samedi 18 octobre 2014

17/10/2014 à 17:28
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La délégation du MNLA aux négociations d'Alger.La délégation du MNLA aux négociations d'Alger. © Farouk Batiche/AFP
Alors que la reprise des pourparlers de paix entre le gouvernement malien et les groupes armés a été reportée au 22 octobre à Alger, "Jeune Afrique" a pu se procurer en exclusivité les documents de sortie de crise présentés par les deux parties. État fédéré de l’Azawad ou décentralisation avancée ? Les médiateurs ont encore du pain sur la planche pour concilier les deux points de vue.
Selon Sidi Oumar, membre de la coordination des mouvements de l'Azawad, les pourparlers pour la paix au nord du Mali devraient reprendre à Alger le 22 octobre prochain au lieu du 18. Au mois de septembre, chaque partie avait présenté un plan de sortir de crise. Pour sa part, Bamako avait remis aux médiateurs un document appelé "élément de proposition du gouvernement" et de leur côté, les groupes armés ont présenté un plan de sortie de crise basé sur le fédéralisme, avec un État au nord qui s’appellerait l'Azawad.
Les deux documents, dont Jeune Afrique a pu obtenir copie (voir les annexes ci-dessous : le document du gouvernement et celui des groupes armés), ne présentent que deux points commun : la reconnaissance de la "particularité" des régions du nord et la nécessité pour leurs populations de gérer leurs propres affaires. Mais les solutions proposées sont différentes. Le gouvernement propose une "réorganisation territoriale", c’est-à-dire la création de nouvelles régions, notamment celles de Taoudeni, dans le nord de Tombouctou, et de Ménaka, à l’est de Gao.
Sans définir si son plan consiste en une décentralisation poussée ou en une régionalisation, Bamako propose aussi l’élection du président du conseil régional au suffrage universel direct. Un élu qui sera "le premier responsable de l’administration et du développement de la région". Les notabilités traditionnelles auront quant à elles une place au sein du haut conseil des collectivités, basé à Bamako, où elles pourront opérer des adaptations dans la mise en œuvre des politiques publiques…
Ressources naturelles
Le même document mentionne que l’État rétrocèdera aux collectivités territoriales un pourcentage des revenus issus de l’exploitation des ressources naturelles. Mais le document des groupes armés, intitulé "Projet de statut politique pour l’Azawad", ne fait pas mention de ces ressources éventuelles, se concentrant sur les détails de l’organisation d'un nouvel État dans un Mali fédéral.
L’État fédéré de l’Azawad sera "dirigé par un président élu au suffrage indirect par les Assemblées régionales de l’Azawad, poursuit le document. Il coordonne l’action gouvernementale et engage directement l’État de l’Azawad par rapport aux partenaires techniques et financiers et conduit la politique de développement socio-économique, financière, culturelle, environnementale, sécuritaire".
Mopti, capitale fédérale ?
Les groupes armés proposent également de nommer la ville de Mopti (centre du pays) comme capitale fédérale et de dessiner un nouveau drapeau fédéral. "Le gouvernement du Mali propose que le gouverneur soit juste un représentant de l’État au niveau régional. Si on regarde bien, en gros, il y a plus différence dans l’appellation (décentralisation poussée - fédéralisme) que dans le fond", assure un diplomate à Bamako. En attendant la reprise des pourparlers, le médiateur algérien, épaulé par ceux de la Minusma, de la Cedeao, de l’Union Africaine et de l’OCI, sont à pied d’œuvre afin de faire une synthèse des deux documents…
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jeudi 16 octobre 2014

JeudiOctobre 162014

Violation du cessez-le-feu par le Mali

La coordination des Mouvements de l’Azawad  informe l’opinion publique internationale et nationale que, tôt ce matin, aux environs de 10H, que les positions d’ N'tillilte  répertorié par la MINUSMA  comme  une base de cantonnement ont été attaquées  par les milices alliées à l'armée malienne.
La coordination des Mouvements de l’Azawad a déjà alerté toutes les forces internationales présentes sur le terrain. Elle a également pris à témoin les membres de l’équipe de médiation internationale sur les agissements de l’armée Malienne à travers ses milices qui préparent depuis plusieurs jours une offensive contre nos positions.
Cet acte est une violation grave du cessez-le-feu signé le 23 mai 2014  à kidal et des engagements pris par le gouvernement Malien dans le cadre du processus de paix.

