dimanche 19 février 2012


Aqmi, Touaregs, milices, de nombreux acteurs sont accusés de tous les maux dans une zone où l’action militaire occidentale peine à trouver sa place.

Le Sahel, région de trafics et d’attraits pour la France.

Aqmi, Touaregs, milices, de nombreux acteurs sont accusés de tous les maux dans une zone où l’action militaire occidentale peine à trouver sa place.
Henri de Raincourt, ministre de la Coopération s’est indigné lundi 13 février des « exécutions sommaires » perpétrées par des milices Touaregs à Aguel’hok, dans le nord-est du Mali. Une région complexe par la diversité des populations, souvent nomades, qui y habitent et la difficulté pour les Etats à assurer la stabilité dans un espace où ils envisagent la construction d’une base militaire. Elle est particulièrement sensible pour la France dont de nombreux représentants ont été enlevés par des groupes armés, la plupart du temps désignés comme affiliés à Aqmi (al-Qaïda au Maghreb Islamiste).
Toutefois, l’accusation immédiate des Touaregs et d’Aqmi ne rend pas compte de la complexité de cette région. Le spectre d’Aqmi existe, mais il est difficile de savoir qui fait quoi. Dans le Nord Mali, il y a de nombreuses ethnies Maures, Kountas, Touaregs), rien ne prouve que ce sont des Touaregs ou des islamistes qui ont commis ces actes. « Le lien entre les Touaregs et Al Quaida mériterait d’être très nuancé car, d’une manière générale, les relations entre eux et les peuples arabophones sont loin d’être apaisées », explique Luc Cambrezy, Directeur de recherche à l’IRD et Professeur à l’Université de Paris 8.

Autodétermination pour l’Azawad

Il existe divers courants chez les Touaregs. Certains ont fait connaître leur volonté et leur disponibilité dans la lutte contre Aqmi faisant valoir leur connaissance du terrain. D’autres sont considérés comme des rebelles comme le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), une région du Nord Mali. Ses buts sont d’obtenir l’indépendance et l’autodétermination de l’Azawad. Ses membres se définissent comme un « mouvement politico-militaire pour l’ensemble du peuple de l’Azawad ». Il est issu des mouvements Touaregs armés des années 1990 et 2000.
Il est accusé par le gouvernement malien d’être allié à Aqmi et d’avoir organisé l’attaque sur Aguel’hoc, ce que le mouvement dément. Celui-ci déclare « rejeter le terrorisme et l’extrémisme sous toute ses formes qu’il provienne d’un groupe ou d’un État ». Mais l’insécurité est un problème réel dans la région comme le prouvent les nombreux enlèvements recensés. « On est dans une logique commerciale de l’otage » explique Anne Giudecelli, qui dirige le cabinet d’analyse Terrorisc. « L’arrivée de milice quittant la Libye a redistribué les cartes et fait apparaître de nouveaux acteurs », ajoute la consultante.
Si bien qu’Aqmi n’a plus le monopole des négociations dans les enlèvements, le nébuleuse islamiste souffre du jeu de la concurrence. Précédemment, lors de prises d’otages, les kidnappeurs passaient par Aqmi. Dorénavant, ils se passent de cet intermédiaire.

De nombreuses opérations militaires mises en place

Face à cette diversification des risques, les pays occidentaux font évoluer leur stratégie. Nicolas Sarkozy, appuyé par Londres et l’Union européenne souhaite la création d’une base militaire dans la région afin de former des militaires maliens et de sécuriser la zone. « Un projet qui fait fantasmer de nombreux pays », explique Anne Giudecelli. Toutefois, elle rappelle que la construction d’une base n’est « officiellement » pas au programme.
D’autant plus que la coopération militaire est extrêmement développée dans la région. Dans un premier temps, l’initiative Pan-Sahel, a été lancée par le département anti-terroriste américain pour assister le Mali, le Niger, le Tchad et la Mauritanie à détecter et répondre aux menaces des mouvements de populations suspicieuses à leurs frontières.
Dans un deuxième temps, il y a eu le Trans-Saharan Couterterrorism Initiative (TSCTI) créé par les Etats-Unis en partenariat avec l’Algérie, le Maroc, Le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Nigéria et la Tunisie. Un des résultats a été la participation de la France au programme Flintlock en 2005 (du nom d’un pistolet à silex) dont le but est de former des soldats locaux via l’utilisation des forces spéciales.

