jeudi 4 avril 2013

Liberté de la femme Touareg


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Liberté de la femme Touareg


Les Touareg (au singulier un Targui) ou, sous sa forme francisée, les Touaregs (au singulier un Touareg) ou encore Kel Tamasheq sont un peuple de Berbères nomades vivant dans le Sahara central, l’Algérie, la Libye et sur les bordures du Sahel, Niger, Mali, et Burkina Faso. Leur langue est le tamajaq ou tamasheq ou encore tamahaq selon les régions. Ils utilisent un alphabet appelé tifinagh (prononcer tifinar). Ce sont les descendants des premiers habitants de l’Afrique du Nord. Les Touareg sont souvent appelés par les occidentaux, les « hommes bleus », d’après la couleur de leur chèche. Teinte avec de l’indigo, elle décolore sur la peau avec le temps. Le mythe du Touareg (berbères de race blanche peu islamisés, guerriers farouches avec leur bouclier de peau d’antilope qui a macéré dans du lait aigre, société féodale basée sur le matriarcat, nomadisme assimilé à la liberté, la sagesse et la simplicité, « seigneurs du désert » mystérieux par leur tenue, leur voile) apparaît avec l’ouvrage d’Henri Duveyrier Les Touaregs du Nord en 1864.
Tin Hinan, reine des Touareg
La reine-mère des hommes bleus
Tin Hinan est l’ancêtre légendaire des Touaregs nobles du Hoggar. Il s’agit d’une femme de légende, que l’on connait aujourd’hui à travers la tradition orale touarègue qui la décrit comme «une femme irrésistiblement belle, grande, au visage sans défaut, au teint clair, aux yeux immenses et ardents, au nez fin, l’ensemble évoquant à la fois la beauté et l’autorité». Son nom veut dire en tamachek,  »celle qui se déplace » ou « ou celle qui vient de loin ». Pour plus de détails, lisez sa biographie : Tin Hinan, reine-mère fondatrice des Touaregs (Sahara).
Seules les femmes sont capables de procréer sans hommes
Les Touareg sont les descendants des Libyens dont parle Hérodote (géographe grec du Ve siècle av-JC), qui avaient leurs femmes en commun, qui ne demeuraient pas avec elles, et dont les enfants étaient élevés par les mères. Selon les récits de l’Antiquité, relatant les informations collectées pendant ses voyages en Afrique du Nord, les Libyens se disaient descendre des Troyens, par ailleurs le terme de « Maxies » était utilisé par les Africains pour se dénommer. Ils prétendaient que Minerve était la fille adoptive de Jupiter, car ils ne pouvaient admettre qu’un homme engendrât sans le secours de l’autre sexe : les femmes seules étaient capables d’un tel miracle.
Vidéo : Tin Hinan, racontée par les hommes bleus
TIN© HINAN
Seule la mère importe
Chez les Touaregs, la femme jouit d’un statut privilégié et le matriarcat est de règle. Les Touareg ne possèdent qu’une parenté, la parenté utérine : la généalogie est féminine. Le Targui connaît sa mère et la mère de sa mère, mais ignore son père. L’enfant appartient à la femme et non au mari ; c’est le sang de celle-ci et non celui de son époux qui confère à l’enfant le rang à prendre dans la tribu et dans la famille. Ainsi donc, n’est retenue que la descendance féminine. La notion de «père» est secondaire dans leurs récits traditionnels. Les tribus Touaregs se revendiquent tous de grandes femmes-ancêtres légendaires.
Des femmes libres et puissantes
«Dans la culture sahraouie nous ne considérons pas qu’il y ait de différence entre filles et garçons dans l’enfance. » Les femmes sahraouies jouent également un rôle actif dans leur lutte politique. En terre sahraouie, selon la vieille tradition, ce sont les femmes qui détiennent les hautes responsabilités. Elles peuvent être ministres ou des ambassadrices.
La mère possède la terre
Chez les Touareg la femme est l’égale de l’homme, mais encore elle jouit d’une condition préférable. Elle dispose de sa main, et dans la communauté conjugale elle gère sa fortune, sans être forcée de contribuer aux dépenses du ménage. Aussi arrive-t-il que, par le cumul des produits, la plus grande partie de la fortune est entre les mains des femmes. Anciennement, lorsqu’il s’agissait de distribution territoriale, les terres attribuées à chaque famille étaient inscrites au nom de la mère. Le droit berbère accorde aux femmes l’administration de leurs biens ; à Rhât, elles seules disposent des maisons, des jardins, en un mot de toute la propriété foncière du pays.
Vidéo : Tin Hinan, la mère-guerrière du désert
TIN © HINAN


Des amazones cultivées et courtisées
La femme targuie est monogame, elle a imposé la monogamie à son mari, bien que la loi musulmane lui permette plusieurs femmes. Elle est indépendante vis-à-vis de son époux, qu’elle peut répudier sous le plus léger prétexte : elle va et vient librement. Ces institutions sociales et les mœurs qui en découlent ont développé extraordinairement la femme targuie ;  »son intelligence et son esprit d’initiative étonnent au milieu d’une société musulmane ». Elle excelle dans les exercices du corps ; à dos de dromadaire, elle franchit cent kilomètres pour se rendre à une soirée ; elle soutient des courses avec les plus hardis cavaliers du désert. Elle se distingue par sa culture intellectuelle : les dames de la tribu de Jmanan sont célèbres par leur beauté et leur talent musical ; quand elles donnent des concerts, les hommes accourent des points les plus éloignés, parés comme des mâles d’autruches. Les femmes des tribus berbères chantent tous les soirs en s’accompagnant sur le rebâza (violon) ; elles improvisent : en plein désert, elles font revivre les cours d’amour de la Provence.

