Mali: des combats auraient opposé le MNLA au Mujao dans le Nord
Des combattants touaregs du MNLA dans le nord du Mali. RFI/Moussa Kaka
Au Mali, des combats auraient opposé les rebelles touaregs du MNLA aux islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Pour le moment tout est encore très flou. Selon nos informations, ces combats se seraient déroulés dans la région de Gao, et plus précisément dans le secteur de Bourem, en brousse, au nord-ouest de la ville de Gao.
Selon diverses sources au sein du MNLA, le groupe rebelle touareg, ces combats se seraient en fait déroulés en deux temps. Avant-hier, voire un peu avant, et hier, jusqu’à midi environ. Tout aurait commencé lorsqu’une patrouille du MNLA serait tombée, par hasard, sur un convoi du Mujao.
Les combats auraient alors commencé. Bilan final donné par le MNLA : deux à quatre morts et trois blessés du côté des rebelles touaregs ; six ou sept morts et au moins neuf prisonniers du côté des islamistes.
L’armée malienne dit n’avoir aucun détail
Ces prisonniers, détenus donc par le MNLA, seraient de nationalité malienne, « des Arabes et des Touaregs de l’Azawad », selon les termes du MNLA, mais aussi de nationalité algérienne.
L’armée malienne assure n’avoir aucun détail. Du côté de la force française Serval et de la Minusma, la mission des Nations unies au Mali, on affirme disposer d’informations similaires, mais sans être en mesure de les confirmer. Des casques bleus pourraient être rapidement déployés sur le terrain.
Trafiquants de drogue
Plus étrange : plusieurs sources onusiennes, civiles à Bamako mais aussi militaires, des haut-gradés en poste dans la région de Gao, affirment que d’autres affrontements ont également eu lieu sur un autre théâtre très éloigné. Ces combats auraient cette fois eu lieu dans la région de Kidal, plus précisément du côté de Tessalit.
Les sources militaires de la Minusma parlent ici de l’implication de trafiquants de drogue. Des données qui circulent déjà en tous sens, mais que personne n’est en mesure de confirmer. Personne du côté du MNLA n’évoque d’ailleurs ce second théâtre. Autant dire qu’il s’agit pour le moment davantage de rumeurs insistantes que d’informations recoupées, les heures qui viennent devraient permettre d’y voir plus clair.
http://www.rfi.fr/afrique/20140502-mali-combats-auraient-oppose-rebelles-mnla-islamistes-mujao-le-nord/
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Motion de soutien d’une Femme Azawadienne Refugiée à
l’ Endroit de ses frères Azawadiens.
Nous femmes de la communauté Azawadienne refugiées, saisissons l’occasion de cet auguste assemblé pour vous apporter notre salut fraternel et militant. Nous saluons par la même nos pères précurseurs des premières revendications et premiers soulèvements, nous nous inclinons devant les martyrs tombés pour la noble cause de l’Azawad.
Nous les femmes voudrions par cette occasion remercier une personne qui a entrepris des actions malgré toutes les adversités que notre peuple à endurer, nous saluons et remercions notre père a tous, l’Amenokal Intalla, que Dieu tout puissant lui accorde longue vie et le garde parmi nous pour qu’il nous serve de repère et de guide dans notre noble lutte.
Notre salut et nos encouragements en direction de toutes les forces vives de l’Azawad : Femmes, Jeunes, Combattants et tous militants, pour leur présence indéfectible dans la lutte pour la restauration de notre dignité, la lutte est longue, pénible car les ennemies de notre cause nombreux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Nous femmes de l’Azawad avons amèrement constaté les dégâts physiques, et moraux causés par le manque d’union ce malgré un objectif que nous voulons unique.
Nous vos sœurs, vos filles, vos mères et les mères de vos enfants, sommes au début et à la fin du combat pour le retour de la dignité. Nous sommes les premières à sentir au plus profond de nous-mêmes toutes les blessures occasionnées par votre désunion et par la perte des repères qui devraient nous guider vers l’atteinte de notre objectif, Aucune action salutaire, aucun résultat enviable ne sera atteint tant que vous ne constitueriez pas une force unique et unie.
Nous les femmes nous vous exhortons pour l’amour de nous-mêmes, pour ce lait maternel que vous avez tété dans les conditions les plus austères tant géographiques que politiques de rester unis face aux dangereux et incessants appels de ceux qui n’ont eu pour nous que haine et manque de respect. Un adage bien de chez nous dit : « Ofa ellel id odjan izaf, id odjan ikchaf », pour dire que seul l’honneur couvrira notre nudité.
Jusqu’à quand ces divergences ?
Jusqu’à quand ces divisions ?
Jusqu’à quand les considérations tribales, ethniques et familiales ?
Jusqu’à quand des souffrances, des pertes ?
Arrêtons nous vous prions et unissons-nous.
Nos ennemies savent que, unis rien ne nous résistera, notre bravoure, notre hardiesse et notre belligérance est célèbre. Pourquoi croyez-vous que la politique de diviser pour mieux régner est d’actualité depuis tant d’années ?
Nous sommes devenus nos propres ennemies, nos propres détracteurs, nous sommes aujourd’hui la risée de tous. Et cet état de fait nous enlève notre crédibilité plus qu’autre chose.
Nous femmes somme prêtes à supporter toutes les difficultés, toutes les restrictions, nous sommes prêtes a affronté la soif, la faim, la précarité, l’exil, la mort s’il le faut ; si cela peut pout vous encourager à redynamiser la lutte pour l’atteinte de notre principal objectif : la liberté.
Le 6 Avril 2012, nous avons espéré la fin de nos souffrances, enfin nous contrôlions tout Azawad, nos hommes étaient déployés partout dans nos trois régions, nous étions heureuses.
