jeudi 4 avril 2013

Sahel, Nigeria, Somalie: et si la réponse au djihad était dans l'intelligence africaine?



Romain Mielcarek

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Sahel, Nigeria, Somalie: et si la réponse au djihad était dans l'intelligence africaine?

Publication: 04/04/2013 06:00
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TERRORISME - Différentes menaces djihadistes se manifestent à travers le monde. Les Occidentaux se sentent en pointe sur la question et proposent leur aide aux moins bien avancés. Pourtant, au vu de nos expériences respectives, force est de constater que personne n'a trouvé la bonne recette... et que les Africains pourraient aussi bien proposer la leur!
Les retours du Mali, depuis quelques semaines, laissent craindre de grandes difficultés pour la suite dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Les engins explosifs et les attaques suicides se sont multipliés. Jamais, les forces maliennes n'ont pu faire face sans l'appui d'unités françaises. Ces dernières seront pourtant bien amenées à progressivement lever le camp à partir de ce mois-ci, jusqu'à n'être plus qu'un millier à la fin de l'année.
De quoi ont besoin les Maliens pour lutter contre ce sanglant djihad? Les observateurs occidentaux auraient tendance à dresser une liste à partir de leurs propres expériences. Ils conseilleraient l'emploi de services de renseignement compétents, travaillant dans le cadre d'une coopération régionale, avec l'appui de drones pour récolter de l'information. Ils recommanderaient des troupes nombreuses et le plus intégrées possible au sein des populations, pour les protéger de la menace insurgée et/ou terroriste. Ils proposeraient d'utiliser des commandos militaires et/ou policier d'élite pour neutraliser les combattants lorsqu'ils sont identifiés. Ils réclameraient d'importants moyens financiers pour mettre en œuvre des solutions politiques et sociales sur le terrain, le développement étant le meilleur moyen d'endiguer ce genre de menaces.
Mais voila, au Mali, nous n'avons rien de tout cela. Et il faudra de très nombreuses années pour que Bamako puisse mettre en œuvre de tels moyens, même avec l'aide des Etats voisins.
Dans le même temps, on peut s'interroger sur l'efficacité de ces outils. Revenons sur quelques exemples de lutte contre le terrorisme d'inspiration islamiste au cours de la décennie passée...
  • Israël
L'Etat hébreu est un cas symbolique de lutte contre le djihad. Cette problématique y est rattachée à une revendication sociale et politique des Palestiniens qui réclament le droit à la terre et à l'autodétermination.
Sur celle-ci s'est greffée à la fois une insurrection locale, capable de mener des attaques terroristes, notamment sous la forme de tirs de roquettes et de colis piégés; ainsi qu'une menace globale, la plupart des grands groupes djihadistes ayant désigné le peuple juif comme l'un de ses pires ennemis. La bombe qui a tué six touristes israéliens en Bulgarie l'année passée montre à quel point cette réalité voyage à travers le monde.
La réponse israélienne profite pourtant de tout ce qui se fait de mieux en termes de moyens. Ses services de renseignements sont parmi les plus compétents et bénéficient de tous les échanges possibles avec les autres grands services occidentaux. L'armée dispose d'hommes en nombre et des dernières technologies pour surveiller les zones sensibles, lutter contre les attaques et neutraliser leurs auteurs. Reste l'absence de solution politique malgré quelques tentatives maladroites d'aide humanitaire et économique.
Malgré tout cela, le risque terroriste semble n'avoir jamais baissé en Israël.
  • Afghanistan
L'intervention en Afghanistan, en octobre 2001, n'est pas sans rappeler ce que l'on vient de voir au Mali: une campagne aérienne pour détruire les infrastructures des talibans et de leurs alliés d'Al-Qaïda, une campagne des forces spéciales pour nettoyer le terrain puis un corps expéditionnaire conventionnel accompagné de forces locales (l'Alliance du nord).
Une fois les différentes implantations djihadistes chassées, il ne se passera plus grand-chose avant 2008, le temps pour les combattants de se réorganiser et de s'adapter. Depuis, malgré 100.000 militaires occidentaux et 300.000 policiers et militaires afghans, formés et équipés, la menace est plus réelle que jamais.
En un an, entre mars 2012 et mars 2013, ces derniers ont perdu 3000 hommes au combat et dans des attentats. Le tout alors que l'on se prépare à leur transmettre le témoin.
  • Syrie
La Syrie est un autre cas de lutte contre le djihadisme intéressant à étudier, pour la méthode employée. Damas fait face à une menace composée de trois acteurs très différents: une population aux revendications sociales et politiques, une insurrection armée par des déserteurs et les plus courageux -comprendre les plus désespérés- des civils, et des groupes djihadistes venus de l'étranger en espérant participer à la naissance d'un nouvel Etat islamiste.
Le régime a décidé de nier toute sortie politique à ce conflit, recourant à la force militaire de manière systématique, sans chercher à différencier combattants et non combattants ou encore rebelles et djihadistes. Alors que l'armée syrienne fait partie des plus modernes de la région, elle massacre tout ce qui bouge pour faire taire la contestation. Résultat, les djihadistes gagnent en influence au sein d'une population éreintée, qui voit de plus en plus en ces hommes des combattants courageux quand le reste de la communauté internationale semble ne pas vouloir entendre ses appels au secours.
  • Thaïlande
Et oui, on le sait peu mais il y a un djihad dans le sud de la Thaïlande. Il se déroule dans les quatre provinces frontalières de la Malaisie, annexée il y a un siècle, où la population est majoritairement musulmane.
Depuis le début des années 2000, des groupes armés ont entamé un djihad particulièrement sanglant, qui est parvenu à faire fuir la majorité des bouddhistes et qui aurait fait entre 5000 et 10.000 morts. Les djihadistes n'hésitent pas non plus à prendre pour cible ceux, parmi les musulmans, qui chercheraient à vivre en paix avec leurs compatriotes bouddhistes.
Le pouvoir central, à Bangkok, a déployé d'importants efforts militaires et policiers dans le sud du pays. Il a de plus cherché à reconstituer une administration et des pouvoirs politiques plus locaux, destinés à mieux répondre au besoin de proximité de ces populations. Les résultats se font toujours attendre et les attaques perdurent, prenant même pour cible les installations militaires les mieux gardées.