La coordination des Mouvements de l’Azawad  déplore la persistance de la partie gouvernementale à privilégié la voix de la violence comme seule option de résolution de la  crise.
La coordination des Mouvements de l’Azawad  tirera  toutes les conséquences qui s'imposent suite à cette violation de faire capoter la chance de la paix
La coordination des Mouvements de l’Azawad, en position de légitime défense, n’a d'autre choix que de se défendre et défendre ses populations.

Pour la coordination
Moussa Ag Acharatoumane

Violents combats à Benghazi, dans l'est de la Libye

Reuters le 
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(Précisions, bilan provisoire) BENGHAZI, Libye, 15 octobre (Reuters) - De violents combats entre des miliciens islamistes et les forces spéciales de l'armée libyenne, appuyées par des habitants, ont fait au moins quatre morts et huit blessés parmi les militaires mercredi à Benghazi, la grande ville de l'est de la Libye, a-t-on appris de sources médicales. Les deux camps se disputent depuis plusieurs mois le contrôle de la capitale de la Cyrénaïque, d'où était parti en 2011 le soulèvement contre Mouammar Kadhafi. Les fusillades ont éclaté dès le début de la matinée dans plusieurs quartiers de la ville. Des avions de combat, appartenant probablement aux forces du général à la retraite Khalifa Haftar, qui s'est allié aux gouvernementaux et a juré en mai dernier de débarrasser Benghazi et sa région des islamistes, ont ensuite bombardé des positions ennemies, ont rapporté des habitants. Selon le Premier ministre libyen Abdallah al Thinni et le porte-parole du général Haftar, Mohamed El Hedjazi, l'armée a réussi à prendre le contrôle du camp du 17-Février et en a chassé les miliciens islamistes du groupe "Majlis al Choura". "Le secteur de Benghazi est maintenant sécurisé", a dit le Premier ministre à la chaîne de télévision Sky News Arabia. Dans l'ouest de la ville, des roquettes ont atteint un réservoir de produits chimiques servant à nettoyer les oléoducs et appartenant à la compagnie libyenne Al Djouf. L'incendie a pu être éteint, a précisé un responsable du syndicat des travailleurs du pétrole. (Ayman al-Warfalli et Feras Bosalum; Guy Kerivel pour le service françai)

Algerie:bye bye Boutef4???

Algérie : manifestation inédite de policiers devant la présidence à Alger

 

Publié le 15.10.2014, 16h58 | Mise à jour : 19h57
Fait inédit, des policiers ont manifesté ce mercredi à Alger (Algérie).

Fait inédit, des policiers ont manifesté ce mercredi à Alger (Algérie). | FAROUK BATICHE

Zoom
Une fois n'est pas coutume, des policiers ont manifesté devant le palais du  à Alger. Ce coup de force inédit, dans un pays où les manifestations au coeur de la capitale sont réprimées, a été largement couvert par la presse locale mardi. Mécontents de leur sort, des centaines de policiers ont remis ça mercredi devant le siège de la présidence au lendemain de marches spectaculaires dans la capitale et à Ghardaïa (600 km au sud d'Alger) où des affrontements entre berbères et arabes ont fait plusieurs morts depuis décembre dernier.
Ces policiers réclament l'amélioration de leurs conditions socio-professionnelles.

Cette fois, les manifestants sont arrivés devant la présidence, sur les hauteurs d'Alger, dès les premières heures de la matinée, après avoir passé une bonne partie de la nuit devant le palais du gouvernement qui abrite, dans le centre-ville, les bureaux du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur. L'Algérie compte près de 200 000 policiers recrutés massivement au  des dix dernières années et placés en première ligne contre les émeutes qui se répètent un peu partout à travers ce pays grand comme quatre fois la 

Doublement des salaires et logement social

Devant la présidence, les forces de l'ordre portaient une plate-forme de revendications en 19 points adressée au Premier ministre Abdelmalek Sellal. Ils demandent notamment le limogeage du patron de la police nationale, le général Abdelghani Hamel, issu de la gendarmerie, le doublement des salaires et un accès facile au logement social. Plus important encore pour eux, ils demandent la création d'un «syndicat autonome» pour défendre leur droits. Ce qui n'est pas du goût du pouvoir même si le ministère de l'Intérieur déclare ne pas «s'opposer à la création d'un syndicat de police», tout en précisant, au préalable: «Nous engagerons les procédures nécessaires et examinerons les textes et modalités de sa création en vue d'une meilleure prise en charge des revendications des agents de police».

