TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
lundi 29 avril 2013
Niger Urgent/#selon certaines sources il y a des manifs dans la region de Diffa pour soit disant exiger le recrutement des locaux dans la societe petroliere, mais qu'entre temps, on entend certains manifestants crier "Allah akbar3. On parle aussi du renforcement de la securite autour d'une prison ou sont detenu des combattants de Boko haram. connaissant que cette region fait frontiere avec les sanctuaire de la dite secte(Tchad-Nigeria) tout peut arriver. On n'a pas encore beaucoup d'infos sur cette affaire a suivre de tres pres...#
URGENT/NIGER/Ce dernier temps l'armée nigerienne fait des patrouille dans le nord du pays; tout jeune touareg sur une moto est syonyme de bandit c'est ainsi qu'elle a arreté et transferé à Agadez quatre jardiniers il s'agit de mahdi ahmed;khanaf halid; ebene;saleh takayfa qui n'ont rien fait du tout à mediter!
Barbara Worley Trouble in northern Niger - Agadez: Now the Niger army is patrolling in the north of the country. All young Tuaregs on motorcycles are synonymous with "bandits," so the army has arrested and transfered to Agadez four gardeners - Ahmed Mahdi; Khanaf Halid, Ebene, Saleh Takayfa - who did nothing at all. Something to think about!
L’armée française revoit ses ambitions à l’aune des économies budgétaires
FRANCE -
Article publié le : lundi 29 avril 2013 à 05:38 - Dernière modification le : lundi 29 avril 2013 à 08:32
Un véhicule blindé français, près de Gao, le 9 mars dernier.
REUTERS/Emmanuel Braun
Par RFI
La France se dote d’un quatrième Livre blanc pour la Défense et la sécurité, dont le contenu est dévoilé ce lundi 29 avril par le président de la République. C’est lui qui a fait les derniers grands arbitrages dans ce nouveau « contrat opérationnel » pour les 15 à 20 ans à venir, avec les contraintes budgétaires comme feuille de route.
Après 1972, 1994 et 2008, la France se dote d’un quatrième Livre blanc pour la Défense et la sécurité. Le document est dévoilé, ce lundi 29 avril, par le président de la République, qui a décidé des derniers grands arbitrages. Une commission d’une cinquantaine de personnes a travaillé durant 8 mois pour évaluer les menaces auxquelles la France pourrait être confrontée dans les 15 à 20 ans à venir, et prévoir les moyens militaires pour y répondre, avec un maître mot : faire des économies.
Le « contrat opérationnel »
Le précédent Livre blanc avait défini un « arc de crises » allant de la façade atlantique de l’Afrique jusqu’au Pakistan. En cas de conflit majeur, l’armée française devait être capable de déployer 30 000 hommes pour une durée d’un an, tout en conservant une force d’intervention de 7000 hommes.
Le nouveau contrat est plus réaliste. « Nous irons moins loin, et nous resterons moins longtemps », résume un général. L’armée française, qui a perdu 45 000 hommes depuis la réforme de 2008, ne peut plus remplir toutes les missions. Elle va pourtant encore devoir supprimer plus de 30 000 postes : 9000 décidés lors de la dernière loi de programmation militaire auxquels s'ajoutent 23 500 suppressions supplémentaires induits par le nouveau Livre blanc.
Pour certains équipements et certaines capacités, la Défense devra travailler en coopération. Le nouveau Livre blanc fait des drones une priorité. Mais pour que la France pèse dans les coalitions internationales, elle a fait le choix de conserver des moyens d’appréciation et de décision autonome, le renseignement et la dissuasion nucléaire.
Les menaces
Ce Livre blanc 2013 est avant tout une réactualisation de celui de 2008. Prolifération nucléaire, tensions au Proche-Orient, trafics et criminalité : ces menaces, déjà identifiées, restent d’actualité. Mais la crise économique et les révolutions arabes sont passées par là. Deux «surprises stratégiques », comme disent les militaires.
Résultat, moins d’argent. La France a dû revoir ses ambitions dans le monde. Des paragraphes entiers du Livre blanc ont été dictés par les contraintes budgétaires. Pour schématiser : à l’avenir, la France s’occupera davantage de ce qui se passe en Méditerranée qu’en mer de Chine.
Ce Livre blanc, c’est aussi le retour de l’Afrique, la grande oubliée du précédent document. « Il serait dangereux de négliger l’Afrique », concède un général. « Mais nous chercherons à gagner des effectifs sur le continent. »
Enfin, la nouvelle mouture du Livre blanc doit mettre l’accent sur la défense des flux : flux matériels et immatériels, flux commerciaux, flux énergétiques, Espace et cyberespace.
Le « contrat opérationnel »
Le précédent Livre blanc avait défini un « arc de crises » allant de la façade atlantique de l’Afrique jusqu’au Pakistan. En cas de conflit majeur, l’armée française devait être capable de déployer 30 000 hommes pour une durée d’un an, tout en conservant une force d’intervention de 7000 hommes.
