dimanche 18 janvier 2015

LIBYE ONU EI 

Libye: l'ONU peut-elle vraiment trouver une issue à la crise?

mediaL'émissaire de l'ONU pour la Libye, Bernardino Leon, avec des membres du gouvernement de Tobrouk, LE SEUL reconnu par la communauté interantionale.REUTERS/Pierre Albouy
Fajr Libya, une importante coalition de milices libyennes, qui contrôle notamment Tripoli, a annoncé vendredi un cessez-le-feu sur tous les fronts. Dans le même temps, l'ONU tente toujours de lancer un processus de discussions de paix à Genève.
Par communiqué la Misnul (la force des Nations unies pour la Libye) annonçait hier que les parties libyennes participant à la réunion étaient parvenues à un accord sur un agenda en vue de former un gouvernement d'unité nationale. Seul problème, parmi ces parties, SEULES LES autorités du gouvernement de Tobrouk sont représentées. Le gouvernement rival de Tripoli refuse toujours de participer à ces négociations de paix.
« Ce communiqué est sans fondement, il n'engage que l'ONU. Ni le Congrès général national ni les membres de Fajr Libya n'étaient présents aux négociations de Genève. » Ces mots sont ceux d'un conseiller ministériel du gouvernement de Tripoli, non reconnu par la communauté internationale. Le discours tranche avec l'optimisme affiché par la mission de l'ONU pour la Libye évoquant des discussions « constructives » menées dans une « atmosphère positive » à Genève, permettant un accord pour un agenda en vue de former un gouvernement d'union nationale.
Car ces discussions ont essentiellement été menées avec des représentants du gouvernement rival de Tobrouk, LE SEUL reconnu par la communauté internationale car issu des élections de juin dernier. Un gouvernement dont le Parlement est réfugié sur un ferry grec et pour lequel combattent les forces du général Haftar à Benghazi, mais aussi l'armée tribale de la ville de Zintan au sud-ouest de Tripoli.
En revanche, les autorités non reconnues par la communauté internationale, celles INSTALLÉES au pouvoir à Tripoli par les armes de la coalition de milices islamistes Fajr Libya en août, ne participent pas à ces discussions.
Même chose pour leurs alliés jihadistes d'Ansar al-Charia qui combattent à Benghazi les forces fidèles au gouvernement de Tobrouk. Sans parler de la branche libyenne de l'Etat islamique à Derna qui cherche à étendre son influence sur l'ensemble du pays. Une absence qui réduit considérablement les chances de l'ONU de ramener la paix en Libye.

Le Tchad veut la formation d'une « large coaltion » africaine contre Boko Haram

Une marche de soutien à l'armée tchadienne, qui s'apprête à <a target='_blank' onclick='return false;' class='lien_interne conjug' href='http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/intervenir/' title='Conjugaison du verbe intervenir'>intervenir</a> au Cameroun et au Nigeria contre Boko Haram, a eu lieu samedi dans la capitale.

Le président tchadien Idriss Deby a appelé, samedi 17 janvierles pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) à former« une large coalition pour combattre » Boko Haram. Il s'exprimait à la suite d'une marche de soutien à l'armée tchadienne, qui s'apprête à intervenir au Cameroun et au Nigeria contre le groupe islamiste. « Nos forces traversent aujourd'hui la frontière, et demain, elles seront opérationnelles », a-t-il précisé.

Le cortège de la manifestation de soutien, dont le premier ministre Kalzeubé Pahimi Deubet faisait partie, a parcouru environ 5 km entre la mairie de N'Djamena et la place de Nation, au centre de la capitale, brandissant des drapeaux tchadiens et scandant en français et en arabe des slogans comme : « Boutons hors de notre territoire les forces du mal ».
 « UN AVERTISSEMENT »
Le premier ministre  a « exhorté les Tchadiens à être unis derrière leurarmée pour la paix et la stabilité en Afrique », ajoutant que des marches similaires étaient organisées dans d'autres régions du pays.
« La marche de ce matin est un signal fort, un avertissement à Boko Haram et surtout une marche de paix pour protéger nos intérêts vitaux, pour protéger notre économie, pour protéger la sécurité du Tchad. »
REPRENDRE BAGA, APRÈS LE MASSACRE
L'armée tchadienne a commencé vendredi à se mettre en mouvement vers le Cameroun voisin pour livrer bataille à Boko Haram qui y multiplie les incursions depuis ses bases du nord-est du Nigeria.
Le président tchadien a par ailleurs annoncé vouloir reprendre Baga, ville nigériane sur les rives du lac Tchad, tombée au début de janvier aux mains du groupe islamiste. Des centaines de personnes, au moins, pourraientavoir été tuées dans l'offensive menée par les combattants islamistes.
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C'est quand même incroyable que ce soit un dictateur francophone à la tête d'un pays éloigné et pauvre qui soit LE SEUL à mobiliser, à combattre frontalement les mouvements djihadistes ! Que fait l'Afrique du Sud ? L'Angola ? Le Maroc ? Beaucoup d'Africains parlent de régler les problèmes du continent, quasiment aucun n'est prêt a intervenir pour autant. C'est domage.
  
