dimanche 9 mai 2010

Imajighan (touaregs) CHOOMAR

Rahla,Amicale des Sahariens,Guerlédan,5 juin



Rahla,Amicale des Sahariens,Guerlédan,5 juin
dimanche 9 mai 2010
Chers Passionnés du Sahara,

Notre Comité a le plaisir de vous inviter à sa prochaine Rencontre Saharienne qui aura lieu au coeur de la verte Bretagne .
LE SAMEDI 5 JUIN 2010 à L’HOTEL-CLUB VACANCIEL DE MUR DE BRETAGNE (22) , dans un parc de 16 ha, en bordure du plus grand lac de Bretagne de Guerlédan.
Nous avons des possibilités d’hébergement à un prix attractif .
N’attendez pas le dernier moment pour vous inscrire . Je centralise les réservations et les inscriptions pour la Rencontre ..
Le prix de la journée est fixé à 25€ avec vin « à discrétion »... mais, à boire avec modération ! buffets pour les entrées, fromages et desserts, le plat chaud viande ou poisson … étant servi à table . Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire … et même... envoyer les chèques !!!
Les causeries sahariennes d’ Alain Morel sont prises en charge par notre comité .
Les entrées y sont libres, et ouvertes à TOUS les Passionnés
Chers Passionnés, soyez les bienvenus dans une ambiance saharienne planant au-dessus de la verdoyante et accueillante Bretagne .

Di Popolo Robert Président du Comité Grand-Ouest

Ben Mefthah Tahar Ben Ali, L’Univers mythique touareg dans l’œuvre d’Ibrahim Al Koni Pour une poétique du « Roman du désert »


Ben Mefthah Tahar Ben Ali, L’Univers mythique touareg dans l’œuvre d’Ibrahim Al Koni Pour une poétique du « Roman du désert »

dimanche 9 mai 2010
Auteur(s) : BEN MEFTAH, Tahar Ben Ali
Titre français : L’Univers mythique touareg dans l’œuvre d’Ibrahim Al Koni Pour une poétique du « Roman du désert »

Titre anglais : The Tuareg mythical universe in the work of Ibrahim Al Koni

Directeur : GONZALEZ DE QUIJANO, YVES

Discipline : Linguistique, littérature et civilisation arabes

Composante : Faculté des Langues

Diplôme : Doctorat Nouveau Régime

Soutenance : 21/05/2010

Résumé français : Ce travail tente de répondre à la problématique suivante : de quelle façon un écrivain, en l’occurrence Ibrahim Al Koni, peut-il témoigner de l’histoire et de la culture de son peuple, les Touaregs (en danger d’extinction), sans verser dans le discours ethnographique ou le manifeste politique ? La réponse qui vient immédiatement à l’esprit c’est : par l’écriture. Or l’oralité étant le mode d’expression et de transmission principal de la société touarègue, l’auteur va se trouver dans la nécessité d’user d’une langue « étrangère » (l’arabe), et d’une forme exogène (le roman) pour accomplir cette œuvre. Mais la gageure ne s’arrête pas là : Al Koni se propose de restituer à son peuple des valeurs et un mode de vie menacés par l’oubli et la dislocation de l’espace traditionnel nomade. Il lui faut alors inventer une matrice originale capable de véhiculer ces valeurs et de retrouver l’oasis perdue « Waw » baignant dans la parole première du livre des Ancêtres « Anhi ». C’est par l’investissement des mythes fondateurs touaregs dans la trame des intrigues romanesques qu’il réussira cette alchimie et parviendra à fonder un genre nouveau dans la littérature arabe et mondiale contemporaines : Le Roman du désert.

Mots clefs français : Littérature arabe ; Libye ; mythe ; roman du désert ; intertextualité ; Touareg ; oralité ; nomadisme

Résumé anglais : This work aims at answering the following question : how can a writer, in this case Ibrahim Al Koni, testify to the history and culture of his people, the Touaregs (endangered), without producing neither an ethnographic speech nor a political manifest ? The answer just immediately to mind is : by writing. However, the main mode of expression and transmission in the touareg society is orality. That is why the author will need to use a “foreign” language (arabic) and an exogenous form (the novel) to accomplish this mission. But the challenge does not stop here : Al Koni intends to give back to his people many values and a way of life threatened by oblivion and by the collapse of the traditional nomadic space. He than needs to invent an original matrix able to convey these values and find “Waw”, the lost oasis, bathing in the prime speech of the ancestors book, “Anhi”. By investing touaregs founding myths in the frame of romanesques intrigues, Al Koni manages to succeed this alchemy and builds a new genre in the arab and contemporary world literature : The Novel of the desert.

Mots clefs anglais : Arabic literature ; Libya ; myth ; novel of desert ; intertextuality ; Tuaregs ; orality ; nomadism

Imazighen à l'Instance Permanente des Peuples Autochtones des Nations Unies

Imazighen à l'Instance Permanente des Peuples Autochtones des Nations Unies
New York

Une délégation berbère participait cette année à la neuvième session de l’Instance Permanente des Nations Unies pour les Peuples Autochtones qui se déroulait à New York du 19 au 30 avril. Le Caucus mis en place en 2009 a eu de nouveau l'occasion de passer en revue pendant plusieurs jours la situation des droits des peuples amazighs. En voici quelques conclusions générales.

Au Maroc

Bien que la délégation se félicite du lancement de la chaine amazighe qui doit répondre aux attentes des Imazighens, les principales revendications amazighes ne sont toujours pas satisfaites par l’état marocaine en premier lieu l’officialisation de la langue amazighe et de l’identité amazighe depuis plus d' un quart de siècle de revendication du Mouvement amazigh.
Bien au contraire le MCA constate un double langage d’application des engagements du gouvernement Marocain au niveau du renforcement de la langue Amazighe dans la vie publique. L’expropriation et la spoliation des terres des Amazighs se poursuivent sans relâche, poussant les paysans Amazighs à la pauvreté et à l’exil. L’interdiction des prénoms Amazighs se poursuit malgré l’engagement du gouvernement Marocain devant les instances onusiennes de remédier à la situation. La délégation amazighe dénonce l’arrestation des militants Amazighs à Taghjijit, Er-Rachidia, Meknès et autres régions du pays.

En Algérie

La constitution du Haut Commissariat Amazighe (HCA), et la reconnaissance de la langue amazighe dans la constitution comme langue nationale ont été des actions positives entreprises par le gouvernement Algérien;
Cependant le pouvoir algérien n’a pas exprime sa volonté politique de mettre en œuvre l’application des ces engagements envers les mouvements identitaires et politiques des Imazighens en Algérie, ainsi les responsables du crime sauvage des événements du printemps noir ne sont jamais passés en justice et sont restés dans l’impunité.
La politique de l’arabisation idéologique de l’état ne cesse de continuer et risque d’éradiquer l’identité Amazighe. Tous les moyens politiques, administratifs et financiers de l’Etat visent le sabotage économique de la Kabylie, et la marginalisation de la région.
Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie n’est pas reconnu. Les autres régions Amazighes de l’Algérie vivent dans la même situation.

En Libye, et en Tunisie

L’existence du peuple Amazigh est simplement niée par ces régimes totalitaires, les déclarations du chef de l’état libyen visent l’éradication du peuple amazigh.

En pays Touareg

Notamment du Niger et du Mali, les discriminations et la marginalisation de ce peuple et le non respect des accords signés entre les Touaregs et les gouvernements de ces Etats, poussent régulièrement les Touaregs à se révolter pour dénoncer les injustices et les menaces à leur survie. Cette répression amène les populations Touarègues à se refugier à l’extérieur de leur pays d’origine.

Par conséquent, le Caucus Amazigh demandait à l’Instance Permanente des Peuples Autochtones de prendre action sur les points suivants :

Encourager les Etats de la région a l’application de la déclaration des Nations Unies sur les Peuples Autochtones,
La reconnaissance constitutionnelle de la langue Amazighe comme langue officielle des Etats de Tamazgha (Afrique du Nord)

Créer des institutions Amazighes nationales et régionales chargées de la formation, de la protection et de la promotion de l’identité et de la langue Amazighe
La généralisation d’une manière sérieuse et crédible de l’enseignement de la langue Amazighe et son intégration équitable dans les medias publics
L’autodétermination des régions Amazighes dans des systèmes fédéraux, garantissant au peuple Amazigh le droit du partage du pouvoir des richesses et des valeurs dans le respect de l’unité nationale et l’intégrité territoriale des Etats respectifs
Soutenir la volonté du peuple Canarien dans son projet d’autodétermination.
Les organisations signataires :

- L’International Touarègue (Bordeaux)

- Association touarègue tidawt

- Association TUNFA (Niger)

- Association Tin-Hinan ( Burkina fasso)

- Association Bouskouda ( Cameroun)

- Collectif OAFA

- Congres Mondial Amazigh (Paris)

- Organisation TAMAYNUT (Rabat Maroc)

- Confédération des Associations Amazighes du sud marocain (Tamunt n Iffus) (Agadir Maroc)

- Association Tawssna ( Achtouken - Ait Baha- Maroc)

- Tamaynut- América,

- Association Tigmi ( Tizi Ouzou, Algerie)

- Association Ils Umazigh ( Tizi Ouzou, Algerie)

Soumis par Rédaction Kabyle.com le dim, 2010-05-09 04:30

festival d'Agadez edition 2010

festival d'Agadez

vendredi, à 14:32

L’idée s'est de pouvoir faire déplacer entre 300 et 400 personnes(tout en étant modeste).et aussi c'est un festival qui se fait d'abord pour les peuples du Niger dans leur généralité pour qu'ils puissent se revoir :evenement prétexte a la rencontre.
Ainsi je viens vers vous mes mes amis pour vous informer et vous dire que toute aide de votre part pour la réalisation de ce projet est la bienvenue et faite passer l’information à vos amis et connaissances.

