lundi 17 juin 2013

NDLR:Bamako bientôt laché par la communauté Internationale?

MALI / NÉGOCIATIONS - 
Article publié le : lundi 17 juin 2013 à 08:13 - Dernière modification le : lundi 17 juin 2013 à 08:13

A Ouagadougou, les négociations sur Kidal dans l'impasse

Gao: manifestation pour le retour de la légalité à Kidal, le 30 mai 2013.
Gao: manifestation pour le retour de la légalité à Kidal, le 30 mai 2013.
REUTERS/Stringer

Par RFI
Le pouvoir malien et les rebelles touaregs qui occupent Kidal, dans le nord du Mali, ne se sont pas entendus ce dimanche 16 juin sur le nouveau projet d'accord mis au point en vue de la présidentielle de juillet. Les médiateurs l'espéraient pourtant. La réunion de Ouagadougou, durant laquelle le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé escomptait que le projet serait approuvé par les délégations de chaque camp, a été pourtant rapidement levée. Aucune annonce officielle n'a été faite.



La médiation annonçait l’examen du projet d’accord final par l’ensemble des participants aux négociations. Mais cette rencontre ne s’est pas tenue. La partie de gouvernement malien avait encore des amendements à proposer.
Mossa Ag Attaher, porte-parole de la commission conjointe du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) : « Le dernier document d’aujourd’hui nous est parvenu de la part de la médiation. La délégation malienne est rentrée dans la salle et a dit qu’elle ne peut pas parapher le document pour la simple raison qu’ils ont beaucoup d’amendements à porter, et en plus ils ne sont pas prêts à porter ces amendements à la connaissance de tout le monde et qu’ils voulaient un huis clos avec la médiation. On a libéré la salle pour permettre à ce huis clos de se faire ».
De source diplomatique, le président malien par intérim Dioncounda Traoré a remis en cause le consensus sur le redéploiement des forces armées maliennes à Kidal. Les experts militaires maliens, assistés par les militaires de la force africaine au Mali (Misma), de la mission onusienne (Minusma), de l’opération militaire française au Mali (Serval) et de la médiation avaient pourtant trouvé un consensus, ce qui a été intégré par le médiateur au projet d’accord final.
Face à ce blocage évident, certains participants aux négociations pensent qu’il serait souhaitable de suspendre les travaux en attendant qu’il y ait une réelle volonté de faire la paix de la part de Bamako.

Depuis quelques jours les habitants, éleveurs et agriculteurs de la province de l'Oudalan au nord du Burkina Faso, à la frontière avec le Mali, reçoivent une aide alimentaire d’urgence de la part du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Une situation économique tendue en raison de la présence des nombreux réfugiés maliens.

Au Burkina Faso, les réfugiés maliens font face à une situation difficile
Au total, 9000 personnes reçoivent des rations mensuelles.
 
17/06/2013 par Christine Muratet
TAGS: BURKINA FASO - MALI

dimanche 16 juin 2013

gouvernement mali faché pour l'encadrement de l'aide européenne,du coup il monte les enchères aux negociations à ouaga souce diplomate sahel#

gouvernement mali faché pour l'encadrement de l'aide européenne,du coup il monte les enchères aux negociations à ouaga souce diplomate sahel#

Alakhbar | Mali-Tombouctou: Plus de nouvelles de l'ex-représentant de la Croix-Rouge, détenu par l'Armée (Famille)

Alakhbar | Mali-Tombouctou: Plus de nouvelles de l'ex-représentant de la Croix-Rouge, détenu par l'Armée (Famille)

Niger police 'attack' may be guards' over-reaction - minister:

Niger police 'attack' may be guards' over-reaction - minister: An inquiry into shooting at a military police a...

