Citation de la semaine: « Vous obtiendrez plus dans ce monde avec le pardon qu'avec des actes de repésailles » Nelson Mandela.
Ahmed-Baba Miské sur RFI: «Les pays européens ont mis en place un système néocolonial»
Par - Date: 02 Juin 2014 41 réactions
Pourquoi, ces 50 dernières années, l'Afrique s'est-elle développée moins vite que l'Asie ? C'est la question à laquelle tente de répondre l'essayiste mauritanien Ahmed-Baba Miské. En 1960, l'auteur a lui-même milité pour l'indépendance de son pays. Après un séjour en prison, il est devenu ambassadeur de Mauritanie à Washington, puis directeur à l'Unesco. Aujourd'hui, il publie chez Karthala « La décolonisation de l'Afrique revisitée ».
RFI : Votre livre parle d’une question toute simple : d’où vient ce mal africain, qui vient du fait que les pays du continent sont en retard par rapport à des pays comparables d’autres continents. Et je crois que vous avez trouvé la réponse ?
Ahmed Baba-Miské : La responsabilité de l’Europe m’a paru évidente parce qu’avant de partir, les Européens ont mis en place un système avec des hommes, un système néocolonial. Donc la liberté de prendre leur destin en main pour des Africains est restée absente jusqu’à maintenant. Or, faire face au sous-développement demande des efforts gigantesques terribles, cela ne peut se faire que si vraiment le pays est bien dirigé par une direction crédible et légitime. Justement, c’est ça que les Européens ont empêché, ils ont empêché le peuple d’être bien guidé.
Vous rappelez le terrible destin du nationaliste camerounais Ruben Um Nyobè assassiné par les Français en 1958. Vous le comparez à Mandela sauf qu’il est mort pendant son combat. Mais est-ce que si Ruben Um Nyobè avait été président, le pays se serait développé plus vite ?
Oui. Ruben Um Nyobè a prouvé pendant toute sa vie que ce n’était pas un apprenti dictateur, c’était un militant vraiment, c’est pour ça que je le compare à Madiba, il y a la même force de caractère, le même dévouement, mais aussi la même force humaniste.
Vous dites qu'Ahmadou Ahidjo, le père officiel de l’indépendance camerounaise, était à vos yeux un fantoche. Est-ce que vous diriez la même chose des pères de l’indépendance de l’Afrique de l’Ouest, comme Félix Houphouët-Boigny, Léopold Sédar Senghor ?
Oui bien sûr, tous plus ou moins, mais la différence c’est que Houphouët-Boigny par exemple a commencé comme un vrai militant anticolonialiste, mais par la suite est redevenu le grand chef traditionnel africain. Il a joué un rôle très grave pour empêcher le maintien d’une fédération, et ca aurait été vraiment très important pour l’Afrique d’avoir déjà un Etat fédéral ouest-africain de la taille de ce qu’était l’Afrique Occidentale française. C’était la volonté de la France, à ce moment-là, de ne pas laisser se reconstituer la fédération.
Ahmed-Baba Miské, vous évoquez aussi votre pays, la Mauritanie, les lourds secrets de 1989 quand des centaines de soldats et de sous-officiers noirs, écrivez-vous, ont été assassinés par leurs camarades maures. Est-ce que là aussi la division dont a souffert votre pays est seulement la faute des Français ?
Là je ne crois pas du tout qu’il y ait une responsabilité française, personne n’est venu dire qu’il y a eu tel ordre donné par Maaouiya Ould Taya pour assassiner des gens. Seulement personne ne croit que des choses aussi graves puissent se faire sans que ça remonte au sommet de la présidence de la République.
Dans votre livre vous écrivez que plus de 50 ans après les indépendances et qu’avec ces démocraties standards apparues après le sommet de la Baule, on en est arrivé au stade suprême du néocolonialisme ?
Mais oui… À partir de ces régimes, plus ou moins démocratiques, c’est là qu’un nouveau mouvement, notamment par les élites africaines et les jeunes Africains peut être tout à fait légitime et avoir un droit de cité dans ces démocraties plus ou moins formelles.
Ahmed-Baba Miské, dans votre riche carrière, il y a ces deux années entre 90 et 92 : vous êtes médiateur entre Bamako et les Touaregs du nord du Mali, c’est à l’époque du général Moussa Traoré. Vous dites d’ailleurs que le nouveau président était un négociateur de bonne foi. Pourquoi 25 ans après la guerre continue-t-elle au nord du Mali ?