Pour ceux qui ont des agences des voyages,des sites internets, des blogs,etc... vous pouvez déjà mettre en ligne si possible le dépliant qui est mis en pièce jointe, pour faire passer l’information et Ainsi vous aurez un outil en plus a vendre à vos client.

Le festival se déroulera pendant une semaine en deux places :
La première : à Agadez.

Pour permettre la connaissance des cultures et des hommes de la région d'Agadez et du Niger en général, nous avons décidé de faire une escale découverte d' Agadez pendant trois jours. L’idée est de faire en quelque sorte que l’impact économique de ce festival aille directement aux populations d’Agadez. Ainsi :

* des visites guidées seront faites dans Agadez pour voir les différents sites historiques d'Agadez.

* Parades des chameaux aux rythme du tindé ,animation dans la ville au rythme du biannou ,guerewol , l'inzad ect...

* Des expositions et des ateliers dans l'univers de la photo, peintures, calligraphie, des arts du Sahara,

* des contes ,des recueils de poésies etc...

* Des nombreuses animations musicales avec les groupes locaux dans tous les restaurants,bars ,hôtel ,boite de nuit, etc...

* Des sports collectifs ( lutte, football, pétanque,ect…) contre des sportifs qui viendront de l'Europe (lutteur breton ,etc...)

* des conférences et débats avec des historiens ,des paléontologues, des astronomes etc...spécialistes du Sahara.

* des projections des films liés au sahara Sahara et aussi une nuit hommage à Jean Rouch.
Deuxième : Sur les falaises de Tiguidit : (ou l'on passera le nouvel an dans un hôtel à milles étoiles)
Un campement y sera fait pour accueillir les festivaliers et les invités. Une grande scène sera dressée pour les concerts du soir.sur cette grande scène nous feront se produire tous les artistes de renommée touareg (Tartite,Tinariwen,Takrist N’Akal etc…) et aussi des musiciens stars de l’international que nous aimerions faire venir (Tiken Jah Fakoly , Amazigh Kateb, Daby Touré ,Mouss et Hakim,Tryo etc...),et également des musiciens aussi du Niger comme les groupes Mali Yaro, Mamar Kassey,Dangana,Guez band etc…
Et aussi la scène découverte de jeunes talents nigériens pour des concerts en début d’après midi et qui seront noté par un juré qui le notera et qui leur donnera a la fin du festival "l'Inzad d'or".ce groupe sera pendant toute l'année suivi par l'association Emiskini pour sa promotion et son lancement au niveau national et international.
Des cours de chameaux,des cours des chevaux, parades (fantasia), des forums et débats, des expositions, des conférences, du Tindé, de l’Inzad, du Takay ,Biannou, guerowel ,poesies ect…
Un programme détaillé vous sera envoyé bientôt.
Pour ceux qui sont intéressé par plus dinfos n’hésitez pas à prendre contact avec moi.
Un site internet sera bientôt mis en ligne et un programme plus détaillé et en cours d’élaboration.

Espérant avoir de vos nouvelles à très bientôt.
Bilalan ag ganta moussa
Président de l’association Emiskini


http://www.facebook.com/?ref=home#!/notes/festival-dagadez/festival-dagadez/123961684286428

samedi 8 mai 2010

Kel Essouf,Ottignies (Belgique),9 mai,un concert en aide à Tessalit


Kel Essouf,Ottignies (Belgique),9 mai,un concert en aide à Tessalit

samedi 8 mai 2010
Réservez le dimanche 9 Mai pour un bon moment partagé et assister à un concert pour soutenir un projet au village de Tessalit.

Bienvenue au Bois des Etoiles le dimanche 9 mai
À partir de 13 h,
Pour un concert du groupe kel essouf (Métissage de musique touareg, d’Afrique et d’Europe)
Et pour un moment de partage autour de notre projet de soutien à la communauté touareg du village de Tessalit (Nord du Mali).victime de la grande sécheresse qui sévit cette année au Sahel,
L’intégralité des bénéfices de ce concert soutiendra deux projets à Tessalit : - Premièrement, un projet d’urgence : Création d’une coopérative d’achat de nourriture pour le bétail. Il est primordial de sauver le bétail qui est la nourriture principale des Touareg. Or sans pluie pas de fourrage, sans fourrage plus de bétail et sans bétail les hommes meurent… La création d’une coopérative permettra l’achat de graines et de fourrage en plus grande quantité, afin de diminuer le prix et donc de permettre à chacun d’y avoir accès, même les familles les plus défavorisée-Deuxièmement, un projet à plus long terme qui comprend 3 volets :
1/ La création d’un jardin, qui permettra la culture sur plusieurs étages (Palmiers dattiers, arbres fruitiers, potager, fourrage pour animaux, et jardin médicinal..).
2/ La création d’un « hôpital nomade ».
3/ La création d’un centre d’accueil, qui permettra de recevoir dans le village, des personnes désireuses de venir à la rencontre de la culture Touareg et du désert pour un temps de partage, de pause, de ressourcement, d’aide aux projets dans le village… La situation est très préoccupante. Il est urgent d’agir. Pour que ces projets puissent voir le jour, votre soutien financier est essentiel.

Numéro du compte de l’A.S.B.L. KEL TINA. 068-2522218-51 (Avec la mention soutien au projet Tessalit)
N’hésitez pas à transmettre cette information à toute personne qui pourrait être sensible à cette situation et à ces projets.
Pour de plus amples informations, vous pouvez nous contacter au 065/724098
Prix du concert : 10 € (5 € pour les enfants). Il y aura un bar et de quoi prendre un goûter.
Lieu : Bois des étoiles, rue de Renivaux, 29 à 1340 Ottignies
Itinéraire : La rue de Renivaux est excepté circulation locale. L’entrée du Bois des Etoiles se trouve +- à 50m sur la droite. Une fois en haut de l’allée, la salle se trouve dans le bâtiment de droite. Les places de parking étant limitées, nous vous demandons de bien vouloir vous garer rue de Franquenies ou au parking de la gare de Céroux qui se trouve à 200m, un peu plus loin dans la rue de Franquenies et de laisser les places de l’allée du Bois des Etoiles pour les personnes à mobilité réduite.

Le projet est soutenu par : Souéloum Diagho (poète Touareg originaire du village deTessalit), Catherine Delaunoit, La Belle Verte asbl, Josiane De Ridder , Serge Deloos, Isabelle Graulich, Violaine Van Cottom, Christine Doyen, vincent Kuentz, Laurence vray, Noémie goldberg, Nicole Mabille, Françoise Bastin, Nathalie De Bock, Pascale Legrand, Isabelle Arnal.

Si vous désirez découvrir la culture touareg illustrée par la poésie de Souéloum Diagho, Rendez-vous sur le site : http://users.swing.be/swelum/

SAHARA ROCK'S .FESTIVAL DE LA CULTURE SAHARIENNE CONTEMPORAINE

SAMEDI 29 MAI 2010


14h00 : Présentation La culture saharienne actuelle, et projection du film « Teshumara, les guitares de la rébellion touareg », suivi d’un débat.

15h30 : Les touaregs racontés aux enfants, animation et projections + goûter.

17h00 : Concert de Sidi Ag Issa.

18h00 : Enregistrement en public de l’émission Ishumar Calling(1/2) « La génèse de la musique des ishumar (1980-2000) ».

19h00 : Le Théâtre contemporain au Sahara, projection d’extraits de films et présentation

19h30 : Sonores de Tessalit, montage son et projection.

23h00 : Disco-Tam, la Bande Son des nuits de Tamanrasset.

DIMANCHE 30 MAI 2010

15h00 : Projection des films « Imidiwan-Companions » et « Tinariwen back in Tam ».

16h00 : Enregistrement en public de l’émission Ishumar Calling (2/2), « La reconnaissance internationale (2000-2010) ».

17h30 : Concert du groupe Takrist N'Akal.

19h00 : Rencontre. Le web saharien versus le web des sahariens.

19h30 : Projection-rencontre. La scène rap au Niger.

20h00 : Présentation du projet Nomad Camp.

Tarifs :

Samedi 29 mai 2010 : De 14h00 à 21h00 : 5 euros, goûter compris pour les enfants (4 à12 ans). À partir de 21h00, concert de Terakaft et Disco-Tam : 10 euros

Dimanche 30 mai 2010 : 8 euros

pour + de details:http://www.sahararocks.com/index.html






Somalie/Waayaha Cusub Qaxooti



Waayaha Cusub Birimogaydo

Les kamikazes du désert

Le désert est devenu un lieu d'affrontement entre groupes armés pour obtenir la « licence » al-Quaida.
Crédits photo : © Frans Lemmens/Corbis


Les kamikazes du désert

Mots clés : Les Kamikases du désert, Jean-Christophe Rufin
Par Françoise Dargent
07/05/2010

Jean-Christophe Rufin, l'académicien, ambassadeur au Sénégal, signe un saisissant thriller géopolitique.
Porter un bicorne et une épée ne dispense pas d'être un fin connaisseur des stratégies guerrières les plus actuelles. Ainsi, dans le nouveau roman de l'académicien Jean-Christophe Rufin apprend-on comment les kamikazes arrangent leurs ceintures d'explosif et pourquoi certaines personnes se promènent dans le désert, leur sac à dos rempli de téléphones portables. Du médecin qu'il fut, urgentiste dans des zones où le diagnostic ne pouvait attendre un second avis, l'auteur a gardé le sens de la rapidité et le goût de la précision dans les descriptions. À l'ambassadeur qu'il est désormais, Jean-Christophe Rufin emprunte la connaissance des rouages et du décor (le Quai d'Orsay comme le consulat oublié). Il ne craint pas d'écorner au passage une certaine morgue tout en conservant intact son droit de réserve. Il précise d'ailleurs à la fin de son thriller que celui-ci est de pure fiction et qu'il n'a pas utilisé «les informations confidentielles auxquelles ses responsabilités lui donnent accès».
Le lecteur, qui a eu l'impression de toucher du doigt la nébuleuse des menaces qui pèsent sur son monde, en est presque déçu. Il en conclut donc qu'une vie très remplie, étirée entre le quai de Conti et l'ambassade de France au Sénégal, n'a pas émoussé le talent de conteur de Rufin. Celui-ci signe avec Katiba un thriller vif et efficace, doté d'un fort parfum d'authenticité.