Le nouveau contrat est plus réaliste. « Nous irons moins loin, et nous resterons moins longtemps », résume un général. L’armée française, qui a perdu 45 000 hommes depuis la réforme de 2008, ne peut plus remplir toutes les missions. Elle va pourtant encore devoir supprimer plus de 30 000 postes : 9000 décidés lors de la dernière loi de programmation militaire auxquels s'ajoutent 23 500 suppressions supplémentaires induits par le nouveau Livre blanc.
Pour certains équipements et certaines capacités, la Défense devra travailler en coopération. Le nouveau Livre blanc fait des drones une priorité. Mais pour que la France pèse dans les coalitions internationales, elle a fait le choix de conserver des moyens d’appréciation et de décision autonome, le renseignement et la dissuasion nucléaire.
Les menaces
Ce Livre blanc 2013 est avant tout une réactualisation de celui de 2008. Prolifération nucléaire, tensions au Proche-Orient, trafics et criminalité : ces menaces, déjà identifiées, restent d’actualité. Mais la crise économique et les révolutions arabes sont passées par là. Deux «surprises stratégiques », comme disent les militaires.
Résultat, moins d’argent. La France a dû revoir ses ambitions dans le monde. Des paragraphes entiers du Livre blanc ont été dictés par les contraintes budgétaires. Pour schématiser : à l’avenir, la France s’occupera davantage de ce qui se passe en Méditerranée qu’en mer de Chine.
Ce Livre blanc, c’est aussi le retour de l’Afrique, la grande oubliée du précédent document. « Il serait dangereux de négliger l’Afrique », concède un général. « Mais nous chercherons à gagner des effectifs sur le continent. »
Enfin, la nouvelle mouture du Livre blanc doit mettre l’accent sur la défense des flux : flux matériels et immatériels, flux commerciaux, flux énergétiques, Espace et cyberespace.
dimanche 28 avril 2013
Bomb Explosions And Intense Gunfight Between Boko Haram and Nigerian Troops in Jigawa State
Posted: April 28, 2013 - 22:09
By SaharaReporters, New York
A security source told SaharaReporters that several militants invaded the township with bombs and rocket propelled grenades. The attack in Jigawa marks further escalation and expansion of the sects armed insurrection in northern parts of Nigeria.
A caller said the gunfight has continued into the night stating that the gunmen have now taken over the home of former Inspector general of Police, Hafiz Ringim and the police station in the township is currently under attack.
Former Inspector General of the Nigerian Police, Ringim fled to the UK recently and sought political asylum claiming members of the deadly sect are after his life.
Libya’s Sabha Oasis: Former Qaddafist Stronghold Becoming Regional Center of Insecurity
Publication: Terrorism Monitor Volume: 11 Issue: 8
April 19, 2013 10:35 AM Age: 9 days
By: Andrew McGregor
During the rule of the late Mu’ammar Qaddafi, Libya’s Sabha Oasis was an important regional security center, dominating Libya’s remote Fezzan region and the ancient trans-Saharan trade routes that connect sub-Saharan Africa to the Mediterranean coast. The Libyan airbase and garrison at Sabha gave Qaddafi a military presence in a region that contains most of Libya’s considerable oil wealth as well as a remote center for nuclear weapons development and rocket testing. The presence of many Qaddafist loyalists in Sabha (including members of Qaddafi’s own Qadhadhfa tribe) made it the last major center to be taken by rebel forces in the campaign to depose Qaddafi. Today, roughly a year-and-a-half after Qaddafi’s death, Sabha’s strategic importance has actually increased due to the insecurity that prevails in southwestern desert.
To cope with the rampant insecurity that allowed the deadly Islamist attack on Algeria’s In Aménas gas plant to be mounted from southwestern Libya, Sabha was one of several southern regions declared a closed military zone in December, 2012, with temporary closures to border crossings with Niger, Algeria, Chad and Sudan (see Terrorism Monitor, January 25).
Sabha – The Disputed Oasis
Located some 500 miles south of Tripoli, the town of Sabha, with a population of roughly 200,000, is dominated by a massive Italian-built fort (Fortezza Margherita, but now known as Fort Elena), a legacy of Italy’s brutal occupation of the Libyan interior in the early 20th century. Most residents belong to Arab or Arab-Berber tribes, but the Tayuri and al-Hijra neighborhoods belong to members of the Tubu, an indigenous Black African tribe following a semi-nomadic lifestyle in what is now southern Libya, northern Chad and northeastern Niger. Though famed for their traditional fighting skills, the Tubu of Sabha occupy cheap fire-blackened cinder block housing that provides witness to the bitter inter-communal battles that have plagued the oasis town since the Libyan revolution. The Tubu make up only 10 to 15 percent of Sabha’s population, which also includes a number of Tuareg and migrants from Sudan, Chad and Niger who were encouraged to fill jobs in Libya’s oil economy.
Stripped of citizenship by Qaddafi and denied basic services such as medical care and education by Libyan administrators ordered to treat all Tubu as undocumented aliens, the Tubu see an opportunity to normalize and legitimize their historic presence in southern Libya through specific inclusion in Libya’s new constitution. Earlier this month, the Tubu attempted to educate other Libyans and foreign delegates about the Tubu by holding the first-ever “Festival for Tubu Heritage and Culture” in Murzuk, southwest of Sabha. While the event was attended by a number of members of the GNC, official foreign representation was limited to the Turkish consul and a UN delegate (Libya Herald, April 8). For the Turkish consul, his arrival marked something of a symbolic return to the region: Ottoman troops were beginning to establish posts in the Tubu regions of the Sahara in the early 20th century prior to being withdrawn after the Italian invasion of Libya in 1912.