Nouvelles menaces

L’objectif était d’accroître la capacité des forces africaines à arrêter le commerce illicite des armes, la lutte contre le terrorisme, les marchandises illégales et le trafic humain, l’amélioration de commandement, de contrôle et des communications, de tir de précision, les compétences médicales et connaissances sur les droits. Aujourd’hui le commandement a été transféré au commandement unifié pour l’Afrique, plus connu sous le nom d’Africom.
Finalement, en décembre 2011, un groupe composé des ministres de la Défense de cinq pays d’Afrique (Algérie, Libye, Tunisie, Maroc et Mauritanie) et de cinq pays européens (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal) s’est réuni à Nouakchott afin de renforcer et coordonner les actions contre l’insécurité. Une inquiétude provoquée notamment par Aqmi et la prolifération de groupes armés venus de Libye qui quittent le pays suite à la défaite de Kadhafi.
La France est particulièrement active dans la région du fait de ses intérêts (notamment des mines d’uranium à Arlit au nord Niger), et a des partenariats bilatéraux de coopération militaire afin de former, entrainer et équiper les armées locales. Ces nombreuses initiatives montrent la crainte que les Etats occidentaux ont de voir cette région basculer dans le terrorisme et les problèmes des régimes locaux à gérer leur sécurité interne.
Toutefois, Anne Giudicelli rappelle que « la France n’a pas intérêt à s’exposer comme une puissance militaire forte dans la région ». Un bourbier sahélien n’apporterait rien de bénéfique à l’ancienne puissance coloniale. Mais elle ne peut s’offrir le luxe de laisser se créer une zone de non droit : « tout cela doit être considéré au regard d’un grand nombre de sujets ; notamment celui du contrôle des flux migratoires de ces pays vers la France à travers un certain nombre d’accords bilatéraux », conclut Luc Cambrezy.

MUSIK Mali: TUAREG-ROCKER TINARIWEN gewinnen GRAMMY AWARD pour les rockeurs de Tinariwen, conteurs des rébellions touareg

Grammy Award für Tinariwen, die Rockgruppe, die die Geschichte der Tuareg-Rebellionen erzählt 
http://afri-russ-archiv.blog.de 
france 24 - 14.02.2012
Die malischen Tuareg-Rocker Tinariwen haben den Preis für das beste Album "World Music" beim Grammy gewonnen. Eine Belohnung in dem Moment, wo Tausende von Menschen vor den erneuten Kämpfen im Norden Malis fliehen. 

DEUTSCH (VON MIR ETWAS VERBESSERTE GOOGLE-ÜBERSETZUNG) WEITER UNTER DEM VIDEO
by: co-author aramata,
auch, aussi:
Un Grammy Award pour les rockeurs de Tinariwen, conteurs des rébellions touareg
france 24 - 14.02.2012
Par Steven JAMBOT
Les rockeurs touareg maliens de Tinariwen ont remporté le prix du meilleur album "Musique du monde" aux Grammy Awards. Une récompense qui intervient au moment où des milliers de personnes fuient les combats qui reprennent au Nord-Mali.

