mardi 30 mars 2010

Moi, Pierre Camatte, otage d'Al-Qaïda pendant 89 jours

Moi, Pierre Camatte, otage d'Al-Qaïda pendant 89 jours
30/03/2010 à 09h:10 Par Marianne Meunier, envoyée spéciale à Gérardmer
jeune Afrique


Pierre Camatte au Grand Hôtel de Gérardmer, le 15 mars.
© PAscal BAstien/Fedephoto pour J.A Enfin libre, l'ex-otage français Pierre Camatte raconte sa captivité entre les mains d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Il a été enlevé au Mali, et a été relâché après la libération par Bamako de quatre islamistes réclamés par les ravisseurs.

Pierre Camatte extirpe de sa poche un bout de tissu effiloché. Il comporte 89 petits nœuds bien serrés. Un pour chaque jour de captivité. Ce calendrier de fortune et un visage boucané par le soleil sont les seules traces tangibles que l’ex-otage français des séides de l’Algérien Abdelhamid Abou Zeid, l’un des émirs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ait rapportées de sa prison à ciel ouvert, entre les dunes du Sahara.

Enlevé le 26 novembre à Ménaka, dans le nord-est du Mali, le jeune retraité – il a fêté ses 62 ans le 12 mars – a été relâché le 23 février. Depuis, il a retrouvé sa mère et sa compagne, Francine. Il a rasé sa « barbouze toute blanche » et opté pour un look de baroudeur chic, épaisse montre argentée, pantalon de cuir, veste crème, manteau et chemise noirs. Au téléphone, le ton était bourru, les phrases courtes. Dans un salon moquetté du Grand Hôtel de Gérardmer, la ville des Vosges (est de la France) dont il est originaire, l’ancien prof de sport se révèle affable. Dehors, les sapins sont enneigés comme sur les cartes postales. Il fait froid. Camatte s’assied au coin du feu. Le garçon lui propose une coupe de champagne, qu’il accepte volontiers.

« Comme à Monument Valley »

Pendant les trois mois passés « arraché du monde », ce bon vivant a bu une eau glauque, tirée des puits du désert, puis stockée dans des fûts ayant contenu de l’essence. Midi et soir, un menu presque toujours identique : pain cuit dans le sable, riz ou pâtes. Seule variété : la forme des pâtes, parfois macaronis, parfois spaghettis. Le tout est servi dans une gamelle. Le matin, les ravisseurs lui donnent du lait. Et puis c’est tout. Avec l’eau qu’il boit, Camatte doit aussi se laver, « trois ou quatre fois en trois mois ». Il ne changera jamais de vêtements : un pantalon, une djellaba couleur sable, un chèche noir, des godillots. L’uniforme de ses ravisseurs, qui le lui imposent dès le départ.

La tenue est plus discrète que le pyjama bariolé que portait l’otage lors de son enlèvement. Ce soir-là, Camatte dort sur un matelas dans la cour de l’hôtel Minika (« Où sommes-nous ? » en tamashek), dont un ami malien lui avait proposé la gérance quelques mois plus tôt. Il est environ 2 heures du matin quand cinq hommes lui sautent dessus et lui demandent, en anglais, son nom. Premiers coups. Chacun d’eux porte un kalachnikov en bandoulière. Le Français se débat en vain. Il est menotté et traîné jusqu’à un pick-up garé à quinze minutes de marche. Ses agresseurs le jettent dans le coffre débâché, lui ligotent les jambes, qu’ils attachent à ses bras. Le véhicule démarre. Garé à côté, un autre, identique, suit.

C’est le début de l’errance dans le no man’s land d’Aqmi. Camatte est-il resté au Mali ? A-t-il été détenu en Algérie ? Avec des dunes et des pitons rocheux pour seuls repères, il ne saura jamais où il est. Ses ravisseurs ne répondront pas à ses questions. Il sait juste qu’il a changé « trois ou quatre fois de camp ». Le premier voyage a duré deux jours et demi. À une dizaine de jours d’intervalle, il y a eu ensuite deux petits déplacements de 500 kilomètres, « peut-être ». Puis un long trajet de trois jours. Toujours dans le désert. « Il y avait des cordons de dunes infinis, des rochers rouges, noirs, énormes, comme à Monument Valley [aux États-Unis, NDLR]. Des paysages extraordinaires, j’aurais aimé les voir en compagnie de quelqu’un que j’apprécie. »

Pour ne pas être repérés, les preneurs d’otage bâchent leurs véhicules et établissent leur camp au creux des dunes ; des sentinelles se relaient à leur sommet. « Camp » : le mot est trop fort pour ces installations rudimentaires. Aucune construction, pas même une tente. Camatte et ses ravisseurs dorment à la belle étoile. Lui, menottes aux poignets (uniquement la nuit), à l’écart, à une quarantaine de mètres de ces derniers, sur une couverture qui, la journée, lui sert de pare-soleil (la température pouvant grimper jusqu’à 45 °C). Eux sont regroupés près de leurs véhicules. Au départ, deux pick-up composent le « camp ». Mais il y a souvent de la visite, uniquement des hommes. « Parfois, il y avait sept pick-up. Nous avons parfois été trente », se souvient Camatte. Les cinq hommes qui l’ont enlevé étant restés avec lui du début à la fin, il pense qu’il n’a pas été revendu.

Rencontre avec Abou Zeid
Derrière les chèches, il distingue des visages jeunes. Selon lui, ses geôliers ont, pour la plupart, entre 20 et 25 ans. Exception : le chef, Abdelhamid Abou Zeid. Petit, rachitique, l’émir à la barbichette doit avoir la cinquantaine. Il n’est pas en permanence avec le Français, mais lui rend visite à trois reprises. La première fois, deux jours après son enlèvement. Abou Zeid pose à Camatte des questions « qui vont droit au but », en arabe. Un interprète traduit en anglais. Ton nom ? Ta profession ? Ta formation (université ? quel niveau ? licence ?) ? Des enfants ? L’interprète menace : « On va vérifier si tu mens. » La deuxième rencontre intervient une semaine plus tard, pour des photos, où les ravisseurs, en armes, posent autour de leur proie. Dernière discussion quelques heures avant la libération. Abou Zeid annonce alors à l’otage que l’État malien a répondu favorablement à leur ultimatum : quatre prisonniers djihadistes seront élargis. Camatte est donc libre. Ce n’est que par la suite qu’il entendra le nom d’Abou Zeid et apprendra que l’émir avait fait exécuter, en juin 2009, l’otage britannique Edwin Dyer.

