jeudi 29 janvier 2009

Hommage A INTAYADEN et SIDI WAïSSANE


Nous tenons à travers ces vidéos d'artistes Nigeriens et maliens à rendre hommage a l'un des grands pionner de la musique (ISHUMARS )Touareg :feu INTAYADENE de Tinariwen qui nous a quitté il y'a presque Vingt ans.a Sidii Waïssane aussi ,originaire d'Agadez qui nous a quitté il y'a presque dix ans a la fleur de l'âge.
Nous tenons à faire savoir a tous leurs parents ,leurs amis ,leurs pays qu'il resteront pour nous des figures emblématique de la résistance et de la musique Touareg.Ils sont les étoiles qui éclairent notre chemin...
Un hommage aussi a tous les autres artistes qui n'ont pas de vidéos,ni album,ni photos ,ni enregistrements et qui travaillent dur pour Toumast.

LES :SWELLOUM ,TABOULA,TADOU ,MOSSA,OUMMA,HASSANE,BIBBI,GOUNTOU,HASSO,HAMADINE,
JAPONAIS ,PINO,AJO,LALLA,RHISSA...et les nouveaux dont nous ne connaissons pas les noms. Du courage et plein de bonheur à toutes et à tous partout ou vous etes .

music of Mouma BOB -AÏR



Très bon clip du Grand Mouma BOB

Koudede - Souvenirnam



Remerçiements a Kou-D-D et son groupe

Kel Assouf



Un grand merci a ce beau métissage de courants avec Le groupe D'ANANA et OLIVIER

tartit (sines'07)



Tous nos voeux et nos encouragements aux princesses Mama et Disco ainsi qu'à toutes les femmes Touareg et Sahariennes.

Etran Finatawa a Montreal



Merci aux grands maîtres ALHOUSS et BAMMOO

Oumara et Rissa



Brève video des enfants térribles de la musique Ishumar

TOUMAST



Bravo a Mossa Ag KEYNA et AMINOUTOU les parisiens

DESERT REBEL à PAU 27-07-2007



Hommage a Abdalah OUMBADOUGOU le grand

Terakaft Live



Un hommage et un clin d'oeil au VETERAN Kedo Ag OSSAD dit Rhiwaj pour les amis

Tinariwen Documentary Part 1



Tinariwen Ambassadeurs Touaregs

Mali-Niger : l’enlèvement des touristes attribué à Al-Qaïda




jeudi 29 janvier 2009

BAMAKO, 28 jan 2009 (AFP) - Des élus locaux du nord du Mali attribuent au réseau terroriste Al-Qaïda l’enlèvement de quatre touristes européens la semaine dernière dans la zone frontalière entre le Mali et le Niger, a déclaré l’un d’eux mercredi à l’AFP.

"La thèse la plus plausible attribue la prise d’otages à Al-Qaïda et écarte les groupes rebelles (touareg, ndlr), qu’ils soient du Niger ou du Mali", a déclaré à l’AFP cet élu local, demandant que son nom ne soit pas cité.

"Quand les groupes rebelles (touareg, ndlr) prennent des otages, ils s’emparent des véhicules et de toutes les affaires des otages ; dans ce cas précis, les véhicules et les affaires des otages sont restés intacts, (...), cette façon de faire est propre à Al-Qaïda", a assuré cet élu local.

Les quatre Européens - un couple de ressortissants Suisses, une Allemande septuagénaire et un Britannique - avaient été enlevés par des hommes armés, jeudi (22 janvier), dans la zone frontalière, alors qu’ils rentraient du festival de la culture nomade d’Andéramboukane (Mali) et voyageaient à bord de plusieurs véhicules, en convoi, à destination de Niamey.

Mercredi, des sources maliennes ont affirmé à l’AFP que les recherches se poursuivaient des deux côtés de la frontière, où les autorités municipales, appuyées par les notables communautaires, travaillaient de concert.

- AFP - 28/01/2009

mercredi 28 janvier 2009

2e rapt d’occidentaux : L’inertie avérée de Tandja



tandjaPlus d’un mois après la disparition au Niger de deux diplomates canadiens travaillant pour le compte des Nations unies, quatre touristes (deux Suisses, un Allemand et un Britannique) ont été enlevés jeudi dernier à la frontière du Niger alors qu’ils revenaient du Mali où ils étaient allés participer à un festival sur la culture nomade. Les conditions de ce nouvel enlèvement sont dignes d’un film western : le groupe de touristes voyageaient à bord d’un convoi de trois véhicules lorsqu’ils ont été arrêtés par des hommes en armes. Malgré les coups de feu tirés dans leur direction, le conducteur du premier véhicule a pu s’échapper. C’est dire donc que le nombre d’otages aurait pu être plus élevé. Les pneus des autres véhicules crevés, les chauffeurs n’avaient guère que le choix de s’arrêter. Les ravisseurs ont ainsi donc choisi parmi les voyageurs leurs cibles préférées, en l’occurrence les Occidentaux, et laissé sur le carreau les Africains qui n’en demandaient pas mieux.