Tous ces exemples pour dire que nous ne sommes peut-être pas les mieux placés pour dire quels sont les outils qui fonctionnent pour neutraliser le djihad. Les expériences, à travers le monde et l'histoire, de lutte contre des insurrections, ont rarement abouti. Les seuls groupes terroristes qui ont pu être anéantis étaient en général de petites cellules criminelles très loin de l'ampleur d'organisations comme Boko Haram, AQPA ou Al-Qaïda centrale (qui, rappelons-le, continue son action ne serait-ce que dans le domaine de l'idéologie et de la propagande).
Les Africains sont aujourd'hui confrontés à trois grands foyers djihadistes distincts qui représentent autant de menaces régionales. Des menaces qui concernent chaque fois l'ensemble des sous-régions concernées. Il s'agit du Sahel, du Nigéria et de la Somalie. Dans ces deux dernières, le gros de l'effort a d'ailleurs été mené par des forces africaines, nigérianes dans le premier cas, de l'Union africaine dans le second, avec l'appui de spécialistes occidentaux.
Il est difficile de dire aujourd'hui si le djihad peut être maîtrisé. Les Africains ne peuvent en tous les cas pas attendre de leurs alliés occidentaux de solution clef en main. C'est donc bien à eux de chercher, de proposer, d'inventer des réponses au djihad qui soient les leurs. Car derrière ce terme global, utilisant une symbolique globale, largement nourrie par Al-Qaïda et ses affidés, il y a en réalité des problématiques très locales. Et à celles-ci, il faut trouver des solutions locales qui ne peuvent être trouvées sans mettre en œuvre toute l'intelligence africaine des pays concernés.
Note: Il est bien entendu que j'utilise ici le terme djihad dans son interprétation politico-sécuritaire occidentale. Il s'agit d'une facilité qui évite de commencer par reprendre le débat sur cette terminologie. Il ne s'agit donc en aucun cas d'amalgamer le djihad religieux individuel, effort de spiritualité, avec la reprise qu'en font les groupuscules terroristes d'inspiration islamiste.
 

