jeudi 6 février 2014

Paris juge « légitimes » les demandes du Niger face à Areva

Le Monde.fr | 
Devant le site Areva à Arlit, dans le nord du Niger.

Les négociation entre le Niger et Areva sur le renouvellement des contrats d’uranium sont à haute teneur politique, comme le prouve le dernier épisode en date. Le ministre délégué au développement, Pascal Canfin, a jugé« légitime », mercredi 5 février, la volonté du gouvernement de Niamey d’augmenter la redevance payée par le groupe nucléaire, qui extrait 40 % de sa production dans l’ancienne colonie française.

Ces déclarations ont eu d’autant plus de retentissement qu’elles ont été faites devant l’Assemblée nationale, engageant ainsi le gouvernement français.
« Les deux parties se sont mises d’accord pour se donner comme date limite la fin février pour trouver un accord qui soit compatible avec les conditions d’exploitation de l’uranium d’Areva, a déclaré M. Canfin, avant d’ajouter : « mais, je vous le dis très clairement, qui permette au Niger d’augmenter les recettes fiscales auxquelles il [a]droit car les demandes du Niger sont considérées par ce gouvernement – et pas par le précédent gouvernement – comme légitimes. »
M. Canfin, qui répondait à une question du député Vert Noël Mamère, a ajouté que « ce gouvernement souhaite que le nouvel équilibre qui sera trouvé soit compatible avec le développement du Niger, qui est conforme à notre intérêt ».
Cet intérêt est économique, puisque le Niger doit devenir le second producteur d’uranium de la planète dans quelques années. L’intérêt est aussi stratégique, puisque Niamey appuie Paris dans la lutte contre les mouvements radicaux islamistes dans la bande sahélienne.
DIFFÉREND SUR LA FISCALITÉ
Pour les organisations non-gouvernementales, qui soutiennent le Niger, il s’agit d’un premier pas important. « Le gouvernement français, pourtant actionnaire à plus de 80 % de la multinationale, était jusque-là resté particulièrement discret, note Anne-Sophie Simpere d’Oxfam FranceLa réponse du ministre du développement laisse penser que le gouvernement suit enfin le dossier de près, et pourrait prendre ses responsabilités d’actionnaire majoritaire d’Areva. »
Mais cela ne signifie pas que Paris et Areva accèderont à toutes les demandes nigériennes, alors que l’entreprise est fragilisée par les incertitudes de la filière nucléaire.
Elle refuse qu’on lui applique la loi minière de 2006, qui augmente sensiblement la fiscalité des sociétés extrayant des minerais et porte la redevance jusqu’à 12 %. Mais cette hausse est modulée en fonction des bénéfices des sociétés, prévoit le nouveau code minier nigérien.
Le cours de l’uranium est aujourd’hui très déprimé, notamment après la fermeture des 54 réacteurs nucléaires japonais après l’accident de Fukushima de mars 2011.
Une nouvelle marche et un meeting sont prévus, jeudi 6 février, à Niamey pourprotester contre « le refus d’appliquer la législation fiscale » opposé par Areva, qui exploite deux mines dans le nord du Niger (à Arlit), et en développe une troisième, à Imouraren, pour un investissement de 1,9 milliard d’euros.
Alors que les deux premières sont appelées à fermer, Imouraren devrait prendre le relais et produire 5 000 tonnes par an.
LE GOUVERNEMENT NIGÉRIEN MOINS VINDICATIF
A l’automne 2013, le ministre des mines, Omar Hamidou Tchiana, avait mis la barre très haut en déclarant que la part de l’uranium dans le budget national devrait passerde 5 % à « un minimum » de 20%.
Mais mi-janvier, il avait tempéré ses propos, tout en réaffirmant que les négociations se poursuivaient « dans l’intérêt exclusif du peuple nigérien », et notamment des 5 000 salariés nigériens d’Areva et de leurs familles. « Il ne suffit pas de taper du poing du table et dire : « On applique la loi » », avait souligné M. Tchiana.
Chez Areva, on rappelle qu’au-delà des impôts, taxes et redevances, le groupe participe à la rénovation d’écoles et gère des hôpitaux dans le nord du pays. Il dépense 6 millions d’euros par an dans ces activités.
« Nous contribuons directement au budget à travers les emplois que nous créons et les impôts que nous générons, a déclaré à l’agence Reuters le président du directoire du groupe, Luc Oursel. C’est notre contribution, mais nous ne pouvons pas tout faire. »
Le président du Niger maîtrise bien le dossier et suit les négociations de près. Ingénieur des mines formé en France, Mahamadou Issoufou a été directeur d’exploitation de la mine d’Arlit puis de secrétaire général de la Somaïr, de 1985 à 1991, une société franco-nigérienne.
L’enjeu politique est important pour lui. En 2016, il se représentera devant les électeurs auxquels il avait promis, lors de la campagne électorale de 2011, une meilleure retombée des royalties tirées des ressources minières. Les Nigériens l’attendent notamment là-dessus!

