jeudi 14 mars 2013

Les réactions à l’élection du nouveau pape François

VATICAN - 
Article publié le : mercredi 13 mars 2013 - Dernière modification le : jeudi 14 mars 2013

Les réactions à l’élection du nouveau pape François

Des milliers de personnes, rassemblées sur la place Saint-Pierre de Rome, ont entendu les premières paroles de Jorge Mario Bergoglio en tant que pape.
Des milliers de personnes, rassemblées sur la place Saint-Pierre de Rome, ont entendu les premières paroles de Jorge Mario Bergoglio en tant que pape.
. REUTERS/Eric Gaillard

Par RFI
Les réactions à l’annonce de l’élection du pape François, Jorge Mario Bergoglio, se sont multipliées dans les minutes qui ont suivi le début de son pontificat. Au-delà des félicitations d’usages, beaucoup pointent l’ampleur de la tâche du nouveau pape.

Signe des temps, le pape François a fait sa première intervention sur le réseau social Twitter dans les minutes qui ont suivi l’annonce au Vatican. Une simple phrase, « Habemus Papam Franciscum », qui montre la volonté de l’Eglise d’investir les réseaux sociaux. Le compte@Pontifex, qui avait été ouvert sous Benoît XVI, compte 1,7 millions d’abonnés.
Le « premier pape des Amériques »
Barack Obama a adressé ses « vœux chaleureux » au « premier pape des Amériques ». « Champion de la cause des pauvres et des plus vulnérables d’entre nous, il continuera de porter le message d’amour et de compassion qui a été source d’inspiration pour le monde depuis plus de 2000 ans », a affirmé le président américain dans un communiqué publiée dans les minutes qui ont suivi l’annonce.
Au Brésil, pays au monde qui compte le plus de catholiques, le secrétaire général de la Conférence épiscopale, Leonardo Ulrich, a dit « espérer beaucoup du fait que ce soit un Latino-américain », jugeant que le choix qui s’est porté sur François Ier montre que « l'Eglise n'est plus seulement orientée vers l'Europe. »
L’ampleur de la « tâche pastorale »
Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, qui a jugé partagé avec le nouveau pape « la conviction que les défis imbriqués du monde actuel ne peuvent se résoudre que par le dialogue », s’est dit « certain que sa Sainteté va continuer de s'appuyer sur l'héritage de son prédécesseur, le pape Benoît XVI, dans la promotion du dialogue entre les religions. »
Cristina Kirchner, présidente de l’Argentine à laquelle Jorge Mario Bergoglio s’est publiquement et régulièrement opposé lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, a publié un court communiqué dans lequel elle souhaite au nouveau pape une « tâche pastorale fructueuse dans l’exercice de si grandes responsabilités à la recherche de la justice, de l’égalité, de la fraternité et de la paix de l’humanité. »
Le président français François Hollande a adressé ses « félicitation les plus chaleureuses » au nouveau pape, dans un communiqué publié par l’Elysée. « La France, fidèle à son histoire et aux principes universels de liberté, d'égalité et de fraternité (...) poursuivra le dialogue confiant qu'elle a toujours entretenu avec le Saint-Siège », ajoute le président français.

APPELS SUR ACTU, JEUDI 14 MARS 2013 : «HABEMUS PAPAM»
Que vous inspire le choix du nouveau pape ? Quelles doivent être ses priorités ? Quels seront les défis de ce pontificat ?
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Bamako au banc des accusés


L’ONU accuse des soldats de représailles contre des groupes ethniques

Bamako au banc des accusés

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le 13.03.13 | 10h00 Réagissez
Bamako au banc des accusés
| © D. R.

Ainsi qu’il fallait s’y attendre, l’ONU a accusé hier des soldats maliens d’avoir exercé des représailles contre plusieurs groupes ethniques depuis le début de l’intervention française, en janvier dans le nord du pays, et a demandé au Mali d’enquêter en vue de juger les responsables.

