TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
dimanche 13 juin 2010
Le folklore, un patrimoine séculaire bien préservé par les Touaregs d'Imouheg (Tassili)
Culture
EL KHABAR
Le folklore, un patrimoine séculaire bien préservé par les Touaregs d'Imouheg (Tassili)
ILLIZI - Le folklore populaire constitue une facette du patrimoine culturel séculaire que la communauté "Imouheg" des Touareg de la grande région du Tassili, dans la wilaya d'Illizi, a su préserver. Cet héritage artistique targui, qui a été depuis la nuit des temps entretenu de génération en génération, revêt une importance particulière chez les Touaregs, relève Abdennebi Zendri, chercheur en anthropologie du centre universitaire de Tamanrasset. Le folklore populaire chez les Touareg d'Imouheg est composé d'une panoplie de genres artistiques chantant des poésies populaires du terroir. "Il traite différents thèmes puisés d'anciennes us et coutumes et met en exergue un des pans culturels ancestraux de la région, à travers le chant, la danse, les rites, les mélodies musicales et des instruments de musique impairs, apanage des Imouheg", explique M. Zendri.
13-06-2010
EL KHABAR
Le folklore, un patrimoine séculaire bien préservé par les Touaregs d'Imouheg (Tassili)
ILLIZI - Le folklore populaire constitue une facette du patrimoine culturel séculaire que la communauté "Imouheg" des Touareg de la grande région du Tassili, dans la wilaya d'Illizi, a su préserver. Cet héritage artistique targui, qui a été depuis la nuit des temps entretenu de génération en génération, revêt une importance particulière chez les Touaregs, relève Abdennebi Zendri, chercheur en anthropologie du centre universitaire de Tamanrasset. Le folklore populaire chez les Touareg d'Imouheg est composé d'une panoplie de genres artistiques chantant des poésies populaires du terroir. "Il traite différents thèmes puisés d'anciennes us et coutumes et met en exergue un des pans culturels ancestraux de la région, à travers le chant, la danse, les rites, les mélodies musicales et des instruments de musique impairs, apanage des Imouheg", explique M. Zendri.
13-06-2010
jeudi 10 juin 2010
TINARIWEN AU CONCERT D'INAUGURATION DE LA COUPE DU MONDE 2010
LE CONCERT D'INAUGURATION DE LA COUPE DU MONDE 2010
Date : 10/06/2010
Horaire : 23H10 - 01H50
Durée : 15 mn
France 2 vous invite en exclusivité au concert officiel d'inauguration de la Coupe du Monde de la Fifa 2010 à la veille du premier match ! Sur la scène du stade d'Orlando à Soweto/Johannesburg et devant 30 000 personnes se succèderont : Shakira, Alicia Keys, Black Eyed Peas, Amadou et Mariam, Angelique Kidjo, Blk Jks, John Legend, Juanes, K'Naan, The Parlotones, Tinariwen, Vieux Farka Toure, Vusi Mahlasela
Date : 10/06/2010
Horaire : 23H10 - 01H50
Durée : 15 mn
France 2 vous invite en exclusivité au concert officiel d'inauguration de la Coupe du Monde de la Fifa 2010 à la veille du premier match ! Sur la scène du stade d'Orlando à Soweto/Johannesburg et devant 30 000 personnes se succèderont : Shakira, Alicia Keys, Black Eyed Peas, Amadou et Mariam, Angelique Kidjo, Blk Jks, John Legend, Juanes, K'Naan, The Parlotones, Tinariwen, Vieux Farka Toure, Vusi Mahlasela
premières pluies dans la région d'Agadez !!
photo: inondations 2009 à Agadez
La région d’Agadez, vers Tchirozerine ,Tafadeck,et certaines vallées de l'Aïr ont connues depuis hier leur premières pluies. Les averses ont étés fortes à certains endroits ,et certains Oueds ont bloqués la circulation entre Agadez,Tchiro et Arlit .
Pour le moment nous ne disposons pas d'assez des détails, mais les populations restent hantées par les inondations de l'année passée.
La région d’Agadez, vers Tchirozerine ,Tafadeck,et certaines vallées de l'Aïr ont connues depuis hier leur premières pluies. Les averses ont étés fortes à certains endroits ,et certains Oueds ont bloqués la circulation entre Agadez,Tchiro et Arlit .
Pour le moment nous ne disposons pas d'assez des détails, mais les populations restent hantées par les inondations de l'année passée.
mercredi 9 juin 2010
Kerviel et les criquets
Publié le 09/06/2010 08:24
LA DEPECHE.fr
Dominique Delpiroux
Kerviel et les criquets
Connaissez-vous le Niger ? C'est un pays d'Afrique pas vraiment riche où habitent des Haoussas, des Touaregs, des Kanuris ou des Peuls. Parfois, les criquets par milliards ravagent le peu de céréales que l'on tente d'y faire pousser. Alors, on y a faim pendant un, deux ans, voire plus. Il y a un peu de charbon, beaucoup d'uranium, mais ce ne sont pas les habitants qui vont profiter de ce minerai magique pour centrales nucléaires… Là-bas, bien des gens vivent avec un peu moins de 2 dollars par jour - quand ils ne sont pas des gosses ou des femmes esclaves, justement dans des mines ou les bordels…
Pourquoi parler du Niger ? Tout simplement parce que la richesse totale accumulée par ce pays en une année équivaut à la «bavure» de Jérôme Kerviel. En un coup de poker, le trader a perdu l'équivalent du PIB du Niger, presque 5 milliards d'euros. Et parfois, nous explique-t-on, il pouvait engager dans la journée des sommes de 50 milliards d'euros. Deux fois et demi le déficit de la Sécurité Sociale française. Quasiment le PIB d'un pays comme le Maroc…
Alors, effectivement, on pénètre dans un autre monde, avec Jérôme Kerviel, et il n'est guère étonnant de voir se presser au Palais de Justice de Paris les médias du monde entier, venus contempler ce trader qui s'est fait attraper le doigt dans un pot de confiture monstrueux.
Du reste, cette première journée d'audience apparaît quelque peu comme surréaliste. Le jeune homme déclare que oui, il a bien commis quelques petites bêtises, mais que certaines combines sont monnaie courante dans les salles de marché.
Lorsque l'on sait ensuite comment des « kervieleries » en chaînes et des « madofferies » en gros ont ruiné des milliers de personnes, mis sur le pavé des millions de chômeurs, plombé l'économie mondiale, fait trébucher des états, on s'arrache les cheveux en constatant que ce sont ces joueurs de Monopoly qui tiennent la planète entre deux clics de souris.
Dans le monde d'aujourd'hui, la finance joue perso. Au procès Kerviel, le PDG de la Société Générale, Daniel Bouton a envoyé une lettre au président du tribunal, « doutant de l'intérêt pour la justice de l'entendre, mais se disant prêt à venir si on le lui demande ».
Évidemment, les banques n'ont aucune envie que les gouvernements, les juges, et la démocratie en général viennent mettre leur nez dans leurs comptes. Et peuvent regarder de haut des États moins riches qu'elles. Des États, qui après la crise, se retrouveront comme les Nigériens après les criquets.