LE DEFI DE L’ALGERIE 2014/2020 : face à la mondialisation, réinventer sa gouvernance

http://www.algerie-express.com/
NOTE UTILISATEUR:  / 3
MAUVAISTRÈS BIEN 
Le défi essentiel  du futur président de la république sera, tenant compte  des nouvelles mutations mondiales, au sein de  filières internationalisées,   de mettre en place une économie diversifiée  moins dépendante de la  rente des hydrocarbures largement conditionnée par   l’Etat de Droit  et une gouvernance rénovée
   I.  Efficacité gouvernementale et gouvernance rénovée
Il est unanimement admis par les analystes sérieux, privilégiant uniquement les intérêts supérieurs de l'Algérie et non la distribution de la rente des hydrocarbures, qu'un changement de gouvernement et de ministres n'apporteraient rien de nouveau si l'on maintient le cap de l'actuelle gouvernance politique sans apporter une cohérence et une visibilité à l'actuelle politique socio-économique.  Comme analysé dans plusieurs de mes contributions depuis 2000 le gouvernement invoquant la crise économique prône le patriotisme économique. Mais n'y a-t-il pas confusion du fait de l'ancienne culture bureaucratique entre le tout Etat et un rôle plus accrue de l'Etat régulateur
stratégique en économie de marché, différence de taille pour toute politique économique fiable devant tenir compte de cette dure réalité, malgré la crise mondiale, d'une économie de plus en plus globalisée. Lorsqu'on sait que l'assainissement des entreprises publiques en Algérie a coûté au trésor public plus de 50 milliards de dollars entre 1971/2013, sans résultats probants, 70% des entreprises publiques étant revenues à la case de départ alors que ces montants auraient pu être consacrés à la création de nouvelles entreprises dynamiques de quoi créer tout un nouveau tissu productif et des millions d'emplois à valeur ajoutée. Bon nombre d'institutions internationales avec des classements déplorables entre 2006/2013) qui ne reflètent pas les potentialités énormes du pays, et d'experts nationaux ont tous souligné le poids de la bureaucratie, l'instabilité juridique et le manque de clarté dans les nouvelles dispositions du gouvernement algérien. C'est dans cet esprit sans études d'impacts qu’ont été prises  les décisions hasardeuses du passage sans transition du Remdoc au Crédoc (crédit documentaire), qui n'ont pas eu d'impacts ni sur la traçabilité (existant déjà au niveau du Remdoc) ni sur la baisse de la valeur des importations tout en pénalisant la majorité des PMI/PME constituant 90% du tissu productif  et que le gouvernement vient récemment d’assouplir. Comme la  règle des 49/51%  dans tout projet d'investissement  généralisée à tous les secteurs alors qu'il fallait privilégier une balance devises excédentaires, l'apport technologique et managérial pour un partenariat gagnant /gagnant ce qui a entrainé une chute  des IDE hors hydrocarbures sans compter les litiges au niveau des tribunaux internationaux, une loi n'étant jamais du point de vue du droit international rétroactive sauf si elle améliore la précédente. Cette situation de changement perpétuel de cadres juridiques démobilisent tant les cadres du secteur économique public que les opérateurs privés nationaux et internationaux montrent clairement la dominance de la vision administrative et non économique liée à l'absence de visibilité et de cohérence dans la démarche de la réforme globale, renvoyant au blocage systémique intiment lié aux aspects de gouvernance (Etat de droit notamment) du fait que l'on ne peut isoler la gouvernance de l'entreprise de la gouvernance globale. C'est que l'Algérie est toujours dans cette interminable transition depuis 1986 vers l'économie de marché, qui doit se fonder sur des mécanismes concurrentiels dans tous les domaines, cohabitant une gestion administrée toujours dominante avec des embryons de libéralisation et le risque de passage d'un monopole public à un monopole privé spéculatif du fait de la non mise en place d'une manière cohérente de mécanismes de régulation nouveaux de marché avec un rôle stratégique de l'Etat régulateur. Comme en témoigne le poids  de   la sphère informelle contrôlant plus de 50% de la superficie économique et autant d’emplois, avec la dominance marchande, qui représente d’ailleurs avec les  services plus de 83% du tissu économique, assistant à un dépérissement du tissu productif ( moins de 5% du PIB du secteur industriel) ,   le poids de la bureaucratie, la corruption (renvoyant à la refonte de l'Etat), la léthargie du système financier, l'épineux problème du foncier et enfin l'inadaptation du système socio-éducatif et la dominance des emplois/salaires rentes (dévalorisation du savoir) montrant l'absence d'une politique salariale fondée sur le travail et l'intelligence malgré des discours que contredisent les pratiques sociales.
