TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
vendredi 18 janvier 2013
Prise d'otages d'In Amenas: suivez le fil des événements
LGÉRIE - Article publié le : vendredi 18 janvier 2013 - Dernière modification le : vendredi 18 janvier 2013
In Amenas, vaste site gazier du sud-est algérien, à 100 km de la frontière libyenne.
REUTERS/Kjetil Alsvik / Statoil/Handout
Par RFI
Au lendemain de l'assaut donné par l'armée algérienne sur le site gazier d'In Amenas, où un commando islamiste a pris plusieurs centaines de personnes en otages, la situation est toujours très confuse ce vendredi. La question des 40 captifs occidentaux reste très floue, certains sont morts, d'autres ont fui. L'inquiétude domine les réactions internationales. Certaines chancelleries, plus véhémentes, demandent des explications à l'Algérie qui a lancé, très vite et sans concertation, une opération vraisemblablement très meurtrière et toujours en cours. Nos dernières informations.
Les horaires sont donnés en temps universel (TU). Suivez aussi les événements en Algérie sur le compte Twitter @RFIAfrique
VUE AÉRIENNE
20h45 : L'armée algérienne est toujours aux avant-postes sur le site gazier d'In Amenas, selon des sources sécuritaires algériennes. On sait qu'un Français, Yann Desjeux, a été tué au cours de l'opération, 3 Français ont été libérés et sont sains et saufs, une trentaine d’autres personnes de différentes nationalités seraient toujours portées disparues. Les ravisseurs affirment encore en détenir 7 seulement : trois Belges, deux Américains, un Japonais et un Britannique. Une information révélée par l'Agence mauritanienne Nouakchott Information (ANI). Le site publie également un enregistrement sonore de Abdel Rahman, le Nigérien présenté comme le chef des assaillants. Il serait toujours retranché sur le site et serait en compagnie d’une dizaine de preneurs d’otages. Les autorités algériennes affirment avoir capturé ce soir un terroriste vivant. Lors de son interrogatoire, il aurait déclaré que son groupe était composé, mercredi lors de l’attaque, de 32 individus. Alger poursuit son opération ce soir et semble rester fidèle à son principe de ne pas négocier avec les terroristes. Les assaillants tenteraient d’ouvrir un dialogue avec certains pays occidentaux dont ils retiennent les ressortissants.
20h30 : Le président français François Hollande recevra ce dimanche 20 janvier les familles des otages français détenus au Sahel par des groupes islamiques armés (Elysée).
20h15 : Dans un entretien téléphonique avec le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a exhorté Alger à faire preuve d'une « précaution extrême » pour sauver la vie des otages sur le site. Elle a présenté les condoléances des Etats-Unis aux familles des personnes tuées dans la prise d'otages.
20h00 : Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius annonce dans un communiqué la mort d’un Français, Yann Desjeux, tué lors de l'opération de libération des otages détenus sur le site gazier. Ce sont les autorités algériennes qui en ont informé Paris sans préciser les circonstances de son décès. Trois autres Français, également présent sur le site au moment de l’assaut, ont été libérés et ont la vie sauve.
18h45 : notre correspondante en Algérie Leila Beratto fait le point sur la situation. L’armée algérienne encercle encore ce soir l'usine du complexe gazier d'In Amenas, dans lequel seraient retranchés entre 7 et 10 preneurs d'otages. Des informations commencent à percer. Un premier bilan des sources sécuritaires fait état de 12 otages morts depuis le début de l’opération des forces spéciales jeudi matin. On ne sait pas s’il s’agit d’otages algériens ou étrangers. 7 à 10 ravisseurs sont donc encore retranchés sans la salle de contrôle, ils sont munis d'explosifs et menacent de tout faire exploser. 18 terroristes ont été tués pendant l’opération. Pour l’heure une centaine d’étrangers ont été libérés sur 132, on ne connait donc pas le sort de 20 à 30 étrangers. On sait que 572 otages algériens ont été libérés mais on ignore combien d’Algériens travaillaient au total sur le site. Les autorités algériennes pourraient arrêter l’assaut en cours pour la soirée. Il se peut que certains otages encore à l'intérieur du site soient des Américains et que les Etats-Unis souhaitent que les choses se fassent un peu plus en douceur. Le chef présumé des ravisseurs Mokhtar Belmokhtar a demandé par vidéo interposée à la France de négocier la fin de la guerre au Mali et a proposé d'échanger les otages américains contre deux islamistes emprisonnés aux Etats-Unis. L'un d'eux est le chef spirituel de l'organisation extrémiste Gama'a al Islamiya.
