mercredi 26 octobre 2016

Tamoudre.org

Pourquoi des États africains se retirent de la Cour pénale internationale

justice
Le Figaro -Eugénie Bastié– 26/10/2016 à 15:17
Le Burundi, la Gambie et l’Afrique du Sud ont annoncé leur retrait du statut de Rome. De nombreux pays d’Afrique reprochent au tribunal de la Haye, censé être universel, de ne juger pour le moment que des dirigeants africains.
Après l’Afrique […]

Le savoir : une arme d’avenir contre les terroristes et Iyad Ag Ghaly

ecole-anefis
Aïcha Sangare
La joie et la fierté m’envahissent en pensant aux enfants de Kidal ! Je sens qu’elles étreignent aussi le cœur des mères qui là-bas ont pu, pour la première fois depuis quatre ans, conduire leurs enfants à l’école. Je compatis avec celles qui n’ont encore pu le faire […]

Réouverture des écoles à Kidal : Quel merveilleux et formidable sursaut de conscience !

ecole-anefis
Rousmane Ag Assilaken
Depuis des années, les écoles de la région de Kidal sont fermées pour des raisons de sécurité avance t- on comme argument. Comme conséquence désastreuse de cette situation, on peut se poser la question de savoir combien d’élèves sur près de huit mille que comptait la région […]

Installation des autorités intérimaires au Nord du Mali : Effective entre le 1er et 10 novembre, au plus tard

mali
Bandiougou BOUARE- Delta News
A l’issue des travaux de la 12ème session du Comité de Suivi des Accords (CSA), le président du CSA, l’ambassadeur de l’Algérie au Mali, Ahamed Boutache, et Koen David représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies, chef de la MINUSMA, ont rencontré la presse à […]

Gao, les patrouilles communes ont commencé

patrouille-231016
Studio Tamani
Une patrouille commune a été lancée hier à Gao. Cette patrouille qui regroupe les Famas, la Plate forme, la Force Barkhane et la Minusma a pour objectif de sécuriser la région contre les attaques dont sont victimes les populations et les actions terroristes. Selon les […]

Mali, l’armée française s’enlise

Tigharghar helico contre plongee_0
Mondafrique.com/Thalia Bayle –
Soupçonnée par les mouvements rebelles du nord d’être impliquée dans l’assassinat d’un chef militaire touareg, l’armée française fait face à une impopularité croissante dans la zone. Le tout sur fond d’enrayement du processus de paix.
Cibles d’attaques terroristes régulières dans le nord du Mali, […]

Mort d’Ag Aoussa : Pourquoi la CMA accuse Barkhane

cheik ag aoussa
L’indicateur du Renouveau-25 octobre 2016
Tué dans l’explosion de son véhicule au sortir d’une réunion tenue dans le camp de la Minusma à Kidal, la mort de cette figure militaire très respectée, chef d’état-major du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et membre de la Coordination des mouvements […]

CMA : La dissidence se renforce

rebelle
L’Indicateur du Renouveau
Finie l’hégémonie de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA-pro Kidal), quatre autres mouvements viennent de signer un protocole d’accord en son encontre.
Après l’apparition la semaine de la CPA et de la CMFPR-II, la CMA vient d’enregistrer des nouveaux départs. Le Mouvement pour le […]

Règlement de la crise malienne : Le sévère rappel à l’ordre de l’ONU

minusma
El Watan

L’Organisation des Nations unies a prévenu que «la Minusma ne sera pas en mesure de réaliser pleinement son mandat tant que les signataires de l’accord de paix ne s’engagent pas résolument dans sa mise en œuvre».
Le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU sur la situation […]

Niger : « Rentrer au Mali ou rester ? » La peur s’installe dans les camps de réfugiés maliens

refugies
Mathieu Olivier-Jeune Afrique-25 octobre 2016 à 10h29
Chez les 60 000 réfugiés maliens vivant au Niger, près de la frontière avec leur pays, la peur s’est installée ces dernières semaines. « Rentrer au Mali ou rester au Niger ? Dans les deux cas la mort peut être au rendez-vous […]

Agadez, nouvelle tête de pont pour l’armée américaine en Afrique

drone
Thomas Hofnung (chroniqueur Le Monde Afrique)-LE MONDE Le 25.10.2016 à 16h00
La ville nigérienne située en plein Sahel a été choisie par l’armée américaine pour accueillir une nouvelle base de drones.
Située en plein centre du Niger, au cœur du Sahel, Agadez est devenue au fil des […]

