jeudi 15 avril 2010

Le cri d’alarme des éleveurs du Niger

monde

Le cri d’alarme des éleveurs du Niger
L'Humanité
Dodo Boureima, président d’une organisation de pasteurs ouest-africains, témoigne.

« Le monde doit savoir que nous vivons une crise. » Invité à Paris par des associations humanitaires, le Nigérien Dodo Boureima a apporté un éclairage sur le drame vécu par les éleveurs de son pays. Dodo Boureima dirige le réseau Billital Maroobé (« Promotion des éleveurs » en peul), une association qui rassemble des organisations d’éleveurs et de pasteurs d’Afrique de l’Ouest. « Nous sommes passés d’une situation d’alerte précoce à celle de crise. La disponibilité et l’accessibilité aux principaux aliments pour le bétail sont limitées dans la zone pastorale et agropastorale. Le prix des animaux sur les marchés se détériore rapidement, pendant qu’au même moment le prix des fourrages et des céréales augmentent », explique-t-il. « Nous n’arrivons plus à nourrir nos troupeaux, ce qui nous pousse à les vendre à vil prix », poursuit-il. « Pour se maintenir en vie, l’éleveur est contraint de vendre son cheptel puis de fuir vers les villes où la situation alimentaire est déjà très tendue », ajoute-t-il. Selon le réseau Billital Maroobé, les communautés d’éleveurs et de pasteurs du Niger sont d’ores et déjà affectées et reconnues comme les plus vulnérables avec un taux prévisionnel aigu de 29,9 %, le double du seuil d’urgence fixé à 15 %. Pour la deuxième année consécutive, des déficits fourragers ont été signalés dans les zones pastorales au Niger, au Tchad, et au nord-est du Mali et du Burkina Faso. Selon Action contre la Faim, le déficit de céréales et de fourrage pour le secteur pastoral est de 16 millions de tonnes pour le Niger, ce qui représente 67 % des besoins du bétail.

« Le 2 décembre dernier, nous avons lancé une alerte. Mais ce cri d’alarme n’a pas été entendu », regrette Dodo Boureima. Le forum sous-régional sur la transhumance, initié par le réseau Billital Maroobé, qui s’achève le 16 avril à Gogonou au Bénin, sera une nouvelle occasion pour les éleveurs et les pasteurs de la région de lancer un S.O.S.



D. R.

Mali/Silence, le cheptel se meurt au… Nord


Oumar Babi - Canard Déchainé, 14/04/2010

Silence, le cheptel se meurt au… Nord
jeudi 15 avril 2010
Des cadavres d’animaux à perte de vue. Des colonnes entières d’éleveurs nomades, ralliant les centres urbains. Avec, pour tout bagage, quelques habits attachés dans un sac en plastique. Ou de vieilles tentes touarègues, transportées par des ânes squelettiques.

De mémoire d’ONG, le cheptel malien n’a pas connu pareille menace, depuis la fameuse sècheresse de 1973. Qui a décimé la quasi-totalité du cheptel malien. A Tinzawaten, l’ex-fief d’Ibrahim Ag Bahanga, l’ex-chef rebelle et à Aguelhoc, 40% du cheptel aurait été décimé.
Selon Rousmane Ag Assilaken, directeur exécutif de l’ONG Azhar, le septentrion malien est devenu un « parc de misère ». Pour les éleveurs nomades, mais aussi, pour leur bétail. Ou, du moins, ce qui en reste : « Dans toute la région, les animaux sont malades et meurent chaque jour qui passe. Les Oueds sont à nues. Environ 40% du cheptel est, déjà, décimé. Les éleveurs et leur famille tentent de survivre, en ralliant les villes ».
A l’origine de cette hécatombe, le déficit pluviométrique. La faible pluviométrie a vite fait place à la sècheresse. Une sècheresse qui menace, désormais, les trois régions du nord : Gao, Tombouctou et Kidal. Dans certains villages du nord, la famine est si menaçante que certains éleveurs n’hésitent pas à échanger trois têtes de bétail contre un sac de riz. Ou de mil.
Pour sauver le cheptel du nord-Mali, ou ce qui peut encore l’être, le gouvernement vient d’y acheminer de l’aliment-bétail. Environ, 1000 tonnes viennent d’être réceptionnées à Kidal, par les autorités locales. Mais, selon un conseiller municipal d’Aguelhoc, la situation n’est pas, pour autant, réglée. « Maintenant que les animaux ont eu de quoi calmer leur faim, il faudra penser aux populations qui s’occupent des animaux. La crise alimentaire frappe, déjà, à nos portes ». Une situation corroborée par de nombreuses ONG, opérant sur le terrain.
« Depuis plusieurs mois, les signes annonciateurs d’une crise alimentaire au Sahel se multiplient. Le pays le plus touché est le Niger, mais des régions au Tchad, au Mali, au Burkina Faso et au Nigéria sont également affectées », prévient l’ONG OXFAM dans un communiqué.

Oumar Babi

Les matières premières se repositionnent dans la géostratégie mondiale, selon un économiste


APA-​Da­kar (Sé­né­gal)-14-04-10

Les matières premières se repositionnent dans la géostratégie mondiale, selon un économiste
jeudi 15 avril 2010


APA-​Da­kar (Sé­né­gal) La nou­velle confi­gu­ra­tion de la mon­dia­li­sa­tion et l’émer­gence de nou­velles puis­sances éco­no­miques, fi­nan­cières et tech­no­lo­giques re­po­si­tionnent les ma­tières pre­mières au cœur de la géos­tra­té­gie mon­diale, a dé­cla­ré mer­cre­di Mous­ta­pha Kassé, pro­fes­seur agré­gé d’éco­no­mie à l’Uni­ver­si­té Cheikh Anta Diop de Dakar.
S’ex­pri­mant au cours du Salon in­ter­na­tio­nal des mines, le Pr Kassé a donné l’exemple de la Chine qui a, au début de l’année 2006, in­ves­ti dans 27 pro­jets pé­tro­liers ou ga­ziers ré­par­tis dans 14 pays afri­cains.
Elle a réa­li­sé 720 pro­jets clefs en main pour 49 pays afri­cains et en 2005, elle a ache­té 39 mil­lions de tonnes de pé­trole à l’Afrique, soit 9% de plus que l’année pré­cé­dente. Elle a par ailleurs déjà an­nu­lé 1,2 mil­liard de dol­lars de dettes contrac­tées par 31 pays d’Afrique, a dit le Pr Kassé.
En 2007, les re­la­tions d’af­faires entre la Chine et l’Afrique se sont éle­vées à 73,3 mil­liards de dol­lars, soit un ac­crois­se­ment de 32% par rap­port a 2006.
Pour le Pr Kassé, cette nou­velle donne im­plique un cer­tain nombre d’ac­tions no­tam­ment l’éla­bo­ra­tion d’une vi­sion stra­té­gique et un plan d’ac­tion pour la ges­tion ef­fi­cace des res­sources mi­né­rales de l’Afrique en vue de pro­mou­voir sa crois­sance éco­no­mique et son dé­ve­lop­pe­ment du­rable.
Il de­mande aussi d’éva­luer l’ef­fi­ca­ci­té des ré­gimes mi­niers ac­tuel­le­ment en place et pro­cé­der à leur re­né­go­cia­tion, ajou­tant qu’il faut mettre en place des mé­ca­nismes qui ga­ran­tissent l’équi­té in­ter-​gé­né­ra­tion­nelle avec un fonds en fa­veur des gé­né­ra­tions fu­tures.

Rencontre avec Jean-Pierre Duclos Aprico, spécialiste des Berbères nomades,Touaregs: Chronique d'une mort annoncée

Rencontre avec Jean-Pierre Duclos Aprico, spécialiste des Berbères nomades

Touaregs: Chronique d'une mort annoncée
par Sabine Torres
dijOnscOpe
jeu 15 avr 10
08:40


On les surnomme parfois les "hommes bleus", du fait de la couleur de leur chèche teinte avec de l'indigo, qui décolore sur leur peau. Mais que sait-on véritablement des Touaregs, ce peuple de Berbères nomades vivant notamment au Niger? Pétris d'honneur et de fierté malgré l'illettrisme et la pauvreté, les Touaregs vivent dans un ostracisme quotidien, condamnés à s'adapter ou a mourir. Et ce n'est pas le coup d'État perpétré par les militaires au Niger le 18 février 2010 (*1) qui devrait y changer grand chose selon Jean-Pierre Duclos Aprico, ancien conseiller du Ministre du commerce et de l'industrie...


Au Niger, une situation encore incertaine

Comme l'indique le journal nigérien Le Pays dans son édition numérique du mercredi 7 avril 2010 (voir lien ci-dessous), "la restauration de la démocratie est véritablement en marche au Niger. Comme promis, la junte a installé mercredi à Niamey le tout nouveau Conseil consultatif national". Et de poser la question fondamentale : "Mais, vu la faiblesse des hommes, quelle garantie que les vieux démons ne vont pas resurgir ?". Spécialiste de la question touareg, le côte-d'orien Jean-Pierre Duclos Aprico (*2) veut se montrer optimisme : "Les Touaregs saluent le coup d'État, espérant un changement de régime tout en sachant que leur sort est encore totalement indéterminé."
De fait, ces derniers n'ont jamais pardonné au président nigérien Mamadou Tandja d'avoir perpétré les premiers massacres contre les Touaregs dans les années 1990 : "Les Touaregs ont peut-être une chance aujourd'hui de se faire entendre autrement que pas les armes. Je pense qu'ils sont même prêts à pardonner aux militaires qui auraient participé au massacre et font désormais partie de la junte au pouvoir."

