jeudi 21 mars 2013

Révélations : des Fonds saoudiens ont financé l’attaque terroriste de Tiguentourine


Par   | mars 21, 2013 12:29
ALGERIA-MALI-CONFLICT-ENERGY-KIDNAP
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Un document confidentiel nous délivre des révélations fracassantes sur l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine, une attaque et une prise en otages qui n’a pas livré encore tous ses secrets. Il s’avère, au fil des jours, que les commanditaires de cette opération terroriste sont issus de différents horizons.
Un véritable pavé a été jeté dans la marre lorsque la boite mail de Sidney Blumenthal, journaliste américain, ancien assistant et conseiller spécial du président Bill Clinton, a été piraté par un Hacker prénommé « GUCCIFER ». Ce dernier a, par la suite, dévoilé des courriels secrets qui nous informent sur les dessous de cette terrible opération terroriste.  Sur son site internet, la chaîne d’information russe,  Russia Today a rendu public les documents providentiels procurés par le hacker qui a réussi à s’introduire dans la boite mail de Sidney Blumenthal. Et ces documents nous apprennent des informations explosives.
En effet, les documents qui étaient en possession de Sidney Blumenthal soulignent que les services secrets français ont exprimé, dans une de leurs notes, la certitude que des fonds saoudiens ont financé le groupe de terroristes qui a perpétré l’attaque terroriste d’In-Amenas. Ce financement a été rendu possible grâce à l’entremise des groupes terroristes libyens, formellement identifiés dans les documents de Blumenthal d’après lesquels les fonds saoudiens ont été fournis à des contacts d’Al Qaïda au Maghreb (AQMI) résidant en Europe du sud. Ces derniers ont, ensuite, fait transiter ces sommes d’argent aux cellules d’AQMI en Mauritanie. C’est avec ces financements saoudiens qu’un groupe islamiste en Libye a pu organiser l’attaque terroriste contre le consulat américain de Benghazi.
Et pour organiser l’opération terroriste d’In Amenas, Mokhtar Belmokhtar, le cerveau de cette opération, a bénéficié de ces mêmes financements pour acquérir du matériel militaire et recruter des éléments djihadistes.  Il est à signaler, enfin, que ces fonds saoudiens ont été versés à Mokhtar Belmokhtar au début de l’année 2013, soit quelques jours uniquement avant l’attaque d’In Amenas.
http://www.algerie-focus.com/blog/2013/03/21/revelations-des-fonds-saoudiens-ont-finance-lattaque-terroriste-de-tiguentourine/
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L'ambassadeur de France à Bamako, Christian Rouyer, en poste depuis 2011, a été "rappelé" par son pays avant la fin de sa mission, a indiqué jeudi à l'AFP une source diplomatique malienne.


ibraii synonyme

L'ambassadeur de France à Bamako, Christian Rouyer, en poste depuis 2011, a été "rappelé" par son pays avant la fin de sa mission, a indiqué jeudi à l'AFP une source diplomatique malienne.

"L'ambassadeur de France à Bamako a été rappelé par son pays avant la fin de sa mission. Nous venons de l'apprendre", a déclaré cette source sous couvert d'anonymat.

Interrogé par l'AFP, le ministère français des Affaires étrangères à Paris s'est refusé à tout commentaire.

Le "rappel" de l'ambassadeur français a été confirmé à un employé malien de l'ambassade de France à Bamako, qui n'a pas souhaité être identifié. Ce jeudi matin, on nous a dit officiellement que l'ambassadeur de France à Bamako est rappelé avant la fin de sa mission. J'ai appris qu'il avait des problèmes avec son ministre des Affaires étrangères", a-t-il affirmé.

Interrogé sur le sujet, un diplomate malien a refusé "par principe" de se prononcer. Il a toutefois précisé: "Ce qui est sûr, je peux vous dire que ce n'est pas du tout le Mali qui a demandé le départ de l'ambassadeur de France, qui restera un ami du Mali".

Christian Rouyer, 63 ans, était ambassadeur de France à Bamako depuis 2011.

Réputé pour son franc-parler, il était plutôt apprécié des autorités, de la classe politique et de la société civile maliennes. A maintes reprises sous la présidence d'Amadou Toumani Touré, renversé par un coup d'Etat le 22 mars 2012, il avait attiré l'attention sur le danger de la situation dans le nord du Mali, bien avant la chute de ces vastes zones aux mains d'islamistes armés.

