samedi 28 janvier 2012

Communiqué de Presse du MNLA - 27/01/2021

Samedi, 28 Janvier 2012
Communiqué de Presse du MNLA
Suite aux hostilités engagées depuis le dix-sept (17) janvier deux mille douze (2012) entre le Mouvement Nationale pour la Libération de l'Azawad et les forces d'occupation maliennes ; le MNLA tient à apporter à la connaissance de la communauté internationale, des autorités maliennes, des opinions nationales et internationales, à la presse; les clarifications suivantes pour une meilleure lecture des évènements.
L'Etat-major du MNLA, informe qu'à ce jour, les opérations militaires pour contenir l'invasion de l'Azawad par l'armée malienne et stopper les sévices, les tortures et les confiscations des biens, perpétrés sur les populations, se sont soldées par le bilan suivant :
Ménaka (région de Gao)
• 3 officiers et plusieurs soldats venus en renfort de l'armée malienne ont déserté pour rejoindre le MNLA avec 30 véhicules militaires. Suite à ces défections, l'armée malienne a exécuté trois de ses soldats originaires de l'Azawad,
• Lors des affrontements, deux morts dans l'armée malienne ainsi que 13 blessés,
• Deux avions de l'armée malienne détruits.
Aguelhok (région de Kidal)
Le vendredi 21 Janvier, le MNLA a intercepté un convoi de l'armée malienne en renfort à la garnison d'Aguelhok. Seuls deux véhicules ont fui (vers Kidal). Le reste du convoi a été détruit. Nous précisons que ce renfort malien transportait un arsenal important qui fut dépêché à la suite de la prise de la caserne d'Aguelhok.
• 50 morts côté de l'armée malienne,
• 25 prisonniers de l'armée malienne,
• 26 véhicules récupérés,
• 40 véhicules détruits,
• 1 citerne,
• 1 BRDM.
Tessalit (région de Kidal)
Tessalit est actuellement encerclée par l'armée révolutionnaire du MNLA en vue d'amener les soldats maliens à se rendre afin d'éviter les effusions de sang.
Anderanboukane (région de Gao)
• 3 véhicules blindés récupérés
• un lieutenant et un adjudant-chef fait prisonniers
• Plusieurs militaires maliens sont en fuite à travers l'Azawad.
Léré (région de Tombouctou)
• 02 pick-ups de l'armée malienne saisis,
• 01 camion de transport de troupe de l'armée malienne saisi ;
• 05 prisonniers parmi les militaires maliens ;
• 60 militaires maliens originaires de l'Azawad (gardes et policiers), ont fait défection, avant l'intervention de l'Etat-major du MNLA, en raison du fait qu'au sein de l'armée malienne des dispositions furent prisent pour les assassiner à Léré ;
• Quelques mitrailleuses lourdes et quelques armes légères ont été récupérées.
Contrairement à la propagande diffamatoire de Bamako reprises par certaines dépêches de la presse internationale, Mouvement National de Libération de l'Azawad rappelle que le M.N.L.A est un mouvement révolutionnaire qui lutte pour le droit à l'autodétermination du peuple de l'Azawad ;
• Le MNLA rejette le terrorisme et l'extrémisme sous toute ses formes qu'ils proviennent d'un groupe ou d'un Etat ;
• Le MNLA n'est pas uniquement un mouvement touareg et encore « une rébellion Touarègue », mais un mouvement politique de l'ensemble du peuple de l'Azawad.
Le MNLA, dément catégoriquement les informations rapportées par certaines dépêches internationales qui ont fait état de la présence de djihadistes au sein de nos forces militaires.
A cet effet, le MNLA salut l'impartialité de M. Henri de Raincourt ministre français de la coopérationqui a indiqué Jeudi 26 Janvier 2011 dans une allocution au sénat "Al-Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) n'est pas impliqué dans les combats qui opposent depuis la mi-Janvier au Mali des rebelles Touaregs a l'armée malienne". "Il faut faire une différence entre les difficultés nées de la situation des Touaregs et des relations avec le pouvoir central et (celles nées de la situation d'AQMI. Ce n'est pas la même chose, d'ailleurs les deux ne collaborent pas ensemble, ne travaillent pas ensemble", a-t-il déclaré au sénat. Information rapportée par l'AFP.
Il n'y a aucune implication des djihadistes ou d'aucun autre membre de groupuscules islamistes dans les opérations qui ont opposé le MNLA à l'armée maliennes. Nous ne partageons, ni de loin, ni de prêt la philosophie et le combat de Al-Qaïda au Maghreb Islamique(AQMI) qui lui aussi, au même titre que l'armée d'occupation malienne, occupe illégalement notre territoire.
Le MNLA rappelle encore une fois qu'il reste ouvert au dialogue afin de trouver une issue pacifique au conflit politique qui l'oppose à l'Etat malien.