La tentation terroriste
Voilà en effet quinze ans que les Touaregs ont officiellement déposé leurs armes mais ne nous y trompons pas : "Ils sont prêts à y revenir si besoin car ils n'ont rien obtenu depuis !". Sans travail, sans éducation, la plupart des Touaregs vivent dans une situation de pauvreté extrême, au point que les sollicitations de groupes terroristes tel Al Qaïda trouvent échos parmi les jeunes hommes. "Aujourd'hui, Al Qaïda règne en maître au Niger, prévient Jean-Pierre Duclos Aprico. Le nord du Mali, le sud de l'Algérie, les bordures du Niger : aucune zone n'échappe à leur contrôle sur les trafics de drogue ou les enlèvements". Les anciens Touaregs sont également utiles pour les terroristes, qui profitent de leur expérience d'anciens combattants pour les envoyer patrouiller dans le désert.
Ces propos sont entérinés par le Dijonnais Régis Belleville, explorateur scientifique et spécialiste de la survie en milieu saharien : "Voilà plusieus années que je parcours le Sahara et vais à la rencontre des Touaregs. Force est de constater que depuis la mise en place des frontières qui les oblige à être sédentaires, ils vivent totalement en marge des sociétés civiles." L'orgueil légendaire de l'homme bleu semble bien relever désormais de l'imaginaire du touriste en mal d'exotisme. "Même si les Touaregs se comportent toujours comme des seigneurs pétris d'honneur, certains sont prêts à tout pour survivre, y compris à pactiser avec les trafiquants de drogue colombiens, qui les utilisent pour faire attérir des avions en plein désert." Si le gouvernement nigérien ne fait rien pour faciliter l'intégration des Touaregs, il semblerait que cette lente et inexorable marginalisation conduise tout simplement à leur disparition.

Un "massacre à l'uranium"

Problème majeur des Touaregs : la présence massive d'uranium dans le sol nigérien (voir la carte ci-jointe), qui fait du pays le troisième producteur mondial. Chine, France, États-Unis... Tous semblent donc avoir des intérêts évidents au Niger, sauf que les Touaregs n'en perçoivent jamais les retombées économiques. Selon Jean-Pierre Duclos Aprico, la France aurait soutenu le régime népotique de Tandja pour des raisons mercantiles évidentes. D'où le titre provocateur de son ouvrage : "Massacre à l'uranium". "Les Touaregs sont un peuple en souffrance, colonisé pour les ressources minières de leurs terres. Je n'ai pas peur de dire que le président Sarkozy a officiellement délivré un brevet de démocratie à Tandja (*3). Nous contribuons donc à maintenir ces régimes corrompus et je suis persuadé que la France a même vendu des armes au gouvernement nigérien pour massacrer les Touaregs..."
Sans aller aussi loin, Jean-Paul Benetière, conseiller financier du président de la République du Niger en 1988, collègue et ami de Jean-Pierre Duclos Aprico, reconnaît l'implication ou du moins, le silence tacite du gouvernement français dans cette affaire. Même constat de la part de Bernard Guibourt, alors patron de la Société Anonyme des Travaux d'Outre-Mer au Niger (SATOM). Tous trois mandatés par le gouvernement français, ils ont pu constater sur place l'influence de ces questions énergétiques sur les relations franco-nigériennes. "Colonisateurs, coopérants, nous autres Français sommes responsables de la marginalisation et de la destruction progressive de ce peuple", affirme Jean-Pierre Duclos Aprico. Et l'avenir ne présage rien de bon puisque les 4.000 tonnes d'uranium extrait pourraient passer à 8.000 tonnes d'ici 2013... "Alors que les Touaregs représentent près de 10% de la population nigérienne avec un million d'individus, ils ne bénéficient d'aucun avantage économique, social ou culturel."

La revanche des anciens esclaves sur leurs maîtres touaregs

Au-delà de ces considérations d'ordre économique, la réalité du racisme anti-touareg est une évidence au Niger : "Il s'agit bien d'une revanche du Noir sur le Blanc et les massacres perpétrés par l'armée dans les années 90 sont bel et bien une épuration ethnique. J'ai rencontré des Touaregs qui m'ont raconté qu'on faisait descendre les noirs des bus avant de massacrer les Touaregs...". Rappelons qu'au XIXe siècle, les Touaregs régnaient en maîtres sur le désert ; de rois, ils sont devenus quasi serviteurs puisque dans une ironique inversion sociologique, les anciens esclaves noirs ont pris le pouvoir sur les Touaregs alors blancs. "Aujourd'hui, la couleur de la peau n'a plus de signification ; d'ailleurs, si l'on étudie tout cela de près, on se rend compte que le sultan d'Agadez, celui qui rassemble l'ensemble des tribus de l'Ayr, a toujours été noir par tradition..."
Derrière le folklore touristique attribué aux Touaregs, se joue véritablement un combat pour survivre au quotidien. Jean-Pierre Duclos Aprico et ses collègues français se sont retrouvés dans le désert, certains ont partagé la vie des rebelles Touaregs dans les années 90, ont connu le chef rebelle Mano Dayak, leader de la résistance jusqu'à sa mort en 1995. Or peu de figures charismatiques s'élèvent aujourd'hui pour défendre la cause touareg. Tous les combattants dont déposé leurs armes sans trouver l'équilibre politique permettant de maintenir l'unité entre les différents groupes touaregs. Leurs revendications aujourd'hui? Participer au moins aux retombées financières de la vente d'uranium extrait de leurs sols.
(*1) En août 2009, à cinq mois de la fin de son mandat, le président du Niger, Mamadou Tandja, organisait un référendum permettant de faire passer de deux à trois mandats présidentiels la limite permise par la constitution et de rallonger son propre mandat de trois ans... La Cour constitutionnelle ayant émis un avis défavorable, ce dernier prenait la décision de dissoudre le parlement. Le 18 février 2010, les militaires nigériens menaient un coup d'État au palais présidentiel, en plein conseil des ministres, où ils faisaient prisonniers le président ainsi que quelques uns de ses ministres (ces derniers ont été relâchés depuis, mis à part Mamadou Tandja).
Créant un Conseil suprême pour la restauration de la démocratie, la junte a nommé un nouveau chef de l'État, Salou Djibo (chef d'escadron), en attendant l'organisation de nouvelles élections. A ce jour, aucune date n'a été fixée mais les militaires ont assuré qu’aucun membre du Conseil suprême ou du gouvernement de transition ne seraient candidat à ces élections. Depuis, des opposants à l'ex-président exilés à l'étranger depuis plusieurs mois ont pu rentrer au pays : Hama Amadou, l'ancien Premier ministre, et Mahamane Ousmane, l'ex-président du Parlement.
(*2) De 1988 à 1992, Jean-Pierre Duclos Aprico a vécu à Niamey au Niger, où il était conseiller du Ministre du Commerce et de l'Industrie, mandaté par le ministère de la Coopération française. Dès son arrivée, il partage une amitié profonde avec Mano Dayak, leader de la résistance touareg des années 1990 dans l’Ayr, décédé dans un accident d'avion en 1995, quelques semaines avant la mise en place d'un accord de paix entre les Touaregs et le gouvernement nigérien. Dans son ouvrage "Massacre à l'uranium", publiée aux Éditions Dualpha en 2009, il évoque sa passion pour le monde Touareg et revient sur l'histoire et les révoltes de ces hommes, qui "luttent pour leur survie et la sauvegarde de leur identité."

(*3) Lors d'une visite au Niger le 27 mars 2009 (voir vidéo ci-dessous), Nicolas Sarkozy a déclaré : "Je voudrais dire deux ou trois choses. La première, c’est que depuis moins de cinquante ans que le Niger est indépendant, y a eu cinq Républiques, plusieurs coups d’Etat, un Président assassiné. Je ne le dis pas pour les journalistes du Niger, je le dis pour les journalistes français qui ne sont pas tous avertis sur cette question. En quarante-neuf ans, la seule période de démocratie et de stabilité, c’est celle des deux mandats du Président Mamadou Tandja." (source : Canard Enchaîné -avril 2009).
A lire:

Jean-Pierre Duclos Aprico, Massacre à l'uranium, Editions Dualpha, 2009.
A lire sur dijOnscOpe :
Niger : un coup d'état qui fait du bien?
Conférence-débat "Sur la route des caravanes" le dimanche 18 avril 2010 à l'ECLA de Saint-Vallier (71)

Ailleurs sur le web :
Voir sur Dailymotion une vidéo de la visite de Nicolas Sarkozy accueilli par Mamadou Tanja au Niger le 27 mars 2009
Lire sur le même sujet sur le site de France24 l Areva, Nicolas Sarkozy et la crise au Niger : "Je ne crois pas au hasard du calendrier"
Lire sur le même sujet parmi les archives du Monde Diplomatique l Bataille pour l’uranium au Niger (juin 2008)
Voir sur le site Agadez-Niger.com le forum "Exploitation des ressources naturelles au Niger : de l’euphorie au désenchantement?"
Lire sur le même sujet le JournalduCameroun.com l Niger : Que devient l'ancien président Mamadou Tandja ?
Lire sur le même sujet LePays.bf l Niger: Restauration de la mécanique démocratique
En savoir plus sur le Niger (Wikipedia)
En savoir plus sur les Touaregs (Wikipédia)
En savoir plus sur Mano Dayak, leader de la résistance des années 1990, dans l’Ayr (Wikipedia)
Aller sur le site de l'explorateur dijonnais Régis Belleville
Aller sur le site de l'association dijonnaise La Croix d'Agadez

1 commentaire
Lionel Seydoux, auj., 09:49 :
Le camion a remplacé le chameau. Le commerce du bois d'ébène n'a (presque) plus cours. L'éducation, longtemps refusée par une majorité de Kel Tamasheq, a permis aux population du Sud de prendre les postes administratifs et techniques [esclaves? captifs? c'est bien plus compliqué que celà: dans certains cas il y a eu une véritable solidarité].
Il est exact que l'Uranium, comme d'ailleurs l'or, les diamants, le cuivre ou le pétrole sont une malédiction.
Il est en fait certain que depuis 1955 les pluies diminuent en tendance, donc la production animale.
Que faire?
Il y a maintenant une forte demande de formation comme de santé: il faut les satisfaire et il y a des revenus pour celà qui doivent aller au bon endroit et non dans des comptes à Genève.
La filière du bétail est mal organisée: créons de coopératives, installons le téléphone, contôlons les intermédiares.
Il y a des possibilité, limitées, de maraîchage, notamment par pompage solaire, mobilisons les.
Avant même de parler de développement durable, il faut parler de justice. Les paysans et les éleveurs du Sud Niger ne sont guère mieux lotis. Au Mali on a plus de marge avec le coton etc. Ce sont surtout les différences de revenus entre classes dirigeantes et populations qui sont insupportables. Sans parler de l'arrogance insupportable des "Miniers" expatriés.
Le tourisme est une porte de sortie, et circuler en plein désert avec des guides Kel Tamasheq est une expérience inoubliable sur le plan de l'aventure, mais aussi du point de vue spirituel si on sait écouter et vivre simplement. Mais AQMI a cristallisé les mécontentements et s'attache à éviter tout développement de ce type. La solution ne peut être qu'une lente réconciliation.
Il y a malheureusement peu d'autres sources de revenus.
Bon je pourrais continuer longtemps.

