mercredi 18 décembre 2013

Ferhat Mehenni nous parle de la Kabylie

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Par Le Matin | Il y a 1 heure | 510 lecture(s) | Réactions (0)
Au Mali, le cirque électoral terminé, il reste qu’aucun des problèmes ayant justifié l’opération Serval n’a été réalisé : la construction d’un État démocratique et viable, un plan de développement économique, social et culturel, la sécurité du pays et l’unification du Mali, mission impossible, car l’Azawad deviendra, de façon inéluctable un État indépendant.
La couverture du livre.La couverture du livre.
Pour prouver à ses adversaires que la procrastination qu’on lui reproche dans les affaires intérieures est malveillante, François Hollande s’est engagé, sabre au clair, avec une visibilité de six mois et des moyens dérisoires, dans une aventure périlleuse en Centrafrique.
L’objectif proclamé de cette "grande et belle mission" est de "réconcilier un peuple" déchiré par les violences ethniques et religieuses, reconstruire un État en miettes et stabiliser la région. L’objectif camouflé est de défendre les intérêts économiques et financiers de la France qui seraient garantis par le maintien des États artificiels dans son ancien empire africain. Il en est ainsi de l’Algérie dotée par le général de Gaulle du Sahara pétrolier (il existait jusque-là un ministère français du Sahara)(1) qui deviendra le ciment du Pacte franco-algérien pour le maintien du statu quo.
L’enlisement annoncé de la France dans les sables mouvants de la Centrafrique et l’interminable décomposition de l’État mafieux algérien ont sonné le glas de cette construction néocoloniale et redonné vigueur à la lutte des peuples pour former des entités homogènes dans des cadres indépendants. C’est le cas des peuples de l’Afrique du Nord et en particulier celui du peuple de la Kabylie.
Algérie : La question kabyle
Exposée de façon claire et pertinente par Ferhat Mehenni, elle est fondée sur un cadre géographique inchangé depuis l’Antiquité, une histoire et une civilisation de longue durée et son aptitude à épouser son siècle (2). Cette évolution est toutefois contrariée par l’action conjuguée des États français et algérien qui entendent congeler le cadre néocolonial existant, en nouant un Pacte pour neutraliser le peuple rebelle, contestataire et subversif de la Kabylie. C’est ainsi qu’en 1959-1960, quand s’ouvrent les négociations entre Paris et le GPRA, le plan Challe concentre ses coups sur la willaya III (opérations Jumelles, Rubis et Turquoise). Le relais est pris par Boumediene dès l’entrée de l’ANP en Algérie en 1962, en 1963 et jusqu’en 1978.
Dans ce livre plusieurs points ont été traités : la nature de l’État militaro-policier et arabo-islamique algérien, le mécanisme de sa préservation en suscitant l’opposition artificielle entre le RCD et le FFS pour anesthésier la volonté d’émancipation du peuple opprimé de Kabylie.
Il est bien montré que la cohésion de l’État-DRS détenteur de la rente pétrolière n’est possible que par la marginalisation de la Kabylie, la militarisation du régime, la confiscation des libertés démocratiques, le contrôle des médias, la caporalisation des syndicats, un FLN subventionné dominant une Assemblée introuvable, l’arabisation et l’islamisation de la société. Cette politique n’a pu exister qu’avec la complicité de l’État français, de ses idéologues intéressés et des idiots utiles défenseurs du Pacte.
Ils redoutent tous que la Kabylie suive l’exemple de la Prusse et du royaume du Piémont qui furent les acteurs de l’unité allemande et italienne. Indépendante, la Kabylie dynamiterait l’ordre en place et donnerait une impulsion à la formation d’une Afrique du Nord unifiée. L’auteur écrit :
"Personnellement je souhaite vivement la construction de l’unité nord-africaine, mais avec la Kabylie comme partenaire à part entière ayant comme tous les autres membres son mot à dire sur les orientations politiques, économiques et socioculturelles du sous-continent" (p.128)
L’an I de la rébellion kabyle
Pour Ferhat Mehenni, la révélation inacceptable de ce mécanisme d’oppression a surgi avec éclat pendant la terrible répression d’avril 2001 sans provoquer une réaction du reste du pays.
"C’est aujourd’hui, me disais-je, que la Kabylie a besoin de la solidarité de tous les Algériens. Si elle ne vient pas maintenant, c’est qu’elle ne viendra jamais. La solution de l’autonomie m’apparut alors comme l’unique issue raisonnable pour mettre nos enfants à l’abri de la violence armée de l’État." (p.30).
Première expression significative de l’identité kabyle, avril 2001 marque la rupture consciente entre ce peuple opprimé et l’État totalitaire algérien. Le saut qualitatif est notable entre la manifestation de colère du "printemps berbère" d’avril 1980 et l’engagement déterminé de tout un peuple pour arracher son émancipation totale.
Plusieurs points restent à développer : les institutions futures, l’économie, le programme démocratique, la laïcité de l’école et de l’État et le cadre géopolitique dans lequel la Kabylie doit s’inscrire : Tamazgha ? l’Union de la Méditerranée ? l’Occident méditerranéen ? (3)