Le rapprochement entre ces enlèvements et le kidnapping des deux diplomates canadiens à la mi-décembre a vite été fait d’autant plus que les traits de ressemblance entre les deux opérations sont frappants. Dans les deux cas, les ravisseurs ont laissé sur place leurs bagages. Mais alors que les preneurs d’otages s’activent, le président nigérien Mamadou Tandja reste étrangement silencieux et inerte. Il est vrai que le 13 janvier dernier, il reconnaissait que les deux diplomates étaient aux mains de groupes terroristes.



Fortement soupçonnés, les doigts accusateurs sont pointés vers les mouvements touaregs, le MNJ (mouvement des Nigériens pour la justice) et sa branche dissidente le FFR, lesquels ont catégoriquement nié et démenti toute participation et responsabilité de leur part dans la disparition des diplomates. Ces deux mouvements touaregs sont régulièrement considérés par le pouvoir nigérien comme des bandits armés, des coupeurs de routes, des trafiquants de drogue, etc. Eux pourtant affirment lutter pour une plus juste répartition des richesses minières et une meilleure représentation au sein des institutions républicaines. Très actifs, ils tiennent en échec l’armée nigérienne dans le nord du pays, difficile d’accès.



Pour un pays comme le Niger, qui mise beaucoup sur le tourisme et les ressources minières pour se développer, ces enlèvements d’étrangers à répétition ne font pas bonne presse et créent la psychose dans un Etat qui n’arrive plus à sécuriser son territoire. Des gens apparaissent, kidnappent qui ils veulent et se volatilisent subitement sans laisser de trace. Personne n’ose investir dans un pays où ne règnent pas la stabilité et la paix. Mamadou Tandja devrait donc revoir sa copie. Dans l’intérêt du Niger, il doit reconnaître l’existence du problème et accepter de négocier avec les Touaregs qu’il qualifie de terroristes. L’exemple de son voisin malien devrait pourtant l’inspirer car au Mali, on n’enlève pas aussi facilement un diplomate pour ensuite disparaître sans laisser de trace. Même si ce n’est pas encore parfait, là-bas, on a pris à bras le corps le problème. Les Touaregs semblent plus associés à la vie politique du pays. Le président Tandja doit revoir sa stratégie et se convaincre qu’il ne peut pas, si d’aventure c’était son intention, combattre et anéantir par les armes la rébellion touarègue. Pourquoi affiche-t-il du reste un silence aussi coupable ? Peut-être prépare- t-il secrètement un grand coup ! En tout état de cause, il a intérêt à réussir au risque de voir son pays abandonné par les investisseurs et de perdre définitivement sa crédibilité, lui qui voudrait, comble de l’ironie, faire modifier la Constitution pour prolonger son mandat.

- Boureima OUEDRAOGO SONRE
- Le Pays Ouagadougou-26-01-09

Obama au son de la musique Touareg

Le chanteur touareg Abdallah ag Oumbadougou arrété à Arlit au Niger à son retour de France puis relaché




mercredi 28 janvier 2009

- - RFI -26-01-09

Le chanteur touareg Abdallah ag Oumbadougou arrété à Arlit au Niger à son retour de France

On ignore pour le moment ce qu’on lui reproche.

- - Afrique Midi RFI - 27-01-09

"On vient de l’apprendre", Abdallah aurait été relaché hier soir ...

- Afrique-Soir 19h30 TU

"Après 6 jours de garde à vue dans le Nord du Niger, le chanteur Touareg Abdallah Oumbadougou a finalement été libéré ce lundi soir. Actuellement installé en France, le chanteur était de passage au Niger pour rendre visite à sa famille quand il a été interpelé dans la ville d’Arlit. ll était soupçonné d’avoir composé une chanson à la gloire des rebelles du MNJ qui sévissent dans le nord du pays. Abdallah Oumbadougou, connu notamment pour ses collaborations avec le groupe Gnawa Diffusion a nié l’existence d’une telle chanson et il se réjouit d’avoir été libéré. Le chanteur devrait repartir dans quelques semaines en tournée en France."
1 Message