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Liberté de la femme Touareg


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Liberté de la femme Touareg


Les Touareg (au singulier un Targui) ou, sous sa forme francisée, les Touaregs (au singulier un Touareg) ou encore Kel Tamasheq sont un peuple de Berbères nomades vivant dans le Sahara central, l’Algérie, la Libye et sur les bordures du Sahel, Niger, Mali, et Burkina Faso. Leur langue est le tamajaq ou tamasheq ou encore tamahaq selon les régions. Ils utilisent un alphabet appelé tifinagh (prononcer tifinar). Ce sont les descendants des premiers habitants de l’Afrique du Nord. Les Touareg sont souvent appelés par les occidentaux, les « hommes bleus », d’après la couleur de leur chèche. Teinte avec de l’indigo, elle décolore sur la peau avec le temps. Le mythe du Touareg (berbères de race blanche peu islamisés, guerriers farouches avec leur bouclier de peau d’antilope qui a macéré dans du lait aigre, société féodale basée sur le matriarcat, nomadisme assimilé à la liberté, la sagesse et la simplicité, « seigneurs du désert » mystérieux par leur tenue, leur voile) apparaît avec l’ouvrage d’Henri Duveyrier Les Touaregs du Nord en 1864.
Tin Hinan, reine des Touareg
La reine-mère des hommes bleus
Tin Hinan est l’ancêtre légendaire des Touaregs nobles du Hoggar. Il s’agit d’une femme de légende, que l’on connait aujourd’hui à travers la tradition orale touarègue qui la décrit comme «une femme irrésistiblement belle, grande, au visage sans défaut, au teint clair, aux yeux immenses et ardents, au nez fin, l’ensemble évoquant à la fois la beauté et l’autorité». Son nom veut dire en tamachek,  »celle qui se déplace » ou « ou celle qui vient de loin ». Pour plus de détails, lisez sa biographie : Tin Hinan, reine-mère fondatrice des Touaregs (Sahara).
Seules les femmes sont capables de procréer sans hommes
Les Touareg sont les descendants des Libyens dont parle Hérodote (géographe grec du Ve siècle av-JC), qui avaient leurs femmes en commun, qui ne demeuraient pas avec elles, et dont les enfants étaient élevés par les mères. Selon les récits de l’Antiquité, relatant les informations collectées pendant ses voyages en Afrique du Nord, les Libyens se disaient descendre des Troyens, par ailleurs le terme de « Maxies » était utilisé par les Africains pour se dénommer. Ils prétendaient que Minerve était la fille adoptive de Jupiter, car ils ne pouvaient admettre qu’un homme engendrât sans le secours de l’autre sexe : les femmes seules étaient capables d’un tel miracle.
Vidéo : Tin Hinan, racontée par les hommes bleus
TIN© HINAN
Seule la mère importe
Chez les Touaregs, la femme jouit d’un statut privilégié et le matriarcat est de règle. Les Touareg ne possèdent qu’une parenté, la parenté utérine : la généalogie est féminine. Le Targui connaît sa mère et la mère de sa mère, mais ignore son père. L’enfant appartient à la femme et non au mari ; c’est le sang de celle-ci et non celui de son époux qui confère à l’enfant le rang à prendre dans la tribu et dans la famille. Ainsi donc, n’est retenue que la descendance féminine. La notion de «père» est secondaire dans leurs récits traditionnels. Les tribus Touaregs se revendiquent tous de grandes femmes-ancêtres légendaires.
Des femmes libres et puissantes
«Dans la culture sahraouie nous ne considérons pas qu’il y ait de différence entre filles et garçons dans l’enfance. » Les femmes sahraouies jouent également un rôle actif dans leur lutte politique. En terre sahraouie, selon la vieille tradition, ce sont les femmes qui détiennent les hautes responsabilités. Elles peuvent être ministres ou des ambassadrices.
La mère possède la terre
Chez les Touareg la femme est l’égale de l’homme, mais encore elle jouit d’une condition préférable. Elle dispose de sa main, et dans la communauté conjugale elle gère sa fortune, sans être forcée de contribuer aux dépenses du ménage. Aussi arrive-t-il que, par le cumul des produits, la plus grande partie de la fortune est entre les mains des femmes. Anciennement, lorsqu’il s’agissait de distribution territoriale, les terres attribuées à chaque famille étaient inscrites au nom de la mère. Le droit berbère accorde aux femmes l’administration de leurs biens ; à Rhât, elles seules disposent des maisons, des jardins, en un mot de toute la propriété foncière du pays.
Vidéo : Tin Hinan, la mère-guerrière du désert
TIN © HINAN


