jeudi 21 février 2013

Déclaration du 10/02/2013 des chefs de tribus de la région de Kidal: "MNLA seul porte-parole"


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Déclaration du 10/02/2013 des chefs de tribus de la région de Kidal: "MNLA seul porte-parole"

Kidal entree
Région de Kidal :

DECLARATION DES CHEFS DE TRIBUS DE LA REGION DE KIDAL

Nous, Chefs de tribus de la Région de Kidal, réunis à Kidal ce jour 10 février 2013,

* Face au calvaire vécu pendant un demi-siècle par l'AZAWAD dans sa chair et dans sa dignité ;
* Face à la situation dramatique qui en est résulté et qui prévaut aujourd'hui au Mali ;
* Face à la nécessité de restaurer une paix rapide, durable et jamais plus factice au Mali et dans l'Azawad

Avons adopté la déclaration qui suit.

1 – Nous rappelons à la France et à la Communauté Internationale que peu avant le départ de la France de son ex-colonie du « Soudan Français » nous avons fait allégeance aux autorités maliennes et que de ce jour à nos jours nos populations ont été traitées en sujets par ces mêmes autorités maliennes, voire en objets ;

2 – Nous demandons à la France qui a le privilège de disposer de la vraie version historique du problème, ainsi qu'à la Communauté Internationale, de jeter un regard rétrospectif sur ce problème communément appelé, par euphémisme, « problème du Nord Mali », et ce depuis sa naissance en 1963. Cela permettra d'apprécier à leur juste valeur les souffrances et la patience des populations de l'Azawad et d'arriver à une relation enfin durable.

3 – Nous réaffirmons que l'AZAWAD et le Mali ont tous deux longtemps souffert de cette instabilité : le Gouvernement du Mali y a perdu beaucoup de ses soldats ; nous de l'AZAWAD nous y avons perdu beaucoup de nos parents, de nos femmes, de notre élite intellectuelle, de nos Chefs coutumiers, de notre cheptel, le tout massacré par l'armée malienne. Nous y avons aussi et surtout perdu beaucoup de notre dignité et de notre honneur ;

4 – Nous réaffirmons ici que la voie du dialogue est la voie la meilleure ; un dialogue où le Mouvement National de Libération de l'AZAWAD (MNLA) est le seul porte-parole que nous mandatons, à charge pour lui de choisir le ou les médiateurs les mieux indiqués pour la restauration de la paix ; un dialogue qui respecte, encore une fois de plus, l'intégrité territoriale du Mali ; un dialogue qui ne soit pas porteur de supercherie comme par le passé ; un dialogue qui n'oublie pas qu'en 1964 (fin de la première rébellion), en 1991 (Accords de Tamanghasset), en 1992 (Pacte National) et en 2006 (Accord d'Alger), l'intégrité territoriale du Mali a été préservée sans que cela mette fin aux rébellions ;

5 – Nous demandons que, dans cette intégrité territoriale du Mali, l'entité AZAWAD soit reconnue, avec toutes ses particularités, avec, en conséquences, un pouvoir local adapté aux réalités de l'AZAWAD ;

6 – Nous lançons un appel pressant à la France et à la Communauté Internationale pour nous préserver du terrorisme international à qui le Gouvernement du Mali a sciemment permis de s'installer et de se développer sur le territoire de l'AZAWAD, croyant par cette faute grave prévenir toute velléité de rébellion dans la zone. Voilà qu'aujourd'hui le fléau se retourne contre le « tuteur » Malien. Quant à nous, Chefs de Tribus de la Région de Kidal, nous nous engageons à apporter notre modeste contribution à l'éradication de ce fléau qui a d'abord pesé lourdement et amèrement sur toutes nos populations avant de balayer tous les sentiments de sympathie qui le liaient aux autorités maliennes ;

7 - Nous lançons un appel pressant à la France et à la Communauté Internationale afin qu'elles prennent rapidement leurs responsabilités face au drame qui vivent actuellement les populations de l'AZAWAD tout entier, drame que nous résumons ainsi :

- Populations déplacées à l'extérieur comme à l'intérieur de l'Azawad et souffrant de toutes les calamités. Leur retour chez elles, correctement appuyé, effectivement sécurisé et dignement organisé, est une nécessité, un devoir sacré et urgent pour la Communauté Internationale.
- Approvisionnement en eau potable de toutes les localités de l'AZAWAD, notamment dans les villes de TOMBOUCTOU, de GAO, de MENAKA et de KIDAL où les terroristes ont sauvagement tout détruit ;
- L'approvisionnement en eau potable pour le cheptel en zone pastorale ;
Approvisionnement en électricité de toutes ces localités ;
- Remise en état de bon fonctionnement de toutes les infrastructures socio-sanitaires de l'AZAWAD, notamment les Hôpitaux Régionaux de TOMBOUCTOU, de GAO et MENAKA, ainsi que la construction d'un Hôpital Régional à Kidal, construction combien de fois réclamée par les populations de la Région et toujours refusée par le Département de la Santé du Mali ;
- La réouverture et le fonctionnement des établissements scolaires ;
- Le rétablissement rapide des réseaux de communication téléphonique partout ils ont été détruits ;
- Le rétablissement rapide du réseau internet notamment à KIDAL, GAO, MENAKA et TOMBOUCTOU ;
- La libération de l'évolution des Organisations Humanitaires dans tout l'AZAWAD ainsi que la libération des circuits d'approvisionnement en denrées essentielles ;

8 – Nous demandons que les opérations d'urgence ainsi énumérées et qui ne sont qu'une partie de l'essentiel soient coordonnées dans chaque Région par un Fonctionnaire choisi de commun accord par les Régions et les autorités maliennes. Nous souhaitons que ces Coordinateurs soient encadrés par des experts provenant de l'Algérie, du Burkina Fao, de la France, la Mauritanie, et de la Suisse. Nous ne pouvons plus supporter cette situation bien connue où le Nord est pernicieusement utilisé pour développer le Mali du Sud.

