samedi 28 avril 2012

Le groupe armé arabe FNLA dit avoir quitté Tombouctou sur injonction d'Aqmi - Temoust.org | Le portail du peuple touareg berbère Kel Tamasheq

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Mali: confusion et incertitude sur le rôle de la junte militaire

La Cédéao a prévu d’envoyer des troupes au Mali, pour s’assurer que l’accord de transition soit bien mis en oeuvre. L’organisation a donné un an aux putschistes pour organiser des élections présidentielle et législatives, au lieu des quarante jours prévus par la Constitution. Le mandat des autorités actuelles est donc prolongé. Pour l’instant, les militaires responsables du coup d’Etat du 22 mars restent silencieux, mais il n’est pas sûr qu’ils se plient aux exigences de la Cédéao.
A Bamako, les Maliens s’interrogent sur la transition, le rôle des militaires, la crise au nord du pays, et les avis sont très partagés. Reportage de notre envoyée spéciale.
28/04/2012
par Marie-Pierre Olphand
Les putschistes du 22 mars vont-ils accepter de rentrer dans leur caserne, et de se soumettre aux autorités civiles, comme leur a demandé explicitement ce jeudi la Cédéao, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest ?
Ils ne se sont pas encore exprimés pour l’instant sur cette réunion d’Abidjan, mais ce qui est sûr, c’est que lors de ses derniers déplacements, le capitaine Sanogo était encore accompagné d’un cortège digne d’un chef d’Etat. Faut-il y voir un signe ? Cela signifie-t-il que les civils n’ont encore, malgré les textes signés, qu’un rôle minime ?
Kassoum Tapo, porte-parole des partis oppposés au coup d’Etat du 22 mars, assure le contraire : « Non, ce ne sont pas les militaires qui sont au pouvoir. Je crois que ce sont toujours des Maliens et des civils, qui sont dans ce gouvernement. Les militaires y sont bien sûr mais à leur place. Ils étaient déjà là à cette même place dans le gouvernement ATT ».
Tiébilé Dramé lance un appel : «Il est important que les fils et filles du Mali se donnent la main»
Président du Parena, parti membre du Front du Refus
Nous devons tout faire pour ne pas fragiliser cette transition, ne pas entraver l’action du gouvernement pour qu’il puisse s’acquitter de ses missions essentielles… une de nos premières exigences aujourd’hui c’est de faire en sorte que la transition réussisse : cela suppose, de mon point de vue, que ceux qui animent la transition ne jouent pas en solo… s’ils ne jouent pas collectif, je ne vois pas comment ils peuvent mobiliser toutes les énergies du pays…
28/04/2012 par Marie-Pierre Olphand
Certaines voix à Bamako continuent néanmoins de croire qu’il faut attendre la fin des quarante premiers jours de présidence intérimaire pour voir si le pouvoir politique se stabilise réellement. Comme si après cette date qui était au départ celle fixée par la Constitution pour l’intérim, tout pouvait encore arriver.
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Said Djinnit, estime que pour la bonne marche de la transition, la junte doit maintenant se dissoudre et ne plus jouer de rôle sur la scène politique malienne. C’est ce qu’il a déclaré au correspondant de RFI à Dakar, Laurent Correau, dans l’entretien qu’il lui a accordé.

Saïd Djinnit
Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest
Il faut que l’ordre constitutionnel soit effectivement rétabli et que la junte militaire soit dissoute
28/04/2012 par Laurent Correau

http://www.rfi.fr/afrique/20120428-mali-confusion-junte-sanogo-tiebile-drama-said-djinnit-cedeao-28-04-2012



Fin des travaux du congrès de l'Azawad à GAO

EL Watan

Les groupes armés sommés de déposer les armes et Al Qaîda de quitter l’Azawad

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le 28.04.12 | 10h00 Réagissez

Le congrès de l’Azawad a pris fin, hier matin, avec l’adoption d’une série de mesures. Les participants ont appelé toutes les organisations
armées, dont Ançar Eddine, Ansar et le Front de libération de l’Azawad (FNLA), «à déposer les armes et à rejoindre le cadre établi
pour l’indépendance de l’Azawad». Ils ont exigé des groupes d’Al Qaîda de «quitter immédiatement» leur territoire et exhorté
la communauté internationale à reconnaître l’Etat de l’Azawad.