meilleurs voeux de succès au Tchad dans sa campagne contre les barbares
  
certes mais Idriss Deby et l'armée tchadienne ne sont pas des enfants de coeur. un moindre mal chasse le mauvais mal. En tous cas les multiples opérations tchadiennes dans la sous-région change la géopolitique de l'Afrique centrale et ouest.
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NIGER CHARLIE HEBDO ISLAM MAHAMADOU ISSOUFOU 

Manifestations anti-Charlie Hebdo au Niger: retour au calme à Niamey

mediaUn homme brandit un Coran, sur fond de véhicule en feu et d'une mosquée, à Niamey, où de violentes manifestations se sont déroulées le 17 janvier en réaction à la publication de caricatures dans le journal Charlie Hebdo.REUTERS/Tagaza Djibo
Le calme est revenu dans la capitale nigérienne dans le milieu de l'après-midi, après les violentes manifestations contre le journal satirique Charlie Hebdo. Cinq personnes ont été tuées, une vingtaine de lieux de cultes chrétiens ont été brûlés. Le ministère DES AFFAIRES étrangères français a condamné dans la soirée le recours à la violence.
Le calme est revenu en milieu d'après-midi dans le centre-ville de Niamey, autour de la grande mosquée, d'où sont parties les violentes manifestations. Sur certains carrefours, des jeunes en colère étaient toujours visibles, pierres et gourdins à la main, prêts à en découdre avec les forces de l'ordre, qui ont perdu déjà deux véhicules complètement brûlés.
Le bilan des violences à Niamey s'élève à cinq morts, a indiqué le président nigérien Mahamadou Issoufou dans un discours à la nation, samedi soir. Quatre personnes ont péri dans des incendies d'églises, et une autre dans un bar, a précisé le chef de l'Etat.
La chasse aux églises s'est poursuivie durant une bonne partie de la journée. Beaucoup d'entre elles, notamment l'église Saint-Augustin de Niamey, en périphérie, sont parties en fumée. Au total, une vingtaine de lieux de cultes et églises chrétiens ont été incendiés. Sur la cinquantaine d'églises à Niamey, très peu sont aujourd'hui en bon état. Quant à la principale cathédrale de Niamey, elle a été très tôt sécurisée par les forces de sécurité et les prêtres évacués en lieu sûr, selon des sources proches de l'église.
Les dégâts les plus importants ont été occasionnés par des groupes de jeunes à moto, transportant des cocktails Molotov, jetés ensuite dans les églises, dans les bars, restaurants et HÔTELS.
La France condamne la violence
Au même moment, des appels au calme ont été lancés par le Premier ministre en mission dans cette ville frondeuse. Il était accompagné de grands chefs religieux musulmans du Niger. A la télévision publique, une vingtaine d'oulémas a également appelé à retenir l'expression de violences. « N'oubliez pas que l'islam est contre la violence. J'appelle hommes et femmes, garçons et filles, à se calmer. Les actions de destruction ne sont pas cautionnées en islam », a ainsi exhorté le prédicateur Yaou Sonna.
Un appel qui semble être entendu au vu du calme qui semble être revenu dans toutes les régions du pays. Le président de la République Mahamadou Issoufou s'est adressé à la nation dans la soirée :
« Ce qui s’est passé chez nous, hier à Zinder, et aujourd’hui à Niamey, nous interpelle. Ces églises qui sont brûlées, pouvons-nous accepter qu’elles le soient au nom de notre religion ? De quels torts sont coupables les églises et les chrétiens du Niger ? Ceux qui pillent ces lieux de culte, qui les profanent, qui persécutent et tuent leurs compatriotes chrétiens ou les étrangers qui vivent sur le sol de notre pays, n’ont rien compris à l’islam. Mes chers concitoyens, nous condamnons ces agitations, déplorons les pertes en vie humaine et le nombre élevé de blessés aussi bien du côté des manifestants, des citoyens innocents, que du côté des forces de l’ordre dont je salut le le sang-froid, le courage et le professionnalisme. »
Par ailleurs, la France « condamne le recours à la violence aujourd'hui à Niamey, hier à
Zinder (sud) 
» et « exprime sa solidarité avec les autorités du Niger », a déclaré
le chef de la diplomatie Laurent Fabius dans un communiqué
MALI ONU TERRORISME 