Un ancien agronome tropical du Mali et du Niger

mercredi 14 avril 2010

Sahel countries, US, EU to participate in war games


Afrique en ligne - 14/04/2010
Sahel countries, US, EU to participate in war games
Wednesday 14 April 2010



Six Sahel-Saharan countries will take part in a three-week joint military exercise together with US and European troops to improve the cap a city of the Sahel countries to work together to stop illegal activities threaten i ng the sub-region’s stability and security.
The Malian private daily Le Républicain reported on Tuesday that 450 soldiers f rom Burkina Faso, Mali, Mauritania, Senegal, Niger and Chad will take part in th e exercise from 2-23 May. The exercise will also involve 600 Americans and 150 Eu r opeans.
They will be based Ouagadougou, Burkina Faso, while the military exercises will he held in Mauritania, Niger and Mali.
The operation dubbed "Flintlock 10" will have a multinational coordination centr e based in Ouagadougou to serve as the "focal point" for information dissemination and plan ning.
Participants will also undergo an academic exercise which will culminate in a pr actical exercise for the command post. This exercise will be under the Americans through the Special Operations Command in Africa.
Medical and veterinary action programmes will be carried out at the same time fo r the benefit of the rural communities.

Bamako - Pana 14/04/2010

Pour sécuriser la région du Sahel, un centre de renseignement à Tamanrasset

Ikram GHIOUAhttp://www.lexpressiondz.com-14-04- 2010 -
Pour sécuriser la région du Sahel, un centre de renseignement à Tamanrasset
mercredi 14 avril 2010

La réunion des chefs d’état-major à Alger a pris fin hier avec l’intervention remarquée du général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah.
Les retombées de la libération par le Mali, contre le paiement d’une rançon, de l’otage français enlevé par Al Qaîda, ont plané durant la journée d’hier sur la réunion qui a rassemblé à Alger, les chefs d’état-major des sept pays de la région du Sahara et du Sahel. L’opacité et les multiples interventions de l’ombre qui ont accompagné cette affaire jusqu’à son dénouement contesté légitimement par l’Algérie et la Mauritanie, ont fait l’objet de discussions en aparté. Et la réunion d’Alger a pour objectif de dissiper tous les nuages qui encombrent la vue de certaines parties. Aussi, l’Algérie est déterminée à convaincre les pays participants à relever le défi. D’autant que la situation sécuritaire représente actuellement l’un des plus grands défis rencontrés par ces pays. Comment neutraliser les dizaines de bandes aguerries et rompues au trafic en tout genre et à la contrebande au niveau d’une région et d’un espace qui exigent des moyens exceptionnels et une volonté politique claire et bien définie ? L’autre question à l’ordre du jour a trait aux négociations avec les groupes terroristes.
Lors de cette rencontre placée sous les feux de l’actualité nationale et internationale, les chefs d’état-major se sont entendus pour assurer une surveillance continue au niveau des frontières et créer un centre de renseignement commun basé à Tamanrasset. S’exprimant lors de l’ouverture, le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, a souligné « l’enjeu stratégique qui caractérise cette réunion », au regard, a-t-il dit, des objectifs tracés pour « coordonner notre lutte » afin de « permettre à nos autorités politiques respectives de se consacrer aux tâches de développement économique et social au bénéfice de nos peuples ».
En outre, Gaïd Salah s’est dit « convaincu que les pays de la région sahélo-saharienne sont en mesure d’assumer la pleine responsabilité de cette ambition légitime », pour peu, a-t-il indiqué, que « nous puissions cerner les problèmes de sécurité qui agitent notre région » et « identifier les voies et moyens de les résoudre par la définition et la matérialisation d’un modèle de coopération militaire approprié ». La réunion d’hier a pour objet central, relève le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, la lutte contre le terrorisme transnational, la criminalité organisée et les phénomènes connexes ajoutant que « la réunion constitue également une opportunité d’échanger les analyses sur ces menaces qui, faute d’actions collectives et synchrones pour les dissuader et les éliminer, ouvriraient la porte aux interventions étrangères ».
Cette réunion a permis aux chefs d’état-major d’asseoir un mécanisme adéquat pour lutter contre le terrorisme et ses connexions, a affirmé le porte-parole de la réunion, le colonel Saba Mabrouk. Rappelant que cette réunion intervient dans le sillage de la conférence des ministres des Affaires étrangères des pays de la région sahélo-saharienne, organisée à Alger en mars dernier, M.Saba a relevé que cette rencontre se tient « dans un contexte sécuritaire marqué par la persistance du terrorisme et ses multiples connexions, notamment les réseaux de trafic d’armes et de drogues, qui prennent des proportions alarmantes et constituent, non seulement un facteur de menace et de déstabilisation, mais encore un véritable frein aux efforts de développement socio-économique de notre région ».
Evoquant, par la même occasion, la lutte antiterroriste en Algérie, le chef d’état-major de l’ANP a affirmé que ce phénomène est fortement réduit, grâce, a-t-il expliqué, à « l’application déterminée d’une stratégie multidimensionnelle conjuguant une lutte sans merci de l’ANP et des services de sécurité, avec l’appui actif et résolu de notre peuple ».



Ikram GHIOUA

Crise alimentaire au Sahel, Mêmes causes, mêmes effets

Crise alimentaire
14/04/2010 à 10h:12 Par Philippe Perdrix
jeune  Afrique
Mêmes causes, mêmes effets

© FAO/Oxfam Encore une fois, le Sahel est menacé par la disette. L’alarme est sonnée mais les fonds manquent encore.
Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Des pluies capricieuses, une pénurie d’eau dans les champs, un déficit fourrager pour les troupeaux… Et c’est toute la région sahélienne qui est de nouveau menacée par une crise alimentaire. Comme en 2005, lorsque la période de soudure s’était transformée en drame humanitaire au Niger. Les besoins pour ce seul pays ont été évalués par les agences des Nations­ unies et les ONG à 190 millions de dollars.
« Il y a cinq ans, on avait eu les criquets, et toute l’attention internationale s’était portée sur le tsunami en Asie. Il avait fallu attendre que la situation devienne vraiment critique pour que l’aide se mette en place. Cette fois, la mobilisation semble au rendez-vous, et les mécanismes d’urgence – comme le recours aux stocks de sécurité et la vente de mil à prix modéré – sont opérationnels », explique Caroline Bah, directrice de l’organisation Afrique verte, qui travaille avec 120 regroupements paysans au Niger.
Le recensement des villages en souffrance est en cours. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Unicef, l’ONG internationale Oxfam… Tout le monde est d’accord sur le constat et pour tirer la sonnette d’alarme avant qu’il ne soit trop tard. À 16 millions de tonnes, la production céréalière en Afrique de l’Ouest a baissé de 9 % par rapport à 2008, mais ce chiffre cache de fortes disparités. Plus de 10 millions de personnes sont menacées, dont 8 millions au Niger, où le stock de vivres disponibles ne couvre que 48,7 % des besoins alimentaires, selon les autorités.
« Heureusement, la production céréalière est en hausse au niveau mondial. Les prix internationaux – et donc l’addition sur les importations – ne devraient pas s’envoler, épargnant ainsi les villes. Mais dans les régions rurales reculées, les céréales sont rares, donc chères. Cela renvoie au problème structurel de la paysannerie africaine paupérisée et incapable de se nourrir dès que les greniers sont vides », analyse Marc Dufumier, professeur à l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement, Agro Paris Tech. Au Niger, des mouvements de population sont déjà perceptibles, notamment parmi les éleveurs en transhumance vers le sud à la recherche de pâturages moins secs. Absence d’engrais, irrigation insuffisante, faibles rendements, accès difficile aux marchés urbains… Les retards de cette agriculture traditionnelle et autarcique sont parfaitement identifiés. Au moindre aléa climatique, ils constituent les germes d’une catastrophe.