Je peux donner une réponse très simple, mais un peu insuffisante : elle continue parce que simplement, si vous nous avez laissé aller jusqu’au bout de cette médiation-là, on était en train de proposer aux Maliens une formule qui, peut-être est en train de se faire maintenant à partir justement de ce qui s’est passé à Kidal et curieusement c’est aussi un Mauritanien qui est venu obtenir le cesser-le-feu à Kidal. Il se trouve que c’est un Mauritanien qui a plus de poids que moi.
Et il est le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce qu’il faut peut-être dire, Ahmed-Baba Miské, c’est que en tant que Mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz ou vous-même, vous avez des relations culturelles très fortes avec le peuple touareg ?
Bien sûr : J’ai rencontré certains chefs traditionnels qui m'ont dit que leur communauté venait de chez moi, de la région qui est devenue la Mauritanie à l’époque des Almoravides. De toute façon, à l’origine, c’est la même population sanhadja qui peuplait toutes ces zones-là et il en est resté beaucoup parce qu’une partie des tribus maures est restée berbérophone jusqu’à ces derniers temps et quand j’étais moi-même là-bas, j’étais vraiment comme chez moi, il y avait une confiance.
Vous dites qu'un an après l’élection d’Ibrahim Boubacar Keïta, on peut se féliciter de l’arrivée au pouvoir d’un président en qualité d’homme d’Etat ? Mais après ce qui est arrivé le 17 mai, cette visite du Premier ministre à Kidal et les combats qui s’en sont suivi, est-ce que vous faites toujours la même analyse ?
Tout à fait, je crois que IBK a été confronté à une situation extrêmement difficile, il y avait une opinion malienne extrêmement surchauffée, très très remontée contre les Touaregs, contre les Manalas en particulier. Mais peut-être, parfois à quelque chose le malheur est bon. Cette explosion qui s’est passée à Kidal l’autre jour, c’était peut être nécessaire pour qu’il y ait un choc pour que justement le président IBK et tout le monde, puissent à ce moment-là convaincre l’opinion malienne. Et je crois que maintenant ça sera plus facile. Il faudra maintenant négocier les affaires du nord du Mali.
Vous rappelez le terrible destin du nationaliste camerounais Ruben Um Nyobè assassiné par les Français en 1958. Vous le comparez à Mandela sauf qu’il est mort pendant son combat. Mais est-ce que si Ruben Um Nyobè avait été président, le pays se serait développé plus vite ?
Oui. Ruben Um Nyobè a prouvé pendant toute sa vie que ce n’était pas un apprenti dictateur, c’était un militant vraiment, c’est pour ça que je le compare à Madiba, il y a la même force de caractère, le même dévouement, mais aussi la même force humaniste.
Vous dites qu'Ahmadou Ahidjo, le père officiel de l’indépendance camerounaise, était à vos yeux un fantoche. Est-ce que vous diriez la même chose des pères de l’indépendance de l’Afrique de l’Ouest, comme Félix Houphouët-Boigny, Léopold Sédar Senghor ?
Oui bien sûr, tous plus ou moins, mais la différence c’est que Houphouët-Boigny par exemple a commencé comme un vrai militant anticolonialiste, mais par la suite est redevenu le grand chef traditionnel africain. Il a joué un rôle très grave pour empêcher le maintien d’une fédération, et ca aurait été vraiment très important pour l’Afrique d’avoir déjà un Etat fédéral ouest-africain de la taille de ce qu’était l’Afrique Occidentale française. C’était la volonté de la France, à ce moment-là, de ne pas laisser se reconstituer la fédération.
Ahmed-Baba Miské, vous évoquez aussi votre pays, la Mauritanie, les lourds secrets de 1989 quand des centaines de soldats et de sous-officiers noirs, écrivez-vous, ont été assassinés par leurs camarades maures. Est-ce que là aussi la division dont a souffert votre pays est seulement la faute des Français ?
Là je ne crois pas du tout qu’il y ait une responsabilité française, personne n’est venu dire qu’il y a eu tel ordre donné par Maaouiya Ould Taya pour assassiner des gens. Seulement personne ne croit que des choses aussi graves puissent se faire sans que ça remonte au sommet de la présidence de la République.