LA DEPECHE.fr
Dominique Delpiroux
Kerviel et les criquets
Connaissez-vous le Niger ? C'est un pays d'Afrique pas vraiment riche où habitent des Haoussas, des Touaregs, des Kanuris ou des Peuls. Parfois, les criquets par milliards ravagent le peu de céréales que l'on tente d'y faire pousser. Alors, on y a faim pendant un, deux ans, voire plus. Il y a un peu de charbon, beaucoup d'uranium, mais ce ne sont pas les habitants qui vont profiter de ce minerai magique pour centrales nucléaires… Là-bas, bien des gens vivent avec un peu moins de 2 dollars par jour - quand ils ne sont pas des gosses ou des femmes esclaves, justement dans des mines ou les bordels…
Pourquoi parler du Niger ? Tout simplement parce que la richesse totale accumulée par ce pays en une année équivaut à la «bavure» de Jérôme Kerviel. En un coup de poker, le trader a perdu l'équivalent du PIB du Niger, presque 5 milliards d'euros. Et parfois, nous explique-t-on, il pouvait engager dans la journée des sommes de 50 milliards d'euros. Deux fois et demi le déficit de la Sécurité Sociale française. Quasiment le PIB d'un pays comme le Maroc…
Alors, effectivement, on pénètre dans un autre monde, avec Jérôme Kerviel, et il n'est guère étonnant de voir se presser au Palais de Justice de Paris les médias du monde entier, venus contempler ce trader qui s'est fait attraper le doigt dans un pot de confiture monstrueux.
Du reste, cette première journée d'audience apparaît quelque peu comme surréaliste. Le jeune homme déclare que oui, il a bien commis quelques petites bêtises, mais que certaines combines sont monnaie courante dans les salles de marché.
Lorsque l'on sait ensuite comment des « kervieleries » en chaînes et des « madofferies » en gros ont ruiné des milliers de personnes, mis sur le pavé des millions de chômeurs, plombé l'économie mondiale, fait trébucher des états, on s'arrache les cheveux en constatant que ce sont ces joueurs de Monopoly qui tiennent la planète entre deux clics de souris.
Dans le monde d'aujourd'hui, la finance joue perso. Au procès Kerviel, le PDG de la Société Générale, Daniel Bouton a envoyé une lettre au président du tribunal, « doutant de l'intérêt pour la justice de l'entendre, mais se disant prêt à venir si on le lui demande ».
Évidemment, les banques n'ont aucune envie que les gouvernements, les juges, et la démocratie en général viennent mettre leur nez dans leurs comptes. Et peuvent regarder de haut des États moins riches qu'elles. Des États, qui après la crise, se retrouveront comme les Nigériens après les criquets.
Mali: Appel de ATT pour sauver l'année scolaire
Mali: Appel de ATT pour sauver l'année scolaire
Afrique de l'Ouest - Mali
Bamako, Mali - Le chef de l'Etat malien, Amadou Toumani Touré, a lancé mardi un appel aux enseignants de l'enseignement supérieur en grève depuis plus de deux mois pour reprendre les cours afin de sauver l'année scolaire en cours.
Tout en reconnaissant la légitimité des revendications des enseignants, le président malien a laissé entendre que l'Etat n'avait pas les moyens de les satisfaire toutes, notamment celles qui ont des incidences financières.
"Cette situation difficile et préoccupante me donne de l'insomnie", a-t-il avoué au cours d'une conférence de presse à l'occasion du 3ème anniversaire de son second mandat à la tête de son pays.
Il a souligné les gros efforts déployés par le gouvernement malien dans le secteur de l'éducation qui bénéficie du tiers du budget d'Etat estimé à 1.150 milliards de francs CFA.
Les enseignants du syndicat de l'enseignement supérieur réclament, entre autres, l'indexation de leurs salaires sur ceux de leurs collègues des autres pays de la sous-région, une indemnité de logement et une majoration du taux des heures supplémentaires et des frais d'encadrement de mémoire des étudiants finissants.
Le gouvernement malien a augmenté la semaine dernière de 50 pour cent les salaires des enseignants du supérieur et majoré de 50 pour cent le taux des heures supplémentaires.
Malgré tout, les enseignants campent toujours sur leurs positions et refusent cette offre du gouvernement en dépit des interventions de toutes les couches de la société, notamment les religieux, les notabilités et la société civile.
Le président malien a par ailleurs évoqué le problème du nord du Mali, en proie au terrorisme, au trafic de drogue et au grand banditisme, assurant de la détermination de l'Etat, en collaboration avec des partenaires et les Etats de la bande sahélienne, à mener une croisade contre l'insécurité dans cette partie désertique.
Elu en 2002 pour un mandat de cinq ans, Amadou Toumani Touré a été réélu en 2007 pour un second mandat de cinq ans au terme duquel il quittera le pouvoir selon la Constitution malienne qui limite à deux les mandats présidentiels.
Il avait promis, il y a une année, de ne pas tripatouiller la Constitution malienne pour briguer un troisième mandat.
Bamako - Pana 09/06/2010
Afrique de l'Ouest - Mali
Bamako, Mali - Le chef de l'Etat malien, Amadou Toumani Touré, a lancé mardi un appel aux enseignants de l'enseignement supérieur en grève depuis plus de deux mois pour reprendre les cours afin de sauver l'année scolaire en cours.
Tout en reconnaissant la légitimité des revendications des enseignants, le président malien a laissé entendre que l'Etat n'avait pas les moyens de les satisfaire toutes, notamment celles qui ont des incidences financières.
"Cette situation difficile et préoccupante me donne de l'insomnie", a-t-il avoué au cours d'une conférence de presse à l'occasion du 3ème anniversaire de son second mandat à la tête de son pays.
Il a souligné les gros efforts déployés par le gouvernement malien dans le secteur de l'éducation qui bénéficie du tiers du budget d'Etat estimé à 1.150 milliards de francs CFA.
Les enseignants du syndicat de l'enseignement supérieur réclament, entre autres, l'indexation de leurs salaires sur ceux de leurs collègues des autres pays de la sous-région, une indemnité de logement et une majoration du taux des heures supplémentaires et des frais d'encadrement de mémoire des étudiants finissants.
Le gouvernement malien a augmenté la semaine dernière de 50 pour cent les salaires des enseignants du supérieur et majoré de 50 pour cent le taux des heures supplémentaires.
Malgré tout, les enseignants campent toujours sur leurs positions et refusent cette offre du gouvernement en dépit des interventions de toutes les couches de la société, notamment les religieux, les notabilités et la société civile.
Le président malien a par ailleurs évoqué le problème du nord du Mali, en proie au terrorisme, au trafic de drogue et au grand banditisme, assurant de la détermination de l'Etat, en collaboration avec des partenaires et les Etats de la bande sahélienne, à mener une croisade contre l'insécurité dans cette partie désertique.
Elu en 2002 pour un mandat de cinq ans, Amadou Toumani Touré a été réélu en 2007 pour un second mandat de cinq ans au terme duquel il quittera le pouvoir selon la Constitution malienne qui limite à deux les mandats présidentiels.
Il avait promis, il y a une année, de ne pas tripatouiller la Constitution malienne pour briguer un troisième mandat.
Bamako - Pana 09/06/2010
Niger: l'ex-président détenu dans des conditions "satisfaisantes"
Niger: l'ex-président détenu dans des conditions "satisfaisantes"
(AFP) –
NIAMEY — Les conditions de détention de l'ex-président nigérien Mamadou Tandja sont "globalement satisfaisantes", ont estimé mercredi des ONG locales, après lui avoir rendu visite dans la villa proche de la présidence où il se trouve depuis son renversement le 18 février.
"Globalement, les conditions de détention de l'ancien président Mamadou Tandja sont satisfaisantes et il nous a assuré être bien traité et disposer de tout ce dont il a besoin", a affirmé à l'AFP Moustapha Kadi, un des responsables des organisations autorisées à le rencontrer mercredi à Niamey.
L'ex-chef de l'Etat a également indiqué qu'il "reçoit les visites de sa famille et peut téléphoner à certains" de ses proches, a ajouté M. Kadi, président du Collectif des organisations des droits de l'Homme et de la démocratie (CODDHD).
Dans sa villa, M. Tandja peut regarder la télévision et reçoit des journaux, a-t-il précisé.