Nancy Ajaj / Soudan

Best of Rasha - Sudan

Après l’installation du Conseil Consultatif National et celle prochaine de la Commission des Textes fondamentaux: Le CSRD opte pour une transition de 12 mois

Après l’installation du Conseil Consultatif National et celle prochaine de la Commission des Textes fondamentaux: Le CSRD opte pour une transition de 12 mois

Écrit par A.I. (Le Canard déchaîné N° 423 du 13 Avril 2010)
Mardi, 13 Avril 2010 01:59

Le Président du CSRD, Chef de l’Etat, le Chef d’Escadron Djibo SALOU a donc convoqué la session du Conseil Consultatif National (CCN) pour le lundi 12 Avril 2010. Quant à l’installation de la Commission des Textes Fondamentaux, elle interviendra le mardi 20 avril prochain. A partir de cette date, les membres de cette commission ont quarante cinq (45) jours pour déposer les résultats de leurs travaux. En prenant en compte certains paramètres, le CSRD opte pour douze (12) mois de transition s’obligeant à une difficile gymnastique entre les attentes du peuple, le jeu des politiciens et les clins d’oeils pleins de sens de la communauté internationale.
En perpétrant leur coup d’état le 18 février dernier, personne ne se faisait d’illusion sur les réelles intentions de la junte dirigée par le Chef d’Escadron Djibo Salou. Après les premières heures d’allégresse arrachée par le transport de la libération, la réalité du pouvoir a repris le dessus faisant réfléchir plus d’un sur la durée de la transition. Pour la junte au pouvoir, il faut jouer à la stratégie, ne rien précipiter. C’est pourquoi ils ont claironné que cette durée sera déterminée par le Conseil Consultatif National. Mais dans la foulée, ils créent d’autres organes telle que la Commission des Textes Fondamentaux (CTF) assortie d’un calendrier de travail indépendant des propositions du CCN sur l’agenda de la transition. Or, ces travaux de la CTF seront soumis à l’avis du CCN avant de remonter au gouvernement puis au Secrétariat Permanent du CSRD. A chaque étape, on grignotera un peu de temps sur la durée de la transition. En y ajoutant la campagne référendaire et le référendum qui tiendront compte de la saison agricole pour se tenir, l’on est parti pour le mois de novembre. Il faut ensuite promulguer la Loi fondamentale et les autres textes dans les meilleurs des cas en décembre 2010. Puis, il faut mettre en oeuvre le calendrier électoral qui pourrait s’étaler sur trois mois au minimum c’est-à-dire en mars 2011. Le Président élu sera investi en avril de la même année.
Si vous retenez que nous n’avons pas abordé les autres aspects de la mission du CSRD à la tête de notre pays, étant donné que l’assainissement de la situation politique et économique doit être conduit concomitamment, vous comprenez la mise du CSRD sur 12 mois de transition. Mais le contexte national et international a beaucoup évolué. Les coups d’état et les régimes militaires ne sont plus à la mode au temps des Eyadéma, Kérékou, Moussa Traoré, Kadhafi, Kountché et autres Déby, Sankara ou Blaise Compaoré. La modernité, fortement influencée par la mondialisation et l’aspiration du genre humain à la démocratie, aux droits de l’Homme et à l’égalité impose, désormais, aux putschistes des institutions et des règles de jeu desquelles nul ne peut sortir sans s’exposer à l’éventualité d’un renversement et des sanctions. Cette logique d’un pouvoir putschiste aux commandes de l’Etat pour longtemps n’est pas du goût des Nigériens et de la communauté internationale.
Les premiers sont acquis à l’idée d’une transition de neuf (9) mois et les seconds pour une transition de courte durée. Parmi ces derniers, les Etats-Unis d’Amérique et le Canada ont été on ne peut plus clairs. ‘’ Nous encourageons vivement la tenue d’élections transparentes, libres et honnêtes au cours de cette année…’’ ont-ils indiqué dans un projet de déclaration conjointe concernant la situation au Niger. Quant aux émissaires de certaines institutions venues à l’installation officielle du Conseil Consultatif National, ils ne cachent pas leur désir de voir la transition s’achever après une courte durée. M. Albert Tevoedjre l’Envoyé spécial de l’Union africaine a dit que l’Union africaine sera soulagée de constater que les actes positifs posés augurent d’une transition aussi brève que possible et M. Jean de Dieu Somda, Vice président de la Commission de la CEDEAO a souligné que la CEDEAO sera aux côtés du peuple Nigérien (…) et du gouvernement pour les accompagner et les aider à retrouver le plus rapidement possible une situation qui permette au Niger de renouer d’avec la démocratie d’il y a 10 ans qui avait fait l’admiration de tout le continent.

L’un dans l’autre, on peut dire que entre les 12 mois du CSRD, les neuf (9) mois des Nigériens et les ‘’ brève’’ et autre ‘’rapidement’’ de la communauté internationale, l’écart n’est pas grand et qu’il n’y a pas de quoi en faire une omelette. Le CCN ayant été appelé par le Président du CSRD, Chef de l’Etat à « avoir constamment à l’esprit que dans cette oeuvre, les échanges utiles sont ceux qui apaisent et qui font la promotion de la réconciliation », il faut bien être indulgent pour ne pas voir dans les Nigériens des êtres surhumains.

mardi 13 avril 2010

Amanar.MOV

Super Khoumeissa Band at Festival au Desert 2010

La vie traditionnelle


La vie traditionnelle

mardi 13 avril 2010

La vie traditionnelle touarègue est liée étroitement aux conditions climatiques et surtout aux pluies.
En effet l’eau est une denrée rare, comme le traduit bien ce proverbe (Aman iman) "l’eau, c’est l’âme". Il est vital de se procurer l’eau : les mares (pendant les saisons de pluies), les puisards (pendants les saisons sèches), les retenues d’eau dans les rochers et, bien évidemment, les puits. La vie s’organise ainsi, avec le souci permanent d’une gestion optimale des pâturages.

Les Touaregs partagent l’année en quatre saisons :
la saison sèche et froide tagrest qui s’étend de mi-novembre à mi-mars
la saison chaude awellan, de mi-mars à fin mai
la saison des pluies akassa, qui commence en juin et finit en septembre
et, enfin, une saison intermédiaire gharat qui dure d’octobre à mi-novembre

Legend of Tuareg music :Hamid Ekawel a Niamey






A propos de Hamid Ekawel


Hamid Ekawel commence la musique en 1990, au tout début des rébellions. Il réalise à ce moment là le pouvoir de la musique pour communiquer, donner du courage à ses frères, revendiquer sa culture touarègue et se battre pour elle. En exil loin de sa famille, il chante pour se rapprocher des siens et de son pays. Ses textes évoquent sa culture, son enfance, l'amour, l'amitié, la trahison et le courage. Son message est un message de paix et de tranquillité, à l'image de la vie du nomade dans le désert. Il devient professionnel en 1993 et depuis, seul ou avec le groupe Tarbiya, il ne cesse de tourner dans toute l'Afrique de l'Ouest. En 2002, la tournée "Focus on the Berbers" l'emmène à travers l'Europe pour une série de 25 concerts. Très connu parmi les siens, Hamid a collaboré avec de nombreux musiciens touaregs, dont Tinariwen et Baly Othmani. Autodidacte, il souhaite laisser entrer dans sa musique des influences modernes et occidentales, sans jamais renier son héritage touareg. L'enregistrement d'un album est prévu pour janvier 2010. ..Ce profil est editer avec YamourEditeur Profil MySpaceYamourEditeur Myspace

Hamid Ekawel recherche manager ,si vous avez des plans ecrivez nous ,nous vous mettrons en contact avec l'artiste !!
www.myspace.com/hamidekawel

FAMINE AU NIGER : La malédiction de l’uranium

mardi 13 avril 2010


La famine qui tenaille les populations du Niger est à ce point scandaleux que l’on en arrive à se demander à qui la manne de l’uranium a profité jusque-là. On sait l’attrait combien irrésistible qu’exercent les produits minéraliers sur le psychique des gouvernants africains. Qu’on se rappelle les tiraillements entre l’ex-chef de l’Etat du Niger et les premiers responsables d’AREVA à propos du renouvellement des contrats d’exploitation de l’uranium. Les problèmes en rapport avec l’exploitation des ressources naturelles sont criards.

Ils traduisent une forme de mal gouvernance à la fois politique et économique. Au manque de transparence dans la gestion, se greffent aussi des cas d’injustice sociale, l’absence de mesures de protection de l’environnement, de la santé des travailleurs et des communautés vivant dans la zone. En début de ce mois par exemple, des conclusions de trois ans d’enquêtes ont été présentées à Paris. Elles proviennent de juristes, scientifiques, médecins et représentants des associations de victimes des mines d’Arlit au Niger et de Mounana, au Gabon. Selon William Bourdon, le président et fondateur de l’association Sherpa, il y a « de très sérieuses raisons de penser que des Africains et des expatriés français ont contracté des maladies seulement en raison des manquements d’AREVA en matière de protection de la santé et de l’environnement ». Mais Areva conteste toujours ces accusations, affirmant que de nombreuses interprétations sont « sans fondement ». Qu’en pensent les autorités africaines ? Mystère.
Le plus souvent assaillis, dépossédés de leurs terres sans contrepartie véritable, les habitants des zones d’exploitation minière n’ont que leurs yeux pour pleurer. Les plus audacieux peuvent tenter de se faire recruter par les sociétés minières. Mais sans qualification aucune, ils ne reçoivent en retour que des rapines. Restent donc les petits boulots (artisanat, petit commerce, etc.) et…le pénible chemin de l’exil. Qu’il est bien triste de subir la loi de ces frères qui ont été à l’école du Blanc et qui gouvernent aujourd’hui ! Ils décident généralement de tout, en leur nom. Sans même avoir la décence de les informer, encore moins de les associer aux prises de décision qui scellent pourtant leur destin. D’où ces soudains élans de révoltes qui tendent à se multiplier. Comme ces rébellions armées des communautés du Delta du fleuve Niger aux prises avec la compagnie néerlandaise Shell et le gouvernement fédéral nigérian. Comment aussi ne pas voir ces rébellions touarègues se perpétuer au Niger si rien n’est fait pour assurer le développement de régions riches en produits miniers ?
Les revendications ont pourtant l’air simple : donner à la région la part qui lui revient dans l’exploitation des ressources. Cela devrait permettre d’assurer un meilleur développement des localités concernées. Sauf que l’initiative pourrait aussi donner à réfléchir à d’autres communautés. Or, dans l’opération, il y a risque pour le pouvoir central, de se voir dépossédé de ses prérogatives et sevré d’une partie de ses ressources. Celles-ci, le plus souvent, passent par les labyrinthes des ministères et se diluent dans l’opacité de la gestion bureaucratique des ressources de l’Etat. On ne dénoncera jamais assez ces slaloms qui permettent en définitive à des délinquants à col blanc d’extorquer impunément les fonds publics qui devraient servir à sauver de nombreux concitoyens en manque de nourriture, d’eau, de soins de base, d’éducation, etc.
Mais où va donc l’argent de l’uranium exploité au Niger depuis des lustres ? Rien d’étonnant donc qu’une fois au pouvoir, la junte ait rapidement limogé vingt dirigeants de sociétés publiques. Ils ont été remplacés par des civils et des militaires. Les successeurs du dictateur Mamadou Tandja, mettent en cause la gestion de certaines compagnies nationales, notamment celles en charge de l’exploitation de l’uranium et du pétrole. Ils accèdent ainsi à la demande du Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire. Celui-ci exige une enquête pour "situer les responsabilités" sur des affaires présumées de corruption concernant des ventes de permis miniers par le régime du président renversé.
Si le cas du Niger est dramatique, celui de la plupart des pays d’Afrique sub-saharienne n’est pas moins révoltant. En effet, contrairement à l’Asie et à l’Afrique du Nord, l’Afrique sub-saharienne en particulier gère mal les sommes faramineuses tirées de l’exploitation du sol et du sous-sol. Les masses d’argent tirées des ressources minières ne profitent généralement pas à la majorité silencieuse. Un paradoxe africain qui n’étonne guère. Mais aussi un scandale qui doit prendre fin en ce début de millénaire. A croire que les ressources minières n’apportent que misère aux populations africaines. Et il en sera tojours ainsi tant qu’elles ne seront pas utilisées à développer les cultures céréalières.
Les organisations de défense des droits de l’homme, les militants des luttes pour une transparence dans l’utilisation des deniers publics, devraient intensifier le combat à ce niveau. Ils doivent bénéficier pour cela du soutien actif et diplomatique des partenaires techniques et financiers. Faire passer le message et exiger des comptes aux gouvernants sont autant de droits défendus par les constitutions des Etats.
Les scandales géologiques ne doivent pas constituer des freins au développement du continent. Il faut surveiller plus sérieusement ces fonds communs qui profitent aux gens du système, plus nantis mais peu soucieux de l’avenir du pays. Une minorité d’impunis qui s’arrogent continuellement les fonds publics aux dépens d’une majorité qui tend indéfiniment la sébile. Une malédiction à conjurer.