 II -L'impact de la nouvelle donne internationale sur la gouvernance (1)
 Avec les nouvelles mutations géostratégiques mondiales qui s’annoncent tant sur le plan militaire, politique qu’économique , dont la  transition énergétique, l’Algérie a besoin d’une
stratégie d’adaptation. L'avènement d'Internet qui modèle l'opinion et l'entrée des sociétés civiles, les discours chauvinistes ne portent plus ce qui préfigure d'ailleurs une reconfiguration des nouvelles relations internationales prenant en compte les exigences de dignité et de liberté au niveau des populations . Se réfugier  derrière le statut quo par le frein à la démocratisation avec une répartition inégalitaire des richesses et la corruption d'une certaine caste, favorisent le terrorisme et l'islamisme radical, à ne pas confondre avec  l’Islam religion de tolérance. L’exode de cerveaux massif des pays arabes et l'Afrique est souvent voulue par certains dirigeants, malgré certains discours de propagande à usage de consommation intérieure envers la diaspora alors qu'ils ne font presque rien pour retenir ce qui reste, vidant la substance de leurs pays. C'est que l'élite ne peut s'assimiler à un tube digestif mais aspire à conquérir des espaces de libertés par la participation à la gestion de la Cité. D'où la  solution fiable , privilégier une bonne gouvernance avec la revalorisation du savoir ce qui suppose de profonds réaménagements politiques devant conduire à une transition démocratique, condition de l'efficacité gouvernementale. Ce n'est pas à la population algérienne de changer de comportement mais d'abord à nos dirigeants devant donner l'exemple, qui n'ont pas encore fait leurs mues culturelles vivant encore à l'ère du Parti Unique. Or, nous avons deux options : soit  réformer par un profond changement avec pragmatisme et réalisme, ou satisfaire les appétits partisans par une redistribution passive de la rente avec la création de nombreux micro-partis instrumentalisés et de 30 ou 40 ministères sans efficacité réelle, qui se télescopent  incapables de mobiliser et de sensibiliser, laissant lors d'émeutes les citoyens face aux services de sécurité, qui s'entrechoquent avec des confits de compétences ce qui ne peut que conduire à une déflagration sociale à terme.. Je préconise outre une réelle décentralisation par grands groupes économiques régionaux  au sein d’éco-pôles, un regroupement  de plusieurs ministères  avec des secrétariats d’Etat techniques à l’instar d’un grand ministère de l’économie nationale et de l’éducation nationale. L'urgence d'approfondir la réforme globale en panne (du fait de rapports de forces contradictoires au sommet du pouvoir qui se neutralisent, renvoyant au partage de la rente) doit reposer sur le travail et l'intelligence afin de redonner une lueur d'espoir, surtout à une jeunesse désabusée en conciliant l'efficacité économique par plus de rigueur budgétaire et la justice sociale. La réussite est avant tout non celle d'une femme ou d’un homme seul (une seule main comme dit l'adage ne saurait applaudir), mais celle d'une équipe compétente soudée (de véritables managers sachant tant gérer qu'être à l'écoute des populations) animée d'une profonde moralité avec une lettre de mission à exécuter dans les délais et des coûts internationaux les projets mis en œuvre.
 III – Les conditions de l’amélioration économique  et sociale