L'ancien président, qui a dit "souffrir de diabète", a fait savoir qu'il comptait "introduire une demande" auprès des autorités afin d'aller se faire "opérer de la cataracte en Tunisie dans les trois mois à venir", selon la même source.
Evoquant la prolongation de son mandat à l'origine de la crise ayant conduit à son renversement, Mamadou Tandja a dit : "+Je n'ai aucun regret (...) Le peuple a demandé et j'ai répondu+", a rapporté Moustapha Kadi.
Renversé après 10 ans de pouvoir, M. Tandja est détenu depuis le coup d'Etat militaire du 18 février.
Les putschistes ont promis de rendre le pouvoir aux civils après une période de transition censée s'achever avant mars 2011.
(AFP) –
NIAMEY — Les conditions de détention de l'ex-président nigérien Mamadou Tandja sont "globalement satisfaisantes", ont estimé mercredi des ONG locales, après lui avoir rendu visite dans la villa proche de la présidence où il se trouve depuis son renversement le 18 février.
"Globalement, les conditions de détention de l'ancien président Mamadou Tandja sont satisfaisantes et il nous a assuré être bien traité et disposer de tout ce dont il a besoin", a affirmé à l'AFP Moustapha Kadi, un des responsables des organisations autorisées à le rencontrer mercredi à Niamey.
L'ex-chef de l'Etat a également indiqué qu'il "reçoit les visites de sa famille et peut téléphoner à certains" de ses proches, a ajouté M. Kadi, président du Collectif des organisations des droits de l'Homme et de la démocratie (CODDHD).
Dans sa villa, M. Tandja peut regarder la télévision et reçoit des journaux, a-t-il précisé.
L'ancien président, qui a dit "souffrir de diabète", a fait savoir qu'il comptait "introduire une demande" auprès des autorités afin d'aller se faire "opérer de la cataracte en Tunisie dans les trois mois à venir", selon la même source.
Evoquant la prolongation de son mandat à l'origine de la crise ayant conduit à son renversement, Mamadou Tandja a dit : "+Je n'ai aucun regret (...) Le peuple a demandé et j'ai répondu+", a rapporté Moustapha Kadi.
Renversé après 10 ans de pouvoir, M. Tandja est détenu depuis le coup d'Etat militaire du 18 février.
Les putschistes ont promis de rendre le pouvoir aux civils après une période de transition censée s'achever avant mars 2011.
mardi 8 juin 2010
Kel Assouf,Fontaine l’Evêque(Belgique),12 juin
Kel Assouf,Fontaine l’Evêque(Belgique),12 juin
mardi 8 juin 2010
Concert Kel Assouf
Blues du Sahara, les guitares de la résistance
SAMEDI 12 JUIN 21 H A FONTAINE L’EVÊQUE
Salle des Fêtes, place de Wallonie
CONCERT GRATUIT !!!
Dans le cadre du week-end « Peuples Menacés »
7 musiciens sur scène, influences blues, musique touarègue, guitare et percussions.
Renseignements et programme complet : José Vermandere jose.vermandere@moc-ct.be ou 0495 28 16 84 ou sur l’évènement facebook « Les peuples menacés »
Organisateurs : Ville de Fontaine -l’Evêque, le MOC, Secours populaire Wallonie-Bruxelles et le Comité Palestine de Fontaine, Maison de la Laïcité fontainoise, Autre Terre, Les Amis de Diboké, les bibliothèques communales de Fontaine, la Régie de Quartier du Foyer fontainois, le CPAS de Fontaine, le PAC, Asseoir l’Espoir, Oxfam, ICRA International
mardi 8 juin 2010
Concert Kel Assouf
Blues du Sahara, les guitares de la résistance
SAMEDI 12 JUIN 21 H A FONTAINE L’EVÊQUE
Salle des Fêtes, place de Wallonie
CONCERT GRATUIT !!!
Dans le cadre du week-end « Peuples Menacés »
7 musiciens sur scène, influences blues, musique touarègue, guitare et percussions.
Renseignements et programme complet : José Vermandere jose.vermandere@moc-ct.be ou 0495 28 16 84 ou sur l’évènement facebook « Les peuples menacés »
Organisateurs : Ville de Fontaine -l’Evêque, le MOC, Secours populaire Wallonie-Bruxelles et le Comité Palestine de Fontaine, Maison de la Laïcité fontainoise, Autre Terre, Les Amis de Diboké, les bibliothèques communales de Fontaine, la Régie de Quartier du Foyer fontainois, le CPAS de Fontaine, le PAC, Asseoir l’Espoir, Oxfam, ICRA International
Concert Abdallah Ag Oumbadougou et conférence sur les touaregs,Queyras, Aiguilles,3-4 juillet
Concert Abdallah Ag Oumbadougou et conférence sur les touaregs,Queyras, Aiguilles,3-4 juillet
mardi 8 juin 2010
Samedi 3 juillet à Aiguilles : Salon du livre de montagne et de la nature.
16h : conférence sur le thème des Touaregs : leur histoire à nos jours.
Dimanche 4 juillet à Aiguilles : Salon du livre…
18h : Repas africain. Concert avec Abdallah Ag Oumbadougou (musicien Touareg).
Renseignements : Office du Tourisme Aiguilles, Tel : 04 92 46 70 34
mardi 8 juin 2010
Samedi 3 juillet à Aiguilles : Salon du livre de montagne et de la nature.
16h : conférence sur le thème des Touaregs : leur histoire à nos jours.
Dimanche 4 juillet à Aiguilles : Salon du livre…
18h : Repas africain. Concert avec Abdallah Ag Oumbadougou (musicien Touareg).
Renseignements : Office du Tourisme Aiguilles, Tel : 04 92 46 70 34
Un ancien député porte plainte contre le Chef de la junte nigérienne pour « rupture d’égalité devant les citoyens »
APA-Niamey (Niger)
Niger-Politique-Plainte
lundi 7 juin 2010
Un ancien député porte plainte contre le Chef de la junte nigérienne pour « rupture d’égalité devant les citoyens »
APA-Niamey (Niger) L’ancien député nigérien et président du Parti nigérien pour l’autogestion (PNA), Sanoussi Jackou, a déposé lundi une plainte devant la Cour d’Etat contre l’Etat du Niger et le Chef de la junte militaire au pouvoir pour « rupture d’égalité devant les citoyens » suite à la promulgation d’un nouveau code électoral en prélude aux futures élections, a constaté APA.
« J’ai décidé en mon nom propre de déposer plainte contre l’Etat du Niger et le général Salou Djibo, chef de l’Etat, qui a promulgué une ordonnance du code électorale qui empêche à certains Nigériens, en raison de leur âge, de se présenter aux élections » a dit M. Jackou, qui a longtemps annoncé son intention de briguer la magistrature suprême.
Le nouveau texte du Code électoral, élaboré par un Comité des textes fondamentaux, comporte entre autres dispositions l’obligation faite aux candidats à l’élection présidentielle d’avoir entre 35 et 70 ans, et attester d’un baccalauréat ou plus de trois années d’études supérieures, avec une caution de 10 millions FCFA.
Selon le président du PNA, à travers ses dispositions, le code électoral établit une « rupture d’égalité devant les citoyens » et, s’est-il interrogé : « pourquoi, je n’ai pas le droit de me présenter à des élections, est-ce qu’il y a des super Nigériens » ?.
Agé de 70 ans et ancien professeur d’économie à l’université de Niamey, M. Jackou est exclu des prochaines joutes électorales en raison de son âge, ce qui selon lui, « devra mobiliser tous les citoyens (..) Puisqu’il y en a qui sont exclus pour défaut de diplôme ».