Il a néanmoins su tout de suite à qui il avait affaire. Dès l’arrivée dans le désert, il interroge ses ravisseurs, qui l’orientent en lâchant quelques mots – « moudjahidine », « Al-Qaïda », « Ben Laden » – accompagnés d’un geste imitant un avion, et des tours qui s’effondrent… Certains se montreront violents, le molestant lors du rituel ligotage du soir, mimant de la main un couteau sur sa gorge. Avec le cuisinier – c’est toujours le même –, la relation est différente. Camatte ose l’interroger. Il apprend ainsi, avant l’annonce d’Abou Zeid, la libération des quatre prisonniers djihadistes. Avec d’autres, il y aura quelques discussions sur l’islam. Camatte essaie d’expliquer l’existence de valeurs universelles, au-delà des religions. Mais « ça finissait toujours par la même chose : “La seule vraie religion est l’islam.” »

Toujours le kalachnikov en bandoulière, les ravisseurs s’occupent parfois en tirant sur des boîtes de conserve. Car outre des réserves de nourriture, chaque pick-up dispose d’un armement identique : lance-roquettes, mitrailleuse lourde, grenades, pistolets. Autre passe-temps : les psalmodies du Coran et, parfois, des vidéos, dont l’otage, privé de ses lunettes, n’a que le son. Des prêches, apparemment. Camatte apprendra que ses ravisseurs disposaient d’une connexion internet. Ils écoutent souvent des lecteurs MP3 et, parfois, la radio en arabe. Le matériel électrique est rechargé avec les batteries des pick-up.

« La peur au ventre en permanence », l’otage, lui, passe le temps avec « deux ou trois trucs pour ne pas craquer » : faire discrètement des pompes et des abdominaux tous les soirs, « se nourrir d’idées positives, revoir des scènes plaisantes de sa vie », y croire. Il a quatre côtes cassées, cinq kilos en moins et n’arrive toujours pas à dormir. Et le syndrome de Stockholm l’a épargné.


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Le Niger s’achemine vers la dépénalisation du délit commis par voie de presse

Afriqueavenir.org / DS/od/APA 29-03-10
Le Niger s’achemine vers la dépénalisation du délit commis par voie de presse
mardi 30 mars 2010

Des pro­fes­sion­nels de l’in­for­ma­tion du Niger et leurs confrères afri­cains se pen­che­ront sur l’éla­bo­ra­tion d’un avant pro­jet de loi sur la dé­pé­na­li­sa­tion du délit de presse au cours des états gé­né­raux de la presse qui s’ouvrent lundi au Pa­lais des congrès de Nia­mey, a ap­pris APA de source of­fi­cielle.

Di­vers su­jets se­ront dé­bat­tus au cours de ces as­sises dont des com­mu­ni­ca­tions sur les nou­velles tech­no­lo­gies de la com­mu­ni­ca­tion, la conven­tion col­lec­tive des pro­fes­sion­nels des mé­dias, a ex­pli­qué Ami­na­tou Ta­kou­ba­koye, la mi­nistre ni­gé­rienne de la Com­mu­ni­ca­tion et de la Culture.

Les états gé­né­raux de la presse, qui s’achèvent mer­cre­di, per­met­tront éga­le­ment d’ex­plo­rer les pos­si­bi­li­tés en vue de l’adop­tion d’un avant texte por­tant sup­pres­sion des peines pri­va­tives de li­ber­tés en cas de dé­lits com­mis par voie de presse, a-​t-​elle in­di­qué.

Parmi les in­vi­tés afri­cains à ce forum, fi­gurent no­tam­ment l’Ivoi­rien Al­fred Dan Mous­sa et le Sé­né­ga­lais Ma­diam­bal Diagne, res­pec­ti­ve­ment pré­sident de l’Union in­ter­na­tio­nale de la presse fran­co­phone (UPF) et di­rec­teur du groupe Ave­nir Com­mu­ni­ca­tion.

La presse ni­gé­rienne, dont la com­po­sante pri­vée est née à la fa­veur de la dé­mo­cra­ti­sa­tion au début des an­nées 1990, fait face à plu­sieurs pro­blèmes liés sou­vent à la pré­ca­ri­té des en­tre­prises de presse et au dé­fi­cit de pro­fes­sion­na­lisme consta­té chez nombre de ses ani­ma­teurs.

De même, sou­ligne-​t-​on, plu­sieurs jour­na­listes ont été em­pri­son­nés au cours de ces der­nières an­nées comme en 2009 lorsque huit édi­teurs de la presse in­dé­pen­dante ont été au­di­tion­nés à la po­lice, après avoir dé­non­cé un cas pré­su­mé de cor­rup­tion im­pli­quant des proches de l’ex-​Pré­sident Ma­ma­dou Tand­ja.

Les as­sisses de Nia­mey ac­cordent une place im­por­tante aux dis­cus­sions sur ces « nom­breux pro­blèmes afin d’en trou­ver les so­lu­tions », a sou­li­gné Ab­dou­laye Ma­mou­dou, pré­sident du co­mi­té na­tio­nal d’or­ga­ni­sa­tion de ces états gé­né­raux de la presse qui se tiennent 18 ans après le pre­mier forum na­tio­nal sur la com­mu­ni­ca­tion.

Le pay­sage mé­dia­tique ni­gé­rien est consti­tué d’une cin­quan­taine de titres, six chaînes de té­lé­vi­sion dont quatre pri­vées, une tren­taine de ra­dios com­mer­ciales et une cen­taine de ra­dios com­mu­nau­taires.

DS/od/APA

2010-​03-​29

lundi 29 mars 2010

Censure sur le Net a Issikta /Touaregs ?