9 – Dans toute la limite de nos possibilités, nous nous engageons à assurer la sécurité des agents mobilisés pour la réalisation de ces actions d'urgence.

Fait à Kidal le 10 février 2013

Pour le Collectif des Chefs de Tribus

Intallah AG ATTAHER                                                Baba OULD SIDI ELMOGHTAR

HOLLANDE au MALI - Mensonges Imposture et (Il)légalité

Mali-Azawad : la France ne peut pas se contenter d'un simple "appel au dialogue"..


Mali-Azawad : la France ne peut pas se contenter d'un simple "appel au dialogue"
jeudi 21 février 2013
par Masin
http://www.tamazgha.fr/Mali-Azawad-la-France-ne-peut-pas.html
Dans un article sur la Libye publié sur ce même site [1], je souhaitais que l’intervention des alliés contre Kadhafi n’aboutisse pas à la mise en place d’un autre autoritarisme qui priverait la Libye de son authentique identité. Le résultat vous le connaissez : un État islamiste qui, au lendemain de la chute du tyran, décrète la charia. Mais, les Berbères de Libye ont décidé de cheminer dans le sens de leur histoire en s’engageant dans la promotion culturelle et l’internationalisation de la dimension berbère, en plus de la "berbérisation" des espaces publics [2] par l’ouverture d’écoles en langue berbère, du réaménagement de la signalisation urbaine… et ce n’est qu’un début.



C’est, désormais autour de cet axe que s’articule ce présent article. En effet, la question du terrorisme islamiste au Sahel est une affaire cruciale non seulement pour les Africains mais aussi pour le reste du monde. Leur implantation dans cette région ne date pas de ces deux dernières années du fait, d’une part, du repli des islamistes algériens, avec l’aide sans doute de la "holding" DRS – qui prospère dans la manipulation et la gestion de ces groupes- et d’autre part, de la présence d’un ramassis d’énergumènes spécialistes du trafic en tout genre la nuit et islamistes le jour. Au bout de quelques années nous avons vu fleurir sur ce territoire de multiples prédateurs dont le dénominateur commun reste l’idéologie islamiste de conviction ou de circonstance. Les médias, notamment français, nous présentent à longueur de journée cet état de fait comme une menace réelle pour l’Europe en générale et pour la France en particulier. Certains spécialistes, en établissant le parallèle avec l’Afghanistan des Talibans, avancent l’hypothèse d’une occupation du Mali par les islamistes dans un but djihadiste. En d’autres termes, ces islamistes sont à la recherche d’un pays à partir duquel ils vont s’adonner au terrorisme international. Le souvenir du 11 septembre nous hante encore. Cette hypothèse est réelle. Aucune conscience progressiste au monde ne peut accepter une entreprise terroriste. Une intervention s’impose logiquement, d’autant plus que le Mali – que certains médias présentent comme une grande démocratie – ne dispose ni d’une armée ni même de structures démocratique fiables.
La France décide seule, s’engage seule et de façon unilatérale dans une guerre contre le terrorisme islamiste au Sahel. On se gardera de poser la question de savoir si elle le fait uniquement en son nom ou au nom de toute l’Europe, ou encore pourquoi ‘l’oncle Sam’ est toujours absent, lui qui aime tant faire les guerres ! Faut-il encore le rappeler, la France n’a pas reçu de manière explicite un mandat de l’O.N.U, ce qui pose un sérieux problème. Quelques jours après cet engagement, la France, toujours elle, se plaint d’être seule sur le terrain. On a beau donner des chiffres de nombreux contingents africains mais en réalité très peu l’y ont rejoint. Ces réticences sont probablement dues au contexte économique mondial actuel, qui touche plus sévèrement les pays africains depuis des décennies pour ne pas dire depuis toujours.

Voilà donc un sujet pour lequel la France de tout bord politique oublie ses divergences ; elle parle d’une seule et même voix, il n’y a plus ni de droite ni de gauche. Contre le "terrorisme" la France s’est donc retrouvée, enfin ! Et on se pose tout de même la question de ce qui a motivé la France à aller seule, précipitamment. Nous nous gardons alors de penser à d’autres intérêts autres que le terrorisme international. Le partage du monde, le retour sur les sentiers de la colonisation, la décolonisation effective… tout cela n’a pas lieu d’occuper les esprits épris de justice. Mais, qui aurai dit il y’ a 12 mois que "Flanby" pouvait être un chef de guerre ? Le problème est ailleurs ; l’Histoire du monde regorge d’exemples.

Il serait naïf de penser que l’idée d’intervenir militairement au Sahel est conjoncturelle, il s’agit bel et bien d’un projet dormant portant une date d’exécution. Cette intervention aurait été menée le 11 janvier 2012 quel que soit le nom du président. Le problème c’est ce qui n’est pas dit, ou ce que tout le monde feint d’ignorer car pour vendre une guerre en ces temps de vaches maigres il faut un alibi solide et celui de l’islamisme et de l’intégrisme en est un. Le reste se dévoile de lui-même : la ceinture saharienne est l’une des parties les plus riches du continent africain. Une région hautement convoitée par les Chinois, les Canadiens, les Américains notamment et cet intérêt manifeste menace de facto l’esprit de "recolonisation" économique cher à la France, il ne s’agit plus maintenant d’occuper des pays (colonisation de peuplement) mais seulement des sous-sols riches en minerais en contrôlant les structures politiques des pays en question : une nouvelle forme de colonisation. Nous ne savons pas réellement si c’est, comme l’écrit DW [3], en répondant à l’appel à l’aide lancé par le président malien que la France intervient militairement dans le cadre d’une opération baptisée "Serval" ; ou c’est en répondant à celui des multinationales qui pillent le sous-sol touareg. La fin de la France-Afrique alors reste une utopie.