Technologies dernier cri

Katiba n'est pas le nom d'une femme, comme pourrait le laisser suggérer la photo de la belle brune sur la couverture du livre. Plus prosaïquement, une katiba est un camp saharien de combattants djihadistes. Il ne faut pas imaginer là une sorte de village gaulois retranché derrière de grossiers menhirs. Non, les personnes qui y circulent affectionnent les technologies dernier cri. Connexions Internet cryptées, stations de téléphone satellitaire nomades, réseau de radios VHF, l'auteur précise même que tout cela fonctionne grâce à des panneaux solaires. L'un des personnages clefs a ainsi entrepris d'équiper les véhicules de ses troupes du GPS qui a «changé la vie du désert», foi de néo-bédouin.

Le roman débute par l'assassinat de quatre touristes italiens dans les sables mauritaniens et se termine par la mort d'un kamikaze dans les salons de réception du Quai d'Orsay. Entre les deux, l'auteur déroule une intrigue dense autour de Jasmine, employée au protocole du ministère des Affaires étrangères. Il serait vain de la détailler quand Rufin la livre à coups de chapitres incisifs. L'auteur a pris le parti d'alterner les lieux, les forces en présence, les motifs de chacun et les idéologies respectives, avec le net souci d'instruire. On se promène donc à la suite de ces groupes armés qui se battent pour avoir la «licence» al-Qaida sur leur territoire. On navigue au sein de ces officines privées qui ont fait du renseignement pour le compte des États un art.
Jean-Christophe Rufin adopte facilement le ton du sage qui a vécu. Au sujet de l'enregistrement de la vidéo des kamikazes, il écrit : «L'éloquence terroriste est un genre littéraire en lui-même. Il passe mieux en arabe.» Lorsqu'il évoque la circulation des caravanes, il affirme : «Dans le désert, le contenu importe peu, l'essentiel est l'activité qu'on exerce. Hicham et sa tribu continuaient de se considérer comme d'honnêtes commerçants.»
Il n'y a dans cette entreprise romanesque nul manichéisme mais un sens aigu des défauts et des qualités humaines, que l'auteur a sans doute aiguisé au cours de ses multiples vies.


POUR ACHETER LE LIVRE :

» Katiba, de Jean-Christophe Rufin, Flammarion, 19€ sur Fnac.com

Par Françoise Dargent

Niger : pas assez sexy pour les gros titres…


http://fr.globalvoicesonline.org-07-05-10

Niger : pas assez sexy pour les gros titres…
samedi 8 mai 2010

En février 2010, la République du Niger a fait les gros titres après un coup d’état mené par des militaires qui ont déposé le Président Mamadou Tandja et renversé le gouvernement. Le Niger est-il de retour sur les premières pages des journaux depuis l’urgence alimentaire que connait le pays ? Un blogueur, Global Nomad remarque que non. Il écrit : “Le Niger n’est pas dans les gros titres. Il n’a presque jamais occupé les premières pages.”
Global Nomad rappelle que le Niger a bénéficié d’une couverture médiatique pendant quelques semaines au milieu de 2005 et a attiré le maximum d’attention il y a quelques mois :
Il a eu quelques semaines de couverture au milieu de l’année 2005, grâce à la caméra d’une équipe de la BBC qui avait visité un centre de nutrition de Médecins sans Frontières à l’est du pays et avait filmé quelques scènes montrant des enfants squelettiques, propulsant ainsi le drame de la famine dans les gros titres. Il a fait encore une apparition il y a quelques mois quand par un coup d’état orchestré par des militaires de rang inférieur a renversé Mahmoud Tanja, le président du pays, le tout au nom d’un “processus démocratique plus direct”. Peut-être pendant à peine deux jours.
Peu de personnes en dehors de la France, savent que le Niger n’est pas le Nigeria, continue Global Nomad :
La plupart des gens dans le monde - en dehors de la France - confondent ce pays avec le Nigeria, ou ne peuvent prononcer son nom correctement, ni ne savent comment on appelle ses habitants (Nigérien, et non Nigérian). Je me rappelle d’une interview que j’avais accordé à un média australien quand j’étais sur le terrain. Moi debout à l’angle d’une rue, avec un téléphone par satellite Thuriya collé à une oreille, les interviews débutaient toujours de la même manière : “Nous avons en ligne un travailleur social au Niger. Pourriez-vous nous dire où se trouve exactement le Niger” ?
Sur le blog de Donation4Charity, Alister parle de la réponse de l’ONG Concern Worldwide à la crise alimentaire au Niger. Les mauvaises récoltes au Niger en 2009 ont exposé ses citoyens à une terrible catastrophe car la moitié des 15 millions de Nigériens ont désespérément besoin de nourriture :
Concern Worldwide s’occupe en ce moment de la crise alimentaire au Niger, un pays d’Afrique occidentale dont la chute de la production agricole expose les habitants à un grave danger. Presque la moitié de ses 15 millions d’habitants sont dans un besoin désespéré de nourriture à cause de la sècheresse qui a ruiné la plus grande partie des récoltes de l’année dernière.
Certains villages du Niger sont totalement désertés :
Le Niger est l’un des pays les moins développés sur terre, et aussi un des plus pauvres. Le personnel en première ligne de l’ONG Concern Worldwide, qui travaille au Niger depuis plusieurs années, ont vu récemment des villages se vider complètement à cause du manque de nourriture. La situation est devenue si mauvaise que l’administration locale fait appel à l’aide alimentaire d’urgence internationale car les déplacements de populations provoqués par la recherche de nourriture continuent.
L’équipe d’intervention de Concern Worldwide est en ce moment sur le front pour essayer de traiter la malnutrition et dans les mois prochains elle pourra apporter de l’aide jusqu’à 80 000 personnes. Non seulement elle fournira de l’aide alimentaire aux enfants, aux femmes enceintes et distribuera des semences et des engrais pour remplacer la récolte perdue, elle utilise aussi des téléphones portables pour aider à transférer l’aide financière d’urgence à presque 2 500 familles pour l’achat de produits de première nécessité.
Comment pouvez-vous aider ?
Faites quelque chose d’utile aujourd’hui en achetant un Concern Gift ! (bon-cadeau de l’ONG Concern Worldwide). En achetant un cadeau Concern en ligne aujourd’hui, vous aiderez l’ONG à être là pour aider des personnes qui sont touchées par la crise alimentaire au Niger et d’autres situations d’urgence dans le monde.
Malgré la gravité de cette crise, Global Nomad remarque que “Naturellement, personne ne parle du tout du Niger, en dehors du milieu des ONG.”
Pourquoi des pays comme le Niger ne bénéficient-ils pas d’une couverture médiatique ? “Tout simplement parce que c’est peu sexy,” écrit-il. Il explique que le Niger tombe dans la catégorie des ‘catastrophes humanitaires oubliées’ :
Il y a toute sorte de raisons qui expliquent pourquoi des pays comme le Niger ne sont pas couverts par les médias. Ils tombent dans la catégorie que nous appelons dans notre milieu “des catastrophes humanitaires oubliées”. Le fait que le Niger soit une ancienne et obscure colonie française n’aide pas. Mais au-delà de cette réalité, il y a la dynamique des urgences elles-mêmes. Complexe. Les médias ont défini la crise de 2005 comme une “famine”. Le mot “famine” produit des gros titres super. C’est une situation qui provoque l’émotion. Nous avons tous en tête les images qui ont valu au photographe Ken Carter son très contesté Prix Sulitzer, qui montrent un vautour s’attaquant à un moribond émacié au Soudan. Nous pensons à l’Éthiopie de 1984 et au concert Band Aid ; à la famine du Biafra et aux parachutages de nourriture à la fin des années 60 ; nous pensons aux grandes famines de l’ère victorienne en Inde, qui avait couté des millions et des millions de vies.
Ce qui arrivait au Niger, naturellement, n’était pas ce genre de famine. C’est une arme à double tranchant. D’un côté, aucun pays ne souhaite affronter une véritable situation de famine. De l’autre, dès que les gens ont commencé à creuser pour comprendre les causes fondamentales de ce qui arrivait au Niger, ils ont perdu tout intérêt. La situation était devenue tout simplement trop complexe pour rester à la une des journaux. Pas assez sexy…
Les situations de catastrophe comme la famine, les guerres, les crises avec des réfugiés et les crises politiques évoluent lentement, elles sont complexes et ne laissent évidemment pas beaucoup d’espoir. Elles nécessitent de longues explications aux audiences, habituées aux sommaires résumés bassement encouragés par MTV, Jerry Bruckheimer et Fox News (accompagnés même de musique). Le public perd tout intérêt. Même s’ils décident de s’informer un tant soit peu sur les crises, ils concluent que leur argent y serait gaspillé. Si c’est une guerre, alors, tout ce qu’ils donneraient serait détruit. Si c’est une crise politique, il sera englouti par un système corrompu. Dans le cas d’une famine, alors les enfants dont ils sauveront la vie cette année mourront dès la prochaine crise alimentaire.
Ainsi le Niger est-il au seuil d’une crise alimentaire majeure, sans susciter aucun intérêt médiatique :
Encore une fois, il n’y a pas d’intérêt médiatique. Encore une fois, l’année avance, et les ONG ou l’ONU ont toutes publié leurs alertes, mais personne ne semble y prêter attention. Encore une fois, d’autres situations d’urgence passent avant la crise au Niger : comme le tremblement de terre en Haïti, au Chili et en Chine.
Global Nomad nous met en garde : quand nous commencerons à voir “des photos d’enfants émaciés dans des centres de secours alimentaires sur la BBC ou CNN, cela voudra dire que des vies auront déjà été perdues.”

par Ndesanjo Macha · Traduit par Abdoulaye Bah · Traduction publiée le 7 Mai 201

vendredi 7 mai 2010

La date du 7 mai 1990 marque l'oppression du peuple Touareg qui a débuter à Tchintabaraden au Niger


La date du 7 mai 1990 marque l'oppression du peuple Touareg qui a débuter à Tchintabaraden au Niger .Apres que 14 personnes eurent manifester leur mécontentement s’agissant de la suite des accords non respectés entre les ex combattants rentrés de la Libye et le gouvernement nigérien. L’ex dictateur déchu Tanja Mamadou à l’époque préfet de la région de Tahoua fut l’instigateur du massacre des civils Touaregs qui fut 2500 morts dont la plupart des femmes et des enfants .Ce massacre perpétré sur des civils, dont les auteurs furent acclamés par la conférence nationale en héros fut le catalyseur de la révolte Touarègue des années 1990 à nos jours, jusqu’au Mali.




poème dedié à la memoire des victimes Touaregues du 7 mai 1990

7 mai journée maudite, triste et injuste

Journée noire annonciatrice de mon désespoir

Tu es pour moi une erreur

Tu représente pour mon peuple une horreur

Comment pourrai j t écartés de ma mémoire alors que tu marque mon histoire?