Depuis ce matin certaines images qui illustrent nos articles sont censurées ,par qui? pourquoi?
Nous recherchons les causes et vous tiendrons informés de la suite !!
Merci à tous nos lecteurs pour vos remarques et vos aides .
Amitiés
Webmaster Issikta

Areva encore et cette fois ci en France même :Nucléaire : le scandale des déchets enfouis sous nos pieds

Rue 89

Nucléaire : le scandale des déchets enfouis sous nos pieds
Par Augustin Scalbert | Rue89 | 27/03/2010 | 22H50



Mines d'uranium : le scandale de la France contaminée
envoyé par figra. - L'info internationale vidéo.


Le scandale des mines d'uranium en France
envoyé par rue89. - L'info video en direct.

(Du Touquet) L'ingénieur promène son compteur Geiger sur le parking du stade de Gueugnon. La machine pousse son cri strident, qui va crescendo : les tribunes et le parking sont situés sur des déchets radioactifs de l'ancienne usine de la Cogema. La moitié des régions françaises abritent ainsi 300 millions de tonnes de résidus nucléaires.

Lauréat du prix spécial du jury au Figra, le film « Mines d'uranium : le scandale de la France contaminée » est de ceux qui font peur. Peur quand les journalistes qui l'ont réalisé, Emmanuel Amara et Romain Icard, marchent avec des citoyens engagés contre ce scandale qui leur disent ne pas vouloir rester trop longtemps dans un pré ou un bois par crainte d'être contaminés.

Peur encore quand on voit que les supporters de Gueugnon, et une bonne partie des habitants de cette ville bourguignonne, ont pu être irradiés en assistant à des matchs de foot ou en faisant leur footing, puisqu'un parcours de santé avait aussi été créé sur les 30 000 tonnes de déchets nucléaires enfouis… (Voir la vidéo)


Au total, l'usine de la Cogema (aujourd'hui Areva) de Gueugnon a planqué ainsi 220 000 tonnes de déchets avant sa fermeture, en 1980. A deux pas du centre-ville. Des dizaines de cas similaires existent en France, où 210 sites ont été exploités. La plupart du temps, ces résidus sont des « stériles » (déchets radioactifs, mais modérément).

Mais dans le film d'Amara et Icard, un ingénieur de la Criirad, le seul laboratoire indépendant de mesure de la radioactivité, découvre du yellowcake (concentré d'uranium) sur le parking d'un club de ski de fond…

Les journalistes nous emmènent aussi à Saint-Pierre (Cantal), village entièrement construit sur un site d'enfouissement. Et dans un coin de la Loire où la Cogema vendait à vil prix du remblai aux habitants, ravis de l'aubaine. Aujourd'hui, ils déchantent : on s'aperçoit que même des maisons sont radioactives.

A Limoges, une partie des habitants boivent de l'eau contaminée. C'est la grande ville française la plus touchée, puisque le Limousin concentrait le plus grand nombre de mines.

L'enquête édifiante d'Amara et Icard pose beaucoup de questions. Elle a suscité quelques réponses au moment de sa diffusion dans l'émission de France 3 « Pièces à conviction », en février 2009 : tentative de censure de la part d'Areva, procès de la ville de Limoges, et engagement solennel du ministre Borloo (non respecté). (Voir la vidéo)

Tant que les ingénieurs de la Criirad et les citoyens engagés n'auront pas fini leur travail de fourmi, on aura du mal à connaître la réalité de la contamination en France : tel qu'il est actuellement organisé, le contrôle de la radioactivité n'est pas indépendant d'Areva. Notamment parce que les ingénieurs qui l'effectuent sont presque tous issus du corps des Mines, comme les dirigeants du groupe nucléaire.

A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89
► Bientôt de la radioactivité dans nos objets de consommation ?
► « Déchets, le cauchemar du nucléaire » jusqu'en Sibérie
► Palmarès du Figra, monté en puissance cette année

Niamey/Les dignitaires de l’ancien régime nigérien dans le collimateur du pouvoir


Les dignitaires de l’ancien régime nigérien dans le collimateur du pouvoir
Par RFI

Niamey, la capitale du Niger a été, hier 28 mars, le théâtre d'une vague d'arrestations. D’anciens ministres de l’ex-président de la République Mamadou Tandja, mais aussi des directeurs généraux d'entreprises ont été interpellés. Parmi eux, Ibrahim Foukori, directeur général de la Nigelec (société d’électricité), Amadou Dioffo de la Nigérienne des hydrocarbures, Lamine Zen, ancien ministre des Finances, ou encore Lampo Garba, ex-ministre de la Justice. On ne connait pas encore le nombre total d’interpellations, mais on parle d'une dizaine de personnes détenues dans les locaux de l'école de police de Niamey. Ils sont soupçonnés par les nouvelles autorités d'actes de subversion contre le régime en place. Les interpellations pourraient bien se poursuivre aujourd’hui.



La première vague d’interpellations concerne une dizaine de personnalités toutes proches de l’ancien président Mamadou Tandja. Il s’agit entre autres des anciens ministres des Finances, Ali Mahamane Lamine Zène, et de la Justice, Garba Lompo.

Du côté des sociétés d’Etat et d’économie mixte, on peut citer le puissant directeur général de la Société générale d’électricité (Nigelec), Ibrahim Foukori, et Seyni Salou de la Société des patrimoines des eaux du Niger (SPEN).

Selon Ousmane Cissé, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, qui contrôle ces interpellations, « toutes ces personnalités se livreraient à des activités subversives ». La police a décidé de passer à la vitesse supérieure après plusieurs rapports concordants. Ousmane Cissé qui confirme également que les interpellations vont se poursuivre, a toutefois précisé que « s’il s’avère qu’il n’y a rien à leur reprocher, ils seront libérés ».

Depuis quelques jours en tout cas, les renseignements généraux de la police sont à pied d’œuvre. « Toutes opinions de nature à perturber la tranquillité de l’ordre public seront, à compter de ce jour, punies », affirme le ministre de l’Intérieur qui ne mâche pas ses mots : « toutes ces personnalités, a-t-il martelé, traînent des casseroles ».

En tout cas, ces interpellations ont surpris plus d’un Nigérien et nombreux sont ceux qui se demandent si ce n’est pas le début de l’assainissement tant réclamé par le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD).

Greenpeace accuse Areva de négliger la santé des Nigériens


atlasinfo.fr / AFP 28-03-10
Greenpeace accuse Areva de négliger la santé des Nigériens
lundi 29 mars 2010


L’organisation internationale de défense de l’environnement Greenpeace a accusé le groupe français Areva de mettre en danger la santé des riverains des mines d’uranium qu’il exploite dans le nord du Niger, dans un rapport publié lundi.