Nous pensions nos cœurs enfin apaisés, mais ce fut malheureusement le début de nos vrais souffrances, nous avons perdus nos frères, nos fils, nos pères. Nous avons perdu le contrôle de notre pays. Nous avons perdu notre union légendaire, et nous avons perdu la crainte et le respect qu’avait pour nous le monde extérieur : nous avons tout perdu (awa nomel koul etfa).
Il est vrai que deux ans ne constituent qu’une minime portion de temps dans la vie d’un peuple, aussi l’espoir est encore permis.
Les peuples sont éternels, et les luttes devraient être plus longues, chers militants et combattants armés vous de courage et de patience et continuons la lutte.
Faisons en sorte que nos peines ne soient pas veines, soyons unis, soyons solidaires, faisons face à l’ennemie comme un seul homme, mettons fin à nos cassures, à nos divergences.
Vos sœurs, vos filles, vos mères et les mères de vos enfants vous regardent, séchez nos larmes, les larmes de colère et de frustration.
Que Dieu vous ouvre des lendemains meilleurs, qu’Il vous éclair pour que vous ne perdiez pas le chemin lumineux de la dignité et de la liberté pour un Azawad libre et uni. AMIN YARABI.
Walet MOHAMED
l’ Endroit de ses frères Azawadiens.
Nous femmes de la communauté Azawadienne refugiées, saisissons l’occasion de cet auguste assemblé pour vous apporter notre salut fraternel et militant. Nous saluons par la même nos pères précurseurs des premières revendications et premiers soulèvements, nous nous inclinons devant les martyrs tombés pour la noble cause de l’Azawad.
Nous les femmes voudrions par cette occasion remercier une personne qui a entrepris des actions malgré toutes les adversités que notre peuple à endurer, nous saluons et remercions notre père a tous, l’Amenokal Intalla, que Dieu tout puissant lui accorde longue vie et le garde parmi nous pour qu’il nous serve de repère et de guide dans notre noble lutte.
Notre salut et nos encouragements en direction de toutes les forces vives de l’Azawad : Femmes, Jeunes, Combattants et tous militants, pour leur présence indéfectible dans la lutte pour la restauration de notre dignité, la lutte est longue, pénible car les ennemies de notre cause nombreux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Nous femmes de l’Azawad avons amèrement constaté les dégâts physiques, et moraux causés par le manque d’union ce malgré un objectif que nous voulons unique.
Nous vos sœurs, vos filles, vos mères et les mères de vos enfants, sommes au début et à la fin du combat pour le retour de la dignité. Nous sommes les premières à sentir au plus profond de nous-mêmes toutes les blessures occasionnées par votre désunion et par la perte des repères qui devraient nous guider vers l’atteinte de notre objectif, Aucune action salutaire, aucun résultat enviable ne sera atteint tant que vous ne constitueriez pas une force unique et unie.
Nous les femmes nous vous exhortons pour l’amour de nous-mêmes, pour ce lait maternel que vous avez tété dans les conditions les plus austères tant géographiques que politiques de rester unis face aux dangereux et incessants appels de ceux qui n’ont eu pour nous que haine et manque de respect. Un adage bien de chez nous dit : « Ofa ellel id odjan izaf, id odjan ikchaf », pour dire que seul l’honneur couvrira notre nudité.
Jusqu’à quand ces divergences ?
Jusqu’à quand ces divisions ?
Jusqu’à quand les considérations tribales, ethniques et familiales ?
Jusqu’à quand des souffrances, des pertes ?
Arrêtons nous vous prions et unissons-nous.
Nos ennemies savent que, unis rien ne nous résistera, notre bravoure, notre hardiesse et notre belligérance est célèbre. Pourquoi croyez-vous que la politique de diviser pour mieux régner est d’actualité depuis tant d’années ?
Nous sommes devenus nos propres ennemies, nos propres détracteurs, nous sommes aujourd’hui la risée de tous. Et cet état de fait nous enlève notre crédibilité plus qu’autre chose.
Nous femmes somme prêtes à supporter toutes les difficultés, toutes les restrictions, nous sommes prêtes a affronté la soif, la faim, la précarité, l’exil, la mort s’il le faut ; si cela peut pout vous encourager à redynamiser la lutte pour l’atteinte de notre principal objectif : la liberté.
Le 6 Avril 2012, nous avons espéré la fin de nos souffrances, enfin nous contrôlions tout Azawad, nos hommes étaient déployés partout dans nos trois régions, nous étions heureuses.
Nous pensions nos cœurs enfin apaisés, mais ce fut malheureusement le début de nos vrais souffrances, nous avons perdus nos frères, nos fils, nos pères. Nous avons perdu le contrôle de notre pays. Nous avons perdu notre union légendaire, et nous avons perdu la crainte et le respect qu’avait pour nous le monde extérieur : nous avons tout perdu (awa nomel koul etfa).
Il est vrai que deux ans ne constituent qu’une minime portion de temps dans la vie d’un peuple, aussi l’espoir est encore permis.
Les peuples sont éternels, et les luttes devraient être plus longues, chers militants et combattants armés vous de courage et de patience et continuons la lutte.
Faisons en sorte que nos peines ne soient pas veines, soyons unis, soyons solidaires, faisons face à l’ennemie comme un seul homme, mettons fin à nos cassures, à nos divergences.
Vos sœurs, vos filles, vos mères et les mères de vos enfants vous regardent, séchez nos larmes, les larmes de colère et de frustration.
Que Dieu vous ouvre des lendemains meilleurs, qu’Il vous éclair pour que vous ne perdiez pas le chemin lumineux de la dignité et de la liberté pour un Azawad libre et uni. AMIN YARABI.
Walet MOHAMED
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