Mine d’uranium d’Arlit dans l’Aïr


Le principal objectif de cette intervention serait "le recouvrement de la totalité, de l’intégrité du territoire malien aux mains des islamistes". Le gouvernement français ne cesse de marteler que "la France n’a pas vocation à rester au Mali". Soit ! Mais, en posant la question épineuse des Touaregs, les langues se délient. Dans une émission de radio [4], Le ministre de la défense J. Y. Le Drian réaffirme les objectifs de l’intervention en se gardant de ne pas trop se prononcer sur les populations touarègues, se cachant derrière des phrases alambiquées telle que "c’est aux Maliens de résoudre leurs problèmes internes, nous sommes là pour vaincre le terrorisme et rendre son intégrité territoriale au Mali, d’aider les Maliens à organiser des élections et enfin former l’armée Malienne,….". Nous sommes donc amenés à se poser la question de savoir le sort que réserve la France aux Touaregs et à l’Azawad. Pourquoi la France insiste-t-elle à ce que personne ne touche aux frontières qui balafrent le paysage du pays Touaregs ?

Il y a quelque chose de pathétique dans la politique française. D’un côté, on ne veut aucunement froisser Alger même si une énorme zone d’ombre entoure l’attaque du site gazier d’In Aménas et le rôle du déploiement des éléments du DRS (Département du renseignement et du service) sur le territoire de l’Azawad depuis des années ; d’un autre on n’a aucune volonté de mettre fin définitivement au terrorisme islamiste dans cette zone puisque pour l’instant on se contente seulement de chasser les intégristes vers les frontières du Niger, de l’Algérie et de la Mauritanie. L’Algérie a, semble-t-il, fermé ses frontières avec le Mali, mais certains témoignages [5] font état de liens étroits entre ces groupes islamistes et les structures du DRS algérien qui assurent le ravitaillement de ces terroristes (soutien logistique depuis 2003) ou encore l’histoire abracadabrante du sinistre Amari Saifi (alias El Para), ex militaire algérien devenu l’islamiste le plus recherché d’Afrique, pris en 2004 par des rebelles tchadiens qui proposent à la France, aux USA et à l’Algérie son extradition et que personne n’en a voulu, ou encore les différentes mises en scène militaires entre de vrais militaires (DRS) et de vrais faux islamistes pour soi-disant libérer des otages dans le désert. Tout cela sent le roussi, c’est pourquoi cette mission "libératrice" parait si peu convaincante.

Le tracé géométrique des frontières au lendemain des "indépendances" des pays du Sahel est arbitraire et injuste : héritage d’une hégémonie française. La France n’avait donc pas tenu compte des spécificités historiques, culturelles et ethniques des peuples de la région. Une sorte de "fourre-tout" où les uns n’ont aucune filiation, aucune histoire commune avec les autres. La décolonisation méprisante. Aussi étonnant qu’il puisse paraître est ce refus de l’entrée de la Turquie dans l’Europe par les tenants du "vivre ensemble". Ce n’est pas cela le sujet.

Le projet d’indépendance du pays touareg ne date pas d’aujourd’hui ; il remonte à l’aube du vingtième siècle. Le fantôme Kawsen hante encore le peuple touareg, ils ont payé cher l’insurrection générale contre l’occupation coloniale Française.
Le découpage frontalier, fait au couteau, qui morcèle le pays touareg, qui coupe le contact entre les populations de la région, entre le Mali, le Niger, la Libye, le Burkina-Faso et l’Algérie, a fait l’objet d’un soulèvement en 1963. En 1990, les Touaregs sous domination malienne et nigérienne se sont soulevés pour revendiquer une autonomie régionale. Depuis 2007, de nombreux groupes touaregs, notamment ceux de l’Azawad, s’organisent pour dénoncer le cantonnement, l’exclusion et la répression qu’ils subissent. Il faut dire que le Mali a perdu le nord : la route goudronnée vers le nord, c’est-à-dire la région de l’Azawad, s’arrête à GAO, pas de centres de soins ni d’infrastructures pour l’éducation et on se pose la question de savoir de quelle intégrité territoriale nous parle-t-on. Après la chute de Kadhafi en 2012, le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad), fondé principalement par les Touaregs de l’Azawad, revendique clairement l’indépendance de l’Azawad. Ce mouvement qui a pour ligne politique la laïcité, la démocratie et l’intégration des communautés qui composent l’Azawad n’intéresse nullement la France. Au contraire, il n’a pas été épargné par les confusions et les amalgames de la part de certains médias occidentaux, le confondant avec le groupe Ansar-Dine dirigé par Iyad ag Ghali (un Touareg ayant participé au soulèvement de 1990) qui a succombé au pouvoir en acceptant de travailler pour le gouvernement malien (2007) et sans doute "cuisiné" par le DRS algérien, dans le but de brouiller les pistes du soulèvement touareg. En effet, l’Algérie reste hostile et farouchement opposée à l’idée d’indépendance de l’Azawad. L’Etat algérien a une grande part de responsabilité dans le blocage de toute issue qui satisfasse les revendications du MNLA. Derrière le discours minimaliste de la diplomatie française, qui se contente d’un "simple appel au dialogue entre le nord et le reste du Mali", on entrevoit la mainmise de l’Algérie et les pressions qu’elle exerce sur Paris. Appeler au dialogue c’est mépriser les deux belligérants que sont les Maliens (sans institutions politiques véritables et légitimes) et le MNLA (un mouvement de libération et d’émancipation). Pourquoi la France feint d’ignorer la situation que vit la région de l’Azawad ? Pourquoi ce déni des revendications légitimes des Touaregs ? Comment compte-t-elle gérer les souffrances et les camps de réfugiés touaregs ?