Mali. L'irealpolitik des Entités-bâtardes(*) africaines

18/01/2013 23:07:37
Mali. L'irealpolitik des Entités-bâtardes(*) africaines
Endormis sur des lauriers fanés depuis des siècles, abrutis par une violence politico-économique structurante, les africains ont pris pour désagréable habitude de se réveiller lorsque leur cercueil, déjà scellé, est mis en terre.
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L’Afrique se retrouve aujourd’hui plongée en plein paradoxe temporel : une séquence surgissant du passé, bousculant le présent et hypothéquant son avenir vient de se clore avec l’intervention française dans le nord du Mali.
Du sommet de la Francocacophonie, en passant par les visites, à Kinshasa et Alger de François Hollande, jusqu’à la nouvelle expédition "humanitaire" tricolore en terre malienne, ont de nouveau été posés les jalons balisant l’impasse que furent, sont et resteront les relations françafricaines : un cul-de-sac pour l’Afrique, un tombeau pour les africains.
Le paradoxe temporel africain se définit par la répétition mécanique : les mêmes causes entraînent les mêmes effets, les mêmes effets entraînent les mêmes constats.
Dans "Le Rire: essai sur la signification du comique", le philosophe Henri Bergson analysait le comique par la répétition mécanique et la superposition du mécanique sur le vivant.
L’histoire dramatique qui se répète de façon cyclique en Afrique Noire participe de cette mécanique et ressort d’un comique particulier. A la contempler et à l’évoquer, les rires fusent, mais bientôt mélangés à des soupirs, ils font place aux larmes et au dégoût, laissant un arrière-goût de sable dans la bouche.
Objectivement, nul ne devrait concevoir d’amertume à la vision surannée de troufions français apportant la"liberté" à un peuple malien abandonné par son appareil d’état, bradé par la CEDEAO, lâché par la dés-Union Africaine, cette clique d’incapables notoires et corrompus ne méritant même pas la corde pour les pendre.
Reconnaissons-le, l’Afrique est à sa place : dans le chaos. Ses peuples à la leur : la dernière.
Comment pourrait-il en être autrement ?
CedeaoEndormis sur des lauriers fanés depuis des siècles, abrutis par une violence politico-économique structurante, les africains ont pris pour désagréable habitude de se réveiller lorsque leur cercueil, déjà scellé, est mis en terre.
Que viennent donc faire les imprécations et cris de désolation du pan-âne-fricain alors que l’affaire était pliée dès l’instant où les chefs des Entités-bâtardes siégeant à la CEDEAO, après avoir roulé leurs mécaniques rouillées, décidèrent de ramper en bon ordre aux pieds de François Hollande, afin d’implorer son secours ?
Demi-paradoxe que ces pseudo-gouvernants africains, suppliant qu’on vienne à nouveau leur mettre le talon sur la gorge, se resservir chez eux mieux qu’à la maison et leur mitonner une dette payable jusque dans l’au-delà.
Confortés par la lâcheté et la faiblesse de la CEDEAO, les fous barbus d’Allah, création et idiots utiles par excellence de l’Occident impérialiste, alliés fidèles de ce dernier en Libye et en Syrie, eurent l’excellente idée de se rapprocher dangereusement de la capitale malienne.
Ce faisant ils donnèrent à la France de l’insipide et a-charismatique Hollande, prétexte pour intervenir avec le droit, la morale, la justice, l’histoire, l’ONU, l'Oncle Sam, l’opinion publique mondiale, les africains et Jésus-Christ pour soi...
Beau comme l’antique, cette union sacrée des partis politiques français soutenant un gouvernement socialiste à la rue, occupé d’ordinaire à comptabiliser de pleins wagons de chômeurs affrétés par une économie atone.
A l’exception notable de Jean-Louis Mélenchon, Frédéric Poutou, Noël Mamère, du revenant Dominique de Villepin et du cacochyme Giscard d’Estaing, la classe politique (Front National y compris) s’est rangée derrière le chef de l’état.
La France se devait d’intervenir : l’avenir du Mali, de l’Afrique, du monde libre et civilisé, une nouvelle fois dépendait de son action.
Alain Juppé, délinquant notoire et accessoirement ministre de la Défense du précédent gouvernement le dit en substance : Nous n’avions pas d’autres choix, de plus le Mali, c’est un peu chez nous! (1)
François Hollande, lui, pourra s’époumoner tout son soûl, reprendre avec des trémolos dans la voix les berceuses chantées naguère par De Gaulle, Mitterrand, Chirac ou Sarkozy : sa parole revêt une importance quelconque.
Car si Transparent de la République il est en son pays, pour l’africain lucide les paroles d’un muet retentissent d’un écho plus puissant dans l’oreille d’un sourd que cent de ses discours.
Écartons-nous de son galimatias belliqueux, droit-de-l’hommiste, confus et mensonger, la vérité est ailleurs et ne sort que rarement de la bouche des responsables politiques.
Jean Yves Le DrianDoit en conséquence être appréciée à sa juste valeur la déclaration du ministre de la Défense (des intérêts français non pas africains) Jean-Yves Le Drian (photo), qui, dans un accès de franchise involontaire a énoncé tout haut une évidence dissimulée par ailleurs avec force hypocrisie.
Arborant les traditionnelles et très officielles larmes de crocodile, versées par ceux qui ne payent jamais le prix du sang, à la nouvelle de la première victime française de l’intervention  au Mali, ce dernier, sans doute ravagé par le chagrin, s’est oublié : "Je partage la douleur de sa famille et de ses proches. Le lieutenant Boiteux est mort pour la France, pour défendre notre sécurité, nos libertés." (2)
Effectivement ce n’est pas pour le bien des Maliens, qui d’ailleurs la dérangent assez sur son sol, que la France s’est engagée.
La vérité, plus prosaïque se nomme géostratégie, recolonisation et fée électricité.
En clair et pour les plus obtus : AREVA et uranium.
Paris ne pouvait tolérer que le Mali, région hautement stratégique, bascule dans une insécurité chronique élevée.
Paris ne pouvait laisser, entre autres causes humanitaires, l’exploitation de la mine nigérienne d’Imouraren, potentiellement au second rang mondial et localisée dans cette zone de turbulences, ralentie ou entravée par les fous barbus.
Que ces derniers eurent été les amis de BHL en Libye, que ces derniers soient financés par les amis Qataris, et libèrent à l’aide du terrorisme islamique (le bon celui-là) la Syrie, ne saurait justifier que la France ne puisse s’approvisionner à vil prix en uranium auprès du Niger "un des pays les plus pauvres du monde".
Plus précisément, une Entité-bâtarde allègrement pillée de sa matière première par AREVA, qui ne se prive pas, dans cet atomique dessein, d’y corrompre tout ce qui respire, y compris son pseudo-chef d’état, Mahamadou Issoufou, par ailleurs ancien directeur d'exploitation de la mine d'Arlit (propriété d’AREVA) et ex-secrétaire-général de la Société des mines de l'Aïr, la SOMAIR (également une de ses filiales), en lui faisant don récemment de 26 millions d’euros, affectés à l’achat d’un avion.
Faisant d’une pierre deux coups donc, la "Patrie des Droits de l’Homme" se réinstalle par la bande et durablement sur un continent qui après la plaisanterie ivoirienne devait être plus solidement garrotté.
Au nom de ses intérêts supérieurs…
Les nègres de salon, maquereaux de l’Afrique, colporteurs de la vicieuse dialectique occidentale et porte-parole de la pensée dans ce qu’elle a de plus crapoteux, useront d’arguments ineptes pour masquer cette triste réalité.
Celui qui a du temps, de la salive et des neurones à perdre argumentera sur le non-choix entre une pseudo-générosité française, matérialisée par cet énième empiétement sur la souveraineté Africaine et le péril islamique.
Entre la peste et le choléra, il n’est point question de choix. Les deux sont mortelles maladies, non pas à soigner, mais à éradiquer.
L’interrogation essentielle, le véritable dilemme est évidemment autre et se résume entre une Afrique continuellement violée par l’Occident ou ses "amis" et alliés objectifs (ici les fous barbus), prostituée par ses responsables acceptant des cadres idéologique et dialectique qui ne sont pas les siens, et une Afrique refusant une réalité qui n’est en définitive qu’un cauchemar s’étirant à l’infini, se répétant tel le châtiment de Prométhée…
Que cette interrogation demeure en 2013 est l'évidence dramatique de notre absence de mémoire, un témoignage édifiant de notre absence totale de lucidité, une preuve irréfutable de notre faiblesse.