"Le Pays"

No comment !!Un champignon pour le vétéran

 Paris
Normandie

Le vétéran Pierre Bruegghe

« Moi aussi, je l'ai eu, mon champignon, quand j'ai été libéré ! »

Pierre Bruegghe fait allusion à son certificat de bon conducteur qui a sanctionné son service militaire, passé de 1964 à 1965, sur la base d'essais nucléaires d'In Amguel, dans la toute jeune Algérie indépendante ; de fait, le document qui le félicite pour son comportement exemplaire est décoré d'un beau champignon atomique ; quelle ironie involontaire !

« Mais à l'époque, on ne savait pas grand-chose. Je n'avais pas choisi mon affectation ; j'étais chauffeur et j'assurais la logistique courrier et repas des équipes. J'amenais aussi les météorologues militaires de l'Armée de l'Air sur les pas de tirs ; les explosions avaient lieu à une centaine de kilomètres de la base, en souterrain dans la montagne creusée à cet effet, mais à chaque fois, c'était un vrai tremblement de terre ! J'ai personnellement assisté à deux explosions : pour toute consigne, je devais porter une combinaison blanche, un masque à gaz et des lunettes de protection, et puis tourner le dos au champignon quand il s'élevait dans le ciel. »

50 ans plus tard, le site d'In Amguel, tout comme l'atoll de Bikini, est toujours radioactif ; des barbelés rouillés sont censés protéger les troupeaux des Touaregs de tout danger !

Lire aussi: Une satisfaction mitigée…

Mali : des instructeurs français dépêchés pour une formation anti-terroriste


http://www.essor.ml/-12-04-10

Mali : des instructeurs français dépêchés pour une formation anti-terroriste


mardi 13 avril 2010
Des instructeurs de l’armée française ont récemment effectué un repérage dans le nord du Mali, pour préparer la formation de centaines de militaires maliens aux techniques de lutte contre le terrorisme, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
"Vendredi dernier, un avion militaire français est discrètement arrivé à Mopti (600 km au nord de Bamako), avec à son bord des instructeurs militaires français", a déclaré une source aéroportuaire jointe par l’AFP à Mopti.
"Ils sont arrivés pour évaluer les besoins de nos troupes, avant le début d’une formation de plusieurs centaines de militaires maliens dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l’insécurité dans le nord du Mali", a confirmé à l’AFP un responsable du gouvernorat de la région de Mopti.
D’après les recoupements de l’AFP, cette formation concernera le 62e régiment d’infanterie motorisé de la 6e région militaire du Mali, basé à Sévaré (15 km de Mopti). Il se compose de trois compagnies d’intervention rapide (CIR), considérées comme les troupes d’élite de l’armée malienne.
Cette formation intervient alors que la France a convoyé du matériel militaire au Mali.
Le président français Nicolas Sarkozy avait promis que la France aiderait le Mali dans sa lutte contre le terrorisme, quand il avait effectué une courte visite le 25 février à Bamako, pour saluer la libération d’un otage français détenu pendant trois mois par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Depuis plusieurs années, déjà, des "forces spéciales" des Etats-Unis viennent former des soldats de l’armée malienne aux techniques de lutte contre le terrorisme, dans le désert.

Under the Disguise of Counterterrorism: Obama Expands U.S. Military Ops in Africa


Global research.ca - 11/04/10

Under the Disguise of Counterterrorism: Obama Expands U.S. Military Ops in Africa
Monday 12 April 2010


NAIROBI. Amid a surge in big oil strikes in Africa and the threat of growing al-Qaida penetration in the north and east, President Barack Obama is expanding U.S. military involvement across the continent.This has given weight to the U.S. Africa Command inaugurated Oct. 1, 2008, which is viewed with growing suspicion by many in Africa who consider its primary mission is to secure oil supplies that America considers vital as it cuts its reliance on the Middle East.

As of 2008, Africa reportedly surpassed the Middle East as the main oil supplier to the United States. By 2020, Washington expects one-quarter of its oil imports will be from Africa.
"When President Obama took office in January 2009, it was widely expected that he would dramatically change, or even reverse, the militarized and unilateral society policy that had been pursued by the George W. Bush administration toward Africa and other parts of the world," Africom critic Daniel Volman noted in an April 2 report for Inter Press Service.
"After one year in office, however, it is clear that the Obama administration is following essentially the same policy that has guided the U.S. military toward Africa for more than a decade.

"Indeed, the Obama administration is seeking to expand U.S. military activities on the continent even further," wrote Volman, director of the African Security Research Project.
Many in Africa note that U.S. concern about Africa more or less coincided with major oil discoveries in West Africa.
They fear what one commentator described as "creeping U.S. militarism" as has taken place in the Middle East and Asia and America’s history of supporting African tyrants to bolster Western influence during the Cold War.
The expansion of U.S. military activity has spawned fears that Africa was in line to become the next battleground in the conflict with al-Qaida and its jihadists.
The Obama administration’s fiscal 2011 budget request for security assistance programs in Africa includes $38 million for arms sales to African states under the Foreign Military Financing program.
It also wants $21 million for training African officers in the United States plus $24 million for anti-terrorism programs.
In June 2009 Obama approved the delivery of 40 tons of arms and ammunition to the Western-backed Transitional Federal Government in war-torn Somalia to fight Islamist militants linked to al-Qaida.
The United States is also providing military aid to Ethiopia, which helped install the TFG by invading Somalia in December 2006 and defeating the Islamists.
The spread of African groups linked to al-Qaida, such as al-Shebab of Somalia and the Algeria-based al-Qaida of the Islamic Maghreb, is viewed with growing concern by the Americans, particularly as the oil factor assumed great importance.
In this regard, Africom has taken over U.S. security assistance programs with states grappling with jihadists in North Africa and the Sahara region, such as Mali, Niger, Chad and Senegal, where military forces are ill-equipped and led and hard put to counter Islamist encroachment in their vast, ungoverned spaces.
These are only some of the military projects opening up in Africa.
Africom has stressed that its mission is not combat-oriented. But there is concern that this will inevitably develop.
Last December U.S. military officials confirmed that the Defense Department was considering the formation of a 1,000-strong Marine rapid deployment force for the continent.
One of those could well be Nigeria, which is grappling with a 5-year-old insurgency in its southern oil-producing zone, the country’s economic backbone, Christian-Muslim bloodletting in the north and a deepening political crisis over the presidency.
The religious fighting has raised fears that al-Qaida will find Nigeria, one of Africa’s main oil producers and an important supplier to the United States, fertile ground for infiltration.
The collapse of Africa’s most populous nation would threaten U.S. oil imports and could, according to some analysts, bring down much of oil-rich West Africa with it.

A 2005 Central Intelligence Agency assessment of Africa’s long-term prospects predicted that "most of Africa will become increasingly marginalized as many states struggle to overcome sub-par economic performance, weak state structures and poor governance."

China’s growing encroachment on the continent in Beijing’s ever-growing drive for oil, gas and raw materials for its expanding economy is also seen as a potential threat since the West also wants them. This could lead to power struggles in a score of African states.