Ouverts mercredi dernier à Gao, en présence de plus d’une centaine de personnes entre notabilités, chefs des différentes tribus du nord du Mali et cadres du MNLA, le congrès de l’Azawad a pris fin hier matin. Selon quelques participants, les débats «ont été houleux» et c’est le chef de l’état-major militaire de l’Azawad, Mohamed Ag Najiim, qui les a ouverts par «un discours qui se voulait d’un côté unificateur des composantes de sa communauté, et d’un autre, menaçant à l’égard des récalcitrants». La déclaration finale maintient le principe de «l’indépendance» de l’Azawad par rapport au pouvoir central de Bamako et exhorte la communauté internationale et l’ONU «à reconnaître aux Azawadis leur droit à l’autodétermination». Cette déclaration repose sur sept points, dont les plus importants «ont été arrachés au forceps». D’abord ces deux appels.
L’un lancé aux groupes armés qui activent parallèlement au MNLA, notamment Ançar Eddine, Ansar, le Front de libération nationale (FLNA), pour déposer les armes. «Un appel a été lancé à tous les Azawadis armés, bien sûr avec l’approbation des notables et les chefs des tribus, les sommant de déposer les armes, maintenant que le territoire a été libéré de la présence malienne. Tout le monde était d’accord sur le principe qu’il ne restera en circulation que les armes détenues par le MNLA et qui servent uniquement pour le maintien de l’ordre. Les autres doivent être restituées. Il est exigé des Azawadis de rejoindre le mouvement dans le cadre de l’instauration du nouvel Etat.» Selon le chef des cinq régions de l’Azawad, Abdelkrim Ag Tayeeb, les congressistes se sont par ailleurs «mis d’accord pour l’instauration d’une république, dont les principes seront décidés en commun accord lors d’une réunion à court terme avec les chefs des tribus et les notabilités de la communauté. Des débats sur la question de la charia et de la laïcité ont été très longs et nous avons décidé de réunir les plus importantes et influentes notabilités pour décider de la nature de l’Etat de l’Azawad.
L’appellation et la Constitution seront un travail de consensus», déclare le responsable. Selon lui, la tenue d’autres réunions est nécessaire dans la mesure où les chefs de certains groupes, comme Ayad Ag Ghaly de Ançar Eddine, n’ont pas pris part au congrès. «Il y aura une réunion avec l’ensemble des chefs des groupes armés azawadis pour les convaincre du dépôt des armes», note-t-il.
L’autre appel, souligne le responsable, est destiné aux organisations d’Al Qaîda, qui sont «sommées de quitter immédiatement le territoire de l’Azawad». Une action difficile à mettre en exécution, eu égard à l’évolution rapide sur le terrain de ces groupes, devenus puissamment armés et extrêmement riches. D’ailleurs, le jour même de l’ouverture des travaux du congrès à Gao, des éléments du Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ont tenté, pour la seconde fois, de faire exploser l’aéroport de Gao, sous prétexte, que le tarmac pouvait être utilisé pour un débarquement militaire.