Foto © Marie Planeille
Le groupe de rock Tinariwen, dont les membres vivent dans le nord du Mali, a remporté dimanche soir aux Grammy Awards le prix du meilleur album dans la catégorie "Musique du monde" pour son disque “Tassili” (Anti- Records/août 2011). Le groupe, qui fête cette année ses 30 ans d’existence, chante en tamasheq (la langue touareg) au son des guitares électriques.
"Les Tinariwen sont les passeurs d’une histoire qui n’est pas connue hors du Sahara, les porte-drapeau d’une culture", explique Arnaud Contreras, documentariste, producteur à France Culture et ami des Tinariwen. Dans leur musique, ces musiciens racontent l’histoire des rébellions touareg depuis 1963, et l’errance qui en a découlé. Le groupe a commencé par se produire dans les fêtes et les mariages du Sahel. Peu à peu, il a travaillé son style, apportant des touches de modernité dans la tradition. Et depuis quelques années, il a acquis une notoriété internationale, se produit sur les plus grandes scènes du monde et joue de fait un rôle dans la reconnaissance culturelle du peuple touareg.
Pour Arnaud Contreras, la victoire du groupe aux Grammy Awards "permet d’installer la musique saharienne contemporaine et va faire découvrir d’autres groupes comme Tamikrest, Terakaft ou Bombino". Mais c’est aussi "une opportunité de parler de la situation des réfugiés du Nord-Mali" alors que, depuis le 17 janvier, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et d’autres rebelles, dont des combattants rentrés de Libye, ont lancé une vaste offensive dans cette région du pays.
"Nous sommes réfugiés dans la nature"
Les appels à un cessez-le-feu entre les rebelles touareg et l’armée du Mali sont pour l’instant restés lettre morte. Les affrontements ont poussé des dizaines de milliers d’habitants à fuir. Les membres de Tinariwen, conteurs des anciennes rébellions touareg, ne sont pas épargnés. Le 8 février, ils postaient le message suivant sur leur page Facebook : “Bonjour tout le monde, quelques temps après que la rébellion a éclaté la semaine dernière, beaucoup d’entre nous ont fui les villages pour éviter les combats entre les rebelles et l’armée malienne. Nous sommes réfugiés ici dans la nature, depuis quelques jours, avec des femmes, des enfants et des vieilles personnes (...). Continuez de nous soutenir. Nous souhaitons de tout cœur que les choses s’arrangent.”
Plus de 50 000 personnes auraient trouvé refuge dans les pays voisins et dans des campements de fortune en territoire malien. Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), “au moins 30 000 personnes sont déplacées au Mali et vivent dans des conditions extrêmement difficiles”. Le Niger a accueilli quelque 10 000 réfugiés, la Mauritanie 9 000 et le Burkina Faso 3 000 (8 000 selon le gouvernement burkinabè). Le Croissant-Rouge algérien indique pour sa part que l’Algérie se tient prête à faire face à un éventuel afflux “massif” de réfugiés touareg. En plus des combats, les Touaregs et autres personnes à la peau claire vivant au Mali sont victimes d'actes de xénophobie de la part des femmes de soldats et autres Maliens qui dénoncent la gestion de la crise par le pouvoir du président Amadou Toumani Touré.
L’impasse actuelle fait craindre un désastre humanitaire dans le Sahel qui se trouve cette année encore sous la menace d’une famine. Le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU a commencé à acheminer de l’aide aux réfugiés. Le CICR a pour sa part lancé un appel aux dons, tout comme l’association Tamoudré qui œuvre depuis longtemps pour les populations du nord du Mali.
© 2012 france24.com