Les menaces d’AQMI contre le Mondial

Les menaces d’AQMI contre le Mondial
Frédéric Couteau-RFI-13-04-10


mardi 13 avril 2010
C’est une information annoncée ce lundi par le quotidien britannique The Sun et qui est répercutée par Le Républicain au Mali : AQMI menace de s’en prendre au Mondial de football qui aura lieu en Afrique du Sud en juin, plus particulièrement au match qui opposera l’Angleterre et les Etats-Unis à Capetown. Le tabloïd britannique cite le communiqué d’AQMI : « le monde entier sera en train de suivre en direct ce match au moment précis où nous l’endeuillerons avec des centaines de cadavres. » Les salafistes menacent de s’en prendre également à des hôtels et à des parkings et se prévalent de détenir désormais des engins explosifs non détectables avec les moyens sécuritaires même renforcés lors du Mondial. The Sun rapporte que cette menace est prise très au sérieux par les experts en matière de lutte antiterroriste. Ce communiqué émanerait, d’après le quotidien britannique, du groupe dirigé par Abdelhamid Abuzeid, qui détenait en otage le Français Pierre Camatte et qui avait exécuté le britannique Edwin Dyer en juin dernier. Un groupe qui, selon Le Républicain, se cacherait dans la région de Kidal, dans le Nord-Mali.
Grandes manœuvres
Ces menaces interviennent alors que « la région saharo-sahélienne affiche une plus grande détermination dans la lutte contre le terrorisme salafiste », affirme le quotidien malien. « La récente rencontre d’Alger entre les services secrets des pays de la région est considérée comme un pas encourageant, estime Le Républicain. Il y a deux semaines, poursuit-il, Nouackchott avait émis un mandat d’arrêt international contre Mokhtar Belmokhtar, un autre dirigeant salafiste qui, avec Abuzeid, règne sur le Sahara malien, mauritanien, nigérien et sud-algérien. » Et puis il y a l’exercice militaire international qui aura lieu en mai dans la région sahélienne. Cette opération baptisée Flintlock « impliquera les armées du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Sénégal, du Nigeria et du Tchad », sous commandement américain, préciseLe Républicain . « Un total de 1.200 militaires se joindra à cet exercice militaire, dont 600 Américains, 400 Africains et 150 Européens. L’exercice sera basé dans la capitale Ouagadougou, tandis que la formation militaire au sol aura lieu au Mali, en Mauritanie, au Nigéria et au Sénégal. » Ces manœuvres, précise le quotidien malien, visent « à améliorer la capacité des participants à travailler ensemble pour mettre fin aux activités illégales qui menacent la stabilité et la sécurité dans la sous-région, notamment le terrorisme. »
Toujours un « vœu pieux »
Par ailleurs, et là, c’est le quotidien algérien La Tribune qui l’annonce : les responsables militaires des pays du Sahel se réunissent ce mardi à Alger. Une réunion qui fait suite à celle des ministres des Affaires Etrangères de l’Algérie, du Burkina Faso, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, qui s’était tenue à Alger le 16 mars dernier. Il s’agit pour ces différents pays, explique La Tribune, « d’entrevoir les voies et moyens susceptibles de mettre en place une stratégie collective et coresponsable de lutte contre le terrorisme et le crime transnational. Il faut dire que si les sept pays de la région sahélo-saharienne ont affiché depuis plus d’une année leur ferme détermination à éradiquer le phénomène du terrorisme et ses corollaires tels que le banditisme et le trafic d’armes, il n’en demeure pas moins que ce ’pacte’ est resté au stade du vœu pieux », relève le quotidien algérien.
L’Algérie passe à l’offensive
Et puis, toujours en Algérie, cette grande offensive de l’armée, baptisée « Ennasr » (victoire), offensive contre les groupes terroristes dans pas moins de 22 régions. C’est à la Une du quotidien Liberté . « C’est la première opération d’envergure depuis la promulgation de la loi sur la concorde civile et la réconciliation nationale, relève le journal. Le président Bouteflika, qui a appelé à l’intensification de la lutte antiterroriste en 2007, a fini par se rendre compte que les groupes armés islamistes continuent de narguer l’État. » L’objectif de cette vaste opération est donc de « nettoyer les maquis terroristes ». Les ratissages ont démarré hier lundi. « Des milliers de soldats, précise Liberté, soutenus par les gendarmes et les policiers, se sont déployés sur l’ensemble du territoire national appuyés par les forces spéciales de l’armée. D’importantes forces héliportées auraient été mobilisées aussi. Ce qui laisse à penser qu’il y aura des pilonnages des massifs forestiers où se cachent encore des groupes armés islamistes. » Et Liberté d’annoncer que « plusieurs groupes du GSPC seraient d’ores et déjà encerclés. »

Révélation de la presse britannique : Depuis Kidal, Aqmi jure de gâcher le Mondial 2010


Adam Thiam- Le Républicain, 13/04/2010

Révélation de la presse britannique : Depuis Kidal, Aqmi jure de gâcher le Mondial 2010
mardi 13 avril 2010

Le scoop était, hier, à la une du très populaire tabloïd londonien « The Sun » : la branche Al Qaeda qui a exécuté en juin dernier le Britannique Edwin Dyer a promis de s’en prendre particulièrement au match Angleterre-USA en juin à Capetown. Selon le quotidien britannique, c’est la branche dirigée par l’émir Abuzeid qui a diffusé l’information dans plusieurs sites liés à la nébuleuse terroriste.
L’auteur de l’article, Simon Hugues, un journaliste d’investigation réputé, estime que la menace doit être prise avec le plus grand sérieux, dans la mesure où Aqmi cherche à faire des coups d’éclats. « Le monde entier sera en train de suivre en direct ce match au moment précis où nous l’endeuillerons avec des centaines de cadavres », rapporte le tabloïd citant un communiqué islamiste. Lequel jure que –plaise à Allah, des hotels, des motels et des parkings seront ciblés ».
Le groupe salafiste se prévaut, pour cela, de détenir désormais des engins explosifs non détectables avec les moyens sécuritaires même renforcés lors du Mundial. « The Sun » rapporte que la menace est prise très au sérieux par les experts en matière de lutte antiterroristes. Il cite l’un de ceux-ci, Neil Doyle, pour lequel, une attaque d’Al Qaeda lors du Mundial sud-africain est de l’ordre du possible, vu le palmarès de l’organisation de Ben Laden.
Pour les observateurs de la nébuleuse, la grande curiosité vient du fait que la menace contre le Mundial n’est pas proférée par Al Qaeda au niveau global mais par Al Qaeda au Maghreb Islamique qui n’est autre que que ce qui reste de l’ancien Gspc algérien. Elle vient précisément de Abdelhamid Abuzeid, l’Islamiste « maigre et rachitique » décrit par Pierre Camatte, l’otage français libéré qu’il détenait jusqu’en mi février dernier.
S’il est probable qu’il ait plusieurs caches dans différents pays de l’énorme Sahara, pour plusieurs spécialistes, ce redoutable islamiste, a longtemps résidé et peut-être continue de résider dans la région de Kidal.Au moment où ces menaces sont proférées, la Région saharo-sahélienne affiche une plus grande détermination dans la lutte contre le terrorisme salafiste. La récente rencontre d’Alger entre les services secrets des pays de cette région, est considérée comme un pas encourageant.
Dans le même temps, la semaine dernière, les USA ont annoncé depuis Ouaga le démarrage en fin mai du 10è Flintlock pour 1200 militaires de six pays subsahariens, avec des cours théoriques au Burkina Faso et des exercices de terrain au Mali. Deux semaines plus tôt, Nouackchott avait émis un mandat d’arrêt international contre Mokhtar Belmokhtar, un autre dirigeant salafiste qui, avec Abuzeid, règne sur le Sahara malien, mauritanien, nigérien et sud-algérien.



Adam Thiam

lundi 12 avril 2010

Best music Touareg goup Tinariwen - CLER ACHEL

LibyanMusic مصطفي البتير : نقول يا من




Mise en œuvre de l’Accord d’Alger : Le rôle de la presse


Baba Dembélé - Le Républicain, 12/04/2010

Mise en œuvre de l’Accord d’Alger : Le rôle de la presse
lundi 12 avril 2010


L’Association des journalistes pour la paix et la non violence (Ajpv) a organisé une conférence-débats, samedi dernier, à la Maison de la presse. Le thème portait sur la consolidation de la paix au nord Mali / le rôle de la presse dans la mise en œuvre des accords d’Alger. Bruno Loma, secrétaire administratif de l’Ajpv a fait savoir que l’association est créée en 2007, à la suite d’un premier atelier tenu à Ségou et d’un deuxième, organisé à Fana par le projet Genovico (gestion non violente des conflits), dont le représentant, Boniface Cissé, était présent à la conférence-débats. Le secrétaire administratif a brièvement expliqué les objectifs de l’Ajpv qui visent la paix et la non violence.
Le président de l’Ajpv, Alhassane Maïga, a confirmé que l’association s’est donné le devoir d’œuvrer pour la communication non violente. Il a ajouté : ‘’Rappelez-vous, c’est un certain 4 juillet 2006 que les Accords d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement de la région de Kidal sont conclus entre le gouvernement du Mali et l’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement. A la suite de ces accords, une véritable contestation s’en est suivie. ‘’ Après plus de trois ans, a-t-il dit, il est intéressant de revenir sur le rôle de la presse dans la mise en œuvre de ces accords.
Car, estime t-il, le rôle des médias n’est pas négligeable dans ce qu’on peut qualifier de conflit entre le gouvernement, l’Alliance du 23 mai et certaines populations et organisations qui ont contesté les accords. Le conférencier, Sadou Yattara, journaliste et ancien président de la Maison de la presse, a commencé par rappeler les principales caractéristiques des trois République du Mali. Il a ensuite fait état du Nord, jadis considéré comme un goulag et la nouvelle image née de la rébellion touarègue.
Il a expliqué la mutinerie de l’Alliance du 23 mai qui a secoué l’unité nationale. L’accord d’Alger, a-t-il dit, fixe les modalités de développement du Nord Mali. Il a toutefois signalé que le 4 juillet, l’Accord a été signé en catimini, d’autant plus que le texte de l’Accord était déjà sur le Net. Ce qui a provoqué un tollé général. C’est par la suite, a-t-il indiqué, que le gouvernement a décidé de communiquer sur cette signature. Pour justifier le silence gardé par les autorités, le ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales, le général Kafougouna Koné, lors d’une conférence de presse organisée à la Maison de la presse, avait soutenu : ‘’quand on négocie, il faut communiquer peu, c’est après qu’on doit parler. ‘’ Il avait aussi indiqué : ‘’les seules guerres qu’on gagne sont celles qu’on a pu éviter. ‘’ Sadou Yattara a souligné que ce message avait été fortement propagé par les médias.
Parmi les facteurs de consolidation de la paix, il a cité le Forum de Kidal et l’adoption de la loi portant création du fonds d’investissement pour le développement et la réinsertion des régions du Nord Mali. Ce fonds, qui s’élève à 773 311 000 000, a précisé Sadou Yattara, concerne 39 projets et envisage de réinsérer 10 000 jeunes de Kidal, Gao et Tombouctou. Le conférencier a toutefois rappelé que tout le monde n’était pas unanime sur la signature de l’Accord d’Alger.

