samedi 27 septembre 2014

Réaction du Mouvement National de libération de l’Azawad à la terreur de Zouera

Mercredi, 24 Septembre 2014 22:11
Le Mouvement National de libération de l’Azawad,  fidèle à son engagement de demeurer une organisation égalitaire et juste, découvre ce mardi 23 septembre 2014 avec amertume, consternation et douleur, la décapitation de feu Hama Ag Sidi Ahmed enlevé le 16 septembre 2014 avec  quatre de ses compagnons libérés, à la foire hebdomadaire de Zouera (cercle de Goundam, région de Tombouctou).
Le Mouvement National de libération de l’Azawad, attristé, condamne avec la dernière rigueur, un acte barbare, ignoble et hors de commun.
A sa famille durement éplorée, aux habitants de son village, le Mouvement National de libération de l’Azawad , présente ses condoléances émues, en appelle à la vigilance de toutes nos populations  qui d’ailleurs, ont toujours constitué la première,  sinon l’unique victime d’une terreur injuste.
Le Mouvement National de libération de l’Azawad, informe la communauté internationale et les pays du champ, de sa volonté inébranlable de faire du territoire de l’Azawad un havre de paix.

Moussa Ag Acharatoumane
Chargé de communication-MNLA

Un cadre du groupe de Mokhtar Belmokhtar arrêté au Niger

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Mokhtar Belmokhtar du groupe Al-Morabitoune dans une vidéo non datée.REUTERS/Belmokhtar Brigade/Handout
L’armée française a arrêté le jihadiste Abou Aasim el-Mouhajir, porte-parole du groupe Al-Morabitoune de Mokhtar Belmokhtar. Mais silence et opacité règnent sur cette opération menée il y a dix jours par les forces spéciales françaises. Ni les autorités françaises, ni les autorités nigériennes n’ont fait de commentaire.
Selon les informations de RFI, mercredi 17 septembre, des éléments du COS, le Commandement des opérations spéciales, suivent la progression d’un convoi de 4×4 parti du sud libyen. Les véhicules cherchent visiblement à gagner le nord du Mali et empruntent donc la passe de Salvador, située tout au nord du Niger, véritable entonnoir et point de passage quasi obligé pour circuler dans la zone.
Selon des sources sécuritaires, au moment où le convoi s’est engagé, l’un des véhicules aurait été touché par une frappe de l’aviation française. Les trois occupants sont tués.
Trois autres combattants tentent de s’enfuir. Les forces spéciales déployées au sol les auraient alors interceptés. Parmi eux, Abou Aasim el-Mouhajir. L’homme est connu et traqué depuis des semaines. C’est lui qui a notamment revendiqué, au nom d’Al-Morabitoune, l’attaque suicide contre un convoi militaire français le 14 juillet dernier dans le nord du Mali. Un soldat avait perdu la vie, six autres avaient été blessés. Dans un enregistrement audio, el-Mouhajir avait déclaré : « L’attentat a été une réponse adressée aux Français qui prétendent avoir anéanti les forces jihadistes ».
Selon les informations de RFI, le jihadiste a dans un premier temps été entendu par les services secrets français à Arlit avant d’être rapatrié à Niamey et remis aux services nigériens. Les autorités françaises et nigériennes ne confirment pas cette arrestation.
Du côté de l’état-major de l’armée française, on indique que « l’armée ne commente pas cette information ».