Dans votre livre vous écrivez que plus de 50 ans après les indépendances et qu’avec ces démocraties standards apparues après le sommet de la Baule, on en est arrivé au stade suprême du néocolonialisme ?
Mais oui… À partir de ces régimes, plus ou moins démocratiques, c’est là qu’un nouveau mouvement, notamment par les élites africaines et les jeunes Africains peut être tout à fait légitime et avoir un droit de cité dans ces démocraties plus ou moins formelles.
Ahmed-Baba Miské, dans votre riche carrière, il y a ces deux années entre 90 et 92 : vous êtes médiateur entre Bamako et les Touaregs du nord du Mali, c’est à l’époque du général Moussa Traoré. Vous dites d’ailleurs que le nouveau président était un négociateur de bonne foi. Pourquoi 25 ans après la guerre continue-t-elle au nord du Mali ?
Je peux donner une réponse très simple, mais un peu insuffisante : elle continue parce que simplement, si vous nous avez laissé aller jusqu’au bout de cette médiation-là, on était en train de proposer aux Maliens une formule qui, peut-être est en train de se faire maintenant à partir justement de ce qui s’est passé à Kidal et curieusement c’est aussi un Mauritanien qui est venu obtenir le cesser-le-feu à Kidal. Il se trouve que c’est un Mauritanien qui a plus de poids que moi.
Et il est le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce qu’il faut peut-être dire, Ahmed-Baba Miské, c’est que en tant que Mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz ou vous-même, vous avez des relations culturelles très fortes avec le peuple touareg ?
Bien sûr : J’ai rencontré certains chefs traditionnels qui m'ont dit que leur communauté venait de chez moi, de la région qui est devenue la Mauritanie à l’époque des Almoravides. De toute façon, à l’origine, c’est la même population sanhadja qui peuplait toutes ces zones-là et il en est resté beaucoup parce qu’une partie des tribus maures est restée berbérophone jusqu’à ces derniers temps et quand j’étais moi-même là-bas, j’étais vraiment comme chez moi, il y avait une confiance.
Vous dites qu'un an après l’élection d’Ibrahim Boubacar Keïta, on peut se féliciter de l’arrivée au pouvoir d’un président en qualité d’homme d’Etat ? Mais après ce qui est arrivé le 17 mai, cette visite du Premier ministre à Kidal et les combats qui s’en sont suivi, est-ce que vous faites toujours la même analyse ?
Tout à fait, je crois que IBK a été confronté à une situation extrêmement difficile, il y avait une opinion malienne extrêmement surchauffée, très très remontée contre les Touaregs, contre les Manalas en particulier. Mais peut-être, parfois à quelque chose le malheur est bon. Cette explosion qui s’est passée à Kidal l’autre jour, c’était peut être nécessaire pour qu’il y ait un choc pour que justement le président IBK et tout le monde, puissent à ce moment-là convaincre l’opinion malienne. Et je crois que maintenant ça sera plus facile. Il faudra maintenant négocier les affaires du nord du Mali.
Par Christophe Boisbouvier
Source: RFI
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Kabako: faits insolites
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CE VIEUX N'EST PAS UN MEDIATEUR QUAND IL DIT QU'IL FALLAIT CE CHOC(CETTE BATAILLE DE KIDAL) DONC CET ECHEC DE L'ARMEE MALIENNE POUR QUE LES MALIENS PUISSENT COMPRENDRE ET ACCEPTER D'ALLER A LA NEGOCIATION !!!!!. JE ME POSE DES QUESTIONS POURQUOI RFI INTERROGE DES GENS DE LA SORTE ?POUR METTRE DE L'HUILE SUR LE FEU ? il appartiens aux maliens d'avoir un grain d'orgueil. tout ces actes ne nous aident pas .Nos ennemis sont très nombreux et nous avons intérêt à nous réveiller !!!!.Cela commence par la première personne qui nous dirige le Président IBK.... CAR LES MALIENS ONT VOTE POUR LUI PARCEQU'ILS TROUVAIENT EN LUI DES QUALITES POUVANT NOUS AIDER A RELEVER NOS TËTES DE CES HUMILIATIONS.
l'opinion malienne était va t en guerre, "il faut les tuer", "il faut nettoyer Kidal". le discours de la haine était sur toutes les levres.
Maintenant avec cet affrontement l'opinion va baisser la pression sur le pouvoir qui aura les mains franches pour discuter de la question de l'Azawad.