« Il faut que la justice nous dise si oui ou non, on a le droit d’empêcher à certains Nigériens de se présenter à des élections » a-t-il clamé. Ancien opposant à l’ex-président Mamadou Tandja et membre du parlement dissous par la junte après le putsch du 18 février dernier, M. Jackou a engagé son parti dans les élections législatives et municipales controversées organisées par l’ancien régime, au lendemain de l’adoption d’une nouvelle constitution qui rallonge le mandat de l’ancien chef de l’Etat.
DS/od/APA 07-06-2010
Niger-Politique-Plainte
lundi 7 juin 2010
Un ancien député porte plainte contre le Chef de la junte nigérienne pour « rupture d’égalité devant les citoyens »
APA-Niamey (Niger) L’ancien député nigérien et président du Parti nigérien pour l’autogestion (PNA), Sanoussi Jackou, a déposé lundi une plainte devant la Cour d’Etat contre l’Etat du Niger et le Chef de la junte militaire au pouvoir pour « rupture d’égalité devant les citoyens » suite à la promulgation d’un nouveau code électoral en prélude aux futures élections, a constaté APA.
« J’ai décidé en mon nom propre de déposer plainte contre l’Etat du Niger et le général Salou Djibo, chef de l’Etat, qui a promulgué une ordonnance du code électorale qui empêche à certains Nigériens, en raison de leur âge, de se présenter aux élections » a dit M. Jackou, qui a longtemps annoncé son intention de briguer la magistrature suprême.
Le nouveau texte du Code électoral, élaboré par un Comité des textes fondamentaux, comporte entre autres dispositions l’obligation faite aux candidats à l’élection présidentielle d’avoir entre 35 et 70 ans, et attester d’un baccalauréat ou plus de trois années d’études supérieures, avec une caution de 10 millions FCFA.
Selon le président du PNA, à travers ses dispositions, le code électoral établit une « rupture d’égalité devant les citoyens » et, s’est-il interrogé : « pourquoi, je n’ai pas le droit de me présenter à des élections, est-ce qu’il y a des super Nigériens » ?.
Agé de 70 ans et ancien professeur d’économie à l’université de Niamey, M. Jackou est exclu des prochaines joutes électorales en raison de son âge, ce qui selon lui, « devra mobiliser tous les citoyens (..) Puisqu’il y en a qui sont exclus pour défaut de diplôme ».
« Il faut que la justice nous dise si oui ou non, on a le droit d’empêcher à certains Nigériens de se présenter à des élections » a-t-il clamé. Ancien opposant à l’ex-président Mamadou Tandja et membre du parlement dissous par la junte après le putsch du 18 février dernier, M. Jackou a engagé son parti dans les élections législatives et municipales controversées organisées par l’ancien régime, au lendemain de l’adoption d’une nouvelle constitution qui rallonge le mandat de l’ancien chef de l’Etat.
DS/od/APA 07-06-2010
Les musiciens nigériens ont mobilisé plus de 20 millions FCFA en soutien à la lutte contre la famine
APA-Niamey (Niger)
Niger-Musique-Famine
lundi 7 juin 2010
Les musiciens nigériens ont mobilisé plus de 20 millions FCFA en soutien à la lutte contre la famine
Les artistes nigériens ont mobilisé plus de 20 millions FCFA provenant de concerts musicaux en faveur des populations victimes de la crise alimentaire au Niger, a appris APA lundi de sources autorisées à Niamey.
Organisés au sein de l’orchestre « Atelier Voix du Sahel », de grands noms de la musique nigérienne ont associé leur timbres pour mobiliser 20.563.665 FCFA, remis au Premier ministre nigérien pour garnir le Fonds national de solidarité à l’endroit des 7 millions de personnes vulnérables à la famine.
Ce geste « s’inscrit dans le cadre de la responsabilité des hommes de culture (…)la question de la lutte contre la crise alimentaire est une affaire de tous les Nigériens, quel que soit leur secteur d’activité » a indiqué le reggaeman Black Mailer, porte-parole du Syndicat national des métiers de la musique. Les artistes nigériens, modernes et traditionnels ont organisé du 23 au 24 avril dernier, une série de concerts pour susciter la mobilisation contre la crise alimentaire au Niger, a-t-il rappelé.
« Leur objectif, en organisant les concerts, n’est pas seulement de collecter des fonds, mais bien plus d’amener les autres compatriotes à avoir en conscience la solidarité et l’amour du prochain, des vertus africaines jamais périssables » a estimé Takoubakoye Aminata, la ministre nigérienne de la Culture.
L’Orchestre « Atelier Voix du Sahel » regroupe des artistes de renom dont Yacoubou Moumouni Denké Denké, Mali Yaro, Phéno B, Idi Sarki, Boureima Disco, Black Mailer, ainsi que des promoteurs de la musique.
DS/od/APA 07-06-2010
Niger-Musique-Famine
lundi 7 juin 2010
Les musiciens nigériens ont mobilisé plus de 20 millions FCFA en soutien à la lutte contre la famine
Les artistes nigériens ont mobilisé plus de 20 millions FCFA provenant de concerts musicaux en faveur des populations victimes de la crise alimentaire au Niger, a appris APA lundi de sources autorisées à Niamey.
Organisés au sein de l’orchestre « Atelier Voix du Sahel », de grands noms de la musique nigérienne ont associé leur timbres pour mobiliser 20.563.665 FCFA, remis au Premier ministre nigérien pour garnir le Fonds national de solidarité à l’endroit des 7 millions de personnes vulnérables à la famine.
Ce geste « s’inscrit dans le cadre de la responsabilité des hommes de culture (…)la question de la lutte contre la crise alimentaire est une affaire de tous les Nigériens, quel que soit leur secteur d’activité » a indiqué le reggaeman Black Mailer, porte-parole du Syndicat national des métiers de la musique. Les artistes nigériens, modernes et traditionnels ont organisé du 23 au 24 avril dernier, une série de concerts pour susciter la mobilisation contre la crise alimentaire au Niger, a-t-il rappelé.
« Leur objectif, en organisant les concerts, n’est pas seulement de collecter des fonds, mais bien plus d’amener les autres compatriotes à avoir en conscience la solidarité et l’amour du prochain, des vertus africaines jamais périssables » a estimé Takoubakoye Aminata, la ministre nigérienne de la Culture.
L’Orchestre « Atelier Voix du Sahel » regroupe des artistes de renom dont Yacoubou Moumouni Denké Denké, Mali Yaro, Phéno B, Idi Sarki, Boureima Disco, Black Mailer, ainsi que des promoteurs de la musique.
DS/od/APA 07-06-2010
OTAGES ESPAGNOLS SÉQUESTRÉS PAR AQMI EN MAURITANIE
OTAGES ESPAGNOLS SÉQUESTRÉS PAR AQMI EN MAURITANIE
Photo/L'Emir Droukdel Aqmi
Benmokhtar mène des négociations secrètes
mardi 8 juin 2010
La bande sahélo-saharienne est devenue pour Al Qaîda au Maghreb islamique un sanctuaire pour le commerce des otages et le trafic de drogue.