Les conclusions de la mission d’observation effectuée par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme depuis le 18 février «suggèrent que la récente intervention dans le nord du Mali a été suivie par une grave escalade de représailles», a déclaré la haute-commissaire adjointe, Kyung-wha Kang, devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Ces représailles ont été menées par des membres de l’armée qui semblaient «viser les Peuls, les Touareg et des groupes ethniques arabes perçus comme soutenant les groupes armés» qui occupaient le nord du Mali depuis 2012, a-t-elle ajouté.
La responsable a expliqué que «la situation a été exacerbée par la propagation de messages incendiaires, y compris à travers les médias, stigmatisant les membres de ces communautés, dont des milliers ont fui par peur de représailles de la part de l’armée malienne». «Ceux qui restent dans le pays ont peur d’être des cibles non pas pour ce qu’ils ont fait, mais pour ce qu’ils sont», a-t-elle ajouté.
Des associations de défense des droits de l’homme, comme Human Rights Watch, ont déjà accusé les troupes gouvernementales maliennes, qui ont repris le contrôle du nord du Mali aux côtés des forces françaises, de s’en prendre aux civils d’origine arabe ou touareg, soupçonnés d’être complices des islamistes. Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a également tiré la sonnette d’alarme plusieurs fois pour attirer l’attention de la communauté internationale sur les «nombreuses et graves atteintes» aux droits de l’homme commises par des unités de l’armée malienne au lendemain du déclenchement de l’opération Serval.
Coulibaly soutient la thèse de l’acte isolé
Pour Mme Kang, trois points requièrent désormais «l’attention la plus urgente» des autorités : «Les déplacements dans le nord du Mali (plus de 200 000 déplacés selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés, ndlr), l’augmentation des incidents de violation des droits humains pour des motifs ethniques et l’insuffisance persistante de la réponse du gouvernement à l’égard des violations des droits humains, y compris l’administration de la justice.» En ce sens, elle a demandé aux autorités maliennes d’enquêter sur les allégations de représailles menées par l’armée et de punir les responsables.
Présent dans la salle du Conseil des droits de l’homme à Genève, le ministre de la Justice du Mali, Malick Coulibaly, a déclaré, selon l’AFP, qui a rapporté l’information que les allégations d’exactions imputables aux forces maliennes sont «le fait d’actes isolés dont les auteurs seront poursuivis et punis». «D’ores et déjà, des militaires soupçonnés d’exactions ont été rappelés sans attendre du théâtre des opérations et remis à la justice malienne», a-t-il soutenu, soulignant que «le Mali n’est pas en guerre contre une ethnie, une race, une religion ou une région». A ce propos, M. Coulibaly a rappelé que les autorités maliennes ont-elles-mêmes demandé, dès 2012, à la Cour pénale internationale (CPI) d’enquêter sur la situation afin de lutter contre l’impunité.  
Le massif des Ifoghas désormais sous contrôle
Sur le terrain, la lutte contre les groupes terroristes donne de bons résultats, à en croire le bilan de l’opération Serval rendu public hier par le gouvernement français. Le ministère français de la Défense a ainsi indiqué que les soldats français engagés dans le nord du Mali ont poursuivi leurs opérations au nord du massif des Ifoghas pour tenter de débusquer les combattants islamistes qui auraient pu s’implanter à proximité de la frontière algérienne. «Une opération a été lancée jeudi au nord-est de cette zone montagneuse. Elle vise à déstabiliser les sanctuaires terroristes qui auraient pu s’implanter plus au nord-est, vers la frontière algérienne, par une action de reconnaissance offensive jusqu’aux localités de Boughessa et Tinzaouatine», a précisé l’état-major de l’armée française lors d’un point de presse.
Les forces françaises et tchadiennes ont, rappelle-t-on, repris la semaine dernière le contrôle du massif des Ifoghas, notamment la vallée d’Ametettai, considérée comme le sanctuaire d’Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) dont, selon l’état-major de l’armée française, plus d’une centaine de combattants auraient été tués. L’Algérie a, pour sa part, aidé les forces françaises en renforçant dès la mi-janvier le contrôle de sa frontière avec le Mali pour éviter que les groupes islamistes trouvent refuge sur son territoire. Les éléments de l’ANP (armée algérienne) ne se sont pas contentés de se tourner les pouces et auraient d’ailleurs, affirment certaines sources, mis à profit la situation pour passer au peigne fin la région. 
Le président burundais, Pierre Nkurunziza, a par ailleurs indiqué hier que des troupes burundaises seront «bientôt» déployées au Mali dans le cadre de la Mission internationale de soutien dans ce pays (Misma). «Mon pays participe activement à des missions de maintien de la paix en Afrique et dans le monde, en Somalie, au Darfour (Soudan), en Côte d’Ivoire, en Haïti et bientôt au Mali», a affirmé M. Nkurunziza lors d’une conférence de presse à Paris. Sans donner de précision sur le nombre de soldats devant être envoyés, Pierre Nkurunziza a également indiqué que son pays participera à une future opération de maintien de la paix de l’ONU au Mali. La Misma, avec ses 5000 hommes, est censée prendre, à terme, le relais de l’armée française. Cette force pourrait, dans quelques mois, se transformer en mission des  Nations unies.
Zine Cherfaoui
http://www.elwatan.com/international/bamako-au-banc-des-accuses-13-03-2013-206474_112.php
 