Ouattara et François HollandeHeureusement, on ne dispose que pour l’avenir et si hier est aujourd’hui, demain est à construire. La bonne gouvernance et la démocratie n’étant pas des garanties suffisantes pour l’ingérence "humanitaire" opportune, voilà l’islamisme radical brandi comme passeport et carte de séjour par la France et l’Occident pour justifier de leur présence en Afrique pour les décennies à venir.
On peut comprendre que les enjeux géopolitiques ne soient pas maîtrisés par tous, que les subtilités du jeu de dupes qu’est la guerre contre le terrorisme échappent aux masses, mais il est confondant de voir les élites africaines, tels des moutons décérébrés, se féliciter de l’arrivée de leurs bourreaux multiséculaires, voleurs et menteurs impénitents, de les fêter tels des libérateurs.
Il est sidérant de voir des responsables politiques, oubliant que le discrédit de leurs armées nationales est aussi le leur, applaudir et se réjouir à l’arrivée de troupes étrangères.
Nul n’incrimine la population de Gao ou du Mali tout entier, que ces dernières remercient la France est preuve de la politesse et de la correction malienne. A ceux qui ont été en prise directe avec l’animalité djihadiste, il serait indécent de demander de réagir autrement.
Mais que dire des propos de Yayi "Y’a bon" Boni, se déclarant aux anges, remerciant la France pour son"attachement au respect des libertés fondamentales et des droits de l'homme". (3)
Tant de lâcheté, de servilité et de bêtise chez un seul homme, de surcroît président de la dés-Union Africaine, questionne et laisse perplexe.
La politique du plat valet, celle de la main tendue et de l’échine courbée, si bien menées par les élites gouvernantes africaines, en sus de maintenir le continent dans la fange et le déshonneur sont à l’origine d’une révolution dans la théorie géopolitique.
A la realpolitik, les Boni et consorts opposent l’irealpolitik : l’acceptation béate et volontaire de cadres idéologique et politique contraires aux intérêts africains. L’Afrique noire, cornaquée par ces incapables, va au-devant de grosses et tragiques désillusions, prenons-en conscience.
L’intervention française au Mali, aujourd’hui devenue guerre, prémisse à la "guerre perpétuelle pour une paix perpétuelle" qu’est l’inepte guerre contre le terrorisme (le glissement sémantique est lourd de sens et de conséquences), est l’importation sur le continent de la dialectique du choc des civilisations utilisée dans le monde arabe pour y instaurer le "chaos constructif" cher aux stratèges néo-conservateurs américains.
Ce "chaos constructif", n’étant autre que l’exacerbation d'antagonismes locaux (le diviser pour mieux régner), fera invariablement florès dans une Afrique scindée en Entités-bâtardes faibles et déstructurées.
Les irresponsables politiques africains qui portent déjà une lourde responsabilité dans le marasme continental actuel, ont ouvert à nouveau les portes de l’enfer en autorisant cette importation de concepts politco-théologiques fumeux. Car au nom de quoi l’Afrique, faisant face à d’innombrables plaies, devrait prendre part au combat que se livrent Occident et Orient ?
Paradoxe et mécanique que de voir se rejouer une histoire déjà vécue, celle des pénétrations violente et barbare de l’Islam et du Christianisme, à la différence cette fois-ci que l’Afrique Noire, pourrie de l’intérieur par l’ingestion de ces deux chancres, accueille ses ennemis à bras ouverts et se range à leurs côtés, pour mieux s’autodétruire.
Les projections du Plan Prospectif à 30 ans ou Horizons Stratégiques (PP30) du ministère français de la Défense avaient posé, à leur publication, les enjeux et défis auxquels l’Afrique serait confrontée au cours des trente années à venir.
Y figurent noir sur blanc l’affrontement théologique (ou guerre de religions) et la nécessité pour la France de repenser son déploiement militaire africain.
En filigrane apparaissait la thématique du "chaos constructif", celle qui s’impose aujourd’hui au Mali et qui guette le Nigéria, voire le Cameroun avec Boko Haram.
Abonnées au chômage de masse et à la misère, pourvues de populations jeunes, dynamiques mais acculturées au point de n’avoir pour seul rêve que le mirage de la vulgaire et sans âme société de consommation, traversées et minées par des spiritualités exogènes, les Entités-bâtardes sont un cadre idoine de déstabilisation et d’instrumentalisation venant de l’extérieur.
On peut l'observer au Mali, l'effet pernicieux de pareilles déstabilisation et instrumentalisation est diabolique et, paradoxe suprême, boucle la boucle: le colon arrivé naguère sans être invité pour voler, revient aujourd'hui attendu comme le sauveur, pour continuer à voler...
Ajoutons que la guerre contre le terrorisme, nouvelle marotte d'une France socialiste se découvrant soudainement bushiste et bafouillant son Samuel Huntington, est une guerre qui ne se gagne pas, car nul ne peut tuer une idée avec des bombes.
Guerre asymétrique par excellence ou opération de police internationale, elle est faite pour durer et s’éterniser, lorsqu’on la pense finie, elle renaît de ses cendres.
Boni Yayi et HollandeLes exemples des fiascos irakiens et afghans auraient dû pourtant faire réfléchir les méprisables mendiants qui président aux destinées africaines. Que nenni! Ils ont épousé les dialectiques du chaos et de la guerre Orient/Occident, pavant ainsi la voie à une recolonisation durable.
Car les mêmes causes entraînant les mêmes effets, on imagine mal les valets nègres aux gants blancs, adopter une position différente de celle du Ministre afghan de la Défense, Bismullah Khan Mohammadi, qui à la suite d’un attentat, ayant visé le 16 Janvier 2013 le quartier-général de ses services des renseignements, supplie à genoux les autorités américaines de ne pas abandonner le pays et d'y demeurer d’une manière ou d’une autre…
Les cris et manifestations de joie, les déclarations bravaches et martiales entendues ici où là, en Afrique et en France, sont trompeuses.  François Hollande, sans doute conseillé en politique internationale par celui qui l’habille, s’est fourvoyé.
La France, toute arrogante qu’elle est, n’a ni les moyens militaires, ni les moyens financiers de mener une telle guerre. Son agent Denis Allex, exécuté par la milice Al Shaabab, à la suite d’une opération de sauvetage que n’aurait pas renié la nullissime armée malienne, pourra le certifier d’outre-tombe.
Certains semblent oublier que les États-Unis ont dépensé des milliards de dollars et n’ont emportés la victoire finale ni en Irak, ni en Afghanistan.  Les plans de l’intervention française qualifiés de foutaises par Susan Rice (4), sont un modèle de stupidité et de précipitation.
Sauf à vouloir bombarder les villes maliennes, la France ne débusquera de "terroristes" qu’à la marge. Ceux-ci en bon guérilleros se sont d’ores et déjà mélangés à la population.
Paniquée alors que la perspective de véritables combats au sol se profile, la France en appelle aux américains et à l'Union Européenne. Elle en vient également à souhaiter que la prise d’otage sur le site gazier algérien d’In Amenas, accule la Communauté Internationale à un suivisme moutonnier.
Les Algériens, jaloux d'une indépendance qu’ils ont, à la différence des Entités-bâtardes, conquise et fait chèrement payer à la France, ont réglé la prise d’otage à la russe : liquidation de tous les assaillants et accessoirement de quelques otages.
Quoi qu’il en soit et l'analyste sérieux le sait: la France de Hollande, ne gagnera pas la guerre contre le terrorisme, guerre qui a éreinté l'économie américaine et coûté la vie de millions de civils dans le monde arabe.
On ne triomphe pas d’une idéologie ou de ressentiments anti-occidentaux, éminemment légitimes, avec des armes. 
La France ne réussira qu’à instaurer un autre pandémonium en Afrique Noire après celui qu'elle a savamment imposé en Libye.
Il n’y a pas à douter que les retorses autorités françaises s’en serviront:
1) comme prétexte pour pressurer des responsables africains, faibles, lâches et serviles, 
2) pour imposer une présence militaire envahissante et permanente, 
3) comme de juste, continuer à faire ce qu’elles perfectionnent depuis des siècles sur le sol africain : le vol humaniste. 
En un mot comme en cent : pour l’Afrique, un jeu à somme nulle...