Libre de son corps
La femme mariée est d’autant plus considérée qu’elle compte plus d’amis parmi les hommes ; mais, pour conserver sa réputation, elle n’en doit préférer aucun. « L’amie et l’ami, dit-elle, sont pour les yeux et pour le cœur et non pour le lit seulement, comme chez les Arabes ». Mais les nobles dames targuies ne sont point obligées de mettre leur conduite en contradiction avec leurs sentiments. Le mariage des Touareg n’est pas indissoluble, les couples peuvent se désunir facilement et les femmes convoler à de nouvelles unions.

Plus elle change de mari, plus son prestige est grand
En Mauritanie, les femmes touareg sont maîtresses des affaires familiales. Le mari apporte en dote la grande tente familiale, mais sa présence y est interdite si son épouse en est absente. Contrairement aux autres pays islamiques, plus une femme mauritanienne change de mari, et plus son prestige est grand. Elle peut divorcer pour le moindre prétexte, si par exemple elle ne s’estime pas assez gâtée par son mari.
Les femmes occidentales ont acquis un grand respect de la part des Sahraouis. Dans la plupart des cultures musulmanes, une femme divorcée devient une paria. Mais dans la culture sahraouie, elle est à la fois plus respectée qu’une vierge célibataire, et plus séduisante. ‘De toute évidence, une femme qui a déjà une expérience vaut mieux qu’une femme qui vous devez former en matière de relations avec les hommes, explique un mari nouvellement marié ‘ (pour la troisième fois).
Le divorce n’est pas très onéreux ni très difficile dans le Sahara, les conjoints se mettent habituellement d’accord sur le fait qu’il ne s’entendent plus, et le mari préfère partir. Trois mois après le divorce, l’ex-femme tiendra célébrera son nouveau statut unique. Mais ça ne dure pas longtemps : un nouveau prétendant se présente habituellement à la fête.
Elles possèdent tout : liberté sexuelle, garde d’enfants, bien mobiliers…
Chez les Touareg, les femmes jouissent d’une liberté de choix dans l’implication sexuelle, et poursuivent activement leurs préférences amoureuses. Elles peuvent avoir des visiteurs masculins quand leur maris sont absents. Les femmes conservent également la garde de leurs enfants après le divorce. Les enfants sont sous la responsabilité financière de leurs pères, mais ils sont considérés par la nature et par la coutume comme appartenant à leur mère. Les tentes et leurs meubles sont la propriété personnelle des femmes. Quand une femme veut divorcer, elle prend le lit (le lit seulement dans la tente). Si elle est gravement malade, elle prend la tente entière, ainsi, le mari n’a plus de place où dormir, il doit trouver refuge auprès de sa mère.
musique© touareg
SOURCE .

Libye : un conseiller du Premier ministre enlevé - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

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Mali : le dérapage de Hollande | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Offshore Leaks: les fichiers secrets des fraudeurs fiscaux RFI


FINANCE INTERNATIONALE - 
Article publié le : jeudi 04 avril 2013 - Dernière modification le : jeudi 04 avril 2013

Offshore Leaks: les fichiers secrets des fraudeurs fiscaux

RFI
A Singapour... Le petit Etat d'Asie serait devenu un nouveau paradis pour les fraudeurs.
A Singapour... Le petit Etat d'Asie serait devenu un nouveau paradis pour les fraudeurs.
AFP PHOTO/ ROSLAN RAHMAN

Par Myriam Berber
En plein scandale Cahuzac, la crise politique en France rebondit, ce 4 avril, avec de nouvelles révélations. Selon Le Monde, le trésorier de campagne de François Hollande, Jean-Jacques Augier, serait actionnaire de deux sociétés offshore dans les îles Caïmans. Des informations qui proviennent d’une association de journalistes d’investigation, et récupérées par plusieurs médias internationaux.

Plus de 2,5 millions de documents ont été analysés, selon le quotidien britannique The Guardian, l'un des journaux impliqués dans cette enquête mondiale « Offshore Leaks ». En France, c'est Le Monde qui les a exploités. Il livre les secrets d'un vaste système d'évasion fiscale, avec des montages financiers internationaux, très complexes.
Des données qui concernent près de 120 000 sociétés écrans, domiciliées aux îles Vierges britanniques, aux îles Caïmans ou encore à Singapour, le nouveau paradis des fraudeurs. L’ensemble de ces informations proviennent de deux sociétés spécialisées dans les domiciliations offshore, Commonwealth Trust Limited, à Tortola, dans les Îles Vierges britanniques et Portcullis Trustnet.