Pour régler de façon durable la question touarègue, un simple "appel au dialogue" ne suffit pas, particulièrement lorsque les blessures du passé : répression par l’armée malienne de toute velléité d’auto-détermination depuis 1963 ou récentes [6] : massacres récurrents dans les campements, empoisonnement de puits d’eau, injustice et impunité, exactions, exode massif de la population jeune, racisme contre les populations maures et touarègues sont encore vivaces dans l’esprit de ces laissé-pour-compte de la mission "libératrice" de Hollande. Le refus de la décentralisation de la vie politique, économique et sociale par les gouvernements maliens a engendré de l’exclusion du champ de l’emploi et du racisme anti-touareg : Moussa ag Mohamed et Barka Cheikh furent lâchement supprimés pour le seul tort d’avoir dit au gouverneur (autorité malienne) que ce que vous nous faites est du racisme (élimination des contestataires). La France, avec l’aide de l’Europe, a promis au Mali de remettre sur rail l’armée malienne pour prendre le relais le moment voulu. Peut-elle garantir le respect des droits de l’Homme et le respect de la dignité humaine dans cette région ? Va-t-elle laisser faire l’armée malienne comme ce fut le cas durant les massacres des années 90-96 ? Le scénario sordide que l’on peut craindre est celui de la vengeance : une fois "l’intégrité du Mali" retrouvée, l’armée malienne aura le destin de l’Azawad en les mains et ce sera la porte ouverte au nettoyage ethnique (chasse à l’Homme, confiscation des biens et exécutions sommaires), sachant que c’est le MNLA qui a chassé l’armée malienne du nord. La France doit donc fournir à la communauté internationale et aux populations berbères (du nord et du Sahel) les garanties indispensables et fondamentales. Il ne peut y avoir de demi-mesure dans le registre des droits Humains. Elle ne doit pas transiger entre la dignité, la citoyenneté, l’égalité, la justice, la liberté et la solidarité, essences même des droits de l’Homme. Sinon qu’elle arrête de nous "bassiner" avec son idiome de "patrie des droits de l’Homme" depuis le 26 août 1789. Comme le dit si bien Ali Yahia Abdennour" [7]Que la force de la raison, triomphe de la raison de la force car la violence mène l’homme qui n’éprouve pas d’états d’âme en la pratiquant, vers le règne animal et sa loi implacable du talion. Il faut exclure l’exclusion et être intolérant avec l’intolérance". Cela dit, espérons que la résolution des problèmes maliens ne se fasse pas sans ceux de L’Azawad. Désormais, la mission "libératrice" doit profiter aux deux camps.

Mestafa G’idir.
Aix-en-Provence, le 2 février 2013
- Lire également l’excellent article de Gérard Lamari : "Du Sahel convoité : de l’offensive galopante de l’impérialisme et du désarroi des Berbères".

Notes

[1] Mestafa G’idir, "A propos de la Libye : et les Berbères ?", Tamazgha.fr  : http://www.tamazgha.fr/A-propos-de-...
[2] Saïd At Teyyeb, "Quelles perspectives pour les Berbères de Libye ?", Tamazgha.fr  :http://www.tamazgha.fr/Quelles-pers...
[3] "Mali : la France intervient, la Cédéao se mobilise", DW.de  : http://www.dw.de/mali-la-france-int...
[4] Émission de Patrick Cohen avec J.Y. Le Drian/. France inter (jeudi 31/01/2013 : 7h-9h).
[5] Hélène Claudot-Hawad, "Business, profits souterrains et stratégie de la terreur. La re colonisation du Sahara",Tamazgha.fr : http://tamazgha.fr/Business-profits....
[6] "Paroles touarègues", émission "Les Pieds sur terre", de Sonia Kronlund, France Culture, le 30 janvier 2013 :http://tamazgha.fr/Paroles-touaregu...
[7] Ali -Yahia Abdennour : La dignité humaine, éditions Inas, Alger, 20

Le chef toubou Issa Abdelmajid Mansour menace de réclamer l'indépendance de la Libye du Sud.