Des amazones cultivées et courtisées
La femme targuie est monogame, elle a imposé la monogamie à son mari, bien que la loi musulmane lui permette plusieurs femmes. Elle est indépendante vis-à-vis de son époux, qu’elle peut répudier sous le plus léger prétexte : elle va et vient librement. Ces institutions sociales et les mœurs qui en découlent ont développé extraordinairement la femme targuie ;  »son intelligence et son esprit d’initiative étonnent au milieu d’une société musulmane ». Elle excelle dans les exercices du corps ; à dos de dromadaire, elle franchit cent kilomètres pour se rendre à une soirée ; elle soutient des courses avec les plus hardis cavaliers du désert. Elle se distingue par sa culture intellectuelle : les dames de la tribu de Jmanan sont célèbres par leur beauté et leur talent musical ; quand elles donnent des concerts, les hommes accourent des points les plus éloignés, parés comme des mâles d’autruches. Les femmes des tribus berbères chantent tous les soirs en s’accompagnant sur le rebâza (violon) ; elles improvisent : en plein désert, elles font revivre les cours d’amour de la Provence.

Libre de son corps
La femme mariée est d’autant plus considérée qu’elle compte plus d’amis parmi les hommes ; mais, pour conserver sa réputation, elle n’en doit préférer aucun. « L’amie et l’ami, dit-elle, sont pour les yeux et pour le cœur et non pour le lit seulement, comme chez les Arabes ». Mais les nobles dames targuies ne sont point obligées de mettre leur conduite en contradiction avec leurs sentiments. Le mariage des Touareg n’est pas indissoluble, les couples peuvent se désunir facilement et les femmes convoler à de nouvelles unions.

Plus elle change de mari, plus son prestige est grand
En Mauritanie, les femmes touareg sont maîtresses des affaires familiales. Le mari apporte en dote la grande tente familiale, mais sa présence y est interdite si son épouse en est absente. Contrairement aux autres pays islamiques, plus une femme mauritanienne change de mari, et plus son prestige est grand. Elle peut divorcer pour le moindre prétexte, si par exemple elle ne s’estime pas assez gâtée par son mari.
Les femmes occidentales ont acquis un grand respect de la part des Sahraouis. Dans la plupart des cultures musulmanes, une femme divorcée devient une paria. Mais dans la culture sahraouie, elle est à la fois plus respectée qu’une vierge célibataire, et plus séduisante. ‘De toute évidence, une femme qui a déjà une expérience vaut mieux qu’une femme qui vous devez former en matière de relations avec les hommes, explique un mari nouvellement marié ‘ (pour la troisième fois).
Le divorce n’est pas très onéreux ni très difficile dans le Sahara, les conjoints se mettent habituellement d’accord sur le fait qu’il ne s’entendent plus, et le mari préfère partir. Trois mois après le divorce, l’ex-femme tiendra célébrera son nouveau statut unique. Mais ça ne dure pas longtemps : un nouveau prétendant se présente habituellement à la fête.
Elles possèdent tout : liberté sexuelle, garde d’enfants, bien mobiliers…
Chez les Touareg, les femmes jouissent d’une liberté de choix dans l’implication sexuelle, et poursuivent activement leurs préférences amoureuses. Elles peuvent avoir des visiteurs masculins quand leur maris sont absents. Les femmes conservent également la garde de leurs enfants après le divorce. Les enfants sont sous la responsabilité financière de leurs pères, mais ils sont considérés par la nature et par la coutume comme appartenant à leur mère. Les tentes et leurs meubles sont la propriété personnelle des femmes. Quand une femme veut divorcer, elle prend le lit (le lit seulement dans la tente). Si elle est gravement malade, elle prend la tente entière, ainsi, le mari n’a plus de place où dormir, il doit trouver refuge auprès de sa mère.
musique© touareg
SOURCE .