Greenpeace exige qu’une étude indépendante établisse le niveau de radiation dans deux cités minières, Arlit et Akokan (nord-ouest du Niger), et demande leur décontamination. Areva, numéro un mondial du nucléaire civil, est le premier employeur privé au Niger, pays sahélien très pauvre, où l’entreprise exploite des gisements d’uraniumun.

"Les habitants d’Arlit et d’Akokan vivent entourés d’air empoisonné, de terres contaminées et d’eau polluée. Chaque jour qui passe, les Nigériens sont exposés aux radiations, à la pauvreté et aux maladies", assure Greenpeace.

L’organisation a mené une enquête à Arlit et à Akokan en novembre 2009 en collaboration avec la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD, France) et le Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgetaire (ROTAB, Niger).

Dans un rapport de trente pages, non exhaustif selon l’ONG, Greenpeace a mis en évidence des concentrations anormales d’uranium dans le sol, et de radon, un gaz naturel radoactif, dans l’air, ou encore la présence sur les marchés de matériels radioactifs recyclés, provenant des mines. Les prélèvements ont été effectués aux abords des mines comme dans les deux localités, où vivent environ 80.000 personnes. Ainsi, par exemple, "dans quatre échantillons sur cinq d’eau recueillis par Greenpeace dans la région d’Arlit, la concentration d’uranium était supérieure à la limite recommandée par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) pour l’eau potable", écrit l’organisation écologiste.

Areva a assuré en janvier qu’il organiserait "d’ici fin 2010" une inspection générale des sites qu’il expolite au Niger pour démontrer l’absence d’exposition radioactive de la population.

Dimanche 28 Mars 2010 AFP

dimanche 28 mars 2010

L’espace touareg - 2003


L’espace touareg - 2003
dimanche 28 mars 2010

Carte thématique de l’espace touareg et de ses tribus les plus importantes,

et des grandes zones naturelles de localisation :

zone désertique et semi-désertique
zone sahélienne semi-aride
zone de savane

Synthèse d’ouvrages et de cartes , avril 2003

J.Dupuis

temoust

L’espace touareg dans l’espace africain - 2008









L’espace touareg dans l’espace africain - 2008
dimanche 28 mars 2010
Cartographie © B.Dupuis, 2008
Source : Les rebellions touarègues, Anne Saint Girons, Ibis Press
Estompages à partir des données brutes "Globe Project" ( NGDC ) et SRTM (NASA)


temoust.org

LA LEGENDE TRACY CHAPMAN speciales dédicaces à Emma et a tous les infirmiers du Niger

talking about a revolution (tracy chapman)





Tracy Chapman - fast car Video





Tracy Chapman crossroad

Anne-Marie Salomon, la nouvelle Soeur Emmanuelle


Grand format
La Vie
Anne-Marie Salomon, la nouvelle Soeur Emmanuelle
Armelle Breton - publié le 25/03/2010

C’est un incroyable hôpital installé dans le désert touareg, au Mali. À sa tête, une femme française atypique, Anne-Marie Salomon. Depuis 22 ans, cette religieuse et médecin partage le quotidien des nomades, avec un credo : préserver leur dignité, en les aidant à se développer, via notamment la santé et l’éducation.


Le soir tombe sur l’hôpital de Kaïgourou, à Gossi, en pays touareg. Après les tensions de la journée, une discrète rumeur parcourt désormais le camp. Un transistor crachote ses nouvelles, les coqs poussent leur dernier chant… Quelques braseros vacillent, près des tentes où l’on s’apprête pour la nuit. Dans la pénombre, une charrette s’immobilise. Avec précaution, deux hommes et une femme en descendent une silhouette frêle dont on ne distingue que le visage, émergé d’un enchevêtrement de tissus colorés. Ils la couchent sur une natte, à même le sol, à l’entrée du bâtiment. En silence. Aucune panique, aucun débordement. D’où viennent-ils, combien de kilomètres ont-ils parcouru ? On l’ignore et quelle importance…

L’urgence ici se cale sur le pas des nomades, dans un temps et un espace aussi étirés que la brousse environnante. À la lueur de sa torche, qu’elle tient coincée dans le creux de son épaule, le Dr Salomon – ici, on ne parle que de Anne-Marie – se penche sur la patiente dont la vie semble déjà presque retirée, tant son corps est raide. En tamasheq, la langue des tribus de cette région du nord du Mali, ses proches expliquent que, depuis deux jours, elle ne peut plus manger ni parler. "Tétanos", présume la sœur, qui a repéré une plaie sur le pied de la malade. Autour d’elle, l’équipe des soignants, avec, en tête, Zado, son fidèle adjoint, regarde, écoute, enregistre le traitement à mettre en œuvre.

Fin d’une journée ordinaire à Kaï­gourou, cet hôpital vraiment pas comme les autres. Pour s’en rendre compte, il faut attendre le lendemain, dans la lumière éblouissante du matin. Pas un lit à l’horizon, pas de carrelages immaculés, ni d’appareils sophistiqués. À Kaïgourou, on vient avec paquetage, famille et bêtes. Et le temps de se soigner, on vit comme au désert. Imaginez donc trois modestes bâtiments en banco – briques de terre séchée – et, autour, un campement
de tentes hétéroclites mêlant peaux de bêtes, bâches en plastique ou ­tentures…

Des femmes pilent le mil, d’autres déambulent avec des jarres d’eau sur leur tête, pendant qu’au loin un dromadaire chaloupe, ignorant superbement l’interdiction de pénétrer dans l’enclos de l’hôpital. Sous un arbre, deux malades sont allongés, une perfusion piquée dans le bras. Plus loin, un lépreux, le pied déjà à moitié disparu, discute avec son enfant. À l’écart, un jeune homme lit, son pansement tout propre ­laissant entrapercevoir des chairs encore à vif. « Il est là depuis deux ans et demi déjà, explique Anne-Marie. Un accident lui a broyé la jambe et le muscle de son mollet est descendu à la cheville. Il faut attendre que les greffes de peau prennent, ensuite, on lui remontera le muscle. » Il trompe le temps avec les livres que la sœur lui apporte. Rêvant de pouvoir un jour devenir traducteur. Et puis, toujours allongée sur sa natte, la malade de la veille. Elle remue légèrement la tête et a même pu boire. Elle vit !