Opprimé, maltraité, marginalisé ce peuple que l'Etat a voulu supprimé...

Des années passent et la mémoire refuse l’oubli décrété..

Crimes contre l’humanité, Tanja doit être jugé !!!

7 mai tu fus coupable d’avoir irriguées des larmes nos innocentes joues, et c’est pourquoi nous avons pris les armes!

GHKA

jeudi 6 mai 2010

Touaregs : 1990 – 2010 : Vingt années d’une renaissance en marche


Survie Touarègue-TEMOUST

Touaregs : 1990 – 2010 : Vingt années d’une renaissance en marche
jeudi 6 mai 2010




Le 7 mai 1990 très exactement commençait à Tchin-Tabaraden une série de massacres des populations civiles touarègues. En ce vingtième anniversaire du début de cette tragédie, qui a touché d’abord le Niger, ensuite à la fois le Niger et le Mali, et dont nous n’avons pas encore su tirer tous les enseignements, il convient de tenter de faire le point et de rappeler que ce que les Touaregs éprouvent dans leurs difficultés à se faire entendre, accepter et, éventuellement, écouter, peut survenir n’importe quand à n’importe qui, presque sans raison et surtout pas en raison d’une bonne raison.
D’innombrables exemples du même genre de par le monde devraient faire prendre conscience que ces terribles événements n’arrivent pas qu’aux autres et qu’ils doivent imposer à tous des comportements impeccables, responsables et, surtout, empreints d’une patience infinie afin de persuader les voisins, les compatriotes et les observateurs du monde entier que, par exemple, la survie et la participation des Touaregs à la vie des Etats modernes dans lesquels ils ont été intégrés ne sont pas incompatibles.
Ces deux dernières décennies ont aussi été marquées par l’éclosion d’une résistance touarègue qui cherche toujours sa voie dans un environnement où le droit et la justice s’effacent encore trop souvent devant l’arbitraire et la force des intérêts des plus forts…
Les Touaregs habitent le Sahara central et les bordures du Sahel. En l’absence de statistiques fiables, leur nombre peut raisonnablement être estimé à plus de 5 millions de personnes, dont 85 % au Mali et au Niger. Dans ces deux pays, composés d’une dizaine d’ethnies chacun, les Touaregs représentent respectivement 10 % et 20 % de la population totale.
Ainsi, le 7 mai 1990 commençait d’abord au Niger, puis au Mali, un cycle de répressions et de destructions qui se soldera par la mort de plusieurs milliers de Touaregs. Ces massacres demeurent à ce jour impunis. Parfois même leurs auteurs ont été tout simplement récompensés à coups de promotions diverses, comme en temps de guerre. Ce qui a engendré une réelle émulation à ne surtout pas permettre un retour rapide à la paix, afin que ces promotions, bienvenues par ces temps si cruels pour la solde, perdurent !
L’attitude de la communauté internationale, notamment des ONG, des organisations de défense des droits de l’homme, est apparue pour le moins curieuse au cours de ces différents événements et a relevé plus du banal "deux poids deux mesures" qu’on observe, souvent, dans la gestion des questions à "faible intérêt géopolitique", que d’une réelle connaissance des enjeux. Ainsi des hommes qui ont du sang sur les mains peuvent-ils se targuer d’être d’aussi bons démocrates que certains grands acteurs internationaux ont fait le choix de fermer les yeux, voire de se rendre complices de leur impunité.
Les accords de paix, signés en 1992 et 2006 pour le Mali et en 1995 pour le Niger, ont essentiellement permis, dans les faits, de désarmer les Mouvements armés touaregs. En revanche, ces accords n’ont à l’évidence pas été respectés par les États signataires sur le volet politique, notamment en ce qui concerne l’amélioration du partage des pouvoirs entre les communautés qui composent ces pays.
Depuis 2006, on a assisté à une reprise des affrontements militaires entre des mouvements touaregs et les armées malienne et nigérienne. Cette situation s’est accompagnée d’une détérioration de la situation des droits de l’homme dans ces pays. Au Niger, des dizaines de civils ont été tués et près de cent personnes ont été arrêtées et accusées de sympathie pour la cause touarègue. A la suite d’une médiation de la Libye, plusieurs groupes ont accepté de déposer les armes et de rentrer au pays. Mais la question politique de fond reste posée. Au Mali, malgré les bons offices de l’Algérie et de la Libye, la tension reste vive entre le pouvoir central de Bamako et des groupes touaregs. Ces derniers réclament toujours l’application des accords signés en 1992 et 2006.
Survie Touarègue-TEMOUST déplore le silence des sociétés civiles de ces deux pays et appelle, une fois de plus, leurs élites politiques à faire cesser cette injustice et à créer les conditions d’une véritable culture de paix, ce qui suppose en premier lieu la fin de l’impunité.
Survie Touarègue-TEMOUST s’est souvent interrogée sur le sens à donner au mutisme de la France, principal "partenaire" économique et politique de ces deux pays. Le rôle passé et présent de la France, dans cette situation, lui confère une responsabilité qu’elle ne peut évacuer par le seul truchement de la convenance diplomatique ou par le respect d’une illusoire souveraineté du Mali et du Niger.


Le contexte actuel


Aujourd’hui, la question touarègue reste plus que jamais d’actualité, et ces deux pays (Niger et Mali) donnent l’impression de perdre progressivement la main sur une question qu’ils n’ont en réalité jamais su gérer.
Combien de jeunes Touaregs obtiennent des bourses pour suivre des études supérieures ? Combien de leaders touaregs détiennent réellement une parcelle de pouvoir au Mali comme au Niger ? Dans quelle proportion les Touaregs sont recrutés dans la Fonction publique, l’armée et les autres corps de l’Etat ? Combien d’heures sont consacrées à la culture touarègue dans les radios et les télévisions de ces pays ? Toutes ces questions restent taboues, mais sont dans tous les esprits et dans toutes les conversations pour expliquer les différends qui opposent ces Etats et leurs communautés touarègues.
La décentralisation, initiée d’abord au Mali et ensuite au Niger, permet aujourd’hui aux populations touarègues de reprendre l’initiative et de s’atteler au développement local de leurs régions. Cette décentralisation, même si elle n’est que rarement accompagnée des moyens pouvant permettre sa mise en place effective, ouvre néanmoins la voie vers une évolution des mentalités et un apprentissage de la gestion locale des affaires publiques dans un cadre politique nouveau et concurrentiel.
Les Touaregs sont cependant encore absents des rouages essentiels des politiques nationales et n’ont toujours pas un accès équitable aux moyens de leurs Etats. Leurs expressions culturelles sont encore très rares sur les médias publics et les moyens économiques gérés par ces Etats ne leur parviennent que dans des proportions très négligeables…
Nous savons que le processus démocratique en cours ne peut, de toute évidence, pas avoir sa pleine signification dans des pays où l’analphabétisme est encore à des niveaux records et où la perception du politique est essentiellement structurée par des considérations ethniques. L’absence d’Etats impartiaux et de sentiments véritablement nationaux rend encore plus indispensable le respect des équilibres entre les différentes composantes socioculturelles de ces pays.
Les décennies qui viennent de s’écouler ont montré que la construction d’une nation ne se décrète pas et que seule l’adhésion de l’ensemble des peuples à un projet national respectant toutes leurs spécificités peut garantir la pérennité des ensembles étatiques et la stabilité dans la région. Cette « unité dans la diversité » suppose une volonté politique des élites, mais aussi un soutien positif de la communauté internationale
Les Touaregs n’ont certes plus l’image de « parias » des années 70 et 80, mais la réalité du pouvoir politique leur échappe toujours et ils ne disposent toujours pas d’un accès équitable aux vrais cercles de décision. Cela aussi bien au Niger qu’au Mali. Il faudrait que les hypocrisies du passé laissent la place à des politiques volontaires et responsables pour permettre aux peuples de ces deux pays de vivre dans la paix et la stabilité.
Sur le plan international, le paternalisme devrait faire rapidement place à une autre forme de coopération plus équilibrée et plus respectueuse qui accompagne les mutations institutionnelles nécessaires aussi bien à la consolidation des Etats qu’à l’instauration de systèmes politiques véritablement démocratiques.
Aujourd’hui, il s’agit pour les Touaregs de ne compter que sur leur propre dynamisme et sur leur capacité d’adaptation à un monde en plein mutation.
Les derniers développements et les manœuvres des différentes puissances intéressées par le Sahara central laissent présager une accélération du processus de réorganisation géopolitique de la région. Et les Touaregs ne peuvent pas se permettre d’être une fois encore les oubliés de cette nouvelle page de l’Histoire qui s’écrit sous leurs yeux.

