mardi 9 juillet 2013

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Après l'Égypte, des appels à la "rébellion" lancés en Libye via

lundi 8 juillet 2013

Au Sahel, « le risque islamiste est sous-estimé »


Le Monde.fr |  Mis à jour le  | Propos recueillis par Nathalie Guibert
La situation au Sahel est le sujet d’un RAPPORT d’INFORMATION très fouillé publié jeudi 4 juillet par les sénateurs Jean-Pierre Chevènement et Gérard Larcher, membres de la commission des affaires étrangères et des forces armées. Face à la menace terroriste, la France ne doit pas réduire son dispositif militaire en Afrique de l’Ouest, plaident les parlementaires.
Après l’intervention militaire française au Mali, rien n’est réglé au Sahel, dites-vous dans le rapport que vous avez coécrit avec votre collègue du Sénat Gérard Larcher. Quels sont les enjeux ?
Autant nous pouvons dire que, jusqu’à présent, l’affaire du Mali a été menée de manière brillante, sur le plan militaire et diplomatique, autant les difficultés ne doivent pas êtres sous-estimées pour la suite. Le Sahel va réclamer des moyens très importants de la part de la communauté internationale. Il faut rester très attentif à cette région, car elle reste en marge de l’Afrique qui décolle, avec, en ligne de mire, une explosion démographique à venir – 50 millions d’habitants au Mali et autant au Niger à l’horizon 2020. Les questions de développement sont essentielles, pour répondre à terme à la menace terroriste. La question de la coordination de l’action internationale se pose. Il faut une approche large.
Jean-Pierre Chevènement en novembre 2011.Le risque islamiste est sous-estimé. Il s’ouvre une madrasa supplémentaire chaque semaine au Mali. Des milliers d’écoles coraniques se sont déjà ouvertes en Mauritanie. Le Niger est aussi concerné.
Au Mali, on a découvert que le Mujao était bien enraciné dans les villages wahhabites de la boucle du Niger, qu’il n’était pas seulement un groupe de narcotrafiquants. On a sous-estimé ses adhérences locales avec les populations. Boko Haram au Nigeria a des connexions avec AQMI. L’implantation d’Al Qaida en Libye n’est qu’une question de temps. Il faut saisir les interconnexions entre l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb.
Vous indiquez, comme le souligne le ministère de la défense français, que le sud libyen est « un trou noir sécuritaire », notamment le Fezzan, région à la frontière avec l’Algérie, le Niger et le Tchad. Sera-t-elle le prochain sanctuaire d’Al Qaida ?
Dans le sud de la Libye, vous avez des sanctuaires potentiels, le Tassili, le massif de l’Aïr, qui ressemble à l’adrar des Ifoghas du nord Mali, des passes, comme celle de Salvador vers le Niger et celle d’Anaï vers l’Algérie, et des villes où passent Mokhtar Belmokhtar comme beaucoup d’autres individus inscrits au fichier du terrorisme international. L’est et le sud libyen possèdent des caractéristiques « idéales » à l’instar du nord Mali il y a quelques années.
Vous insistez sur le rôle crucial de l’Algérie pour contenir le problème du terrorisme au Sahel, Alger ayant déployé quelque 6 000 hommes pour tenter de sécuriser ses frontières, notamment la passe d’Anaï. L’intervention au Mali a-t-elle fait progresser la coopération avec la France ?
Nos relations se sont beaucoup améliorées. Mais autant le gouvernement algérien est déterminé – il est évident qu’Al-Qaida est notre adversaire commun – autant l’opinion publique algérienne n’a pas intégré toutes les données du problème. Des soldats français qui quadrillent l’adrar des Ifoghas, ça rappelle des souvenirs. Mais l’ennemi est commun, et on a affaire à des durs prêts à tout. Les Algériens ont fermé leurs frontières, ils ont autorisé en grand nombre les survols de leur territoire pendant l’opération Serval, et ils nous ont fourni un appui logistique très important. Le pays a aussi proposé de former les armées des pays voisins, y compris au Mali où il l’a déjà fait, à Tessalit.
L’Algérie a une armée puissante. Dans cette région, il faut des unités opérationnelles, ayant l’habitude de travailler ensemble avec un état-major permanent et nous encourageons tout cela. Il ne faut pas faire de procès d’intention aux Algériens. Il y a certes le jeu traditionnel d’infiltration et de manipulation. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt.
Vous craignez de voir les bases françaises réduites avec les contraintes budgétaires…
Nous craignons les baisses budgétaires. Avec l’opération au Mali, les forces pré-positionnées se sont révélées extrêmement importantes. Le centre de gravité de nos implantations militaires doit être déplacé de l’est de l’Afrique (sachant qu’au Moyen-Orient, ce sont plutôt les Etats-Unis qui sont chefs de file) vers l’ouest et le nord-ouest du continent. Les problèmes logistiques de l’opération Serval ont par ailleurs démontré que l’accès aux ports – Abidjan, Dakar – était décisif. Dans ce dispositif, il faut continuer de s’appuyer en outre sur des « nénuphars », des échelons plus légers, dans la bande sahélienne.