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Le chanteur touareg Abdallah ag Oumbadougou arrété à Arlit au Niger à son retour de France puis relaché 27 janvier 20:35, par autouaregs

mardi 27 janvier 2009

Niger, Uranium: Quelle gestion!?

par JA08, le 27 Janvier 2009 à 17:27

Ce film s'interroge sur la gestion globale de l'extraction de l'uranium au Niger afin que les Français, qui en sont pour le moment les principaux bénéficiaires, prennent conscience de l'origine de tout ce confort énergétique électrique quotidien, et de ce que tout cela coûte en conséquences sanitaires, politiques et environnementales. Ce film démontre que nul n'est ignorant du drame et des enjeux relatifs à l'exploitation de cette ressource naturelle, à commencer par les Nigériens eux-mêmes qui en sont les premières victimes. Des mesures de protection pour les humains et l'environnement existent pourtant dans le cadre de l'exploitation de ce minerai : pourquoi ne sont-elles pas appliquées ? Pourquoi le gouvernement nigérien n'exige-t-il pas la mise en place de ces mesures.





A propos des milices et des incidents de Fafa (septembre 2008)

Je tiens à faire passer le message suivant :

On se souvient qu’en septembre 2008 l’armée a investi le village de Fafa et la mare de Sorori dans la zone d’Ansongo. Au cours de ces opérations, des personnes de tous âges ont été battues, arrêtées, emprisonnées à Gao. Certaines ont disparu depuis lors et nul n’a jamais entendu parler d'elles à ce jour. Je tiens à confirmer que des témoins ont vu des milices qui accompagnaient les patrouilles militaires ; ces milices ont entre autres enlevé 5 personnalités sonraïs bien connues qui aujourd’hui sont toujours portés disparues.

Ces gens ont été jetés vivants dans un puits dans la zone de Téssaghert par les miliciens accompagnés de militaires proches de la milice. Ils ont recouvert les corps de cailloux pour les dissimuler. Le propriétaire du puits était absent à l’époque des faits. Quand le propriétaire du puits est revenu, il a voulu utiliser son puits. Surpris, il a enlevé les cailloux et, à sa grande stupéfaction, a fait la macabre découverte de 5 cadavres.

Aujourd’hui, son puits reste inutilisable et le propriétaire cherche une ONG pour venir constater les faits et l’aider à réhabiliter son puits. Il cherche surtout à retrouver les proches parents des victimes mais ne sait pas comment les trouver. Nous souhaitons avec lui que la lumière soit faite sur ces crimes des milices et que les parents puissent ensevelir leurs morts dans la décence. Je me tiens à la disposition des proches.

Anonyme

lundi 26 janvier 2009

Par Sedryk le lundi 26 janvier 2009/Terakaft continue sans Kedou



Dernier article de http://www.tamasheq.net/:
A la suite de la dernière tournée de Terakaft à l'été 2008, Kedou avait annoncé son départ du groupe qu'il avait lui même fondé en janvier 2007. Terakaft se restructure aujourd'hui autour de Diara & Sanou et avec l'arrivée de 2 nouveaux membres : Abdalla (guitare, basse, chant), qui est le demi-frère de Sanou, et Mahamad (percussions).
Le groupe sera de retour en Europe à partir d'avril pour de nouveaux concerts, dont une résidence de 10 jours en Finlande. Signalons aussi que Diara vient de participer à l'enregistrement du nouveau disque de Tinariwen en tant que guitariste rythmique.
Quand au géant Kedou, il reprend sa route d'électron libre, bon vent à lui... "

En profiter pour aller sur myspace Terakaft

Kaocen Maïga/Chaque Pdt aura son Colonel Gamou son Ould Meydou


En effet on ne peut que constater cet état de fait : on restera longtemps des "citoyens de seconde zone" car nous sommes incapables de surmonter les barrières du passé.
Pendant ce temps, le sud jubile devant ce fossé qui nous sépare d'eux.

Chaque Pdt aura son Colonel Gamou son Ould Meydou qu'il lancera à la trousse de ses freres, en esperant le voir revenir avec des tetes coupées sur l'autel dela République.
Mais quelle République?

Celle qui considère les Touaregs et Maures commes des "apatrides".
Je sais que Bahanga va mettre une raclée à cette armée malienne, mais la Solution n'est pas là.

Il faut qu'on fasse notre propre méa culpa : on n'a pas de projet commun, et chaque fois qu'on veut en faire un, on nous parle de Touaregs du Niger ou du Mali, en précisant que nous sommes différents.
Avec toute la science de nous-memes que nous avons, on 'arrive pas à tracer une ligne vers notre objectif commun qui est l'auto-administration.