« Nous demandons toute la lumière sur la mort de Ghislaine Dupont et Claude Verlon de RFI »

journalistes-rfi
LE MONDE Le 25.10.2016 à 12h02
Trois ans après l’assassinat des envoyés spéciaux au Mali, des sociétés de journalistes appellent « les autorités françaises et maliennes à se mobiliser ».
C’était il y a trois ans. Ghislaine Dupont et Claude Verlon, nos deux collègues de RFI, […]

dimanche 23 octobre 2016

Tagayt n'Alher souhaite bonne rentrée à tous les élèves du monde et du S...

Alors que Tripoli tend à devenir un fief islamiste: Les mauvaises surprises que nous réserve Daesh



L’organisation terroriste Etat islamique dont l’un de ses fondateurs, le sinistre Zarkaoui, constitue aujourd’hui l’une des organisations les plus criminelles qu’a connues la planète. A sa tête un certain Al Baghdadi qui s’est autoproclamé khalif, la nébuleuse a fait de la troisième ville Mossoul en Irak son principal fief, depuis laquelle elle a planifié ses attaques contre le peuple syrien, où elle est présente en force.
Mais plus de 6000 éléments au moins de cette organisation ont réussi à rejoindre la Libye, certaines sources avancent même le chiffre de 10.000 membres, suite à l’intervention militaire de la Russie aux côtés de l’armée arabe syrienne. Des sources très au fait de la scène sécuritaire confient que l’opération d’envergure lancée par l’armée irakienne à Mossoul a contraint déjà plusieurs éléments de prendre le chemin vers la Turquie pour rejoindre la Libye. Nos sources n’écartent pas l’amère vérité de faire de la Libye un bastion qui va lui permettre d’étendre ses tentacules, aussi bien vers la Tunisie que vers l’Algérie.
Le fait est pris au sérieux par les services de sécurité en Algérie qui, eu égard à cette éventualité, ont pris des dispositions très sérieuses, en adoptant une stratégie défensive aux frontières, incluant même les frontières de l’extrême Sud en signe de prévention d’une probable diversion pour opérer des infiltrations. C’est dans ce contexte que déjà des prévisions en provenance des Etats-Unis d’Amérique indiquent que l’Algérie est la prochaine cible de l’Etat islamique, tout en prenant le soin de changer la donne en utilisant l’expression printemps arabe.
Après l’Institut d’études démocratiques américain, c’est au tour de l’American Entreprise Institute de croire, selon une analyse, que l’Algérie est dans l’oeil du cyclone. Michael Rubin, un ancien formateur militaire au Pentagone, signataire de cette étude souligne dans son rapport que «plusieurs indicateurs sont annonciateurs de périodes troubles, parmi lesquels, le Sud algérien qui représente un refuge pour le groupe terroriste armé Al Qaïda au Maghreb islamique». Il serait également une zone dans laquelle circule une quantité inquiétante d’armes et de drogue en provenance du Sahel et de la Libye voisine. Mais pas seulement, puisque cet ancien responsable du Pentagone parle d’instabilité politique. Les Américains sont connus pour leurs études protagonistes et alarmistes à outrance. Depuis 2011, on ne cesse de présager le pire pour l’Algérie, souhaitant ôter de l’histoire du pays sa décennie noire ou ce qu’ils appellent aujourd’hui Al Qaïda et, Daesh qui ont déjà fait leur passage dans le pays sans pour autant en tirer le moindre profit. Sous-estimant ainsi l’expérience acquise par l’Armée nationale populaire, tout en portant atteinte à l’intelligence du peuple, aujourd’hui averti, les USA semblent faire une fixation sur l’Algérie. Une provocation estiment des sources, qui peut s’inscrire dans l’ignorance des faits actuels, de l’espace et de la réalité gérés par l’Algérie; cependant, cette provocation peut aussi annoncer les premiers signes d’un complot ficelé dans les camps des GIS en Tunisie et en Libye d’où à l’évidence peut provenir la menace.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/252547-les-mauvaises-surprises-que-nous-reserve-daesh.html