 La situation actuelle montre clairement (sauf à ceux qui vont dans l'autosatisfaction déconnectés des réalités sociales), une très forte démobilisation populaire due à ces signes extérieurs de richesses souvent non justifiées, la détérioration du niveau et genre de vie de la majorité de la population malgré des réserves de change dépassant les 192 milliards de dollars US fin 2013 dues à des facteurs exogènes, n'étant pas signe de développement, grâce en grande partie aux hydrocarbures. Et comme le démontre les moins de 2 % des exportations hors hydrocarbures  un taux de croissance relativement faible tiré essentiellement par les dépenses publiques en récession ( moyenne 3% entre 2000/2013 alors qu’il aurait du dépasser 10%)  non proportionnel aux dépenses monétaires, les 80% des segments hors hydrocarbures étant eux mêmes tirés par la dépense publique, Comme suite logique d’une  gestion  non maitrisée et de la corruption qui s'est socialisée avec certainement des fuites de capitaux importants, des tensions sociales que l'on essaie de tempérer à travers une redistribution désordonnée de la rente avec le risque d'une hyperinflation à terme,  inflation  que l’on compresse  artificiellement par des subventions généralisées source d’injustice et de gaspillage, le taux de chômage officiel ne reflétant pas la réalité assistant à la dominance des emplois rentes pour une paix sociale fictive. La condition de l'amélioration sociale passe par un retour à la croissance hors hydrocarbures qui reste tributaire d'un certain nombre de conditions :
 - la réhabilitation de l'entreprise, la levée des contraintes d'investissement passant par la refonte urgente du système financier, fiscal, douanier, domanial (foncier) et une détermination plus grande par une vision plus cohérente de la réalisation du programme des réformes.
 - sur le plan sociopolitique déterminant, cela passe par une véritable décentralisation, la production d'une culture politique participative, une communication institutionnelle efficiente et l'élaboration d'un nouveau consensus social et politique (ce qui ne signifie aucunement unanimisme, signe de la décadence de toute société) permettant de dégager une majorité significative dans le corps social autour d'un véritable projet de société. L'Algérie doit réorienter sa politique socio-économique, l'actuelle étant ruineuse pour le pays avec la dominance de la dépense publique dans les infrastructures (70%) souvent mal faites alors quelle n'est qu'un moyen du développement et des rentes aux dépends du travail. Il s'agit d'assurer un minimum de cohésion sociale tant spatiale qu'entre les catégories socioprofessionnelles. Il s’agit  de  s'adapter aux enjeux de la mondialisation, l'espace euro méditerranéen et arabo-africain étant notre espace naturel, surtout que la crise mondiale actuelle préfigure d'un bouleversement géo stratégique et économique. Cette adaptation est inséparable d'un Etat de droit et de la démocratie tenant compte de notre anthropologie culturelle, du respect du droit de l'homme, de la promotion de la condition féminine. L'Algérie a toutes les potentialités pour devenir un pays pivot, conditionné par plus de réformes maîtrisées, pour une dynamisation de la production et exportations hors hydrocarbures. C'est que les observateurs neutres tant nationaux qu'internationaux tendent vers ce constat: le système algérien a besoin d’un renouveau  et de la part des responsables de beaucoup  d'imagination et d’intelligence. Car, à vouloir perpétuer des comportements passés, l'on ne peut aboutir qu'à une vision périmée avec le risque de névrose collective et d'une déflagration sociale.
Pr A.MEBTOUL
 (1)-La nouvelle reconfiguration des relations internationales est analysée par le professeur Abderrahamane Mebtoul dans une contribution (100 pages)  parue en octobre 2011 à l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI Paris France) sur le thème « Face aux enjeux géostratégiques, quelle coopération entre l'Europe et le Maghreb ». Voir également  deux ouvrages auxquels ont participé 36 experts européens- algériens-marocains-tunisiens-mauritaniens et libyens – sous la  direction du Pr Abderrahmane Mebtoul et du Dr Camille Sari –« le Maghreb face aux enjeux géostratégiques «  le premier traitant des aspects politiques, institutionnels et culturels (486 pages)-le second  du volet économique sous tous ses aspects ( 516 pages) Edition Dar El Maarifa(Algérie) à paraitre  fin janvier 2014.

