «connexions» entre le front djihadiste du Sahel et celui du Proche-Orient. L'allégeance à Daech du groupe qui a exécuté l'otage français Hervé Gourdel en Kabylie donne corps à cette menace. Mais pour de multiples raisons, agir reste un casse-tête. Chacun des pays voisins soutient des groupes différents et a des intérêts divergents en Libye. Une intervention militaire, exclue à ce stade par les puissances occidentales, risquerait de déstabiliser la région tout entière. Le ministre de la Défense était jeudi à Washington pour sensibiliser davantage les dirigeants américains aux enjeux du dossier libyen. C'est qu'au Sahel, à la différence de l'Irak, les Français sont en première ligne même si les États-Unis fournissent leur aide (drones, ravitailleurs, transport…). Par ailleurs, l'affaire Gourdel a souligné le caractère essentiel des contacts avec l'Algérie. «Nous sommes en phase d'accroissement de la coopération avec les Algériens, qui sont en guerre avec al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), relate une bonne source. Leur mot d'ordre est “on collabore”, même si c'est sans enthousiasme…»

Nord Niger: entre ops discrètes et recherche d’un site pour une base temporaire

Lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr
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La France est toujours en train de rechercher un site dans le nord du Niger pour y installer une base temporaire. Selon l’EMA, trois ou quatre sites sont à l’étude, au nord d’Agadez, dans une zone périlleuse, où malfrats et terroristes cohabitent avec bonheur. Un bonheur presque total, puisque les FS françaises y sèmeraient parfois la pagaille…
Pour en revenir à la base temporaire qui pourrait accueillir jusqu’à un sous-GTIA, on parle de Madama et de Dirkou (ville à laquelle j’ai consacré un post il y a quelques jours), deux villes à une heure de vol l’une de l’autre. Dirkou, difficile d’accès mais située dans une zone aurifère, a été la cible de djihadistes qui ont attaqué les orpailleurs locaux.
Que cherche-t-on? De l’eau certes, mais aussi des voies de communication, une piste d’atterrissage aussi potable que l’eau, une proximité avec les zones grises de Libye. Parce que l’idée, c’est bien d’aller des données des coups de pied dans la fourmilière djihadiste sahélienne et de perturber les trafics du côté de la passe de Salvador.
Le projet est officiellement franco-nigérien; mais les cousins d’outre-Atlantique sont aussi de la partie, même si, comme le répète l’EMA, c’est bien la France qui PORTEl’effort dans la BSS (bande sahélo-saharienne). Reste que le défi logistique est important: les FOB du Nord-Niger seront à 500km d’Agadez et les pistes qui y mènent sont à peine carrossables. Dirkou/Madama (au nord): c’est 350 km et au moins deux jours de route! Voir ici l’appel d’offres US pour du transport routier vers Dirkou.
 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/10/02/nord-niger-des-ops-discretes-et-la-recherche-d-un-site-pour-12515.html

Niger:vague de licenciements dans les entreprises sous-traitant avec Areva

Au total 1.180 employés d’une vingtaine d’entreprises de sous-traitance auprès des filiales du groupe nucléaire français Areva à savoir la SOMAÏR, la COMINAK et Imouraren, ont été licenciés depuis la signature du contrat, le 26 mai dernier à Niamey, avec le Niger, pour des raisons économiques, apprend-on jeudi à Niamey.
En rappel, le Niger avait signé, le 26 mai dernier à Niamey, après plus de 5 mois d’intenses négociations, un nouveau contrat d’exploitation de l’uranium nigérien avec le groupe nucléaire français Areva qui exploite depuis près de 50 ans les gisements d’uranium d’Arlit, dans la région d’Agadez (extrême nord).
Aux termes de cet accord de partenariat stratégique, avec notamment la mise en vigueur des dispositions fiscales du code minier de 2006, le Niger et Areva devraient proposer aux Conseils d’administration des deux sociétés (Somaïr et Cominak) des directeurs généraux de nationalité nigérienne en 2014 et 2016, respectivement.
S’agissant du gisement d’uranium d’Imouraren, 5.000 TONNES par an, « son exploitation dépendra de l’amélioration des conditions du marché international », ont convenu les deux parties.
Depuis la signature de ce contrat, selon M. Hassane Manzo Mamane Bohari, inspecteur de travail à Arlit, intervenant jeudi sur la radio privée Anfani, un certain nombre de mesures drastiques ont été prises par ces entreprises à l’encontre de leurs partenaires qu’elles justifient par la chute du coût de l’uranium sur le marché international.
Les entreprises de sous-traitance auprès des grosses compagnies d’Areva sont les premières à subir les effets de cette situation.
Entre autres conséquences, 1.180 agents au niveau de 21 entreprises ont été licenciés ; quant au personnel de la mine d’Immouraren dont le démarrage est rejeté aux calendes grecques, il attend toujours de savoir le sort qui lui sera réservé.
Toutefois, a précisé M. Manzo, les personnels de la Cominak et de la Somair ne sont pas concernés par ces mesures.
Le Niger, 4ème producteur mondial d’uranium, 2ème fournisseur du groupe nucléaire français Areva, est, paradoxalement, de nos jours, l’Etat le plus pauvre du monde.
Les bénéfices tirés de l’exploitation de l’uranium ne contribuent jusque-là qu’à hauteur de 5% au budget général du pays, selon les statistiques officielles.
Source: Agence de presse Xinhua,http://french.china.org.cn/foreign/txt/2014-10/03/content_33673763.htm

V--Line Haul Transportation Services from Abuja, Nigeria to Niamey, Niger/Dirkou, Niger

Solicitation Number: W56PFY-14-T-0098
Agency: Department of the Army
Office: Army Contracting Command, ECC
Location: RCO Vicenza (PARC Africa, 414th CSB)
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W56PFY-14-T-0098
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Modification/Amendment
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Added: Sep 12, 2014 8:09 am Modified: Sep 17, 2014 4:49 amTrack Changes
This is a combined synopsis/solicitation for commercial items prepared in accordance with the format in Subpart 12.6, as supplemented with additional information included in this notice. This announcement constitutes the only solicitation; proposals are being requested and a written solicitation will not be issued. 