Ahouansou Séyivé
____________________
*Les Entités-bâtardes découlent du découpage colonial.
Présentant formellement les caractéristiques d'un état, elles n'en sont que de pâles reflets. N'ayant qu'une souveraineté limitée sur le plan monétaire (le CFA), inexistante sur le plan politique, militaire et économique en ce qu'elles restent inféodées à leur ex-puissance coloniale et aux organismes subsidiaires de l'ONU (Banque Mondiale ou FMI) qui les gèrent par pantins interposés (Alassane Ouattara, Blaise Compaoré, Yayi Boni etc)...
(1) http://www.liberation.fr/depeches/2013/01/14/juppe-sur-le-mali-c-est-le-terrorisme-qui-nous-fait-la-guerre_873856
(2) http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/01/14/des-forces-speciales-a-pau-depuis-vingt-ans,1113195.php
(3) http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/61251-boni-yayi-salue-l-engagement-des-troupes-francaises-aux-cotes-de.html?print
(4) http://turtlebay.foreignpolicy.com/posts/2012/12/11/rice_french_mali_intervention_plan_is_crap

Plus que jamais avec les Touaregs de l'Azawad/Tamazgha Tiddukla ·

Publiée le 16 juin 2013
Intervention de Masin Ferkal au rassemblement de solidarité avec les Touaregs de l'Azawad, organisé par Tamazgha, le samedi 15 juin 2013 devant l'Assemblée nationale à Paris.
Images de Djilali ADJIR


Anti-terrorisme/50 proches du gouvernmt à Niamey ont subit des fouilles dont 1 chargé de mission de Birgi 1er ministre.Chasse aux sorcières?

Anti-terrorisme/50 proches du gouvernmt à Niamey ont subit des fouilles dont 1 chargé de mission de Birgi 1er ministre.Chasse aux sorcières?

NDLR: le ministre nigerien des affaires etrangères dans des sales draps/PNDS Tarraya : Bazoum Mohamed entendu par les membres du CEN à propos du compte bancaire de sa fille...


PNDS Tarraya : Bazoum Mohamed entendu par les membres du CEN à propos du compte bancaire de sa fille...

Suite à l’article intitulé la fille d’un ministre prise au piège paru dans le journal l’actualité du 15 Mai 2013, qui continue de faire de vagues dans l’opinion publique et en attendant que tout soit mis au clair, l’état major du parti nigérien pour la démocratie et le socialisme, le comité exécutif national du PNDS TARRAYA n’a pas attendu longtemps pour convoquer une réunion d’urgence au siège du bureau politique pour entendre le président du parti BAZOUM MOHAMED.

De sources proches du Pnds tarraya, l’on apprend que le concerné a réaffirmé que tout est faux de bout en bout et confirmé qu’il maintient sa décision de porter plainte contre le journal l’actualité.