Il a cité le Rassemblement pour le Mali (Rpm) dont il a jugé l’action courageuse, compte tenu de ses électeurs et de ses bailleurs.
Le Cca Ong, a rappelé le conférencier, avait fait une déclaration montrant son incompréhension face à l’Accord, puisqu’il y avait déjà le pacte national. La centrale syndicale des travailleurs du Mali (Cstm), aussi, avait critiqué la signature de l’Accord d’Alger. La presse étant plurielle, a reconnu Sadou Yattara, des médias s’étaient opposés à la signature. ‘’Tout cela est derrière nous, maintenant, tous sont rentrés, ce qui est difficile, c’est la reconstruction, l’édification de la paix. ‘’ Il s’est réjoui que le conflit ne soit pas internationalisé. Interrogé sur la question de l’autonomie, il a soutenu que le Mali est un Etat unitaire et que la décentralisation est une solution administrative. Est- qu’il est sûr que ‘’tous les rebelles soient rentrés ? ‘’ Le conférencier a nuancé ses propos en parlant de certains.

Baba Dembélé

Feu le franc CFA ? 


Feu le franc CFA ?
jeune Afrique

12/04/2010 à 10h:51 Par François Soudan

On peut reprocher ce que l’on veut à Abdoulaye Wade, sauf de ne pas avoir d’idées. À l’occasion du cinquantième anniversaire de l’indépendance de son pays, le président sénégalais a mis les pieds dans un plat particulièrement épicé, au risque certes de s’y brûler les orteils, mais avec la jubilation diablotine des briseurs de tabous. Ne serait-il pas temps, un demi-siècle après le départ des derniers commandants de cercle, que l’Afrique francophone acquiert enfin son indépendance monétaire – en d’autres termes : qu’elle se débarrasse du franc CFA ? Les ex-colonies françaises qui, à l’instar de la Mauritanie et de la Guinée, ont quitté la zone CFA, ceux qui n’y ont jamais adhéré (Djibouti) et bien évidemment les pays anglophones et lusophones du continent sont-ils pour autant plus pauvres et moins bien gérés ? En posant ces questions, Wade sait qu’il touche à une corde particulièrement sensible, mais il a, cette fois, raison de le faire.

Soixante-cinq ans après sa création, le franc CFA (CFA comme « Colonies françaises d’Afrique », puis comme « Communauté financière africaine ») apparaît définitivement aux yeux du monde comme une curiosité obsolète et une survivance coloniale vaguement humiliante, qui oblige quatorze pays africains à confier 65 % au minimum de leurs réserves de change au Trésor français et contraint leurs ministres des Finances à rendre compte régulièrement de leur gestion au grand argentier de Bercy (prochaine revue, le 20 avril à N’Djamena). En contrepartie : une parité fixe avec l’euro et une garantie monétaire jalonnées de diktats successifs imposés depuis Paris. Dévaluation forcée en 1994, inconvertibilité des billets aux guichets depuis dix-sept ans, impossibilité de transférer ses avoirs en francs CFA sans passer par les banques centrales, étanchéité entre les deux zones d’émission, etc. L’essentiel des exportations des pays de la zone franc étant libellé en dollars et le volume des échanges commerciaux avec l’ex-métropole diminuant comme peau de chagrin, le franc CFA a en outre beaucoup perdu de sa nécessité.

Certes, au franc CFA, les pays dont c’est la monnaie peuvent être reconnaissants d’un acquis capital : celui d’avoir créé entre eux deux unions économiques et monétaires viables, qu’il serait suicidaire de sacrifier au profit d’une balkanisation fiduciaire. Mais les Africains n’ont plus besoin de la France pour maintenir cette solidarité, ni de sa tutelle pour garantir eux-mêmes­ leur propre monnaie régionale. On sait que Paris ne s’opposera pas à cette étape ultime de la décolonisation. Aux chefs d’État d’avoir le courage, en cette année historique, de l’aborder sans complexes.

Amazigh, origines et la diversité ethnique.

Amazigh, origines et la diversité ethnique.
La traduction laisse à desirer ,elle est de Google!! 


«S'il ya, de vivre et de s'exprimer en Algérie, le Maroc, le Sahara ... sur les musées, les festivals folkloriques, les pages d'Ibn Khaldoun, albums photo et des brochures touristiques: Les Berbères ils veulent être en place, à la maison, sans honte ni les voiles, l'éternellement relégués aux marges ... indépendamment de la «culture», le Magen État, des spectateurs et des objets passifs de "Historique". .. culture, le statut, l'histoire des autres ... "

Allocution prononcée par Salem Chaker, un linguiste de renommée Kabylie, dans un numéro spécial de "Tafsut" libre magazine mouvement culturel berbère, publiée clandestinement à Tizi Ouzou (capitale de la Kabylie, Algérie).
Dans ce groupe ethnique, si peu est connu bien qu'il soit le plus important de l'Afrique, un continent dont le nom pourrait provenir de la durée AFERKA, améliorée en berbère signifie TAFERKA terrain, parcelle de terrain ou des biens. Dans ce groupe, a été dépouillé de tout, son histoire a été écrite par les vainqueurs comme les Romains et les Arabes, entre autres, de la culture a toujours été un objet populaire, ou au mieux mal étiquetés, à titre d'exemple, la musique Afrique du Nord arabe est classée comme importante, malgré ses racines africaines, cette injustice historique va au-delà même des personnages historiques comme Augustin, évêque d'Hippone, né à Tegueste (à l'est de l'Algérie), est nécessairement l'histoire romaine, ou Ibn Jaldoun connu dans le mondo que les «arabes» restera dans l'histoire comme le premier qui a essayé d'écrire l'histoire repose sur des justifications scientifiques et ..., celui-ci a écrit dans le quatorzième cycle «Histoire des Berbères» de travail inachevée, qui a clairement et sans aucune rancune Etnea: «Le peuple berbère a toujours été un puissant, effrayant, gras et gros, un vrai peuple comme tant d'autres dans ce monde, tout comme les Arabes, les Perses, Grecs et les Romains ... " Le terme "berbère" est exogène, incertain et variable d'importance: pour les Grecs, le "barbaroi" sont des barbares, tandis que les Romains ont fourni un moyen racistes que les autochtones appellent «Berbères» ou «Barbarus» et ici Nous devons cesser de se demander pourquoi cette nomination est collé à ce groupe et non pas le nombre que les Romains avaient été en contact avec eux? Serait-ce parce que les Romains et, bien que son séjour en Afrique du Nord ne pouvait pas gouverner ces «Barbarus», comme ils le faisaient avec les autres, nous constatons que les historiens romains décrire les Berbères en tant que peuple indocile. Maintenant, avec la renaissance culturelle et sa lutte pour faire valoir leurs droits culturels, ces gens (surtout les non-arabisés berbère) ont choisi d'utiliser le terme Amazigh (Pluriel Imazighen), Qui signifie homme libre et rejette le qualificatif de «berbère».

Les origines de l'amazigh

Alos Berbères ont eu de nombreuses sources, depuis les temps anciens. Les auteurs classiques ont été attribués origines diverses, de l'Est Canaan, chevaux de Troie, Thraces ... puis de les élites arabes, ils égoïstement suppose une origine yéménite pour la plupart des Berbères. Sans doute, cela a contribué à atteindre une plus grande et d'arabisation rapide du peuple amazigh. Au XIXe siècle et la conquête de l'Algérie par les Français, est un nouvel intérêt pour ces populations d'Afrique du Nord de type méditerranéen, différents des Arabes par leur langue et leurs coutumes. La découverte des dolmens de la préhistoire, qui étaient censés à la fois une origine celtique en Afrique du Nord a contribué à porter l'archéologie de gala fait sur la prétendue présence des Celtes dans l'ancienne Afrique du Nord, ce qui semble être confirmé par l'existence de berbères de nombreux yeux blond et bleu entre les populations dans les montagnes du nord s'étend de l'Afrique du Nord (le Rif, Kabylie). Ces théories prétendent être une justification pour la conquête de l'Algérie par la France, qui est, par les descendants de ces mêmes celtique.

Au XXe siècle, a commencé des études et de la préhistoire et de la recherche anthropologique sur la question de l'origine des Berbères avec une rigueur scientifique suffisante. Les Berbères semblent être présents dès les premiers temps dans le pays où sont aujourd'hui. A cette époque, étaient connus sous le nom de Numidie, Mauro, Gétules, et plus généralement les Libyens. Les Berbères sont le peuple autochtone d'Afrique du Nord.

origines anthropologiques. Mechtoide et de la Méditerranée.

Apparemment, les Homo sapiens Maghreb, deux sortes de gens ont contribué à la formation du groupe berbère. La plus ancienne tour à un type plus archaïque, appelé Atérien. De cet homme à Mechta el-Arbi, Également appelé Mechta-Afalu (Mechtoide). Il s'agit d'un homme ayant des caractéristiques similaires à Cro-Magnon Europe. Au début des théories que l'État Mechta el-Arbi avait une origine orientale (Homo sapiens Palestine) ou de lui trouver une origine européenne (l'homme Cro-Magnon), Mais les anthropologues ont tendance à quitter ces théories en raison de nouvelles découvertes, ce qui leur donne un pedigree in situ, en continu à partir du Paléolithique moyen (l'homme Jebel irhud) À travers l'homme Atérien (Dar al-Sultan). Type Mechta el-Arbi disparaissent peu à peu sur les autres types de l'homme, mais sa mort ne sera jamais complet. Parmi la population actuelle seulement 3% des sujets conservés caractères de l'homme Mechta el-Arbi.

Peu à peu mechtoides populations, de la huitième millénaire, sera remplacé ou absorbée par le taux de migration de l'homme protomediterraneaQui ont leur origine principalement dans le Moyen-Orient. Étaient porteurs de la culture Capsienne, et ne diffèrent pas trop des populations méditerranéennes actuelles. Le Capsienne, Que leurs descendants, ont une propension marquée à ornementation géométrique, qui est encore observée dans la céramique, l'artisanat, les tatouages des femmes berbères ... etc Il ya aussi des contacts culturels avec différentes régions du sud de l'Europe, l'Italie du Sud et la péninsule ibérique », et les échanges de population sans doute entre les deux parties. Ces protomediterráneas populations dans la grande majorité étaient presque identiques à celles de l'Italie méridionale et la péninsule ibérique. Linguistiquement la langue amazighe est également liée à la langue d'origine orientale, afro-asiatiques, en montrant de fortes similitudes avec l'ancienne langue égyptienne, et plus loin avec l'hébreu et l'arabe.