«C’est vrai que quelques éléments se présentant au nom d’Al Qaîda ont tenté de franchir Al Bouaba (porte) qui est un peu loin de l’aéroport. Il voulait faire exploser ce dernier, mais les combattants du MNLA les en ont empêchés. Il y a eu quelques altercations avec ces groupes, mais le MNLA contrôle la situation», a déclaré Abdelkrim Ag Tayeeb. Il précise par ailleurs, qu’en ce qui concerne les groupes de trafiquants, «il a été décidé de les mettre en garde et de les informer que s’ils sont attrapés en flagrant délit, la loi leur sera appliquée». Le troisième appel est lancé en direction des Maliens qui ont fui les violences au début de la rébellion pour se réfugier dans les pays limitrophes. «Nous avons appelé tous les réfugiés se trouvant en Algérie, Burkina Faso, Niger et Mauritanie à revenir chez eux, maintenant que l’Etat de l’Azawad est né. Nous avons beaucoup insisté sur la nécessité de conjuguer les efforts pour permettre à ces derniers de revenir…», indique notre interlocuteur. Il souligne également que les congressistes ont appelé le gouvernement malien au dialogue en expliquant : «Nous sommes prêts au dialogue avec Bamako, mais d’Etat à Etat, et non pas d’un gouvernement à une rébellion comme cela a été le cas durant les nombreux soulèvements.
Nous avons tenté toutes les options possibles mais après 50 ans de lutte, il n’est plus possible de continuer à être trahis à chaque fois.» Selon lui, les déclarations de la Communauté économique des chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) sur l’envoi immédiat de 3000 militaires au Mali, pour l’aider à résorber la crise du Nord «ne constituent pas un danger pour les rebelles. Nous les attendons de pied ferme. Mais nous savons que Bamako ne peut absolument rien faire. Ses dirigeants n’arrivent même pas à sortir de la crise dans laquelle ils se sont mis. Comment voulez-vous qu’ils puissent gérer une telle armée, sachant que la leur a été laminée». Le responsable conclut en disant que «d’autres réunions avec les chefs des tribus et les notabilités auront lieu dans les jours à venir et devront aboutir à la mise en place de nouvelles structures de l’Etat de l’Azawad». Interrogé à propos des otages détenus par Al Qaîda sur le territoire de l’Azawad, le responsable affirme que «le sujet n’a pas été abordé directement lors du congrès. Il a été fait allusion aux enlèvements dont les auteurs seront sévèrement punis par la loi en cas de leur arrestation en flagrant délit, tout comme pour les trafiquants. Il y a eu un consensus sur cette question, et les notabilités ainsi que les chefs de tribu se sont engagés à tout faire pour que leurs enfants ne soient mêlés ni de près ni de loin par ces actes qui nuisent à l’image de la région et qui sont condamnés par tous».
Pour ce qui est des sept otages algériens, enlevés il y a plus de trois semaines à Gao, notre interlocuteur se dit «optimiste», affirmant : «Rien de nouveau pour l’instant, leur libération est une question de temps.»
Même s’il a réussi la tenue du congrès dans des conditions extrêmement difficile, le MNLA est aujourd’hui devant un défi. Celui des groupes terroristes d’Al Qaîda, de ceux qui lui sont proches idéologiquement, comme les organisations islamistes armées, mais aussi des grands barons de la cocaïne. Mieux armés et plus riches, ils constituent, un lourd danger auquel il ne pourra faire face, sans l’appui de la communauté internationale en général, et les pays du champ en particulier. Or, ces derniers refusent tous toute idée de partition du Mali et certains, comme le Niger, plaident pour une intervention étrangère au Nord. Ce qui lui laisse une marge de manœuvre très minime et l’obligera inévitablement, s’il ne veut pas être isolé, de revoir sa position.
Salima Tlemçani