  • Le chef toubou Issa Abdelmajid
    Mansour menace de réclamer
    l'indépendance de la Libye du Sud.
    ©
    CNT Marginalisés sous Kaddafi, les Toubous ont pris une part active dans la révolution libyenne. Cette population noire caresse le rêve de s'affranchir de sa condition misérable. Mais les tensions avec les Arabes ont ressurgi... Les Toubous... Dans l'imaginaire de beaucoup, c'était une affaire tchadienne. La création du Front de libération nationale du Tchad (Frolinat) en 1966, l'enlèvement de Françoise Claustre en 1974, la prise de N'Djamena par Goukouni Weddeye en 1979... C'est surtout au Tchad que ces nomades noirs du Sahara faisaient parler d'eux. Pourtant, avec la chute de Kaddafi, l'an dernier, le monde s'est souvenu de l'existence des dizaines de milliers de Toubous installés dans les oasis du Sud libyen. Il en a surtout pris conscience lors des violents affrontements qui ont éclaté, cette année, avec la communauté arabe. Plus de 250 morts. Du jamais vu dans les paisibles palmeraies du Sahara libyen. Aujourd'hui, le chef toubou Issa Abdelmajid Mansour parle de « nettoyage ethnique » et en appelle à l'Organisation des Nations unies (ONU). Il menace même de réclamer l'indépendance de la Libye du Sud, comme celle du Soudan du Sud. Après quarante-deux années de dictature Kaddafi, les Toubous de Libye se réveillent. Le vieux Goukouni en tête, leurs frères du Tchad et du Niger se mobilisent. Les Toubous, un peuple ancestral, une question brûlante. Tout commence en juin 2011. Les Français parachutent des armes dans le Djebel Nefoussa, dans le nord-ouest de la Libye. C'est à ce moment-là que les Toubous de la province du Fezzan (Sebha, Oubari, Mourzouk, Qatroun) entrent en contact avec les milices berbères de Zintan, au coeur de ce djebel. Depuis plus de quarante ans, les Toubous sont marginalisés par le régime Kaddafi. « Beaucoup n'avaient pas le droit de scolariser leurs enfants sous prétexte qu'ils ne possédaient pas de papiers d'identité », rappelle le chercheur tchadien Ahmat Saleh Bodoumi. « Il est vrai que, sous le Guide,
    ils ont toujours été méprisés et qu'il existe une bonne dose de racisme, lâche un ancien haut fonctionnaire arabe du régime Kaddafi. À la différence des Touaregs, les Toubous n'occupaient aucun poste important dans l'administration et l'armée libyennes. Ils étaient encore plus maltraités que les Berbères. » Le 19 août, un groupe armé anti-Kaddafi s'empare de Mourzouk. À sa tête, un ex-rebelle toubou du Niger, Barka Wardougou. Libye, Niger, Tchad... Pour ce nomade, les frontières comptent peu. Un cocktail explosif Premiers à se révolter, premiers servis. À la chute de Kaddafi, les Toubous se retrouvent aux postes clés des grandes oasis du Sud. Au Conseil national de transition (CNT), les représentants de Sebha et de Koufra sont alors toubous. «
    À partir d'août, à la sortie de Koufra, les barrières sont tenues par des Toubous, rappelle Ahmat Saleh Bodoumi. La tribu arabe des Zwaï ne contrôle plus que le camp militaire, avec ses blindés et son dépôt d'armes. » « Pendant des décennies, Kaddafi avait mis en avant l'arabité des populations. Il avait exclu les Toubous du bénéfice de la rente pétrolière et ne leur avait laissé qu'une partie du commerce transsaharien », explique le géographe français Olivier Pliez. En août 2011, tout bascule. « Pour la première fois, les Toubous échappent à leur condition d'ouvriers agricoles ou de domestiques des Zwaï, raconte Ahmat Saleh Bodoumi. Ils se mettent à convoiter des terres. Et ils espèrent sortir des misérables paillotes où ils s'entassent, à la périphérie de Koufra, dans les quartiers de Garatoubou et Goudourohoi. Ils rêvent de bâtir de vraies maisons, comme les Zwaï. » À Koufra cohabitent quelque 40 000 personnes, dont une petite moitié de Toubous. Très vite, le cocktail devient
    explosif. Première étincelle en novembre 2011. Plusieurs Toubous sont tués à une barrière, à l'entrée de Koufra. Seconde étincelle le 10 février. Sur la chaîne Al- Arabiya, l'un des fils du « Guide », Saadi, affirme, depuis son lieu d'exil à Niamey, qu'il prépare une reconquête de la Libye avec des partisans infiltrés dans le pays. À Koufra court une rumeur selon laquelle « les Toubous mènent un double jeu ». Les blindés sortent du camp militaire et se mettent à pilonner les quartiers toubous. La nuit, des combattants toubous contre-attaquent par petits groupes mobiles. Plus de cent morts. Les Zwaï tiennent les châteaux d'eau et coupent l'alimentation des quartiers assiégés. Les Toubous n'ont plus à boire que l'eau salée des puits. Au bout de cinq jours, les combats cessent. Par épuisement. Un mois et demi plus tard, c'est à Sebha que la bataille reprend. Là, le rapport des forces est différent. Dans cette ville de quelque 150 000 habitants, les Toubous ne représentent que 10 % à 15
    % de la population. Le 26 mars, un Toubou se fait voler son véhicule. Plainte. Réunion des chefs de milice dans l'ancien Palais du peuple. Le ton monte entre Toubous et Arabes de la tribu des Ouled Souleimane. Un homme sort son arme. Trois morts chez les Toubous, dont le chef Ahmat Ely Galmai. La cité s'embrase. Les Toubous se replient à plusieurs kilomètres au sud de Sebha. Mais au bout de trois jours, ils lancent une contre-attaque en pleine nuit. Panique dans la ville. Là aussi, la bataille de l'eau fait rage. Les Toubous accusent leurs adversaires d'avoir détruit la centrale électrique de Sebha, qui alimente en eau Mourzouk et Qatroun. Après six jours de combats, c'est la trêve. Le bilan est lourd : 147 morts. "Aujourd'hui, la Libye, c'est un pays où règne le désordre à 100 %" Aujourd'hui, à Koufra comme à Sebha, la situation reste extrêmement tendue. La preuve, les nouveaux affrontements du 20 avril à Koufra. Douze morts. Le CNT de Tripoli tente de calmer le jeu, mais ne fait pas le poids. À Sebha, il a envoyé une unité d'ex-rebelles de Benghazi qui tiennent un check-point entre l'aéroport et le centre-ville. Rien de sérieux. « Aujourd'hui, la Libye, c'est un pays où règne le désordre à 100 % », lâche un commerçant toubou francophone qui circule entre Sebha et Mourzouk. Surtout, le CNT ne prend aucune initiative pour rapprocher Arabes et Toubous. Pis. Par son ministère de la Justice, il vient d'annoncer qu'il lançait un mandat d'arrêt contre Issa Abdelmajid Mansour. Trois figures du peuple toubou - Issa Abdelmajid Mansour C'est le principal leader politique des Toubous de Libye. Longtemps exilé à Oslo, en Norvège, il a créé en 2007 le Front toubou pour le salut de la Libye (FTSL), qui a pris une part active aux premières manifestations anti-Kaddafi de Koufra, en novembre 2008. À la mi-2011, il est rentré à Koufra, via l'Égypte. Après la chute du colonel Kaddafi, il a dissous le FTSL. Mais aujourd'hui, il annonce la réactivation de son parti en disant : « Le CNT et le régime de Kaddafi ne sont pas différents. » - Barka Wardougou C'est une vieille connaissance des Nigériens. Chef des rebelles toubous de l'est du Niger dans les années 1990, il a signé l'accord d'Alger de 1997 au nom des Forces armées révolutionnaires du Sahara (Fars), puis, en 2008, s'est rapproché des rebelles touaregs du Mouvement nigérien pour la justice (MNJ). Le 19 août 2011, il chasse les forces pro-Kaddafi de l'oasis de Mourzouk. Depuis ce fait d'armes, il est l'un des hommes forts du sud-ouest de la Libye. - Goukouni Weddeye Fils du derdeï (chef) des Toubous du nord du Tchad, il a pris la tête de la rébellion du Tibesti dans les années 1970. Enlèvement de Françoise Claustre, exécution du commandant Galopin, bataille de N'Djamena... En 1979, le chef du Front de libération nationale du Tchad (Frolinat) devient président du Tchad. Chassé du pouvoir en 1982, il reprend le combat dans le nord du Tchad avec le soutien de Kaddafi. En vain. Aujourd'hui, il vit paisiblement à N'Djamena, mais se mobilise pour ses frères toubous de Libye. La solution ? Un partage de la rente du Sud. Depuis qu'il n'y a plus d'État libyen, donc plus de frontière, le commerce prospère au Sahara. « Depuis un an, le trafic de véhicules volés entre la Libye et ses voisins du Sud a rapporté 28 millions de dollars », confie un proche du CNT. D'où les violents accrochages pour contrôler les barrières à la sortie des oasis. « La force des Toubous, c'est leur maîtrise du terrain, explique l'ex- diplomate français Patrick Haimzadeh. Aux confins de la Libye et du Tchad, les camionneurs toubous sont les seuls à connaître les zones minées. » Entre 1968 et 1972, trente-neuf soldats français sont morts au combat face aux rebelles du Tibesti. Au Sahara, les Toubous ne sont pas nombreux - entre 100 000 et 200 000 -, mais ce sont de redoutables guerriers. Ils ont survécu à mille ans d'Histoire. Comme le dit Goukouni, « ils ne vont pas baisser les bras aujourd'hui ». More Sharing Services Libye : le chef des Toubous dénonce un "nettoyage ethnique" au sud du pays 2012-03-28 17:43:58 Libye : sept morts dans une ville près.