Pour le bureau politique du MNLA
La commission chargée de la communication
Mossa Ag Attaher,
Chargé des relations avec les medias.
Paris, le 27 janvier 2012

Azeman

ACCUEIL > MONDE > LES TOUAREGS MALIENS DÉMENTENT COLLABORER AVEC AQMI

Les Touaregs maliens démentent collaborer avec 

Aqmi

Créé le 27-01-2012 à 18h45 - Mis à jour à 18h45      Réagir

BAMAKO (Reuters) - Les rebelles touaregs ont démenti vendredi que des militants islamistes liés à Al Qaïda combattaient à leurs côtés dans le nord du Mali, comme l'affirme le gouvernement de Bamako.
Les combattants touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui luttent pour l'indépendance de la région, ont ouvert jeudi un troisième front en s'emparant de la ville de Léré, près de la frontière mauritanienne.
Vendredi, une source militaire a fait état de combats à Tessalit, près de la frontière algérienne.
Dans un communiqué publié tard jeudi soir, le ministère malien de la Défense dit que les hommes du MNLA et des combattants d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont attaqué cette semaine la ville d'Aguelhoc, où des dizaines de soldats maliens ont été tués.
D'autres sources ont également fait état de liens entre les insurgés touaregs et les islamistes.
"L'apparition des djihadistes, forts de leur expérience, dans ce genre de conflit est quelque chose de très important", relève un expert de la région. "Cela va notamment permettre à Aqmi de stocker des armes."
Un porte-parole du MNLA basé en Europe, Moussa Ag Acharatoumane, a confirmé l'attaque contre Aguelhoc mais a démenti tout lien entre son groupe et les islamistes.
"C'est leur rhétorique habituelle. Comme ils perdent du terrain, ils tentent de nous faire passer pour des terroristes. Mais tout le monde sait que c'est faux", a-t-il dit au téléphone à Reuters.
Le MNLA, qui lutte pour l'indépendance du nord du Mali, compte dans ses rangs des Touaregs maliens ayant combattu l'an dernier en Libye aux côtés des partisans de Mouammar Kadhafi.
La France, ancienne puissance coloniale au Mali, a appelé les deux camps à un cessez-le-feu immédiat.
Tiemoko Diallo avec David Lewis; Guy Kerivel pour le service français, édité par Gilles Trequesser

vendredi 27 janvier 2012

Urgent/mutinerie des militaires maliens à Gao contre leur état major après les défaites successives face au MNLA!!