Bazoum Mohamed aurait dit être désolé de le faire malgré la promesse du Président de la République qui a promis qu’il ne porterait jamais plainte contre un journaliste pour ses écrits ou ses opinions. La réunion intervenue au lendemain de la publication de l’article était nécessaire puisqu’elle concerne celui qui assure l’intérim de la présidence du pnds tarrayya depuis l’élection d’ISSOUFOU MAHAMADOU à la magistrature suprême du pays. Tout est sérieux dans ce dossier parcequ’au delà du pnds tarraya c’est la sérénité de la majorité actuelle qui en jeux et au delà la stabilité du pays.

Tels sont, dit on les raisons avancées qui aujourd’hui, de part et d’autre, en gardant à l’esprit les promesses du chef de l’état d’assainir les finances publiques, permettent de soutenir que si notre confrère n’a fait que son travail bravo et que dans le cas contraire le sieur BAZOUM MOHAMED est en droit d’être lavé, son avenir politique en dépend.

En attendant que l’éclairci, l’opinion a l’esprit tourné vers la justice pour l’issue de cette affaire; déjà notre confrère Ali Cissé Ibrahim, directeur de publication du journal l’actualité a successivement entendu par la police judiciaire et le juge en charge du dossier. L’affaire est attendu être jugée en fin juin.

Affaire à suivre...

La flamme/via nigerdiaspora

Signe de paix?Un collaborateur de Tiébilé Dramé a accompagné à Kidal un rapide aller-retour,un négociateur MNLA qui venait de perdre sa mère

@Babtwittter 3 h
Signe de paix?Un collaborateur de Tiébilé Dramé a accompagné à Kidal un rapide aller-retour,un négociateur MNLA qui venait de perdre sa mère

#Mali: Modalités de déploiement de l'armée à #Kidal fixées. Accord final signé ajd à #Ouagadougou

: Modalités de déploiement de l'armée à fixées. Accord final signé ajd à ? |

Déclaration d’adhésion de la Coordination des Associations des Jeunes Arabes du Mali au MNLA/HCUA


Déclaration d’adhésion de la Coordination des Associations des Jeunes Arabes du Mali au MNLA/HCUA
Nous Mr Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Salim Président la coordination des Associations des Jeunes Arabes du Mali, en résidence à Nouakchott Mauritanie, 
Au nom des jeunes Arabes, membres et adhérant de nos différentes fractions dans l'Azawad et à l'extérieur déclarons qu'à partir de ce jour 16 juin 2013
rejoignons en adhésion massive et volontaire le Mouvement National de Libération de l'Azawad MNLA / Haut Conseil pour l'Unité de l'Azawad/HCUA.
Cette adhésion marque notre volonté de partager avec les membres de MNLA/HCUA le combat idéologique; humain et financier pour la libération du peuple de l'Azawad auquel nous devons un prix de notre vie et notre sang.
Par cette déclaration nous nous désolidarisons avec tous jeunes Arabes ou membres des Associations de notre coordination, qui soutien ou adhère aux milices d'auto-défense affiliées à l'armée Malienne.

En foi de quoi nous signons la présente déclaration pour servir et valoir notre adhésion solennelle fait et clos à Nouakchott ce jour et heure ci-dessous 16 juin 2013 à 22h 17minutes.

Ont signé :
Pour la coordination des Association des Jeunes Arabes du Mali.
Mr Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Salim

Pour la cellule populaire MNLA de Nouakchott
Le secrétaire General :
Mr Souleymane Ag Nadroune

Faut-il encore s’occuper de Bamako ou se préoccuper un peu plus de Niamey ?


Faut-il encore s’occuper de Bamako ou se préoccuper un peu plus de Niamey ?

Le papier d’Antoine Battiono dans le quotidien privé burkinabè Le Pays (jeudi 13 juin 2013) est l’expression de « l’agacement » que provoque le comportement désinvolte de Bamako à l’égard de la médiation de Ouaga. Bamako a donc « choisi de se faire désirer », « traîne les pieds » (répété deux fois), « entretient le flou » (également répété deux fois), « fait tourner tout le monde en rond ».

Voilà dix-sept mois que le MNLA a déclaré « la guerre » au régime en place à Bamako, quinze mois qu’Amadou Toumani Touré est tombé, six mois que s’est tenue à Ouagadougou la première conférence intermalienne, cinq mois que la France s’est engagée militairement sur le terrain, deux mois qu’a été adoptée la résolution 2100 créant la Minusma, un mois qu’à Bruxelles les bailleurs de fonds internationaux se sont engagés sur une contribution de 3,25 milliards d’euros pour reconstruire le Mali, trois jours que l’on attend les amendements à l’accord préliminaire promis par Bamako à l’issue de la deuxième conférence intermalienne (cf. LDD Burkina Faso 0365/Mercredi 12 juin 2013).

Et pendant ce temps où Bamako peaufine ses petits arrangements entre « amis », l’insécurité demeure une préoccupation majeure dans la région. Particulièrement à Ouagadougou et Niamey, deux capitales qui se sont engagées militairement sur le terrain (et, plus encore, en accueillant sur leur sol des « logistiques » militaires étrangères). Deux capitales qui sont plus proches des poches « terroristes » du Nord-Mali, du Sud-algérien et du Sud-libyen que ne l’est Bamako. La meilleure preuve en est que dans la capitale nigérienne un camp de gendarmerie a été attaqué par un commando dans la soirée du mardi 11 juin 2013. L’attaque, qui a finalement échoué, aurait duré une heure. Il y a trois semaines, les cibles étaient Arlit et Agadez, dans le Nord du Niger (cf. LDD Niger 067/Vendredi 24 mai 2013) ; et l’affaire avait fait du bruit. C’est au Sud, et dans la capitale, que désormais les « terroristes » se sont infiltrés alors qu’il y a quelques jours seulement des « terroristes » s’étaient évadés de la prison de Niamey.