Jean-Jacques Augier
Twitter.com
Des personnalités du monde entier
Des sociétés écrans sont reliées à plus de 130 000 personnes dans 140 pays. Parmi les bénéficiaires de ces sociétés offshore, on trouve les noms d'une centaine de contribuables français, dont l’homme d’affaires Jean-Jacques Augier. Le trésorier de la campagne de Francois Hollande serait actionnaire de deux sociétés offshore, dans les îles Caïmans, via sa holding financière Eurane, basée en Chine.
Toujours selon cette enquête, deux banques françaises, BNP Paribas et Crédit agricole auraient aidé leurs clients à placer des avoirs à l'abri des autorités fiscales. Des personnalités du monde entier sont, également, citées dans cette enquête, comme notamment Maria Imelda Marcos Manotoc, fille de l'ex-dictateur philippin, le dictateur zimbabwéen Robert Mugabe ou encore l’ancien ministre des Finances de Mongolie, Bayartsogt Sangajav. L’enquête compte également des dirigeants russes, des marchands d'armes ou encore des milliardaires indonésiens et d'Europe de l'Est.
Les trous noirs de la finance mondiale
Des centaines de milliards de dollars transitent chaque année, à travers ces paradis fiscaux. Selon l’ONG Transparency International, il y aurait une cinquantaine de paradis fiscaux dans le monde, dans lesquels se trouvent 2 millions de sociétés écrans et deux tiers des 2 000 fonds spéculatifs.
Des fonds spéculatifs largement responsables de la crise financière actuelle. Selon une étude de la Banque mondiale, cette fraude entraînerait des pertes considérables pour les autorités fiscales : près de 1 500 milliards de dollars dans le monde.
Si la fraude fiscale affecte les pays du Nord, elle constitue aussi un fléau budgétaire pour les pays du Sud. L’ONG britannique Oxfam estime que pour chaque euro d'aide au développement versé au continent africain, environ cinq euros sortent du continent pour s'abriter sur des comptes offshore.

Combats contre le groupe terroriste " les signataires par le sang"

Lundi, 01 Avril 2013 11:01
Mouvement National de Libération de l’Azawad

°°°°°°°°°

MNLA

Unité – Liberté - Justice



Combats contre le groupe terroriste " les signataires par le sang"

Comme nous l'avions annoncé dans une précédente publication, la journée du 29 mars 2013 a été marquée par de violents combats entre une unité militaire du MNLA et un groupe terroriste du MUJAO à Teghboubinene au nord de Bourem. Le MNLA y a affronté seul les terroristes sans aucun renfort international.

A la suite de la débâcle des terroristes du MUJAO durant la journée du 29 mars, les combats ont repris en début d'après-midi dans la journée du 30 Mars à In Arab au nord Ouest de Timitrene. Au cours de ces violents combats qui ont opposés les groupes terroristes et le MNLA, les combattants du MNLA ont eu à affronter la Brigade des " signataires par le sang" de Mokhtar Ben Mokhtar.

Les combats contre le groupe terroriste des " signataires par le sang" étaient dirigés par leur chef "Abou Haq Younousse"

Le bilan final des combats de ces deux jours est le suivant:

Du coté terroristes: L'unité terroriste a été démantelée dans sa totalité avec 17 morts dans le rang des terroristes dont leur chef Abou Haq Younousse. Les Quatre véhicules des terroristes ont été détruits.

Du coté du MNLA: les unités militaires du MNLA ont eu a déplorer 5 morts et 4 blessés.



Kidal, le 01 Avril 2013



Mossa Ag Attaher,

Porte-parole du MNLA,

Chargé de communication du CTEA

mercredi 3 avril 2013

IFOGAS IAD AG AGALY à été arrêté par des groupes français et le MLNA entre Kidal et tessalite pour le moment larmes français rest ferme pour tout les informations et le MNLA suit.......

Tv5MONDE AFRIQUE FLASH INFO AVEC SAID DIALLO 11H00 A BAFOULABÉ BIEN VENI SUR TV AWAY DÉSER IFOGAS IAD AG AGALY 
à été arrêté par des groupes français et le MLNA entre Kidal et tessalite pour le moment larmes français rest ferme pour tout les informations et le MNLA suit.......

pour plus des informations TV ALZAJURA-ALQARA pour la suit de l attrac de chef ANSARDINE IAD AG AGALY TV IFOGAS...SUIT

Lettre Ouverte :: Toumast Press \| L’info Touareg et de l’Azawad vue par des Azawadiens

Appel de l’écrivain Touareg libyen Ibrahim Alkony par rapport aux massacres dans l’Azawad


Ibrahim Alkony est un Touareg de Libye considéré comme l'un des écrivains les plus prolifiques du monde Arabe. Cet ancien produit du système académique russe a écrit plus de 80 livres faisant de lui incontestablement le plus grand intellectuel Touareg. Ses livres ont été traduits dans 35 langues et distribués dans le monde entier.
Ibrahim Alkony n'est pas à confondre avec son frère Moussa Alkony, ancien consul libyen au Mali, homme de confiance de Kadhafi. Moussa Alkony est connu plutôt pour son opportunisme que par sa grandeur d'esprit.
La rédaction de Toumast Press 