Mali: attaque terroriste contre la Minusma à Kidal

mediaLa Minusma est régulièrement la cible d'attaques meurtrières au Mali.Pierre René-Worms/RFI
Ce samedi matin, des tirs ont été entendus à Kidal, dans le nord du Mali. Il s'agit d'une attaque terroriste contre la Minusma. Selon nos informations, un casque bleu de l’ONU, de nationalité tchadienne, a été tué, un autre blessé. Les assaillants ont été mis en déroute et compteraient aussi des victimes.
Tout a commencé très tôt ce samedi matin à Kidal. Un véhicule, un camion piégé, s’est lancé à très vive allure contre le camp de la Minusma, la mission de l’ONU, de Kidal.
Automatiquement après, une pluie d’obus, selon des témoins, a été entendue non loin de la base. Les forces onusiennes ont immédiatement réagi, et les assaillants ont été finalement mis en déroute. D'après une source travaillant à la Minusma, « c'est la première fois que les forces de la Minusma interviennent aussi énergiquement pour repousser une attaque. »
D’après nos informations, côté bilan, un casque bleu de l’ONU de nationalité tchadienne a été tué, un autre blessé. Les terroristes auraient également subi des pertes. Actuellement, un calme précaire règne dans la ville.
La Minusma, cible régulière d'attaques
La mission onusienne qui a pris le relais d'une force panafricaine en juillet 2013 pour contribuer à la stabilisation du Mali, est régulièrement attaquée dans le pays. La Minusma a perdu plusieurs casques bleus ces derniers mois.
Le 9 janvier, sept casques bleus sénégalais ont été blessés lors de l'explosion de leur véhicule sur un engin explosif à Kidal.
D'autres attaques la veille
Vendredi, la localité de Tenenkou, au centre de pays, avait déjà été attaquée. Au moins deux soldats maliens ont été tués, ainsi que six assaillants. D'autres ont été capturés. Bamako a annoncé l'envoi de renforts militaires dans la zone.
Enfin, la situation à Tabankor fait l'objet de vives inquiétudes. Cheick Ag Haoussa, le chef militaire du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), est sorti de sa RÉSERVEhabituelle pour demander à la Minusma de faire en sorte que le cessez-le-feu soit respecté. La tension est actuellement très vive entre différents groupes armés, hostiles ou fidèles à Bamako.

Action anti-terroriste: 150 militaires déployés à Bruxelles et Anvers

BELGA Publié le - Mis à jour le 
VIDÉO
BELGIQUE
Quelque 150 militaires, soit l'équivalent d'une compagnie, provenant du bataillon de Chasseurs ardennais et du 3ème bataillon parachutiste, sont déployés depuis samedi matin pour protéger "statiquement" une quinzaine de sites sensibles à Bruxelles et à Anvers, un nombre appelé à doubler au cours de la semaine prochaine, ont indiqué les principaux responsables du ministre de la Défense. "On a commencé avec 150 hommes, l'équivalent d'une compagnie. Cela va évoluer vers deux compagnies complètes", a affirmé le ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), au cours d'une conférence de presse à Bruxelles.
Ces militaires sont chargés de missions de protection et de surveillance de certains lieux "stratégiques", comme des ambassades (Etats-Unis et Israël notamment), des INSTALLATIONS du gouvernement belge ou encore des institutions juives.
Ce déploiement a été rendu possible par une adaptation du protocole régissant la coopération entre le Service public fédéral (SPF) intérieur et le ministère de la Défense approuvée dans la nuit par le gouvernement, a précisé M. Vandeput.
A 07h00, les différents points étaient occupés, a pour sa part indiqué le chef des opérations - et numéro deux - de l'armée, le lieutenant-général Marc Compernol.
"Nos gens sont entraînés pour protéger des points sensibles", a expliqué le chef de la Défense (Chod), le général Gerard Van Caelenberge, en faisant référence à des missions passées ou en cours, comme en Afghanistan et au Mali.
"Ce qui est différent, c'est que cela est allé très vite. Les militaires opèrent cette fois dans un environnement non habituel (le territoire belge) et sous les ordres de la police, donc avec une chaîne de commandement et de contrôle" spécifique", a souligné le "patron" de l'armée.