« Il ne sert à rien de le nier, les groupes terroristes ont réussi à infiltrer les sociétés africaines depuis belle lurette, à travers des groupes dits religieux, culturels, ethniques ou à vocation économique. A cela, il faut ajouter le fait que, dans la plupart de nos sociétés, les processus de contrôle humain sont extrêmement faibles. On appelle tout cela ‘le vide stratégique’ ». C’est Le Pays qui l’écrit, ce matin (jeudi 13 juin 2013), dans son édito. Et il n’est pas le seul à se préoccuper de ce « vide stratégique » du Niger. L’Observateur Paalga évoque « la peur et la psychose dans une capitale nigérienne déjà sous haute sécurité » et dénonce « la pieuvre islamiste », « les fous d’Allah », « la nébuleuse terroriste ».

Et pendant ce temps, à Koulouba, on palabre sur l’urgence qu’il y a à décider de ne rien décider laissant volontairement pourrir une situation politique qui pourrait rapidement tourner au désastre géopolitique. Le Pays comme L’Obs ne s’y trompent pas : « Les terroristes veulent, et renverser l’Etat, et renverser la société ». Si donc les démocraties baissent les bras, les terroristes gagneront ; ils gagneront aussi si chacun, dans cette affaire, joue solo. « Le Niger vit donc en pleine tourmente terroriste, et il faut l’aider à arrêter une telle descente aux enfers » écrit Le Pays dans son édito. « Plus que jamais, les pays se doivent de se donner la main dans la lutte antiterroriste », ajoute L’Obs.

A Ouaga, la presse milite en faveur d’une unité d’action des pays de la région. Et Le Pays comme L’Obs s’étaient élevés avec véhémence contre les propos du chef de l’Etat nigérien lors des « bisbilles Niamey-Tripoli ». Au lendemain des attentats d’Arlit et d’Agadez, le président Mahamadou Issoufou avait dénoncé la Libye comme « la source de déstabilisation des pays du Sahel ». Les éditorialistes burkinabè l’avaient appelé à ne pas confondre le tout et la partie. « Que les assaillants soient venus du sud libyen ne fait pas des Libyens les premiers responsables de la double attaque » écrivait L’Observateur Paalga (31 mai 2013). Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana ajoutait : « Pour dire vrai, Niamey serait bien inspiré, une fois son ire passée, d’adopter une posture plus conciliante avec le voisin libyen. En clair, il devrait avoir la sagesse de coaliser ses efforts avec ce pays pour combattre ces phalangistes. Car c’est seulement dans la mutualisation des moyens que les Etats sahéliens pourront, sinon enrayer, du moins réduire la capacité de nuisance des fous d’Allah ». Abdoulaye Barro disait la même chose quelques jours auparavant dans Le Pays (29 mai 2013) : « Issoufou ferait mieux de rechercher, avec ses voisins immédiats, puisqu’il ne peut défendre seul ses frontières, une coopération intelligente dans la lutte contre les groupes et mouvements djihadistes ».

Il y a une psychose au sujet des « djihadistes » à laquelle participent les Etats-Unis et la France. D’autant plus forte que, dans cette affaire, on ne sait plus quels sont nos amis et quels sont ennemis. C’était probant, ces derniers mois, pour ce qui est du Qatar présenté comme un instigateur des « printemps arabes » et, dans le même temps, comme le manipulateur des mouvements et groupuscules « islamistes », y compris les plus radicaux. Ce n’est pas un phénomène nouveau. Lors des « révolutions de velours » dans les ex-Républiques de l’URSS, que l’on nous avait présentées comme des mouvements spontanés, les instrumentalisations et autres manipulations avaient été rapidement mises au jour. J

’avoue être circonspect quand les Etats encensent les « révolutions »… chez les autres ; plus encore quand ces « révolutions » se déroulent dans des pays avec lesquels tout le monde avait les meilleures relations et qui n’étaient pas exclus de la « communauté internationale », bien au contraire (Tunisie, Libye, Egypte, Syrie…). C’est sans doute que ces « révolutions » sont, d’abord, des manipulations. C’est pourquoi, aussi, elles sont présentées comme l’expression de la « société civile », cette nébuleuse dont personne ne connaît les contours mais dont on dit qu’elle se situe « en dehors de toute intrusion, immixtion ou ingérence de l’Etat et des pouvoirs publics ». Autrement dit entre les mains des lobbies et autres groupes de pression, y compris religieux.

Et voilà qu’aujourd’hui on évoque à nouveau la présence du Hezbollah en Afrique noire. Je dis à nouveau car, au plus fort de la « crise ivoiro-ivoirienne », cette redoutable organisation terroriste née au Liban était active déjà aux côtés des gbagboïstes et des « porteurs de valises » des réseaux parallèles de l’ultra-droite de la France sarkozyste. Je l’avais écrit ; ce qui m’avait valu de me retrouver mis en examen par les juges français pour diffamation (ceux qui, dans cette affaire, se jugeaient diffamés ont été finalement déboutés par la Cour de justice de Paris).

La psychose va être renforcée par l’annonce (en catimini), par les responsables militaires français, que Paris ne procédera pas au retrait de ses troupes déployées dans le Nord-Mali. Non pas que la situation s’aggrave dans la zone (enfin, pas pour l’instant). Mais l’Elysée et l’hôtel de Brienne prennent très au sérieux les informations concernant le regroupement des groupuscules terroristes expulsés du Nord-Mali dans le Sud libyen. A partir de cette zone, des actions seraient menées contre les pays qui, aujourd’hui, entendent lutter contre le « terrorisme », à commencer par le Niger (pris en tenaille entre la Libye et le Nigéria, deux pays où le « terrorisme » est structuré). On comprend dès lors que les journalistes burkinabè, pays frontalier du Mali et du Niger et médiateur dans la « crise malo-malienne », se fassent du souci.

Dans ce contexte, et si la situation est aussi dramatique qu’on le laisse entendre, la question posée est de savoir s’il ne conviendrait pas de tirer un trait sur le régime en place à Bamako, de traiter directement avec les Touareg du Nord-Mali et, dans la foulée, d’aller voir d’un peu plus près ce qui se passe au Niger avant qu’il ne soit, une fois encore, trop tard.