Niger: colère et compassion dans la ville de l’humanitaire américain enlevé

Les habitants de la petite ville d’Abalak, dans la région de Tahoua, à 350 km au nord-est de Niamey, sont encore sous le choc de l’enlèvement la semaine dernière par des jihadistes présumés de l’humanitaire américain qui y habitait et était apprécié par la population.
« Nous sommes furieux et choqués par cet enlèvement », tonne Ibrahim Adamou, un collégien de 16 ans, tandis que des voisins de Jeffery Woodke racontent la triste soirée du 14 octobre.
Comme tous les soirs, l’Américain buvait du thé dans la cour de sa maison, en compagnie de ses gardes, lorsque « deux hommes enturbannés et armés » ont fait irruption pour tenter de l’emmener de force, selon des voisins.
Les deux gardes, dont un soldat et le gardien de la maison, qui ont tenté de s’interposer ont été froidement abattus.
« Il s’est bien débattu. Nous avons crié et hurlé pour appeler du secours mais les bandits l’ont jeté dans leur véhicule », explique à l’AFP Aicha, une voisine du travailleur humanitaire.
D’après un élu local, les ravisseurs ont filé, « tous phares éteints » par une piste qui conduit vers le Mali.
Situé au bout d’un chemin tortueux, la maison de l’otage a été mise sous scellés par des enquêteurs nigériens. Dans une cour parsemée d’arbres épineux, des briques sont empilées aux côtés de sacs de ciment et du fer à béton. Sous un hangar, un lit et des chaises renversées.
« Il était en train de reconstruire le mur qui s’est effondré après les fortes pluies », chuchote Aïcha.
M. Woodke était bien intégré au sein de la population dans cette zone peuplée de Touareg dont il parle la langue et dont il porte la tenue: turban, grand boubou, sandales en cuir.
L’Américain, présent depuis 1992 et dirigeant l’ONG Jemed, « était avec nous dans les moments les plus difficiles » notamment lors des crises alimentaires, des sécheresses et des inondations, explique Ahmed Dilou, le maire d’Abalak.
« Le 14 octobre, le choc a été tellement brutal que toute la ville a pleuré: le rapt de +Jeff+ est injuste », regrette l’élu.
– Complicités locales –
« Ses éclats de rires résonnent encore dans mes oreilles », glisse Mohamed, le gérant d’un magasin sur la route nationale numéro 1 qui traverse Abalak.
Un officiel nigérien confie avoir « tout entrepris » pour que l’Américain quitte la zone, mais « il avait refusé, assurant ne pas avoir peur ».
Proche de l’Algérie et du Mali, la région de Tahoua, où a été capturé l’Américain, est considérée comme une zone instable. Des chancelleries occidentales « déconseillent fortement » à leurs ressortissants de s’y aventurer.
Malgré sa popularité au sein de la population d’Abalak, un parlementaire de la région estime que les ravisseurs de Jeffery Woodke « ont bénéficié de complicités locales ».
« Ils (les ravisseurs) sont allés tout droit sur chez lui et un motocycliste les y a guidé », confirme le ministre de l’Intérieur Mohamed Bazoum, qui s’est rendu dans la ville. Il y a exprimé ses « sentiments de chagrin et de malheur pour l’humanitaire » tout en rendant hommage aux deux tués lors de l’enlèvement.
Le ministre a expliqué dimanche que les ravisseurs se trouvaient au Mali, dans une zone contrôlée par le groupe jihadiste Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), qui s’est scindé en plusieurs sous-groupes ces dernières années. Depuis le sort de l’Américain est « inconnu ».
Pour tenter d’empêcher l’infiltration de groupes armés, le Niger a déployé un important contingent le long de sa longue frontière avec le Mali, théâtre de plusieurs attaques. Niamey assure avoir « multiplié par quinze » son budget pour la sécurité depuis 2011, mais manque de moyens adéquats pour surveiller son immense territoire quasi-désertique.
http://maliactu.net/niger-colere-et-compassion-dans-la-ville-de-lhumanitaire-americain-enleve/





Situation sécuritaire au Nord du Mali : Les premières patrouilles mixtes prévues pour ce 20 octobre et au même moment cinq des huit sites de cantonnement seront opérationnels