awa toumast washart thont fl lnkmt


Statut
De Sidi Mossa Ag Souleymane
Originaire du grand Sahara d’Afrique les touaregs font partie de l’ensemble linguistique berbère soumis à l’administration française à l’ère coloniale.
Ils résident actuellement dans ces cinq Etats d’Afrique de l’ouest : le Mali, le Niger, la Libye, l’Algérie, et le Burkina Faso. Majoritairement au Mali, la couche sociale touareg est divisée en tribus et autrefois le pouvoir se transmettait de père en fils. Le chef suprême est appelé Amenokal ayant comme conseillers les chefs de fractions et le marabout. Ils sont appelés les hommes bleus en raison de la couleur de leur chèche (turban), différent des plusieurs communautés africaines les touaregs accordent un grand respect à la femme. La femme touareg a le plein droit d’accepter ou non le mariage et la frappée est totalement mal vu.
Ils sont en générale des nomades et vivent en clandestinités dans le Sahara malgré l’élévation de la température et l’harmattan chaud qui ne cesse de caresser ce désert. L’habitude est une seconde nature.
Tout au courant de son histoire le peuple touaregs ne cesse de rencontrer des terribles secousses tel que : les rebellions et des périodes très arides des catastrophes naturelles.
Historiquement guerriers, le début du 19 siècle fut marque par la conquête des pays occidentaux à la recherche des nouvelles terres non explorées. Les touaregs vivants en Afrique de l’ouest n’acceptèrent sous aucune façon l’humiliation, ils se disent fiers et braves hommes du territoire. Tandis que l’armée française se trouvait séparée par ce grand Sahara plusieurs missions voulant traverser on connu des terribles défaites par les touaregs. Malheureusement pour eux vu la puissance et le nouveau armement de l’étranger, ils se sont affaiblis ainsi la caravane passa, et s’installa dans certains villes du pays comme Tombouctou.
Mais les touaregs ne baissèrent pas facilement les bras, et n’acceptèrent pas d’être taxé par des inconnus, ils attaquèrent Tombouctou à plusieurs reprises. Parmi leurs braves je ne peux ne pas citer Koesan Ag Kedah figure vigoureuse de la résistance anti colonialiste. Les français intelligents changèrent de tactique et commencèrent à les divisés en tribus et souvent ils allèrent jusqu'à offrir des cadeaux aux chefs, à qui donnèrent aussi plus de droit.
La création d’un Etat saharien a été envisagée appeler Azawad occupant la partie nord du Mali, le sud de l’Algérie et le nord du Niger. Mais cette spéculation resta un cauchemar lorsque les français partagèrent l’Afrique.
Apres 1960 l’année des indépendances en Afrique, ils furent être divisés par des frontières dans ces deux pays le mali et le Niger, alors qu’ils désiraient un état touareg appelé Azawad, la force locale leur oblige à ignorer ce rêve.
C’est dans ces deux pays aussi que commencèrent les révoltes contre le gouvernement débutées en 1963 à Kidal au Mali de même à Agadez au Niger. Les revoltes dans les deux cas sont identiques causer par la marginalisation politique et économique qui s’ajoute aux détournements d’aides de la communauté internationale destinées au peuple touareg victime de plusieurs années arides. Ils se sont vus écarté du pouvoir central considérés de fois comme de sauvage par les autorités, et leurs droits toujours bafoués. Quelques hommes se regroupèrent à l’Adrar des Iforas pour se rebeller mais hélas exterminés par l’armée.