Ibrahim-Alkony-ecrivain-














Voici la catastrophe humanitaire dont nous avons mis en garde dans notre appel adressé au Secrétaire Général de l'Organisations des Nations Unies en début de Novembre 2012 sur l'invasion prévue du Sahara par l'ancienne puissance coloniale la France et ses alliés.
Aujourd'hui, il y a des massacres commis contre la population innocente et sans défense de l'Azawad. Elle est confrontée au racisme du Mali (que nous avons pourtant annoncé). Ces vengeances se passent à l'image des massacres de 1963 et 1992 la différence étant cette fois-ci la passivité de la communauté internationale qui est pourtant prévenue.
Si ces actions du Mali continuent contre les populations de l'Azawad, ceci voudra dire qu'il s'agit là d'un complot tramé par la France et des puissances étrangères contre l'Azawad. Sous prétexte de se lancer dans la lutte contre le terrorisme, il s'agira là d'étouffer des populations à cause de leur identité ethnique et culturelle qui sont comme des dangers alors qu'elles sont entre le marteau de la dictature des gouvernements africains et l'enclume de l'acculturation et de l'arabisation au Nord.
Dans notre message au Secrétaire Général de l'ONU en Septembre 2012, nous avons prévenu qu'aux premiers coups de feu, AQMI allait s'évaporer et les populations civiles de l'Azawad allaient être celles qui allaient supporter le racisme du Mali et de son armée soutenu par l'arsenal militaire français.
Ceci signifie malheureusement que les massacres commis aujourd'hui aux yeux du monde sont un nettoyage ethnique cautionné par la France, l'ancienne puissance coloniale. La communauté internationale est entièrement responsable des violations des droits de l'Homme commis avec sa bénédiction.

Par Ibrahim Alkony

mardi 2 avril 2013


Communiqué du MNLA: Combats contre le MUJAO à Anefis et démenti de la propagande malienne

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Communiqué du MNLA
Combats contre le MUJAO à Anefis et démenti de la propagande malienne

Durant toute la journée d'hier, 29 mars 2013, de violents combats ont eu lieu entre une unité militaire du MNLA et un groupe terroriste du MUJAO aux alentours d'Anefis. Le MNLA a affronté seul les terroristes sans aucun renfort international.
A l'issue de ces violents combats entre le MNLA et le groupe terroriste, le bilan est:
- MNLA: 2 morts et 4 blessés légers
- MUJAO: 5 morts et un prisonnier

D'autre part, le MNLA apporte un démenti formel aux allégations éhontées du ministre de la défense du gouvernement putschiste de Bamako qui attribut au MNLA la mort de 20 personne dans le village malien de Bougouma dans la région de Mopti. Or, il est de connaissance publique que le MNLA n'a aucune de ses forces combattantes dans le sud du Mali, celui-ci étant considéré par le MNLA comme un territoire malien et non azawadien. le MNLA ne s'est jamais engagé ailleurs que sur son propre territoire: l'Azawad.
Par conséquent, le MNLA rejette les mensonges des putschistes de Bamako et ne saurait avoir aucune responsabilité dans une quelconque attaque contre une ville malienne . Les forces du MNLA sont présentes dans des régions bien connues et du Mali et de la communauté internationale et rappelle, à toute fins utiles, que le gouvernement putschiste de Bamako, à chaque affrontement entre le MNLA et les groupes terroristes du MUJAO, tente de discréditer les unités du MNLA afin de minimiser leur lutte contre les terroriste, une action qu'ils n'ont jamais été en mesure d'accomplir si ce n'était les forces françaises venues faire le "travail" à leur place.
Les seules actions connues de l'armée malienne résident dans les exactions, les viols et les exécutions sommaires commis sur les civils azawadiens.

Kidal, le 29 mars 2013

Mossa Ag Attaher,
Porte-parole du MNLA,
Chargé de communication du CTEA

lundi 1 avril 2013

Ehanenna Anana Toulout - Paris

Attaye Ag Mohamed Les blessés et prisonniers des batailles de ces 3 jours contre les éléments de Moctar Ben Moctar et du MUJAO pris par le MNLA à l'Hôpital de Kidal. Ils ont sous surveillance militaire et les blessés présentés aux médias sur leur propre consentement


Exactions anti-Touaregs, activisme du MNLA et de djihadistes encore actifs

Salem Ferdi, Le Quotidien d’Oran, 31 mars 2013
Des habitants de plusieurs localités du nord du Mali (‘In Essnane, Aghezraghen et Tijirit) ont manifesté jeudi et vendredi en portant les drapeaux du MNLA pour réclamer l’indépendance de l’Azawad et refuser l’autorité de Bamako, rapporte le site mauritanien Sahara Media. Pour eux, l’Etat malien ne leur a apporté que des malheurs en «tuant les hommes» et «exilant les femmes et les vieux». Les manifestations ont eu lieu alors que des chefs de tribus de la région se sont réunis pour trouver un accord sur la manière de gérer la région et de travailler avec le MNLA. Les habitants ont annoncé qu’ils quitteront la région avant l’arrivée de l’armée malienne qui, affirment-ils, «n’apportera que des liquidations ethniques, le pillage et la spoliation». Ils ont déclaré refuser de vivre aux côtés de l’armée malienne tant qu’il n’y a pas un accord international garantissant leur sécurité et leurs droits.