Mali: l’armée française « se coordonne » avec le MNLA (état-major)



Mali: l’armée française « se coordonne » avec le MNLA (état-major)

Soldats français dans la zone de Bourem le 17 février 2013
Soldats français dans la zone de Bourem le 17 février 2013

L’état-major de l’armée française, interrogé jeudi sur une éventuelle collaboration au Mali avec les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), a déclaré « se coordonner » effectivement avec « les groupes qui ont les mêmes objectifs » que Paris.

« Ce n’est pas une question de collaboration. C’est que l’armée française poursuit des objectifs qui ont été clairement identifiés. L’armée française, bien évidemment, se coordonne avec les groupes qui ont les mêmes objectifs que nous », a déclaré le porte-parole de l’état-major, le colonel Thierry Burkhard, lors du point-presse hebdomadaire de la Défense.
Ces rebelles touaregs avaient affirmé le 5 février se « coordonner » et « collaborer à 100% » dans le nord du Mali avec les forces françaises contre les « terroristes » islamistes.
Interrogé sur une telle coordination, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait répondu que « cet objectif-là n’(était) pas le nôtre. Par contre, il est vrai qu’à Kidal, nous avons eu des relations fonctionnelles avec le MNLA ».

Le MNLA est opposé au pouvoir central de Bamako. Lundi, onze hommes arrêtés par les militaires dans le nord du Mali, sont arrivés à Bamako en provenance de Gao. Trois de ces prisonniers sont du MNLA, les autres des membres du groupe jihadiste Mujao, et des « présumés voleurs », avait-on indiqué.

Le MNLA avait lancé mi-janvier 2012 une offensive contre l’armée dans le Nord du Mali qui avait abouti deux mois et demi plus tard à la chute de ces vastes régions aux mains de groupes armés ensuite dominés par des jihadistes.
http://maliactu.net/mali-larmee-francaise-se-coordonne-avec-le-mnla-etat-major/