A group of Tubu fighters under the leadership of Niger-based militant chief Barka Wardougou (who became close to Tuareg rebel groups in Niger in the last decade) took Murzuk from its loyalist garrison in August, 2011 (Ennahar [Algiers], August 20, 2011). Wardougou and his militia remained in southwestern Libya after Qaddafi’s overthrow (Jeune Afrique, May 17, 2012).
Who Will Control the Borders?
Despite playing a leading role in the expulsion of Qaddafist forces from Libya’s southwest and the southeastern Kufra Oasis region, Libyan Tubus continue to be treated with the suspicion normally associated with pro-Qaddafists. When Sa’adi al-Qaddafi threatened to return from his Niger exile in February, 2012 to lead a new uprising in cooperation with elements of the Libyan military against the “gangs” who controlled Libya, attacks quickly began on Tubu residents of Kufra who were suspected (without evidence) of supporting Sa’adi’s plans for counter-revolution (Jeune Afrique, May 17, 2012; al-Arabiya, February 11, 2012; al-Sharq al-Awsat, February 15, 2012). For now, the Tubu continue to guard the border regions of the southwest, though partly out of self-interest – infiltration by Islamic extremists and narco-traffickers would challenge traditional Tubu control of local smuggling routes. The Tubu are already engaged in a struggle for control of these routes with their local rivals, the Awlad Sulayman Arabs. The Tubu and Awlad Sulayman fought a vicious battle using automatic weapons, rockets and mortars in Sabha in March 2012. The clashes left at least 50 dead and over 160 wounded (Libya Herald, March 28; Tripoli Post, March 29; for the battle, see Terrorism Monitor Brief, April 6, 2012).
In Sabha, incendiary rumors that the Tubu minority are about to take over the city often find a ready audience amongst the Awlad Sulayman and Awlad Abu Seif Arabs. Many Tubu are similarly convinced that the Awlad Sulayman intend to take control of the entire southwest region. Operating under the nominal direction of the Ministry of Defense, Tubu militias remain in control of several sensitive areas in southwestern Libya, including the southern al-Wigh airbase and parts of the Murzuk oil-fields. Calls from the militias for funding and equipment to control the borders have largely fallen on deaf ears. The Tubu not only know the physical terrain, they also know the location of unmarked minefields along the Libyan-Chadian border, deadly relics of the prolonged struggle between Chad and Qaddafi’s Libya for control of the uranium-rich Aouzou Strip.
Return of the Qaddafists
The continued presence of Sa’adi Qaddafi across the border in Niger also contributes to the destabilization of the region. A group of armed men attacked a Sabha police post on April 12, killing a police guard and two others before seizing vehicles and arms from the station. The next day, over 20 individuals described as supporters of the Qaddafi regime were arrested. According to the head of Sabha’s military council, Ahmad al-Atteibi, the men had confessed to having been infiltrated from abroad with the purpose of setting up a base in the south (SAPA, April 13; News24, April 14). Another police source claimed the assailants were veterans of the Libyan Army’s 32nd Mechanized Brigade, a well-trained, well-armed and highly loyal unit under the direct command of Khamis al-Qaddafi (a son of the Libyan leader who was killed in a NATO airstrike in late August, 2012 (Libya Herald, April 14). Two vehicles belonging to the attackers were later recovered by the Zawiya Martyrs’ Brigade, a militia hailing from the Berber-dominated Nafusa Mountains of western Libya. Libyan border police also reported arresting a group of Libyans entering the country from Egypt with a large quantity of pro-Qaddafi literature for distribution in Sabha (Libya Herald, April 13).
Libya has been applying intense pressure on Niger to extradite Sa’adi to Libya to face war crimes charges and it is expected that the former soccer player and Special Forces commander will join other members of the Qaddafi family in Oman rather than wait to be returned to an unhappy fate in Libya (al-Shabiba[Oman], March 26; Times of Oman, March 26).
Securing the South
The apparent inability of local security forces to resist attacks on their posts prompted a joint emergency meeting of Libya’s government and the ruling General National Congress (GNC). The meeting was attended by the highest levels of Libya’s administration and security services in an effort to find a solution to the ongoing challenges to government authority in the south (Libya Herald, April 14).
Security forces and militias from northern Libya dislike serving in the south, partly because there are no additional benefits offered to persuade them to serve there. Deployment orders from the Libyan Army command continue to be treated as requests by most of the Libyan militias. Most are unable to cope with the isolation and severe climate of the vast desert expanses south of Sabha, leaving the region largely in the hands of local tribal militias, smuggling bands and roving groups of extremists who may have already established bases in the deserts.
The smugglers, who specialize in arms, fuel, vehicles, subsidized food, narcotics and human trafficking, are usually at least as well-armed and organized as the security forces tasked with their elimination. With under-equipped local security forces often going unpaid for months at a time, it has become much easier to simply purchase free movement through Libya’s ungoverned southwest. Efforts to inhibit the smugglers’ operations can invite retaliation; on March 30, a well-armed smuggling group angered by attempts to restrict their activities attacked the Sabha headquarters of the southern military region command at the Sabha airbase, killing two officers and wounding three other soldiers (Libya Herald, March 30; PANA, April 2).