Via/nigerdiaspora

Aujourd'hui après cette injuste arrestation du capitaine ALhousseini Emakachaw je constate votre lâche silence , car vous été tous bien conscient que cette arrestation est une injustice et une frustration de plus , car le capitaine ALhousseini Emakachaw est et reste un exemple des intégrations des accords de 1995


Aujourd'hui après cette injuste arrestation du capitaine ALhousseini Emakachaw je constate votre lâche silence , car vous été tous bien conscient que cette arrestation est une injustice et une frustration de plus , car le capitaine ALhousseini Emakachaw est et reste un exemple des intégrations des accords de 1995 , vous le savez tous sans exception que le capitaine ALhousseini Emakachaw avait rejeté plusieurs fois des occasions de trahir et rejoindre la lutte pour la cause , mai il l a pas fait, dans l espoir de vivre un jour dans un Niger juste.
Le capitaine ALhousseini Emakachaw , vous le savez tous , à chaque fois qu' il a l occasion de parle à un de nous de notre cause , c est des conseils d intérêts national et d un Niger unis et juste pour tous qu' il vous parle.
Mai aujourd'hui après une attaque de prison à niamey par des terroristes qui ont démontré et continuent à le démontrer qu' ils peuvent attaqué partout , ont arrête le capitaine ALhousseini Emakachaw juste parceque il est le directeur de cette prison , vous restez muet, sourd et aveugle devant cette grande injustice et frustration, sans vous demander pourquoi après les attaques d agadez, arlit, gendarmerie koratagui , les responsables de tout ces lieux eux n ont pas été arrêté?
Ou bien vous attendez que le premier ministre vous demande de vous réunir et faire une déclaration pour je ne sai condamné qui? ? ?

Svp chers camarades frères réunissez vous pour être unis , mai pas pour plaire au gouvernement ...

Sachez que ce jour votre camarade et frère le capitaine ALhousseini Emakachaw à besoin de vous et vous tous sans exception...
Faite ce que vous avez affaire pour la justice , car vous ete tous convaincu que le capitaine ALhousseini Emakachaw est innocent...

Je demande au gouvernement de bien récompenser ces hommes fidèles , mai pas en les jetant en prison comme des terroristes...

Je demande à tout les amis(e) sur facebook de publier sur leurs statuts , merci d avance

Mali: un compromis pour Kidal en passe d'être validé

MALI / BURKINA FASO - 
Article publié le : dimanche 16 juin 2013 à 03:50 - Dernière modification le : dimanche 16 juin 2013 à 03:50


Représentants des touaregs et du gouvernement de transition malien sont en pourparlers à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Représentants des touaregs et du gouvernement de transition malien sont en pourparlers à Ouagadougou, au Burkina Faso.
PHOTO / AHMED OUOBA

Par RFI
Apres plusieurs jours de négociations, les deux délégations sont parvenues à un compromis sur les modalités techniques du redéploiement de l’armée malienne à Kidal. Avec l’aide des experts militaires du Mali, des Nations unies, de la Misma et des combattants touaregs, la médiation a soumis un projet final aux délégations pour analyse. Ce document doit être validé ce dimanche 16 juin avant d’être transmis au médiateur.



 L’équipe de médiation a reçu à tour de rôle, les politiques, et les militaires. Les experts militaires ont discuté pratiquement toute la journée, sans repos pour certains, afin de trouver une solution technique au redéploiement de l’armée malienne à Kidal.
Certains délégués touaregs commençaient à perdre patience. Mais un compromis a fini par être trouvé, accepté par tous selon un spécialiste des questions militaires du coté de la médiation. Et le document final a été remis aux différentes parties pour analyse.
Tout le monde se retrouve ce dimanche pour examiner le projet d’accord final en séance plénière.
« Fumée blanche »
Un officier malien raconte : « nous avons proposé des choses, les hautes autorités vont apprécier mais je crois que c’est bon ». Parlant de la qualité du projet d’accord final un diplomate en poste à Bamako a souligné ceci : « nous avions une fumée blanchâtre, mais nous voulons une fumée blanche comme neige ».
Selon une source proche de la médiation, il est possible que les délégations paraphent le document final ce dimanche. Visiblement satisfait, un membre de la délégation du gouvernement malien s’exclame : « bientôt le drapeau malien va flotter sur Kidal !»
TAGS: BLAISE COMPAORÉ - BURKINA FASO - DIONCOUNDA TRAORÉ - MALI - MNLA

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samedi 15 juin 2013

Mali: à Ouagadougou, les discussions portent toujours sur le désarmement des combattants touaregs


15/06/2013

Le conseiller spécial du président malien pour le nord du Mali, Tiebile Drame (D) lors des pourparlers avec les groupes ethniques armés touaregs à Ouagadougou, le 8 juin 2013.
Le conseiller spécial du président malien pour le nord du Mali, Tiebile Drame (D) lors des pourparlers avec les groupes ethniques armés touaregs à Ouagadougou, le 8 juin 2013.
AFP/AHMED OUOBA

Par RFI
Au Burkina Faso, les discussions se poursuivent à Ouagadougou entre le pouvoir malien et les groupes touaregs occupant Kidal, la ville du nord du Mali. Les tractations portent sur le désarmement des combattants touaregs.