SECOUSSES DANS L’ARMEE : des repentis manipulés par le DRS arrêtés à Tamanrasset

NOTE UTILISATEUR:  / 10
MAUVAISTRÈS BIEN 
Un groupe de terroristes repentis, dont certains prétendaient avoir des connaissances parmi les ravisseurs des diplomates algériens enlevés à GAO en mars 2012  lors de l’occupation de l’Azawad  par les islamistes, ont été  arrêtés par l’armée à Tamanrasset. Récupérés par le DRS avant les dernières décisions de son démembrement, ces repentis sont restés sous la coupe de ce qui reste du DRS.  Le groupe a été chargé d’exécuter une mission de reconnaissance en vue de localiser et de d’établir des contacts avec les djihadistes détenant les otages du consulat algérien de Gao.
 L’opération pilotée par le service du général Toufik  a été découverte fortuitement par le secteur militaire qui a alerté l’état-major. Ce dernier, furieux de constater que des actions sont encore menées à son insu par un département supposé dépendre de son  autorité, ordonne l’incarcération de tout le commando.
L’incident témoigne de la défiance qui  caractérise divers segments de l’institution militaire dans cette période  réorganisation des services de renseignements. Il  faut espérer que ces couacs ne porteront pas de préjudice aux otages.
Un peu partout, il est relevé des incidents qui opposent le commandement régional ou national de l’armée à des noyaux des services spéciaux qui, n’arrivant pas à saisir les mutations dont ils sont l’objet, peinent à se départir d’habitudes d’agents hégémoniques échappant à toute forme de contrôle institutionnel.
Ces interventions ciblant des hommes, habitués à passer outre toutes les hiérarchies, étaient  difficilement  inimaginables il y a quelques mois. Elles donnent à penser que les nouvelles prérogatives du DRS, désormais réduit à un service de renseignement devant agir sous le strict contrôle de l’état major, ne sont pas encore intégrées par toutes les structures subalternes.
 A moins que ces groupes soient délibérément organisés pour maintenir un rapport de force parallèle à l’état major.
Ali Graichi
http://www.algerie-express.com/ae/actualit%C3%A9/3666-secousses-dans-l%E2%80%99armee-des-repentis-manipul%C3%A9s-par-le-drs-arr%C3%AAt%C3%A9s-%C3%A0-tamanrasset

BOUTEFLIKA ENVOIE EN RETRAITE TOUFIK ET 100 OFFICIERS : la crise s’accélère

NOTE UTILISATEUR:  / 7
MAUVAISTRÈS BIEN 
Le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika n’a pas tardé à s’impliquer dans le conflit larvé qui l’oppose aux services de renseignements et aux derniers espaces  où ils entretiennent encore des relations dans l’armée.
Selon le quotidien arabophone el Khabar, il a décidé, ce mercredi, de mettre à la retraite immédiate le général Toufik, responsable des services de sécurité depuis près d’un quart de siècle ainsi qu’une centaine d’officiers de l’armée, de la gendarmerie et du DRS. Seul son fidèle allié le général Gaid Salah qu’il a installé comme chef d'Etat major et vice-ministre de la défense échappe à ce qu’il faut bien appeler une purge.
Cette intervention est une première dans l’histoire de l’Algérie ; l’armée ayant jusque là pris les devants et imposé ses choix politiques et stratégiques aux politiques. Cette décision a été probablement précipitée par les réactions enclenchées par le DRS qui a mobilisé ses relais dans la presse, décidé de déposer plainte contre le secrétaire général du FLN, un proche de Bouteflika, et actionné les partis satellites qu’il contrôle encore pour organiser la riposte contre le clan présidentiel.
Sauf réaction violente et immédiate, la neutralisation des oppositions militaires potentielles au chef de l’Etat signe la défaite définitive des services de renseignements qui ont régné sans partage depuis 1957 sur la vie politique algérienne. Les prochains jours voire les prochaines heures devraient être suivies avec attention car l’Algérie vient de basculer, du fait d’une simple signature - et sans préjuger de la nature du pouvoir à venir - dans un ordre politique qui échappe pour la première fois depuis l’indépendance à l’emprise de l’armée.
Ali Graichi
http://www.algerie-express.com/ae/actualit%C3%A9/3824-bouteflika-envoie-en-retraite-toufik-et-100-officiers-la-crise-s%E2%80%99acc%C3%A9l%C3%A8re