Il était partisan de l'intervention militaire française pour stopper la progression des jihadistes vers le sud du pays.

Mali : une tentative d'attentat déjouée à l'aéroport de Tombouctou dans le nord du Mali


Dernière info publiée le jeudi 21 mars 2013
Mali : une tentative d'attentat déjouée à l'aéroport de Tombouctou dans le nord du Mali
RFI
Un véhicule piégé a tenté de pénétrer dans l'aéroport de Tombouctou. L'armée française a ouvert le feu. Une fusillade a duré une bonne partie de la nuit de ce jeudi 21 mars. L'attentat a tué un jihadiste et un militaire malien, a-t-on appris de source militaire malienne.

Coup de gueule...Mali:Etat voyou!


Coup de gueule...
Mali : Etat voyou !
Et c’est cet Etat voyou que la France de Hollande est allée défendre !
mercredi 20 mars 2013
par Masin
Dans un communiqué rendu public le 20 mars 2013, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad(MNLA) accuse l’armée malienne d’avoir forcé des Azawadiens à témoigner en sa faveur. Dans son communiqué, le MNLA précise que tout un convoi de soldats de l’armée malienne ont été mobilisé pour se rendre à la foire de Doro, à 100 km de Gao, où ils ont retenu de force et sous les menaces des dizaines de personnes qu’ils ont obligé sous peine de représailles de répondre aux questions de journalistes que cette même armée a fait venir dans la ville. Ainsi les Azawadiens devaient « louer » l’armée malienne et affirmer que cette armée n’est nullement responsable d’exactions, de viols, de pillages etc. En clair, ils doivent témoigner que l’armée malienne est irréprochable.


Ces barbares ont dû recourir à cette pratique car les exactions dont ils se sont rendus responsables ces dernières semaines a atteint des proportions importantes. Aussi, des voix s’élèvent par-ci, par-là pour dénoncer ces exactions et appeler l’Etat maline à intervenir pour y mettre fin, lequel Etat nie la réalité des exactions.

Nous ne le dirons jamais assez, et nous ne cesserons de le clamer ; il n’y a que la France qui doit endosser la responsabilité de cette barbarie que subissent les populations de l’Azawad. C’est la France qui a créé cet Etat et lui a donné le pouvoir ; c’est la France qui l’a toujours soutenu, armé et accompagné dans sa politique répressive et parfois génocidaire notamment envers les Touaregs, c’est la France aujourd’hui qui défend un régime tenu par des putschistes et réinstalle son armée dans l’Azawad d’où il a été chassé en avril 2012. C’est la France qui ferme les yeux et ne dit rien quant aux exactions que cette armée de brigands et de terroristes commet avec la bénédiction des structures étatiques de cette république bananière. Bravo monsieur Hollande ! Une chose est sûre : les Touaregs et l’ensemble des Berbères s’en souviendront et ne l’oublieront jamais !

La Rédaction.

Soupçons d'exactions au Mali: Fabius menace de saisir la justice internationale


MALI / FRANCE - 
Article publié le : mercredi 20 mars 2013 - Dernière modification le : mercredi 20 mars 2013

Soupçons d'exactions au Mali: Fabius menace de saisir la justice internationale

L'armée malienne est accusée de commettre des exactions dans le nord du pays.
L'armée malienne est accusée de commettre des exactions dans le nord du pays.
REUTERS/Joe Penney

Par RFI
La multiplication de témoignages faisant état d'exactions commises par des soldats maliens incite la France à être attentive, a déclaré ce mardi le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. Il indique avoir soulevé cette question avec le président malien Dioncounda Traoré et estime que les tribunaux internationaux pourront être saisis si nécessaire.