Grammy Award für Tinariwen, die Rockgruppe, die die Geschichte der Tuareg-Rebellionen erzählt 
france 24 - 14.02.2012
Von Steven JAMBOT
Die malischen Tuareg-Rocker Tinariwen haben den Preis für das beste Album "World Music" beim Grammy gewonnen. Eine Belohnung in dem Moment, wo Tausende von Menschen vor den erneuten Kämpfen im Norden Malis fliehen.
Die Rock-Band Tinariwen, deren Mitglieder im Norden Malis leben, gewann am Sonntagabend den Grammy für das beste Album in der Kategorie "World Music" für ihr Album "Tassili" (Anti-Records / August 2011) . Die Gruppe, die in diesem Jahr ihren 30. Geburtstag feiert, singt in Tamashek (Tuareg-Sprache) zu den Klängen von E-Gitarren.
" Tinariwen sind Fährleute für eine Geschichte, die außerhalb der Sahara nicht bekannt ist, das Flaggschiff einer Kultur", sagt Arnaud Contreras, Dokumentarfilmer, Produzent für France Culture und Freund der Musiker von Tinariwen. In ihrer Musik erzählen sie die Geschichte der Tuareg-Rebellionen seit 1963, und der darauffolgenden Irrfahrten. Die Band ist zuerst auf Festen und Hochzeiten in der Sahelzone aufgetreten. Nach und nach eerarbeitete sie ihren Stil und brachten einen Hauch von Modernität in die Tradition ein. Und in den letzten Jahren hat sie internationale Berühmtheit erlangt, tritt auf den größten Bühnen der Welt auf, und in der Tat spielt sie eine Rolle in der kulturellen Anerkennung der Tuareg.
Für Arnaud Contreras erlaubt der Sieg der Band beim Grammy "die zeitgenössische Musik der Sahara zu installieren und wird anderen Gruppen wie Tamikrest, Terakaft oder Bombino die Tür öffnen". Aber es ist auch "eine Gelegenheit, die Situation der Flüchtlinge im Norden Malis zu diskutieren", wo seit dem 17. Januar die Nationale Bewegung für die Befreiung des Azawad (MNLA) und andere Rebellen, darunter auch aus Libyen zurückgekehrte Kämpfer, eine Großoffensive in dieser Region starteten.
"Wir sind Flüchtlinge in der Natur" 
Die Aufrufe zu einem Waffenstillstand zwischen der Armee und den Tuareg-Rebellen in Mali blieben bisher allerdings ungehört. Die Kämpfe haben zehntausende Bewohner zur Flucht gezwungen. Die Mitglieder von Tinariwen, Geschichtenerzähler der alten Tuareg-Rebellionen, werden nicht verschont. Am 8. Februar posteten sie die folgende Meldung auf ihrer Facebook-Seite: "Hallo an alle! Einige Zeit nach dem Beginn des Aufstands letzte Woche, sind viele von uns aus den Dörfern geflohen, um den Kämpfen zwischen Rebellen und der malischen Armee zu entgehen. Wir sind Flüchtlinge hier in der Natur, seit einigen Tagen, mit Frauen, Kindern und alten Menschen (...).Unterstützt uns weiter. Wir wünschen von ganzem Herzen, dass die Dinge wieder in Ordnung kommen.”
Mehr als 50.000 Menschen haben Zuflucht in den Nachbarländern und in den provisorischen Lagern auf malischem Gebiet gesucht. Nach Angaben des Internationalen Komitees vom Roten Kreuz (IKRK), "mindestens 30.000 Menschen wurden vertrieben innerhalb Malis und leben unter extrem schwierigen Bedingungen." (…) Zusätzlich zu den Kämpfen sind die Tuareg und andere hellhäutige Menschen in Mali Opfer von Fremdenfeindlichkeit seitens der Soldatenfrauen und anderer Malier, die das Krisenmanagement durch die Regierung von Präsident Amadou Toumani Touré denunzieren.
Die derzeitige Sackgasse lässt die Angst vor einer humanitären Katastrophe in der Sahelzone wachsen, die einmal mehr vor Bedrohung durch eine Hungersnot steht. Das UNHCR begann, Hilfe für die Flüchtlinge zu liefern. Das IKRK hat auch eine Spendenaktion ins Leben gerufen, wie der Verein Tamoudré, der seit langem für die Menschen im Norden von Mali arbeitet