vendredi 27 avril 2012


Les Etats-Unis veulent créer un nouveau service d’espionnage

Une nouvelle agence d’espionnage va voir le jour aux Etats-Unis. Créée par le Pentagone, elle s’attachera surtout à surveiller des régions comme la Chine, l’Iran, la Corée du Nord et le Sahel.
Le Pentagone réorganise ses opérations d’espionnage. Objectif : se concentrer sur les cibles de haute priorité comme l’Iran et la Chine et ainsi prendre de la distance par rapport aux zones de guerre (Irak et Afghanistan), qui ont dominé le paysage de la sécurité américaine durant la dernière décennie.
Selon le plan approuvé par le secrétaire à la Défense Leon Panetta, les agents du nouveau «Defense Clandestine Service» (DCS) vont collaborer plus étroitement avec leurs collègues de la «Central Intelligence Agency» (CIA). Les renseignements militaires et les services d’espionnage se focalisent en effet de plus en plus sur les mêmes menaces, souligne un article du New York Times.
Les renseignements militaires (DIA) récoltent déjà du matériel. Mais un rapport confidentiel de la direction du renseignement national a estimé l’année dernière que le DIA devait sortir de sa mission traditionnelle, qui consiste à fournir des informations aux forces déployées dans les opérations extérieures, pour prêter attention à des sujets stratégiques.
Contre-terrorisme et non-prolifération
Un des buts du nouveau service sera de s’assurer que les agents se trouveront au bon endroit pour accomplir les objectifs fixés, a expliqué un haut responsable du département de la Défense, sous couvert d’anonymat. Il n’a pas voulu préciser les priorités, mais les Etats-Unis se sont de plus en plus concentrés ces dernières années sur le contre-terrorisme et la non-prolifération des armes nucléaires.
L’administration Obama a opéré un virage vers l’Asie et ses puissances émergentes, comme la Chine. L’Iran et ses installations nucléaires sont aussi au centre des préoccupations. De même que la Corée du Nord et ses programmes balistiques. En Afrique, c’est la région du Sahel qui est jugée inquiétante, avec l’organisation Aqmi, Al-Qaïda au Maghreb islamique.
La création du DCS ne se fera pas sans tiraillement. Certains estiment en effet que les renseignements militaires essaient d’usurper le rôle de la CIA et de sa filiale, le «National Clandestine Service» (NCS) . Les deux services, bien que chapeautés par un directeur national depuis les attentats du 11-Septembre, demeurent rivaux.
La guerre des agences a toujours causé des difficultés dans le monde du renseignement américain. Les diverses susceptibilités rendaient ardue la circulation de l’information et se révélaient par là même contreproductives. Il n’est pas certain que le tout nouveau «Defense Clandestine Service» améliore la situation. (Newsnet)
Créé: 26.04.2012, 13h58,http://www.lematin.ch/monde/ameriques/Les-EtatsUnis-veulent-creer-un-nouveau-service-d-espionnage/story/24560098