18h25 : Situation toujours incertaine sur le site gazier d'In Amenas et même sur place au cœur des événements. L'information est très difficile à obtenir, elle est visiblement totalement verrouillée. Un journaliste algérien Yahia Bounouar a pu se rendre dans le village d'In Amenas alors que les forces spéciales algériennes venaient de libérer quelques otages algériens.
Yahia Bounouar
Journaliste algérien
J’ai été arrêté au niveau du barrage de gendarmerie à 3-4 km du complexe. On nous interdit l’accès (…). A 12h30 ont a vu passer un petit convoi constitué de deux camions avec certains une trentaine d’hommes. C’était des otages algériens, il y a eu quelques cris de joie (…). On ne sait rien au-delà du barrage qui nous empêche d’accéder.
Écouter (01:03)
18/01/2013 par Boniface Vignon
17h42 : La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est entretenue avec le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, pour essayer de coordonner leurs efforts dans le dossier des otages. Le département d'Etat américain affirme que Washington ne négociera pas avec des « terroristes »
17h19 : El Watan rapporte que le Groupement d’intervention spéciale (GIS) algérien a réussi à capturer un terroriste vivant à In Amenas. Selon le quotidien algérien, celui-ci a indiqué aux autorités algériennes que son groupe se composait de 32 individus.
Francis Perrin
Président de Stratégies et politiques énergétiques
18/01/2013
Écouter (00:48)
17h05 : Selon Francis Perrin, président de Stratégies et politiques énergétiques, « si il y a eu des dommages importants causés aux installations gazières (...) les perturbations pour certains pays européens, et notamment pour l'Italie et l'Espagne peuvent être non négligeables. »
16h52 : François Bayrou, président du Modem « ne donne pas de leçons aux autorités algériennes, qui font face à une prise d'otages massive, avec des troupes surarméees, dans des lieux très difficiles à contrôler. »
14h19 : Des témoignages des otages libérés ont été recueillis et diffusés par France Info. « Tout à coup, il y a eu les coups de feu, les explosions, on a rien compris, l'alarme s'est déclenchée, témoigne ainsi un ingénieur algérien. Juste après, ils nous ont plongés dans le noir, ils ont réussi à couper l'électricité (et) ont pris possession de la base. » Selon cette même source, les assaillants auraient crié : « on ne cherche que les expatriés, les Algériens, vous pouvez partir! »
13h42 : L'agence algérienne APS fait savoir que les ravisseurs proposent l'échange d'otages contre des prisonniers aux Etats-Unis.
18/01/2013 - ALGÉRIE
Réécoutez l’émission spéciale du 18 janvier sur la prise d’otages en Algérie
13h23 : Selon des chiffres de l'agence de presse algérienne, rapportés par la correspondante de RFI en Algérie (à suivre sur Twitter @LeilaBeratto), près de 570 otages algériens et plus de 65 prisonniers occidentaux sont libres. Les chiffres sont à relativiser étant donné la fiabilité limitée du nombre de travailleurs présents sur le site.
13h00 : L'agence de presse algérienne indique que le groupe islamiste à l'origine de la prise d'otages était composé d'une trentaine de « terroristes ». Pour Paris, la situation sur place est « particulièrement complexe » pour Alger.
11h45 : 18 terroristes ont été tués sur le site gazier, selon des sources sécuritaires algériennes. Comme l'a confirmé également David Cameron, Premier ministre britannique, « l'armée [algérienne] poursuit encore des terroristes et cherche des otages ». Par ailleurs, le gouvernement français n'a pas été prévenu à l'avance de l'assaut mené par les forces algériennes sur le site d'In Amenas, a-t-il laissé entendre. Enfin, cet avertissement du secrétaire américain à la Défense Léon Panetta : « ceux qui s'attaquent à notre peuple n'auront nulle part où se cacher ; les terroristes ne trouveront de sancutaire ni en Algérie, ni en Afrique du Nord ni ailleurs. »
Jean-Marc Ayrault
18/01/2013
par Valérie Gas
Écouter (00:36)
12h22 : « Le décès de plusieurs otages est à déplorer » à In Anemas, a brièvement annoncé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault lors d'une conférence de presse à Paris. « Nous n'en connaissons pas le nombre ni la nationalité » mais « l'opération se poursuit », a-t-il ajouté après s'être entretenu avec son homologue algérien.