Il ne faut pas avoir peur des mots, car c'est la seule solution.

On ne sera JAMAIS considerés comme on l'espère par les autorités de nos pays (Niger, Mali), mais utilisés.
Aujourd'hui on apprend qu'un des prisonniers Touaregs est mort de sévices aux mains de l'armée Malienne, la prochaine fois qu'on prendra des prisonniers, on saura comment les traiter!

Bahanga est montré par le pouvoir comme un "récalcitrant", et pourtant qu'on le veuille ou pas, c'est le seul qui arrive à dire NON, rien que pour cela il mérite notre Respect.

Par contre il est de son devoir aussi de mettre en place un programme politique cohérent qui tienne compte de tous.

Et au Mali et au Niger, nous disons, que le projet d'élimination physique des chefs militaires Touaregs échouera et n'est pas la SOLUTION, car cela crée plutot d'autres esprits Révolutionnaires qui n'espèrent rien d'autre que reprendre le flambeau de tel ou tel Chef decedé : c'est l'Eternel recommencement!

Il faut qu'ATT arrete d'etre lache, il doit appliquer les accords, et arreter d'opposer les gens du nord.

C'est une politique destructrice, car elle detruit le tissu national qui aura du mal à se relever à la longue, car chacun tentera à son tour de se venger, et c'est le Mali qui paiera encore pour quelques années d'instabilités.
Il fera mieux d'écouter Bahanga, et Bahanga fera mieux d'écouter les autres aussi non pas pour deposer les armes, mais pour accorder leurs violons.

Ayons à l'esprit l'assassinat du Commandant Barka en avril 2008, tel est le sort reservé aux Touaregs qui servent leur Pays dignement.

A mon avis tout ces scénarios participent au Désir Divin de donner aux Touaregs leurs PAYS.

Je m'explique!

A force de pagaille, et d'instabilités, les pouvoirs maliens et nigeriens, créent des frustrations irréversibles dans l'Esprit Collectif Touareg, qui auront pour conséquence, le désir de rompre les liens avec le pouvoir central.
Meme si ela semble irréalisable, je vous invite à la reflexion, car on ne peut pas continuer ainsi à compter nos morts, à reconstruire notre économie locale, à retourner à l'école après ans d'interruption....
et à rester en "seconde zone de la citoyenneté.

Si au Sud, les gens sont allés à l'école du blanc pour devenir cadre de la fonction publique, au nord, les gens sont allés à l'école de la Révolution, et sont devenus cadres de la Resistance. Cela n'est pas à négliger, car quelqu'un comme Bahanga vaut plus que 2 ou 3 généraux de bamako réunis, du fait de la pratique qu'il a.

Et pourtant, on refuse de le lui reconnaitre!

Mais il ya en des milliers de Bahanga, c'est cela qu'ignore bamoko ou Niamey.
je vous donnerais plus de détails dans une étude que je publierais bientot Incha Allah.

kaocen"

Temoust : neutralité ou manipulation de l'information ? par : Jacqueline


Survie touarègue-Temoust : site dédié au peuple touareg, qui a pour objectif de faire connaître sa culture, sa vie politique, économique et sociale....ceci est inscrit dans les principes de l’association Temoust, crée il y a une quinzaine d’années.
Nous sommes au cœur du débat, et je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de remettre les pendules à l’heure.

Je vous répondrai donc en plusieurs points :

1 -LES PRINCIPES DE TEMOUST : nous avons toujours dit que nous étions ouverts à toute forme d’informations sur le peuple touareg, avec des articles signés, datés, dont l’origine est clairement repéré , à condition qu’il y ait respect et dignité dans les contenus. Nous avons vu passer suffisamment d’ "articles poubelles" remplis de bêtise, de haine et de racisme pour ne pas imaginer un seul instant de les mettre en ligne.
Nous avons également déclaré à maintes reprises que chacun pouvait nous envoyer des articles contradictoires signés, à mettre en ligne en toute tolérance si ces articles pouvaient élever le niveau de réflexion autour des questions touarègues. Nous l’avons fait.

2-LA THEMATIQUE : nous sommes dans un site dédié aux touaregs. Il est hors de question d’élargir inutilement le débat et de réfléchir ici sur la crise des subprimes ou des front de rébellion des Inuits. Ne pas mélanger les choses apporte clarté et rigueur.