mercredi 13 mars 2013

Exclusif : sous le feu des djihadistes du Nord-Mali avec les légionnaires


DERNIÈRE MODIFICATION : 13/03/2013 

AL-QAÏDA AU MAGHREB ISLAMIQUE - ARMÉE FRANÇAISE - FRANCE - MALI


Exclusif : sous le feu des djihadistes du Nord-Mali avec les légionnaires

© FRANCE 24

De violents combats ont eu lieu, dimanche, dans le massif des Ifoghas entre l’armée française et des djihadistes. L’envoyé spécial de FRANCE 24, Matthieu Mabin, était aux côtés des légionnaires français au moment de l’affrontement.

Par Matthieu MABIN , envoyé spécial dans le massif des Ifoghas (vidéo)
FRANCE 24  (texte)
 
Dans le massif des Ifoghas, au Nord-Mali, un peloton du deuxième régiment étranger de parachutistes (REP) poursuit son offensive contre les djihadistes. Dimanche 10 mars, dès 9h30, les premiers tirs retentissent. La température atteint déjà 45°C et les sacs des militaires pèsent près de 50 kg.
De violents combats s’ensuivent entre les légionnaires et les combattants islamistes retranchés dans les failles du relief. En quelques secondes, les islamistes sont réduits au silence. Bilan : quatre morts côté djihadiste. Aucune victime n’est à déplorer parmi les soldats français.
"Un prisonnier, une source précieuse pour le renseignement"

LES PARACHUTISTES FRANÇAIS DANS LE FIEF DES ISLAMISTES
Par Matthieu MABIN, envoyé spécial dans le massif des Ifoghas, à 15h, heure de Paris

Parmi les corps se trouve un survivant, un adolescent. Terrorisé, il avance vers les militaires et finit par trébucher sur le corps de l’un de ses compagnons d'armes. Il est blessé au bras gauche.
Sur ordre du sergent, l’enfant-soldat enlève ses vêtements pour montrer qu’il n’est pas ceinturé d’explosifs. Puis, le militaire lui offre à boire, et finit par lui faire la morale.
Escorté, le prisonnier est transféré sur la base du commando avant d'être évacué vers l'état-major basé à Tessalit. "C'est une source précieuse pour le renseignement", avance un légionnaire.
"D'ici à trois semaines, ce territoire sera complètement visité"
Pour l'heure, aucune trace des otages français. La conquête des Ifoghas, considéré comme un bastion des groupes islamistes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ne fait que commencer.
"Nous poursuivons la libération de ce territoire quasiment mètre par mètre", a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans le quotidien Le Monde daté du mardi 12 mars. "Il y aura sûrement d'autres combats violents. D'ici à trois semaines, si tout se passe comme prévu, ce territoire sera complètement visité."
Le calendrier avancé par le ministre de la Défense coïncide avec la date du début du retrait des troupes françaises déployées au Mali prévu pour avril, comme l'a annoncé François Hollande le 6 mars dernier.

Mauritanie - Manifestation de touaregs et arabes maliens contre "l'épuration ethnique" au Mali

Mauritanie - Manifestation de touaregs et arabes maliens contre "l'épuration ethnique" au Mali

IMARHAN N'TINEZRAF ~Arodj Inizdjam~ with lyrics/subtitle

Tinariwen - Amous Idraout Assouf d'Alwa*

NIGER: AREVA FAIT LE POINT DE SES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES


NIGER: AREVA FAIT LE POINT DE SES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES

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Lors d’une visite au Niger, Olivier Wantz, membre du directoire, directeur général adjoint en charge du BG mines d’AREVA, a rencontré les autorités nigériennes afin de faire le point sur les activités d’AREVA au Niger et notamment sur le projet d’Imouraren.