« Ils sont bien ici mes malades », s’exclame la sœur. À un Occidental nanti, habitué à une médecine de haute technicité, les moyens peuvent sembler dérisoires, et les méthodes, déroutantes. Mais, bien vite, on comprend qu’il faut laisser ses codes au vestiaire et que, dans cette zone déshéritée du Gourma – entre Sahara et Sahel –, tenaillée par la faim, et où l’espérance de vie se limite à 45 ans, Kaïgourou est une sorte de miracle. Un îlot d’humanité et de dignité dans un océan de dénuement. Avec, à sa tête, une femme hors du commun : Anne-Marie Salomon, 75 ans et une vitalité à faire pâlir nombre de tren­tenaires. Sur le pont de 6 heures du matin à… impossible de donner une limite, un accouchement – et il y en a 300 par an – peut la tenir debout une bonne partie de la nuit. Il faut la voir au volant de son pick-up bringue­balant sillonner les rues de Gossi, escortée par des ribambelles d’enfants scandant : « Anne-Marie Biscuit, Anne-Marie Biscuit » (surnom hérité du temps où elle distribuait de la nourriture aux réfugiés affamés). Elle houspille, elle rigole, elle commande, elle épuise même parfois. Mais on lui pardonne car, comme le confie Zado, « rien de ce qu’elle fait n’est pour elle ».

Impossible de ne pas se laisser aller à la comparaison avec une autre dame de cœur, sœur Emmanuelle : même faconde, même facétie, même volonté – pensez qu’elle a entamé ses études de médecine à 45 ans – et même énergie phénoménale… Quand on l’interroge sur la source à laquelle elle puise autant de force, cette femme de foi répond invariablement : « Dieu ! » Consentant du bout des lèvres à étayer son propos : « Dieu a besoin d’interprètes pour transmettre son message d’amour. Il a besoin de bras, de jambes… de têtes aussi. Je suis une de ses interprètes. »

Son histoire de cœur avec les habitants du Gourma remonte à 1985. À l’époque, externe en médecine (voir son portrait dans La Vie n° 3336, du 6 août 2009), cette sœur de la Retraite, originaire de Bretagne, atterrit en stage au centre de soin public de Gossi. Une ville perdue dans les sables, à plus de 1 000 km de Bamako. Elle y découvre les réfugiés de la sécheresse, attirés par la « mare » – entendez un lac – qui borde la ville. « Ils avaient perdu leurs troupeaux. Ne sachant pas vivre dans les agglomérations, ils se sentaient très humiliés, parqués par les autorités de l’autre côté de la mare, et attendant leur nourriture des seules distributions d’urgence. Je leur ai promis que je reviendrai, sans autre but que de
les aider à trouver des solutions pour lutter contre la misère dans laquelle ils s’enlisaient. » La sœur n’étant pas
du genre à parler en l’air, elle tient promesse et, en 1988, sa thèse en poche, elle s’installe à Gossi.

Zado se souvient de leurs débuts ensemble : « Kaïgourou n’était qu’une dune de sable. On consultait sous les arbres, plantés par les missionnaires de l’Église norvégienne. Ils avaient imaginé convertir les nomades à l’agriculture, sourit-il, avec, dans les yeux, l’ironie d’un Touareg qui sait bien l’improbabilité d’un tel dessein. Les nomades sont des pasteurs, pas des cultivateurs ». Visiblement, Anne-Marie Salomon a retenu la leçon. « J’ai compris que, dans ce pays, Dieu ne me demandait pas d’agir par moi-même, mais d’être là, auprès de mes frères, pour les aider à réaliser eux-mêmes ce que seuls ils ne pouvaient entreprendre. » Et, de fait, depuis 22 ans, elle est toujours là, à accom­pagner de très nombreux projets de développement touchant à la santé et à l’éducation : puits, dispensaires de brousse, formations de jeunes soignants, écoles… Une nouvelle maternité ainsi qu’un petit bloc opératoire sont actuellement en chantier.

Aujourd’hui, les ONG d’Anne-Marie sont devenues le premier employeur de Gossi, salariant 21 personnes : techniciens de santé, aides-soignants, laborantin, secrétaire, matrones, chauffeur, gardiens. Une petite entreprise qui lui dévore son temps, après l’hôpital : l’urgence de récolter soutiens matériels ou financiers est une quête quotidienne. Outre son stéthoscope, la sœur ne se sépare donc jamais de son portable, instrument vital pour être au contact des donateurs – effectifs ou potentiels – en France. Les autres revenus proviennent des patients, qui doivent payer une partie des soins – toujours le respect de la dignité des personnes : 200 francs CFA la consultation (0,30 €), 5 000 francs CFA (7,60 €) pour une hospitalisation de deux mois. Les piqûres sont payantes, mais les vitamines, gratuites, comme les 6 kg de mil distribués une fois par mois aux hospitalisés ou le lait en poudre donné chaque quinzaine aux femmes enceintes et jeunes mamans. Il est midi et la file des consultations s’est singulièrement allongée.

Aujourd’hui, c’est le jour des tuberculeux. Huit nouveaux cas déjà depuis le début du mois. Visages émaciés, regards absents… « Les gens du désert ne laissent rien paraître », explique Anne-Marie. Un homme s’avance. Il a 55 ans, pèse 37,5 kg. « Tu as la mauvaise toux, lui dit la sœur, tu craches des microbes. Tu dois manger et boire tout seul. Ta maladie, il faut la soigner pendant un an, et rester ici deux mois. Sinon, on ne commence pas le traitement. » Zado traduit. L’homme est d’accord pour rester. Il est même déjà installé avec sa famille. Suit une jeune femme, si fatiguée qu’elle ne peut plus porter son bébé. C’est son mari qui le tient dans ses bras. Elle aussi a la mauvaise toux, mais rester deux mois… Dilemme pour le mari. On appelle à la rescousse Radijatou, la femme de Zado qui le connaît un peu. « Si tu veux garder ta femme, il faut la ramener », tente-t-elle de le convaincre. « Tant qu’elle n’est pas installée ici, elle n’aura pas de traitement. » L’homme et son épouse repartent ensemble, sans que celle-ci ait dit un mot. Qui sait s’ils reviendront ? Laisser sa femme ou son troupeau – qui fait vivre toute la famille – au Sahel, on mesure autrement le prix d’une vie. Dans la salle d’à côté, Aboubakrim a pris le relais de Zado et vaccine les bébés. Pleurs vite consolés par un bonbon, rires et palabres des mères, l’ambiance est plus légère.