D’autres points doivent être précisés, relatifs à l’histoire de l’immigration algérienne en France et en particulier celle de l’Étoile Nord-Africaine construite et dirigée majoritairement par les Kabyles inscrits dans l’appareil de production moderne et membres de la CGT. Le rôle social et politique de l’Étoile fut remarquable après 1934 : quand la crise économique mondiale gagne la France et plonge l’Europe dans la barbarie. L’Étoile luttera avec énergie contre l’exploitation capitaliste, le chômage et la misère, le colonialisme, les ligues d’extrême droite, l’antisémitisme, le fascisme, le nazisme et le franquisme. Il adhérera au Front Populaire et restera toujours sur les valeurs du mouvement ouvrier (4).
L’Étoile associait dans le combat qu’elle menait pour les libertés dans le pays d’accueil avec celui pour se constituer en nation souveraine à travers un processus constituant sur le modèle de la Révolution française de 1789.
Dans le débat qui s’ouvre maintenant de façon publique, on peut nourrir sa réflexion avec trois exemples : l’action des Kabyles comme la force structurante du nationalisme algérien avec l’Étoile, l’adoption massive de la Constituante par le congrès des AML de mars 1945 et la transformation des élections municipales de 1947 en un référendum sur la Constituante, lui aussi plébiscité (5).
Le siècle identitaire
Dans ce livre préfacé par le politologue Roger Kaplan (6), Ferhat Mehenni élargit le champ de sa réflexion en dressant l’acte de décès des États postcoloniaux. Il inscrit ensuite le combat du peuple de Kabylie dans le mouvement révolutionnaire des peuples pour briser tous les carcans et se constituer en nations souveraines (L’Écosse, la Catalogne...) Défenseur de la laïcité, le président du gouvernement provisoire de la Kabylie (GPK) invite l’Occident au réalisme sur l’héritage géopolitique colonial.
"Au lieu de soutenir les dictatures musulmanes au prétexte qu’elles professent un islam "modéré", les démocraties occidentales seraient plus sages de repérer les tensions et les folies qui se jouent derrière leur apparence ordonnée" (p. 52).
Afrique : le casse-tête français
Avec ce troisième livre préfacé par Ivan Rioufol7, l’auteur ne cherche plus à fournir un argumentaire pour établir la légitimité de la revendication identitaire kabyle, mais à s’engager dans une lutte contre le Pacte des deux brigands. Après un état des lieux des pays africains francophones, il est montré que la balkanisation de l’Afrique occidentale (AOF) et orientale (AEF) n’a pas engendré des États viables, du fait de l’intégration de populations hétéroclites dans des cadres artificiels.
Invitation est faite à la France si elle entend défendre ses intérêts et son prestige culturel auprès des populations africaines, à renoncer à ses interventions militaires quasi annuelles stériles et à rompre le Pacte. Revenant sur les relations entre la Kabylie et la France, il écrit : "Face à ses agressions multiformes, la Kabylie toujours un peu païenne, un peu chrétienne, juive par certaines origines, toujours musulmane à sa manière, pratique, comme au temps les plus reculés de son histoire, entre autres formes de résistance, sa laïcité en jurant « au nom de toutes les croyances » (p. 102)
En fin de livre, il est rappelé que les deux millions de Kabyles en France ont participé à la construction et à la défense de l’hexagone comme sur le modèle de l’assimilation différent de celui de l’intégration. Ils s’inscrivent ainsi sans la chaîne des immigrations européennes du XIXe siècle qui ont fait la France tout en restant attachés à  "la patrie ancestrale".
S’adressant à la France, Mehenni lui propose de s’appuyer sur les Kabyles pour défendre son identité, ses intérêts économiques sa Grandeur dans le monde et son prestige auprès des populations francophones africaines. Pour cela, elle devra déchirer le Pacte scélérat et mener avec son plus fidèle allié, un combat sans concession, [comme ce fut le cas avec l’Étoile, contre l’islamo fascisme]. La lutte que les Kabyles mèneront pour la défense de leur pays d’accueil sera associée à celle pour l’indépendance de leur "patrie ancestrale".
Conclusion : la question kabyle est devenue maintenant un problème de la vie politique intérieure, africaine, et internationale de la France. Tous les hommes épris de liberté soutiendront la marche du peuple kabyle pour son émancipation.
Jacques Simon
Notes
1. Treyer (C). Sahara 1956-1962. Les Belles lettres, 1966.
2. Mehenni (F). Algérie : la question kabyle. Michalon, 2004.Voir également Chaker (S). Berbères aujourd’hui, L’Harmattan, 1998, Guenoun (A). Chronologie du mouvement berbère, Casbah, 1999 ; Aït Kaki (M). De la question berbère au dilemme kabyle à l’aube du XXIè siècle , L’Harmattan, 2011 ; et l’immense thèse de Mahé Alain. Histoire de la Grande Kabylie, Bouchene, 2001.
3. Simon (J). L’Occident méditerranéen. L’Harmattan, 2013.
4. Simon (J). L’Étoile Nord-Africaine (1926-1937). L’Harmattan, 2003.
5. Kaddache (M). Histoire du nationalisme algérien. SNED, 1981.
6. Mehenni (F). Le siècle identitaire, Michalon, 2010.
7. Mehenni (F). Afrique : le casse-tête français. La France va-t-elle perdre l’Afrique ?, Ed. de Passy, 2013. 