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SANA SBOUAÏ

Magdi Ag Bohada, Touareg revolté

NAWAAT.ORG
vendredi 27 avril 2012
Alors qu’à lieu aujourd’hui une rencontre pour commémorer la conférence de Tanger d’avril 58 et l’appel de Tunis d’avril 2011, pour un Maghreb uni, un représentant Touareg de l’Azawad nous a raconté son histoire. Membre du bureau politique de MNLA, Mouvement National de Libération de l’Awazad, Magdi Ag Bohada a combattu toute sa vie pour la reconnaissance et la prise en considération de son peuple. C’est chose faite pour lui aujourd’hui puisque le MNLA a proclamé l’indépendance de l ‘Azawad. Pour Magdi et son peuple la stabilité dans la région ne peut passer que par l’indépendance de l’Azawad. Ce qui à terme, permettra des rapports avec les pays voisins et donc la construction d’un Maghreb uni.
Touareg, pas malien. Attention a bien faire la différence quand on lui parle. Magdi Ag Bohada, de passage à Tunis, explique mieux que personne la situation. L’indépendance proclamé il y a quelques semaines à peine, n’est pas un coup de folie. Jamais l’Azawad ne s’est sentie appartenir au Mali. A la fin des années 50 les notables de l’Azawad proposent plusieurs solutions à De Gaulle : l’indépendance, le lien constant avec la France ou le rattachement à la Mauritanie. Aucune de ces solutions n’a été retenue. La révolte touareg prend naissance ici.
La région Azawad compte quatre ethnies majoritaires : les Touareg, les Sonhraïs, les Peuls et les Arabes. Rien à voir culturellement avec la population bambara du sud du pays. L’Azawad a des frontières avec le Mali, l’Algérie, le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie.Une position stratégique.
Pourtant éloigné de quelques centaines de kilomètres de la Libye l’Azawad a vu sa situation changée du fait de ses liens avec ce pays. C’est une fois les affrontements fini en Libye que la région Azawad s’est enflammée. Une situation qui oblige à appréhender le Maghreb et l’Afrique du Nord d’un autre œil. Loin des frontières tracées à l’Indépendance et avec des populations qui se reconnaissent et se soutiennent au delà des frontières.
La vie de Magdi en est d’ailleurs un exemple. Il a à peu près 16 ans quand il quitte le Mali. Il rejoint alors une partie de sa famille installée dans le sud algérien. Et puis il s’enrôle dans l’armée de Khadhafi. Pendant 4 ans il apprend les techniques de combat. Et puis Kadhafi, qui voulait former les Touaregs pour les aider à se libérer, change d’avis. Il veut maintenant se servir d’eux pour sa cause. Comme beaucoup de ces compatriotes Magdi s’en va.
Pendant des années il habite sur ses chaussures comme il dit, passant d’un pays à un autre, vivant avec les siens, essayant de faire progresser la cause touareg. « Je m’occupais de la sensibilisation à la cause touareg et à la préparation de la libération. » Dans les années 80 il rejoint le MPLA, mouvement pour le libération de l’Azawd. Quelques années plus tard ce mouvement éclate, Magdi rejoint alors l’Armée Révolutionnaire de Libération de l’Azawad (ARLA). Un mouvement qui n’aura de cesse de dénoncer les massacres que le gouvernement malien aurait commis à l’encontre des ethnies touareg et arabe.
Lorsque la révolution éclate en Libye Magdi, vice-président du Congrés Mondial des Amazighes, rejoint ses frères d’armes pour leur prêter main forte. « J’étais en Libye avec les Amazighes du mois de mars jusqu’à la chute de Kadhafi. J’ai lutté au front comme à l’arrière » raconte-t-il.
Pour lui rien d’anormal à ça. Toute sa vie il n’a fait qu’essayer de fédérer les forces pour l’indépendance des Touaregs, aider les Amazighes dans leur combat était tout à fait normal. Une fois la situation stabilisée en Libye la lutte pour l’indépendance de l’Azawad a pu débuter.
« Pendant toutes ces années nous avons été réprimés par le gouvernement malien du fait de sa supériorité en armes et en argent. Ce gouvernement été subventionné directement par les pétro-dollars de Kadhafi. Une fois Kadhafi destitué le gouvernement malien n’avait plus de revenu. Nous pouvions alors nous battre à arme égale » explique-t-il. Les combats débutent le 17 janvier. Petit à petit les Touaregs récupèrent différentes villes : Tinzaouaten, Aguelhok, Tessalit, Kidal, Anefis , Gao, Tomboucktou… Pour cela Magdi affirme que seuls les camps militaire ont été pris d’assaut et que les civils n’ont pas été visés.
Quand on lui demande comment la rébellion touareg s’est armée Magdi explique depuis les années 60 les familles touareg se préparent à combattre et que de ce fait voilà des années qu’ils stockent ce qu’ils trouvent. Une autre réalité est qu’en étant en lien direct avec le CNT libyen, la rébellion a pu récupérer des armes à la fin des combats en Libye. Et avec leur connaissance du désert les combattants n’ont pas eu à se préoccuper des postes frontières pour les acheminer jusqu’au Mali.
Quand on lui parle d’Aqmi et des mouvements salafistes Magdi précise : « Nous sommes musulmans, mais nous ne sommes pas liés à ces mouvements. Nous voulons un islam modéré et une société démocratique. Pour l’instant nous allons travailler à la stabilisation du pays, au retour des réfugiés… Nous devons voir ce que le gouvernement malien met en place également, au cas où la guerre reprendrait. » Pourtant Magdi n’est pas dupe et sait que ces mouvements sont bien présents en Azawad et qu’ils constituent une réelle menace pour les populations comme pour la stabilité du pays.
Avec la déclaration d’indépendance que le MNLA a faite, la scission semble consommée et un retour en arrière impossible. Pour ce qui est de la survie du peuple de l’Azawad Magdi ne se fait pas de souci : « Nous avons énormément de ressources que nous allons exploiter. » Des ressources, qui, on l’espère, ne seront pas récupérées par les narcotrafiquants de la région. Un autre problème que le MNLA va devoir régler. Et pour cela une vraie politique régionale doit avoir lieu. La nécessite d’un Maghreb uni et démocratique est donc d’autant plus forte.