Ce projet de nouvelle mine dans le nord Niger va permettre la mise en exploitation de la plus grande mine d’uranium d’Afrique. Les travaux préparatoires en vue de l’exploitation sont en cours (travaux miniers, construction des usines, mise en place des infrastructures…) et les premières extractions de minerai auront lieu en 2015.

Actuellement, AREVA et ses partenaires* exploitent 2 autres mines qui produisent plus de 4500 tonnes  d’uranium par an et font du Niger l’un des leaders mondiaux dans ce domaine.Selon Olivier Wantz, membre du directoire, directeur général adjoint en charge du BG mines d’AREVA, « le Niger et AREVA ont su développer un partenariat durable depuis plus de 40 ans. Nos mines ont ainsi produit plus de 120 000 tonnes d’uranium depuis le début de leur exploitation et sont devenues des acteurs industriels contribuant au développement économique du pays. Avec le projet Imouraren, le Niger et AREVA renforcent ce partenariat historique et se projettent dans une coopération de très long terme ».

Aujourd’hui, l’ensemble des activités d’AREVA au Niger représentent plus 5 300 emplois créés et près de 180 millions d’euros d’achats. Plus de la moitié des achats des mines en exploitation sont passés auprès d’entreprises nigériennes. Concernant les recettes générées par l’activité minière, 70% vont à l’Etat du Niger, 27% à AREVA et 3% aux autres partenaires.


* AREVA est l'opérateur et l'actionnaire majoritaire des sociétés minières de la région d'Arlit. Le groupe détient 63,6% de la SOMAÏR (Société des Mines de l'Aïr) 34% de la COMINAK (Compagnie Minière d'Akouta), et 66,65% de la société minière IMOURAREN SA."
http://www.directgestion.com/sinformer/filactu/21091-niger-areva-fait-le-point-de-ses-activites-industrielles

Nigeria : Abubakar Shekau, l'imam caché de Boko Haram | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Nigeria : Abubakar Shekau, l'imam caché de Boko Haram | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Libye: l'alcool frelaté tue 51 personnes à Tripoli


Libye: l'alcool frelaté tue 51 personnes à Tripoli

SOCIETE | Mis à jour le lundi 11 mars 2013 à 20h08

    • Une vague d'intoxications dues à la consommation d'alcool frelaté de fabrication artisanale a fait 51 morts et 378 cas d'empoisonnement à Tripoli en Libye, où la consommation et la vente de boissons alcoolisées sont strictement interdites.
      Le ministère libyen de la Santé a indiqué que 38 personnes étaient mortes dans les hôpitaux de Tripoli après avoir consommé de l'alcool frelaté contenant du méthanol, ajoutant que 13 autres personnes, que leurs familles ont préféré évacuer vers la Tunisie voisine, avaient trouvé la mort au cours du trajet.
      En outre, 378 personnes ont été empoisonnées, selon le communiqué du ministère qui a appelé les Libyens à arrêter de boire de l'alcool.
      Vendre et consommer des boissons alcoolisées est interdit par l'islam et par la loi libyenne, ce qui n'empêche pas un trafic important d'alcool fabriqué localement ou importé clandestinement depuis les pays voisins, en particulier la Tunisie.
      Un porte-parole du ministère de l'Intérieur, Houssine Al-Ameri, a indiqué à l'AFP qu'une enquête avait été ouverte pour déterminer les responsables de ce drame.
      Une source au sein des services de sécurité a précisé sous couvert de l'anonymat que le ministère de l'Intérieur se préparait à donner l'assaut contre les trafiquants et fournisseurs.
      Les autorités avaient signalé dimanche cinq décès, tout en prévenant que le bilan pourrait s'alourdir.
      Une source au ministère de la Santé a indiqué à l'AFP qu'au moins deux femmes figuraient parmi les victimes. Cette source a refusé toutefois de donner plus de précisions en invoquant "une question délicate" qui embarrasse les familles des victimes dans ce pays ultra-conservateur.
      A base de figues ou de dattes
      Le chef du service sanitaire du Centre médical de Tripoli, Youssef al-Wafi, a expliqué dimanche que "les examens préliminaires ont dévoilé des symptômes d'intoxication à la suite de la consommation d'alcool frelaté contenant du méthanol".
      Selon M. al-Wafi, les personnes ayant consommé l'alcool frelaté avaient entre 19 et 50 ans.
      Le méthanol, également utilisé comme carburant, est parfois ajouté en petites quantités aux boissons alcoolisées locales clandestines pour augmenter leur teneur en alcool. Mais ce produit peut rendre aveugle, provoquer une insuffisance rénale, voire entraîner la mort en cas de forte concentration.
      Favorisé par la porosité des frontières, le trafic d'alcool et de drogue a significativement augmenté en Libye après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
      Mais l'alcool artisanal fabriqué localement coûte bien moins cher que celui importé de l'étranger, et il est consommé pour cette raison principalement dans les milieux populaires.
      A base de figues ou de dattes, cette boisson appelée localement Boukha (eau de vie) est fabriquée et stockée souvent dans de mauvaises conditions d'hygiène. Elle est vendue aux environs de 10 dinars (8 dollars) le litre contre 120 à 150 dinars (95 à 120 dollars) pour une bouteille de whisky.
      Les forces de sécurité libyennes ainsi que des groupe d'ex-rebelles annoncent régulièrement le démantèlement d'ateliers clandestins de fabrication d'alcool, camouflés dans des villas ou des fermes, dans les banlieues de Tripoli.