Au Mali les touaregs habitant le nord ne cessèrent de réclamer leurs droits, et disent que l’Etat ne fait pas bien son job, aucune assistance pour ce peuple. Ils étaient victimes de plusieurs actes odieuses comme le viol et l’éradication de tout ce qui se met à contredire l’armée malienne.
Les années 80 furent marquées par l’exode vers les pays du Maghreb (Algérie et Libye) à la recherche d’une vie meilleure. Les jeunes prenaient le chemin de la Libye dans laquelle trouvèrent refuge au prés du guide de la Jamahiriya Kadhafi, et qui leur offre des camps d’entrainement militaires pour espérer un jour rendre justice au pays natal. Le colonel Kadhafi leur promet son aide pour la réalisation de la République de L’Azawad, mais au prix d’être mercenaires dans plusieurs conflits : libanais, la guerre de six etc., cette promesse n’a jamais vu le jour, malgré que les touaregs ont remplie leur part du contrat.
Les jeunes touaregs après une longue formation retournèrent au pays avec l’idée d’avoir leur patrie. En 1990 la rébellion de ces derniers a vu le jour diriger par Iyad Ag Agaly composée de milliers de jeunes touaregs optimistes en Azawad. Quelques années plus tard cette fronde s’éclata on donnant éclosion à plusieurs mouvements tels que : Front Populaire de Libération de l’Azawad(FPLA), Armée Révolutionnaire pour la Libération de l’Azawad (ARLA), Mouvement Populaire de l’Azawad (MPA) et Front Islamique de l’Azawad (FIA).
Faisant quelques attaques dans le nord mali, cette rébellion a été matée par les accords d’Alger qui préconisèrent une assistance économique et plusieurs autres projets tels que l’insertion sur le plan militaire, le recrutement auprès de la fonction publique etc.,
Plusieurs des ces accords de 90 non pas été respectés, c’est ce qui a donner naissance a la rébellion de 2006 diriger par Ibrahim Ag Bahanga réclamant l’application des accords, plus de liberté et plus de sécurité au niveau du désert.
Cette dernière s’est fusionnée en 2011 avec le Mouvement National de l’Azawad (MNA) composé de plusieurs jeunes du nord et plusieurs autres hommes issus de la rébellion 90 désertant l’armée malienne pour former le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA).Celui qui revendique l’autonomisation totale de l’Azawad par le droit et par des manifestations pacifiques.
La stérilité du Sahara est aujourd’hui et a été toujours entrave pour le développement du nord Mali. En dépit de l’habitude et l’ambiance trouvées dans ce désert, les années improductives on fait de cette zone un no man’s land.
Visiblement les touaregs n’étaient pas le seul touchés, tout une partie du Mali qui se trouvait affaiblis. En 1973 la sécheresse sévissait à fond le pays, et les touaregs sont les plus touchés vu qu’ils ne vivent que de l’élevage. En plus de la sécheresse le manque d’eau a bravé la décimation des animaux, cinq ans plus tard seuls les riches commerçants ont pu avoir un troupeau.
Mais celle de 1984 a sévèrement touchée les touaregs au point ou même les chefs ne disposèrent plus d’animaux, le gouvernement a essayé d’instaurer une aide de secours, mais pour plusieurs l’exode vers la Libye et l’Algérie est plus promoteur.
Ces sécheresses aux conséquences désastreuses ont contribuées à l’immigration de ce peuple vers le pays frontaliers à la recherche de quoi vivre.
Malgré toutes ces calamites, le peuple tamashek loin des projecteurs et de panneaux publicitaires est resté courtois et ambitieux, aussi sensible à la vie moderne on préservant ses coutumes et traditions.
Ensemble toujours pour une jeunesse tamashek solidaire !!!
Sidi Mossa Ag Souleymane