Imaginé au départ pour les nomades, Kaïgourou est aussi devenu, au fil des ans, l’hôpital des habitants de Gossi. Et la sœur, le seul médecin à 150 km à la ronde. Toute la journée, un ballet de pirogues fait la navette d’une rive à l’autre de la mare pour amener les patients à la consultation. Fièvres dues au paludisme, carences alimentaires, grossesses, diabète et, depuis quelque temps, sida sont les motifs de visite les plus fréquents. Certaines femmes ignorent leur âge, les grandes famines de 1973 ou de 1984 servent alors de repères : « Tes enfants, ils étaient nés à la grande famine ? », questionne la sœur. Les filles hésitent sur la date de leurs dernières règles : « C’était combien de jours avant le carême ? » Plus étonnant : « Les fourmis, elles viennent sur ton pipi ? », c’est pour dépister un diabète, nous éclaire Anne-Marie. Et quand elle ­suspecte un sida : « Tu es allé à Abidjan ? » Une ville où de plus en plus d’hommes échouent pour trouver du travail et contractent le virus. À Kaïgourou, on leur distribue antirétroviraux et préservatifs. Sur ce dernier point, la sœur préfère soutenir une politique réaliste de prévention que discourir sur la fidélité ou l’abstinence, dans un pays où la polygamie reste la norme. Car, en plus de 20 ans de Gossi, Anne-Marie Salomon a appris les codes et les coutumes des différentes ethnies qui se côtoient ici, elle connaît leur fonctionnement et leurs relations. Lucide sur tout, dupe de rien, elle avance en acceptant les personnes telles qu’elles sont, « Inch’Allah ».

Le muezzin a lancé son dernier appel à la prière depuis bien longtemps déjà quand Anne-Marie est de retour chez elle. Son antre, c’est une cour plantée de trois acacias et meublée de tout le nécessaire. C’est là qu’elle dort, mange, travaille, reçoit ou renvoie – sans ménagement – les importuns. Au grand air, sous le soleil ou sous les étoiles, comme ses chers nomades. Il n’y a que deux moments où elle pénètre dans sa maison en dur, quand elle s’arrête pour prier, tôt le matin et tard le soir. Alors seulement, elle semble se retirer du monde.

Une rencontre à La VieAnne-Marie Salomon ouvre le premier cycle des Éloges de La Vie, sur le thème de la fragilité. Nous vous invitons à venir écouter sa conférence le jeudi 8 avril, à 19 h, au nouveau siège de notre journal. Cliquez ici pour plus de renseignements.

Un livre J’ai choisi d’être médecin chez les Touaregs, un témoignage pour entrer dans l’intimité de cette femme de cœur, de foi et d’action. (Anne-Marie Salomon avec Jacques Duquesne et Annabelle Cayrol, Plon, 18 €).

Une émissionSur France 2, retrouvez Anne-Marie Salomon à la fin du journal, le samedi 27 mars, à 13h15.

Touaregs music Leaders Abray-bo from Tinariwen and Osman Ag Mossa from Tamikrest



Liens pour decouvrire:


http://www.myspace.com/tamikrest
http://www.myspace.com/tinariwen

Fin de la crise des visas entre l’UE et la Libye


http://www.letemps.ch-28-03-10

Fin de la crise des visas entre l’UE et la Libye
dimanche 28 mars 2010

La présidence espagnole de l’Union européenne a annoncé samedi que l’UE et la Libye avaient levé les restrictions sur l’octroi de visas, et « regrette et déplore » la crise, a -t-on appris en marge du sommet de la Ligue arabe en Libye, alors que le DFAE répète qu’il a correctement appliqué les accords de Schengen. Tripoli estime avoir remporté une « victoire » sur la Suisse ; le sort de Max Göldi n’a officiellement pas été évoqué

L’Espagne, qui assure la présidence de l’UE, a annoncé la levée des restrictions de visas Schengen pour des personnalités libyennes, dont le dirigeant Mouammar Kadhafi, dans un communiqué distribué par les Affaires étrangères libyennes à Syrte, en Libye, en marge du sommet de la Ligue arabe.

« Les noms des citoyens libyens inscrits précédemment sur (la liste noire) de l’espace Schengen ont été définitivement supprimés », a annoncé l’UE dans un communiqué. Peu après, un haut responsable libyen a annoncé que son pays levait l’interdiction d’octroi de visas aux Européens de l’espace Schengen.

Après cette annonce, la Libye a estimé samedi soir que la Suisse avait été « vaincue par cette mesure commune européenne », selon un communiqué du ministère libyen des Affaires étrangères.

Le Conseil fédéral avait annoncé cette semaine la levée de sa « liste noire » privant de visas Schengen entre 150 et 188 personnalités libyennes. L’UE attendait que Tripoli biffe en retour les interdictions d’entrée sur son territoire qui frappent les citoyens européens en rétorsion à cette liste. Publicité

Göldi : « aucun signe »
Dans un communiqué samedi après-midi, Madrid « déplore et regrette les problèmes et les ennuis engendrés par cette mesure (la liste noire suisse) et espère que cet incident ne se répètera plus dans le futur ».

Elle souligne, par ailleurs, « son désir de préserver les bonnes relations entre la Grande Jamahiriya (libyenne) et l’UE, espérant parvenir bientôt à la conclusion d’un accord cadre de partenariat », objet depuis 2007 de négociations entre les deux parties.

Quant à l’otage suisse Max Göldi, il n’en a pas été question. Salah Zahaf, l’avocat de l’homme d’affaires, a indiqué qu’il n’y avait « aucun signe laissant présager de nouveaux développements » concernant la situation de son client. Il ne prévoit « rien de nouveau au moins au cours de cette semaine ».