Déclaration des notabilités coutumières religieuses et cadres de l’Azawad a la rencontre historique tenu a Gao du 25 au 26


par Assan Ag Midal, vendredi 27 avril 2012, 12:06 ·
Déclaration des notabilités coutumières religieuses et cadres de l’Azawad  a la rencontre      historique tenu a Gao du 25 au 26 avril 2012


- Considérant l’existence des frontières entre l e mali et l’Azawad avant la colonisation française

- Considérant la volonté mainte fois exprimé par les populations de l’Azawad a travers leur chefs traditionnels de s’autogérer dans le respect strict dans leurs us et coutumes

- Considérant la résurgence cycliques des révolutions et ce depuis l’Independence contre l’état central du mali

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- Considérant les représailles suivi des massacres des populations civiles a grande échelle consécutives a ce soulèvements depuis l’indépendance du mali a nos jours ,

- Considérant le déficit de développement de l’Azawad par rapport au reste du mali

- Considérant le détournement systématique des aides extérieurs pour faire face ce déficit de développement par le gouvernement successif du mali

- Considérant la non application effectif des différents accords de paix signe avec l’état malien ;

- Considérant le déficit dans l’utilisation des compétences les Azawad et la marginalisation des cadres politiques militaires et civiles dans le système administratif état malien ;

- Considérant la libération totale au plan militaire de territoire l’Azawad ;

- Considérant la déclaration d’un cessez la feu et unilatéral et MNLA en date de 05 avril 2012

- Considérant la proclamation solennelle l’état de l’Azawad par le MNLA le 06 avril a Gao

- Considérant la présence des groupes armés étrangers et des organisations criminelles (trafiquants de drogue d’hommes armes … ) dans l’Azawad avec la complicité de l’état mali ;

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1- Nous chefferies, notabilités coutumières et religieuses et cadres de l’Azawad adhérons pleinement aux objectifs du MNLA et a sa déclaration d’indépendance de l’Azawad en date du 06/04/2012 ;

Affirmons de manière irrévocable et irréversibles l’indépendance de l’état de l’Azawad base sur : L’égalité , Equité , la démocratie ,la bonne gouvernance , la justice la liberté d’expression le respect des droits humains sans distinctions de race couleur et d’opinion .

2- Proclamons notre volonté de nous opposer a toute forme d’obstacle susceptible d’entraver ou de compromettre l’entente , l’unité la cohésion la paix et la quiétude des populations de l’Azawad dans leur diversité ethnique , politique et social .

3- Lançons un appel solennel et pressant aux nouvelles autorités de Bamako envi d’un dénouement pacifique au conflit entre le mali et l’Azawad afin de combler les aspirations légitimes des peuples de l’Azawad et du Mali

4- Lançons également un appel pressant a la communauté internationale aux grandes puissances (Amérique Union européenne ) et a la CEDEAO a toutes les bonnes volontés en vu de facilité le règlement définitif et durable du conflit entre le mali et l’Azawad afin de combler les aspirations légitimes des peuples de l’Azawad et du mali

5- Appelons les organisations internationale humanitaires a venir en aide aux populations de l’Azawad déplacées a l’intérieur de l’Azawad et refugier a l’extérieurs et remercions les pays voisins pour l’accueillis et le soutenu les populations refugies.