      AFP

    Libye : voyage en pays touareg


    DERNIÈRE MODIFICATION : 11/03/2013 

    ALGÉRIE - CULTURE - LIBYE - MARIAGE - MAROC - TOUAREG


    Libye : voyage en pays touareg

    Nous vous proposons un reportage en Libye en territoire touareg. Nous irons dans une région marginalisée et menacée par les trafics et les djihadistes.

    Nous reviendrons également sur la situation des femmes au Maroc, de nombreuses associations continuent de dénoncer la poursuite des violences. Elles réclament notamment l'interdiction du mariage des mineures.
    Enfin, nous irons à la rencontre des danseurs du dernier spectacle d'Abou Lagraa. Ce chorégraphe franco-algérien nous offre sa vision du corps dans la culture musulmane.

    http://www.france24.com/fr/20130309-semaine-maghreb-libye-touareg-maroc-mariage-Algerie-danse

    Les mises en garde des chefs de tribu du Hoggar


    Les structures traditionnelles des touareg bousculées par la tension dans le sud

    Les mises en garde des chefs de tribu du Hoggar

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    le 13.03.13 | 10h00 Réagissez

    Depuis quelques jours, le domicile de l’amenokal du Hoggar, Ahmed Edabir, à Tamanrasset, est la destination de notables qui se plaignent de la multiplication des voix qui s’expriment au nom de la communauté targuie.

    Les Touareg du Hoggar ont mis en garde, dans un communiqué diffusé hier, les «opportunistes» qui parlent en leur nom. Ils affirment que leur unique interlocuteur est l’amenokal, la haute autorité traditionnelle qui existe depuis 1650 et qui, depuis 2006, est incarnée par Ahmed Edabir. Ils s’appêtent à tenir une réunion préparatoire pour l’organisation prochaine du plus grand regroupement des chefs de tribu et de notables de l’Ahaggar.
    Depuis quelques jours, le domicile de l’amenokal du Hoggar, Ahmed Edabir, à Tamanrasset, ne désemplit pas. «Des chefs de tribu et des notables de la région le sollicitent sur les propos tenus par les uns et les autres en leur nom», déclare une source proche de l’amenokal. «Nous avons vent ces derniers jours de gens allant un peu partout à travers plusieurs régions du pays parler au nom des Touareg de Tamanrasset, alors que le seul mandaté à le faire est l’amenokal, Ahmed Edabir», indique notre source sans être plus explicite. Il nous a remis cependant un communiqué, non signé, diffusé hier à travers la ville et remis aux plus hautes autorités du pays. Dans ce document d’une page, il est écrit : «Compte tenu de la situation qui prévaut sur nos frontières, la position géostratégique de notre région et la cacophonie et les déclarations confuses dans lesquelles essaient de se positionner certains opportunistes, ne représentant qu’eux mêmes, sous l’appellation de notables, nous, représentants de la société civile et chefs des tribus du Hoggar, avons décidé de sortir de notre silence à travers un premier communiqué. Le Hoggar n’a qu’un seul et unique interlocuteur : l’Amenokal, haute autorité traditionnelle de la région et cela depuis des siècles.
    Le Hoggar a été depuis 1650 représenté par l’amenokal Salah et depuis, 14 se sont succédé, dont le dernier, depuis 2006, est Ahmed Edabir.» Ce texte, explique notre interlocuteur, «est une mise en garde contre les pseudo-porte-parole des Touareg de Tamanrasset. Il a été diffusé en attendant, précise notre source, la tenue incessamment d’une réunion de tous les chefs de tribu avec l’Amenokal. Certains sont déjà arrivés à Tamanrasset. La réunion va décider de la tenue d’un autre regroupement, le plus important, durant lequel, tous les problèmes de la communauté seront posés. Il est question de réaffirmer notre attachement à notre autorité traditionnelle qui est seule habilitée à s’exprimer au nom des Touareg de Tamanrasset, et de faire en sorte que les problèmes de notre communauté soient pris en compte». Notre source a par ailleurs mis l’accent sur les bouleversements que connaît la région causés surtout par la guerre au nord du Mali. «Les répercussions de cette guerre seront inévitablement subies par notre communauté, déjà confrontée à un exode massif de réfugiés maliens. Cela sans parler de l’impact sécuritaire», déclare notre interlocuteur.
    A propos des appels à des marches de protestation contre le chômage à Tamanrasset, il répond : «Nous n’avons pas eu écho de cette initiative et personne n’en a parlé à Tamanrasset. Nous sommes en contact avec tous les chefs de tribu qui sont très représentatifs dans la région, et pour l’instant la plus grande préoccupation est la tenue de la réunion préparatrice du grand regroupement des chefs de tribu du Hoggar. Des mesures seront décidées à l’issue de cette manifestation, et il est certain que plus jamais les Touareg de Tamanrasset ne laisseront d’autres parler en leur nom. Que chacun assume ses responsabilité, car il y va de l’avenir et de la sécurité de la capitale de l’Ahaggar», conclut notre source en évitant de donner plus de détails sur l’ordre du jour des deux réunions prévues prochainement à Tamanrasset.
    Salima Tlemçani
    http://www.elwatan.com/actualite/les-mises-en-garde-des-chefs-de-tribu-du-hoggar-13-03-2013-206515_109.php