L’émir de la zone VI d’Al Qaîda au Maghreb, Mokhtar Benmokhtar, mène des négociations secrètes par l’intermédiaire des autorités espagnoles. Deux membres de l’ONG Barcelona Accio Solidaria sont toujours détenus par l’émir d’Aqmi, Mokhtar Benmokhtar, alias Laâouar (le borgne), selon des sources concordantes. Enlevés depuis le 29 novembre dernier, Albert Vilalta et Roque Pascual, pour lesquels une forte rançon a été réclamée, selon une source proche du dossier, sont toujours séquestrés. Aussi, selon des observateurs, les responsables espagnols s’inquiètent au plus haut niveau du sort de leurs deux ressortissants détenus par Al Qaîda. Benmokhtar réclame, en plus d’une rançon, la libération de ses acolytes écroués à Nouakchott. Dans ce contexte, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a effectué dimanche dernier une visite surprise de quelques heures à Nouakchott. Le diplomate espagnol s’est entretenu pendant une heure avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. Aucune indication n’a filtré quant à la teneur de l’entretien même si des observateurs soutiennent que le sort des otages espagnols détenus par Al Qaîda a été au centre des débats. Jusqu’à présent, le gouvernement espagnol se refusait à tout commentaire sur la situation des deux otages espagnols, appelant seulement à la « prudence et à la discrétion ». Une Espagnole et une Italienne d’origine burkinabée, retenues en otage par la branche maghrébine d’Al Qaîda au Mali, ont été libérées au cours du mois de mars dernier. Cette branche d’Al Qaîda détient toujours trois Européens, à savoir deux humanitaires espagnols et un touriste italien, tous enlevés en Mauritanie. En outre, depuis le 19 avril, Abou Zayed, lieutenant de Benmokhtar, tient dans ses griffes une nouvelle proie : un touriste français de 78 ans, Michel Germaneau, enlevé au Niger. Un autre otage, le Français Pierre Camatte, a été libéré le 23 février dans le nord du Mali, suite aux pressions exercées par la France sur le Mali. Toutefois, il a été libéré suite à l’élargissement par le Mali de quatre terroristes d’Al Qaîda au Maghreb (Aqmi). Plus d’une cinquantaine d’otages occidentaux ont été enlevés dans la bande sahélo-saharienne dont Al Qaîda au Maghreb islamique veut faire un sanctuaire pour le commerce des otages et le trafic de drogue. La justice mauritanienne a, le 25 mai dernier, condamné à mort trois Mauritaniens affiliés à Al Qaîda qui sont accusés de l’assassinat de quatre touristes français, fin 2007 dans le sud-est de la Mauritanie. Par ailleurs, selon des sources yéménites citées par « Radio-Orient », les autorités yéménites ont arrêté, ces deux derniers mois, plus de trente étrangers parmi lesquels figurent plusieurs Africains originaires, notamment, du Mali et du Niger. L’un des Français arrêtés, suivait des cours dans la même école que le Nigérian Umar Farouk Abdul Mutallab, le terroriste d’Al Qaîda qui avait tenté de faire exploser l’avion américain assurant le vol Amsterdam-Detroit, le 25 décembre dernier. Mohamed BOUFATAH
L’EPRESSION DZ.com (Algérie) 8 juin 2010
Photo/L'Emir Droukdel Aqmi
Benmokhtar mène des négociations secrètes
mardi 8 juin 2010
La bande sahélo-saharienne est devenue pour Al Qaîda au Maghreb islamique un sanctuaire pour le commerce des otages et le trafic de drogue.
L’émir de la zone VI d’Al Qaîda au Maghreb, Mokhtar Benmokhtar, mène des négociations secrètes par l’intermédiaire des autorités espagnoles. Deux membres de l’ONG Barcelona Accio Solidaria sont toujours détenus par l’émir d’Aqmi, Mokhtar Benmokhtar, alias Laâouar (le borgne), selon des sources concordantes. Enlevés depuis le 29 novembre dernier, Albert Vilalta et Roque Pascual, pour lesquels une forte rançon a été réclamée, selon une source proche du dossier, sont toujours séquestrés. Aussi, selon des observateurs, les responsables espagnols s’inquiètent au plus haut niveau du sort de leurs deux ressortissants détenus par Al Qaîda. Benmokhtar réclame, en plus d’une rançon, la libération de ses acolytes écroués à Nouakchott. Dans ce contexte, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a effectué dimanche dernier une visite surprise de quelques heures à Nouakchott. Le diplomate espagnol s’est entretenu pendant une heure avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. Aucune indication n’a filtré quant à la teneur de l’entretien même si des observateurs soutiennent que le sort des otages espagnols détenus par Al Qaîda a été au centre des débats. Jusqu’à présent, le gouvernement espagnol se refusait à tout commentaire sur la situation des deux otages espagnols, appelant seulement à la « prudence et à la discrétion ». Une Espagnole et une Italienne d’origine burkinabée, retenues en otage par la branche maghrébine d’Al Qaîda au Mali, ont été libérées au cours du mois de mars dernier. Cette branche d’Al Qaîda détient toujours trois Européens, à savoir deux humanitaires espagnols et un touriste italien, tous enlevés en Mauritanie. En outre, depuis le 19 avril, Abou Zayed, lieutenant de Benmokhtar, tient dans ses griffes une nouvelle proie : un touriste français de 78 ans, Michel Germaneau, enlevé au Niger. Un autre otage, le Français Pierre Camatte, a été libéré le 23 février dans le nord du Mali, suite aux pressions exercées par la France sur le Mali. Toutefois, il a été libéré suite à l’élargissement par le Mali de quatre terroristes d’Al Qaîda au Maghreb (Aqmi). Plus d’une cinquantaine d’otages occidentaux ont été enlevés dans la bande sahélo-saharienne dont Al Qaîda au Maghreb islamique veut faire un sanctuaire pour le commerce des otages et le trafic de drogue. La justice mauritanienne a, le 25 mai dernier, condamné à mort trois Mauritaniens affiliés à Al Qaîda qui sont accusés de l’assassinat de quatre touristes français, fin 2007 dans le sud-est de la Mauritanie. Par ailleurs, selon des sources yéménites citées par « Radio-Orient », les autorités yéménites ont arrêté, ces deux derniers mois, plus de trente étrangers parmi lesquels figurent plusieurs Africains originaires, notamment, du Mali et du Niger. L’un des Français arrêtés, suivait des cours dans la même école que le Nigérian Umar Farouk Abdul Mutallab, le terroriste d’Al Qaîda qui avait tenté de faire exploser l’avion américain assurant le vol Amsterdam-Detroit, le 25 décembre dernier. Mohamed BOUFATAH
L’EPRESSION DZ.com (Algérie) 8 juin 2010
lundi 7 juin 2010
Par Sedryk Reakction/BAMBINO : AGAMGAM 2004/premier album disponible en téléchargement
Bambino, premier album disponible en téléchargement
BAMBINO : AGAMGAM 2004
Encore quasi inconnu des oreilles occidentales, Omar Moctar, dit “Bambino”, est l’idole de la jeunesse touarègue du Niger. En version électrique, il donne des prestations survoltées, ce qui lui vaut souvent la comparaison avec Jimi Hendrix. En acoustique, il propose des chansons mélodiques, qui sont souvent reprises au coin du feu, à l’instar de “Yamidinine”, véritable “tube” dans l’aire touarègue.
Fin 2004, Bambino a enregistré en version acoustique cette dizaine de titres en plein désert du Ténéré, ce qui constitue son premier véritable album. Il y interprète plusieurs de ses compositions et rend aussi hommage à d’autres artistes Touaregs (Abdallah Oumbadougou, Hasso, Kedou).
Le label Reaktion rend aujourd’hui disponible en téléchargement cet enregistrement historique. L’album est accompagné d’un livret numérique incluant les traductions des chansons, une interview de Bambino et un texte de l’ethnomusicologue Anouck Genthon.
Album disponible sur toutes les plateformes légales de téléchargement.
Still largely unknown to Western ears, Omar Moctar, aka "Bambino", is the idol of the young Tuareg of Niger. He performs wild gigs with the electric guitar, which have often earned him comparisons with Jimi Hendrix. Bambino's melodic tracks (like 'Yamidinine') are often sung around campfires, proof among the Tuareg that his are "hit" songs.