Sur hautes instructions de S.M. le Roi Mohammed VI

Aide humanitaire au profit des réfugiés maliens en Mauritanie

« Tous les articles
L’aide humanitaire envoyée par le Maroc en Mauritanie, pour faire face à la situation difficile des 16.000 réfugiés maliens qu’elle accueille sur son territoire, a été fournie vendredi soir aux autorités mauritaniennes à l’aéroport international de Nouakchott.
L’aide marocaine, acheminée à bord de trois avions, consiste en 16 tonnes de produits médicaux et pharmaceutiques, 200 tentes et une importante quantité de produits alimentaires et de lait en poudre pour enfants, a précisé le commissaire mauritanien à la sécurité alimentaire, Mohamed Ould Mohamedou. Ce don destiné aux réfugiés maliens (touaregs et arabes) en Mauritanie, dont le nombre dépasse les 16.000, «illustre clairement les liens solides de fraternité entre la République de Mauritanie et le Royaume du Maroc», a déclaré le responsable mauritanien.
Il s’agit, selon l’ambassadeur du royaume à Nouakchott, Abderrahmane Benomar, de la première livraison de l’aide humanitaire accordée à ce pays sur Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour venir en aide aux réfugiés maliens.
La Mauritanie avait lancé un appel aux donateurs à l’intérieur et à l’extérieur du pays pour fournir l’aide humanitaire nécessaire aux réfugiés maliens qui y sont établis.
Publié le : 19 Février 2012 - MAP
Azawad Flash: Porte parole MNLA MOUSSA AG  ATTAHER



Focus on the MNLA Youwarou attacks, and Hombori Tenenkou
On the night of Saturday, February 19, 2012, the MNLA extends its operation to the south of Mali for an advanced military in the liberation of Azawad by making the release of the cities of Youwarou, Hombori and Tenenkou in the Mopti region . TheMNLA and put his threat into execution according to our press release datedThursday, February 17, 2012 relating to air raids on Malian military planes of civilians azawadiens.
The MNLA reaffirms the well-being of all its components Azawad remains the central objective.
To attack Hombori, the MNLA deplores the death of the headman of the locality andcondemns in the strongest terms. The village chief of Hombori was murdered by the police services of Mali to strengthen its campaign of misinformation and disinformation and bring discredit to our struggle.
Our armed forces have confirmed that no vehicle or any civil well has been key in their operation and that only the brigade of the gendarmerie and the customs department were concerned. 









Mise au point du MNLA sur les attaques de Youwarou, Hombori et Tenenkou
Dans la nuit du Samedi 19 Février 2012, le MNLA étend son action plus au sud du Mali par une  avancée  militaire dans la libération de l’Azawad en procédant à la libération des villes de Youwarou, de Hombori et de Tenenkou dans la région de Mopti. Le MNLA met ainsi sa menace à exécution conformément a notre communique de presse du Jeudi 17 Février 2012 relatif aux bombardements aériens des avions militaires malien sur des civils azawadiens.
Le MNLA réaffirme que le bien-être des populations de l’azawad dans toutes ses composantes demeure son objectif central.
Pour l’attaque de Hombori, le MNLA déplore la mort du chef de village de cette  localité et la condamne par la dernière rigueur. Le chef de village de Hombori a été assassiné par les services de la gendarmerie maliennes pour renforcer sa campagne de désinformation et d’intoxication et porter un discrédit à notre combat.
Nos forces armées nous ont confirmé qu’aucun véhicule ni bien civils quelconque n’a été touche au cours de leur opération et que seules la brigade de la gendarmerie et la direction des douanes ont été concernées.