3-LE CHOIX DE ARTICLES : oui, nous sommes ici pour comprendre et défendre les touaregs. Nous ne parlerons pas, ou peu, des problèmes du sida ou du positionnement du gouvernement malien par rapport à la crise du coton, c’est -souvent- hors sujet en ce qui nous concerne.
Mais nous avons déjà parlé, et parlerons encore, de Bahanga, symbole emblématique s’il en est, quoi qu’on en dise, en plusieurs déclinaisons. Le MNJ nous accuse de mettre en ligne des articles peu favorables à la cause touarègue, et de présenter Bahanga comme terroriste, les habitants de Gao nous accusent de parler des milices songhais comme poseurs de bombes, et vous-même nous accusez de prendre parti pour Bahanga…
L’objectivité à risques zéro n’existe pas, même si nous voulions être dans la neutralité complète, on nous accuserait d’être incompétents. Il est vrai, aussi, que depuis un mois, nous sommes bien silencieux par rapport aux problèmes du nord Mali, malheureusement ici c’est le serveur du site qui ne marchait plus qui nous a pollué. Mais ceci est une autre histoire.

4-LA PRISE DE POSITION POLITIQUE : nous essayons au maximum, dans le cadre du site, de ne pas prendre parti, dans un souci d’objectivité et de rigueur scientifique. Nous avons chacun une sensibilité politique, mais ce n’est sûrement pas le lieu pour en débattre. Ceci se passe ailleurs, dans d’autres groupes, ou associations, et c’est un problème personnel qui ne concerne que sa propre conscience. Là aussi, ne pas mélanger les genres…

5-LA FRANCAISE QUI S’AGITE SOUS COUVERT DE LA CAUSE TOUAREGUE POUR DES INTERETS PERSONNELS ET QUI VEUT FAIRE DU BIEN : je n’ai pas pour habitude d’étaler mon militantisme sur la place publique. Je dirai simplement deux ou trois choses qui me tiennent à cœur.
-faire du bien est une vaste fumisterie. Etre aux cotés de l’autre, l’écouter et échanger pour faire jaillir une prise de position responsable pour que l’autre puisse se prendre en charge avec sa propre communauté me parait plus raisonnable.
Ceux qui me connaissent savent que je n’ai jamais fait les choses à votre place, que je ne suis pas donneur de leçons et que je ne rentrerai jamais dans ce débat minable des intérêts personnels qui me dépassent.
- je ne rentrerai pas non plus dans les détails qui m’agitent très vigoureusement, sous couvert de la cause touarègue dont vous en parlez. Je ne parlerai pas des dizaines d’étudiants dont nous avons suivi ensembles les projets et les financements ou les non financements (!), ni des différents accompagnements scientifiques ou logistiques, ni des rencontres de touaregs que j’ai organisé chez moi, offrant un espace de liberté neutre en dehors de toute prise de position politique, ni d’autres actions qui ne concernent que moi et d’autres qui se reconnaîtront. Aucun interêt.

6-UN FRONT TOUAREG RESPONSABLE, ACTIF ET UNI DANS UNE LUTTE DE TOUS LES INSTANTS.
Vraiment, là, je ne suis plus du tout objective, et j’assure. Je constate de plus en plus une montée des individualismes et du « narcissisme » dont parle Emmanuel Todd, où chacun défend sa place et son pouvoir contre les autres. Cela se passe en pays touareg, et aussi dans notre société globale.
Mais en pays touareg, où les enjeux actuellement sont aigus et de plus en plus compliqués, cette difficulté à s’unir et à présenter un front d’action et de réaction uni de tous les touaregs, au-delà des enjeux personnels et de positionnements politiques, me parait de plus en plus dangereuse pour réfléchir à des solutions réalistes. Comment avancer dans un contexte de compétitions personnelles de tous ordres, comment imaginer des rencontres où je ne viendrai pas parce qu’un autre ne me convient pas ou parce qu’il ne pense pas comme moi, ou encore parce qu’il n’est pas de mon territoire ?
Telle association va organiser son petit truc, l’autre ira seul dans une instance internationale sans fonctionner en groupe constitué, un troisième demandera des subventions sans vouloir savoir que la même subvention a déjà été discutée…Et trois mois plus tard les cartes seront redistribuées autrement sans aucune autre information ni coordination.
Bon, c'est humain, mais quand même...

Je sais, on va encore me dire que je m’agite .De toute façon, à partir du moment où on fait quelque chose, c’est tir groupé…
Tant pis, je l’aurais dit. Mais dit quoi, au juste ? Que je suis toujours fière de vous avoir pour amis, que pour moi ACHEQ est une philosophie de vie qui me pousse de l’avant, et que votre dignité restera pour moi un exemple à tout jamais ?

Ar assaghat.
Jacqueline