Line Haul services to transport equipment from Abuja, Nigeria to Niamey, Niger/Dirkou, Niger. Contractor shall provide and is responsible for all necessary straps, chains and tie down equipment and services incidental to support this requirement.
:
RCO Vicenza (PARC Africa, 414th CSB), UNIT 31401 BOX 33, APO, AE 09630
:
From Abuja, Nigeria to Dirkou, Niger
09630
EU
:
Alvarez, Ambrosio, 334-255-1521

RCO Vicenza (PARC Africa, 414th CSB)

dimanche 5 octobre 2014

Ceylan Ozalp, 19, was reportedly surrounded by ISIS fighters near the Syrian Kurdish city of Kobane. (Couresty of

Kurdish female fighter ‘killed herself’ to avoid being ISIS hostage

Ceylan Ozalp, 19, was reportedly surrounded by ISIS fighters near the Syrian Kurdish city of Kobane. (Couresty of the BBC)
A Syrian Kurdish female combatant, who appeared on a BBC report in September, shot herself with a last bullet during fighting with militants of the Islamic State of Iraq and Syria (ISIS) last week, according to media reports.
Ceylan Ozalp, 19, was reportedly surrounded by ISIS fighters near the Syrian Kurdish city of Kobane also known as Ain al-Arab. After she run out of ammunition Ozalp said “goodbye” over the radio and spent her last bullet on killing herself.
The reports of her suicide, which follows the beheading of seven men and three women by ISIS in Kobane earlier this week, took social media by storm and appeared in several Turkish news WEBSITES such as the daily Radikal.
But other reports suggested Ozalp, also known as Diren –which means “resist” in Turkish, never left the northern Syrian town of Jezaa, which is still under the Kurdish control, according toInternational Business Times.
Al Arabiya News Channel could not independently verify the authenticity of the report on her suicide.
During her interview with the BBC last month, Ozalp said: “We’re not scared of anything…We’ll fight to the last. We’d rather blow ourselves up than be captured by IS (ISIS).”
“When they see a woman with a gun, they’re so afraid they begin to shake. They portray themselves as tough guys to the world. But when they see us with our guns they run away. They see a woman as just a small thing. But one of our women is WORTH a hundred of their men,” Ozalp told the BBC.
Like Ozalp, many Syrian Kurdish women have joined the Syrian Kurdish People’s Protection Units (YPG), an offshoot of the guerrilla group, the Kurdistan Workers’ Party (PKK). Pictures of these Syrian Kurdish female combatants carrying their Kalashnikovs, or those of their Kurdish Iraqi counterparts - the Peshmergettes - stand out as a striking anomaly in the region’s often male-dominated conflicts.
Several reports accuse ISIS of using female hostages as sex-slaves, often citing stories of Yazidi women – or other minorities – being married off to ISIS fighters.
The United Nations last week said ISIS has committed mass killings, kidnapped women and girls and used them as sex slaves and employed children as fighters, in systematic violations that may amount to war crimes.
In a report based on nearly 500 interviews, the United Nations also blamed air strikes carried out by the Iraqi government for “significant civilian deaths,” by targeting villages, a school and hospitals in violation of international law.
U.N. High Commissioner for HUMAN RIGHTS Zeid Ra’ad al-Hussein said: “The array of violations and abuses perpetrated by ISIL (ISIS) and associated armed groups is staggering, and many of their acts may amount to war crimes or crimes against humanity.”
Last Update: Sunday, 5 October 2014 KSA 22:16 - GMT 19:16

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Kurdish female fighter blows herself up on ISIS

Women fighters of the Kurdistan Workers’ Party on the FRONT LINE in the Makhmur area near Mosul in Iraq on August 21 during the conflict with the ISIS. (Reuters)
A female Kurdish fighter carried out a suicide bomb attack against jihadists from the Islamic State group outside the embattled Syrian border town of Kobane on Sunday, a monitor said.
The Syrian Observatory for HUMAN RIGHTS said the woman blew herself up at an ISIS position east of the city, killing a number of jihadists who have surrounded Kobane and are battling to seize it.
"The operation caused deaths, but there is no confirmed number," Observatory director Rami Abdel Rahman said.
He said it was the first reported instance of a female Kurdish fighter carrying out a suicide bombing against the Islamic State group, which has itself often favored the tactic.
ISIS began its advance on Kobane, Syria's third largest Kurdish town, on September 16, seeking to cement its grip over a long stretch of the Syria-Turkey border.
The fighting around the town, also known as Ain al-Arab, has prompted a mass exodus of residents from the area, with some 186,000 fleeing across the border into Turkey.
Last Update: Sunday, 5 October 2014 KSA 22:19 - GMT 19:19 the BBC)