UN BILAN DES EXACTIONS AU NORD

Cette manifestation intervient alors qu’une association des réfugiés et victimes (ARVRA) a dressé un bilan au 28 mars 2013 faisant état de 1.585 victimes identifiées d’exactions dont 295 personnes tuées et 123 enlevées. L’ARVRA indique par ailleurs que 1.170 personnes ont vu leurs boutiques, domiciles et biens pillés. Ces exactions et pillages auraient eu lieu à Seribala, Diabaly, Sévaré, Konna, Hombori, Gossi, dans les régions de Tombouctou, Gao, Mopti. Les auteurs des exactions ont été identifiés comme faisant partie de «patrouilles venant de Sévaré, Konna, Gossi, Tombouctou, Léré et Gao, et des milices supplétives ainsi que des foules de personnes de ces villes et sites». «La plus grande majorité des victimes sont des Touaregs (au moins 207) dont Bellahs (6), suivis par les Maures (au moins 69) et aussi des Peulhs (au moins 9) et Sonrhaïs (au moins 2)», indique l’ARVRA en soulignant que le décompte n’a rien d’exhaustif. Ces informations sont corroborées par des témoignages recueillis par Human Rights Watch sur des tortures infligées par des soldats maliens à sept Touaregs. «Coups de poing et de pied, brûlures et injections intraveineuses de substances corrosives… Les sept hommes ont vécu un véritable calvaire», selon HRW, qui les a rencontrés. Sur le terrain, le MNLA a indiqué qu’une de ses unités militaire s’est accrochée, le 29 mars, avec des éléments du MUJAO dans la région d’Anefis. Le MNLA, qui précise qu’il a «affronté seul les terroristes sans aucun renfort international», a indiqué que deux de ses éléments ont été tués et 4 blessés et 5 éléments du MUJAO ont été tués et un a été fait prisonnier.

ECHANGES AIGRES ENTRE LE MNLA ET BAMAKO

Il a surtout démenti les affirmations du ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le général Yamoussa Camara, selon lesquelles le MNLA a attaqué le 20 mars dernier le village de Bougoumi dans la région de Mopti. Le ministère malien de la Défense avait indiqué que le bilan de l’attaque s’élevait à 20 morts et plusieurs disparus. «En plus des tueries, des viols ont été perpétrés, des populations spoliées de leurs biens: deux véhicules pick-up ont été emportés», avait-il indiqué dans un communiqué. Pour le MNLA, cela relève de la propagande. Le mouvement a apporté un «démenti formel aux allégations éhontées du ministre de la Défense du gouvernement putschiste de Bamako» en relevant qu’il est de notoriété publique que le «MNLA n’a aucune de ses forces combattantes dans le sud du Mali, celui-ci étant considéré par le MNLA comme un territoire malien et non azawadien». Le MNLA souligne qu’il «ne s’est jamais engagé ailleurs que sur son propre territoire: l’Azawad». Pour le MNLA, le «gouvernement putschiste» tend à discréditer le MNLA à chaque fois qu’il affronte le MUJAO «afin de minimiser leur lutte contre les terroristes, une action qu’ils n’ont jamais été en mesure d’accomplir si ce n’était les forces françaises venues faire le «travail» à leur place». Pour le MNLA, les «seules actions connues de l’armée malienne résident dans les exactions, les viols et les exécutions sommaires commis sur les civils azawadiens». Par ailleurs, Sahara Media indique que le mouvement Ansar Eddine a condamné à mort un Malien accusé «d’espionnage» au profit de l’armée française tandis que trois de ses complices présumés «ont été condamnés à des peines de flagellation». Sahara Media, qui cite des sources au sein d’Ansar Eddine, déclare que les éléments du mouvement «ont tendu un piège, dans une zone éloignée de 30 km de la localité d’Aguelhok, à un groupe d’espions composé de Touaregs et dirigé par un ancien douanier devenu membre de la milice affiliée à l’armée malienne et conduite par Elhadji Ag Gamou».

«ESPIONS» ET «THURAYA»

Le groupe aurait eu pour mission de «repérer les positions des djihadistes et de les déterminer par Thuraya ainsi que les points où ils se ravitaillent en eau», rapporte Sahara Media, en ajoutant que le groupe avait aussi pour «mission de convaincre les jeunes combattants d’Ansar Eddine de leur fournir des renseignements contre des montants de 50 mille francs CFA, pour toute information importante livrée». La situation au nord du Mali où les djihadistes ont reçu des coups durs reste néanmoins marquée par l’instabilité. L’ONU envisage de prendre le relais de l’armée française avec une force de 11.200 hommes au maximum qui aura besoin «d’une «force parallèle» antiterroriste», selon un rapport du secrétaire général Ban Ki-moon aujourd’hui. «Etant donné le niveau et la nature de la menace résiduelle, il y aura absolument besoin d’une force parallèle opérant au Mali (et potentiellement dans la sous-région) aux côtés de la mission de l’ONU afin de mener des opérations importantes de combat et de contre-terrorisme», souligne le rapport. Il reste, encore une fois, à désigner les «cibles» de cette «force parallèle». Est-ce les djihadistes ? Ou le MNLA qui, malgré sa volonté de collaborer avec l’armée française, est «casé» dans le terrorisme par les politiciens de Bamako. Le nord du Mali est loin d’être «pacifié».
http://www.algeria-watch.org/fr/article/pol/mali/situation_non_pacifiee.htm