Effervescence géopolitique au Sahara central

Les convoitises traditionnelles des puissances régionales et internationales se confondent aujourd’hui avec la guerre, y compris psychologique, livrée aux groupes « islamistes » qui apparaissent partout dans la bande sahélo-saharienne.
Cet intérêt s’est illustré ces dernières années par des manœuvres militaro-sécuritaires censées donner une visibilité et une efficacité aux efforts « concertés » de certaines puissances pour contenir l’action du banditisme transfrontalier et des éléments islamistes qui se seraient déployés dans la région depuis quelques années. Ces évolutions sont à situer dans le contexte actuel de réorganisation géostratégique initiée par les Américains pour accentuer et élargir leur influence et « accompagner » les évolutions politiques dans la région.
Ainsi cette région pourrait devenir un terrain d’affrontement pour des enjeux qui n’ont aucun rapport avec les intérêts des populations locales. Ces dernières risquent, en effet, de se retrouver prises en tenailles entre les protagonistes d’un conflit étranger à leurs préoccupations immédiates. Il est à craindre que l’espace sahélo-saharien, qui a toujours été considéré par les Etats comme une zone militaire, ne le devienne davantage.
Aujourd’hui se dégage un certain consensus pour reconnaitre que toute vraie politique sécuritaire, dans la région, devrait impliquer une large participation des populations locales qui, seules, maîtrisent le terrain et sont capables d’assurer leur propre sécurité. En effet, les Etats du Mali et du Niger n’ont pas les moyens d’assurer cette sécurité et leurs rapports avec les populations locales ne leur permettent pas de structurer une politique de sécurité à même d’endiguer l’insécurité et de combattre le banditisme et les différents trafics. Cela ne pourra se faire, de manière efficace et durable, que dans le cadre d’une réelle politique de régionalisation qui permettrait à ces populations de prendre en charge leur développement. Une approche qui permettrait aux régions touarègues de construire des rapports apaisés avec leurs Etats respectifs et qui pourrait désamorcer les tensions liées à la forte centralisation actuelle des pouvoirs et des décisions.
Les Touaregs sont déterminés aujourd’hui à s’inscrire dans les nouvelles dynamiques induites par la globalisation de l’économie et la mondialisation de manière générale. Les nouveaux équilibres mondiaux et les bouleversements consécutifs à la chute du mur de Berlin ont également fait évoluer les schémas de pouvoir hérités de la colonisation et basés sur des pouvoirs essentiellement ethnocentristes entretenus par l’ancienne puissance coloniale.

La communauté internationale officielle, qui a toujours fermé les yeux sur les violations des droits de l’homme dans cette région du monde, porte une grande responsabilité dans la recrudescence de l’insécurité et le développement des organisations mafieuses qui utilisent parfois le sentiment d’injustice qui habitent certains Touaregs pour susciter leur complaisance. Les événements de ces dernières années ont montré que les grandes théories sur la démocratie et les droits de l’homme ne s’appliquent manifestement pas en faveur du peuple touareg.


Survie Touarègue-Temoust Lyon (France)


7 mai 2010



Inondations encore à In-gall jusqu'à Bessetan au Nord Niger: plusieurs milliers de betails emportés et 2 disparus.

La nouvelle vient de nous parvenir .Les inondations qui ont touchés l'Azawak notamment Ingall et Bessetane ont emportés plusieurs troupeaux et ont fait deux victimes dans la region d'Ingall.La pluie a surprit les eleveurs ,car en cette periode de l'année ,il est très rare qu'il pleuve ,surtout avec autant d'intensité...
Depuis quelques années le climat sahelo-saharien a changé brusquement ,alternant secheresses et inondations auquelles les agriculteurs et eleveurs de la region ont du mal à s'adapter .Copenhague a echouer par la faute des pays industriels pollueurs ,mais les pays de Sud paient le plus lourd tribut des consequences de leurs emissions de gaz à effe de serre .
Vivement que l'UA saisisse l'ONU pour que les responsables du dereglement du climat paient enfin !!!

Maït-chinga

Greenpeace alerte l’OMS sur les déchets radioactifs d’Areva au Niger


AFP / 06 mai 2010 14h22

Greenpeace alerte l’OMS sur les déchets radioactifs d’Areva au Niger
jeudi 6 mai 2010

GENÈVE - L’organisation de défense de l’environnement Greenpeace a alerté jeudi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la "dispersion des dechets radioactifs" causée par les activités d’extraction minière du groupe français Areva dans le nord du Niger.
L’OMS "est compétente sur les questions de santé et nous souhaitons qu’elle se penche sur le problème", a indiqué le porte-parole de Greenpeace Suisse, Nicolas de Roten, lors d’une conférence de presse.
Dans un rapport présenté fin mars au Niger et lancé officiellement jeudi à Genève, Greenpeace accuse Areva de mettre en danger la santé des riverains des mines d’uranium que le groupe français exploite dans les environs des villes d’Arlit et d’Akokan.
"Nous souhaitons que l’OMS réalise sa propre enquête et demande à Areva de prendre des mesures", a expliqué une spécialiste de Greenpeace, Rianne Teule.
Arlit et Akokan sont deux cités minières dans le nord-ouest du Niger, pays sahélien pauvre où Areva, numéro un mondial du nucléaire civil et premier employeur privé du pays, exploite des gisements d’uranium.
En collaboration avec la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD, France) et le Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB, Niger), Greenpeace a réalisé une étude scientifique après avoir effectué des prélèvements et des mesures à Arlit et à Akokan en novembre 2009.
L’étude a mis en évidence des concentrations anormales d’uranium dans le sol et de radon, un gaz naturel radioactif, dans l’air, ou encore la présence sur un marchés d’objets radioactifs recyclés, provenant des mines.
Les prélèvements ont été effectués aux abords des mines comme dans les cités minières, situées à plusieurs kilomètres et où vivent environ 80.000 personnes.

Ainsi, par exemple, "dans quatre échantillons d’eau recueillis par Greenpeace dans la région d’Arlit sur cinq, la concentration d’uranium était supérieure à la limite recommandée par l’OMS pour l’eau potable", écrit l’organisation écologiste.

Monde : Les pires endroits pour être mère

DAKAR, 5 mai 2010 (IRIN)

Monde : Les pires endroits pour être mère
jeudi 6 mai 2010

DAKAR, 5 mai 2010 (IRIN) - Huit des 10 derniers pays de l’Index annuel des mères de Save the Children, qui a réalisé un classement des meilleurs et des pires endroits pour être mère, se situent en Afrique sub-saharienne, selon l’organisation non gouvernementale (ONG).

Les 10 derniers pays sont l’Afghanistan, le Niger, le Tchad,le Mali, la Guinée-Bissau, le Yémen, la République démocratique du Congo, le Soudan, l’Erythrée et la Guinée équatoriale ; alors que la Norvège, l’Australie, l’Islande et la Suède se situent en tête.
Au Niger, une femme sur sept meurt durant la grossesse ou l’accouchement, une femme sur huit en Afghanistan et en Sierra Leone ; alors que le risque est d’un sur 25 000 en Grèce et d’un sur 47 600 en Islande.
« Les problèmes autour de la santé maternelle et néonatale ont été soulevés depuis des années, mais il reste encore tellement de choses à faire », a dit à IRIN depuis le Mali Houleyemata Diarra, conseillère régionale pour la santé néonatale pour l’Afrique à Save the Children. « Il n’y a pas assez d’accompagnants qualifiés pendant les naissances, et les gouvernements ne prennent pas en compte là où les travailleurs médicaux sont nécessaires – dans les communautés ».
Dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, plus de la moitié des naissances ont lieu à domicile, sans la présence d’accompagnants médicaux qualifiés, selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

Save the Children demande aux gouvernements et aux donateurs d’accorder la priorité à la constitution d’un effectif de travailleuses sanitaires pour exercer dans leurs communautés et dans les cliniques locales.
Ces travailleuses devraient être motivées par une meilleure formation, un meilleur salaire et un meilleur soutien pour une évolution de carrière, selon l’ONG.
Il est coûteux de former un médecin ou de faire fonctionner un hôpital, mais le coût pour donner une formation de base aux travailleurs sanitaires communautaires – diagnostiquer et traiter des maladies fréquentes de la petite enfance, organiser des vaccinations et promouvoir une bonne nutrition et de bons soins néonataux – n’a pas besoin d’être exorbitant, selon Save the Children.
Au Bangladesh, l’ONG a constaté que le fait de fournir aux travailleuses sanitaires communautaires six semaines de formation de terrain et une éducation formelle faisait chuter d’un tiers la mortalité infantile dans les régions touchées.
« Il existe de nombreux modèle de cela qui fonctionnent bien dans le monde », a dit Mme Diarra de Save the Children. « Les pays africains ont besoin de suivre ces exemples ».
aj/cb/sk/ail

Nigeria:Umaru Yar'Adua est décédé, laissant un pays divisé

Umaru Yar'Adua, le 29 mai 2007 à Abuja.

Umaru Yar'Adua est décédé, laissant un pays divisé
06/05/2010 à 08h:35 Par La rédaction web de Jeune Afrique



© AFP Le président du Nigeria, Umaru Yar'Adua, est décédé le 5 mai à son domicile des suites d'une longue maladie cardiaque. Il doit être inhumé aujourd'hui. C'est Goodluck Jonathan, déjà président par intérim, qui prendra sa succession jusqu'en 2011, alors que le pays est en proie à de vives tensions ethniques et religieuses et que le parti au pouvoir est lui-même victime d'une dangereuse lutte de clans.
C'est le quotidien This Day qui a révélé l'information mercredi sur son site internet, avant qu'elle ne soit officiellement confirmée. Le président du Nigeria Umaru Yar'Adua est décédé le 5 mai à 58 ans, des suites de problèmes cardiaques déjà responsables de son retrait de la vie politique depuis plus de six mois mois.