Le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Moratinos poursuivra dimanche à Syrte sa mission de médiation, a encore indiqué le ministère espagnol.

samedi 27 mars 2010

Haymanot Girma ,speciale dédicace aux tontons de Ny à Hassaan de Maradi,à Soul d'Az,et à tous ceux d'Az et ceux autour du fleuve Niger

camdens
January 17, 2007
kezira new bete






yone007
March 16, 2007
ethiopian music






0135elias
January 07, 2008
ethiopian modern time amharic music


Idir vava

ajNoeN
April 27, 2007





Essaouira 3 - Allah Ya Ghani - Maalem Majid Bekkas

PureHeartVideo
April 30, 2007
Essaouira Festival 2001 Friday



Tamanrasset :Echappées belles /Telerama.fr




Cette semaine, Sophie voyage dans le Sud algérien. Elle est accueillie à Tamanrasset par sa guide Khadjia, puis découvre un marché africain et rencontre un artisan en argent dans sa maison touareg. Elle passe la soirée en compagnie d'un groupe touareg avant de découvrir, le lendemain, la communauté religieuse de Tamanrasset. Puis Sophie et sa guide prennent la route à bord d'un 4X4 et partent dans le désert. Enfin, Sophie arrive au village d'Efak. Elle y fait la connaissance de femmes touaregs et de Khawlen, la plus ancienne musicienne de l'Imazad. Au sommaire :
- Tamanrasset, la ville rouge des hommes bleus
- Les peintres du désert
- L’appel spirituel du plateau de l'Assekrem
- Le parc national de l'Ahaggar
- Touaregs d'aujourd'hui : entre modernité et tradition
- Carnet de route : «La Route des parfums»

AREVA dément tout changement dans ses projets au Niger


UEMOA - AREVA dément tout changement dans ses projets au Niger
Publié le 27 mars 2010 à 11h00
(PANA)


Le géant français de l’énergie nucléaire AREVA a démenti dans un communiqué publié vendredi et reçu par la PANA tout changement dans son programme d’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren, au Niger.



Selon le communiqué, le programme de mise en exploitation approuvé par le Conseil d’administration de la société du 2 décembre 2009 s’engage sur un planning général de travaux s’étalant de 2010 à 2013, année de production des premières tonnes d’uranium.

Les travaux, commencés à ce jour, comprennent la construction de la route d’accès au site, d’un aéroport et des ateliers, tous nécessaires pour le démarrage du creusement de la carrière qui débutera en janvier 2011, indique le communiqué.

Les travaux principaux de construction de l’usine de traitement du minerai débuteront en mi-2011 pour permettre un début de production deux ans plus tard, précise le communiqué.

Avec la mise en production du gisement d’uranium d’Imouraren, AREVA contribuera à l’accession du Niger au rang des premiers pays producteurs d’uranium au monde et à favoriser ainsi son développement économique par les retombées économiques de l’exploitation et ses effets induits, ajoute le communiqué.

La mise en exploitation du gisement d’Imouraren a été officiellement lancée le 4 mai 2009.

Elle a déjà franchie plusieurs étapes : attribution du permis de recherche sur le périmètre le 7 février 2006 ; attribution du permis d’exploitation le 20 janvier 2009, constitution de la société Imouraren le 25 février 2009.

On rappelle que la question minière reste depuis quelques mois au c ?ur du débat politique au Niger.

En décembre dernier, l’opposition nigérienne regroupée au sein de la Coordination des forces pour la démocratie et la république (CFDR) avait violemment dénoncé « la gestion mafieuse » des permis miniers.

Premier sommet arabe chez Kadhafi placé sous le signe de Jérusalem


Premier sommet arabe chez Kadhafi placé sous le signe de Jérusalem
27.03.2010, 09h28
AFP


Un sommet de la Ligue arabe, le premier à se tenir chez le numéro un libyen Mouammar Kadhafi, s'ouvre samedi à Syrte sous le signe de la défense de Jérusalem-Est face à Israël.
Le sommet, qui doit s'ouvrir en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, doit adopter une position commune demandant le gel des nouveaux projets de colonisation israélienne dans le secteur oriental de la ville sainte.
Au moins douze chefs d'Etats et dirigeants arabes participent à la réunion, dont le Palestinien Mahmoud Abbas, Abdallah II de Jordanie, l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, les présidents algérien et mauritanien, Abdelaziz Bouteflika et Mohamed Ould Abdelaziz, le yéménite Ali Abdullah Saleh ainsi que le Soudanais Omar el-Béchir et le Syrien Bachar al-Assad.
Les chefs de gouvernements italien, Silvio Berlusconi, et turc, Recep Tayyip Erdogan, ont également été invités.
Les pays arabes ont affirmé vendredi qu'Israël devait revenir sur sa décision de construire 1.600 logements à Jérusalem-Est avant tout lancement de négociations indirectes avec les Palestiniens proposées par les Etats-Unis.
"La position arabe est très claire: les négociations (avec Israël) dépendent du gel de la colonisation et en particulier de l'annulation de la décision israélienne de construire 1.600 logements à Jérusalem-Est", a déclaré le secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa, à l'issue d'une réunion ministérielle.
M. Ban, qui a assisté brièvement à la réunion, a en revanche demandé aux Arabes d'appuyer les négociations indirectes israélo-palestiniennes, selon un diplomate arabe. Il devrait réitérer sa demande à l'ouverture du sommet.
"Je vais les exhorter à soutenir les négociations de proximité. Il est crucial que les pays arabes aident à créer une atmosphère favorable dans laquelle les discussions pourront réussir", avait-il déclaré au Conseil de sécurité à la veille de son départ pour Syrte.
Jeudi, les ministres arabes se sont mis d'accord sur un plan d'aide de 500 millions de dollars aux Palestiniens de Jérusalem, qui doit être formellement accepté lors du sommet.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a encore assuré vendredi que la politique d'Israël concernant Jérusalem demeurerait inchangée, au lendemain de son retour d'une visite tendue à Washington qui n'a pas permis de régler la crise avec l'administration de Barack Obama.
Israël avait donné le 9 mars son feu vert à un projet de construction de 1.600 logements dans un quartier de colonisation à Jérusalem-Est annexée. Cette annonce, en pleine visite de vice-président américain Joe Biden, avait provoqué un tollé chez les Palestiniens et au sein de la communauté internationale.
Adepte des coups d'éclats lors des sommets arabes auxquels il a pris part, le colonel Kadhafi va également tenter de s'octroyer plus de pouvoirs durant son mandat à la présidence de la Ligue arabe.
Tripoli a expliqué vouloir "un rôle actif de la présidence du sommet entre deux réunions, lui permettant de diriger le travail au sein du secrétariat général de la Ligue arabe".
Samedi matin, des groupes folkloriques libyens commençaient déjà à mettre l'ambiance avant l'arrivée des participants dans la gigantesque salle de conférences où se tient le sommet.
Syrte (500 km à l'est de la capitale) est la ville natale du colonel Kadhafi où il tient à organiser les plus grands évènements malgré une capacité hôtelière très limitée.
Les dirigeants arabes ont été placés dans des résidences privées, tandis que le Premier ministre turc a été hébergé dans un luxueux yacht mouillant dans le port de cette petite ville méditerranéenne, à proximité d'un paquebot italien où sont logés les journalistes.