Exactions et crimes: bilan au 31-03/01-04-2013

ARVRA – Association des réfugiés et victimes
Objet : APPEL URGENT
Les faits se passent le 31 mars dans l’après-midi aux abords et près de la mare de Banzena (Inadjatafen, Gourma Rharous, Tombouctou)   La patrouille a passé la nuit dans les environs.
Source : Membres d’une des fractions dont des jeunes partis puisés l’eau à la mare de Banzena pour leurs campements ont été appréhendés par cette même patrouille.
Les proches de ces jeunes déclarent aussi des dizaines d’autres personnes dont Soufi Ag Mohame Acherif, ont été arrêtées ligotées par cette même patrouille, pour certaines d’entre elles, personne de leurs ne sait plus ce qu’elles sont devenues. Les éléments de la patrouille sont attirés par le bétail qu’ils mettent de coté, on ne sait pas dans quelle intention.
Ces mêmes sources précises que la patrouille prévoit   de continuer sur Inadjatafen, Edjerer, Inkhamanen, etc…
URGENCE :
1. les populations sont coupées de la marre cela peut aboutir à manque d’eau pour les populations : une déshydrations rapide des enfants et des personnes âgées.
2. Les organisations des droits de l’homme sont interpellées  pour aider  et localiser ces personnes civiles innocentes arrêtées afin d’éviter le pire et surtout de suivre les agissements de cette milice dite patrouille militaire qui continue à semer la terreur dans le Gourma.

ARVRA – Association des réfugiés et victimes

dimanche 31 mars 2013

AN I de la déclaration d’indépendance de l’Azawad faite par le MNLA/Interview:


Interview de 
Attaye Ag Mohamed, Jeune de 27 ans, Née à Sévaré (région de Mopti) au centre du Mali. Je suis originaire de Tombouctou dans l’Azawad. Etudiant en droit public et co-fondateur du MNA (Mouvement National de l’Azawad) en Novembre 2010 à Tombouctou. Actuellement membre du Conseil révolutionnaire du MNLA et chargé de la communication de la cellule du mouvement en République Islamique de Mauritanie.


Au sujet de l'approche de la date du premier anniversaire de la déclaration d’indépendance de l’Azawad faite par le MNLA?

Le 06 Avril prochain sera le premier anniversaire de la déclaration d’indépendance de l’Azawad, faite par le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA). Le peuple de l’Azawad aurait souhaité le vivre comme étant une réalité qui lui offrirait une souveraineté complète. Une chose est sure et reste rassurante, ce que ce n’est pas le Mali qui a sauvé son intégrité illégitimement conservée. C’est plutôt la communauté internationale qui a fait le choix de fermer les yeux  sur les bases profondes du différend qui oppose l’Azawad au Mali.
Le MNLA, répondant aux appels de la communauté internationale s’est inscrit dans un processus politique large et progressif pour une sortie de crise. Il reconnait prochainement l’intégrité territoriale du Mali mais maintient sa lutte pour un statut particulier en faveur de l’Azawad. 

Comment voyez-vous l’aspect de la lutte contre le narco-terrorisme ?
Il est bien clair que le narco-terrorisme actuellement combattu par les forces françaises et celles de la MISMA, est un élément très nouveau dans le dossier. Je rappelle que c’est à partir de 2003 que le gouvernement malien a laissé librement circuler dans l’Azawad, l’ancien GSPC algérien devenu AQMI en 2007.  C’est durant cette même année que l’armée malienne a instruit le Capitaine feu Badi Ould Cheikh à l’époque chef de poste de Nampala (région de Segou), d’installée l’algérien Moctar Ben Moctor dans la forêt de Wagadou près de la frontière mauritanienne. Et c’était bien une instruction politique.
En 2009 déjà c’est un officier supérieur malien, le Col. Lamana Ould Bou qui fut sommairement exécuté par un commando d’Aqmi à son propre domicile à Tombouctou. Deux semaines plus tard c’est une colonne de l’armée qui fut décimée par le même AQMI au Nord de Tombouctou dont 2 autres officiers supérieurs (Lt. Hamma Ould Mohamed Yehia et capitaine Bah). En Novembre 2009, c’est un Cargo comportant de la drogue et des armes qui a atterrie à Bourem (Région de Gao). AQMI a jouit d’une liberté d’accès aux populations et pour s’adonner à ses différentes activités d’enrichissement et d’enroulement à travers le trafic illicite et les prises d’otages.
Bamako y gagnait largement sa part à trois niveaux : Les dividendes des rançons pour la libération des otages, le détournement des fonds de projets de développement dans l’Azawad car les bailleurs occidentaux ne pouvaient plus s’y rendre pour contrôler d’eux mêmes  les mises en œuvre et troisièmement, l’accès aux fonds des programmes onusiens de lutte contre le terrorisme et le banditisme transfrontalier.
Tout cela ne saurait être possible sans une complicité forte au sein des hautes sphères de l’Etat Central. Le MNLA n’à jamais cesser de le dire et de le condamnerNotre révolution est donc venue  couper la colonne vertébrale d’un vaste réseau international et complexe de banditisme institutionnalisé. D’où la pire haine des pouvoirs maliens contre le MNLA au point d’ignorer l’aspect terroriste grandissant.
Alors, il faudra aller en profondeur des sources réelles du conflit, des défaillances institutionnelles, démocratiques, sécuritaires et économiques du Mali pour que surgisse la vraie solution durable au conflit.
Avant que les forces étrangères n’engagent le front avec les groupes narco-terroristes, le MNLA l’avait déjà commencé. De la bataille de Gao, à celle d’Ansongo et ensuite Ménaka, la coalition terroriste en payée le prix fort avec plus d’hommes tués. Les reculs du MNLA n’exprimaient que sa maturité politique et stratégique. Les renseignements crédibles des pays voisins, de la France et des USA ne diront pas le contraire. Mais il fallait que l’opinion publique et médiatique voient Djabaly et Konna en ruine en seulement 2 jours d’offensive des terroristes pour comprendre la taille du duel unilatéralement supporté par le MNLA ; cela pendant 7 mois à l’intérieur de l’Azawad. Il y’avait aussi l’aspect humanitaire d’une telle guerre qui n’aura rien de conventionnel. L’ennemie se foutait complètement de ce qui pourrait arriver à la population civile, contrairement au MNLA qui se devait de regarder l’avenir. Nous nous considérons comme acteur moral de l’environnement politique, juridique et humanitaire international.