La forfaiture de la France est la cause du déclenchement de la fameuse guerre dite « guerre de 6 heures de Kidal » qui restera, longtemps, gravée dans la mémoire des maliens.
Au début de l’année 2013, lors de la reconquête du Nord Mali engagée par Serval pour chasser les narcoterroristes djihadistes, Serval a installé dans la ville de Kidal, les « Mafieux Narcotrafics et Lugubres Apatrides » (MNLA); cette horde de bandits armés, de jeunes touaregs « mercenaires battus et débandés de la Libye post-Kadhafi » en 2011, en retour au Mali pour le coloniser, ceux-là qui furent déculottés et chassés de Gao par le MUJAO en Juillet 2012, après avoir créé, virtuellement la république de l’Azawadrêve.
A l’issue de cette guerre-éclair qui a vu la défaite de l’armée malienne le 21 Mali 2014 face à une coalition de rebelles-bandits armés et de terroristes jihadistes sans foi, ni loi , si IBK estime que le Mali peut et doit continuer la belligérance avec les rebelles touaregs sécessionnistes et indépendantistes, il se doit de mobiliser l’opinion publique nationale et même internationale, plus et mieux qu’il ne l’a fait jusqu'à présent ; en effet, ce n'est pas l'armée seule qui a perdu Kidal, c'est la communauté malienne dans son ensemble qui l'a perdu ; il en découle que ce n'est pas à l'armée seule de reconquérir le « caillou » (Adrar des Foghas), c'est à chaque malienne et malien de se mobiliser pour ce faire.
Kidal, le nœud gordien qu'il faut trancher !
Kidal, c’est :
1) un site malfamé, le piège et le berceau de l'irrédentisme ethno-identitaire touareg Ifoghas ;
2) l'épicentre de la crise au Nord Mali;
3) un foyer de tensions chroniquées, le laboratoire de tous les périls qui obscurcissent l'horizon du Nord Mali depuis 50 ans.
Que le cri du cœur de kel-Tamacheq, d’indéniables nationalistes maliens, soit entendu :
- Que ceux qui veulent négocier avec le MNLA sachent très clairement, et une bonne fois pour toute, qu'ils négocient avec un groupe armé ayant commis torts et préjudices au Mali et ne représentant aucunement la communauté touarègue encore moins les autres communautés du Nord du Mali!;
- Que l'Etat malien sache une fois pour toute qu'il ne négocie pas avec la communauté kel-Tamacheq car dans notre très grande majorité nous nous considérons comme maliens et nous ne voulons ni autonomie, ni indépendance et nous n'avons d'autre revendication que celle de tous les maliens qui n'aspirent qu'à la paix et au développement social et économique!;
- Que ceux qui veulent négocier avec le MNLA le fassent en ne mentionnant nulle part la communauté kel-Tamacheq car ce serait "faux et usage de faux"! Ce serait associer la très grande majorité de kel-Tamacheq dans un processus qui ne les concerne pas, tout comme le MNLA les a associés à un conflit qui ne les concerne pas!
Des soldat de Serval enturbannés comme des éléments de MNLA qui débarquent en hélicoptère pour abattre nos soldats sur notre territoire! La MINUSMA est complice!
Mais nous avons tous compris.
L'ennemi de l'Afrique, C'est la FRANCE !!!!
Rien ne nous enlévera cette preuve de la tête!
Mieux vaut adopter la charia en Afrique de l'Ouest et signer des accords avec AQMI et BOKOU HARAM qui nous aideront à bouter le MNLA hors du Mali plutôt qu'avec des hypocrytes, des vautours comme la France.
Des soldat de Serval enturbannés comme des éléments de MNLA qui débarquent en hélicoptère pour abattre nos soldats sur notre territoire! La MINUSMA est complice!
Mais nous avons tous compris.
L'ennemi de l'Afrique, C'est la FRANCE !!!!
Rien ne nous enlévera cette preuve de la tête!
Mieux vaut adopter la charia en Afrique de l'Ouest et signer des accords avec AQMI et BOKOU HARAM qui nous aideront à bouter le MNLA hors du Mali plutôt qu'avec des hypocrytes, des vautours comme la France.
La forfaiture de la France est la cause du déclenchement de la fameuse guerre dite « guerre de 6 heures de Kidal » qui restera, longtemps, gravée dans la mémoire des maliens.