12h10 : L'opération militaire est toujours en cours dans l'usine d'In Amenas, où un groupe de preneurs d'otages était retranché.
11h05 : La Norvège indique qu'elle « aurait aimé être informée par avance » de l'opération, a déclaré le ministre des Affaires étrangères norvégien à la télévision, alors que huit ressortissants sont toujours portés disparus.
11h00 : Tous les employés de l'entreprise d'hôtellerie CIS Catering « sont sains et saufs » a déclaré le patron Régis Arnoux. Le seul français de la société présent sur place, et qui a témoigné à la radio française ce matin, « est traumatisé et n'a qu'une hâte, c'est de rentrer », a-t-il précisé.
10h59 : La British Petroleum, co-exploitante du site d'In Amenas, annonce que trois vols ont évacué plusieurs centaines de personnes. D'autres vont suivre.
10h31 : La justice française ouvre une enquête sur la prise d'otages. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « enlèvement suivi de mort ». Cette procédure judiciaire est habituelle dès lors que des Français peuvent être victimes de faits commis à l'étranger (AFP).
Ce que l'on sait à 10h00 :
Les otages. Norvège : 1 employé norvégien a pu être porté en lieu sûr, selon la compagnie pétrolière norvégienne Statoil (qui co-exploite le site). Aucune nouvelle de 8 autres travailleurs norvégiens. Japon : Tokyo annonce aussi que 3 ressortissants japonais sont en sûreté, mais s'inquiète du sort des 14 autres, toujours retenus. Hier, l'agence de presse officielle algérienne avait annoncé que 2 otages britanniques, et 1 kenyan avaient été libérés, ajoutant que 600 travailleurs algériens, avaient pu fuir. France : 2 Français sont revenus sains et saufs, d'autres y sont encore. Au total, on reste sans nouvelles d'au moins 22 Occidentaux.
Un nombre de victimes incertain. Selon les ravisseurs, 34 otages occidentaux et 15 combattants islamistes ont été tués au cours de l'assaut d’hier. Ce vendredi, une autre opération est en cours et aurait fait 18 morts dans les rangs des ravisseurs.
Sur le terrain. Les militaires algériens, maîtrisent désormais le site d'hébergement du gisement gazier. En revanche, des ravisseurs contrôleraient toujours l'usine de Tiguentourine à 4 km. Beaucoup de zones d'ombres demeurent quant au contexte de l'opération militaire déclenchée jeudi.
9h24 : Un avion américain s'est posé sur l'aéroport d'In Amenas. Les Etats-Unis envisagent une évacuation leurs ressortissants.
9h00 : Un rescapé français de la bataille de jeudi témoigne sur la radio Europe 1. Encore présent sur la base, il raconte avoir passé 40 heures sous son lit et avoir « entendu énormément de coups de feu ».
7h30 : Selon notre correspondante à Alger, Leila Berrato, il se passe quelque chose dans l'usine d'In Amenas. Des notables algériens sont revenus sur le site pour négocier avec les preneurs d'otages. Les autorités essaieraient donc de trouver une solution moins violente qu'un autre assaut.
7h29 : Les autorités japonaises convoquent l'ambassadeur d'Algérie à Tokyo. Deux otages japonais ont été tués dans l'assaut jeudi
7h28 : Pour Londres, « l'incident terroriste est toujours en cours », dans le sud-est algérien.
7h18 : Notre correspondant à Bamako (Mali), Serge Daniel, rappelle sur notre antenne que Mokhtar Belmokhtar se trouve bien, aux dernières informations, au Mali.
18/01/2013 - ALGÉRIE
Prise d'otages d'In Amenas en Algérie: la grande inquiétude des Occidentaux
7h00 : Le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls indique sur la radio RTL que « très peu de Français » se trouvaient sur le site gazier d'In Amenas, et que deux d'entre eux au moins en sont « revenus ».