Florence, terre d’exil pour le festival au désert de Tambouctou


Faute de pouvoir se dérouler cette année à Tombouctou en raison du conflit malien, le« Festival au désert » a posé ses valises musicales à Florence, dans le cadre de la quatrième édition du festival de musique « Présence d’Afrique »(Festival Prezence d’Africa) qui s’y tient du 4 au 6 juillet 2013.
Une occasion inédite en Italie de découvrir la culture des Touaregs, au travers de concerts et de rencontres autour de ces habitants du Sahel et du Sahara, partagés entre le Niger, le Mali, l’Algérie, la Libye et le Burkina Faso, mais réunis par une même langue, le berbère, appelé aussi tamazight. Des débats sont aussi prévus pour ne pas passer sous silence la situation politique tendue au Mali.
La manifestation culturelle, entièrement gratuite, a pris ses marques dans un lieu atypique du centre ville : le Murate, un ancien monastère converti en prison au XIXème siècle avant d’être transformé en logements sociaux et en espace culturel dans la fin des années 1990.
Les deux magnifiques cours intérieures du Murate accueillent ainsi les concerts et jam sessions d’artistes venus d’Afrique, auxquels se joignent aussi des ménestrels européens. Tadalat, le groupe touareg révélation du Festival au Désert de 2012, a lancé les réjouissances musicales sur une scène drapée de longs voiles blancs dans un métissage sonore entre rock touareg, blues et reggae.
Vêtus de leur longue tunique touarègue et la tête enturbannée de leur chèche, les six membres du groupe, tous âgés entre 19 et 24 ans, ont fait vibrer leurs guitares électriques, basses et djembé, puis ont été rejoints par des artistes européens: l’Italienne Silvia Bolognesi à la contrebasse, et le Réunionnais Jerome Li Thiao Te  au violon.
La soirée s’est ensuite poursuivie avec le Marocain Aziz Sahmaoui, connu en France pour avoir fondé L’Orchestre national de Barbès, qui a fait chanter et danser un public enthousiasmé par ses compositions rythmées mêlant tradition gnawa, de chaâbi marocain, d’Afrique, de jazz et de fusion rock.
Une rencontre musicale européenne
Le festival est le fruit d’une rencontre entre deux structures innovantes: le projet Azalai, qui promeut des échanges culturels et musicaux entre l’Afrique et l’Europe, et l’association Fabbrica Europa, basée à Florence et financée par la commission européenne, qui favorise quant à elle le développement de projets artistiques en tissant notamment des liens avec les rives méditerranéennes.
« Si l’Europe était auparavant une option pour le Festival du Désert, elle est aujourd’hui une nécessité pour faire entendre la voix des Touaregs, explique Marta Amico, co-directrice artistique du Festival Présence africaine. L’idée est d’offrir un espace pour faire découvrir leur musique et entreprendre une mission de dialogue à travers l’art. »
Dans la cour intérieure du Murate, les spectateurs florentins jouaient des coudes pour trouver une place le premier soir du festival
Crédit photo: Valentina Loretelli
La dernière édition du festival du Désert, qui se tient habituellement en février près de Tambouctou, a dû être annulé suite à la guerre au Mali. Il s’est alors transformé en « festival en exil » pour continuer d’exister sous une forme itinérante.
Depuis avril 2013, il sillonne ainsi les manifestations musicales d’autres pays, en espérant pouvoir retrouver les dunes maliennes en janvier prochain. Cette « caravane des Artistes pour la Paix » est déjà passée par la Norvège, la Suède, l’Afrique du Sud, le Qatar, mais aussi par la France (aux Solidays). Le groupe Tadalat y sera à nouveau présent le 11 août prochain dans le cadre du festival Croisée des chemins de Chamonix. 
« En février dernier, la musique et toute liberté d’expression étaient étouffées, raconte Almou Ag Mohammed, responsable du Festival du Désert à Florence. A partir de ce moment-là, les artistes se sont réfugiés dans les pays voisins car les instruments de musique étaient interdits. Nous mettons tout en oeuvre pour revenir à Tambouctou l’année prochaine ».
En février 2013, le festival Touareg a reçu le Freemuse Award, une distinction qui récompense les efforts accomplis pour défendre la liberté d’expression musicale en dépit des menaces constantes venus des extrémistes liés à Al-Qaida.
 http://sabrinabouarour.blog.lemonde.fr/2013/07/06/florence-terre-dexil-pour-le-festival-au-desert-de-tambouctou/