La crise malienne s’invite à Club de la presse
Par La Rédaction
samedi 18 février 2012         à 15 : 44 : 00
Le Club de la presse de la semaine dernière s’est intéressé, en actualité internationale, à l’attaque rebelle contre le nord du Mali aux conséquences imprévisibles pour toute la région de l’Afrique de l’ouest.
Le Mali enregistre déjà plus de 50.000 réfugiés internes et externes ainsi que des morts par centaines de soldats loyalistes. Des cas de représailles ont été également signalés contre la communauté des touaregs à Bamako, la capitale malienne, où leurs biens ont été saccagés en guise de représailles. De l’avis de tous les intervenants, l’on est en face de l’une des conséquences de la guerre en Libye.
Lors du débat, Esdras Ndikumana, correspondant de la radio France internationale(RFI) et de l’agence France presse(AFP), a estimé que ce n’est pas la première fois que le Mali fait face à une insurrection armée des Touaregs. Ils en sont à leur quatrième soulèvement ; cette fois, c’est pour l’indépendance totale de cette partie nord du pays.
Un accord de cessez-le-feu avait été signé à Alger, en Algérie, « mais qui n’a, apparemment pas, été bien respecté à en juger aux nouveaux soubresauts dans le nord malien qui est un vaste territoire déshérité. « Il y a beaucoup de frustrations dans ces zones désertiques où les gens sont totalement démunis », a-t-il enchaîné, ajoutant que « c’est un bon terreau favorable à toutes sortes de désordres ».
Quant aux velléités sécessionnistes ou indépendantistes, Esdras Ndikumana a relevé cependant que l’Union africaine(UA) consacre normalement l’intégrité et l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation. Il reproche au pouvoir malien de n’avoir pas « pris au sérieux à temps les conséquences qui pouvaient découler de la guerre en Libye voisine malgré le retour au bercail de réfugiés en armes ».
Du point de vue d’Alexandre Niyungeko, le président de l’Union burundaise des journalistes (UBJ), « il faut se rendre à l’évidence que les anciens combattants dans les rangs des troupes fidèles au colonel Kadhafi sont devenus des fonctionnaires de la guerre ». « Les assaillants ont trouvé au Mali un autre terrain de combat et avec plus d’un million et demi de Touaregs, les menaces sont sérieuses pour l’intégrité territoriale du Mali », a-t-il souligné, en substance. Et puis, la même intervenant a trouvé que « cela risque d’embraser toute la région sahélo-sahélienne qui est déjà la cible d’attaque des combattants islamistes d’Al quaïda ».
Pour lui, la solution au conflit réside dans le dialogue et, de ce point de vue, « toutes les parties doivent se convaincre que la paix n’est pas au bout du canon ».
L’autre raison qui milite en faveur du dialogue est que les ressources des rebelles ne sont pas non plus intarissables, ce qui laisse la voie ouverte à une solution négociée à la crise ouverte au Mali. Selon Yvette Murekansabe, correspondante de la radio publique africaine(RPA) dans le nord du Burundi, « le président du Mali doit regretter sa gestion laxiste des rapatriés de la Libye qu’on a laissé entrer avec armes et bagages ».


Bjr.
Je vous annonce que ceux qui se sont attaqués au village de Hombori n'ont rien à voir avec le MNLA. Ce sont des brigands qui voulaient profités de la situation pour semer le désordre. Ils ne sont qu'au nombre de 4 et ont étés appréhendés par les éléments de la garde nationale de Gossi.
D’après des sources, ceux qui ont accusés le Mnla font références à 40 véhicules du mouvement aperçus sur le tronçon Douentza-Gao. Ces véhicules sont d'après certains au niveau de la montagne appelée « Main de fatima » sur la route de Gao. . Ces 40 véhicules du MNLA aperçus sur le tronçon ont pour mission d’empêcher des renforts sur Gao.
L’ORMT Mopti a déjà effectué le placement pour les filmés au poste de sortie de sevaré vers Gao.

Ces 4 voyous sont déjà remis aux gendarmes de sevaré , ont expliqués dans les détails qu'ils ont juste profités du passage des gens du MNLA pour vouloir prendre des choses aux pauvres villageois. Ils n’avaient que deux fusilles avec eux. Nous les verront surement à la télé car l'ORTM Mopti a déjà fait le déplacement.

"Nous sommes un groupe de jeunes femmes tamasheq qui œuvre pour venir en aide aux refugiés tamasheq les plus demunis au Burkina. Notre champ d'action s'etend sur les localités de djibo, gandafabo,et ouagadougou. Nous lançons à cet effet un appel à toutes les bonnes volontés qui voudraient bien apporter leur aide à nos frères demunis. Toute aide materielle ou financière serait la bienvenue. Vous pouvez nous joindre aux numeros suivants: 0022677763658. 0022677763741. 0022660356726. Nous vous remercions " Fadimata Walet Hattaye
faite passer le message




AZAWAD FLASH: Brigades Tarik & Ténéré I sous CDT Cols Ag A et Ag B.
Teninkou( ville d'ATT) vien d'etre attaquer, toujours ds la region de Mopti/Stop
La garnison a été prise d'assaut et tout l'armement et les véhicules saisis.STOP
Les militaires et les corps para-militaires se sont rendus ce qui a éviter toute effusion de sang.Stop