La veille, durant la journée, jusqu'au soir, et ce vendredi matin, les diplomaties occidentales directement concernées par cette prise d'otages ont exprimé leur prudence (France, Etats-Unis), leur fort mécontentement (Royaume-Uni, Japon, Norvège), et tous ont au moins demandé des éclaircissements.
L'ambassadeur du Niger et sa femme retrouvés morts (18/01/2013)/Bruxelles
© Photonews
Le couple aurait été intoxiqué au monoxyde de carbone
UCCLE Le majordome a découvert les corps de l'ambassadeur du Niger, Djibo Issaka, de son épouse, dont le nom serait Fatouma Kimba, peu avant 10h, vendredi, au domicile du couple, avenue Houzeau, à Uccle. La police locale de la zone Uccle/Auderghem/Boitsfort s'est rendue sur place et, d'après les premières constatation et l'ambassadeur et sa femme sont effectivement morts pendant la nuit. Un chauffage d'appoint défectueux pourrait être à l'origine du drame.
Le couple aurait utilisé du charbon pour se chauffer dans la chambre à cause d'un problème de chauffage, sans ouvrir une porte ou fenêtre, d'où l'intoxication au CO.
Le couple avait trois enfants majeurs. Une de leurs filles, âgée d'une vingtaine d'années, était sur place la nuit de la mort de ses parents, mais elle n'a pas été intoxiquée par le "tueur silencieux".
A 14h, l'intervention des services de secours et des forces de l'ordre était toujours en cours.
Le parquet de Bruxelles est descendu sur place.
Raphaël Cayrol
© La Dernière Heure 2013
Mali: l’irealpolitik des Entités-bâtardes* africaines.
http://blogs.mediapart.fr/blog/seyive-ahouansou/180113/mali-l-irealpolitik-des-entites-batardes-africaines
THÉMATIQUES DU BLOG
18 janvier 2013 Par Séyivé Ahouansou
L’Afrique se retrouve aujourd’hui plongée en plein paradoxe temporel : une séquence surgissant du passé, bousculant le présent et hypothéquant son avenir vient de se clore avec l’intervention française dans le nord du Mali. Du sommet de la Francocacophonie, en passant par les visites, à Kinshasa et Alger de François Hollande, jusqu’à la nouvelle expédition "humanitaire" tricolore en terre malienne, ont de nouveau été posés les jalons balisant l’impasse que furent, sont et resteront les relations françafricaines : un cul-de-sac pour l’Afrique, un tombeau pour les africains.
Le paradoxe temporel africain se définit par la répétition mécanique : les mêmes causes entraînent les mêmes effets, les mêmes effets entraînent les mêmes constats.
Dans"Le Rire: essai sur la signification du comique", le philosophe Henri Bergson analysait le comique par la répétition mécanique et la superposition du mécanique sur le vivant.
L’histoire dramatique qui se répète de façon cyclique en Afrique Noire participe de cette mécanique et ressort d’un comique particulier. A la contempler et à l’évoquer, les rires fusent, mais bientôt mélangés à des soupirs, ils font place aux larmes et au dégoût, laissant un arrière-goût de sable dans la bouche.
Objectivement, nul ne devrait concevoir d’amertume à la vision surannée de troufions français apportant la "liberté" à un peuple malien abandonné par son appareil d’état, bradé par la CEDEAO, lâché par la dés-Union Africaine, cette clique d’incapables notoires et corrompus ne méritant même pas la corde pour les pendre.
Reconnaissons-le, l’Afrique est à sa place : dans le chaos. Ses peuples à la leur : la dernière.
Comment pourrait-il en être autrement ?
Endormis sur des lauriers fanés depuis des siècles, abrutis par une violence politico-économique structurante, les africains ont pris pour désagréable habitude de se réveiller lorsque leur cercueil, déjà scellé, est mis en terre.
Que viennent donc faire les imprécations et cris de désolation du pan-âne-fricain alors que l’affaire était pliée dès l’instant où les chefs des Entités-bâtardes siégeant à la CEDEAO, après avoir roulé leurs mécaniques rouillées, décidèrent de ramper en bon ordre aux pieds de François Hollande, afin d’implorer son secours ?