RESISTANCE TOUAREG

AZAWAD FLASH/La ville de Lere est tombé cet apres misi vers 15 heurede tombouctou.
Devant la superiorite militraire du MNLA, l'armee malienne a prefere prendre la tangente 30 mn avant l'arrivee des combatteants de la liberte
Ce soir des foules en liesse partout dans la ville et la ville est entierement couvertes de drapeaux de l;Azawad sous l'oeil vigilant de notre armee.
Beaucoup de sonrai et peuls participent a la fete de libération.Porte parole du MNLA

Acacus Band

jeudi 26 janvier 2012

Jam in manchester sahara and india


Azawad








Après quelques jours de non-affrontement, les hostilités entre le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad (MNLA) et l'armée Malienne ont reprise tôt le Mardi 24 Janvier à Adjelhoc. Après la prise de cette ville et les nombreuses victimes du côté de l'armée Malienne qui ont été reportées, le MNLA a continué ses attaques dans les villes d'Adaramboukare et de Léré qui sont totalement sous son contrôle à l'heure où nous écrivons cet article.
Non content d'avoir actuellement en sa possession le plus lourd armement de son histoire, l'armée continue à chercher tous les soutiens qu'elle peut avoir. Conscient des limites psychologiques de son armée qui ne sauraient être compensées par les milices au sein des communautés Tarmouz et Imghads, c'est ainsi que le gouvernement Malien continue à chercher des soutiens diplomatiques des pays limitrophes. Le Mardi 24 Janvier, s'est tenue à Nouakchott (Mauritanie) une rencontre entre les Ministre des Affaires de l'Algérie, du Mali, de la Mauritanie, et du Niger. Nos contacts nous affirment que cette rencontre n'a pas abouti aux soutiens recherchés par le Mali. En effet, un diplomate remarquera durant cette rencontre que "maintenant qu'on a vu l'armée malienne à l'œuvre au Nord-Mali face aux rebelles, on souhaiterait lui voir la même implication face à AQMI".
Au même moment, une attaque importante prenait place à Adjelhoc. Rappelons qu'Adjelhoc était complètement encerclé par les forces du MNLA depuis plusieurs jours. Manquant de tout ravitaillement, un échelon de l'armée Malienne avait été envoyé le Vendredi 20 Janvier comme renfort pour la ville d'Adjelhoc sous le commandement du Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou. Conscient de cette possibilité, le MNLA tendra une embuscade à cet échelon. Pris sous un véritable enfer terrestre, l'échelon du Colonel-Major Ould Meydou est complément anéanti. Seuls deux véhicules arriveront à s'extirper de cette embuscade. Le Colonel Ould Meydou ne devra son salut qu'aux rares membres des milices Imghads de l'ancienne armée Libyenne qui parviendront à lui faire prendre la fuite, et faire un demi-tour vers Gao sans accomplir sa mission. Selon Mossa Ag Attaher, chargé du MNLA des relations avec les medias, cette attaque a été encore très lourde pour l'armée Malienne. En effet, plus d'une centaine de soldats Malien seront tués, plus d'une soixantaine seront fait prisonniers. Cinq BRDM de l'armée Malienne et quatre camions militaires seront également détruits. Une importante quantité d'armes, de munitions, de véhicules, et surtout de vivres seront récupérés par le MNLA.
En l'absence de tout ravitaillement, l'armée Malienne était obligée de demander au voisin Algérien de larguer des vivres pour ses soldats pris en tenaille. Cet énième parti pris du voisin Algérien avait pour but d'entrainer la rage du commandement militaire du MNLA. Tôt le Mardi, un assaut était lancé sur Adjelhoc sous les ordres du Commandant Malick Ag Wanasnat. Résultat sombre pour l'armée Malienne. Soixante-quatre (64) soldats maliens seront tués, plus de 40 autres seront fait prisonniers avec 2 BRDM, et 6 véhicules de types 4x4. Pour éviter les représailles de l'armée Malienne sur les civils, les combattants se retireront de la ville d'Adjelhoc.
Tôt ce matin, l'Etat-Major du MNLA a lancé une attaque contre la ville d'Aderamboukare proche de la frontière Nigérienne qui est sous le control total du MNLA. Nos sources nous informent qu'aucune victime civile ou militaire n'est à déplorer dans les deux camps. Une partie des militaires Maliens présent dans la ville ont été pris en otage, les autres ayant pris la fuite durant l'attaque. Sur le plan matériel, 3 véhicules blindés ont été récupérés par les révolutionnaires du MNLA, ainsi que l'ensemble du matériel présent dans la caserne de la ville.
En coordination avec l'attaque d'Aderamboukare, une autre unité mobile du MNLA sous les ordres du Colonel Bouna Ag Attiyoub, a attaqué la ville de Léré dans la region de Tombouctou. Après quelques heures de combats, la ville de Léré sera sous le contrôle total du MNLA. Nos sources sont incapables de dresser un bilan définitif de l'attaque pour le moment. Après le contrôle du MNLA de la ville, de nombreux soldats Azawadiens au sein de l'armée Malienne ont rejoints les rangs du MNLA en compagnie de nombreux jeunes civils. Les militaires Maliens qui se trouvaient dans la ville voisine de Goundam ont pris la fuite pour se réfugier vers la ville de Tombouctou.
Ces nombreuses attaques qui se soldent toujours par la victoire de l'Etat-major militaire du MNLA doivent faire comprendre à l'état Malien la nécessité d'éviter un tel conflit et surtout les nombreuses victimes civils et militaires qui en résultent. La résolution de ce conflit selon tous les représentants du MNLA est toute simple: l'organisation d'un referendum d'auto-détermination de l'Azawad basé sur les textes des Nations Unis et de l'Union Africaine. Que l'illégalité et l'argument de la force s'apaise du côté Malien, afin de laisser place à la force de l'argument et de la légalité.

Par Mahassiknane Ag Bigui
Toumast Press

mercredi 25 janvier 2012

Les Touaregs de l’Azawad en guerre contre l’Etat du Mali


Les Touaregs de l’Azawad en guerre contre l’Etat... par BerbereTV






Urgent/dernières nouvelles de l'Azawad/Le MNLA a prit Adjel Hoc dans la journée du 24/01/2012.Bilan provisoire 64 militaires morts aux combats et 42 fait prisonniers dont plusieurs officiers et sous officiers des "berets rouges".Coté MNLA on deplore plusieurs blessés mais aucune victime pour l'instant.Ce bilan reste provisoire car le MNLA RATISSE LA ZONE a la recherche de beaucoup de militaires ayant fuis les combats.A noter que beaucoup des véhicules militaires ont brûlés dont 8 chars de combat et 6 VLRA et 4 BRDM.Une quantité impressionnante d'armes a été saisie dont des chars et des camions de transport de troupes; ce qui rend difficile d’établir un bilan pour l'instant.Source CDT M d' Adjel Hoc.