Toulou Kiki, héroïne de « Timbuktu »

Elle magazine, Julia Dion, 16 janvier 2015
toulou

‪#‎ManifscontrecharlieNigerLe‬ president nigerien fait payer très chère à son pays, sa participation à la marche pour ‪#‎Charlie‬ organisée à Paris.



Ibanakal Tourna a partagé sa publication.
9 h · 

‪#‎ManifscontrecharlieNigerLe‬ president nigerien fait payer très chère à son pays, sa participation à la marche pour ‪#‎Charlie‬ organisée à Paris.En effet c'est sous couvert d'"insultes au prophète" de l'islam que les manifestants de Zinder(sud Niger, frontière avec Boko haram) ont ouvert le premier front contre les forces de l'ordre et les Centres culturels français, les églises, les bars, les commerces, les écoles et certains établissements, dans la journée du 15/01/2015.Ces jeunes originaires de zinder sont pour la plupart issus des milieux sociaux defavorisés et sont adeptes des discours de Boko haram depuis des decennies.
Ils ont etés manipulés par des prêcheurs extremistes et certains apprentis politiciens pour créer le chaos et propager la haine et le mépris dans toutes les regions du Niger et du Sahel.Ces manifestations violentes, destructrices et xenophobes à l'encontre des Chretiens sont instrumentalisés pour destabiliser l'ensemble de la region, au moment ou celle ci doit s'attaquer aux terroristes de Boko haram au Nigeria voisin, d'Aqmi au Mali et de Daech en Libye.
Le president nigerien, lui même originaire du nord du pays à Tahoua est d'ethnie Haoussa, une ethnie majoritaire de part et d'autre de la frontière nigero-nigerianne.Une ethnie ou la majorité des hommes et de femmes semblent glisser vers le Wahabisme depuis plus de 30 ans.
Au Niger, l'armée etait l'apanage de l'ethnie Djerma depuis les independances, mais dès les années 1990, les présidents successifs de l'ethnie Haoussa on integrés des milliers d'hommes de rang et officiers dans la grande muette qui est devenue depuis l objet de tiraillements entre les 2 ethnies.
L'actuel president devrait reformer l'armée et les corps para-militaires, afin de combler les disparités et le manque de representativité nationale des corps d'armes...Une clause oublier depuis son accession au perchoir.
Le Niger est frontaliers de tous les dangers extremistes et salafistes du côté de la Libye à l'est, du Nigeria au sud, du Mali à l'ouest, de l'Algerie au Nord...Son armée ne peut y faire face, surtout si celle ci compte en son sein des sympathisants du salafisme.c'est à l'aune de cette analyse que le président nigerien pourra tirer toute les conclusions afin de renforcer la defense et la securité en y assosciant toutes les couches sociales dont certaines contribuerons de manière significative à freiner les ardeurs des extremistes à l'exterieur, comme en son sein.Il est DANGEREUX que la seule ethnie Haoussa qui compte la majorité au sein de l'armée soit aussi celle qui compte le plus grand nombre d'extremistes, notamment à Zinder,Tahoua,Agadez,Niamey,Maradi,diffa et Konni.Sur une population de 18 millions, plus de 10 millions aujourd 'hui au Niger sont des Haoussa et plus de 80 millions de Haoussa se trouvent de l'autre côté de la frontière sous influence Boko haram....La question avec ces données c'est : Est il ETONNANT que la secte se propage lorsque les canaux et les portes d'entrées sont si poreuses?Pour contrebalancer ce poids d'une ethnie au sein des institutions sensibles, il faut recruter dans les autres couches sociales encore indemnes en matière d'islamisme radicale.Pour cela,il faut remettre en fonction les Unités de Securité Sahariennes composées de Peuls, de Touaregs, des arabes et de toubous.Il faut réhabilité les FNIS(Forces Nationales d'Intervention et de Sécurité), conformement aux accords entre les gouvernements nigerien,français,Burkinabé,algerien et tchadien.Ceci, afin de faire face aux menaces exterieures et internes des salafistes.Il est aussi IMPORTANT de juger tous ceux qui ont contribués à detruire et assassiner au nom d'une religion.Il URGE et Y VA DE LA SURVIE DU NIGER EN TANT QUE NATION DEMOCRATIQUE.
Wassalam