Demi-paradoxe que ces pseudo-gouvernants africains, suppliant qu’on vienne à nouveau leur mettre le talon sur la gorge, se resservir chez eux mieux qu’à la maison et leur mitonner une dette payable jusque dans l’au-delà.
Confortés par la lâcheté et la faiblesse de la CEDEAO, les fous barbus d’Allah, création et idiots utiles par excellence de l’Occident impérialiste, alliés fidèles de ce dernier en Libye et en Syrie, eurent l’excellente idée de se rapprocher dangereusement de la capitale malienne.
Ce faisant ils donnèrent à la France de l’insipide et a-charismatique Hollande, prétexte pour intervenir avec le droit, la morale, la justice, l’histoire, l’ONU, l'Oncle Sam, l’opinion publique mondiale, les africains et Jésus-Christ pour soi...
Beau comme l’antique, cette union sacrée des partis politiques français soutenant un gouvernement socialiste à la rue, occupé d’ordinaire à comptabiliser de pleins wagons de chômeurs affrétés par une économie atone.
A l’exception notable de Jean-Louis Mélenchon, Frédéric Poutou, Noël Mamère, du revenant Dominique de Villepin et du cacochyme Giscard d’Estaing, la classe politique (Front National y compris) s’est rangée derrière le chef de l’état.
La France se devait d’intervenir : l’avenir du Mali, de l’Afrique, du monde libre et civilisé, une nouvelle fois dépendait de son action.
Alain Juppé, délinquant notoire et accessoirement ministre de la Défense du précédent gouvernement le dit en substance : Nous n’avions pas d’autres choix, de plus le Mali, c’est un peu chez nous! (1)
François Hollande, lui, pourra s’époumoner tout son soûl, reprendre avec des trémolos dans la voix les berceuses chantées naguère par De Gaulle, Mitterrand, Chirac ou Sarkozy : sa parole revêt une importance quelconque.
Car si Transparent de la République il est en son pays, pour l’africain lucide les paroles d’un muet retentissent d’un écho plus puissant dans l’oreille d’un sourd que cent de ses discours.
Écartons-nous de son galimatias belliqueux, droit-de-l’hommiste, confus et mensonger, la vérité est ailleurs et ne sort que rarement de la bouche des responsables politiques.
Doit en conséquence être appréciée à sa juste valeur la déclaration du ministre de la Défense (des intérêts français non pas africains) Jean-Yves Le Drian, qui, dans un accès de franchise involontaire a énoncé tout haut une évidence dissimulée par ailleurs avec force hypocrisie.
Arborant les traditionnelles et très officielles larmes de crocodile, versées par ceux qui ne payent jamais le prix du sang, à la nouvelle de la première victime française de l’intervention au Mali, ce dernier, sans doute ravagé par le chagrin, s’est oublié : "Je partage la douleur de sa famille et de ses proches. Le lieutenant Boiteux est mort pour la France, pour défendre notre sécurité, nos libertés." (2)
Effectivement ce n’est pas pour le bien des Maliens, qui d’ailleurs la dérangent assez sur son sol, que la France s’est engagée.
La vérité, plus prosaïque se nomme géostratégie, recolonisation et fée électricité.
En clair et pour les plus obtus : AREVA et uranium.
Paris ne pouvait tolérer que le Mali, région hautement stratégique, bascule dans une insécurité chronique élevée.
Paris ne pouvait laisser, entre autres causes humanitaires, l’exploitation de la mine nigérienne d’Imouraren, potentiellement au second rang mondial et localisée dans cette zone de turbulences, ralentie ou entravée par les fous barbus.
Que ces derniers eurent été les amis de BHL en Libye, que ces derniers soient financés par les amis Qataris, et libèrent à l’aide du terrorisme islamique (le bon celui-là) la Syrie, ne saurait justifier que la France ne puisse s’approvisionner à vil prix en uranium auprès du Niger "un des pays les plus pauvres du monde".