 A.B. NIANG-Aujourd’hui-Mali
Point important dans le cadre de la mise en application de l’Accord de paix, notamment en ce qui concerne les mures sécuritaires, le déploiement de patrouilles mixtes. Tant attendu depuis la signature de l’Accord, il sera finalement effectif le 20 octobre prochain. D’ores et déjà la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma) a déjà fait parvenir à la Minusma la liste des 200 éléments qu’elle a désignés pour faire partie de ces patrouilles.Tombouctou-cantonnement
Par sa résolution 2295 (2016), le Conseil de sécurité a prorogé le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) jusqu’au 30 juin 2017 et en même temps a demandé au secrétaire général du Conseil de sécurité de lui faire rapport tous les trois mois sur la suite donnée à sa résolution, en particulier sur les progrès accomplis dans l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et l’action menée par la Minusma. C’est dans ce cadre que le secrétaire général du Conseil de sécurité a rendu public son rapport de fin septembre 2016 très détaillé et contenant aussi des suggestions issues de constats sur la réalité du terrain.
Le document révèle que “le rétablissement de l’autorité de l’État dans le nord du Mali demeure problématique”. Et il ajoute en appui à cette affirmation que “depuis mon dernier rapport en date (S/2016/498), le nombre d’agents de l’État déployés dans les régions septentrionales a diminué de 2 % (il a été ramené de 35 à 33 %). Au cours de la période considérée, le Gouverneur de Ménaka et Taoudenni a pris ses fonctions et, à la date du 20 septembre, les Gouverneurs de Gao, Ménaka, Mopti et Tombouctou exerçaient leurs fonctions dans leurs régions respectives; le Gouverneur de Taoudenni était quant à lui basé à Tombouctou, et le Gouverneur de Kidal n’a pas encore été déployé en raison de problèmes de sécurité”.
En plus, poursuit le rapport : “Dans la région de Gao, les 3 préfets et 12 sous-préfets ont tous repris leurs fonctions dans les centres urbains d ‘Ansongo, Bourem et Gao. Dans la région de Ménaka, un préfet sur quatre et quatre des neuf sous -préfets étaient présents. Dans la région de Mopti, sept des huit préfets étaient en place, mais seuls 33 sous -préfets sur 55 étaient présents. Dans la région de Tombouctou, trois des cinq préfets et 17 sous-préfets sur 31 étaient déployés. Dans les régions de Kidal et Taoudenni, aucune présence des autorités de l’État n’était assurée”.
Mais le même rapport souligne aussi les bons points engrangés, notamment en matière de sécurisation : “Le redéploiement des Forces de défense et de sécurité maliennes vers les régions septentrionale reste fonction du matériel et de la formation que ces forces sont en mesure d’obtenir. Un plan commun respectueux de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme a été élaboré par la Mission et les Forces armées de défense et de sécurité maliennes, plan dans le cadre duquel la Minusma envisage d’apportera son soutien aux forces armées maliennes dans les domaines de la formation, de la logistique, du renseignement et de la coordination des Opérations”.
Toujours en matière sécuritaire, le secrétaire général du Conseil de sécurité de préciser : “…afin d’appuyer le redéploiement de la police, de la gendarmerie et de la garde nationale maliennes dans le nord du territoire, la composante de police de la Minusma a renforcé sa présence dans le centre et le nord du pays; elle a ainsi positionné une unité de police constituée à Gao, et affecté 25 policiers supplémentaires à Ansongo (région de Gao), Douentza (région de Mopti), Goundam (région de Tombouctou) et Ménaka…”
S’agissant des mesures sécuritaires intérimaires, le secrétaire général du Conseil de sécurité fait une révélation importante, après avoir reconnu que “de nouveaux progrès ont été réalisés par les parties maliennes “. La révélation importante est que, selon le rapport, lors de la réunion de la Commission ad hoc chargée d’accélérer la mise en service du Mécanisme opérationnel de coordination qui s’est tenue les 25 et 26 juillet, le Gouvernement a accepté de mettre à disposition du matériel et des équipements, notamment des uniformes et des véhicules. Le 20 septembre, lors la réunion du sous -Comité sur les questions de défense et de sécurité du Comité de suivi de l’accord, la Cma a désigné les 200 combattants qui participeraient à la première patrouille mixte à Gao le 20 octobre. Ces combattants devaient participer au programme spécial de désarmement, de démobilisation et de réintégration.En plus, “Le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration n’a pas démarré durant la période considérée. Les travaux de construction des cinq sites de cantonnement qui doivent encore être aménagés, sur un total de huit, à Ber (région de Tombouctou), Ilouk (région de Gao), Tabankort (région de Mopti), Tessalit (région de Kidal) et Tin Fatimata (région de Gao) ont continué à avancer. Tous les sites devraient être opérationnels pour le mois d’octobre. À ce jour, ni la Cma ni la Plateforme n’ont communiqué les listes des combattants par lesquels débuteraient les processus de cantonnement et de désarmement, démobilisation et réintégration”.       
 A.B. NIANG
Source : Aujourd’hui-Mali

vendredi 21 octobre 2016

L’armée Nigérienne a arrêté les assaillants qui ont attaqué la prison Nigérienne de koutoukala, ils sont loin d'être des gens de chez nous/Rawani Ahmed Bouya

L’armée Nigérienne a arrêté les assaillants qui ont attaqué la prison Nigérienne de koutoukala, ils sont loin d'être des gens de chez nous
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L'Afrique du sud quitte la justice des colons!