mardi 17 décembre 2013


Issoufou et Luc ourselDans le procès qui l’oppose à Areva (vendredi 20 décemnbre 2013), Stéphane Lhomme, de l’Observatoire du nucléaire, divulgue un document prouvant que l’argent donnée par l’industriel au Niger a bien servi à acheter l’avion présidentiel.
Vendredi 20 décembre, Stéphane Lhomme se présente devant la justice,accusé de diffamation par Areva. En décembre 2012, le directeur de l’Observatoire du nucléaire avait commenté un don de 25 millions d’euros (environ 17 milliards de francs CFA) effectué par le géant du nucléaire français au budget 2013 du Niger, dénonçant « une manœuvre de corruption, probablement sur le plan légal et assurément sur le plan moral ».
Démenti formel d’Areva, dans un premier temps. Puis l’industriel avait bien dû reconnaître qu’une somme avait été versée puisque Massaoudou Hassoumi, directeur de cabinet du président nigérien, crachait le morceau début janvier 2013. Il s’agissait même d’une somme de 35 millions d’euros étalée sur trois ans, expliquait-il, en dédommagement de l’ajournement par Areva de l’ouverture de la mine d’uranium prévue à Imouraren, occasionnant un manque à gagner important pour le Niger, très dépendant des revenus de l’uranium.
Mars 2013 : Areva, qui ne se démonte pas pour autant, reconnaît finalement le versement, mais allègue qu’il s’agissait de sécuriser les mines d’uranium. Merci à l’intervention militaire française au Mali, intervenue entre-temps, qui autorise un tel rétropédalage à l’industriel, laissant supposer le pressentiment que les choses allaient tourner au vinaigre.
Stéphane Lhomme tire une nouvelle cartouche
Saut qu’à l’appui de ses déclarations, Stéphane Lhomme a mis en ligne les minutes confidentielles d’une réunion au plus haut niveau entre le directeur de cabinet du président nigérien et trois cadres dirigeants d’Areva. Ce document daté du 13 novembre 2012, dont l’authenticité n’a été contestée par personne à ce jour, expose l’accord conduisant à l’attribution du don de 35 millions d’euros, justifié en partie par le différend d’Imouraren.
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Et mardi 17 décembre, à trois jours du procès, Stéphane Lhomme tire une nouvelle cartouche : il divulgue une note compilant des amendements au budget 2013 du Niger, remise le 29 novembre 2012 par le ministère des Finances aux parlementaires qui débattent de la loi de finances. Elle comporte un tableau où figure explicitement l’affectation de l’« aide budgétaire Areva » à l’acquisition d’un avion de reconnaissance (7 milliards de CFA) et de l’avion présidentiel (10 milliards de CFA).
don areva
don areva 1

POLITIS

Ansar Al-Sharia homes attacked in revenge for Benghazi killing

By Noora Ibrahim.
Benghazi, 16 December 2013:
The homes of a number of suspected Ansar Al-Sharia members in central Benghazi’s Ard Zwawa district came under attack today following the murder of a Saiqa brigade member. No one was reported injured.
Mahmoud Al-Fituri died after a bomb blew up under his car. He was rushed to Benghazi’s Jalaa Hospital where his legs were  amputated but he died during surgery.
Following his death, his family mounted the revenge attacks in Ard Zwawiya.
A second member of the security forces was also murdered in the city today. Ahmed Zway was reported shot outside his home in the city.
These latest killings bring the number of security personnel murdered in the city this month to 13