Plus précisément, une Entité-bâtarde allègrement pillée de sa matière première par AREVA, qui ne se prive pas, dans cet atomique dessein, d’y corrompre tout ce qui respire, y compris son pseudo-chef d’état, Mahamadou Issoufou, par ailleurs ancien directeur d'exploitation de la mine d'Arlit (propriété d’AREVA) et ex-secrétaire-général de la Société des mines de l'Aïr, la SOMAIR (également une de ses filiales), en lui faisant don récemment de 26 millions d’euros, affectés à l’achat d’un avion. Faisant d’une pierre deux coups donc, la "Patrie des Droits de l’Homme" se réinstalle par la bande et durablement sur un continent qui après la plaisanterie ivoirienne devait être plus solidement garrotté. Au nom de ses intérêts supérieurs…
Les nègres de salon, maquereaux de l’Afrique, colporteurs de la vicieuse dialectique occidentale et porte-parole de la pensée dans ce qu’elle a de plus crapoteux, useront d’arguments ineptes pour masquer cette triste réalité.
Celui qui a du temps, de la salive et des neurones à perdre argumentera sur le non-choix entre une pseudo-générosité française, matérialisée par cet énième empiétement sur la souveraineté Africaine et le péril islamique.
Entre la peste et le choléra, il n’est point question de choix.
Les deux sont mortelles maladies, non pas à soigner, mais à éradiquer. L’interrogation essentielle, le véritable dilemme est évidemment autre et se résume entre une Afrique continuellement violée par l’Occident ou ses "amis" et alliés objectifs (ici les fous barbus), prostituée par ses responsables acceptant des cadres idéologique et dialectique qui ne sont pas les siens, et une Afrique refusant une réalité qui n’est en définitive qu’un cauchemar s’étirant à l’infini, se répétant tel le châtiment de Prométhée…
Que cette interrogation demeure en 2013 est l'évidence dramatique de notre absence de mémoire, un témoignage édifiant de notre absence totale de lucidité, une preuve irréfutable de notre faiblesse. Heureusement, on ne dispose que pour l’avenir et si hier est aujourd’hui, demain est à construire. La bonne gouvernance et la démocratie n’étant pas des garanties suffisantes pour l’ingérence "humanitaire" opportune, voilà l’islamisme radical brandi comme passeport et carte de séjour par la France et l’Occident pour justifier de leur présence en Afrique pour les décennies à venir. On peut comprendre que les enjeux géopolitiques ne soient pas maîtrisés par tous, que les subtilités du jeu de dupes qu’est la guerre contre le terrorisme échappent aux masses, mais il est confondant de voir les élites africaines, tels des moutons décérébrés, se féliciter de l’arrivée de leurs bourreaux multiséculaires, voleurs et menteurs impénitents, de les fêter tels des libérateurs. Il est sidérant de voir des responsables politiques, oubliant que le discrédit de leurs armées nationales est aussi le leur, applaudir et se réjouir à l’arrivée de troupes étrangères. Nul n’incrimine la population de Gao ou du Mali tout entier, que ces dernières remercient la France est preuve de la politesse et de la correction malienne. A ceux qui ont été en prise directe avec l’animalité djihadiste, il serait indécent de demander de réagir autrement. Mais que dire des propos de Yayi "Y’a bon" Boni, se déclarant aux anges, remerciant la France pour son "attachement au respect des libertés fondamentales et des droits de l'homme". (3) Tant de lâcheté, de servilité et de bêtise chez un seul homme, de surcroît président de la dés-Union Africaine, questionne et laisse perplexe.
La politique du plat valet, celle de la main tendue et de l’échine courbée, si bien menées par les élites gouvernantes africaines, en sus de maintenir le continent dans la fange et le déshonneur sont à l’origine d’une révolution dans la théorie géopolitique.
A la realpolitik, les Boni et consorts opposent l’irealpolitik : l’acceptation béate et volontaire de cadres idéologique et politique contraires aux intérêts africains.
L’Afrique noire, cornaquée par ces incapables, va au-devant de grosses et tragiques désillusions, prenons-en conscience.
L’intervention française au Mali, aujourd’hui devenue guerre, prémisse à la "guerre perpétuelle pour une paix perpétuelle" qu’est l’inepte guerre contre le terrorisme (le glissement sémantique est lourd de sens et de conséquences), est l’importation sur le continent de la dialectique du choc des civilisations utilisée dans le monde arabe pour y instaurer le "chaos constructif" cher aux stratèges néo-conservateurs américains.