ANCIENNETÉ

Ces populations ont été d'importants contingents paleobereberes type négroïde population sahraouie type, hauteur et gácil, avec la désertification du Sahara ont été progressivement la migration vers les côtes d'Afrique du Nord et se mêler aux populations méditerranéennes. La présence ultérieure des Phéniciens à l'influence côte nord-africaine culturellement plus comme paleobereberes populations. La preuve en est la constitution de l'empire carthaginois, qui a émergé après la chute des villes phéniciennes qui ont fleuri le long des côtes d'Afrique du Nord, où sa poitrine a été développé dans la culture punique, où de nombreuses personnes paleobereberes ont été influencés par la culture phénicienne . Il semble que ces échos a également eu des liens avec la colonisation humaine des îles Canaries dont la population est berbère porté par des navigateurs phéniciens, et plus tard par les Romains en début de l'ère chrétienne, où le roi berbère soumis à Rome, Juba II, a envoyé une expédition. Ces personnes envoyées en Archpiélago apparemment eu une présence importante de personnes avec des personnages mechotides, d'où l'intérêt de nombreux anthropologues du XIXe siècle européen, qui associé avec des hommes Cro-Magnon. Après la prise de Carthage par les Romains, l'étape de la côte d'Afrique du Nord par les mains des Romains, mais la résistance est constante tribus paleobereberes, et n'a jamais été en mesure de dominer l'ensemble de l'Empire romain. Cette fois-ci de nombreux Berbères ont été influencés dans les villes côtières de la culture romaine adoptée par de nombreux latine, le christianisme, en fournissant les chiffres comme phare dans la culture chrétienne que saint Augustin. Toutefois, la grande majorité des Berbères, les agriculteurs et les éleveurs dans les montagnes et le désert, est resté loin de la rébellion ou l'influence culturelle.

Seule l'arrivée des Arabes au VIIe siècle une influence décisive sur l'histoire des peuples berbères. En imposant finalement l'Islam, non sans difficulté, la grande majorité des villages berbères, la langue arabe et a ensuite été étalée progressivement adapoptada par la plupart des Berbères. groupes arabes sont aussi installés en Afrique du Nord en facilitant l'arabisation. Tout au long du XIVe siècle, a conduit à la conquête des Canaries par des mercenaires avbo auropeos au service de la couronne de Castille, la christianisation des canaris est absolue, et nous amzighe nouvelles langues dans les îles Canaries jusqu'à ce que le dix-septième siècle. L'arrivée des colons européens et de sa fusion avec une partie de la population autochtone amazighe du castillan facilité l'imposition et la grave détérioration de la majeure partie de la culture amazighe île, les traits culturels qui n'a pas disparu, a subi un revers majeur et le syncrétisme fort, d'être relégués cultuar amazigh survit encore dans les environnements ruraux, principalement des agriculteurs.

Aujourd'hui, les peuples amazighs sont très diverses ethnique et culturelle du développement, de la langue, l'histoire et les racines communes, mais avec ses particularités propres. De une blonde qui parle le dialecte de la Kabylie taqbaylit et en français, un agriculteur de la montagne, une brune rizadísimo sud de l'Atlas, qui parle le dialecte tacelhit, D'un jaune canari parle castillan et mélangés avec les Européens et conserve un énorme héritage culturel d'origine Amazigh, Une origine noire touareg qui parlent le dialecte subasahariano Tamaceq, Rif occidental mélangés avec les Arabes qui parlent l'arabe et l'espagnol reste de la culture et la langue de leurs ancêtres. Tous différents, mais avec quelque chose en commun, nos racines, notre AmazighDans certains cas, plus ou moins détériorés.

Cela a été une brève introduction sur les origines anthropologiques des peuples amazighs. Basé sur le livre que je recommande pour ceux qui s'intéressent à ce sujet à partir:

-Gabriel Camps.1998. Les Berbères: à partir de la côte méditerranéenne jusqu'à la limite sud du Sahara. Barcelone. Icaria Editorial.

Auteur: Izuran

dimanche 11 avril 2010

Le Guide de la révolution reçoit un envoyé personnel du président du Conseil Militaire au Niger

Syrte, 09 attayr (Jana)


Le Guide de la révolution reçoit un envoyé personnel du président du Conseil Militaire au Niger
dimanche 11 avril 2010
Syrte, 09 attayr (jana) –

Le Guide de la révolution a reçu jeudi l’envoyé personnel du président du Conseil Militaire au Niger, Salou Djibo, qu’accompagne une délégation de haut niveau de conseillers du président du Conseil.

L’émissaire nigérien a remis, au cours de cette audience, un message manuscrit du président du conseil militaire au Niger, dans lequel il réexprime son extrême considération pour le rôle pionnier du Guide, dans l’instauration de la stabilité au Niger, compte tenu de sa haute et permanente protection de la paix et de la sécurité, dans l’espace SINSAD et au delà.

Le président du Conseil a sollicité de la part du Guide de lui prodiguer davantage de ses conseils qui aideront ce pays africain a dépasser la phase actuelle de transition.

Le président du Conseil Militaire au Niger a également exprimé dans son message au guide, l’attention extrême qu’il vouait au développement et au renforcement des relations qu’entretient son pays avec la grande Jamahirya. Etait présent à cette audience, le secrétaire du bureau populaire libyen auprès du Niger.



..//jana//..

Niger:Assassinat du Président Ibrahim Baré Maïnassara : 11 ans après, les auteurs, co-auteurs et complices du crime toujours impunis par la justice humaine !

Assassinat du Président Ibrahim Baré Maïnassara : 11 ans après, les auteurs, co-auteurs et complices du crime toujours impunis par la justice humaine !


Politique
Mardi 06 Avril 2010 19:39

Le vendredi 9 avril prochain, cela fera exactement onze (11) ans que l’ancien Président de la 4ème République Ibrahim Baré Maïnassara a été assassiné. Et cela fera aussi 11 ans que les auteurs, co-auteurs et complices de cet odieux crime jouissent d’une totale impunité, du moins de la part de la justice humaine !

Curieuse coïncidence, c’était aussi un vendredi, ce 9 avril 1999, que l’ancien Président a été abattu sur le tarmac du Groupement aérien national (GAN) par un groupe de militaires dirigé par le chef de corps de la garde présidentielle, le Commandant Daouda Malam Wanké. Selon ses proches, Ibrahim Baré Maïnassara s’apprêtait à prendre un hélicoptère pour se rendre à Inatès, petite bourgade située à la frontière entre le Niger et le Mali. C’était au moment où on lui rendait les honneurs militaires que les rafales des armes lourdes l’ont atteint, déchiquetant son corps. Le lieutenant Idé, qui rendait les honneurs ; Malam Souley, le chauffeur du Président ; et Ali Saad, son Conseiller, furent aussi tués au moment de la fusillade. Présentée comme découlant d’« un accident malheureux », la mort de l’ancien Président se révéla être un assassinat planifié en vue de renverser le régime de la 4ème République. Soixantedouze (72) heures après l’assassinat, le Commandant Wanké s’empara du pouvoir à travers un organe militaire dénommé Conseil de réconciliation nationale (CRN). Avant de remettre le pouvoir aux civils, après neuf (9) mois de transition, Wanké et ses compagnons réussirent à faire adopter une Constitution qui consacra une amnistie aux auteurs, coauteurs et complices de l’assassinat du Président Baré. C’est cette amnistie que la justice a toujours brandie pour rejeter les multiples demandes des proches du défunt Président, relatives à l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur les évènements du 9 avril 1999. Jusqu’à sa mort, en juillet 2005, le Commandant Daouda Malam Wanké, n’a jamais été inquiété par rapport à l’assassinat de l’ancien Président. Ses co-auteurs et complices le serontils un jour ? A moins qu’elle ne soit reconduite dans la future Constitution, l’amnistie dont ils jouissent n’est plus en vigueur depuis le coup d’Etat du 18 février dernier.

K.I
06 avril 2010
publié le 05 avril 2010
Source : http://lagriffe-niger.com/

Venus du Kirghizstan, les membres de Tengir Too jouent une musique pure, inspirée par la nature aride des montagnes..



mondomix — July 01, 2009 — Venus du Kirghizstan, les membres de Tengir Too jouent une musique pure, inspirée par la nature aride des montagnes. Leur nom, ils le tiennent justement, de ces montagnes qui bordent la frontière avec la Chine, plus connues sous leur nom chinois Tien Shan.

La musique traditionnelle du Kirghizstan est riche et multiple, influencée par les traditions des peuples nomades qui sillonnent la région depuis des siècles. Comme dans la plupart des anciens pays placés pendant des années sous le joug soviétique, ces traditions venaient à disparaître. Pour certaines, il est déjà trop tard.

Avec cet ensemble, son fondateur, le compositeur et multi instrumentiste Nurlanbek Nyshanov, a voulu mettre un frein à ces pertes inestimables. L'Ensemble Tengir-Too comprend aussi Kenjegul Kubatova, Azamat Otunchiev, Rysbek Jumabaev et Gulbara Baigashkaeva, maître du komic ce luth à trois cordes, propre au Kirghizstan.

Plusieurs invités sont déjà venus enrichir leur travail, Asylbek Nasirdinov, qui joue du qyl-qiyak, sorte de vièle à archet à deux cordes en crin de cheval, lié aux anciens rites chamaniques et Zainidin Imanaliev à la fois instrumentiste, chanteur et meneur de foule. Tengir-Too transmet une tradition aux multiples facettes, lui redonnant toute son authenticité sans pour autant refuser catégoriquement de la faire évoluer.

Filmé à l'Opéra National de Londres.