The Arab-Berber Qadhadhfa, who were regarded as Qaddafi loyalists during the rebellion, have also engaged in deadly clashes with the generally anti-Qaddafi Awlad Sulayman tribe, who experienced rough treatment from the former dictator after he suspected them of planning his overthrow. Libyan army Special Forces units under Colonel Wanis Bukhamada were deployed to stop these tribal battles in early 2012. Bukhamada has since survived assassination attempts in both Sabha and his hometown of Benghazi.
Conclusion
The task of securing southern Libya from Islamist militants, narco-traffickers and arms-traders depends greatly upon efforts to reform Libya’s security services, most notably the National Liberation Army. However, with most former rebels preferring to remain under arms with their rebellion-era militias, such efforts have been painfully slow in obtaining results. Northerners dislike military service in the south and enduring suspicion of Tubu motives prevents the GNA from supplying this group with the arms, funds and equipment they need to secure the borders. As clashes with their Arab neighbors continue, Tubu goodwill towards post-revolutionary Libya is rapidly diminishing, as is the potential for this group to assume security tasks in southern Libya that few others are qualified to carry out. The In Aménas attack is a potent reminder of the necessity of securing the strategic Sabha Oasis and the rest of southwestern Libya before well-armed Islamists fleeing the French-led intervention in Mali can set up new operational bases in the region.
Exfiltrer du Mali le capitaine Sanogo
MOTS-CLÉS ASSOCIÉS
Que faire du capitaine putschiste qui a renversé le président malien Amadou Toumani Touré l’an dernier mais s’est montré incapable de stopper l’offensive des djihadistes? Élément clé du régime de transition, Amadou Haya Sanogo ferait "monter les enchères" pour préparer son exil vers un pays tiers. "Il faut l’exfiltrer, lui et les siens, mais certainement pas vers la France", confie un officiel français. Le Nigeria et le Gabon ont fait des offres d’accueil.
Après Bouteflika, le ministre Abdelakder Messahel hospitalisé en Belgique.
Le ministre délégué aux Affaires maghrébines, Abdelkader Messahel, qui était en visite en Allemagne, a été hospitalisé pour une rupture d’anévrisme.
Arrivé à Bruxelles en mission, et juste après avoir eu l’information du malaise du chef de l’Etat, le ministre, devant les douleurs qui ne s’estompaient pas s’est dirigé vers l’hôpital Erasme de la capitale belge où les médecins ont diagnostiqué une rupture d’anévrisme qui a nécessité son hospitalisation et une opération de toute urgence, lorsqu’il a commencé à se plaindre de maux de ventre.
C’est quoi un anévrisme ?
Un anévrisme ou anévrysme est une dilatation localisée de la paroi d’une artère aboutissant à la formation d’une poche de taille variable, communiquant avec l’artère au moyen d’une zone rétrécie que l’on nomme le collet. Sa forme habituelle est celle d’un sac, son diamètre pouvant atteindre plusieurs centimètres.
L’anévrisme, où la paroi est intacte, doit être distingué du pseudo anévrisme où la paroi est rompue et le sang contenu par les structures adjacentes.
La rupture d’anévrisme représente environ 10 % des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Lorsqu’elle survient subitement, la mort est souvent inévitable. Des signes précurseurs peuvent cependant attirer l’attention dans les heures et même les jours qui précèdent l’AVC, et un traitement médical est envisageable.
Algérie: Bouteflika hospitalisé à Paris, interrogations sur son avenir
LA LIBRE.BE>NOUVELLES DÉPÊCHES
Mis en ligne le 28/04/2013 à 12h51
PARIS (AFP)
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, a été hospitalisé ce weekend à Paris après un accident vasculaire cérébral présenté comme mineur par les autorités algériennes mais qui repose la question de sa succession alors que son mandat s'achève en 2014.
M. Bouteflika a été transféré samedi après-midi à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce pour y effectuer des "examens complémentaires" après un "accident ischémique transitoire sans séquelles", un type d'accident vasculaire cérébral sans gravité, a annoncé dimanche à Alger l'agence APS, citant une source médicale.
Bien que son état général "ne suscite pas d'inquiétude particulière", ses médecins lui ont prescrit des examens complémentaires ainsi que quelques jours de repos, a précisé la source médicale à l'APS.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait affirmé samedi que l'état de santé de M. Bouteflika "n'est pas du tout grave".
Selon David Grabli, neurologue à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, "+Ischémie+, ça veut dire, pour n'importe quel organe, la privation d'apport sanguin et donc d'oxygène. Le plus souvent c'est lié à un vaisseau sanguin qui se bouche".
"Comme c'est +transitoire+, le caillot qui s'est formé va se dissoudre très rapidement. Quand la durée de l'ischémie a été brève, inférieure à quelques minutes, les symptômes récupèrent immédiatement", a-t-il expliqué à l'AFP.