Le colonel Gamou,le plus haut gradé touareg de l’armée malienne, se confesse


Le colonel Gamou,le plus haut gradé touareg de l’armée malienne, se confesse

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C’est le plus haut gradé touareg de l’armée malienne. Resté fidèle à l’État malien, le colonel Ag Gamou s’exprime en exclusivité sur la crise au Mali et sur les revendications du MNLA, le mouvement touareg.alhaji gamou 256x119 Le colonel Gamou,le plus haut gradé touareg de larmée malienne, se confesse
Réfugiés au Niger après la débâcle face aux groupes armés en 2012, le colonel-major El Hadj Ag Gamou et une centaine de combattants sont depuis quelques semaines de retour à Gao, une ville où ils assurent désormais la sécurité. Dans l’interview que le colonel Ag Gamou a accordée à Georges Ibrahim Tounkara, il jure fidélité à Bamako, parle de la situation dans le nord du Mali et se dit prêt à se rendre à Kidal, une ville aux mains des rebelles touaregs du MNLA (Mouvemenet national de libération de l’Azawad).
Écoutez ci-dessous, l’interview avec le colonel Ag Gamou.
Le colonel Gamou,le plus haut gradé touareg de l’armée malienne, se confesse
http://bamada.net/le-colonel-gamoule-plus-haut-grade-touareg-de-larmee-malienne-se-confesse/

Ménaka-Azawad : déclaration au profit du MNLA



Jeudi 21 février 2013
Pour info :
90 hauts responsables de la région de Ménaka viennent de signer une déclaration dont voici le contenu :

Rencontre des Chefs de Fractions, élus et notables de la Région de Ménaka du MNLA
Déclaration
- Le nombre des participants est évalué à 300 pers
- La déclaration suivante a sanctionné la rencontre
- citation :
"Nous chefs de fractions, Elus, notables du MNLA de la région de Ménaka, déclarons :
1-   avoir accueilli avec satisfaction l'intervention Française au Mali dans l'espoir d'y trouver un règlement définitif au problème de l'Azawad
2-   n'accepter en conséquence aucune force armée à Ménaka en dehors de l'Armée Française et celle dunMNLA avant les négociations de paix
3-    Nous réaffirmons notre disponibilité à lutter contre le terrorisme et le trafic de drogue
4-    Dans le soucis d'éviter toute explosion de violence, nous sollicitons la France pour le dénouement de la crise causé par l'arrestation de 4 de nos éléments par l'Armée Malienne.
Ménaka, le 12 Février 2013
Signataire
Le Doyen Hamma ag Mahaha
suivent 90 signatures
ménaka azawad

La france , Hollande se présente en héros , s'en va "libérer" le Nord du Mali mais tourne le dos aux MASSACRES des populations encore sur place de la part de l'armée Malienne !


La france , Hollande se présente en héros , s'en va "libérer" le Nord du Mali mais tourne le dos aux MASSACRES des populations encore sur place de la part de l'armée Malienne ! 

Malgré tout les constats, ONU, Amnesty , témoignages, la France s'en fou ! tourne le dos, protège ses intérêts et va y que je te laisse dans ta merde ! Quel hypocrisie ! 

Pays des droits de l'homme ! De quel droit ignore elle ses responsabilités ? J'ai honte ! L'ignorance est la pire des trahisons ! Nos mains sont sales compatriotes, nos mains sont sales.

Mali: attentat à Kidal, combats à Gao


MALI - 
Article publié le : jeudi 21 février 2013 - Dernière modification le : jeudi 21 février 2013

Mali: attentat à Kidal, combats à Gao

Une patrouille de soldats maliens à Gao, le 20 février. Des islamistes armés seraient infiltrés parmi des soldats africains.
Une patrouille de soldats maliens à Gao, le 20 février. Des islamistes armés seraient infiltrés parmi des soldats africains.
REUTERS/Joe Penney

Par RFI
Un véhicule piégé a explosé près d'un camp militaire français, jeudi matin, 21 février, à Kidal, dans le nord du Mali. A Gao, à la mi-journée, les combats se poursuivaient. Les forces maliennes tentent de déloger des jihadistes armés infiltrés parmi des soldats africains depuis cette nuit. Ce jeudi, le palais de justice était en flammes.

Une toyota wagon - c'est-à-dire fermée à l'arrière -, aurait explosé ce jeudi matin vers 8h30 dans le quartier de Tazara à la sortie de Kidal. L'explosion a eu lieu au moment où le voiture entrait dans un garage, tout près d'un forage où les éleveurs viennent s'approvisionner mais aussi les militaires tchadiens qui sécurisent la zone.
Selon un notable de la ville joint par RFI, il y aurait deux morts : le kamikaze et un civil. Selon des témoins, le kamikaze était de peau noire et n'était pas originaire de la région.
L'explosion a eu lieu a 500 mètres du camp 2 occupé par les militaires français. Ce camp était-il la cible ? Peut-être, mais difficile de le confirmer puisque la voiture a explosé avant.
A Kidal, certains habitants ne sont en tout cas pas étonnés de ce qui vient de se passer. Plusieurs d'entre eux confirment qu'il restait encore des membres d'Aqmi et d'Ansar Dine dans la ville et aux alentours.
Tirs à l'arme lourde à Gao
En début d'après-midi, des combats opposaient toujours des jihadistes aux forces maliennes. Des tirs à l'arme lourde nourris ont été entendus.
Selon des témoins, des dizaines de terroristes se sont infiltrés depuis hier dans la ville et ont investi la mairie ce jeudi matin. Le palais de justice aussi a été incendié. Deux blessés légers seraient arrivés à l'hôpital. Les gens sont terrés chez eux.
Il faut préciser que la situation à Gao n'a jamais été stabilisée depuis l'entrée des Français dans la ville, fin janvier. Il y a notamment déjà eu deux attentats kamikazes dans la ville.
TAGS: ANSAR DINE - AQMI - DÉFENSE - FRANCE - MALI

Une quarantaine de barbus (noirs et blancs suposes de gao ville) sont rentres hier soir dans gao pour faire lancer les combats de ce jour a gao. Objectif selon les populations expedition punitive contre les armees presentes dans la ville. Qunad tout le monde demanadait au MNLA de combattre seul ces terroristes pour prouver tant de choses impossibles, maintenant les armees comprendront que la lutte contre le terrorisme dans ce desert n'est pas une mince affaire et surtout qu'elle ne peut se faire en ecartant les fils du terroir et en tentant de les eliminer politiquement, socialement, economiquement et militairement.