Malade depuis longtemps - il a toujours été de santé fragile -, Umaru Yar'Adua avait été hospitalisé en novembre en Arabie saoudite durant des semaines, avant de revenir le 24 février, incognito, dans son pays. Son état de santé était resté tellement secret que M. Jonathan avait reconnu publiquement n'avoir même pas été autorisé par son épouse, Turai Yar'Adua, à lui rendre visite. Des chefs religieux avaient pu aller le voir cependant début avril, mais n'avaient rien indiqué sur son état de santé.
Le président du Nigeria s'est éteint dans sa résidence présidentielle. Son enterrement est prévu aujourd'hui - le plus rapidement possible selon la tradition islamique - dans l'État de Katsina, dans le Nord, d'où il est originaire, a déclaré le porte-parole du président intérimaire, Ima Niboro. Sept jours de deuil national ont été décrétés et le jour de l'enterrement sera ferié.
Le vice-président Goodluck Jonathan, a appris la nouvelle avec « choc et tristesse. La nation est en deuil et je suis sûr que le monde aussi est en deuil avec nous ce soir », a-t-il poursuivi. Lui qui avait déjà été chargé par le parlement d'assumer le pouvoir le 9 février, prêtera serment jeudi pour devenir pleinement président et mener l'actuel mandat présidentiel à son terme en avril 2011.

Dauphin d'Obasanjo

Né le 16 août 1951, Umaru Yar'Adua était issu d'une famille très impliquée dans la vie politique du pays. Son père avait été ministre dans le premier gouvernement formé après l'indépendance, en 1960. Son triomphe à la présidentielle de 2007, où il succédait à Olusegun Obasanjo qui l'avait désigné comme son dauphin au sein du Parti démocratique du Peuple (PDP), avait été entachée par des accusations de bourrage des urnes et d'intimidation des électeurs, dénoncés par les observateurs de l'UE. Mais son arrivée à la présidence marquait un tournant dans une histoire parsemée de coups d'État militaires : pour la première fois, le pouvoir passait d'un président civil à un autre.
En pleine campagne électorale, cependant, il avait déjà montré des signes de faiblesse. Il avait été exfiltré en catastrophe vers l'Allemagne pour y recevoir des soins et, depuis son élection, il avait effectué au moins quatre séjours de santé à l'étranger. La longue absence et la pénurie d'informations quant à l'état du président depuis février avaient fait place aux spéculations, certains évoquant même un coma ou son décès. Il n'a donné qu'un seul signe de vie depuis son départ, lors d'un entretien à la radio britannique BBC, le 12 janvier. Malade depuis des mois, Umaru Yar'Adua, avait été hospitalisé en novembre en Arabie saoudite durant des semaines avant de revenir au Nigeria, en février. Sa mort intervient alors que des violences inter-communautaires ont fait des centaines de morts depuis le début de l'année dans le centre du pays.
Le président américain Barack Obama a également exprimé sa tristesse. « Nous nous souviendrons avec respect de la profonde intégrité personnelle du président Yar'Adua et de son profond engagement pour le service public, ainsi que de sa croyance passionnée dans l'immense potentiel et le brillant avenir de 150 millions de Nigérians », a notamment affirmé le chef de l'exécutif américain dans un message de condoléances.

Au sein du PDP, les couteaux sont tirés

Pour éviter que le huitième exportateur de pétrole ne plonge dans le chaos, le parlement avait fini par demander au vice-président d'assurer temporairement la présidence, M. Yar'Adua ne lui ayant pas formellement transmis les pouvoirs exécutifs avant de partir.
Depuis, malgré les efforts de M. Jonathan, les membres du PDP sont à couteaux tirés en prévision des élections générales de l'an prochain où chacun essaie de se placer. Les tensions sont telles que le président par intérim a dû, fin avril, sommer ses pairs du PDP de « serrer les rangs » plutôt que d'étaler leurs dissensions.
M. Jonathan, un ancien gouverneur issu du Sud pétrolier - une première au Nigeria - ne devrait pas être le prochain candidat, selon un règlement interne au parti. Chaque candidat investi et élu effectue deux mandats, soit huit ans, mais il doit être, en alternace, originaire du nord ou du sud de la fédération. M. Yar'Adua étant du Nord, un candidat de cette région devrait être choisi pour lui succéder.
Mais au sein du parti, nombre de « réformateurs » n'ont pas dit leur dernier mot. Une campagne d'affichages à l'effigie de Goodluck Jonathan a déjà envahi Abuja. La mort de Yar'Adua survient à un moment difficile pour le Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique avec 150 millions d'habitants.
Des violences intercommunautaires ont fait des centaines de morts depuis le début de l'année dans le centre du pays, tandis que l'amnistie promise par le président défunt aux rebelles du Sud pétrolier, le Delta du Niger, tarde à donner ses effets. Le Mend, notamment, commence à relancer ses attaques contre la principale source de devises du pays.

La reconquête du Niger par la France


Y.Mérabet—Publié le 05/05/2010 à 23:54
par afriquinfos

La reconquête du Niger par la France
jeudi 6 mai 2010


Les forces armées du Niger, qui comptent 12000 hommes, sont guidées par des conseillers militaires français. Entraînés et financés par la France, ils protègent toutes les routes géostratégiques et les mines. Les deux plus importantes mines du Niger se situent sur le territoire des Touaregs sont contrôlées par la compagnie française paramilitaire Areva, un empire dominant en matière de nucléaire, dirigé directement par l’Elysée, au travers de l’actionnaire principal, le CEA, propriété de la France.
Présent dans 43 pays, dont l’Irak, l’Iran et la Lybie, le Niger, qui exporte à présent 7,7% de l’uranium mondial et bientôt 15% avec l’ouverture de la mine d’Imoumaren, se situe avec constance parmi les cinq premiers exportateurs avec le Canada, l’Australie, le Kazakhstan et sa production est au même niveau que celle de la Russie.
Le Niger a fournit largement son ancien seigneur colonial, la France, en uranium, et elle continue à le faire . Un approvisionnement requis pour le programme nucléaire civil et militaire de l’Hexagone et d’Israël, une grande partie de ce minerai est détourné vers la Libye et certains pays rebelles du TNP. Impliqué dans tous les aspects de la chaîne des matières premières, de l’extraction à l’enrichissement, de la propulsion, au recyclage et au démantèlement, avec un chiffre d’affaire de 16,16 milliards d’euros, la puissante économie française d’Areva est aussi présente en temps que vecteur paramilitaire dans le Sahel, mais aussi dans le renseignement et les enlèvements d’otages, l’Etat français se cache derrière toutes les tentatives de déstabilisation des pays africains sensés être sous son influence.
Actuellement la France maintient 10 000 soldats spécialisés sur le continent africain pour protéger ses approvisionnements en uranium, principalement basés à Libreville au Gabon, aussi connue sous le nom de ‘’Foccartland’’. De 1997 à 2009, la France est intervenue militairement 46 fois et arrive quelquefois jusqu’au massacre des populations africaine (génocide des Toutsis). Sur ces incidents, 28 ont eu lieu sans référence aux Nations Unies.
La politique Françafrique se poursuit encore plus sous Sarkozy, notamment par l’autofinancement des groupes terroristes au Niger et la gestion des affaires de prises d’otage. La France a crée un second Guantanamo à Niamey pour Al-Qaïda du Maghreb, faisant libérer des terroristes sous mandat international, la France pose des entraves à la lutte contre le terrorisme international, elle négocie et libère des terrorismes qu’elle arme et les envoie au Maghreb arabe pour maintenir une certaine tension favorable à sa politique, notamment par les actes criminels contre la population civile.
Le 11 septembre avec un faux Ben-Laden inventé par la CIA, cette date a été un motif pour une nouvelle forme de colonisation des ressources énergétiques que recelèrent les pays sous développés. Les mines d’uranium découvertes au Congo, au Gabon et au Niger ont permis à la France de contourner les accès difficiles à l’uranium en Ouzbékistan, au Canada et en Australie, des régions perçues comme ayant des tendances pro-américaines et étant gérées par les Etats-Unis, rival de la France en Afrique et ailleurs. Le partage du monde en zone d’influence dans le conteste de sa mondialisation a qu’une grande partie de l’Afrique soit dominée par la France .
Sur le plan économique la présence française en Afrique, est rivalisée par la Chine dissuasive par son nucléaire et membre permanent du conseil de sécurité à l’ONU, assoiffée de ressources, sa présence en expansion rapide dans le continent africain, avec plus de 24 milliards de dollars de prêts depuis 2003, principalement garantis par des ressources.
La présence française en Afrique est contestée par la population africaine est aussi considérée comme une menace aux intérêts français.. Les mines du Niger, souterraines et à ciel ouvert, sont exploitées par les firmes subsidiaires d’Areva, comme COMINAK et SOMAIR, qui rapportent entre 75 et 90% du revenu national. Les réserves d’uranium d’Imoumaren, dont il est attendu qu’elles produisent 5000 tonnes par an, ont fait l’objet d’un contrat signé en janvier 2009 entre Areva et le gouvernement de Mamadou Tandja, et ce pour 40 ans. Il est prévu que la production débute en 2012 après un investissement de 1,2 milliards d’euros. L’uranium Nigérien fourni 80% d’électricité consommée en France, énergétiquement la France est dépendante du Niger.

La France sur ses traces en Afrique, une malédiction qui tombe du ciel.