Qu’en est-il des engagements politiques du MNLA ?
Le MNLA a toujours respecté ses engagements politiques vis-à vis du Mali. Je rappelle que depuis le 05 Avril 2012, le mouvement observe un cesser le feu unilatéral envers l’armée malienne ; le MNLA a rencontré et reconnu la médiation de la CEDEAO (Communauté Economique  des Etats de l’Afrique de l’Ouest) trois semaines avant que les forces du mouvement ne se retirent de Gao. Le mouvement a aussi présenté sa plate forme de revendications politiques prenant en compte les avis de la communauté internationale sur la préservation de l’intégrité territoriale du Mali et du caractère laïc de l’Etat.
Nous, jeunes, particulièrement fondateurs du MNA (Mouvement National de l’Azawad) en Novembre 2010 et qui est  1 an plus tard devenu MNLA ; aspirons a un règlement politique durable du conflit. Nous ne rejoindrons jamais une « PAIX BRICOLEE » de toute pièce, peu importe le temps que cela nécessitera. Notre peuple est fatigué de courir à travers les frontières, se dispersé et d’être qualifié d’apatride. Nous ne baissons pas les bras car pour la première fois, la question de l’Azawad est abordée à l’ONU. Nous n’avions pas peur des confrontations politiques et démocratiques. Notre génération a toujours essayé de passer par le dialogue politique avant les armes. Enfin, pour nous, un pat important vient d’être franchi, il s’agira pour l’avenir de se donner les moyens politico-économiques et juridiques pour atteindre l’indépendance totale de l’Azawad.
Comment voyez-vous le dialogue avec Bamako ?
Toutes les guerres se sont terminées autour d’une table de négociation. Nous en avons appelé Bamako comme cela se soit de la part d’une organisation politico-militaire s’inscrivant dans la dynamique du respect des lois et normes internationales. Cependant, il ne faut pas confondre appeler et supplier. Le MNLA ne supplie pas Bamako au dialogue, pas du tout.
Nous avions fait ce qui doit se faire, nous faisons ce qui est de notre rôle conformément aux engagements pris sous l’égide du médiateur de la CEDEAO.
Depuis le début de l’intervention, Bamako rampe dans ses prises de décisions, sabote les dispositions de la résolution 2085 du Conseil de Sécurité des Nations Unies ainsi que les phases de la feuille de route établie avec le médiateur de la CEDEAO.
Pour le MNLA, pas question de désarmer sans l’ouverture d’un dialogue sérieux avec Bamako sous l’égide des différents acteurs politiques. « Il ne faut pas faire des résultats de négociations, leurs conditions ». Sans une volonté politique réciproque sérieuse, pas de possibilité de dialogue positif.
Par ailleurs, les belligérants politiques du conflit c’est bien l’Etat central de Bamako et le MNLA. Il n’ya pas de conflit intercommunautaire, ni interreligieux. C’est toujours l’Etat qui a instrumentalisé des pseudo-tensions entre les communautés, et le projet intégriste des terroristes n’a jamais été embrassé par les populations de tous les bords.
Au plan humanitaire :
Nous n’avions jamais cessé de crier l’état de détresse dans lequel vit nos populations, cela même avant la guerre. L’Azawad a toujours été dépendant d’un « corridor humanitaire ». L’essentiel des programmes existe grâce à l’aide extérieure. Pendant 52 ans d’occupation, seulement 10%  des frais d’infrastructures (écoles, hôpitaux, administrations, aménagements…) proviennent de la caisse de l’Etat central. Les 90% proviennent des ONG, des bailleurs de fonds étrangers, des personnes de bonnes volontés. Combien de projets vitaux ont été détourné alors que les fonds nécessaires à leurs réalisations sont débloqués par des partenaires étrangers ?
 En 2011 tout près, la sécheresse a épuisée les populations nomades sous le regard silencieux de l’Etat. Avant le début des hostilités en 2012, une grande pénurie alimentaire était prévisible dans tout le sahel. Pour vous dire que la crise humanitaire dans l’Azawad n’est pas un quotidien nouveau. Les populations ont fuient les affrontements qui opposaient le MNLA a l’armée malienne. Elles ont fuient en masse la loi des djihadistes. Mais elles fuient plus encore le retour de l’armée malienne. Il faudra noter que les populations fuient très majoritairement vers les autres frontières et non vers Bamako. Cela sans compter les déplacés vers l’extrême nord du pays, en zone désertique. Ils sont les plus grands oubliés du monde. Nous lançons un vibrant appel aux ONG et aux Etats du monde de venir vite en aide à nos populations refugiées et déplacées à l’intérieur de l’Azawad.
A cela vient s’ajouter les exactions menées par les soldats de l’armée malienne contre les civils touaregs et arabes. Le nombre de victimes est aujourd’hui 50 fois plus important que  le nombre de touchés entre janvier et juin 2012. Exécutions sommaires, tortures, pillages, viols, contrainte à l’exil font le quotidiens des populations depuis le début de l’opération Serval. C’est une épuration ethnique sous le silence de la France et des autres puissances. Par cette attitude, il est clair que l’Etat malien et sonarmée jettent les bases d'un conflit ethnique et hypothèquent toutes perspectives d'un retour à une paix durable. Le président de la transition malienne, Dionkounda Traoré en niant les crimes de son armée cautionne politiquement les faits. Le fossé est assez profond, la notion « d’Etat nation » a atteint son déclin total.
En Conclusion.
Nous pensons qu’aujourd’hui, il est urgent que la communauté internationale projette la mise en place d’un Tribunal Spécial Indépendant pour le Mali afin qu’une justice équitable tranche. Sans une justice équitable, les piliers de la paix tiendront difficilement. L’annonce par l’ONU de la préparation d’une force onusienne de maintient de paix dans l’Azawad est salutaire. Nous espérons qu’elle ne sera pas une force qui prendra partie mais qu’elle sera une véritable force d’interposition entre les deux belligérants politiques qui sont l’Etat central de Bamako et le MNLA.
C’est moi qui vous remercie surtout et la lutte continue !
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Mali : Human Rights Watch dénonce les sévices infligés aux Touaregs