Intid-gaguene

Dans le nord du Mali, les Touareg du MNLA lancent un nouveau défi armé à l'Etat

LEMONDE.FR | 25.01.12 | 17h46   •  Mis à jour le 25.01.12 | 17h50

Le 17 janvier, des hommes solidement armés ont attaqué des cantonnements militaires à Menaka, Adaramboukare et Tessalit, trois localités sahariennes du nord du Mali. Les combats, âpres, se sont poursuivis plusieurs jours, faisant des victimes. Le 20 janvier, un accrochage sérieux a eu lieu à Aguelhok. Les attaques ont été revendiquées par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), un groupe politique et militaire indépendantiste né le 16 octobre. Dans la région, l'armée malienne se déploie en force.

Difficile de dresser un bilan fiable des affrontements en l'absence d'observateurs impartiaux : si l'armée malienne décrit des rebelles en déroute, abandonnant des dizaines de morts sur le terrain, les communiqués du MNLA évoquent des militaires en fuite, subissant de lourdes pertes. Des photos publiées sur Facebook montrent une carcasse d'avion brûlé, supposément un MIG-21 abattu par des rebelles.
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Un Touareg pose devant une carcasse d'avion. Le MNLA affirme avoir abattu un MIG-21 malien.
Un Touareg pose devant une carcasse d'avion. Le MNLA affirme avoir abattu un MIG-21 malien.
Qui compose le MNLA ? Le Mouvement national de libération de l'Azawad est né de la fusion du Mouvement national de l'Azawad (MNA), un groupe de jeunes intellectuels et de militants politiques, avec les guérilleros de l'ex-Alliance TouaregNiger Mali (ATNM). Ces derniers constituent les fidèles d'Ibrahim Ag Bahanga, leader des rébellions touareg de 2006 à 2009, mort dans un mystérieux accident de voiture le 26 août. A ces deux composantes fondatrices sont venus s'ajouter des groupes d'ex-rebelles touareg qui, dans les années 1990, ont fui le Mali pour s'engager dans l'armée libyenne de Mouammar Kadhafi. Beaucoup de ces hommes ont déserté le "Guide" libyen durant le conflit qui l'a opposé au Conseil national de transition et à l'OTAN. Lourdement armés, certains ont fait la jonction avec le MNLA. C'est d'ailleurs Mohamed Ag Najim, ancien officier de l'armée libyenne, qui en est aujourd'hui le chef d'état-major.
Quelles sont les revendications des rebelles ? Pour Mossa Ag Attaher, chargé de communication du MNLA contacté par Le Monde.fr, l'objectif est clair : "se libérerdu colonialisme malien". Pour lui, le territoire de l'Azawad se compose des territoires des trois gouvernorats septentrionaux du Mali actuel, soit ceux de Tombouctou, de Gao et de Kidal. Il affirme que "le MNLA est l'émanation des aspirations des Touareg et d'une bonne partie des Songhaï, Peuls et Maures de l'Azawad" et lutte pour le "droit de la population de l'Azawad au libre choix de son mode de gouvernement, à l'autodétermination et, si elle le souhaite, à l'indépendance". Selon lui, "les fonctionnaires de l'Etat malien dans nos villes sont tous des sudistes. Les gouverneurs de Kidal, Tombouctou et Gao sont des Bambaras, venus du Sud en mission. Il en va de même pour les hauts fonctionnaires régionaux ainsi que pour les gradés de l'armée et des autres services de sécurité".
Dans un entretien accordé au journal arabophone mauritanien Al-Akhbar, Bilal Ag Chérif, secrétaire général du MNLA, affirme que son mouvement est "pacifique et croit en une démarche de dialogue pour atteindre ses objectifs". Le MNLA avait d'ailleurs organisé des marches pacifiques le 1er novembre. Pour Bilal Ag Chérif, l'Etat malien porte la responsabilité de l'escalade militaire : "Le militarisme [de l'Etat] et les opérations de provocations ont provoqué le déclenchement du mouvement de libération, en réaction contre les agissements de l'armée malienne."