Le peuple africain doit savoir que la colonisation a succédé à l’esclavage. Elle a laissé place au néo colonialisme. L’Algérie comme le Niger et le reste des colonies françaises conquises par les métropoles, dominées, occupées, administrées par force et leur exploitation fut féroce et barbare. L’idée de dénigrement de l’africain en sauvage par l’homme blanc qui apporte dans ses bagages la civilisation est pernicieuse par ce qu’elle tente de masquer l’objectif réel du colonisateur, ce n’était pas la civilisation qu’il a apporté mais l’aliénation..Un travail de fond était fait pour convaincre les africains qu’ils n’avaient pas de culture ou quand il en avait une elle était mauvaise et il fallait l’abandonner et ‘singer le blanc’.
Le pillage des richesses du sol et du sous-sol qui a commencé avec la complicité hier des « indigènes évolués » et se poursuit aujourd’hui avec celle de nos dirigeants actuels. C’est la « Françafrique » qui fait vivre la France. Sans ses colonies la France ne serait pas la puissance qu’elle est aujourd’hui. Par la perte de sa puissance elle y retourne cette fois-ci sans résistance des peuples, mais avec le consentement des gouvernements corrompus.
Avec les indépendances des pays africains, la France est sortie par la porte et est rentrée dans la maison Afrique par la fenêtre du néo colonialisme qui lui permet de payer à des prix dérisoires le pétrole du Golfe de Guinée (referez vous à l’affaire ELF c’est édifiant), la bauxite et l’uranium du Niger, voir AREVA…
En partant la France a tué nos leaders nationalistes intègres : Olympio, Um Nyobè, Moumié, (comme les belges ont tué Lumumba). Les minerais étaient le fruit de pillage, aucune contrepartie n’était versée aux populations. Le travail forcé était la règle, pour la coupe du bois, la culture du cacao, du café, du thé, du caoutchouc.
Au fait à quoi servaient les routes et les chemins de fer aux noirs de l’époque coloniale ? Avaient-ils des voitures, que voulaient-ils transporter ? Si pour servir aux colons des lointaines contrées d’Afrique, les multiples richesses, fruits de pillage et à les acheminer vers les comptoirs coloniaux pour être enfin évacués vers la France.
Si la France a une dette à honorer c’est envers tous ces travailleurs forcés africains tombés au front du pillage des richesses de l’Afrique pour la puissance de la France .C’est aussi la dette contactée au titre du pillage des richesses de l’Afrique Comment expliquer qu’aucune ex colonie de la France ne soit sortie du sous développement .Présenter des excuses reviendra à la France de reconnaître le ‘génocide’ de (1,5) un millions et demi d’Algériens et des centaines de milliers de foyers détruits à jamais, sans compter des millions de personnes traumatisés par la torture .
En attendant que le jour se lève, la françafrique continue le pillage sauvage commencé par la colonisation. Aussi le rapport de la CRIIRAD fait état de l’exploitation sauvage des mines d’uranium au Niger avec plusieurs trouvailles, y compris les 20 millions de tonnes de roche d’uranium pulvérisé, carcinogène et radioactive, stockées en plein air, du matériel radioactif dont la compagnie s’est débarrassé et qu’elle a vendu sur le marché par le biais de ferrailleur, qui souvent abouti dans les ‘souks’ des villes du sud algérien, au Mali et en Mauritanie contaminant leurs acquéreurs.
Aussi ce rapport relève que des émissions de gaz toxiques à partir des mines de COMINAK ainsi que l’exploitation d’eau souterraine provenant de sources non renouvelées, sans parler de la contamination des sources d’eau, de la violation des standards internationaux de protection contre les radiations, parmi d’autres. ‘’Lorsque nous avons informé la presse de nos découvertes, Areva a organisé un voyage des médias au Niger, a affrété un avion pour transporter les 30 journalistes mais sans compteur Geiger ni aucun moyen d’évaluer le degré de radiation. Ils (les journalistes) auraient pu se tenir sur de la roche radioactive qui se trouve sur les routes et ne pas le savoir’’, a déclaré Chareyon. Il a aussi révélé qu’un laboratoire avec lequel la multinationale a passé contrat pour mesurer les radiations a rejeté les affirmations de la compagnie. Areva prétend que seul le gouvernement du Niger est responsable pour les systèmes de régulations (de Khadija Sharife* journaliste indépendante et écrivain.)
Manipulé par les services de renseignement français présent au sein même du gouvernement et de l’administration nigérienne , là-bas au Niger c’est Sarkozy qui décide du quotidien des nigériens et des mises en scènes politiques notamment par la libération des prisonniers terroristes algériens détenus par Niamey en violant la souveraineté de ce pays et les négociations avec les preneurs d’otages à tous les coins du monde. Le Niger colonie française au sens propre du mot et sa représentation diplomatique dans toutes les capitales du monde n’a plus de point de valeur, car tout doit transiter par l’ambassade de France, alors ou est la souveraineté de ce pays ?
Le Mouvement du Niger pour la Justice, actif depuis 2007 mené par un ancien fonctionnaire des Forces armées du Niger, dirigé par les services de renseignement français, a son effectif une grande partie des hommes touarègues inter frontaliers libres ,demande une plus grande part de la rente uranifère sous le prétexte de la protection contre la dégradation de l’environnement et l’accès à des biens comme l’eau, des installations sanitaires, l’instruction et l’électricité qui sont des droits constitutionnels. Ce mouvement encadré par l’armée française exerce une pression constante sur le gouvernement du Niger et ceux des pays limitrophes afin de s’en servir de l’uranium de la mine d’Arlit. La France à travers ses ONG ajustées sur sa politique nationale, joue avec les droits de l’homme et le sentiment de charité envers la population africain dans le seul but de s’accaparer de leur richesse naturelle, ils n’ont pas d’autres pour assurer le devenir de leurs enfants. Il ne reste que la richesse du sous-sol pour faire vivre quelques milliers de nigériens, tout a disparu :la faune , la forêt et l’eau que reste t-il à la population pour vivre ? C’est vrai qu’aujourd’hui, le Niger n’a pas accès au moindre uranium extrait à l’intérieur de ses frontières : les 100% de l’électricité (225 million de kWh) proviennent d’énergie fossile et est largement importé du Nigeria voisin.
Toutefois la France a bien conscience de la situation et sa part de responsabilité est engagée. Le retour de la France sur ses traces en Afrique est une malédiction pour les africains Le Sahara, qui englobe 11 pays, recouvre 80% des terres du Niger, un des pays le plus pauvre de la planète au riche sous-sol, se caractérise par la pauvreté, la famine, les sécheresses et les dictatures. Plus de 60% de sa population vit dans la ceinture de pauvreté, privée de l’accès à la nourriture, à l’eau, aux installations sanitaires, aux infrastructures et à l’instruction. L’espérance de vie culmine à 43 ans et la plupart de ses citoyens, y compris 71% des femmes, sont analphabètes. Seul 3% du budget de l’Etat sont alloués à l’instruction, alors que plus de 50% des finances de développement vont au service d’une odieuse dette à payer. L’annulation de la dette, après que le Niger ait été jugé éligible par le FMI à l’Initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés, a exigé une privatisation massive des entreprises étatiques nigériennes et a fourni une aide partielle. Néanmoins, en 2007, les directeurs du FMI ont estimé que le fardeau de la dette nationale demeurait trop élevé et ce, malgré le ‘’remède’’ des ajustements structurels. Le FMI avait suggéré au gouvernement de vendre ses ressources minières pour s’en acquitter de sa dette au près des banques. ’’
Jusque à maintenant, il est impossible aux citoyens français et à la société civile d’obtenir le contenu de ‘’ces accords secrets’’ concernant l’accès et le contrôle des ressources au Niger. C’est confidentiel’’, déclare Sebastein Alzerreca de l’ONG française Survie. Mais il met en garde : ‘’Si la diplomatie échoue, ils peuvent toujours envoyer l’armée’’ Pas de doute que l’autoroute de l’uranium s’avérera bien utile*.
Depuis le jour de l’indépendance du Niger, Diori Hamani du Niger et son parti politique, le Parti Progressiste nigérien (PPP), indirectement choisi par la France, ont régné sur le pays, aidé dès 1963 ouvertement par diverses interventions ou par des actions clandestines. Grâce à des accords militaires secrets, les soldats français basés à Niamey ont collaboré avec celui-ci afin d’éliminer et d’exiler l’opposition, tel que l’Union Nigérienne Démocratique. Hamani Diori s’est présenté aux élections, sans opposition, en 1965 et en 1970 mais a commis l’erreur fatale de demander le retrait des troupes françaises au début des années 1970. La France l’a fait, puis sans surprise un coup d’Etat militaire a porté au pouvoir le colonel Seyni Kountche au pouvoir. Kountche a été tué en 1987 et le colonel Ali Saibou lui a succédé. Mamadou Tanga choisi par la France pour diriger ses intérêts au Niger et destitué du poste de président de la république pour avoir voulu résilier le contrat d’acquisition de la gigantesque mine d’uranium d’Imoumaren, et de la revalorisation du prix du minerai d’uranium extrait de la mine d’Arlit. Les Etats-Unis irrités par la main mise de la France sur la région qui recèle les 40% des gisements d’uranium et devant le refus de l’Algérie d’autoriser l’US forces d’installer un poste d’observation et d’intervention à l’extrême, sous le mobile ’lutte contre le terrorisme’ donne son accord aux pays limitrophes d’assurer eux même leur défense en cas d’un excès de convoitise .

Au fond, comme nous l’avons bien dit dans nos articles précédents signés Y.Mérabet la mine d’Alite était livrée par la France au trafic de la ‘pate jaune’ ou concentré primaire d’uranium étant la base de la fabrication de l’arme nucléaire appauvrie qui est tombé entre les mains des terroristes. Il ne faudrait pas oublier aussi que de grandes quantités de pate jaune qui transitait par Agades étaient détournées par la Libye et la France pour alimenter le marché noir. La dernière conférence de Washington sur la sécurité nucléaire était essentiellement axée le risque que l’uranium enrichi de tomber entre les mains des terroristes, je crois que les Etats-Unis réputés sur la prise de position de la lutte contre le terrorisme internationale et il fut la première victime et l’AIEA une instance onusienne ont laissé la France trop faire. L’uranium avait initialement été découvert au Niger en 1957 par le Bureau Minier de la France d’Outre Mer, une année avant la création de la République du Niger en 1958. Ceci à la suite d’une étude extensive menée par la Commission à l’Energie Atomique (CEA) de la France, qui a commencé en 1956 et a conduit à plusieurs découvertes à la veille de l’indépendance en 1960. La décolonisation réussie de l’Afrique par la France, a été réalisée grâce à des accords militaires secrets et des accords concernant les ressources, ainsi que des zones monétaires spéciales. Ces accords imbriquaient les intérêts de la France avec ceux des gouverneurs autochtones soigneusement choisis comme au Gabon et au Togo - Omar Bongo et Gnassingbé Eyadéma - tous deux dirigeants à vie, de la libération sélective à la mort, et Félix Houphouët-Boigny en Côte d’Ivoire. Ainsi, non seulement la France a eu un accès préférentiel aux ressources stratégiques, la 0présence de bases militaires françaises dans des anciennes colonies étaient légitimées, servant à la fois à soutenir le règne des dictateurs tout en les gardant sous contrôle. A partir de 1969, 27 accords ont été signés par d’anciennes colonies, y compris le Niger.