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Murzuk Tebus demand greater say in drafting constitution

By Jamal Adel.
Tebus protest in Murzuk demanding greater representation for minorities
Tebus protest in Murzuk demanding greater representation for minorities
Tripoli, 16 December 2013:
Tebu activists held protests yesterday in Murzuk in solidarity with demonstrators at the Sarir power station. While  protestors there have recently suspended their blockade of the power plant, they are still demanding a greater  say in framing of the constitution.
Juma Al-Senussi, a member of the Tebu youth union and an organiser of the Murzuk protest, told the Libya Herald that the protest was to remind the government and congress that the fuel blockade at Sarir power station would resume if demands were not met.
The Tebu want greater representation on  the 60-member Constitutional Committee. Senussi said it was not enough for the drafting committee to vote on the extent of minority rights. What was needed was a plurality of voices actually involved in making decisions from the start of the drafting process.
Abdallah Barka, a Tebu who is standing for election to the committee, told this newspaper “I am not completely biased but to rely on only two seats in a committee of 60 to determine minority rights is totally absurd. I won’t take it and I will withdraw my candidacy if the GNC doesn’t change the draft.”
Barka explained that Tebu, Amazigh and Tuareg nominees wished to reach a consensus on  how minority rights should be guaranteed. He said that minority groups would not be satisfied with insignificant ceremonial roles. He added that a constitution drafted without the participation of minorities would be both illegal and illegitimate.


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URGENT
Des troupes au sol provenant de pays européens seront «bientôt» déployées en République centrafricaine (Laurent Fabius)


Le ministre français des Affaires étrangères n'a pas donné de précisions sur les pays d'origine de ces troupes. La Belgique envisage d'envoyer 150 soldats, a-t-on néanmoins appris de source militaire.
RFI

Situation de Kidal : Le MNLA répond au Président IBK



Déploiement français à Boy-Rabe

BBC
Dernière mise à jour: 17 décembre, 2013 - 12:28 GMT
Anti-Balaka
Des anti-Balaka en novembre dernier dans le village de Mbakate.
L’armée française tente de pacifier le quartier Boy-Rabe au nord de Bangui, un bastion des milices anti-Balaka.
"Une opération militaire est en cours", a indiqué une source proche des troupes françaises à l’Agence France-Presse.
Des véhicules blindés et des hélicoptères se seraient déployés autour du quartier, fief du président centrafricain déchu en mars dernier François Bozizé.
Boy-Rabe abrite des hommes armés opposés aux forces du pouvoir composées de membres de l’ex-rébellion Séléka.
Depuis le début de l’opération Sangaris en Centrafrique qui vise au désarmement des milices, la population musulmane s’est dite à plusieurs reprises prise à partie par des habitants de confession chrétienne dans des quartiers de la périphérie de Bangui.
Elle reprochait aux soldats français de ne pas les protéger alors que se déroulaient à proximité des pillages et saccages de commerces ou de mosquées.
Lundi, le président français François Hollande avait justifié à nouveau l’intervention militaire.
Il a ajouté que "plus de 600 personnes y avaient été tués en deux jours" et qu’il s’inquiétait en raison d’"affrontements confessionnels (qui) risquaient de dégénérer en un immense bain de sang".
Hollande s'exprimait lors d'une cérémonie à Paris en hommage aux deux soldats morts le 9 décembre.
Le chef d’état français relayé par son Premier ministre Jean-Marc Ayrault la semaine dernière ont affirmé de concert que la mission des troupes françaises était "une affaire de quelques mois"