En quoi cette rébellion diffère-t-elle des précédentes ? Ces événements découlent d'une histoire de conflit quasi ininterrompu entre Touareg et Etat malien. Appartenant à l'ensemble ethno-linguistique amazigh (berbère), les Touareg (qui se nomment eux-mêmes "Kel Tamacheq") occupent la zone saharienne, où ils vivent traditionnellement d'élevage et de commerce. Sur une population générale estimée à 1,5 million de Touareg, 550 000 vivraient au Mali (850 000 au Niger, 50 000 en Algérie et le reste en Libye et au Burkina-Faso). Dès 1958, le Mouvement populaire de l'Azawad (MPA), basé à Kidal, réclame la constitution d'un Etat touareg. En 1963, soit trois ans après l'indépendance du Mali sur un modèle unitariste jacobin, éclate la première rébellion touareg, durement réprimée par l'Etat. Suivent les sécheresses des années 70 et les camps de réfugiés en Algérie et en Libye, où de jeunes Touareg sont entraînés et enrôlés par l'armée. Aguerris, certains d'entre eux fondent en 1988 le Mouvement populaire de libération de l'Azawad (MPLA) et déclenchent une insurrection en 1990, qui débouche sur la signature des accords de Tamanrasset (1991) et du Pacte national de 1992. En 2006, une seconde rébellion force l'Etat malien à de nouvelles négociations avec les Touareg, lesquelles aboutiront à l'accord d'Alger du 4 juillet 2006.
Ces textes visent à une meilleure intégration sociale, économique et culturelle des populations du Nord (Touareg, mais aussi Peuls, Maures arabophones et Songhaï) dans l'ensemble malien. Paradoxalement, ils ont généré une double frustration. D'un côté, l'opinion malienne, majoritairement sudiste, ne comprend pas que l'Etat crée des programmes de développement spéciaux pour le Nord, alors que tout le pays souffre de pauvreté. La presse nationale regorge d'éditoriaux critiques à l'égard de nordistes assimilés à des enfants capricieux ou à des maîtres chanteurs. De l'autre, pour les militants du Nord, rien n'a changé : "Il faut ignorer les réalités de l'Azawad pour affirmer qu'il s'agit d'une région gâtée", affirme Mossa Ag Attaher. Il ajoute : "Les régions du Nord composent la moitié du territoire malien et ne sont quasiment pas couvertes en terme de santé publique, d'éducation et d'accès à l'eau. La région de Kidal est la seule au Mali où l'on doit parcourir plus de 100 kilomètres entre chaque point d'eau. Les grands projets de l'Etat sont des montages : il lève des fonds auprès des organisations internationales, lesquels sont ensuite accaparés et détournés par des responsables corrompus du Sud."
Tandis que les rébellions précédentes n'ont jamais officiellement franchi le pas du séparatisme, pour la première fois le MNLA demande explicitement l'autodétermination de l'Azawad et une potentielle indépendance. Les cadres du MNLA ne parlent d'ailleurs plus de rébellion mais de "mouvement révolutionnaire".
Quel est l'impact de cette rébellion au Mali ? Le premier tour de l'élection présidentielle malienne aura lieu le 29 avril. L'importance du scrutin tient au fait que l'actuel président, l'ex-général Amadou Toumani Touré, devra quitter le pouvoiraprès deux mandats consécutifs. La presse et les principaux candidats se sont saisis des événements dans le Nord du pays pour ranimer la flamme patriotique,dénoncer les "bandits armés" du MNLA et appeler à un raffermissement de l'autorité de l'Etat sur tout le territoire malien.
Dans le nord du pays, la reprise des affrontements pourrait déboucher sur une nouvelle crise humanitaire et à la fuite de populations civiles vers les pays voisins. Faisant planer le spectre d'affrontements internes à la région, des milices pro-gouvernementales y ont pignon sur rue : les Maures du colonel Ould Meidou, les Touareg du colonel Ag Gamou ainsi que les Songhaï de l'ex-Ganda Koy (milice ouvertement raciste qui sema la terreur dans les années 1990, se livrant notamment à des pogroms de Touareg et de Maures).