Libye : un conseiller du Premier ministre enlevé - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

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Mali : le dérapage de Hollande | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Offshore Leaks: les fichiers secrets des fraudeurs fiscaux RFI


FINANCE INTERNATIONALE - 
Article publié le : jeudi 04 avril 2013 - Dernière modification le : jeudi 04 avril 2013

Offshore Leaks: les fichiers secrets des fraudeurs fiscaux

RFI
A Singapour... Le petit Etat d'Asie serait devenu un nouveau paradis pour les fraudeurs.
A Singapour... Le petit Etat d'Asie serait devenu un nouveau paradis pour les fraudeurs.
AFP PHOTO/ ROSLAN RAHMAN

Par Myriam Berber
En plein scandale Cahuzac, la crise politique en France rebondit, ce 4 avril, avec de nouvelles révélations. Selon Le Monde, le trésorier de campagne de François Hollande, Jean-Jacques Augier, serait actionnaire de deux sociétés offshore dans les îles Caïmans. Des informations qui proviennent d’une association de journalistes d’investigation, et récupérées par plusieurs médias internationaux.

Plus de 2,5 millions de documents ont été analysés, selon le quotidien britannique The Guardian, l'un des journaux impliqués dans cette enquête mondiale « Offshore Leaks ». En France, c'est Le Monde qui les a exploités. Il livre les secrets d'un vaste système d'évasion fiscale, avec des montages financiers internationaux, très complexes.
Des données qui concernent près de 120 000 sociétés écrans, domiciliées aux îles Vierges britanniques, aux îles Caïmans ou encore à Singapour, le nouveau paradis des fraudeurs. L’ensemble de ces informations proviennent de deux sociétés spécialisées dans les domiciliations offshore, Commonwealth Trust Limited, à Tortola, dans les Îles Vierges britanniques et Portcullis Trustnet.

Jean-Jacques Augier
Twitter.com
Des personnalités du monde entier
Des sociétés écrans sont reliées à plus de 130 000 personnes dans 140 pays. Parmi les bénéficiaires de ces sociétés offshore, on trouve les noms d'une centaine de contribuables français, dont l’homme d’affaires Jean-Jacques Augier. Le trésorier de la campagne de Francois Hollande serait actionnaire de deux sociétés offshore, dans les îles Caïmans, via sa holding financière Eurane, basée en Chine.
Toujours selon cette enquête, deux banques françaises, BNP Paribas et Crédit agricole auraient aidé leurs clients à placer des avoirs à l'abri des autorités fiscales. Des personnalités du monde entier sont, également, citées dans cette enquête, comme notamment Maria Imelda Marcos Manotoc, fille de l'ex-dictateur philippin, le dictateur zimbabwéen Robert Mugabe ou encore l’ancien ministre des Finances de Mongolie, Bayartsogt Sangajav. L’enquête compte également des dirigeants russes, des marchands d'armes ou encore des milliardaires indonésiens et d'Europe de l'Est.
Les trous noirs de la finance mondiale
Des centaines de milliards de dollars transitent chaque année, à travers ces paradis fiscaux. Selon l’ONG Transparency International, il y aurait une cinquantaine de paradis fiscaux dans le monde, dans lesquels se trouvent 2 millions de sociétés écrans et deux tiers des 2 000 fonds spéculatifs.
Des fonds spéculatifs largement responsables de la crise financière actuelle. Selon une étude de la Banque mondiale, cette fraude entraînerait des pertes considérables pour les autorités fiscales : près de 1 500 milliards de dollars dans le monde.
Si la fraude fiscale affecte les pays du Nord, elle constitue aussi un fléau budgétaire pour les pays du Sud. L’ONG britannique Oxfam estime que pour chaque euro d'aide au développement versé au continent africain, environ cinq euros sortent du continent pour s'abriter sur des comptes offshore.

Combats contre le groupe terroriste " les signataires par le sang"

Lundi, 01 Avril 2013 11:01
Mouvement National de Libération de l’Azawad

°°°°°°°°°

MNLA

Unité – Liberté - Justice



Combats contre le groupe terroriste " les signataires par le sang"

Comme nous l'avions annoncé dans une précédente publication, la journée du 29 mars 2013 a été marquée par de violents combats entre une unité militaire du MNLA et un groupe terroriste du MUJAO à Teghboubinene au nord de Bourem. Le MNLA y a affronté seul les terroristes sans aucun renfort international.