Sexe and the Syrie25 septembre 2013

Djihad sexuel: une journée type, par CatherineLeurs corps sont leurs armes. Non, ce ne sont pas des Femen, mais des djihadettes en burqa. Contre Bachar, elles font la guerre en faisant l’amour.
Un bon combattant doit avoir l’arme chargée et les couilles vides. Voilà ce qu’a décrété Mohamed al-Arifi, mufti saoudien, théoricien du djihad en Syrie. Tout a commencé lorsque son âme de philanthrope s’est émue de la misère sexuelle que vivent les moudjahidine d’Allah contre Bachar, qui, lui, affiche une jolie épouse. Il n’a pas tort, al-Arifi, car, pour ces soldats de la liberté, cela ne doit pas être bien agréable de se contenter de violer. Il paraît qu’une femme violée taille moins bien des pipes, et ne prépare le thé à la menthe après que sous la contrainte. Le mufti saoudien a trouvé la solutio: les musulmanes du monde entier, ayant, comme les hommes, le devoir du djihad pour la gloire de l’islam, sont appelées à rejoindre le champ de bataille syrien pour soulager les pulsions des combattants, qui n’en seront que plus féroces contre le régime de Bachar. Un compatriote d’al-Arifi, mufti de son état, nommé Nasser al-Omar, est allé jusqu’à dire que les vaillants moudjahidine avaient même le droit de pratiquer le djihad an-nikah (oui, le mot vient de l’arabe) avec leurs propres sœurs. À la guerre contre les ennemis d’Allah comme à la guerre contre les ennemis d’Allah.

ÉCHANGISME HALAL

Heureusement, le mainstream terroriste ne retiendra que la première version (l’islam n’est-il pas une religion modérée ?) de la fatwa. Il y a tout de même des règles; les filles doivent avoir plus de 14 ans et porter le voile intégral. Absurde, puisque Allah permet d’épouser des fillettes de 7 ans au Yémen, et que, burqa ou pas, les djihadettes finiront de toute façon à poil dans le pieu des terroristes. Des dizaines de musulmanes, élevées sous serre noire et interdites de se mélanger aux garçons, ont vu là l’occasion d’assouvir leur frustration sexuelle sans s’attirer les foudres du seigneur. Ce sont les Tunisiennes qui se sont montrées les plus motivées. Bourguiba s’en retournerait dans sa tombe. Selon le ministère de l’Intérieur de Ghannouchi, treize jeunes filles au moins auraient répondu à l’appel d’al-Arifi. L’industrie d’export de ces prostituées halal est bien huilée. Selon le récit d’Aïcha, vétérane tunisienne du djihad sexuel en Syrie, la première approche s’est faite à l’université. Le témoignage à visage flouté, diffusé sur une télévision tunisienne privée, révèle qu’une femme de 36 ans, intégralement voilée, approchait les filles voilées pour leur parler de religion et les convier à des réunions de «maw’ida», où l’on prêche la bonne parole entre femmes. Le petit groupe rassemblé par la chasseuse de têtes compte une douzaine de disciples, dont l’une ne dépasse pas l’âge de 10 ans. Selon Aïcha, deux filles au moins de ce groupe ont rejoint la Syrie. Le sujet du djihad est rapidement abordé, et les recrues sont convaincues de leur supériorité eschatologique sur le reste de l’humanité. «Je sentais que j’étais la seule au monde, avec ce groupe de femmes, à être sur la voie du paradis, et que tous les autres allaient brûler en enfer», affirme l’ancienne djihadette, aujourd’hui amère de regrets.
Une fois les candidates convaincues de partir, le mari de la cheftaine s’occupe de la logistique, la même que pour les garçons qui partent rejoindre le champ de bataille. Un billet est acheté pour la Turquie, où les candidates doivent se rendre à Antioche. Elles y sont reçues par un certain Abou Ahmed, qui les conduit à la frontière, où elles sont récupérées par un certain cheikh Hadi au volant d’une Hyundaï. Celui-ci se charge de les conduire au premier point de l’Armée syrienne libre. Une fois affectées à des postes, ces dignes servantes d’Allah peuvent enfin commencer ce pour quoi elles ont parcouru un si long chemin. Un tableau retrouvé sur une position désertée par la sinistre katiba (brigade) al-Farouq donne de précieux renseignements sur le quotidien de la moudjahida du sexe. Le nikah se fait par tranches de 2 heures, suivies de 2 heures de repos, à raison de trois ou quatre combattants par jour. Une bondieuserie est prononcée avant chaque séance par l’émir de la katiba pour donner des allures de mariage de jouissance à ce bordel halal. Quant aux grossesses, nombreuses, engendrées par cet échangisme djihadique, la charia ne leur a prévu aucune formule légale, et certainement pas un droit à l’avortement.
Zineb El Rhazoui

Sociologue des religions, Zineb El Rhazoui a écrit La Vie de Mahometillustrée par Charb. Retrouvez ses articles chaque semaine dans Charlie, en vente en kiosques ou par abonnement.
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Heureux comme des libyens à Paris28 octobre 2013