Au début de l’année 2013, lors de la reconquête du Nord Mali engagée par Serval pour chasser les narcoterroristes djihadistes, Serval a installé dans la ville de Kidal, les « Mafieux Narcotrafics et Lugubres Apatrides » (MNLA); cette horde de bandits armés, de jeunes touaregs « mercenaires battus et débandés de la Libye post-Kadhafi » en 2011, en retour au Mali pour le coloniser, ceux-là qui furent déculottés et chassés de Gao par le MUJAO en Juillet 2012, après avoir créé, virtuellement la république de l’Azawadrêve.
A l’issue de cette guerre-éclair qui a vu la défaite de l’armée malienne le 21 Mali 2014 face à une coalition de rebelles-bandits armés et de terroristes jihadistes sans foi, ni loi , si IBK estime que le Mali peut et doit continuer la belligérance avec les rebelles touaregs sécessionnistes et indépendantistes, il se doit de mobiliser l’opinion publique nationale et même internationale, plus et mieux qu’il ne l’a fait jusqu'à présent ; en effet, ce n'est pas l'armée seule qui a perdu Kidal, c'est la communauté malienne dans son ensemble qui l'a perdu ; il en découle que ce n'est pas à l'armée seule de reconquérir le « caillou » (Adrar des Foghas), c'est à chaque malienne et malien de se mobiliser pour ce faire.
Kidal, le nœud gordien qu'il faut trancher !
Kidal, c’est :
1) un site malfamé, le piège et le berceau de l'irrédentisme ethno-identitaire touareg Ifoghas ;
2) l'épicentre de la crise au Nord Mali;
3) un foyer de tensions chroniquées, le laboratoire de tous les périls qui obscurcissent l'horizon du Nord Mali depuis 50 ans.
Que le cri du cœur de kel-Tamacheq, d’indéniables nationalistes maliens, soit entendu :
- Que ceux qui veulent négocier avec le MNLA sachent très clairement, et une bonne fois pour toute, qu'ils négocient avec un groupe armé ayant commis torts et préjudices au Mali et ne représentant aucunement la communauté touarègue encore moins les autres communautés du Nord du Mali!;
- Que l'Etat malien sache une fois pour toute qu'il ne négocie pas avec la communauté kel-Tamacheq car dans notre très grande majorité nous nous considérons comme maliens et nous ne voulons ni autonomie, ni indépendance et nous n'avons d'autre revendication que celle de tous les maliens qui n'aspirent qu'à la paix et au développement social et économique!;
- Que ceux qui veulent négocier avec le MNLA le fassent en ne mentionnant nulle part la communauté kel-Tamacheq car ce serait "faux et usage de faux"! Ce serait associer la très grande majorité de kel-Tamacheq dans un processus qui ne les concerne pas, tout comme le MNLA les a associés à un conflit qui ne les concerne pas!
1.C est parceque les asiatiques reflechissent avec leurs tetes et non la tete de francais ou americain;
2. ils ont un fort sentiment d appartenance a leur pays et de dicipline;
3. ils sont attaché a l esprit de dependre de soit meme avant qui que ce soit;
4. ils ont des objectifs bien fixés dont ils respectent les methodes a aboutir;
5. ils ont compris que la vie est competition permanente et qu il faut se preparer et travailler fort pour resister.
Voila la reponse et c est cela qui nous manque. Moi je suis en Asie aujoud hui.
L avion presidentiel que les maliens critiquent, le presendent a acheté ça pour aller se confier discretement a d autres pays plus developpé c est dire la quete d une dependance permanente. car il a entendu dire les maliens si la france ne veut pas nous aider,il faut aller voire le Qatar, la Russie, en Allemagne, au Maroc....Peut etre cette fois ci le probleme nous depasse, mais en realité tout nous depasse tout le temps, au nord comme au sud.
Je demande au maliens de se reveiller.
ET IBK DOIT EN TIRER LES LECONS !