NIGER / LIBYE - 
Article publié le : mercredi 05 février 2014 à 17:00 - Dernière modification le : mercredi 05 février 2014 à 20:49

Le Niger demande une intervention dans le Sud de la Libye

Des soldats de l'armée nigérienne patrouillent dans le nord du pays, en septembre 2010.
Des soldats de l'armée nigérienne patrouillent dans le nord du pays, en septembre 2010.
AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO

Par RFI
« Il faut intervenir militairement en Libye, plus précisément dans le Sud du pays », c’est la demande que fait le Niger sur RFI par la voix de son ministre de l'Intérieur, Massoudou Hassoumi. Ce n'est pas la première fois que cette vaste région est présentée comme le nouveau sanctuaire jihadiste, mais jamais la déclaration n'a été aussi claire.

Appel du pied, appel à l'aide, communication ciblée pour préparer l'opinion publique, difficile de déterminer le sens exact des déclarations de Massoudou Hassoumi. Pour le ministre de l'Intérieur du Niger, « le Sud de la Libye est un incubateur des groupes terroristes ». Une expression très claire, empruntée d'ailleurs à James Clapper. Le directeur du renseignement américain a utilisé les mêmes termes, le 29 janvier dernier.
→ A (RE)LIRE : Pour le Pentagone, le Sahel est devenu un «incubateur» jihadiste
Le Sud-libyen est présenté, depuis le début de l'intervention Serval au Mali, comme la zone de repli, de ravitaillement en vivres, en armes, comme le nouveau « sanctuaire » des jihadistes. Pour les autorités nigériennes, il est donc évident qu'une intervention militaire s'impose. « Il est tout à fait légitime que la France, les Etats-Unis interviennent pour éradiquer la menace terroriste », explique Massoudou Hassoumi.
Apparemment, l'idée d'une intervention internationale dans un pays souverain ne choque pas le ministre nigérien, qui conclut : « Ces puissances doivent assurer le service après-vente de l'intervention contre Kadhafi ».
Le Niger, qui dispose d'une frontière commune avec la Libye, craint de nouvelles attaques des groupes armés. Il y a en a eu ces derniers mois dans la capitale, mais aussi contre les bâtiments d'Areva dans le Nord du pays.
Enfin, le Niger est un allié des puissances occidentales dans la région. Les Etats-Unis ont à Niamey d'importants moyens de renseignements. Les Français disposent, eux, d'une base pour les forces spéciales,

mardi 4 février 2014

Libye : le retour de Kaddaf Eddam, cousin de feu Kaddafi

LIBYE-ÉGYPTE




31/01/2014 à 19:19 Par Jeune Afrique



Ahmed Kaddaf Eddam a été liberé en décembre 2013. © Mohamed El-Shahed/AFP

Réfugié en Égypte, Kaddaf Eddam a été approché par les fédéralistes de Cyrénaïques. Et à travers lui Bachir Saleh, l'ex-grand argentier du défunt "Guide".

Cousin de Mouammar Kaddafi et ancien ambassadeur en Égypte, Ahmed Kaddaf Eddam coule des jours paisibles au Caire. Placé en détention préventive en mars 2013, puis libéré au mois de décembre suivant (il a des amis de longue date dans l'armée égyptienne), il a été approché par le fédéraliste Ibrahim el-Jadhran , l'homme fort de Cyrénaïque dont les partisans contrôlent les principaux terminaux pétroliers de l'est de la Libye. Selon Faraj Yasin, le maire de Tobrouk, Kaddaf Eddam avait refusé de financer directement les fédéralistes, tout en établissant le contact entre ces derniers et Bachir Saleh, l'ex-grand argentier du "Guide" toujours réfugié en Afrique du Sud. Une connexion de facto est donc établie entre les fédéralistes de Cyrénaïque et le dernier carré des kaddafistes



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Pour rencontrer les gens du sud à l'appel de la direction des Fils du Désert pour la justice et l'égalité Ô honorables ô peuple algérien Karim de Mouvement vers l'avant des fils du désert pour la justice et l'égalité pour nos jeune