Comme les Kurdes,les touareg tout en luttant pour leurs droits à l'autodetermination à cheval sur 5 pays maghrebo-saheliens:Libye,Algerie,Niger,Mali,Burkina,menent la lutte contre plusieurs fronts terroristes dans une indifference quasi-incomprehensible des occidentaux


SINTECSahara Consulting Services
  • Les Touareg paient le prix le plus lourd dans la lutte contre les nebuleuses terroristes au Sahara,au Sahel,en Libye.Ils combattent depuis 2006 Alqaida au Maghreb islamique,le Mujao,Ansar Eddine et Ansar charia depuis 2013 dans les montagnes de l est libyen vers Benghazi au cote du general Hafter.Comme les Kurdes,les touareg tout en luttant pour leurs droits à l'autodetermination à cheval sur 5 pays maghrebo-saheliens:Libye,Algerie,Niger,Mali,Burkina,menent la lutte contre plusieurs fronts terroristes dans une indifference quasi-incomprehensible des occidentaux.A la veille d une redistribution et d une recompositions  des cartes geopolitiques,il reste EVIDENT que le peuple TOUAREG joue et jouera un role centrale et decisif dans l'equilibre regional voire meme mondiale.C est aussi pourquoi il est URGENT de regler la question du statut politique de l AZAWAD FEDERAL,et des regions du Fezzan en Libye,afin de passer a une meilleure coordination des armees saharo-saheliennes pour une lutte plus efficace contre la terreure qui s internationalise.D autre part les contingents Touareg doivent pouvoir integrés les Forces onusiennes d URGENCE afin d apporter une experience et un souffle nouveau dans cette guerre ASYMETRIQUE dont les TOUAREG restent les pionners.Wassalam!!!!1_2e3e721c32ce3

vendredi 26 septembre 2014

Les combats absurdes entre freres et voisins nomades:Touareg et Toubous depuis une semaine continuent de faire rage dans le bassin du Fazzan,(Sud Ouest libyen)

SINTEC/Sahara@IntelligenceConsulting
Les combats absurdes entre freres et voisins nomades:Touareg et Toubous depuis une semaine continuent de faire rage dans le bassin du Fazzan,(Sud Ouest libyen)surtout vers Ouadi El Khaya=Oubary et peripheries.Plusieurs treves ont etes conclues entre belligerents,qui ont permis la liberation et des echanges des prisonniers entre les deux camps.Le bilan est lourd des deux cotes.Cote Touareg:30 morts et une dizaine des prisonniers echanges.Cote Toubous:180 morts dont 4 chefs de milices et 7 autres fait prisonniers dont 3 Gdadfa venus du Niger voisin,plus de 34 voitures militaires equipes des canons de 14,5mm,21mm et Bi-tubes recuperes.Selon une source plus ou moins objective..les Toubous sont allies avec les Fizazna et les Khadafis.Une autre precise que les Touareg sont soutenus par les Misratis...
A noter que ces combats entre freres et voisins sahariens en Libye,Tchad et Niger risquent d avoir des consequences dans toute la sous region compliquant ainsi une situation geopolitique deja alarmante pour toute l Afrique.Il est URGENT de trouver une solution pour les belligerents avant que le conflit ne s exporte...
La situation humanitaire est deja precaire dans tout le sud sahara libyen.Un appel de la societe civile du Fezzan et d Oubary est lancer afin d ouvrire des couloirs humanitaires et acheminer une eventuelle...aide.

Assassinat d'Hervé Gourdel: en Algérie, la traque des auteurs continue

mediaUn convoi militaire algérien près du village d'Ait Ouabane, en Kabylie, où Hervé Gourdel avait été enlevé.EUTERS/Louafi Larbi
Après l'annonce de la décapitation de l'otage français Hervé Gourdel enlevé dimanche en Algérie par un groupe lié à l'Etat islamique, Alger a dénoncé «un crime abject». Et selon le président français, François Hollande, le gouvernement algérien a indiqué qu'il continuerait à mobiliser tous les moyens à sa disposition pour retrouver les assassins afin qu'ils soient punis.
Alger présente des condoléances officielles à la famille du guide de haute montagne et aux autorités françaises. C'est la présentatrice du journal algérien qui a lu le communiqué officiel du gouvernement à l’antenne hier, mercredi.
Le ministère de la Défense algérien a lui aussi publié un communiqué pour affirmer que tous les moyens humains et matériels nécessaires avaient été déployés pour retrouver le Français de 55 ans et ses ravisseurs. L’opération spéciale a mobilisé près de 2 000 personnes. Des militaires, des membres des forces spéciales et des gendarmes. Selon des sources sécuritaires, l’opération serait toujours en cours pour retrouver les ravisseurs.
Du côté de la société civile, une seule réaction. Le RCD [Rassemblement pour la culture et la démocratie, NDLR], un parti important de la région de Kabylie. Il condamne un acte ignoble et dénonce le fait que les autorités algériennes ont « failli » à juguler la menace terroriste. La marche prévue ce jeudi à Tizi Ouzou pour demander la libération d’Hervé Gourdel a été maintenue, mais c’est désormais une marche pour lui rendre hommage.