Le Président mauritanien donne son évaluation de la sécurité au Sahel
Date: 18 February 2012 à 10:19:55 CET
Sujet: News

Le Président mauritanien donne son évaluation de la sécurité au Sahel
Le vide sécuritaire dans le nord du Mali met en péril la région du Sahel toute entière, avertit Mohamed Ould Abdel Aziz. 
 Le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a affirmé qu'aucune arme libyenne n'est parvenue à pénétrer en Mauritanie.
 Le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a affirmé qu'aucune arme libyenne n'est parvenue à pénétrer en Mauritanie.

L'organisation Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) est déterminée à exploiter la fragilité sécuritaire du Mali afin d'organiser des attentats meurtriers contre les états du Sahel, a déclaré le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz au journal Le Monde dans une interview en date du 10 février.
Le nord du Mali s'est enlisé dans d'intenses combats opposant les troupes maliennes aux rebelles Touaregs depuis plus d'un mois. Ce conflit représente "une grande inquiétude" et "l'éruption d'une guerre crée des problèmes à l’ensemble de la région", a indiqué Ould Abdel Aziz au journal français.
Le Président a spécifié que deux mouvements s'opposaient au gouvernement du Mali : le mouvement national pour la Libération d'Azawad (MNLA) et Yad Ag Ghali, qui a "a noué des alliances avec les groupes terroristes".
"Le nord du Mali est une zone pratiquement laissée pour compte et libre pour le terrorisme. C’est là qu’il séjourne et c’est à partir de là que les terroristes agissent et se font payer des rançons qui les renforcent", a-t-il ajouté.

" Ces terroristes se trouvent sur une bande désertique de 300 km et s’approvisionnent, en carburant et en vivres, à partir de trois ou quatre villes connues, dont Tombouctou et Gao."
Alors que les effectifs d'AQMI ne doivent pas dépasser les 300 personnes, a dit le président, seuls des efforts concertés peuvent aider à éradiquer la menace.
Les états du Sahel sont liés sous une direction conjointe dans la lutte contre le terrorisme. Le Comité d'état-major opérationnel de Tamanrasset (CEMOC), qui comprend l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, a été créé en 2010 avec pour objectif de coordonner le rassemblement des renseignements dans le cadre d'une campagne menée contre le terrorisme, le crime organisé, le trafic d'armes et les enlèvements.
Les réglementations gouvernant le travail du CEMOC se sont développées mais il faut encore les "concrétiser", a indiqué Ould Abdel Aziz.
"Toute tension sécuritaire dans notre région peut induire des risques de débordements. Si on laisse AQMI s’installer chez nous, tous les secteurs seront menacés, dont le tourisme et la prospection minière".
La Mauritanie s'est engagée au cours des sept dernières années dans une guerre contre le terrorisme, utilisant une vaste série de mesures allant du renforcement des points de contrôle au déploiement d'unités mobiles sur les zones frontalières et aux opérations militaires, selon le Président.
En résultat, "les gangs armés ne parviennent plus à faire des opérations dans le pays comme ils le faisaient auparavant", a-t-il dit.
Autre source d'inquiétude, la prolifération des armes libyennes, qui représente un nouveau défi à relever pour les services de sécurité du Maghreb. La Mauritanie a fermé ses portes dans le sillage des troubles en Libye pour prévenir cette menace.