Le Val-de-Grâce accueille régulièrement des personnalités françaises et étrangères importantes. L'ancien président Nicolas Sarkozy y avait été admis en juillet 2009 après un malaise. Son prédécesseur Jacques Chirac y avait été hospitalisé en septembre 2005, à la suite d'un "petit accident vasculaire cérébral".
Joint par l'AFP dimanche, le ministère de la Défense s'est refusé à tout commentaire "par respect du secret médical". "L'Etat français se tient informé, ce qui est normal pour le président d'un grand pays tel que l'Aglérie", a-t-on ajouté.
Un quatrième quinquennat compromis ?
Elu à la tête de l'Etat en 1999, réélu en avril 2004 puis en avril 2009, M. Bouteflika avait été opéré fin 2005 à Paris "d'un ulcère hémorragique au niveau de l'estomac", selon les autorités algériennes.
Le président algérien annonçait un an plus tard "qu'il avait été très, très malade" mais qu'il s'en était "sorti de manière absolument fabuleuse". Depuis cette hospitalisation en 2005, l'état de santé de M. Bouteflika fait régulièrement l'objet de spéculations dans les journaux algériens qui mettent en doute les versions officielles, comme cela a encore été le cas dimanche.
Pour le quotidien Liberté "l'idée même de rendre publique cette information est en soi un choc médiatique" signe que "la présidence de la République a jugé, pour cette fois, que l'incident était assez sérieux pour ne pas le cacher aux Algériens. "L'annonce hier de son hospitalisation confirme tout haut ce que tous les Algériens d'en bas suspectaient: le président est bien malade", renchérit le journal El Watan.
La presse algérienne estime en conséquence qu'il sera difficile pour M. Bouteflika de briguer un quatrième quinquennat en 2014 s'il en avait l'intention. "La santé du président Bouteflika devient désormais un vrai souci pour vendre un 4e mandat", selon El Watan. Le soir d'Algérie se demande même s'il sera "en mesure d'assurer ses fonctions jusqu'à la fin de son mandat".
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Mali : Les arabes et les touaregs … Quel conflit ?
Au moment où des centaines de familles arabes et tamachèques vivent loin de leur pays et croupissent sous des feuilles de plastiques dans des camps de refugiés en Mauritanie, en Algérie au Burkina Faso, sans eau, sans médicaments, sans écoles ;
Au moment où des femmes chefs de ménage, nobles, dignes qui n’ont jamais tendu la main au cours de toute leur vie, se bousculent, transpirent, accouchent dans les rangs devant les hangars du HCR, quémandant une maigre poignée de blé, ou de haricot ;
Au moment où des hommes et des femmes civils arabes et touaregs restés au Pays, subissent les exactions, la mort gratuite et tombent sous les balles de l’armée malienne ;
Au Moment où nos jeunes désœuvrés laissés à eux même, subissent les arrestations arbitraires, l’oisiveté, le poids de l’exode, et de l’exil ;
Au moment où nos enfants meurent par dizaine de suites de paludisme, de malnutrition, de coqueluche dans les camps de refuge, le mauvais sort non content de nous avoir assez trainés des années durant, sur les chemins de la guerre, de l’exil, de la pauvreté, de l’analphabétisme, du retard économique, intellectuel, spirituel, et culturel, nous ouvre pour nous achever, les voies de l’enfer.
Le mauvais sort, nous entraine sur les chemins d’un conflit, cette fois-ci, entre nous mêmes arabes-touaregs (comme si nous étions deux). Nous sommes déjà victimes de nos errements, victimes des frappes de la France, victimes des exactions multiples et injustifiées de l’armée malienne, victimes de la CEDEAO, victimes de l’Orient et de l’Occident, victimes de nos divisions, de nos divergences, de notre orgueil profond, gauche et stupide.
Quel malheur ! Quelle déception ! Quelle tristesse de voir un peuple victime de sa propre histoire ! Quelle tristesse de voir un peuple menacé de disparition, un peuple perdu, pendu sans dirigeants, abandonné de tous, un peuple entrainé vers une guerre inter ethnique.
Voila un peuple malheureux qui subit les assauts conjugués du sort, de la guerre, des famines à répétition, les assauts de la déculturation et du malheur, un peuple victime du racisme, des exactions répétées et continues de ses ennemis.
Ce peuple est menacé de guerre, cette fois-ci, de guerre contre lui-même, contre ses hommes et ses femmes contre ses campements, ses propres enfants ou ce qui en reste. Voila un peuple perdu, condamné à disparaitre à s’évaporer laissant enfin à ses ennemis la joie de goutter à la victoire, le plaisir enfin de prendre sa terre, et d’en jouir à souhait.
Quelle folie, de vouloir nous en prendre à nous-mêmes contre nous-mêmes et par nous mêmes ! Quelle folie de vouloir retourner nos fusils contre nous-mêmes et pourquoi ? Quelle raison, quel argument quel mobile nous pousserait à nous entretuer, à nous suicider collectivement. Qui d’entre nous portera les lauriers de la honteuse victoire d’avoir vaincu son frère, d’avoir assassiné son frère, pour en suite se rendre à l’évidence comme le fils d’Adam qui, par cupidité, tua son frère avant de le regretter ?
Quelle faiblesse nous pousserait à écouter celui-là qui nous dressera les uns contre les autres ? Que nous offrira-t-il comme récompense après le forfait, sinon son mépris ? Quel serait le prix du sang de mon frère versé par arrogance, par égoïsme, par jalousie ?