Quelles sont les relations entre le MNLA et Al-Qaida ? Cette nouvelle rébellion touareg intervient dans un contexte délicat : la présence depuis 2003 d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et de son ancêtre, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, dans la zone saharo-sahélienne. Multipliant les enlèvements d'étrangers et le racket des trafiquants de cocaïne et de migrants clandestins qui sillonnent la zone, les hommes d'AQMI ont installé plusieurs bases au nord du Mali. Essentiellement algérien, le groupe a tenté de s'acheter les bonnes grâces des populations locales via des mariages (notamment parmi les tribus maures), le recrutement de jeunes désœuvrés et quelques actions sociales. Une petite organisation djihadiste touareg autochtone, Ansar Al-Din, a également vu le jour le 15 décembre.
La facilité avec laquelle AQMI agit dans la région nourrit les interrogations : selon l'anthropologue britannique Jeremy Keenan, le groupe serait une création du DRS (renseignement militaire) algérien. Pour le MNLA, c'est au contraire l'Etat malien qui utilise AQMI pour déstabiliser la zone de l'Azawad et bénéficier d'une assistance militaire étrangère grâce à laquelle il combat la résistance touareg plutôt que les djihadistes. Tous les responsables du MNLA insistent sur leur refus de tout sectarisme religieux et leur détestation d'AQMI. Ils réfutent les affirmations de certains journaux maliens qui affirment que MNLA et AQMI travailleraient main dans la main. Au contraire, affirme le MNLA, si les pays de la région et les grandes puissances cherchaient réellement à se débarrasser d'AQMI et des trafiquants dans le Sahara, ils aideraient ses guérilléeros, familiers du terrain et animés du désir de "nettoyer le territoire de l'Azawad". Lors de la rébellion de 2006, des affrontements meurtriers avaient eu lieu entre les Touareg et le GSPC.
De quels soutiens bénéficie le MNLA ? Il y a peu de chances que l'Union africaine, qui consacre l'intangibilité des frontières de ses Etats membres, apporte son soutien aux partisans de l'autodétermination de l'Azawad. Au Niger voisin, où des révoltes touareg ont suivi celles du Mali en 1992-1995 et en 2007-2009, le président de la République a déjà appelé au calme. La France, qui importe près de 20 % de son uranium du Niger, notamment exploité par Areva dans la région touareg de l'Aïr, n'a aucun intérêt à favoriser ce qui serait pour elle un facteur d'instabilité supplémentaire. L'Algérie a toujours joué un rôle de puissance régionale dans les conflits entre Touareg et Etat malien, abritant les négociations de paix. Aujourd'hui, des sources du MNLA affirment au Monde.fr que "l'Algérie refuse derecevoir et soigner les blessés de guerre du MNLA". En Libye, le nouveau gouvernement fait face à suffisamment de difficultés internes pour ne pasreprendre le jeu permanent de soutien suivi de lâchage auquel se livrait Mouammar Kadhafi avec les divers groupes touareg. A l'heure actuelle, le MNLA ne bénéficie que du soutien moral de mouvements pacifiques de défense de la cause amazigh en Afrique du Nord (Congrès mondial amazigh, Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie, ONG Tamazgha...).
Quelle issue pour le conflit ? Mieux armé que les mouvements précédents grâce au stocks d'armes rapportés de Libye, le MNLA est également beaucoup mieux structuré idéologiquement. Souvent efficaces sur le terrain militaire, les rebelles touareg ont par le passé fait montre d'un flou politique préjudiciable. L'insistance sur la notion d'autodétermination donne une cohérence politique inédite au MNLA. Cependant, le mouvement risque l'isolement sur deux tableaux : au Mali, outre le climat d'intransigeance nationaliste attisé par la campagne électorale au Sud, il risque d'être perçu comme un mouvement exclusivement touareg par les autres composantes ethniques de l'Azawad. Quant aux soutiens étrangers, il ne semblent guère probables dans une zone déjà perçue comme une poudrière du fait de la présence d'Al-Qaida. Les porte-parole du MNLA, notamment Hama Sig Ahmed et Bilal Ag Chérif, répètent à l'envi leur désir d'un authentique dialogue avec les autorités de Bamako. Celles-ci semblent davantage enclines à maintenir la pression militaire.
Yidir Plantade