Les étudiants libyens à Paris, par Zineb et CatherinePorte de la Villette, juste de l’autre côté du périph, une résidence privée pour étudiants étrangers accueille cette année des pensionnaires bien inhabituels. Une délégation de jeunes Libyens, futurs professeurs de français dans une Libye post-révolution déterminée à s’ouvrir sur le monde après quarante-deux ans d’autarcie. Ils font partie des rares ressortissants de l’ancienne dictature à avoir la possibilité de sortir du pays. Sous Kadhafi, quasiment seule la tribu des Gdadfa(1) en avait le privilège. Le pays, à très fort potentiel touristique, n’accueillait pourtant que très peu de visiteurs, auxquels il était mal vu de parler, ce qui faisait de la population libyenne l’une des plus fermées au monde. «Arrivé en France, je voulais entrer partout, dans les églises comme dans les discothèques, pour voir à quoi ressemblent ces lieux bannis chez moi», raconte Abdallah, 28 ans, étudiant en français langue étrangère (FLE) à la Sorbonne Nouvelle. «Je voulais comprendre pourquoi les Français ne se sont pas convertis à l‘islam», avoue-t-il.

Des boursiers gâtés

Dans un français souvent inintelligible, il peine à décrire son expérience française et termine souvent ses phrases en arabe. Se sent-il capable d’enseigner la langue de Molière dans quelques mois? «Il m’a fallu une longue phase d’adaptation pour comprendre la France, un stage d’un an pour apprendre le français et l’enseigner est évidemment trop court», explique-t-il. En mai 1986, répondant à l’appel du «Guide», des étudiants de la Jamahiriya avaient brûlé des livres en français et en anglais, affirmant que la langue arabe était la base, la seule digne d’être enseignée si l’ont veut rejeter tout impérialisme. Les langues étrangères ont été supprimées de l’enseignement pendant vingt et un ans, et ce n’est qu’en 2007, année où le colonel planta sa tente au parc Marigny, qu’elles ont été réintroduites.
Les étudiants libyens à Paris, par Zineb et CatherineArrivés en avril dernier, les 300 étudiants libyens, répartis dans plusieurs universités de France, avaient étudié quelques rudiments de langue française dans les universités libyennes, et ont décidé de faire de son enseignement leur métier. Depuis la chute de Kadhafi, les nouvelles autorités semblent avoir pris conscience du manque de compétences dans le pays et envoient des jeunes à tour de bras pour se former à l’étranger. Mohammed, Ibrahim ou Abdallah sont à Paris pour un an, tous frais payés rubis sur l’ongle par l’État libyen. Logés, ils perçoivent une bourse de plus de 800 euros pour les célibataires et de 1 200 euros pour les couples mariés. Largesses auxquelles les Libyens sont habitués. En effet, si la promotion de futurs professeurs compte 300 étudiants, ils sont tout de même venus à 800, car l’État prend aussi en charge les «accompagnateurs», femmes et enfants pour les homme mariés, ou même père ou frère pour les étudiantes célibataires, puisque une Libyenne ne peut quitter le pays sans caution masculine familiale. «C’est très peu, explique Abdallah, nous avons réclamé des augmentations auprès de l’ambassade, pour que les célibataires touchent 1 350 euros et que les familles touchent 1 900 euros. Nos revendications ont été approuvées, mais nous attendons toujours que la mesure soit appliquée.»