En menaçant ceux qui commettent des exactions de devoir éventuellement rendre des comptes à la justice internationale, la France prend les devants pour ne pas être soupçonnée d'avoir fermé les yeux.
Le risque est loin d'être négligeable. Au nord, l'armée française mène ses opérations dans les montagnes des Ifoghas sans la présence de soldats maliens, mais ailleurs dans le pays, des unités françaises appuient, soutiennent l'armée malienne. Si les exactions perdurent, les militaires français seront immanquablement éclaboussés. Paris doit donc faire passer des messages forts pour que le régime de Bamako ne laisse pas l'impunité s'installer lorsque ses soldats s'en prennent aux communautés touarègues ou arabes.
Pour l'instant, les autorités de transition semblent minimiser les faits. Pourtant, le Haut Commissariat des droits de l'homme de l'ONU a déjà lui aussi fait des mises en garde, ainsi que diverses ONG internationales.
Pour la France, l’enjeu est important. Le bilan de son intervention sera compromis si Bamako n'empêche pas les dérapages de son armée. Pire, c’est tout le processus de réconciliation avec le nord qui risque d'être mis en échec.

Nouvelles de Tessalit – 20 MARS/ source Tamoudre.org


Nouvelles de Tessalit – 20 MARS/ source Tamoudre.org
"Équilibre fragile, l’armée sur place est un client providentiel pour l’économie locale qui redémarre doucement à cette condition.Mais après?
Le MNLA est à Kidal et Tessalit,on ne sait même plus que les islamistes ont existé.
Toujours pas d’écoles…
Médecins du Monde,Croix Rouge, PAM, essaient de faire leur boulot, des céréales sont à Kidal et attendent d’être distribuées.Raisonner en termes de développement est complètement prématuré, car le gouvernement inexistant ne rassure personne.La commission de réconciliation n’est même pas au point et les élections de juillet sont un rêve très lointain.
Alors, attendre.Attendre.

Mali: Paris appelle à la libération "immédiate" d’un journaliste emprisonné

Mali: Paris appelle à la libération "immédiate" d’un journaliste emprisonné

20 Mars 2013 | AFP
PARIS - La France a appelé mercredi à la libération "immédiate" du journaliste Boukary Daou, emprisonné au Mali après la publication d'une lettre ouverte de soldats mettant en cause le capitaine Amadou Sanogo, chef de l'ex-junte.

"La France exprime sa préoccupation suite à l'inculpation d'un journaliste malien pour +incitation à la désobéissance+. Elle appelle à sa libération immédiate", a déclaré Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d'Orsay, lors d'un point-presse.

"La France rappelle son attachement à la liberté d'opinion et d'expression ainsi qu'à la liberté de la presse", a-t-il dit.

"Le respect de ces libertés est un élément indispensable du retour à l'Etat de droit et de la réussite du processus de réconciliation nationale", a-t-il souligné.

Après une opération "presse morte" de trois jours la semaine dernière, la presse malienne observe "jusqu'à nouvel ordre" un boycott des activités du pouvoir pour protester contre l'inculpation de Boukary Daou, directeur de publication du quotidien Le Républicain.

M. Daou a été inculpé lundi de "publication de fausse nouvelle" et d'"incitation à la désobéissance" et incarcéré à Bamako.

Il avait été arrêté le 6 mars en raison de la publication d'une lettre ouverte adressée au président par intérim Dioncounda Traoré, dans laquelle des "soldats au front" se disaient "révoltés par les avantages accordés" au capitaine Sanogo, chef de l'ex-junte au pouvoir en mars-avril 2012, installé récemment à la tête d'un comité chargé de réformer l'armée.

Le capitaine Sanogo a dirigé un coup d'Etat, le 22 mars 2012, ayant précipité la chute du nord du pays aux mains d'islamistes armés liés à Al-Qaïda.

L'organisation Reporters sans frontières a réclamé mardi "la libération immédiate de Boukary Daou et l'abandon des poursuites engagées contre lui", dénonçant "un acharnement militaire et judiciaire".

cr/far/fm


20 Mars 2013 | AFP
PARIS - La France a appelé mercredi à la libération "immédiate" du journaliste Boukary Daou, emprisonné au Mali après la publication d'une lettre ouverte de soldats mettant en cause le capitaine Amadou Sanogo, chef de l'ex-junte.

"La France exprime sa préoccupation suite à l'inculpation d'un journaliste malien pour +incitation à la désobéissance+. Elle appelle à sa libération immédiate", a déclaré Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d'Orsay, lors d'un point-presse.

"La France rappelle son attachement à la liberté d'opinion et d'expression ainsi qu'à la liberté de la presse", a-t-il dit.