Niger: plainte de l’opposition dans l’affaire de l’avion présidentiel

mediaL’Etat nigérien s'est porté acquéreur d’un Boeing 737 du même modèle que celui sur la photo.Wikimedia
Au Niger, le nouvel avion présidentiel fait encore parler de lui. Le 1er décembre 2013, le ministre de la Défense a annoncé l'achat de ce jet de 24 places pour la somme de 30 millions d'euros (20 milliards de francs CFA). Mardi, dix députés de l'opposition ont porté plainte contre X pour vol et détournement d'argent. Car d'après leurs investigations, cet avion valait à sa sortie d'usine, en 1998, 24 millions d'euros,  soit 16 milliards de francs CFA.
L’opposition nigérienne s’interroge : comment est-ce possible qu’un avion acheté d’occasion soit plus cher que lors de sa sortie d’usine ? « Nous avons déposé plainte contre X. Fondamentalement, il faut lutter contre le gouvernement de l’Etat du Niger. Voilà qu’on nous présente cet avion. Un avion 24 places qu’on dit avoir acheté à 20 milliards. Il se trouve que cet avion date d'il y a 16 ans. Selon les informations en notre possession, au début cet avion a été acheté à 16 milliards. Normalement, le prix devait diminuer. Ce n’est rien d’autre que du détournement et nous pensons qu’il faut dénoncer cela », déclare sans détour Ousseini Salatou. En revanche, le porte-parole de la coalition de l'opposition à l'origine de la plainte refuse d’expliquer d’où viennent ces chiffres : « Je ne veux pas entrer dans ce détail. Et nous avons dit à l’Etat, si ce n’est pas vrai, qu’il dise aux Nigériens que ce n’est pas vrai et nous les invitons à débat par rapport à cela. »
Démenti de la présidence
Au Niger, visiblement, le débat attendra. Le gouvernement dément tout détournement d'argent et affirme, par le biais de Mohammed Bazoum, le ministre nigérien des Affaires étrangères, que les chiffres de l'opposition sont erronés : « C’est faux simplement parce que nos services compétents se sont adressés au service commercial de Boeing pour leur demander s’il y a des avions de Boeing business jet en vente, de la part de particuliers qui détiennent ce genre d’avion. Le service commercial de Boeing a donné toute la liste d’avions disponibles en vente. Il s’avère que cet avion avait été acheté par son propriétaire en 1998 à 50 millions de dollars et il a subi des aménagements à l’intérieur. Cela a duré deux ans. En 2000, il est sorti et ce travail a coûté 30 millions de dollars. Voilà le coût de l’avion. Je les mets au défi d’apporter la preuve du contraire »