Piétiner Hollande impunément

Les étudiants libyens à Paris, par Zineb et CatherineCette munificence de l’État, bien des jeunes du monde arabe en rêveraient. «Lorsque nous rencontrons des Égyptiens ou d’autres Maghrébins, ils nous prennent pour des immigrés et s’étonnent de nous voir là alors que l’État libyen gâte sa population», confie Abdallah. Maisons appartenant à ceux qui les occupent, selon les préceptes du Livre vert, électricité et eau gratuites… Ni les avantages financiers de la riche république pétrolière, ni même la promesse d’un emploi stable à vie n’arrivent à faire voir l’avenir en rose à ces jeunes. Si Abdallah affirme avoir l’intention de rentrer au pays après le stage, par loyauté envers l’État, qui lui a offert cette formation, Mohammed, 29 ans, lui, semble avoir fait un autre choix. «Où voulez-vous que je rentre? C’est le chaos en Libye, et il y manque surtout l’essentiel, la liberté», affirme-t-il. Liberté, c’est le mot qu’ils ont tous à la bouche. Les anecdotes les plus anodines en disent long sur le climat politique où a évolué la jeunesse libyenne. «Un matin, en prenant la ligne 7 pour aller à l’université, je cherchais le journal gratuit, mais je ne le trouvais pas. Arrivé au métro Place-Monge, en montant les escaliers, j’ai vu un numéro par terre, avec en Une la photo de François Hollande piétinée par les passants. Instinctivement, je l’ai ramassée, pliée et mise dans ma poche», raconte Mohammed. «T’avais plus de chances de voir un coran brûler dans une décharge que de voir la photo du “Guide” malmenée ainsi», commente Ibrahim, 31 ans, également étudiant en FLE et voisin de chambre de Mohammed. Il raconte comment il est entré dans Notre-Dame de Paris par erreur: «Je pensais que c’était un monument, mais lorsque j’ai réalisé que c’était une église, je suis sorti en courant.»Lui, ce qui l’a le plus impressionné en France, ce sont les trains et métros. «Il n’y a pas de chemins de fer en Libye, j’en étais absolument subjugué», explique-t-il, les yeux qui brillent. La liberté, en revanche, ne suscite que méfiance en lui. «Je n’arrive même pas à transposer une telle permissivité en Libye, je crains qu’elle n’engendre une anarchie pire que celle que connaît le pays aujourd’hui», avoue-t-il. «Ce n’est pas parce qu’il y a la liberté qu’il n’y a pas d’ordre, le reprend Mohammed. Franchement, ici tu t’arrêtes au feu rouge ou pas?» «Oui», répond Ibrahim. «Et en Libye, tu t’arrêtais?» «Non», répond-il, avant que les deux hommes éclatent de rire. Pas dupes sur la réalité de leur pays, mais longtemps privés des moyens de comprendre celle du monde qui les entoure, les jeunes Libyens commencent à peine leur longue marche vers la liberté.
Zineb El Rhazoui


1. Pluriel de Gadhafi, tribu dont le colonel Mouammar était originaire.


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Areva, une malédiction nigérienne17 Dec 2013

Tout va bien à ArlitUne discrète visite privée du président nigérien, Mahamadou Issoufou, à Paris vient de s’achever sans que rien ne filtre dans la presse sur l’avancée des négociations entre le Niger et Areva. Le moment est fatidique, car les contrats d’extraction de l’uranium entre le leader du nucléaire français et l’un des pays les plus pauvres de la planète, jusque-là reconduits tacitement de décennie en décennie en près d’un demi-siècle d’exploitation, expirent le 31 décembre 2013. Niamey a d’ores et déjà fait savoir son intention de «passer au peigne fin»un partenariat jugé trop déséquilibré. Selon un rapport d’Oxfam(1) publié le 22 novembre dernier, une ampoule sur trois en France serait éclairée grâce à de l’uranium nigérien, un pays où près de 90% de la population n’ont pas accès à l’électricité.
Areva au Niger, ce sont deux sociétés basées à Arlit, à 200 km au nord d’Agadez, en plein désert : la Somaïr (Société des mines de l’Aïr), créée en 1968, et la Cominak (Compagnie minière d’Akouta), créée en 1974. Le lieu passe pour être l’un des plus inaccessibles au monde. Ici, on n’aime pas trop les journalistes, et encore moins les caméras qui, à l’occasion de quelques tournages clandestins, ont pu attester du peu de cas que le géant du nucléaire français faisait des conditions de sécurité de ses employés autochtones. Exposition aux puissants rayons gamma, manipulation de liquides radioactifs avec de simples gants en caoutchouc… Les mineurs sont souvent mal informés des risques qu’ils encourent. En effet, hormis environ 4000 emplois directs créés par la compagnie à Arlit, la présence d’Areva sur le sol nigérien n’a pas apporté grand-chose aux populations, si ce n’est un taux de radioactivité parmi les plus élevés de la planète.
Areva au NigerLa ville est le pôle minier le plus rentable au monde, mais pas pour ses 85000 habitants, qui vivent majoritairement dans la misère. Même le principal axe routier du pays, reliant Niamey à Agadez en passant par Tahoua, et baptisé «la route de l’uranium» par les Nigériens, est un véritable cauchemar pour les usagers. Sur 1 000 km, une vieille bande de goudron usée et dentelée sert de colonne vertébrale au développement du pays, alors que c’est par là même que transitent les barils de yellow cake(«gâteau jaune»), cette poudre d’uranate envoyée vers la France pour y être enrichie. Pour en produire une tonne, l’exploitation uranifère génère 50 000 tonnes de stériles, des boues contaminées qu’Areva stocke en plein air. Déjà expropriées de leurs terres pour les besoins de la mine, les populations pastorales de la région, principalement des Touareg, voient leurs paysages défigurés par de gigantesques amas de boues radioactives qui obstruent l’horizon. Cette situation écologique inacceptable est notamment dénoncée par Aghir In Man (« bouclier de l’âme », en langue tamasheq), une ONG locale de protection de l’environnement, et la CRII-Rad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité).