In late 2004 Bambino recorded acoustic versions of 10 tracks in the Ténéré desert, which became this, his first real album. He sings and plays several of his compositions and also pays tribute to other Tuareg artists (Abdallah Oumbadougou, Hasso, Kedou).
The label Reaktion has now made this historical recording available to download. The album is released with a digital booklet including translations of the songs, an interview with Bambino and text by the ethnomusicologist Anouck Genthon.
The album is available on all the legal platforms.
BAMBINO : AGAMGAM 2004
Encore quasi inconnu des oreilles occidentales, Omar Moctar, dit “Bambino”, est l’idole de la jeunesse touarègue du Niger. En version électrique, il donne des prestations survoltées, ce qui lui vaut souvent la comparaison avec Jimi Hendrix. En acoustique, il propose des chansons mélodiques, qui sont souvent reprises au coin du feu, à l’instar de “Yamidinine”, véritable “tube” dans l’aire touarègue.
Fin 2004, Bambino a enregistré en version acoustique cette dizaine de titres en plein désert du Ténéré, ce qui constitue son premier véritable album. Il y interprète plusieurs de ses compositions et rend aussi hommage à d’autres artistes Touaregs (Abdallah Oumbadougou, Hasso, Kedou).
Le label Reaktion rend aujourd’hui disponible en téléchargement cet enregistrement historique. L’album est accompagné d’un livret numérique incluant les traductions des chansons, une interview de Bambino et un texte de l’ethnomusicologue Anouck Genthon.
Album disponible sur toutes les plateformes légales de téléchargement.
Still largely unknown to Western ears, Omar Moctar, aka "Bambino", is the idol of the young Tuareg of Niger. He performs wild gigs with the electric guitar, which have often earned him comparisons with Jimi Hendrix. Bambino's melodic tracks (like 'Yamidinine') are often sung around campfires, proof among the Tuareg that his are "hit" songs.
In late 2004 Bambino recorded acoustic versions of 10 tracks in the Ténéré desert, which became this, his first real album. He sings and plays several of his compositions and also pays tribute to other Tuareg artists (Abdallah Oumbadougou, Hasso, Kedou).
The label Reaktion has now made this historical recording available to download. The album is released with a digital booklet including translations of the songs, an interview with Bambino and text by the ethnomusicologist Anouck Genthon.
The album is available on all the legal platforms.
Le talentueux guitariste nigérien Koudédé sera en concert le samedi 19 juin 2010 au CCFN Jean Rouch avant d’entammer une tournée européenne durant l’été.
http://www.fortinumnews.com/02-06-10
Koudédé en concert CCFN de Niamey, le 19 juin 2010
jeudi 3 juin 2010
Le talentueux guitariste nigérien Koudédé sera en concert le samedi 19 juin 2010 au CCFN Jean Rouch avant d’entammer une tournée européenne durant l’été.
Koudede est né à Agadez et à grandit à Arlit, dans le Nord du Niger, entre les contreforts du massif de l’Aïr et les sables du Sahara… Ses grands-parents le cachent quand les autorités veulent enregistrer les enfants pour les scolariser… Il n’ira jamais à l’école.
En 1990, quand les touaregs prennent les armes et les pick-up pour affronter les pouvoirs centraux au Mali et au Niger, il fuit en Algérie, en Libye, fait des petits bouots et se voit offrir sa première guitare. En 1996, c’est la paix, et ‘The source’ fait le tour du monde. Il se met en quête de la vraie musique, celle des campements, rythmée par les tendé l’imzad et les violons… Koudede enregistre et adapte tout ça quand il accompagne des groupes pour animer les baptêmes et les mariages.
Pendant ce temps là, les Ichoumar, ces guitaristes rescapés de la rébellion,essaiment un peu partout en pays touareg. Koudede les connaît tous, il a fait tous les festivals, écumé le désert avec ces Jimi Hendrix des sables, joué pour les riches comme pour les pauvres, les bons comme les mauvais… En 2005 il enregistre son premier disque Alami à Ouagadougou et se produit en France, en Belgique, au Mali, au Ghana et au Burkina Faso. En 2009 il obtient le prix ‘révélation’ au festival du désert Essakane du Mali.
En décembre 2009 il réalise une grande tournée au Burkina Faso intitulée ’Autour du blues’. Il sera à Ouahigouya le 11 décembre, à Gandefabou, le 13 et le 14 décembre et à Bobo Dioulasso le 18 décembre. Pendant l’été Koudédé se produira en Europe, notamment au Cabaret Sauvage de Paris le 25 juillet !
Koudédé en concert CCFN de Niamey, le 19 juin 2010
jeudi 3 juin 2010
Le talentueux guitariste nigérien Koudédé sera en concert le samedi 19 juin 2010 au CCFN Jean Rouch avant d’entammer une tournée européenne durant l’été.
Koudede est né à Agadez et à grandit à Arlit, dans le Nord du Niger, entre les contreforts du massif de l’Aïr et les sables du Sahara… Ses grands-parents le cachent quand les autorités veulent enregistrer les enfants pour les scolariser… Il n’ira jamais à l’école.
En 1990, quand les touaregs prennent les armes et les pick-up pour affronter les pouvoirs centraux au Mali et au Niger, il fuit en Algérie, en Libye, fait des petits bouots et se voit offrir sa première guitare. En 1996, c’est la paix, et ‘The source’ fait le tour du monde. Il se met en quête de la vraie musique, celle des campements, rythmée par les tendé l’imzad et les violons… Koudede enregistre et adapte tout ça quand il accompagne des groupes pour animer les baptêmes et les mariages.
Pendant ce temps là, les Ichoumar, ces guitaristes rescapés de la rébellion,essaiment un peu partout en pays touareg. Koudede les connaît tous, il a fait tous les festivals, écumé le désert avec ces Jimi Hendrix des sables, joué pour les riches comme pour les pauvres, les bons comme les mauvais… En 2005 il enregistre son premier disque Alami à Ouagadougou et se produit en France, en Belgique, au Mali, au Ghana et au Burkina Faso. En 2009 il obtient le prix ‘révélation’ au festival du désert Essakane du Mali.
En décembre 2009 il réalise une grande tournée au Burkina Faso intitulée ’Autour du blues’. Il sera à Ouahigouya le 11 décembre, à Gandefabou, le 13 et le 14 décembre et à Bobo Dioulasso le 18 décembre. Pendant l’été Koudédé se produira en Europe, notamment au Cabaret Sauvage de Paris le 25 juillet !
dimanche 6 juin 2010
Le président du Conseil Consultatif National, SEM. Marou Amadou, s’est entretenu, hier, avec les membres de l’Association Timidria.
Sahel Dimanche (Niger) 4 juin 2010
Marou Amadou reçoit l’Association TIMIDRIA
dimanche 6 juin 2010
Le président du Conseil Consultatif National, SEM. Marou Amadou, s’est entretenu, hier, avec les membres de l’Association Timidria.
A leur sortie d’audience, le président de cette association, M. Ilguilass Weila, a déclaré qu’ils sont partis présenter leurs félicitations au président du Conseil Consultatif National. « Nous avons évoqué la question des Nigériens qui vivent en Libye, dont vous avez entendu parler, et dont certains ont été assassinés. Nous avons rappelé au président qu’il y a une année déjà de cela, nous avons été contactés par nos parents qui vivent en Libye, du fait que onze de nos frères étaient dans le couloir de la mort. Nous avons fait les démarches nécessaires à l’époque, avec le Ministère en charge des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Nigériens de l’Extérieur, et l’Assemblée nationale pour pouvoir éviter que ces Nigériens soient tués. Très malheureusement, ces démarches n’ont pas abouti et ces Nigériens ont été assassinés. Cette année aussi, deux de nos compatriotes ont été tués. Et nous avons appris qu’il y a quarante autres qui sont dans le couloir de la mort. Nous avons demandé au président du Conseil Consultatif National de tout faire pour éviter que ces Nigériens ne soient exécutés », a indiqué le président de Timidria. Il a ajouté que le Niger a de très bonnes relations avec la Libye, et qu’il est inamical que des ressortissants nigériens soient assassinés comme cela en Libye.