Mes frères touaregs et arabes de l’Azawad, vous êtes les deux poumons d’un même corps. Vous êtes les deux facettes d’une même pièce. Détrompez-vous. Vous êtes UN et INDIVISIBLES. L’Azawad c’est vous ! Si l’Azawad brûle, il ne brulera que pour vous, et s’il devient un paradis, il le sera pour tous. Détrompez-vous ! Vous êtes liés par le sang, la religion la culture, l’histoire et la géographie. Vous êtes unis par la volonté de Dieu par le fardeau de l’histoire, de la nature impitoyable et implacable dont vous subissez toujours les assauts répétés depuis des siècles. Réfléchissez enfin !
Rien, ni personne ne pourra vous opposer, au point de prendre les armes contre vous-même. Avez-vous pensé un seul instant à vos frères et sœurs, à vos familles qui vivent ensemble, à vos campements qui vivent ensemble dans la peur et l’incertitude. Avez-vous pensé à ces milliers de familles voisines dans l’Azawad et ailleurs, qui partagent les plaisirs du voisinage, du métissage, qui partagent les mêmes terres de transhumance, les mêmes puits, les mêmes villes et villages, les mêmes peines et les mêmes joies ?
Avez-vous pensé un seul instant à la gravité de vos gestes, aux conséquences incalculables d’un conflit sur nos populations azawadiennes déjà fortement secouées par le drame qu’elles subissent depuis des décennies. Avez-vous pensé à la réaction des populations nomades que nous sommes ? Avez-vous pensé un seul instant à la déchirure que provoquera un tel conflit, aux innombrables familles liées par le sang et l’histoire, par le mariage, l’amitié des ancêtres, qui risquent de se séparer par l’escalade de violence.
Un conflit entre vous serait dévastateur, chaotique et signera votre fin à tous, car vous partagez les mêmes terres, les même points d’eau, les même montagnes et les mêmes vallées. Enfin pensez-vous réellement que vous ferez une entité stable les uns sans les autres, même si la France vous le fait croire ? Détrompez-vous ! La France vous lâchera. Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts.
Je sais que vous n’êtes pas dupes. Vous n’atteindrez pas ce degré de faiblesse pour croire un seul instant que l’un d’entre vous pourra vaincre l’autre, ou s’en débarrasser à moins que vous ne soyez totalement aveuglés par l’ orgueil, et un égoïsme exacerbé.
Nous, populations arabo-berbères de l’Azawad, n’avons pas besoin de conflit. Nous avons assez souffert. Nous avons assez perdu de personnes chères, d’hommes de grande valeur et de biens incalculables. Nous avons assez supporté l’exil, le complexe d’infériorité, le goût amer de la solitude, de la servitude dans des pays où nous sommes encore considérés, après vingt ans de séjour, comme des étrangers. Nous en avons assez de cette situation. De grâce n’en rajoutez pas. Nous sommes déjà des exilés, ne faites pas de nous des paria.
Que représentons-nous même unis, à fortiori divisés ? A qui profite cette zizanie ? Qui tient les ficelles de ce jeu sordide où la seule et unique victime est, et demeure la seule communauté arabo-berbère ? N’avons-nous pas assez des querelles intestines et stériles?
Nous sommes deux communautés qui ont toujours vécu ensemble et partagé tout, des communautés-sœurs qui n’ont jamais considéré que la différence de dialecte constituait un frein ou une barrière quelconque. Des brigands, il y en a partout et de tout temps. Dans tout troupeau, il y a des brebis galeuses. L’instabilité est une réalité dans l’Azawad, un noman’s land abandonné, incontrôlé, mais un conflit inter ethnique aura des conséquences inimaginables qui ne feront qu’aggraver notre situation déjà précaire.
Votre région, mes frères, est l’objet de convoitises multiples à cause des richesses dont elle regorge, et de l’enjeu qu’elle représente. Ouvrez les yeux. Une quelconque division vous affaiblira davantage et vous exposera. Restez unis.
Chers frères touaregs et arabes, votre faiblesse réside dans votre division. Votre ennemi commun préfère vous voir désunis et affaiblis pour choisir le bon moment de vous porter l’estocade finale, le coup de grâce. Aujourd’hui vous constituez une force, Vos divergences constituent des atouts capitalisez-les.
Ne vous faites pas la guerre car vous la perdrez dans tous les cas de figure, et vous perdrez à tout point de vue, aussi bien entre vous-même, que face à votre ennemi commun. Les conséquences d’un conflit inter ethnique dépassent de loin, les causes du conflit lui même.
C’est pourquoi je vous lance cet appel pressant et solennel en mon nom personnel, et cet appel n’engage que ma seule personne. J’en appelle aux responsables que vous êtes, aux frères que vous êtes, et aux cadres conscients et avertis que vous êtes, pour placer l’intérêt de nos deux communautés au dessus de tout. Oubliez vos différences car vous n’en avez pas, et donnez-vous la main. Tous les différends trouvent une solution lorsque l’on accepte de s’asseoir, de s’écouter et de discuter.