« Le problème touareg est aussi vieux que l’Etat malien »


L’opinion.fr/blog/secret-defense/
Alors qu’un premier contingent de 150 soldats de l’armée malienne est arrivé vendredi, de manière pacifique, à Kidal, dans le nord du pays, la question touareg – et plus globalement celle de l’unité nationale – reste un grand défi pour le retour à la stabilité au Mali. Pour mieux comprendre les enjeux, nous avons interrogé Mériadec Raffray, auteur d’un récent livre « Touaregs La révolte des Hommes bleus, 1857-2013″, (Economica, 100 pages, 23 euros) tirés d’une étude que ce journaliste, par ailleurs commandant dans la réserve opérationnelle, a réalisée pour le Centre de doctrine et d’emploi des forces (CDEF) de l’armée de terre.
Au Mali, la question touarègue ne date pas d’aujourd’hui. Quel est l’héritage historique ?
Le problème touareg est aussi vieux que l’Etat malien. “Qui est ce monsieur Mali qui remplace les Français ? ”, s’interrogent les tribus de l’Adrar des Iforas au lendemain de l’indépendance malienne, le 22 septembre 1960. En partant, le colonisateur confie les clés du pouvoir à l’élite locale, issue pour l’essentiel des tribus noires et sédentaires du sud, que méprisent les fiers guerriers nomades touaregs. Des “caporaux noirs”, selon leur expression, remplacent les officiers français : les dominés d’hier deviennent les dominants. Pour aggraver ce choc de civilisation, le nouveau président du Mali est fortement imprégné de marxisme.  Aussitôt, la jeune administration se comporte chez Touaregs du nord comme en pays conquis, muselant les revendications des hommes et maltraitant leurs femmes. En 1963, les victimes se rebellent. Le pouvoir échoue à neutraliser la résistance armée. En représailles, il s’en prend aux familles. Rafles, viols, exécutions sommaires : la révolte s’éteint un an plus tard. Les récalcitrants passent la frontière et le territoire est placé sous administration militaire. Cela durera jusqu’en 1987. La brutalité a payé mais le fossé s’est creusé entre le nord et le sud. Alimentée par les tribus qui fuient les conséquences des graves sécheresses des années 1973 et 1974, la diaspora d’Algérie et de Libye prépare sa revanche. Elle a l’oreille de Kadhafi. Le Guide enrôle les jeunes dans sa “légion islamique” qui combat les israéliens au Liban au début des années 80, et initie les chefs au combat politique. En 1987, ils  fondent leur premier mouvement politique. Y figure déjà Iyad Agh Ghali, le créateur d’Ansar Dine en 2012. Trois ans plus tard, dans la foulée du discours de La Baule de François Mitterrand, l’opposition armée passe à l’attaque au Nord-Mali. Cette fois, les combats durent jusqu’en 1996, se soldent par quatre mille morts et hâtent le délitement du pays. L’Azawad touareg, en particulier, se transforme en une “zone grise”. En 2006, la reprise des hostilités avec l’armée malienne accélère cette mutation.
Quels furent les rapports entre l’armée colonaiale française et les Touaregs ?
Entre les militaires français et les Touaregs, il existe un lien spécial nourri d’une fascination réciproque. Ce lien s’est forgé à la fin du XIXème siècle lorsque les Sahariens de Laperrine et les Coloniaux du Soudan français prennent en tenaille les tribus nomades adossées à leurs “citadelles de pierre dans le désert”, selon l’expression utilisée par le colonel Gourand pour désigner l’Adrar des Iforas, avant de soumettre par les armes les unes après les autres. Ensuite, résume bien l’anthropologue Emile Masqueray, “ni les soldats n’ont abusé de leur victoire, ni les nomades ne se sont attristé de leur défaite : il se forma là comme une nation nouvelle face au désert”. Avec tact, une poignée d’officiers et de sous-officiers d’élite attirés par le désert et la vie de nomade, marchant sur le traces de Charles de Foucauld, le Saint-Cyrien devenu prêtre et ermite, conduit le pays touareg sur le chemin de la civilisation. En 1908, un lieutenant et un sous-officier administrent le territoire de Kidal, grand comme la moitié de la France ; en 1944, une dizaine d’Européens y réside. Pour les aider dans cette tâche, les militaires parient sur leurs ennemis d’hier en les recrutant comme supplétifs. Ils distribuent des Légions d’honneur aux plus fidèles.