"Le respect de ces libertés est un élément indispensable du retour à l'Etat de droit et de la réussite du processus de réconciliation nationale", a-t-il souligné.

Après une opération "presse morte" de trois jours la semaine dernière, la presse malienne observe "jusqu'à nouvel ordre" un boycott des activités du pouvoir pour protester contre l'inculpation de Boukary Daou, directeur de publication du quotidien Le Républicain.

M. Daou a été inculpé lundi de "publication de fausse nouvelle" et d'"incitation à la désobéissance" et incarcéré à Bamako.

Il avait été arrêté le 6 mars en raison de la publication d'une lettre ouverte adressée au président par intérim Dioncounda Traoré, dans laquelle des "soldats au front" se disaient "révoltés par les avantages accordés" au capitaine Sanogo, chef de l'ex-junte au pouvoir en mars-avril 2012, installé récemment à la tête d'un comité chargé de réformer l'armée.

Le capitaine Sanogo a dirigé un coup d'Etat, le 22 mars 2012, ayant précipité la chute du nord du pays aux mains d'islamistes armés liés à Al-Qaïda.

L'organisation Reporters sans frontières a réclamé mardi "la libération immédiate de Boukary Daou et l'abandon des poursuites engagées contre lui", dénonçant "un acharnement militaire et judiciaire".

cr/far/fm

mercredi 20 mars 2013

Aqmi: un otage français aurait été exécuté


MAURITANIE/MALI/FRANCE - 
Article publié le : mercredi 20 mars 2013 - Dernière modification le : mercredi 20 mars 2013

Aqmi: un otage français aurait été exécuté

Par RFI
Un otage français aurait été exécuté par al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). C'est une information qui émane de l'Agence mauritanienne Agence Nouakchott Information (ANI), qui cite un porte-parole d'Aqmi. Selon ce porte-parole, l'organisation a exécuté un otage français du Mali, le 10 mars dernier. Il n'y a aucune confirmation officielle pour l'instant de la part des autorités françaises.


L'agence de presse à l'origine de l'information, l’Agence Nouakchott Information (ANI), cite un porte-parole d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), un certain «Al-Qairawani», qui affirme que l'organisation a exécuté le 10 mars dernier un otage français capturé au Mali. Une «réponse, affirme-t-il, à l'intervention de la France dans le nord du Mali
Ce mercredi matin, les autorités françaises ne confirment pas. Le ministère des Affaires étrangères dit vérifier ces informations.

Pascal Lupart, président du comité de soutien appelle à la prudence
 
20/03/2013
par Cyril Bensimon
 
 
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, a expliqué: «Nous vérifions, nous n'en savons pas plus pour le moment.» Le ministère a prévenu dans la nuit les familles concernées de la diffusion d'un communiqué en les invitant à le prendre avec beaucoup de réserve.
Au total, quinze Français sont retenus en otages sur le sol africain.


Déclaration de Najat Vallaud Belkacem, porte-parole du gouvernement français :
« Je peux simplement vous redire que nous sommes en train de vérifier, de prendre des informations sur la réalité de ces faits, et que nous sommes en relation permanente avec les familles des otages. C'est le centre de crise du Quai d'Orsay qui en est chargé. Evidemment, chaque famille traverse une période particulièrement difficile. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour les aider.Tout est mis en oeuvre pour obtenir la libération de tous les otages où qu'ils soient et pour obtenir leur retour auprès de leurs proches.
La ligne de la France a toujours été de ne pas payer de rançon pour les otages, mais je dois vous dire que la seule doctrine du président de la République et du gouvernement est de tout faire pour obtenir la libération des otages et nous estimons que la discrétion est le meilleur gage d'efficacité de nos démarches ».