بيان هام
لتلبية ابناء الجنوب لنداء قيادة حركة ابناء الصحراء من اجل العدالة والمساواة

يايها الشرفاء يايها الشعب الجزائري الكريم

تتقدم حركة ابناء الصحراء من اجل العدالة والمساواة الى شبابنا وشباتنا في ايليزي وجانت واينمناس والحاسي وزاوية وورقلة وكل ابناء الجنوب الشرفاء بالشكر والعرفان لهم لوقفتهم ضد الطغاة يوم 2 فيفري في كل بلديات الجنوب الطغاة الذين تمادوا ورتكبوا حماقتهم في قصف معقل حركة ابناء الصحراء جبال تاسيلي نازجر الشامخة شموخ شعب الصحراء حركة ابناء الصحراء لن تتنازل عن ثوابتها الوطنية ولن تخون شعبها ولن تمد يدها لأي عميل و ارهابي لأنها من الشعب .
تدعوا الحركة كل الشباب في الاستمرار في النضال السلمي هدفنا حقوقنا والمساواة وبناء الجنوب وليس الدمار.
المنسق الاعلامي لحركة ابناء الصحراء من اجل العدالة والمساواة
03 فيفري 2014

Déclaration importante
Pour rencontrer les gens du sud à l'appel de la direction des Fils du Désert pour la justice et l'égalité

Ô honorables ô peuple algérien Karim de

Mouvement vers l'avant des fils du désert pour la justice et l'égalité pour nos jeunes et Chaabatna à Illizi et Gantt Ainmnas et informatique et de l'angle et de Ouargla et tous les fils de la grâce sud honorable et gratitude pour Oagafthm contre les tyrans sur 2 Février dans toutes les municipalités des tyrans sud qui ont vécu et Rtkpoa folie dans l'attentat de la place forte du mouvement des fils des montagnes du désert du Tassili Nazger majestueux OACI gens désertent le mouvement des Fils du Désert ne sera pas compromis sur les constantes nationales et ne trahira pas ses gens ne vont pas atteindre à tout client et un terroriste parce qu'ils sont des personnes.
Que tous les jeunes dans le mouvement de continuer la lutte pacifique de nos droits et de notre objectif d'égalité et le bâtiment sud et non la destruction.
coordinateur des médias pour les Fils du Mouvement désert pour justice et l'égalité
03 Février 2014

Africa Energy Intelligence/Niger/CNPC fore à tout va sur Agadem

lundi 3 février 2014

L’Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe (ODTE): Déclaration générale d’intention

Depuis quelques années la communauté touarègue vivant en Europe s’est considérablement agrandie au point où nous parlons aujourd’hui de diaspora. Animée par une volonté maintes fois affirmée de recréer en Europe ses liens identitaires et culturels cette diaspora entend aujourd’hui constituer une composante entière de la conscience du peuple touareg. La création d’une organisation qui se veut représentative de cette diaspora est un signal fort de sa détermination à se structurer pour contribuer à une meilleure intégration de ses membres dans leurs pays d’accueil et à participer à l’essor global du peuple touareg.
AG ODTE
Loin d’être l’expression d’un quelconque repli sur soi, cette organisation ambitionne de devenir une composante ouverte et dynamique de la diaspora africaine en Europe.L’Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe (ODTE)/TANAT se donne comme premier objectif de travailler à l’amélioration des conditions de vie de ses membres.Elle souhaite se doter d’outils appropriés pour assurer l’animation et la cohésion de cette diaspora.
Des activités culturelles et des rencontres régulières permettront de donner une plus grande visibilité au dynamisme de cette diaspora à travers les différents pays européens.L’ODTE/TANAT devra ainsi se donner les moyens de cette mission, notamment en établissant des relations formelles avec les associations, les collectivités territoriales, les Etats et les organisations internationales.
Etant une structure à dimension européenne, elle entreprendra des démarches auprès des instances de Bruxelles pour faire valoir les droits et intérêts du peuple touareg dans toute politique de coopération avec les pays sahélo sahariens. Elle s’intéressera aux initiatives d’échanges et de solidarité internationale avec cette région du Monde.Par ailleurs cette association souhaite établir des relations constructives et volontaires avec les pays d’origine de ses membres. Elle cherchera à construire une relation suivie avec les représentations diplomatiques et consulaires de ces pays en Europe.
Par sa nature et son objet, l’ODTE/TANAT sera amenée à contribuer à une meilleure connaissance de ces pays et à participer à toute initiative allant dans le sens de leurs intérêts.De manière générale, l’ODTE/TANAT sera une voix touarègue sur la scène internationale pour contribuer à la compréhension des enjeux et problématiques qui concernent la zone sahélo saharienne.
Elle cherchera à établir et à entretenir des contacts avec les Etats et institutions internationales intéressés par la zone sahélo saharienne.Le contexte géopolitique actuel rappelle la nécessité de la mise en perspective des difficultés récurrentes entre les communautés touarègues et leurs Etats. En effet, la question géopolitique dont l’aspect sécuritaire a fait l’objet de l’actualité ces dernières années appelle une réponse intelligente et concertée à la mesure des intérêts des populations locales et des risques en présence.
L’ODTE/TANAT souhaite apporter sa contribution dans une approche apaisée de ces questions.L’ODTE/TANAT entend également apporter sa contribution dans la mise en lumière des apports civilisationnels du peuple touareg dans un contexte mondialisé où les valeurs universelles de justice, de défense des libertés et de solidarité gagnent chaque jour plus du terrain.Aussi, nous voulons apporter notre concours à toute étude ou recherche allant dans le sens de la découverte et la préservation du patrimoine culturel et environnemental de cet espace sahélo-saharien.
Lyon le 25 janvier 2014
Soumis par agellid le dim, 02/02/2014 – 10:10
L’ORGANISATION DE LA DIASPORA TOUARÈGUE EN EUROPE (ODTE)/TANAT
TOUAREGS.EUROPE@GMAIL.COM