Une quarantaine de barbus (noirs et blancs suposes de gao ville) sont rentres hier soir dans gao pour faire lancer les combats de ce jour a gao. Objectif selon les populations expedition punitive contre les armees presentes dans la ville. Qunad tout le monde demanadait au MNLA de combattre seul ces terroristes pour prouver tant de choses impossibles, maintenant les armees comprendront que la lutte contre le terrorisme dans ce desert n'est pas une mince affaire et surtout qu'elle ne peut se faire en ecartant les fils du terroir et en tentant de les eliminer politiquement, socialement, economiquement et militairement.

Exactions au Mali: Human Rights Watch veut des poursuites contre des soldats


Exactions au Mali: Human Rights Watch veut des poursuites contre des soldats
DAKAR, 21 fév 2013 (AFP) - L'organisation Human Rights Watch (HRW) a appelé jeudi le gouvernement malien à "poursuivre" les soldats maliens responsables d'"exécutions extra-judiciaires et de disparitions forcées" de civils touareg, arabes et peul soupçonnés de liens avec les islamistes dans le nord du Mali.
Les autorités maliennes "doivent rapidement mener des enquêtes et traduire en justice les soldats responsables de tortures, exécutions sommaires et disparitions forcées de rebelles islamistes présumés et de leurs supposés collaborateurs", affirme l'organisation de défense des droits de l'homme dans un communiqué reçu jeudi à Dakar.
"Les partenaires internationaux du Mali doivent soutenir les efforts visant à faire rendre des comptes aux auteurs (de ces exactions) et à protéger les civils pour, à l'avenir éviter, des abus pareils", indique-t-elle.
HRW dit avoir mené des enquêtes montrant que depuis la mi-janvier, début de l'intervention internationale armée contre les jihadistes qui occupaient le nord du Mali, "des soldats (maliens) pourchassent des membres des communautés peul, touareg et arabes dans les zones de Tombouctou, Gao, Sévaré, Boni et Konna", des localités du centre et du nord du Mali.
"La restauration de la sécurité dans le nord du Mali signifie la protection de tout le monde, quelle que soit l'appartenance ethnique", déclare Corinne Dufka, responsable pour l'Afrique de l'Ouest de HRW, citée dans le communiqué.
Elle cite l'exemple de "deux jeunes peul accusés d'être des combattants du Mujao", le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest, un des groupes islamistes qui occupaient le nord du Mali.
"Les soldats les ont forcés le 9 février vers 11 heures (locales et GMT) à entrer dans un véhicule de l'armée et les ont emmenés à la périphérie du village de Boni (nord). Quelques minutes après, les villageois ont entendu des tirs d'armes à feu. Les deux hommes n'ont pas été revus depuis", ajoute HRW.
Des soldats maliens sont également accusés d'avoir, début février, "arrêté un Touareg de 43 ans. Il a été sévèrement bastonné, brûlé avec des cigarettes à l'abdomen et aux parties génitales, partiellement étranglé et forcé d'ingurgiter par le nez une substance toxique qui a brûlé son oesophage", rapporte encore HRW.
La guerre dans le nord du Mali a provoqué "l'exil (vers les pays voisins) de 22.000 civils maliens" dont une majorité de Touareg et d'Arabes qui disent avoir peur des représailles de l'armée malienne, selon l'organisation.
mrb/stb/aub
AFP 211439

Iyad Ag Ghaly a fui Kidal pour le Darfour au Soudan selon le président Dioncounda Traoré


Iyad Ag Ghaly a fui Kidal pour le Darfour au Soudan selon le président Dioncounda Traoré

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Dioncounda confirme avec précaution la présence d’Iyad Ag Ghali,leader du grouope islamiste d’Anssardine, au Darfour au Soudan. Iyad et ses soldats islamistes seraient passés par la Libye avant de rejoindre le Darfour.Par ailleurs,le président Traoré annonce le changement indispensable du mandat de la MISMA après la récupération militaire des villes du nord du pays.Quant à l’investiture,que d’aucuns disent en grande pompe du capitaine putschiste Sanogo,le président Traoré affirme que le choix de Sanogo était le meilleur et qu’il n’est que le chef d’un comité qui doit reformer l’armée malienne.

DIONCOUNDA TRAORE echarpe micro 273x119 Iyad Ag Ghaly a fui Kidal pour le Darfour au Soudan selon le président Dioncounda Traoré
Iyad Ag Ghaly a fui Kidal pour le Darfour au Soudan selon le président Dioncounda Traoré

ALERTE - Mali: un groupe islamiste, le Mujao, annonce avoir envoyé des jihadistes à Gao


ALERTE - Mali: un groupe islamiste, le Mujao, annonce avoir envoyé des jihadistes à Gao
BAMAKO - Un groupe islamiste armé, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), a affirmé avoir envoyé des combattants à Gao, plus grande ville du nord du Mali où des combats opposaient jeudi des jihadistes à des soldats maliens.

Nos combattants sont entrés mercredi à Gao, a déclaré jeudi à l'AFP Abu Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao. Nos troupes ont reçu l'ordre d'attaquer. Si l'ennemi est plus fort, nous allons reculer pour mieux revenir, jusqu'à la libération de Gao, a-t-il ajouté, sans préciser le nombre de jihadistes envoyés.

(©AFP / 21 février 2013 14h20)

http://www.lexpressiondz.com/actualite/169432-aqmi-tente-de-s-installer-a-bouira.html