Mali : les paras plus efficaces que les drones


Mali : les paras plus efficaces que les drones

-Le Point.fr – Publié le 
La guerre n’est pas un jeu vidéo. Elle exige de combattre l’ennemi au sol et de garder des capacités d’intervention rapide. Donc de ne pas massacrer le budget des armées.
La scène est surréaliste et bien éloignée des images de la guerre classique : dans une base du Nouveau-Mexique, des militaires américains, confortablement installés devant une batterie d’écrans, « traitent » à 10 000 kilomètres de distance des objectifs auPakistan ou en Afghanistan. Les drones Predator équipés de missiles pulvérisent des « high value targets » (des cibles à haute valeur). En principe, des chefs talibans particulièrement dangereux et clairement identifiés, ou des groupes de combattants minutieusement repérés par des moyens ultrasophistiqués d’observation. Plusieurs centaines d’engins de ce type ont été tirés depuis une dizaine d’années, expédiant ad patres trois ou quatre mille ennemis et un nombre indéterminé de quidams innocents qui étaient au mauvais endroit au mauvais moment. On ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs. Et ce n’est pas trop grave – pense-t-on au Pentagone – si les « oeufs » appartiennent au camp d’en face.
Soldats français au nord du Mali, le 18 mars 2013.Soldats français au nord du Mali, le 18 mars 2013. © Kenzo Tribouillard / AFP
Conséquence politique de ce mode opératoire : le président des États-Unis prend parfois une responsabilité directe dans la décision d’éliminer tel ou tel « terroriste ». Les réunions se passent dans la « situation room » de la Maison-Blanche. Problème juridique délicat : il est arrivé que la cible soit un citoyen américain d’origine arabe passé à l’ennemi…
Autre lieu, autre scène : dans des éboulis volcaniques chauffés à blanc par un soleil dévorant, les légionnaires du 2e REP (régiment étranger de parachutistes) crapahutent dans des conditions très éprouvantes pour fouiller, cavité par cavité, l’Adrar de Thigharghar (nord du Mali). Ils bénéficient, eux aussi, de moyens d’observation modernes : satellites, avions-drones. Et, s’il le faut, d’appuis aériens. Mais au final, il faut aller débusquer l’ennemi dans les trous où il s’est réfugié, l’extirper « à la fourchette à escargot » selon l’expression consacrée.

La France n’est pas les Pays-Bas

La guerre du Mali apporte quelques enseignements qui ne manqueront pas de peser sur les décisions militaires et stratégiques de ces prochaines années. Premier enseignement : le rêve d’une guerre sans risque pour soi-même et qui s’apparenterait à un jeu vidéo est une chimère. Les Israéliens en ont fait l’expérience à leur détriment lors de l’expédition au Liban durant l’été 2006. Le général Dan Haloutz, premier aviateur à accéder aux fonctions de chef d’état-major de Tsahal, avait exagérément misé sur les frappes aériennes pour neutraliser le Hezbollah. Avant de devoir se résoudre à déclencher une opération terrestre très mal préparée. Un demi-échec militaire et un désastre politique pour Israël : Haloutz sera contraint à la démission. En Afghanistan, l’usage systématique des drones et des bombardements aériens a largement contribué à dresser la population contre les Américains.
Deuxième enseignement : il faut se garder, en ces temps de restriction budgétaire, de pratiquer des coupes claires dans les moyens et les effectifs de la Défense, et en particulier de l’armée de terre. Si la France veut conserver une capacité opérationnelle et ne pas être reléguée au rang des Pays-Bas ou du Danemark, il faut conserver un outil crédible. Troisième enseignement : il est indispensable de garder des bases militaires sur le continent africain. Pour des raisons militaires mais aussi politiques : elles contribuent à stabiliser un continent menacé par le séisme islamique et les démons de l’anarchie.
http://www.lepoint.fr/monde/ou-va-le-monde-pierre-beylau/mali-les-paras-plus-efficaces-que-les-drones-19-03-2013-1641742_231.php
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AQMI annonce avoir exécuté un otage français au Mali, Paris ne confirme pasLe Monde.fr avec AFP et


AQMI annonce avoir exécuté un otage français au Mali, Paris ne confirme pasLe Monde.fr avec AFP et Reuters | 20.03.2013 à 01h08 • Mis à jour le 20.03.2013 à 02h18
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Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) affirme avoir exécuté l'otage Philippe Verdon en représailles à l'intervention française au Mali, selon l'agence de presse mauritanienne ANI (Agence Nouakchott d'Information), qui entretient des contacts étroits avec les activistes islamistes. Lors d'un appel téléphonique un un dénommé "Al-Qairawani", se présentant comme un porte-parole d'AQMI, aurait précisé que le Français, qualifié d'"espion", avait été décapité le 10 mars dernier.