Les intérêts français ont été servis par le biais de la politique africaine postcoloniale de la France, connue sous le nom de Françafrique, qui a impliqué les échelons politiques et diplomatiques de l’Elysée depuis l’époque du général de Gaulle. Cette politique impliquait les lobby du renseignement et des multinationales intimement connectée avec l’Etat, comme Elf et Areva, des dictateurs de fabrication française et des réseaux de l’ombre désignés sous le nom de personnalité qu’on souhaitait honorer, comme Jacques Foccart, le principal conseiller pour l’Afrique de Gaulle qui a été rappelé, après avoir pris sa retraite à l’âge de 81 ans, par le président Jacques Chirac, afin qu’il reprenne des activités. Chirac lui-même a déclaré, au début des années 1990, que le continent ‘’ n’était pas prêt pour la démocratie’’. Lorsqu’il lui a été demandé de décrire le rôle de Foccart dans Françafrique, le vice Premier ministre du général de Gaulle, Louis Joxe, a déclaré ‘’ être la nounou des présidents et s’assurer que les fonctionnaires africains seront payés à la fin du mois’’.*
Conclusion

Formés par le Département d’Etat, le Département à la Défense et le Conseil National de la Sécurité américains, mise en place de plateformes de narcotrafics, implications des armées gouvernementales dans des programmes militaires d’endoctrinement idéologiques, mise en place de dictatures militaires. Ouvrons les yeux et regardons l’Afrique de l’Ouest, que voyons-nous, sinon des présidents à vie (Moubarek, Kéddafi, Zine El-Abidine Ben Ali), des coups d’Etat (Niger, Guinée), des implantations de bases militaires (Sénégal, Côte d’Ivoire), des créations de foyers terroristes (Algérie, Mauritanie, Maroc, Niger, Mali, Nigeria), la prolifération du narco-trafique ( Maroc, Sierra Leone, Guinée Bissau), l’expropriation des richesses par les multinationales, etc. Ce qui se passe au Niger est un cas d’école. L’on comprend alors la vive protestation de l’Algérie qui ces temps-ci voit beaucoup de mouvements de l’administration Française dans la région.


Y.Mérabet-Journaliste indépendant (ASFIR)

Troupe Albichiri de Tchirozerine

mercredi 5 mai 2010

Le Mali bientôt producteur d’uranium et de bauxite

Xinhua-http://www.afriscoop.net-04-05-10

Le Mali bientôt producteur d’uranium et de bauxite
mardi 4 mai 2010
photo: Nicolette friedman

L’uranium et la bauxite vont bientôt jouer les premiers rôles dans l’exploitation minière au Mali, aux cotés de l’or, selon un document publié par la Direction nationale des Mines et de la Géologie du Mali.
Ce document signale l’existence d’un grand potentiel d’uranium et de bauxite dans la commune rurale de Faléa (région de Kayes) située à l’ouest du Mali. La production annuelle d’uranium dans cette localité est estimée à 5 000 tonnes dans une vallée de 150 km2, près de la frontière du pays avec le Sénégal et la Guinée- Conakry.
La Société canadienne Delta exploration Inc. (par la suite intégrée à Rockgate Capital Corp) a obtenu depuis 2007 un permis d’ exploration et d’exploitation des ressources de la commune de Faléa. L’activité d’exploration dans la zone concernée devrait durer jusqu’à la fin de cette année. Elle aura lieu en même temps que l’étude d’impact environnemental.
Pour ce qui est de la bauxite, les travaux de la société Camec (Central African Mining & Exploration Co, Royaume Uni) ont mis en évidence une réserve évaluée à plus de 420 millions de tonnes, toujours dans la commune de Faléa. La société Camec envisage ainsi la construction d’une usine qui produirait annuellement 3 millions de tonnes d’alumine (un dérivé de la bauxite) à partir 2015. Ce qui ferait du Mali le premier exportateur d’alumine en Afrique de l’ouest devant la Guinée-Conakry qui produit environ 750 000 tonnes par an.
Pour l’approvisionnement de l’usine en électricité, la société britannique projette aussi de construire une centrale électrique de 80 mégawatts (MG). Les investissements nécessaires s’ élèveraient à environ 3,5 milliards de dollars US.
La société, selon la DNGM, explique son engouement pour les mines de cette zone par le fait que, en plus d’un sous-sol extrêmement riche, « le Mali offre un environnement propice pour les investisseurs étrangers ». Mais, déjà, les populations de Faléa s’organisent pour que leur cadre de vie ne soit pas affecté par l’ exploitation des minerais dont regorge leur localité. Un combat qu’ elles comptent mener au sein de l’Association des ressortissants et amis de la commune de Faléa (ARACF) qui a vu le jour depuis le 28 avril 2008.
La première activité envisagée par cette association apolitique est la réalisation d’une cartographie initiale du niveau de rayonnement gamma à la surface du sol avant l’ exploitation des minerais afin d’en mesuser les pollutions potentielles. La ville de Genève (Suisse) a décidé de contribuer à cette action en la parrainant. Elle a déjà fait un don de 25 000 euros à l’ARACF pour couvrir les frais de formation et l’achat d’ équipements appropriés. (Xinhua)

Khadafi : "Cinq milliards par an de l’UE pour arrêter les clandestins"


http://www.africanouvelles.com-04-05-10

Khadafi : "Cinq milliards par an de l’UE pour arrêter les clandestins"
mardi 4 mai 2010
photo : immigrés vers la libye ,victimes d'inondations à Agadez 2009.

Rome, 3 mai 2010. " L’ UE devrait verser à la Lybie cinq milliards d’euro par an pour un fond spécial destiné à combattre l’immigration illégale". C’est le devis présenté par le leader libyen Muammar al-Khaddafi à la Commission Européenne, qui n’exclut pas de signer avec la Lybie un accord anti-clandestins comme il a déjà fait avec l’Italie.
 " Nous avons un plan bien défini pour résoudre ce problème" explique le Colonel dans interview au hebdomadaire allemand Der Spiegel. Ceci inclurait " les projets d’installation et d’occupation dans les Pays africains dont proviennent les réfugiés, de sorte qu’ils puissent y rester". " De même nous ferons pour ceux qui sont déjà en Lybie, de façon à lui donner une hospitalisation et une occupation. Dans ajoutée à tout cela, nous renforcerons la sûreté des frontières de terre et de mer avec des modernes appareils radar et avec rapidité.

La Lybie dit de tirer cinquante milliards de dollars par an de ses ressources pétrolifères. Der Spiegel demande donc à Khadafi parce que son Pays ne paye pas tout seul ces interventions : " Il ne nous touche pas de payer pour l’Europe ! il s’agit de choses dont l’Europe tire avantage" conclut le nord-africain

NDLR: Bravo !!!Les journalistes nigériens créent un observatoire indépendant d’autorégulation


APA-03-05-10

Les journalistes nigériens créent un observatoire indépendant d’autorégulation
mardi 4 mai 2010

Les journalistes nigériens ont mis en place un organe d’autorégulation pour accompagner le processus de dépénalisation du délit commis par voie de presse dont un avant-projet a été remis fin mars à la junte militaire au pouvoir, au terme des états généraux de la communication, a appris Apa hier,en marge de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse.
L’instance dénommée Observatoire nigérien indépendant des médias pour l’éthique et la déontologie (ONIMED), dont les quinze membres ont été élus, sera installée officiellement ce mardi au cours d’un atelier national sur le thème « autorégulation dans un contexte de dépénalisation du délit par voie de presse ». « Nous voudrons accompagner le processus de dépénalisation du délit de presse par la création de l’ONIMED, qui sera un outil nécessaire pour éviter d’éventuels dérapages q’une suppression des peines d’emprisonnement pourrait causer dans le milieu des journalistes » a expliqué Ousseini Issa, membre de l’ONIMED.
Les participants aux états généraux de la presse, tenus du 27 au 29 mars dernier, a-t-il rappelé, ont recommandé la mise en place urgente d’un organe d’autorégulation, dont la mission est de veiller à un strict respect de l’éthique et de la déontologie au sein des médias nigériens. Composé de quinze membres, dont huit journalistes en exercice, des promoteurs de radios et télévisions et un représentant des associations des consommateurs, l’ONIMED poursuit des objectifs liés à une information libre, complète, saine et honnête, a souligné Saidou Arji, consultant média, ancien chef de programmes à Médiafoundation. Par le passé, les professionnels nigériens de l’information ont expérimenté l’autorégulation de leur secteur à travers le Centre indépendant d’éthique et de déontologie (CIMED) dont la léthargie a justifié la création d’un nouvel observatoire, qui poursuivra sensiblement les mêmes objectifs.
La presse nigérienne, dont la composante privée est née à la faveur de la démocratisation au début des années 1990 éprouve plusieurs difficultés liées souvent à la précarité des entreprises de presse et au déficit de professionnalisme constaté chez nombre de ses animateurs.
De même, souligne-t-on, plusieurs journalistes ont été emprisonnés au cours de ces dernières années, comme en 2009 lorsque huit éditeurs de la presse indépendante ont été auditionnés à la police, après avoir dénoncé un cas présumé de corruption impliquant des proches de l’ex Président Mamadou Tandja. Actuellement une radio privée, Sahara Fm, émettant à Agadez, la principale ville du nord-Niger, reste toujours muette, depuis sa fermeture il y a deux ans, par les autorités nigériennes sous le régime de l’ex-président Mamadou Tandja.

(Apa)