Ce "chaos constructif", n’étant autre que l’exacerbation d'antagonismes locaux (le diviser pour mieux régner), fera invariablement florès dans une Afrique scindée en Entités-bâtardes faibles et déstructurées.
Les irresponsables politiques africains qui portent déjà une lourde responsabilité dans le marasme continental actuel, ont ouvert à nouveau les portes de l’enfer en autorisant cette importation de concepts politco-théologiques fumeux.
Car au nom de quoi l’Afrique, faisant face à d’innombrables plaies, devrait prendre part au combat que se livrent Occident et Orient ?
Paradoxe et mécanique que de voir se rejouer une histoire déjà vécue, celle des pénétrations violente et barbare de l’Islam et du Christianisme, à la différence cette fois-ci que l’Afrique Noire, pourrie de l’intérieur par l’ingestion de ces deux chancres, accueille ses ennemis à bras ouverts et se range à leurs côtés, pour mieux s’autodétruire.
Les projections du Plan Prospectif à 30 ans ou Horizons Stratégiques (PP30) du ministère français de la Défense avaient posé, à leur publication, les enjeux et défis auxquels l’Afrique serait confrontée au cours des trente années à venir.
Y figurent noir sur blanc l’affrontement théologique (ou guerre de religions) et la nécessité pour la France de repenser son déploiement militaire africain.
En filigrane apparaissait la thématique du "chaos constructif", celle qui s’impose aujourd’hui au Mali et qui guette le Nigéria, voire le Cameroun avec Boko Haram.
Abonnées au chômage de masse et à la misère, pourvues de populations jeunes, dynamiques mais acculturées au point de n’avoir pour seul rêve que le mirage de la vulgaire et sans âme société de consommation, traversées et minées par des spiritualités exogènes, les Entités-bâtardes sont un cadre idoine de déstabilisation et d’instrumentalisation venant de l’extérieur.
On peut l'observer au Mali, l'effet pernicieux de pareilles déstabilisation et instrumentalisation est diabolique et, paradoxe suprême, boucle la boucle: le colon arrivé naguère sans être invité pour voler, revient aujourd'hui attendu comme le sauveur, pour continuer à voler...
Ajoutons que la guerre contre le terrorisme, nouvelle marotte d'une France socialiste se découvrant soudainement bushiste et bafouillant son Samuel Huntington, est une guerre qui ne se gagne pas, car nul ne peut tuer une idée avec des bombes.
Guerre asymétrique par excellence ou opération de police internationale, elle est faite pour durer et s’éterniser, lorsqu’on la pense finie, elle renaît de ses cendres.
Les exemples des fiascos irakiens et afghans auraient dû pourtant faire réfléchir les méprisables mendiants qui président aux destinées africaines. Que nenni! Ils ont épousé les dialectiques du chaos et de la guerre Orient/Occident, pavant ainsi la voie à une recolonisation durable.
Car les mêmes causes entraînant les mêmes effets, on imagine mal les valets nègres aux gants blancs, adopter une position différente de celle du Ministre afghan de la Défense, Bismullah Khan Mohammadi, qui à la suite d’un attentat, ayant visé le 16 Janvier 2013 le quartier-général de ses services des renseignements, supplie à genoux les autorités américaines de ne pas abandonner le pays et d'y demeurer d’une manière ou d’une autre…
Les cris et manifestations de joie, les déclarations bravaches et martiales entendues ici où là, en Afrique et en France, sont trompeuses.
François Hollande, sans doute conseillé en politique internationale par celui qui l’habille, s’est fourvoyé.
La France, toute arrogante qu’elle est, n’a ni les moyens militaires, ni les moyens financiers de mener une telle guerre.
Son agent Denis Allex, exécuté par la milice Al Shaabab, à la suite d’une opération de sauvetage que n’aurait pas renié la nullissime armée malienne, pourra le certifier d’outre-tombe.
Certains semblent oublier que les États-Unis ont dépensé des milliards de dollars et n’ont emportés la victoire finale ni en Irak, ni en Afghanistan.
Les plans de l’intervention française qualifiés de foutaises par Susan Rice (4), sont un modèle de stupidité et de précipitation.