M. Iguilass Weila a également indiqué avoir souligné au président du Conseil Consultatif National que l’esclavage persiste dans notre pays, et qu’il y a des personnes qui en souffrent dans leur chair. « Il y a aujourd’hui, ceux qui, au seuil de l’hivernage qui s’annonce, n’ont pas un lopin de terre pour pouvoir cultiver, du fait que, dans certaines zones, on leur dit qu’ils sont des esclaves et qu’ils n’ont pas droit à la terre. Cela est une aberration. Il va falloir prendre des dispositions pour que tous les Nigériens soient traités de façon égale et que cette affaire d’esclavage soit définitivement éradiquée dans notre pays », a conclu M. Iguilass Weila.
Marou Amadou reçoit l’Association TIMIDRIA
dimanche 6 juin 2010
Le président du Conseil Consultatif National, SEM. Marou Amadou, s’est entretenu, hier, avec les membres de l’Association Timidria.
A leur sortie d’audience, le président de cette association, M. Ilguilass Weila, a déclaré qu’ils sont partis présenter leurs félicitations au président du Conseil Consultatif National. « Nous avons évoqué la question des Nigériens qui vivent en Libye, dont vous avez entendu parler, et dont certains ont été assassinés. Nous avons rappelé au président qu’il y a une année déjà de cela, nous avons été contactés par nos parents qui vivent en Libye, du fait que onze de nos frères étaient dans le couloir de la mort. Nous avons fait les démarches nécessaires à l’époque, avec le Ministère en charge des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Nigériens de l’Extérieur, et l’Assemblée nationale pour pouvoir éviter que ces Nigériens soient tués. Très malheureusement, ces démarches n’ont pas abouti et ces Nigériens ont été assassinés. Cette année aussi, deux de nos compatriotes ont été tués. Et nous avons appris qu’il y a quarante autres qui sont dans le couloir de la mort. Nous avons demandé au président du Conseil Consultatif National de tout faire pour éviter que ces Nigériens ne soient exécutés », a indiqué le président de Timidria. Il a ajouté que le Niger a de très bonnes relations avec la Libye, et qu’il est inamical que des ressortissants nigériens soient assassinés comme cela en Libye.
M. Iguilass Weila a également indiqué avoir souligné au président du Conseil Consultatif National que l’esclavage persiste dans notre pays, et qu’il y a des personnes qui en souffrent dans leur chair. « Il y a aujourd’hui, ceux qui, au seuil de l’hivernage qui s’annonce, n’ont pas un lopin de terre pour pouvoir cultiver, du fait que, dans certaines zones, on leur dit qu’ils sont des esclaves et qu’ils n’ont pas droit à la terre. Cela est une aberration. Il va falloir prendre des dispositions pour que tous les Nigériens soient traités de façon égale et que cette affaire d’esclavage soit définitivement éradiquée dans notre pays », a conclu M. Iguilass Weila.
samedi 5 juin 2010
Touaregs – Voile intégral
Alabaka Ag ANABZOG
Touaregs – Voile intégral
dimanche 6 juin 2010
Cherchez l’erreur….
Depuis que j’ai le plaisir de venir en Europe, que je sois invité à l’occasion d’une rencontre culturelle ou d’un événement commercial relatif à mes activités professionnelles, mes interlocuteurs manifestent invariablement un réel plaisir à me présenter à leurs partenaires ou à leurs invités habillé comme j’ai l’habitude de le faire, c’est-à-dire enveloppé de la tête aux pieds dans des tissus confortables qui me permettent de supporter le vent et la chaleur quand je suis chez moi. Seuls les yeux ne sont pas cachés.
Cet habillement traditionnel et très confortable semblait apprécié au plus au point par mes interlocuteurs. Il m’avait même été fortement recommandé d’être de préférence dans cette tenue si je devais rencontrer un député ou un sénateur afin de plaider au mieux les intérêts de ma région, et même en toute circonstance puisque mon accoutrement semblait valoriser la qualité de la rencontre ou sanctionner sa réelle authenticité. J’avais même remarqué que cette tenue traditionnelle, que les hommes touaregs portent depuis la nuit des temps, participait très positivement dans les activités commerciales des artisans de nos régions.
Tel ne fut pas mon étonnement, pour ne pas dire ma stupéfaction, d’apprendre lors de l’une de mes dernières visites en France qu’une tenue relativement semblable devenait un sujet de désapprobation et de beaucoup de controverses parce que quelques femmes en mal de reconnaissance, ou par besoin d’aller plus loin encore dans le respect de Dieu, sans doute pour certaines par incapacité d’affronter le regard de l’Autre, éventuellement pour se faire davantage remarquer, avaient décidé de se couvrir entièrement.
En enveloppant complètement leur corps, et même parfois en cachant en partie leurs yeux, que sais-je, qu’avaient-elles fait de plus que moi pour enflammer une société tout entière ? Nous étions ainsi passés du plaisir de se reconnaître différents au terrible soupçon…
Si la loi interdisant le voile intégral est adoptée, aurai-je encore le droit de revêtir ma tenue habituelle dans un endroit public ? Que vont devenir les relations que nous avons tissées avec nos interlocuteurs européens, ceux-là mêmes qui appréciaient notre manière de nous habiller au point de ne pas nous considérer comme sérieux si nous nous présentions en costume-cravate ? Faudra-t-il nous considérer un jour prochain comme des victimes de dommages collatéraux ? Perdre de ce fait une partie de nos activités commerciales parce que nous ne pourrons plus être nous-mêmes ? De plus, dans quelle tenue devrons-nous nous présenter afin d’apparaître comme des personnes ne représentant aucun danger pour la République ? Dans un souci de garantir la liberté, de veiller à l’égalité de tous, la République, à propos de cette histoire, pourrait y perdre son latin et avoir du mal à conserver sa cohérence…
Alabakka ag ANABZOG
Touaregs – Voile intégral
dimanche 6 juin 2010
Cherchez l’erreur….
Depuis que j’ai le plaisir de venir en Europe, que je sois invité à l’occasion d’une rencontre culturelle ou d’un événement commercial relatif à mes activités professionnelles, mes interlocuteurs manifestent invariablement un réel plaisir à me présenter à leurs partenaires ou à leurs invités habillé comme j’ai l’habitude de le faire, c’est-à-dire enveloppé de la tête aux pieds dans des tissus confortables qui me permettent de supporter le vent et la chaleur quand je suis chez moi. Seuls les yeux ne sont pas cachés.
Cet habillement traditionnel et très confortable semblait apprécié au plus au point par mes interlocuteurs. Il m’avait même été fortement recommandé d’être de préférence dans cette tenue si je devais rencontrer un député ou un sénateur afin de plaider au mieux les intérêts de ma région, et même en toute circonstance puisque mon accoutrement semblait valoriser la qualité de la rencontre ou sanctionner sa réelle authenticité. J’avais même remarqué que cette tenue traditionnelle, que les hommes touaregs portent depuis la nuit des temps, participait très positivement dans les activités commerciales des artisans de nos régions.
Tel ne fut pas mon étonnement, pour ne pas dire ma stupéfaction, d’apprendre lors de l’une de mes dernières visites en France qu’une tenue relativement semblable devenait un sujet de désapprobation et de beaucoup de controverses parce que quelques femmes en mal de reconnaissance, ou par besoin d’aller plus loin encore dans le respect de Dieu, sans doute pour certaines par incapacité d’affronter le regard de l’Autre, éventuellement pour se faire davantage remarquer, avaient décidé de se couvrir entièrement.