Cette grogne, sans précédent, a commencé lundi dernier à Ghardaïa où des affrontements intercommunautaires se poursuivent encore et mobilisent des milliers de policiers. A bout depuis des mois de tension sans que le gouvernement ne trouve une issue à la crise qui secoue la région du M'Zab à majorité berbère, les policiers ont organisé un sit-in devant le siège de la sûreté de Ghardaïa, ville d'un peu d'un million d'habitants. Après la capitale, le mouvement de protestation semble gagner d'autres départements du pays notamment Oran, la grande métropole de l'ouest algérien.

La visite mardi à Ghardaïa du ministre de l'Intérieur dépêché sur place n'a pas réconforté les forces de l'ordre et demandent toujours le départ du patron de la police nationale.

LeParisien.fr 
15/10/2014 à 17:17
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Nigeria: 59 soldats jugés pour mutinerie et avoir refusé de combattre Boko HaramNigeria: 59 soldats jugés pour mutinerie et avoir refusé de combattre Boko Haram © AFP
Cinquante-neuf soldats nigérians, accusés de mutinerie et d'avoir refusé de combattre les islamistes armés de Boko Haram, ont comparu mercredi devant un tribunal militaire d'Abuja.
Les militaires, membres du 111e bataillon des forces spéciales, ont plaidé non coupable devant cette cour martiale.
Ils sont accusés de "conspiration en vue d'une mutinerie contre les autorités de la 7e division", qui est en première ligne contre l'insurrection de Boko Haram.
Ils sont également poursuivis pour avoir refusé de se déployer le 4 août pour tenter de reprendre à Boko Haram plusieurs villes de l'état de Borno (nord-est).
Le 2 octobre, 97 soldats engagés dans des opérations contre le groupe islamiste armé avaient déjà comparu à Abuja devant un tribunal militaire pour mutinerie.
Et en septembre, 12 soldats nigérians avaient été condamnés à mort pour mutinerie, après des tirs contre leur officier à Maiduguri (nord-est), fief historique de Boko Haram.
L'armée nigériane est sous pression depuis qu'elle cherche à reconquérir les territoires contrôlés par Boko Haram dans le nord-est du pays.
Des témoins ont fait état du refus de soldats nigérians de se déployer et de leur fuite face à Boko Haram, qui a proclamé l?instauration d'un "califat islamique" dans les zones qu'il contrôle.
De nombreux soldats se sont plaints de ne pas être assez bien équipés pour remplir leur mission. L'armée nigériane a rejeté plusieurs fois ces accusations et maintient qu'elle est en train de renverser la situation face à Boko Haram.
La rébellion de Boko Haram, qui a éclaté en 2009, et sa répression féroce par les forces de l'ordre nigérianes ont fait plus de 10. 000 morts et 700. 000 déplacés.
Ces derniers mois, les insurgés se sont emparés de pans entiers de territoires dans le nord-est du Nigeria, et de plusieurs localités frontalières de l'extrême-nord du Cameroun.
Mali : La cour suprême relève de graves irrégularités dans deux contrats
sahelien.com
October 14, 2014
La cour suprême vient de publier son rapport d’audit sur deux marchés de plusieurs dizaines de milliards de Fcfa, passés de gré à gré entre gouvernement malien et des sociétés privées. Le premier marché est celui de l’acquisition d’un avion présidentiel facturé à plus de 19 milliards de Facfa et le second est relatif aux fournitures militaires pour un coût de plus de 69 milliards de Fcfa.

Selon l’audit de la cour suprême, les deux marchés sont entachés des graves violations de la loi, à savoir, « le paiement sans ou avant ordonnancement, l’emprunt et le visa du contrôle financier », conclus l’audit de la cour suprême.

