C’est la première fois, en tant que président de la République, que François Hollande s’exprime sur les grandes questions africaines et Thomas Boni Yayi est le premier chef d’Etat africain reçu au palais de l’Elysée depuis l’élection de son homologue français. François Hollande précise que « c’est un double symbole ».
Les deux hommes se sont entretenus, en privé, pendant 1h10. Après ce tête-à-tête, au cours d’une conférence de presse conjointe, le président français a rappelé les trois grands principes qui guideront sa relation avec l’Afrique : la bonne gouvernance, le développement économique et le principe de stabilité et de sécurité. Sur ce dernier point, la crise malienne a été particulièrement évoquée.
Crise malienne
Les deux présidents ont exprimé leur inquiétude sur la situation au Mali dont la partie nord est aux mains de groupes touaregs et islamistes proches d’al-Qaïda. L’instabilité qui règne dans la région et ses répercussions dans les pays voisins « concernent, en réalité, le monde entier », a estimé le président Boni Yayi. De son côté, François Hollande a demandé à la Cédéao et à l’Union africaine de saisir le Conseil de sécurité de l’ONU afin que celui-ci puisse « désigner un cadre qui permette au Mali et plus largement à la zone Sahel de renouer avec la stabilité ». Le président français a également demandé un retour à l’ordre constitutionnel à Bamako.
Interrogé sur une éventuelle intervention militaire française au Mali pour rétablir l’intégrité territoriale, François Hollande a répondu que « c’est dans le cadre d’une décision du Conseil de sécurité que la France aura à envisager une participation, mais qui sera demandée ». Le président français a tenu ainsi à expliquer qu’il n’y aura pas d’ingérence de la France dans les affaires maliennes.
De son côté, le président béninois est reparti du palais de l’Elysée, soulagé et satisfait de l’écoute attentive du président français.
Les deux hommes se sont entretenus, en privé, pendant 1h10. Après ce tête-à-tête, au cours d’une conférence de presse conjointe, le président français a rappelé les trois grands principes qui guideront sa relation avec l’Afrique : la bonne gouvernance, le développement économique et le principe de stabilité et de sécurité. Sur ce dernier point, la crise malienne a été particulièrement évoquée.
Crise malienne
Les deux présidents ont exprimé leur inquiétude sur la situation au Mali dont la partie nord est aux mains de groupes touaregs et islamistes proches d’al-Qaïda. L’instabilité qui règne dans la région et ses répercussions dans les pays voisins « concernent, en réalité, le monde entier », a estimé le président Boni Yayi. De son côté, François Hollande a demandé à la Cédéao et à l’Union africaine de saisir le Conseil de sécurité de l’ONU afin que celui-ci puisse « désigner un cadre qui permette au Mali et plus largement à la zone Sahel de renouer avec la stabilité ». Le président français a également demandé un retour à l’ordre constitutionnel à Bamako.
Interrogé sur une éventuelle intervention militaire française au Mali pour rétablir l’intégrité territoriale, François Hollande a répondu que « c’est dans le cadre d’une décision du Conseil de sécurité que la France aura à envisager une participation, mais qui sera demandée ». Le président français a tenu ainsi à expliquer qu’il n’y aura pas d’ingérence de la France dans les affaires maliennes.
De son côté, le président béninois est reparti du palais de l’Elysée, soulagé et satisfait de l’écoute attentive du président français.
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