pathologies multiples

Areva n'irradie personne au NigerBasée dans la Drôme, la CRII-Rad mène depuis des années des recherches autour du site d’Arlit et dénonce une contamination des sols, de l’air et même des puits qui fournissent l’eau potable aux populations et aux troupeaux. Pour extraire le yellow cake, Areva a besoin de grandes quantités d’eau, en plein désert, et elle les puise dans les deux nappes phréatiques fossiles qui abreuvent la région. Quant aux déchets mécaniques, véhicules et autres engins irradiés passés d’utilisation, Areva ne prévoit rien pour les traiter. Ces tas de ferraille radioactive sont pillés par les habitants d’Arlit et servent souvent à construire des maisons, réparer des voitures, et même à faire des ustensiles de cuisine.
Pourtant, les responsables d’Areva continuent à soutenir qu’Arlit serait un paradis de santé publique. Les deux seuls hôpitaux de la ville appartiennent au groupe et sont réputés être les mieux équipés du pays. Toutefois, en des décennies d’exercice, ils n’ont jamais décelé la moindre maladie radio-induite, ni le moindre cas de cancer. Quelle ville au monde pourrait s’enorgueillir d’un tel bilan ? Si des centaines d’anciens mineurs nigériens d’Areva succombent aujourd’hui en silence à des affections inconnues, le cas d’un ancien chef mécanicien de la Cominak a fait beaucoup de bruit en France.
Serge Venel a servi Areva entre 1978 et 1985 et témoigne d’un temps où les employés travaillaient en short et chemisette, sans casque ni masque. Il est décédé en juillet 2009 à l’âge de 59 ans des suites d’un cancer du poumon. Selon son médecin, son cancer est dû à l’inhalation de poussières d’uranium. En novembre 2012, le tribunal des affaires de la Sécurité sociale (Tass) de Melun a condamné Areva à verser la totalité de son salaire à sa veuve, ainsi que 200 000 euros de dommages et intérêts. La fille de la victime parle d’une victoire qui ouvrira la porte à d’autres familles qui avaient jusqu’ici peur de parler ou d’attaquer Areva. Le géant du nucléaire, lui, a déclaré au journal Le Monde ne pas comprendre un tel jugement et qu’aucun lien n’avait été établi entre la cause de la maladie et l’employeur. Feu S. Venel aurait probablement inhalé des poussières d’uranium à Melun…  

Fleuron de la Françafrique

Paludisme«L’indépendance énergétique», si chère à la France, s’est souvent faite au détriment de celle des pays africains. Depuis que la dernière mine d’uranium française a fermé ses portes en 2001, Areva importe 100 % du minerai. C’est d’abord au Gabon que le CEA (Commissariat à l’énergie atomique), ancêtre d’Areva, pose ses valises en Afrique. La Comuf (Compagnie des mines d’uranium de Franceville) est créée en 1958 pour exploiter la mine de Mounana, dans le sud-est du pays. Entre 1961 et 1999, la France y a extrait des centaines de milliers de tonnes de minerai, laissant derrière elle un bilan sanitaire et écologique catastrophique.
L’ancienne puissance coloniale a également procédé à 17 essais nucléaires secrets dans le Sahara algérien entre 1960 et 1966 et consommé de l’uranium malgache entre 1953 et 1960. Selon un collectif d’associations qui luttent contre les méthodes d’Areva, la compagnie aurait obtenu en 2009 un mémo pour l’extraction du minerai jaune sur l’ensemble du territoire de la RDC. Le Sénégal pourrait aussi accueillir les activités d’Areva, qui s’y est implanté fin 2007. En Centrafrique, où la France commence à envoyer des soldats, le minerai a été extrait jusque dans les années 1970. Areva y a acquis une mine en 2006, mais le projet est actuellement gelé. En 1961, la France a signé un partenariat avec le régime de l’apartheid et a contribué à son programme nucléaire civil et militaire en échange d’uranium en provenance de la Namibie, occupée par l’Afrique du Sud. D’ailleurs, la mine namibienne de Trekkopje, propriété d’Areva, dont l’exploitation est actuellement gelée, pourrait bien redevenir l’un des principaux fournisseurs de l’énergie « propre » hexagonale. 

Zineb El Rhazoui

1. Oxford Commitee for Famine Relief, confédération d’ONG qui luttent contre la pauvreté et les injustices dans le monde