MARA EST UN POLITIQUE
IL N EST PAS SENSIBILSE A LA NECESSITE DE LA DISCRETION DS LES AFFAIRES MILITAIRES
IL A ETE INCONSCIENT D AVOIR CRIE SUR LES TOITS QUE L ARMEE ALLAIT LES ATTAQUER
IL ENVOIE DES SMS POUR DONNER DES ORDRES
SMS QUI PEUVENT ETRE INTERCEPTES AVEC UN SCANNER PAS TROP CHER
MARA AURAIT DU SE TAIRE ET LAISSER FAIRE LE PRESIDENT CAR CE N EST PAS LUI
LE CHEF DES ARMEES
ENTRE CET AFFRONT ET LA RIPOSTE IL Y AURAIT DU Y AVOIR UNE PREPARATION POUR
UNE OFFENSIVE AVEC UNE GRANDE DISCRETION PAR :
UNE LONGUE ET MINUTIEUSES CAMPAGNE DE PRISE DE RENSEIGNEMENTS ( 1 MOIS)
UNE LONGUE ET MINUTIEUSES CAMPAGNE D ENTRAINEMENT ET DE SIMULATION AVEC
TOUS LES CAS DE FIGURES POSSIBLES (1 MOIS )
ENSUITE IL FAUT FRAPPER MASSIVEMENT RAPIDEMENT ET PAR SURPRISE POUR TOUS LES NEUTRALISER EN MEME TEMPS !
Par contre moi je félicite Ould Taya parce qu'aucun chef d'état en Mauritanie n'a autant accordé leur chance aux Sénégalo-mauritaniens que lui. Mais voilà que ce groupe d'officiers ont fomenté le coup d'état qui devait enchaîner les mauritaniens pour les offrir au Sénégal.
Article 6° :
Tout pouvoir et gouvernement établi par nous est légal, légitime et démocratique. Mais tout autre pouvoir ou gouvernement qui n’émane pas de nous est illégal, illégitime et dictatorial, quelle que soit sa forme et sa légitimité.
Article 7° :
Tout pouvoir qui oppose la moindre résistance à nos injonctions perd par le fait même sa légalité, sa légitimité et sa crédibilité. Il doit disparaître.
Pour ne pas disparaitre IBK doit négocier avec les criminels armés au Nord Mali le couteau à la gorge. Nos adversaires ne sont pas les touaregs encore moins les groupes armés que les OCCIDENTAUX ET LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION ONT LEGITIME A TRAVERS LES ACCORDS DE OUAGA, mais plutôt les IMPERIALISTES QUI ONT DEPUIS LA TRAITRE NEGRIERE, en passant par les CONFERENCES DE BERLIN EN 1885 ET DE YALTA après la seconde guerre mondiale. LES MAITRES DU MONDE SE SERVENT DES TOUAREGS (GROUPES ARMES ) POUR CONTINUER A NOUS EXPLOITER COMME ILS SAVENT LE FAIRE DEPUIS TOUJOURS. Comprenons cela, et mettons en berne nos orgueils et égos démesurés. Le Mali en sortira grandi avec le temps, j'en suis convaincu!
Nous maliens sommes pas remontés contre nos frères touaregs. Nous vivons en harmonie.
Des maliens du Sud sont mariés à des maliens du Nord.
MNLA=AQMI=ANSARDINE=MUJAO=QATAR=MAA=HCUA=Blaise Compaore= MINUSMA=FRANCE
Nous maliens avons compris que c'est la France et le Qatar qui soutiennent ces bandits armés, ces assassins et narco-trafiquants. C'est la France qui combat notre Mali béni du Tout Puissant Allah.
La France est un pays en faillite avec en tête des politiciens filous. La France est aujourd'hui obligée d'aller spolier des biens d'autrui afin de nourrir les pauvres français. Al harram!!!!
Le Tout Puissant Allah punira tout pays qui nuira et cherchera à affaiblir le Mali. Qu'il en soit ainsi, amen.
Vive le Mali,
Vive les Maliens,
Vive la CEDEAO.
Merci pour votre fameuse "hargnalogie" attribuée à tout un peuple que ne vous a rien fait du tout . Vous ne devriez pas insulter tout un peuple à travers quelques individus , cela prouve à suffisance que vous-mêmes êtes confondus avec la terminologie "hagnalogie" que vous utilisée à tort . Aussi , cela prouve que moralement et intellectuellement , vous n'êtes pas du tout epanouis . Ne prenez surtout pas mes écrits pour des insultes , au contraire , c'est un constat qui a été fait depuis un certain nombre de vos posts .
Wa Salam!
Appartient au sous- ensemble Ben Laden, Belmoktar, Morsi, Iyad...
Ils sont vénus semer la corruption sur terre.
Ce sont des suppôts de satan, qui ne se nourrissent que de la guerre et du sang des victimes.
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