Mali: une délégation du Conseil de sécurité à Mopti et Bamako

 RFI
Depuis samedi 1er février, les représentants des quinze membres du Conseil, menés par la France et par le Tchad, viennent tenter de relancer les discussions en cours pour la paix, entre l’Etat malien et les groupes armés présents dans le nord du pays. Des discussions qui doivent porter sur le statut des régions du Nord du Mali, qui auraient dû s’ouvrir en novembre et qui n’ont toujours pas commencé.
Mopti, la ville où s’est d’abord rendue la délégation du Conseil de sécurité, n’a pas été choisie au hasard puisqu’elle se trouve tout juste à la limite entre le sud et le nord du pays. Elle peut donc être considérée à la fois comme une frontière ou comme un point de jonction. L’une des pierres d’achoppement qui empêchent la tenue des négociations entre l’Etat malien et les groupes armés, est le lieu des discussions, le choix de la capitale malienne, Bamako, posant problème aux groupes armés.
Or, de source diplomatique, cette ville de Mopti est une piste actuellement explorée, comme lieu alternatif. Après une visite éclair dans les locaux du gouvernorat et sur le camp de la Mission des Nations unies, puis des rencontres avec des représentants de la société civile sont également prévues, la délégation se rendra dans l’après-midi à Bamako.
Une photo de la Minusma, prise lors de l'arrivée d'une partie du contingent chinois à Bamako, le 4 décembre 2013.
Une photo de la Minusma, prise lors de l’arrivée d’une partie du contingent chinois à Bamako, le 4 décembre 2013.
Photos: MINUSMA/Fred Fath
L’engagement de Ouagadougou
Un entretien est alors prévu avec le président malien Ibrahim Boubacar Keita . « Après le plein rétablissement de l’ordre constitutionnel, rétablissement que nous devons au peuple malien » déclarait dès hier soir Gérard Araud, représentant de la France au Conseil de sécurité et co-leader de la délégation qui se trouve au Mali.
« Les membres du Conseil de sécurité souhaitent appuyer la mise en place, dès que possible, d’un dialogue national inclusif pour une solution durable au nord du Mali. Une solution qui ne peut être que malienne, décidée par les maliens et pour le Mali » ajoute Gérard Araud.
Avec ces mots, Gérard Araud trouve une manière à la fois très nuancée et très claire de dire que le Conseil de sécurité est venu rappeler au président malien l’engagement pris par son pays en juin dernier à Ouagadougou. Celui d’ouvrir des négociations avec les groupes armés.
http://www.rfi.fr/afrique/20140202-mali-conseil-securite-delegation-mopti-araud-ibk