Philippe Verdon avait été enlevé dans la nuit du 24 novembre 2011 à Hombori dans le nord du Mali en même temps que Serge Lazarevic. Le porte-parole du ministère français des affaires étrangères, Philippe Lalliot, a déclaré que lesservices du Quai vérifiaient l'information. "Nous n'en savons pas plus pour le moment", a-t-il indiqué.

Pascal Lupart, le président du comité de soutien des deux "géologues" confiait auMonde le 4 mars craindre que les otages se retrouvent entre les mains de"seconds couteaux" et soient exécutés. "C'est une angoisse permanente", disait-il, en référence au risque de représailles pour venger la mort d'un des chefs d'AQMI,Abou Zeid.

"ON NE NOUS DIT RIEN"

L'armée française est engagée depuis le 11 janvier dans une opération militaire, en appui à l'armée malienne, contre les groupes islamistes armés, dont AQMI, qui occupaient le Nord malien depuis l'an dernier. Les troupes franco-africaines ont rapidement repris les grandes villes de la zone et les combats se concentrent désormais dans l'extrême Nord-Est, dans le massif des Ifoghas, entre soldats français et tchadiens d'un côté, jihadistes de l'autre.

De plus en plus inquiètes, les familles des otages au Sahel ne cessent de réclamer des informations. "On ne nous dit rien, côté français on ne dit rien, les jihadistes ne parlent pas non plus, c'est-à-dire que nous sommes dans un brouillard total et c'est insupportable à vivre", regrettait ainsi Jean-Pierre Verdon, le père de Philippe Verdon, mardi sur la radio française RTL.

Selon l'épouse d'un otage français citée par Le Monde, la présidence française refuse désormais de verser des rançons à des organisations contre lesquelles elle est "en guerre". Quinze Français, y compris Philippe Verdon dont le décès reste à confirmer, sont otages dans le monde. Tous en Afrique.

L'interlocuteur de l'agence ANI s'est refusé à confirmer ou infirmer la mort, annoncée début mars par Ndjamena, d'un des principaux chefs du groupe islamiste, l'Algérien Abdelhamid Abou Zeid – mort jugée "probable" par Paris –, et d'un autre responsable, Mokthar Belmokhtar. "Le président français (François) Hollande est responsable de la vie des autres otages français", a-t-il menacé.

mardi 19 mars 2013

Mali, Al Qaïda, décryptages du patron de la DGSE


Mali, Al Qaïda, décryptages du patron de la DGSE

PrefetCarbindeMangoux.jpgL'occasion ne se présente pas tous les jours. Lors de son audition par les députés de la Commission de la Défense et des forces armées de l'Assemblée nationale, le directeur général de la sécurité extérieure (le DGSE), le préfet Erard Carbin de Mangoux (photo ministère de la Défense), fait une lecture express de la situation malienne. Un regard documenté, technique et géopolitique tout à fait intéressant.
La situation des différentes groupes rebelles, jusqu'où l'armée française doit-elle travailler avec les nationalistes touaregs du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) ? L'état d'Al Qaïda, la " matière vivante et très mouvante " des candidats au jihad... Différentes considérations éclairantes sur la menace d'aujourd'hui.

Voici le verbatim du DGSE...
" Le MNLA est un groupe rebelle, armé, autonomiste, indépendantiste et identitaire qui n’est ni un mouvement terroriste, ni un mouvement jihadiste comme le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO), Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) ou Ansar Dine.
Le MNLA a fait tomber le gouvernement d’Amadou Toumani Touré et le gouvernement malien qui a suivi en a fait son pire ennemi, quitte à oublier la présence terroriste jihadiste. La situation des Touaregs, bien qu’ils ne représentent que de 5 à 10 % de la population, constitue un problème de nature identitaire, majeur et ancien. Le Mali devra le régler car aucune place ne leur a été donnée, malgré les accords d’Alger dont aucun point n’a été mis en œuvre.
Ce n’est toutefois pas le problème de la France, qui mène un combat contre AQMI et pour réduire la menace terroriste. Nous sommes entrés sur le territoire malien pour stopper la progression d’Ansar Dine et d’AQMI vers Bamako et avons reconquis par anticipation, à la place de l’armée de l’Union africaine et du Mali, les territoires tombés sous contrôle jihadiste.
Dans ce contexte, le MNLA peut être un allié de circonstance. Mais nous n’avons pas à faire le travail de réunification et de remise en place du pouvoir ; une fois la menace réduite, la France laissera la place aux armées malienne et africaines.
Je ne pense pas qu’il y ait aujourd’hui d’États manipulateurs derrière les groupes terroristes jihadistes, qui constituent une menace pour l’existence même de ces États. Al Qaida, qui bénéficie toujours du soutien de clans ou d’individus, a été décapitée à la suite des coups portés par les Américains mais un fond culturel jihadiste, international, véhiculé par Internet, demeure.
On observe des échanges logistiques, des passages de moudjahidines d’un camp à l’autre, par exemple entre les Shebab et Al Qaida dans la péninsule arabique (AQPA Yémen)… On a observé à travers le monde plus de départs pour la Syrie que pour l’Irak ou l’Afghanistan. Il s’agit d’une matière vivante, très mouvante derrière laquelle nous ne voyons pas d’État l’instrumentalisant. "
http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2013/03/12/mnla-partenaire-serieux.html