Les Touaregs sont-ils les combattants formidables que l’on dit ?
Les Sahariens ont forgé le mythe du guerrier touareg. La réalité est plus nuancée. Episode douloureux pour les Français, la destruction de la colonne Flatters (6 février 1881) lors de la conquête du Sahara n’a rien de brillant sur le plan militaire : les tribus ont tendu une embuscade à un adversaire qu’ils surpassèrent en nombre. Adeptes des embuscades et des coups de mains, elles ne savent pas pratiquer la guerre de siège. Des officiers français ayant côtoyé les Toauregs au Niger et au Mali dans les années 80 et 90  les considèrent moins comme de redoutables guerriers que de redoutables pillards ! Attirés par l’argent davantage que par la guerre, plus sensibles au charme des femmes et à la poésie qu’aux valeurs du travail et de l’effort, ils ont de surcroit le tort de ne jamais avoir fait preuve de cruauté au combat, à l’inverse des tribus arabes nomades comme les Assaras, que Bamako utilisa contre les Touaregs.
Quel rôle ont joué les Touaregs dans la déstabilisation du pays en 2012 ? Quels sont leurs liens avec les groupes islamistes ?
Au début des années 2000, les djihadistes du GIA vaincus par les militaires algériens trouvent refuge au Nord-Mali. Des liens de circonstance se nouent. Ici et là, des Touaregs leur sous-traitent la protection de leur territoire. Parfois, ces rapprochements se concrétisent par des alliances familiales. Par conviction, par cupidité ou par habitude guerrière, un certain nombre de Touaregs vont grossir les rangs des katibas d’Aqmi. Les prêches des djihadistes font mouche auprès d’une minorité sensibles à l’islam radical, mais, globalement, les chefs touaregs traditionnels se méfient des “fous d’Allah”. Au début de l’année 2011, une succession d’événements poussent les Touaregs à reprendre les armes pour défendre leur cause. Les durs sont orphelins de leur chef et se cherchent un nouveau leader. La chute de Kadhafi tarit les subsides dont le guide gratifiait ses protégés. En revanche, elle laisse sur le carreau les mercenaires touaregs à la solde du Libyen, qui repassent la frontière avec armes et bagages et vont grossir les rangs de la rébellion (et des katibas d’Aqmi). Le 14 janvier 2012, les Touaregs du MNLA, héritiers de la branche historique de la rébellion touarègue au Mali, passent à l’offensive à Ménaka. L’armée malienne abandonne ses positions sans combattre et se replie au sud dans un désordre confinant à la déroute. Puis en moins de dix jours, avec l’appui d’Ansar Dine, le mouvement fondé par le Touareg islamiste Iyad Agh Gali quelques mois plus tôt, les hommes du MNLA “libèrent” l’Azawad. La suite est connue et moins glorieuse : les “Seigneurs du désert” se font doubler par les “purs” d’Ansar Dine alliés aux katibas d’Aqmi, mieux armés et mieux financés.
Croyez-vous possible la réconciliation national au Mali ?
L’opération Serval a rebattu les cartes au Nord-Mali. Tant que les Français demeureront sur place, les Touaregs seront condamnés à mettre en sourdine leurs divisions endémiques et à s’entendre avec les forces armées maliennes. Chacun devra respecter les termes de l’accord signé sous la pression de la communauté internationale, qui a débloqué des fonds à cet effet. Mais qu’adviendra-t-il ensuite ? Au moins, on ne pourra plus dire comme le diplomate Laurent Bigot au printemps 2012, dans un accès de franchise qu’il a ensuite payé cash : “Les déterminants de la crise malienne étaient là depuis longtemps, mais on ne les regardait pas…
http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/probleme-touareg-est-aussi-vieux-que-l-etat-malien-1775

dimanche 7 juillet 2013

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jeudi 4 juillet 2013

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a raison de battre les barbus mêm si= alliés 2 UE/USA.Morsi tombé les hordesbarbues ki ont envahi le MaghrebSahel perdent un parrain!