"Les uités qui défendaient Kadhafi ont quitté la Libye pour le Niger ou le Mali, avec leurs armes. Mais nos frontières étaient déjà fermées", a-t-il expliqué.
Ould Abdel Aziz a par ailleurs noté qu'au mois d'août, l'aviation mauritanienne avait pu détruire un véhicule équipé d’un missile sol-air.
L'interview du Président a été "instructive" , a indiqué le journaliste mauritanien Mohamed Ould Sid al-Mokhtar, car elle a dévoilé "le déclin des groupes terroristes et la coopération existant entre les pays de la région dans la lutte contre le terrorisme".
Pour sa part, le journaliste de Sahara Media Mohamed Ould Zein a salué le président mauritanien pour avoir brisé le silence sur les liens présumés des Touaregs avec Al Qaida.
"Evoquer ce sujet avec franchise est devenu nécessaire si on veut éclairer l'opinion publique sur la réalité des faits", a-t-il déclaré.
D'autres disent que la Mauritanie pourrait assumer un rôle plus visible dans la médiation du conflit. "Le lien possible entre la Mauritanie et le Mouvement National pour la Libération d'Azawad doit être utilisé pour encourager chacun à s'asseoir autour de la table des négociations", a déclaré Henri de Raincourt, ministre français de la Coopération, la semaine dernière au cours de sa tournée dans le Sahel.

Jusqu'à présent, l'Algérie a fait des tentatives de négociations pour trouver une solution au conflit. Trois jours d'entretiens se sont ainsi déroulés au début du mois de février entre le gouvernement malien et l'Alliance Démocratique du 23 mai pour le Changement des touaregs, dont les éléments ont combattu aux côtés du MNLA.
Pour sa part, Abdallah Ould Atfag al-Mokhtar, journaliste, s'est déclaré satisfait de ce que l'interview d'Ould Abdel Aziz donnait des "garanties importantes" sur la question des armes libyennes. Le président a indiqué qu'elles n'avaient pas pénétré sur le territoire mauritanien, confirmant toutefois leur présence au Niger et au Mali.

C'est un appel au renforcement des efforts pour contrer les effets de la prolifération des armes dans cette région changeante et instable, selon Ould Atfag al-Mokhtar.
Magharebia.com

Les Touaregs s’invitent à la crise du Sahel

Azzeddine Par: Azzeddine Bensouiah

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Ce qui était à craindre a fini par arriver : les factions touaregs, jadis soutenues par le colonel Kadhafi, ont fui la Libye et se sont redéployées au nord du Mali, menaçant le gouvernement central de revenir au point du départ du conflit entre Touaregs et gouvernement de Bamako.
Les Touaregs ne veulent pas entendre parler de menace terroriste représentée par al-Qaida au Maghreb arabe, pourtant bien présente dans la région, et qui justifierait une présence de l’armée malienne et d’autres armées de la région.
Pour eux, les territoires du nord du Mali devraient rester sous les contrôle des chefs des tribus touaregs, et ce jusqu’à ce que les deux partis (Touaregs et gouvernement central) parviennent à une solution durable.
Les deux parties, pour rappel, étaient tenues par un accord de paix, signé, après de longues années de conflit et de tractations, grâce à la médiation de l’Algérie.
D’ailleurs, il n’est pas étonnant de voir, en ce moment, la diplomatie algérienne déployer des efforts en vue de tenir, au courant de cette semaine, une rencontre entre les deux parties, afin d’éviter que la situation ne débouche sur un conflit armé.
La crise qui couve au nord du Mali risque d’embraser toute la région, sachant que les Touaregs sont revenus de Libye fortement armés. S’ils vont jusqu’au bout de leur logique, à savoir refuser la présence de l’armée régulière au nord, cela voudrait dire qu’ils devraient s’allier aux terroristes d’al-Qaida, dans la logique de « l’ennemi de mon ennemi est mon ami ».
Mais cela risquerait de les discréditer au regard de l’opinion publique internationale et accentuerait la pression internationale sur eux, sachant que la région est sous les projecteurs, non seulement des pays de la région, qui disposent d’un commandement militaire commun, mais aussi de l’Union européenne et de l’OTAN qui surveillent de près toute la région du Sahel.
Mais, quelque soit l’issue des tractations qui auront lieu à Alger, la paix restera toujours fragile au nord du Mali et les revendications des Touaregs pourraient ressurgir à tout moment.
C’est que le fond du problème reste le sous-développement, pour ne pas dire le dénuement dans lequel se trouve le nord du Mali. C’est cette situation qui nourrit la colère des Touaregs et c’est cette situation qui facilite l’implantation des groupes terroristes et des bandes de trafiquants en tous genres