Rencontre annuelle de la diaspora touarègue en Europe


Rencontre annuelle de la diaspora touarègue
en Europe

17, 18,19 et 20 mai 2013
Isle d’Abeau (38080) Isère - France



Le rendez vous annuel de la Diaspora Touarègue en Europe aura lieu cette année 2013 à L’Isle d’Abeau en Isère (Sud est de la France) les 17, 18, 19 et 20 mai

Rencontre culturelle et conviviale qui permet chaque année la rencontre entre les participants et la population du territoire d’accueil. Cette rencontre est désormais un moment fort et attendu pour tous ceux qui s’intéressent au peuple touareg et à sa culture.

Pendant ce weekend, les participants pourront voir des expositions, assister à des conférences et apprécier la musique touarègue.

Des moments d’échanges (veillées, Musique, d’animations...) sont prévus pour faciliter le contact entre les participants qui viennent non seulement de toute la France mais aussi d’autres pays européens.

Ceux qui ont des choses à faire partager (exposition, contes poésies, musiques, conférences …), n’hésitez surtout pas, et ne tardez pas à nous le faire savoir pour faciliter l’organisation.

Venez avec vos tentes, duvets, couvertures, les nuits peuvent être froides.

L’Isle d’Abeau est à 30 Km de Lyon et à 70 km de Grenoble

D’autres détails seront communiqués ultérieurement.

Contact: touaregs.europe@gmail.com

ATTENTION AUX REPRÉSAILLES CONTRES LES TOUAREGS... Pierre Boilley :


Khoumeidy Ag et 5 autres personnes ont partagé la photo de La Tunisie est Amazigh point barre .
ATTENTION AUX REPRÉSAILLES CONTRES LES TOUAREGS...


Pierre Boilley :
IL ne faut pas laisser la main à la seule armée malienne. Le risque est grand que les autorités de Bamako, soutenues par une armée putschiste, ne profitent de la présence des militaires français au Mali pour mener de larges représailles contre les Touareg à l'abri du paravent antiterroriste. On peut s'inquiéter quand on entend le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, appeler à la reconquête. Nous savons déjà que les civils touareg ne sont pas épargnés par les soldats maliens.

Les Français en ont conscience car des contacts existent avec le MNLA pour ne pas confondre ses forces avec celles des islamistes. La stabilité du Mali ne peut se faire sans régler la question touareg et le problème de la marginalisation du nord du pays qui ont nourri le terreau djihadiste."












ATTENTION AUX REPRÉSAILLES CONTRES LES TOUAREGS...


Pierre Boilley :
IL ne faut pas laisser la main à la seule armée malienne. Le risque est grand que les autorités de Bamako, soutenues par une armée putschiste, ne profitent de la présence des militaires français au Mali pour mener de larges représailles contre les Touareg à l'abri du paravent antiterroriste. On peut s'inquiéter quand on entend le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, appeler à la reconquête. Nous savons déjà que les civils touareg ne sont pas épargnés par les soldats maliens.

Les Français en ont conscience car des contacts existent avec le MNLA pour ne pas confondre ses forces avec celles des islamistes. La stabilité du Mali ne peut se faire sans régler la question touareg et le problème de la marginalisation du nord du pays qui ont nourri le terreau djihadiste.