En enveloppant complètement leur corps, et même parfois en cachant en partie leurs yeux, que sais-je, qu’avaient-elles fait de plus que moi pour enflammer une société tout entière ? Nous étions ainsi passés du plaisir de se reconnaître différents au terrible soupçon…
Si la loi interdisant le voile intégral est adoptée, aurai-je encore le droit de revêtir ma tenue habituelle dans un endroit public ? Que vont devenir les relations que nous avons tissées avec nos interlocuteurs européens, ceux-là mêmes qui appréciaient notre manière de nous habiller au point de ne pas nous considérer comme sérieux si nous nous présentions en costume-cravate ? Faudra-t-il nous considérer un jour prochain comme des victimes de dommages collatéraux ? Perdre de ce fait une partie de nos activités commerciales parce que nous ne pourrons plus être nous-mêmes ? De plus, dans quelle tenue devrons-nous nous présenter afin d’apparaître comme des personnes ne représentant aucun danger pour la République ? Dans un souci de garantir la liberté, de veiller à l’égalité de tous, la République, à propos de cette histoire, pourrait y perdre son latin et avoir du mal à conserver sa cohérence…
Alabakka ag ANABZOG
À Toulouse, Laoula Bijoux fait son show
A la Une
À Toulouse, Laoula Bijoux fait son show
ToulEco
Sur la photo : La créatrice Mansouria Belmère dans sa boutique. Photo Hélène Ressayres - DS Média
3 juin 2010 21h09
Des bijoux ethniques tendance. La créatrice Mansouria Belmère, installée à Toulouse, affirme aujourd’hui l’identité de sa marque Laoula Bijoux. Après un site marchand, une boutique en ville et un prochain défilé, elle lancera sa franchise.
Sa pierre favorite, la turquoise. Son métal, l’argent. Mansouria Belmère, créatrice de Laoula Bijoux à Toulouse, dessine des parures d’inspiration ethnique. Sa boutique ouverte en 2006 en plein cœur de la ville et son site de vente en ligne plaisent à des femmes qui aiment les bijoux à histoires ou les histoires de bijoux. Dans son cas, c’est pareil. Chacune de ses créations est fabriquée au Niger ou au Mali dans des coopératives employant des Touaregs, artisans ciseleurs au savoir-faire ancestral.
Les hommes travaillent l’argent, les femmes taillent les pierres. Chaque artisan interprète le graphisme imposé par Mansouria à sa manière : il raconte son histoire au travers de gravures ou ciselures de l’argent. Autant de petits signes kabbalistiques qui rendent chaque bijou unique et plein d’âme. Mansouria n’est d’ailleurs pas la première à faire appel aux techniques des Touaregs. Des maisons de prestige, telles Hermès, l’ont compris avant elle avec leur atelier en propre au Niger.
Retour aux sources
L’histoire de Mansouria Belmère débute à Oujda au Maroc. « Bien née » , elle hérite d’une société de distribution informatique qu’elle dirige après des études de communication. Seule marocaine membre créateur de la fédération des femmes d’affaires arabes, elle soutient, au côté de l’épouse du président égyptien Moubarak, plusieurs projets à destination des femmes défavorisées. En 2004, arrivée à Toulouse pour suivre son mari français.
« Une transplantation difficile. Il fallait que je reste active pour rebondir. Et j’avais depuis toujours dessiné des bijoux. Là, cela devenait pour moi une manière de m’accrocher à mes racines », explique-t-elle. Elle démarre tout doucement en pointant son nez sur le net avec trois parures en vente. « Un vrai succès qui m’a conforté. J’ai, depuis, une clientèle fidèle à Monaco, en Suisse ou Paris », dit-elle. Après un CA 2009 de 67.000 euros en hausse de 30%, l’âme d’entrepreneuse de Mansouria reprend le dessus.
Plan marketing
Son objectif est de franchiser sa marque dans deux ans en France. « Etre reconnue comme une créatrice toulousaine réputée », confie-t-elle. Première étape pour gagner en notoriété, le défilé qu’elle organise le 8 juin prochain à l’Hôtel d’Assezat, suivi d’un cocktail. « Cinq mannequins porteront ma nouvelle collection, plus haut de gamme, de bijoux en bois d’ébène, argent et pierres naturelles », lance-t-elle, plus étonnée de sa propre audace qu’effrayée devant l’échéance. Un détail qui n’en est peut-être pas un, Mansouria, c’est la « victorieuse » en arabe.
Isabelle Meijers
.
À Toulouse, Laoula Bijoux fait son show
ToulEco
Sur la photo : La créatrice Mansouria Belmère dans sa boutique. Photo Hélène Ressayres - DS Média
3 juin 2010 21h09
Des bijoux ethniques tendance. La créatrice Mansouria Belmère, installée à Toulouse, affirme aujourd’hui l’identité de sa marque Laoula Bijoux. Après un site marchand, une boutique en ville et un prochain défilé, elle lancera sa franchise.
Sa pierre favorite, la turquoise. Son métal, l’argent. Mansouria Belmère, créatrice de Laoula Bijoux à Toulouse, dessine des parures d’inspiration ethnique. Sa boutique ouverte en 2006 en plein cœur de la ville et son site de vente en ligne plaisent à des femmes qui aiment les bijoux à histoires ou les histoires de bijoux. Dans son cas, c’est pareil. Chacune de ses créations est fabriquée au Niger ou au Mali dans des coopératives employant des Touaregs, artisans ciseleurs au savoir-faire ancestral.
Les hommes travaillent l’argent, les femmes taillent les pierres. Chaque artisan interprète le graphisme imposé par Mansouria à sa manière : il raconte son histoire au travers de gravures ou ciselures de l’argent. Autant de petits signes kabbalistiques qui rendent chaque bijou unique et plein d’âme. Mansouria n’est d’ailleurs pas la première à faire appel aux techniques des Touaregs. Des maisons de prestige, telles Hermès, l’ont compris avant elle avec leur atelier en propre au Niger.
Retour aux sources
L’histoire de Mansouria Belmère débute à Oujda au Maroc. « Bien née » , elle hérite d’une société de distribution informatique qu’elle dirige après des études de communication. Seule marocaine membre créateur de la fédération des femmes d’affaires arabes, elle soutient, au côté de l’épouse du président égyptien Moubarak, plusieurs projets à destination des femmes défavorisées. En 2004, arrivée à Toulouse pour suivre son mari français.
« Une transplantation difficile. Il fallait que je reste active pour rebondir. Et j’avais depuis toujours dessiné des bijoux. Là, cela devenait pour moi une manière de m’accrocher à mes racines », explique-t-elle. Elle démarre tout doucement en pointant son nez sur le net avec trois parures en vente. « Un vrai succès qui m’a conforté. J’ai, depuis, une clientèle fidèle à Monaco, en Suisse ou Paris », dit-elle. Après un CA 2009 de 67.000 euros en hausse de 30%, l’âme d’entrepreneuse de Mansouria reprend le dessus.
Plan marketing
Son objectif est de franchiser sa marque dans deux ans en France. « Etre reconnue comme une créatrice toulousaine réputée », confie-t-elle. Première étape pour gagner en notoriété, le défilé qu’elle organise le 8 juin prochain à l’Hôtel d’Assezat, suivi d’un cocktail. « Cinq mannequins porteront ma nouvelle collection, plus haut de gamme, de bijoux en bois d’ébène, argent et pierres naturelles », lance-t-elle, plus étonnée de sa propre audace qu’effrayée devant l’échéance. Un détail qui n’en est peut-être pas un, Mansouria, c’est la « victorieuse » en arabe.
Isabelle Meijers
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