6- Demandons aux autorités de l’Azawad d’assurer intégralement la sécurité des toutes les organisations intervenant dans l’assistance aux populations de l’Azawad .

7- Exhortons tous les ressortissants de l’Azawad a regagner leur territoire et a participer a son développement

8- Exhortons le MNLA a rassurer tout les fils de l’Azawad désirer de regagner leur pays que l’Azawad ne sera plus jamais un champ de vengeance d’injustice et d’inégalité.

9- Demandons sans délais au MNLA de lever des missions des bonnes offices envi de rassembler tous fils de l’Azawad .

10- Exigeons des groupes armes de rejoindre de joindre afin d’intègre sans délais l’Armée Nationale de Libération l’Azawad en vus de défendre l’intégrité du territoire de l’Azawad et d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.

11- Demandons a l’armée nationale de l’Azawad de réorganiser et discipliner les port d’armes,

12- Invitons tous les groupes armes non Azawadien a quitter le territoire de notre pays sans condition.

13- Demandons enfin a la CEDEAO de nous considérer comme un Etat souverain et nous respecter en tant que telle et s abstenir de s’engager dans une solution militaire sans issu







P/ les notabilités coutumières et cadres de l’Azawad
Amp/UA
UE/USA

M’BEYRI AG RHISSA

Voici la photos de Assi Walet Hita et Aminoutou Walet Biby, les deux femmes arrêtées à Kidal par l'armée malienne pour s’être déclarées en faveur du MNLA.


Voici la photos de Assi Walet Hita et Aminoutou Walet Biby, les deux femmes arrêtées à Kidal par l'armée malienne pour s’être déclarées en faveur du MNLA. Elles ont passées 3 mois en détention arbitraire à Bamako jusqu'à leur libération contre 29 prisonniers de Guerre maliens il y' à 2 semaines de cela à la frontière précisément à Douentza. Cette photo a été prise à Tombouctou après leur libération.


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jeudi 26 avril 2012


La CEDEAO décide de l'envoi "immédiat" de troupes en Guinée-Bissau et au Mali

ABIDJAN (Xinhua) - Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), réunis jeudi à Abidjan, ont décidé d'envoyer " avec effet immédiat" des troupes pour rétablir l'ordre constitutionnel en Guinée-Bissau et aider le Mali à retrouver son intégrité territoriale.
Vendredi 27 avril 2012 | 00:00 UTC
"La conférence instruit la Commission (de la CEDEAO) de déployer avec effet immédiat un contingent de la force en attente de la CEDEAO en Guinée-Bissau", a déclaré le président de la Commission de la CEDEAO, Désiré Kadré Ouédraogo, lisant le communiqué final de la réunion.
La force militaire aura pour mission de "faciliter le retrait" de la troupe angolaise en Guinée-Bissau, de "sécuriser" le retour à l'ordre constitutionnel et "d'anticiper sur la mise en oeuvre" de la feuille de route pour la réforme dans le secteur de la défense et de la sécurité.
Le sommet a menacé de "sanctions ciblés" les responsables de la junte au pouvoir, sans exclure des "poursuites" devant la Cour pénale internationale (CPI) de "sanctions diplomatiques, économiques et financières" la Guinée-Bissau si les militaires ne se pliaient pas à ces décisions "dans les 72 heures".
Sur le champ, le colonel-major Baro Gnimanga du Burkina Faso, nommé commandant de la Mission de la CEDEAO en Guinée-Bissau, a reçu du président de la Commission de la CEDEAO les "directives" qui vont guider sa mission, son brassard ainsi que le drapeau de son contingent.
Sur le Mali également, les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont instruit la commission de "commencer avec effet immédiat le déploiement de la force en attente de la CEDEAO" pour aider le pays à retrouver sa souveraineté nationale et assurer son intégrité territoriale menacée par la rébellion touareg au nord du pays.
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