AFP

Imaran (toearegs, Algerije),Masha 'El Falesteen (Palestina)


Imaran (toearegs, Algerije),Masha 'El Falesteen (Palestina)
Zaterdag 27 maart 2010, 20.00, Molière, Naamsepoortgalerij, Bolwerksquare 3, 1050 Brussel (Elsene)



Deze concertavond presenteert de unieke ontmoeting tussen twee groepen die in eigen land een minderheidscultuur vormen.
De tamasheq (toearegs) van Imaran komen uit Djanet, een oeroude oase in de regio Tassili N’Ajjer. De leden van Imaran behoren tot de Kel Touat-stam en kwamen via lange omzwervingen in Djanet terecht. Hoewel de oud in principe geen traditioneel toeareg-instrument is, kreeg ze al snel een vooraanstaande plaats bij de tamasheq van Djanet, getuige ondermeer het werk van Baly Othmani. Masha’el Falesteen is een traditionele dansgroep uit Nablus die gespecialiseerd is in de Dabkah, de traditionele folkdans uit de Levant en de nationale dans van Libanon, Palestina, Syrië en Jordanië.
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les promesses non tenues de l'amnisitie des rebelles


Des combattants armés du sud pétrolifère viennent rendre les armes, le 3 octobre 2009.27/03/2010 à 11h:30 Par AFP

Nigeria
© AFP
En l'absence du président nigérian Umaru Yar'Adua, qui avait personnellement porté ce projet, le programme d'amnistie des groupes rebelles du sud pétrolier peine à se concrétiser. Mais si la stabilité politique ne revient pas rapidement, les anciens combattants pourraient reprendre les armes en signe de protestation.

Des combattants armés du sud pétrolifère du Nigeria s'impatientent devant le manque de percées dans le programme d'amnistie proposé par les autorités et celui-ci pourrait dérailler, prévient l'un de leurs ex-commandants. Le président Umaru Yar'Adua a offert une amnistie en 2009 aux combattants du delta du Niger (sud) qui s'en prennent depuis des années à l'industrie pétrolière, à condition qu'il déposent leurs armes. En octobre 2009, environ 20 000 d'entre eux, selon les chiffres officiels ont répondu à l'appel, se voyant promettre en contre-partie formations, emplois et indemnités. Cinq mois plus tard, ces promesses tardent à se concrétiser, déplorent de nombreux bénéficiaires du programme.

"Ils ont promis beaucoup de choses (...) des emplois, de meilleures conditions de vie", explique à l'AFP Gospel Tamouno, aussi appelé JP, ex-commandant d'une unité du Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend), principal groupe armé opérant dans cette région-clé depuis 2006. "Personne n'est satisfait (...) mais les jeunes continuent d'attendre et d'espérer", déclare ce trentenaire vêtu d'un costume sombre, lors d'un entretien dans un hôtel de Warri, l'une des principales villes du delta.

M. Tamouno met cependant en garde : "Certains sont patients mais d'autres ne le sont peut-être pas. Les impatients sont ceux qui créent la révolution", explique-t-il, en référence au Joint Revolutionary Council (JRC), un mouvement qui a revendiqué plusieurs attaques d'oléoducs ces dernières semaines. Quelques heures seulement après cet entretien, des voitures piégées ont explosé aux abords d'une conférence à Warri consacrée à l'aministie, réunissant ex-combattants et officiels. L'attaque a été revendiquée par le Mend, qui a mis fin le 30 janvier à un cessez-le-feu de plusieurs mois.

Impasse
Le président nigérian, à la tête du 8e exportateur mondial de brut, s'était personnellement impliqué dans l'amnistie, rencontrant lui-même certains dirigeants de mouvements armés. Sa longue absence médicale est considérée comme la cause principale de l'impasse actuelle du processus de pacification. Evacué vers un hôpital en Arabie saoudite le 23 novembre, il n'est pas réapparu en public depuis, même après son retour au Nigeria, le 24 février. "J'étais surpris, je n'avais jamais vu un président nigérian avec de telles idées. Il a fait quelque chose de grand en offrant l'amnistie aux jeunes du delta du Niger", estime Gospel Tamouno. "Ca n'est pas facile de faire sortir les gens des criques", caractéristiques des terrains marécageux du delta, concède-t-il.

Les médias ont rapporté cette semaine que les activités de formation de 20 192 combattants repentis, dans trois centres de réinsertion, avaient été suspendues dans l'attente de la formation d'un gouvernement, après la dissolution du 17 mars. Peu avant cette mesure, le président par intérim Goodluck Joanathan avait mis de côté huit milliards de nairas (40 millions euros) pour le programme post-amnistie, selon un ministre. Les ex-combattants reçoivent mensuellement environ 400 dollars, mais mardi, des milliers d'entre eux ont manifesté, affirmant ne pas avoir été payés.

Selon Gospel Tamouno, si les militants ont déposé quelque 10 000 armes, il en reste environ 30 000 qui pourraient servir "si le gouvernement ne poursuit pas son projet initial". Une rencontre entre Goodluck Jonathan, originaire du delta, et des dirigeants de groupes armés serait prévue vendredi à Abuja, selon les médias.