La cour suprême n’a pas constaté la surfacturation de 29 milliards de FCFA relevée dans le contrat du marché de fournitures militaires par le bureau du vérificateur général, qui a réalisé un autre audit parallèle sur les mêmes marchés.
drone-us
Selon le journal Washington Post, les Etats-Unis ont décidé de faire évoluer leur dispositif de surveillance dans la région du Sahel. Ils vont déplacer leur base de lancement de drones de Niamey vers Agadez dans le nord du Niger. L'objectif est de travailler à la surveillance des frontières dans la zone du Niger, Mali, Libye en bonne intelligence avec les forces françaises. Une nouvelle qui fait réagir sur place.
Agadez a appris la nouvelle par le biais des médias internationaux. Et depuis, elle fait l’objet de toutes sortes de commentaires. Il y a d’abord ceux qui pensent que les drones américains sont les bienvenus, car le Niger n’a pas ce genre de technologie : « L’objectif principal, c’est la surveillance de tout ce qui bouge dans ce grand désert, compte tenu en tout cas de tout ce qui s’est passé en Lybie, au Mali, etc. »
Il y a ceux qui regrettent que le Niger ne puisse pas assurer sa sécurité par lui-même : « Aujourd’hui, à un moment où beaucoup de pays en Afrique, et notamment en Afrique de l’Ouest, ont refusé la force américaine qu’on appelle Africom, voilà que notre président se permet de mettre notre région dans une situation de dépendance totale de ces Blancs. »
Il y a aussi ceux qui ont en mémoire les attentats terroristes qui ont frappé Agadez en mai 2013 et qui pensent que la présence des forces occidentales accentue la menace terroriste : « Pour moi ce n’est pas une bonne chose, pour moi ça attire la colère des terroristes. A mon avis, les évènements du 23 mai, c’est une réponse à notre engagement au niveau du Mali. Dieu seul sait ce qui peut arriver en accueillant cette base aérienne de drones au niveau d’Agadez. »
RFI
"Le Niger a raté sa stratégie de lutte contre Boko Haram"
Omar H Saley
October 13, 2014
Sahelien.com : Quelle stratégie le Niger doit-il adopter pour lutter contre le groupe islamiste Boko Haram ?

Boubacar Diallo : Le Niger a raté sa stratégie de lutte contre Boko Haram. Notre stratégie aurait pu être, le dialogue, il n’est pas nécessaire que le Niger aille en guerre maintenant contre Boko Haram. Par contre il peut jouer le rôle d’intermédiaire entre Boko Haram et le gouvernement Nigérian, mais pour des raisons diplomatiques, cet aspect a été mis de côté. Pour couronner tout nous organisons un sommet de lutte contre Boko Haram que, je ne trouve pas opportun. S’il y a un pays qui doit s’engager dans la lutte contre ce groupe islamique c’est bien le Nigéria, et on a l’impression que c’est le Niger qui veut faire la guerre à sa place.

Sahelien.com : Le Niger a-t-il les moyens pour lutter contre le terrorisme?

Par manque de moyens nous avons même vendu notre souveraineté, car pour la première fois dans l’histoire militaire du Niger, des forces militaires étrangères sont dans notre pays.

Le général Haftar à la porte de Benghazi

  • Il y a 6 heures
Le général Khalifa Haftar à Benghazi a lancé l'opération "Dignité" en mai contre les groupes islamistes.
L'armée libyenne a annoncé mercredi son soutien au général Khalifa Haftar qui tente de reprendre la ville de Benghazi tenue depuis juillet par des milices islamistes.
Cet officier de 71 ans a déclaré, mardi, avoir lancé l'offensive pour reprendre cette ville de l'Est de la Libye et indiqué que les "prochains heures et jours" seraient "difficiles".
Des combats ont signalés à l'ouest de la ville où les forces aériennes loyales à M. Haftar ont mené des raids contre le quartier général de la milice appelée la "Brigade du 17 février".
Au moinss 12 personnes ont été tuées.
Depuis mai 2014, le général Haftar a lancé une opération baptisée "Dignité" contre les groupes armés, qui contrôlent Benghazi.
Le gouvernement et le Parlement reconnus par la communauté internationale ont été contraints de s'exiler à Tobrouk, une ville contrôlée par les forces de Haftar, pour échapper aux milices.

lundi 13 octobre 2014

MINUSMA, CEDEAO, FRANCE et UA: Mes 4 Questions du jour 1. Quelles différences existent entre les victimes du terrorisme?

3 h · Modifié · 
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MINUSMA, CEDEAO, FRANCE et UA: Mes 4 Questions du jour
1. Quelles différences existent entre les victimes du terrorisme?
2. Les condamnations sont-elles devenues lier à l'appartenance des victimes?
3.La vie humaine n'a t-elle plus le même prix dans la charte des nations unies?
4. Le meilleur allié du terrorisme n'est-il pas celui-là qui par son attitude incite à l'extrémisme et à la radicalisation?