Ce sont les experts militaires qui se penchent sur la question du désarmement. Bamako souhaite toujours un désarmement immédiat des combattants touaregs. Ce qui est très difficile à mettre en pratique, fait remarquer un diplomate qui s’y connaît en question militaire. Selon la médiation, le désarmement « obéit à des règles, c’est tout un processus ».
Vu la situation actuelle à Kidal, il faut d’abord la logistique nécessaire pour cantonner d’abord les combattants, et ensuite penser au désarmement, selon la médiation. « Les militaires maliens de la Misma-Minusma et les Touaregs discutent de manière à ce que, techniquement, ce que nous envisageons soit possible. Ils sont très avancés », affirme une source proche de la médiation. Et un diplomate ajoute que le document final pourrait être prêt ce soir mais la nuit sera longue.
Pour qualifier la complexité du dossier, un officier de la Minusma confie que « c’est pire qu’un accouchement ».
Alors que se négocie la question du redéploiement de l’armée à Kidal et le désarmement des combattants, le mouvement arabe de l’Azawad donne de la voix. Dans un message parvenu à RFI, le MAA rejette tout accord qui n’est pas inclusif et menace la tenue des élections dans la zone qu’il contrôle.
Le médiateur de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) prévoit une rencontre avec ce mouvement et la coordination des forces patriotiques de résistance afin d’expliquer le processus en cours.
TAGS: CÉDÉAO - MALI - MNLA - TOUAREG

Niger : Un pas vers la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ?


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cfa_argentLe Niger a désormais une stratégie nationale de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Celle-ci a été adoptée hier vendredi 14 juin 2013 en conseil des ministres.

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme s’inscrit dans le Plan de développement économique et social 2012-2015. Sa mise en œuvre nécessite alors la recherche du financement nécessaire.

Ce qui limite les chances d’aboutissement de cette politique si tant est que le gouvernement ne peut pas user de ses moyens financiers propres pour procéder à sa mise en œuvre. En dépit donc de l’avènement de cette stratégie, la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme n’est pas pour demain.

Au Niger, il existe une cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). En dehors de quelques ateliers et rencontres organisées avec les medias et établissements financiers, celle-ci est demeurée presque absente durant des années sur  la scène nationale de lutte contre le blanchiment de capitaux.

Actuellement, beaucoup de citoyens nigériens se demandent réellement si cette institution peut être à la hauteur de sa mission, alors même que le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ont pris une envergure dangereuse au Niger.

Libye : cinq soldats tués lors de nouveaux affrontements à Benghazi

LIBYE - 
Article publié le : samedi 15 juin 2013 à 14:43 - Dernière modification le : samedi 15 juin 2013 à 14:43


Un camion calciné sur le lieu des affrontements entre les forces spéciales libyennes et un groupe armé à Benghazi, le 15 juin 2013.
Un camion calciné sur le lieu des affrontements entre les forces spéciales libyennes et un groupe armé à Benghazi, le 15 juin 2013.
REUTERS/Esam Al-Fetori

Par RFI
En Libye, de nouveaux affrontements ont fait cinq morts à Benghazi depuis le vendredi 14 juin. Les forces spéciales ont combattu toute la soirée et toute la nuit les membres d’un groupe armé avec comme enjeu le contrôle de cette ville, berceau de la révolution à l’origine de la chute de l’ancien régime de Mouammar Kadhafi.


Faraj Gaza, un homme d'affaire à Benghazi
Ce sont des milices extrémistes qui ont attaqué l'armée régulière.
 
15/06/2013 par Cyril Bensimon
Jusqu'à 6 h ce samedi matin les habitants de Benghazi pouvaient entendre des tirs et des explosions près du quartier général des forces spéciales libyennes.
La violence des affrontements entre des groupes armés dont l'identité est encore difficile à établir et les forces spéciales ont fait cinq morts, cinq soldats, selon l'armée. Sur leur page Facebook, les forces spéciales ont indiqué s'être opposées à un groupe « illégal ».
Vengeance ?
Samedi dernier, des affrontements entre une milice, sous l'autorité du ministère de la Défense, et des manifestants avaient dèjà fait plus d'une trentaine de morts.
Certains estiment que certains membres de milices ont cherché à se venger. L'ancien maire de Benghazi, quant à lui, estime que le Parlement et le gouvernement sont inactifs.
Pour le moment, aucune des enquêtes ouvertes sur les violences qui frappent Benghazi n'a donné de résultat. Ce matin, la situation était calme dans la ville. Les funérailles des personnes mortes dans la nuit devraient avoir lieu ce samedi après-midi. Et certains redoutent de nouvelles flambées de violence ce soir

Touareg-France-Mali/Le « gouvernement » du Mali n’a cure de la démocratie ou du développement économique du septentrion, la seule et unique obsession consiste à tout mettre en oeuvre pour garder cette « intégralité de l’Etat Malien ». Ce qui est grave c’est que l’Etat Français, avec des socialistes au pouvoir, refuse ce droit légitime des peuples à disposer de leur destin et apporte son soutien militaire à des peuples « dominants ».


Le « gouvernement » du Mali n’a cure de la démocratie ou du développement économique du septentrion, la seule et unique obsession consiste à tout mettre en oeuvre pour garder cette « intégralité de l’Etat Malien ».
Ce qui est grave c’est que l’Etat Français, avec des socialistes au pouvoir, refuse ce droit légitime des peuples à disposer de leur destin et apporte son soutien militaire à des peuples « dominants ». La seule façon de soutenir les Touareg, les Songhoïs, les Toubous dans leurs légitimes combats c’est de se battre encore plus chez nous contre la domination française sur les Corses, Bretons, Basques, Catalans, Alsaciens, Flamands et Occitans.
Ci joint un « extrait » d’une lettre de Tiébilé Dramé :
"je vous supplie, faites des bénédictions pour le pays et pour le succès de la recherche de solution par les voies du dialogue et de la diplomatie: l'objectif recherché ( le résultat attendu) étant: l'exercice de la souveraineté nationale du Mali sur la totalité du territoire national."
Tiébilé Dram

Laurent Larcher ‏@/Pourquoi je ne crois pas à la réforme de l'armée malienne par l'Union européenne http://La-Croix.com

L'#ONU préconise une "vaste stratégie intégrée pour le #Sahel"

L' préconise une "vaste stratégie intégrée pour le "