    Mali: poursuite des tensions entre la presse et le gouvernement après l’arrestation d'un journaliste


    MALI - 
    Article publié le : mercredi 13 mars 2013 - Dernière modification le : mercredi 13 mars 2013

    Mali: poursuite des tensions entre la presse et le gouvernement après l’arrestation d'un journaliste

    Photo du journaliste Boukary Daou, provenant de sa page Facebook. Le journaliste est toujours retenu à la sûreté de l'Etat.
    Photo du journaliste Boukary Daou, provenant de sa page Facebook. Le journaliste est toujours retenu à la sûreté de l'Etat.
    Boukary Daou

    Par RFI
    Plus de 95% de la presse et des radios privées ont suivi la journée « presse morte » pour réclamer la libération d'un journaliste arrêté. Boukary Daou a été arrêté pour avoir publié une lettre ouverte attribuée à un officier de l'armée au front, qui critique le capitaine Sanogo, chef de l'ex-junte. Pour le moment, pas de solution en vue. Le journaliste est toujours détenu à la sécurité d'Etat.

    L'affaire se corse. Et pour le moment, chaque partie campe sur ses positions. Pour un responsable du ministère malien de la Justice, « le journaliste a été imprudent, et il faut crever l'abcès ». Un communiqué officiel va plus loin, et laisse clairement entendre que l'auteur désigné de la lettre ouverte n'existerait pas, et qu'en publiant celle-ci, il y avait une volonté de démobiliser les militaires maliens au front.
    Du côté de l'association de presse du Mali, on affirme qu'on ne veut pas se laisser faire. La libération du journaliste Boukary Daou est la priorité des priorités. Et ce mardi, des radios confessionnelles qui n'avaient pas participé au début de la journée « presse morte », ont annoncé qu'elles fermeront portes et fenêtres.
    Douze avocats mobilisés
    Par ailleurs, les journalistes qui prennent la défense de leur confrère ont décidé de demander les services d'un pool d'avocats. Douze robes noires sont déjà mobilisées. Parmi elles, on compte des ténors du barreau malien.
    Au Mali, pour soutenir un confrère arrêté, c’est quasiment la première fois que la presse prend deux décisions à la fois : d’une part organiser jusqu’à nouvel ordre des journées « presse morte », et, dans le même temps, refuser de couvrir les événements institutionnels jusqu’à nouvel ordre, même si, entretemps, le journaliste arrêté est libéré.
    TAGS: AMADOU HAYA SANOGO - MALI - MÉDIAS