J’en appelle à votre bon sens, votre foi en Dieu et aux sentiments patriotiques et solidaires qui vous animent. Mesurez la gravité de la situation. Nous sommes encore des tribus et notre attachement à la tribu est aveugle. En de pareilles circonstances notre réaction est spontanée et dépend fortement de nos liens de parenté. Votre division se répercutera sur nos tribus, sur nos fractions avec tout ce que cela entrainera comme conséquences….désastreuses.
Je souhaite vivement que nos frères des camps de refuge en Algérie, enMauritanie, au Burkina Faso, au Niger constituent des comités de coordination (arabe-tamachèque) et organisent des rencontres intercommunautaires dans les camps, afin de rassurer les familles et barrer le chemin aux oiseaux de mauvais augure.
J’invite les frères arabes et touaregs, de Nouakchott, de l’Algérie, du Burkina Faso à organiser des missions de sensibilisation dans les camps de refugiés afin de calmer les esprits expliquer, rassurer, lever le doute et la suspicion, et rétablir la confiance.
Nos camarades d’ARVRA très engagés dans la défense de nos droits, sont fortement sollicités pour cette noble mission. Que les parents de la Diaspora s’investissent aussi par leurs conseils.
Nos frères webmasters d’Afrique, du Maghreb, de France, de Belgique, deHollande, du Canada et des USA, et tous les amis et proches du facebook sont sollicités. Ils sont invités à calmer les esprits par des commentaires et des contributions constructives. Cet instrument de communication et d’échange est un couteau à double tranchant.
Nos frères webmasters d’Afrique, du Maghreb, de France, de Belgique, deHollande, du Canada et des USA, et tous les amis et proches du facebook sont sollicités. Ils sont invités à calmer les esprits par des commentaires et des contributions constructives. Cet instrument de communication et d’échange est un couteau à double tranchant.
Nous devons nous en servir pour nous rapprocher les uns des autres, pour nous enrichir mutuellement, échanger et partager nos expériences. Nos ulémas et érudits, nos marabouts et nos frères de la Dawa doivent s’investir partout en prêchant la bonne parole, en rappelant aux musulmans que nous sommes le danger de la fitna, et la récompense des bonnes actions.
Je souhaite que cet appel soit entendu et relayé partout. Que ceux des frères et amis, que les bonnes volontés éprises de paix, et qui approuvent et partagent son contenu, le relaient à travers le monde pour qu’ensemble nous puissions tuer dans l’œuf cette menace dangereuse pour nous et pour la stabilité de notre région.
L’heure est grave.
Qu’Allah le Tout Puissant guide nos pas vers la voie de la raison et de la lumière Amen !
L’heure est grave.
Qu’Allah le Tout Puissant guide nos pas vers la voie de la raison et de la lumière Amen !
Mohamed Ould Moydidi
Mail : jekaniya@yahoo.fr
Mail : jekaniya@yahoo.fr
Libye: des hommes armés encerclent le ministère des Affaires étrangères
Des hommes armés encerclaient dimanche le bâtiment du ministère des Affaires étrangères à Tripoli, empêchant les fonctionnaires d’accéder à leurs bureaux, a-t-on appris auprès d’un responsable du ministère.
Ils « réclament l’épuration du ministère des agents de l’ancien régime et l’exclusion des ambassadeurs qui ont travaillé sous le règne de Mouammar Kadhafi », a indiqué cette source sous couvert de l’anonymat.
Le responsable a déploré des méthodes « extrêmement offensantes », même si les demandes sont « légitimes », soulignant que cela ne justifiait pas de « paralyser le travail de tout un ministère ».
Selon un photographe de l’AFP sur place, une trentaine de véhicules, dont plusieurs armées de canons anti-aériens, ainsi que des dizaines d’hommes armés encerclaient le bâtiment.
En examen par le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique de Libye, une loi sur l’exclusion politique des collaborateurs du régime déchu de Mouammar Kadhafi, qui risque de mettre sur la touche plusieurs hauts responsables, provoque des remous parmi la classe politique libyenne.
Récemment, les membres du CGN avaient été encerclés durant plusieurs heures par des manifestants qui réclamaient l’adoption rapide de la loi. Après la levée du siège, le cortège du président du Congrès, Mohamed al-Megaryef avait été la cible de tirs, sans faire de victimes.
Les autorités libyennes peinent à asseoir leur influence et leur pouvoir dans le pays, face à de nombreuses milices armées.
samedi 27 avril 2013
Idriss Déby accuse la Libye d'abriter des opposants tchadiens
REBELLION TCHADIENNE | LA MALEDICTION DE... par tchadonline
Par Atlasinfo - Date: il ya 9 minutes
Taille de la police:
Le président tchadien Idriss déby a accusé samedi la Libye d'abriter un camp de mercenaires tchadiens cherchant à déstabiliser son pays, une accusation rejetée par Tripoli.
Dans une interview à la radio, Idriss Déby a déclaré que ces mercenaires circulaient librement autour de Benghazi, la capitale de la Cyrénaïque dans l'est de la Libye.
"Je ne veux pas que la nouvelle Libye soit à l'origine d'un quelconque complot pour déstabiliser le Tchad", a-t-il dit. "Je demande aux autorités libyennes de prendre des mesures pour garantir que le Tchad ne soit pas la proie d'une autre mésaventure libyenne."