A la suite de la débâcle des terroristes du MUJAO durant la journée du 29 mars, les combats ont repris en début d'après-midi dans la journée du 30 Mars à In Arab au nord Ouest de Timitrene. Au cours de ces violents combats qui ont opposés les groupes terroristes et le MNLA, les combattants du MNLA ont eu à affronter la Brigade des " signataires par le sang" de Mokhtar Ben Mokhtar.

Les combats contre le groupe terroriste des " signataires par le sang" étaient dirigés par leur chef "Abou Haq Younousse"

Le bilan final des combats de ces deux jours est le suivant:

Du coté terroristes: L'unité terroriste a été démantelée dans sa totalité avec 17 morts dans le rang des terroristes dont leur chef Abou Haq Younousse. Les Quatre véhicules des terroristes ont été détruits.

Du coté du MNLA: les unités militaires du MNLA ont eu a déplorer 5 morts et 4 blessés.



Kidal, le 01 Avril 2013



Mossa Ag Attaher,

Porte-parole du MNLA,

Chargé de communication du CTEA

mercredi 3 avril 2013

IFOGAS IAD AG AGALY à été arrêté par des groupes français et le MLNA entre Kidal et tessalite pour le moment larmes français rest ferme pour tout les informations et le MNLA suit.......

Tv5MONDE AFRIQUE FLASH INFO AVEC SAID DIALLO 11H00 A BAFOULABÉ BIEN VENI SUR TV AWAY DÉSER IFOGAS IAD AG AGALY 
à été arrêté par des groupes français et le MLNA entre Kidal et tessalite pour le moment larmes français rest ferme pour tout les informations et le MNLA suit.......

pour plus des informations TV ALZAJURA-ALQARA pour la suit de l attrac de chef ANSARDINE IAD AG AGALY TV IFOGAS...SUIT

Lettre Ouverte :: Toumast Press \| L’info Touareg et de l’Azawad vue par des Azawadiens

Appel de l’écrivain Touareg libyen Ibrahim Alkony par rapport aux massacres dans l’Azawad


Ibrahim Alkony est un Touareg de Libye considéré comme l'un des écrivains les plus prolifiques du monde Arabe. Cet ancien produit du système académique russe a écrit plus de 80 livres faisant de lui incontestablement le plus grand intellectuel Touareg. Ses livres ont été traduits dans 35 langues et distribués dans le monde entier.
Ibrahim Alkony n'est pas à confondre avec son frère Moussa Alkony, ancien consul libyen au Mali, homme de confiance de Kadhafi. Moussa Alkony est connu plutôt pour son opportunisme que par sa grandeur d'esprit.
La rédaction de Toumast Press 

Ibrahim-Alkony-ecrivain-














Voici la catastrophe humanitaire dont nous avons mis en garde dans notre appel adressé au Secrétaire Général de l'Organisations des Nations Unies en début de Novembre 2012 sur l'invasion prévue du Sahara par l'ancienne puissance coloniale la France et ses alliés.
Aujourd'hui, il y a des massacres commis contre la population innocente et sans défense de l'Azawad. Elle est confrontée au racisme du Mali (que nous avons pourtant annoncé). Ces vengeances se passent à l'image des massacres de 1963 et 1992 la différence étant cette fois-ci la passivité de la communauté internationale qui est pourtant prévenue.
Si ces actions du Mali continuent contre les populations de l'Azawad, ceci voudra dire qu'il s'agit là d'un complot tramé par la France et des puissances étrangères contre l'Azawad. Sous prétexte de se lancer dans la lutte contre le terrorisme, il s'agira là d'étouffer des populations à cause de leur identité ethnique et culturelle qui sont comme des dangers alors qu'elles sont entre le marteau de la dictature des gouvernements africains et l'enclume de l'acculturation et de l'arabisation au Nord.
Dans notre message au Secrétaire Général de l'ONU en Septembre 2012, nous avons prévenu qu'aux premiers coups de feu, AQMI allait s'évaporer et les populations civiles de l'Azawad allaient être celles qui allaient supporter le racisme du Mali et de son armée soutenu par l'arsenal militaire français.
Ceci signifie malheureusement que les massacres commis aujourd'hui aux yeux du monde sont un nettoyage ethnique cautionné par la France, l'ancienne puissance coloniale. La communauté internationale est entièrement responsable des violations des droits de l'Homme commis avec sa bénédiction.

Par Ibrahim Alkony