L’Afrique du Sud annonce son retrait de la CPI

Par Jeune Afrique
De la parole aux actes. Un an après avoir menacé de quitter la Cour pénale internationale (CPI), l'Afrique du Sud a notifié aux Nations Unies son retrait du statut de Rome.
Dans une lettre adressée aux Nations unies signée par la ministre des Relations internationales, Maite Nkoana-Mashabane, Pretoria estime que « ses obligations au regard de la résolution pacifique des conflits étaient parfois incompatibles avec l’interprétation donnée » par la CPI, a annoncé Reuters, tôt vendredi 21 octobre.
L’information a été officiellement confirmée quelques heures plus tard. Conformément à la procédure, le retrait sera effectif un an après que les Nations unies ont reçu notification du retrait.
L’Afrique du Sud avait déjà défié à plusieurs reprises la Cour. Dernier épisode en date, la visite à Johannesburg en juin 2015 d’Omar el-Béchir, inculpé par la CPI de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et génocide dans le conflit au Darfour. Alors qu’un tribunal de Pretoria interdisait au Soudanais de quitter le territoire sud-africain, Jacob Zuma était passé outre la décision de justice, laissant Omar el-Béchir reprendre son avion.
La polémique n’y avait rien changé. « L’ANC (Congrès national africain, au pouvoir) se réserve le droit de présenter ces réformes et si elles ne sont pas acceptées nous n’aurons pas d’autre choix que de reconsidérer notre adhésion à la CPI », avait affirmé en juin 2015 Obed Bapela, ministre adjoint des Affaires traditionnelles.
L’Afrique et la CPI au bord du divorce 
La décision de l’Afrique du Sud vient s’ajouter à celle du Burundi. Le 18 octobre,Pierre Nkurunziza avait promulgué la loi portant retrait du Burundi du Statut de Rome.
La CPI est confrontée à une fronde grandissante des chefs d’État africains. Accusation de néocolonialisme, mandats d’arrêts contre Omar el-Béchir, procédure contre Uhuru Kenyatta, prédominance d’affaires concernant le continent… La liste des griefs n’a cessé de s’allonger au fil des années.
Lors du 26e sommet de l’Union africaine en janvier dernier, les chefs d’État africains avaient d’ailleurs adopté la proposition kényane d’élaborer « une feuille de route pour un retrait de la CPI » pour les 34 États africains faisant partie de l’organisme, malgré les réserves du Burkina Faso ou de la Côte d’Ivoire.

Nord du Mali: Achafgui Ag Bohada, le nouveau chef d’État-major du HCUA

maliweb.net –
Le Haut Conseil pour l’Unicité de l’Azawad (HCUA) a désigné le successeur de Cheick Ag Awissa, ancien chef d’État-major du mouvement armé mort récemment dans l’explosion de sa voiture à Kidal. Il s’agit d’Achafgui Ag Bohada, considéré comme un “militaire aguerri.”
Ancien membre des forces armées maliennes, Achafgui Ag Bohada est le nouveau chef d’État-major du HCUA, groupe signataire de l’accord de paix. Il succède à Cheick Ag Awissa, mort la semaine dernière dans l’explosion de sa voiture à Kidal.
“Achafgui est un ancien bras droit de Cheikh Ag Awissa et est de la communauté Iradjanaten”, affirme une source au sein du mouvement.  Il jouit, selon nos informations, d’un succès militaire qui plaide en sa faveur. Il est également réputé être très proche de Cheick Ag Awissa.
Ancien adjudant de l’armée et ancien compagnon d’Elhadj Ag Gamou, général de l’armée malienne, Achafgui a participé à toutes les “batailles menées par le HCUA et la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) dans le nord du Mali”.
Nous y reviendrons
Aboubacar DICKO/maliweb.net