Mali : Human Rights Watch dénonce les sévices infligés aux Touaregs


Par Abderrahim Bourkia - 29/03/2013 11:04 dans International / 1 commentaire



Le gouvernement devrait enquêter de manière impartiale sur ces accusations

« Mener des enquêtes et poursuivre en justice, dans le respect des normes internationales en matière d’équité des procès, les membres des forces de sécurité malienne impliqués dans les tortures et dans les autres exactions ». Telle est la recommandation de Human Rights Watch (HRW) au gouvernement malien après les affirmations selon lesquelles des soldats ont torturé sept personnes soupçonnées d’être des membres de groupes armés à Léré, à proximité de Tombouctou. Les sept hommes, qui portaient tous sur le corps des traces visibles de torture, ont affirmé à HRW avoir été battus à coup de poing et de pied, brûlés et soumis à des injections forcées d’une substance corrosive ainsi qu’à des menaces de mort, alors qu’ils étaient détenus par l’armée entre le 15 février et le 4 mars 2013. L’un d’eux a affirmé avoir subi une torture avec de l’eau comparable à la technique du « simulacre de noyade » (waterboarding).

Les tortures et autres sévices infligés à ces hommes leur ont occasionné des blessures durables, a indiqué Human Rights Watch. L’un d’eux a perdu l’usage d’un œil après avoir reçu un coup de crosse de fusil au visage et un autre est devenu partiellement sourd du fait de nombreux coups de pied à la tête. Deux des hommes ont décrit comment ils avaient été brutalisés jusqu’à perdre connaissance, ce qui a entraîné chez l’un d’eux des vomissements sanglants et des saignements de nez. Un autre a affirmé avoir eu l’épaule brisée ou disloquée après avoir été violemment projeté au sol alors qu’il était ligoté, tandis qu’un autre a eu au moins une côte cassée. La plupart ont été ligotés, poignets et chevilles attachés derrière le dos, pendant des heures, parfois pendant plus de douze heures d’affilée. Tous avaient des cicatrices aux poignets causées par ces liens serrés et deux d’entre eux avaient perdu motricité et sensations dans un bras ou dans les deux, ce qui fait craindre la possibilité que des nerfs soient endommagés.

Il semble que les soldats aient infligé des tortures à ces hommes pour les punir de leur soutien présumé aux groupes islamistes armés, a relevé HRW. Bien qu’ils n’aient pas été soumis à des interrogatoires formels pendant leur détention par l’armée, les sept hommes ont indiqué avoir parfois été interrogés de manière informelle sur leurs prétendus rapports avec les groupes armés, y compris alors qu’ils étaient maltraités. Le 5 mars, les sept hommes ont été emmenés de Léré à Markala, à 265 kilomètres de distance, où ils ont été photographiés avec des fusils d’assaut Kalachnikov, des munitions, des motos et d’autres prétendues preuves de leur association avec les groupes armés. Les sept hommes ont nié une telle association et affirmé que les armes et les autres équipements ne leur appartenaient pas. « Le recours à la torture par des soldats qui ont précisément pour mandat de restaurer la sécurité dans le nord du Mali ne peut qu’aggraver une situation déjà difficile », a déclaré Corinne Dufka, chercheuse senior sur l’Afrique de l’Ouest à HRW. Et de poursuivre : « Le gouvernement malien devrait enquêter rapidement et de manière impartiale sur ces accusations et sur d’autres allégations d’exactions, sous peine de se retrouver dans une situation où son armée échapperait à tout contrôle et où les tensions intercommunautaires s’aggraveraient ». Les sept détenus, appartenant tous à l’ethnie touarègue et âgés de 21 à 66 ans, ont affirmé que les soldats les avaient arrêtés à proximité du marché aux bestiaux de Léré, où ils s’étaient rendus, venant de leurs villages, pour vendre des vaches. Deux d’entre eux ont été arrêtés alors qu’ils se cachaient dans une maison proche du marché.
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