Carte interactive - Mali : la Minusma et les forces françaises en terrain miné

25/09/2014 à 11:53
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Des soldats de la Minusma dans le nord du Mali.Des soldats de la Minusma dans le nord du Mali. © AFP
Ces dernières semaines, les jihadistes du nord du Mali ont fait de l'utilisation des mines et engins explosifs improvisés leur mode d'action privilégié. Grâce à notre carte interactive, découvrez où ces armes discrètes et dévastatrices ont infligé d'importants dégâts dans les rangs des forces internationales.
Rarement N'Djamena avait officiellement haussé le ton de la sorte. Vendredi 19 septembre, le gouvernement tchadien publiait un communiqué virulent dans lequel il s'insurgeait que ses soldats "servent de bouclier aux autres forces de la Minusma (la force de l'ONU au Mali, NDLR) positionnées plus en retrait". La veille, cinq d'entre eux perdaient la vie et trois autres étaient gravement blessés au passage de leur véhicule sur un engin explosif improvisé (EEI) dans les environs d'Aguelhok, au nord du Mali.
Cet attentat visant les Casques bleus tchadiens est le troisième en deux semaines. Les 2 et 14 septembre, deux attaques similaires, dans la même région, avaient respectivement fait quatre et un mort, ainsi que de nombreux blessés.
Le phénomène n'est certes pas nouveau. Avant même le début de l'opération Serval, en janvier 2013, les groupes terroristes avaient dissimulé des mines ou des engins explosifs improvisés dans le désert malien, poussant les forces françaises à prendre leurs précautions dans leur reconquête du Nord. Mais depuis le mois de juin, les militaires français et ceux de la Minusma ont noté une nette recrudescence de ce mode d'action. Ainsi, selon un bilan fourni par l'ONU, 21 Casques bleus ont été tués par des engins explosifs au Mali depuis le début de la mission, en juillet 2013. Plus de la moitié d'entre eux – onze, dont dix Tchadiens - ont perdu la vie entre le 30 juin et le 18 septembre dernier.
Passez votre souris sur les pictogrammes pour afficher les informations.

"Faire saboter le processus de paix"
"Il n'y a guère de doutes : cette escalade est liée à la reprise des négociations entre le gouvernement malien et les groupes armés à Alger, affirme Radia Achouri, la porte-parole de la mission onusienne. Les terroristes veulent faire saboter le processus de paix." À Paris, on confirme cette tendance mais on se montre moins bavard sur le sujet."Nous avons été touchés trois fois au mois d'août par des mines dans les environs de Kidal, Aguelhok et Tessalit, glisse une source au ministère de la Défense. Heureusement, nous n'avons déploré aucun blessé et enregistré que des dégâts mineurs."
Malgré les dures frappes subies lors de Serval, les groupes jihadistes sont encore actifs dans le nord du Mali, menant régulièrement des actions de guérilla contre leurs ennemis. "L'usage de mines ou d'engins explosifs improvisés rentrent parfaitement dans cette logique, décrypte Laurent Touchard, expert militaire et collaborateur de Jeune Afrique. Ils permettent de faire de gros dégâts, à distance, et de semer une certaine terreur."
Ces armes redoutables sont généralement enfouies sous terre en pleine nuit par les terroristes, qui les placent sur les routes empruntées par les convois onusiens ou français, et parfois même à quelques centaines de mètres seulement des camps de la Minusma.
Autres victimes : les civils
Fabriqués à partir d'explosifs civils ou militaires (obus, roquettes, bombes aériennes…), dont les charges peuvent monter jusqu'à 1,5 tonne, les EII sont souvent déclenchés à distance grâce à des téléphones portables. Contrairement aux Français, les Casques bleus ne sont pas dotés de systèmes de brouillage et sont donc beaucoup plus vulnérables face à cette menace. Les mines ont aussi tendance à se multiplier ces dernières semaines dans le désert malien. Provenant de Libye ou du Tchad, elles sont nettement plus simples d'utilisation : il "suffit" de creuser un trou et d'y dissimuler la mine. La moindre pression exercée en surface fait ensuite exploser sa charge.
Les soldats de la Minusma et les Français ne sont pas les seules victimes de cette augmentation du nombre d'engins explosifs dans le nord du Mali. Plusieurs sous-traitants maliens travaillant pour la mission onusienne ont été blessés en juin et septembre près d'Aguelhok. Et le week-end dernier, dans la nuit du 18 au 19 septembre, deux civils ont été tués dans la même zone, après que leur véhicule ait sauté sur une mine.
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Benjamin Roger
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