Saleh Gaouda, vice-président du comité de sécurité nationale auprès du Conseil général national libyen, qui représente également Benghazi, a démenti l'existence de tels camps.
"La Libye (...) n'autorise pas des camps militaires où les étrangers pourraient trouver refuge, et n'interviendra pas dans les affaires de politique intérieure de nos voisins", a-t-il dit. "En tant qu'adjoint pour la ville de Benghazi, je peux affirmer catégoriquement qu'il n'existe pas de tels camps dans la ville."
En mars dernier, la coalition rebelle tchadienne UFR (Union des forces de la résistance), qui a déposé les armes en 2010, a averti qu'elle allait reprendre les hostilités faute de négociations engagées par Idriss Déby depuis plus de deux ans.
Samedi 27 Avril 2013 - 19:08
Atlasinfo
Source: Atlasinfo
Communiqué du MNLA suite aux échanges avec la délégation des Nations Unies
Communiqué du MNLA suite aux échanges avec la délégation des Nations Unies
Mouvement National de Libération de l’Azawad
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MNLA
Unité – Liberté - Justice
Communiqué du MNLA suite aux échanges avec la délégation des Nations Unies
Suite à l’audience du Dimanche 31 Mars 2013 accordée à Kidal par le Bureau politique du MNLA présidé par son Secrétaire Général à une délégation des Nations Unies, une importante délégation de cette Institution conduite par le Chef du Bureau des Nations Unies au Mali, Monsieur David GRESSLY, est revenue pour s’entretenir avec le MNLA pour aborder les points relatifs à l’amorce du dialogue avec les autorités maliennes de la transition. Cette audience a eu lieu en présence des membres du Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA), organe exécutif du MNLA.
Les points ci-après ont été abordés par les deux parties après des analyses :
1.Dialogue : les deux parties ont convenu de la nécessité du démarrage du dialogue entre le MNLA et les autorités de la transition du Mali.
Le MNLA a rappelé sa disponibilité à négocier avec les autorités maliennes pour avoir une issue politique conforme aux aspirations des populations de l’Azawad. Il a rappelé que ce dialogue nécessite un engagement sincère des autorités maliennes de la transition à travers l’élaboration d’une feuille de route entre elles et le MNLA. Il a rappelé que ce dialogue se ferait dans le cadre du respect de l’intégrité territoriale du Mali, dans lequel l’Azawad constituerait une entité à part entière.
Le MNLA a présenté à la délégation onusienne les préalables pour l’amorce des négociations avec le Mali, notamment l’instauration d’un pacte de non-agression entre le Mali et le MNLA.
La délégation onusienne et le MNLA ont convenu de la nécessité et de l’urgence d’enclencher le processus de négociation à travers une rencontre préliminaire entre les représentants du gouvernement malien et le MNLA pour proposer un accord cadre sous forme d’une feuille de route dans lequel seront définis les préalables et les modalités des négociations. La date et le lieu seront proposés par les Nations unies aux deux parties.
Le MNLA souhaite que ces négociations démarrent sous l’égide de l'ONU et les garanties de la communauté internationale, de la Suisse et des médiateurs de la CEDEAO avec la participation de certains pays pour leur engagement et leur implication dans la recherche d'une solution politique, notamment la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie et particulièrement le Tchad pour ses sacrifices déjà consentis sur le territoire de l’Azawad dans le cadre de la lutte contre les narcoterroristes et surtout pour les relations positives que son armée a su acquérir et consolider avec les populations de l’Azawad.
L’engagement et les sacrifices consentis par la France dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, ses efforts et sa démarche politique et diplomatique dans la recherche de solution politique ainsi que son acceptation par les autorités maliennes et surtout par le MNLA qui y place espoir et confiance, justifient le rôle prépondérant de premier rang qu’elle doit jouer dans la recherche d'une solution politique pour le règlement définitif qui oppose l'Azawad au pouvoir central de Bamako depuis plus de 52 ans.
Le MNLA souhaite aussi une plus grande implication des Etats Unis d’Amérique (USA) aux cotés de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union africaine, de l’Union Européenne, de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).
2.L’organisation des élections : la délégation onusienne a fait observer l’importance d’organiser des élections afin de permettre l’instauration de l’ordre constitutionnel et d’un gouvernement légitime au Mali. Le MNLA a estimé que la priorité qui constitue aussi le préalable à ce processus est l’élaboration d’une feuille de route entre les deux parties afin d’amorcer la recherche d’une solution négociée et durable.
Enfin, le MNLA a salué l’initiative de Monsieur David GRESSLY relative à l’ouverture de bureaux des Nations Unies dans l’ensemble des régions de l’Azawad.
Enfin, la délégation s’est entretenue successivement avec le coordinateur des chefs de tribus et de fraction de l’Adrar des Iforhas, Monsieur Intalla Ag ATTAHER et les organisations de la société civile de l’Azawad qui ont réitéré leur soutien au MNLA qu'ils déclarent représentant légitime des populations de l’Azawad.
Kidal, le 25 Avril 2013
Pour le MNLA/CTEA,
Mossa Ag Attaher,
Porte parole du MNLA
Chargé de communication du CTEA
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