Sauf à vouloir bombarder les villes maliennes, la France ne débusquera de "terroristes" qu’à la marge. Ceux-ci en bon guérilleros se sont d’ores et déjà mélangés à la population.
Paniquée alors que la perspective de véritables combats au sol se profile, la France en appelle aux américains et à l'Union Européenne. Elle en vient également à souhaiter que la prise d’otage sur le site gazier algérien d’In Amenas, accule la Communauté Internationale à un suivisme moutonnier.
Les Algériens, jaloux d'une indépendance qu’ils ont, à la différence des Entités-bâtardes, conquise et fait chèrement payer à la France, ont réglé la prise d’otage à la russe : liquidation de tous les assaillants et accessoirement de quelques otages.
Quoi qu’il en soit et l'analyste sérieux le sait: la France de Hollande, ne gagnera pas la guerre contre le terrorisme, guerre qui a éreinté l'économie américaine et coûté la vie de millions de civils dans le monde arabe.
On ne triomphe pas d’une idéologie ou de ressentiments anti-occidentaux, éminemment légitimes, avec des armes.
La France ne réussira qu’à instaurer un autre pandémonium en Afrique Noire après celui qu'elle a savamment imposé en Libye.
Il n’y a pas à douter que les retorses autorités françaises s’en serviront:
1) comme prétexte pour pressurer des responsables africains, faibles, lâches et serviles,
2) pour imposer une présence militaire envahissante et permanente,
3) comme de juste, continuer à faire ce qu’elles perfectionnent depuis des siècles sur le sol africain : le vol humaniste.
En un mot comme en cent : pour l’Afrique, un jeu à somme nulle…
Ahouansou Séyivé
*Les Entités-bâtardes découlent du découpage colonial.
Présentant formellement les caractéristiques d'un état, elles n'en sont que de pâles reflets. N'ayant qu'une souveraineté limitée sur le plan monétaire (le CFA), inexistante sur le plan politique, militaire et économique en ce qu'elles restent inféodées à leur ex-puissance coloniale et aux organismes subsidiaires de l'ONU (Banque Mondiale ou FMI) qui les gèrent par pantins interposés (Alassane Ouattara, Blaise Compaoré, Yayi Boni etc)...
(1) http://www.liberation.fr/depeches/2013/01/14/juppe-sur-le-mali-c-est-le-terrorisme-qui-nous-fait-la-guerre_873856
(2) http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/01/14/des-forces-speciales-a-pau-depuis-vingt-ans,1113195.php
(3) http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/61251-boni-yayi-salue-l-engagement-des-troupes-francaises-aux-cotes-de.html?print
(4) http://turtlebay.foreignpolicy.com/posts/2012/12/11/rice_french_mali_intervention_plan_is_crap
AL-QAÏDA AU MAGHREB ISLAMIQUE - ALGÉRIE En direct : près de 30 otages étrangers toujours aux mains des ravisseurs
DERNIÈRE MODIFICATION : 18/01/2013
© AFP
Selon l'agence officielle algérienne, quelque 100 otages étrangers sur 132 ont été libérés ce vendredi par les forces spéciales algériennes. On reste toutefois sans nouvelles des autres. Suivez les événements en direct sur notre liveblogging.
Par France 2 (vidéo)
FRANCE 24 (texte)
L’armée algérienne a donné l’assaut jeudi 17 janvier contre le site gazier d'In Amenas où des islamistes retenaient en otage 132 Occidentaux et plusieurs centaines d’Algériens. L’attaque a été revendiquée par le groupe Al-Mulathamin, dirigé par Mokhtar Bel Mokhtar, ancien chef charismatique d’Aqmi.
Ce vendredi, l’opération militaire se poursuit sur le site. Les autorités algériennes ont fait état de morts et de blessés, mais aucun bilan officiel n’a encore été communiqué. Les pays dont des ressortissants figuraient au nombre des otages redoutent une issue dramatique.
Suivez ce liveblog sur votre tablette ou smartphone en cliquant ici
Les récents événements à In Amenas ont déstabilisé la quiétude des habitants de Djanet. El Watan "Week-end" est allé à leur rencontre.
Choc et colère à Djanet
le 18.01.13 | 10h00 Réagissez
Attablés à une terrasse de café au centre-ville de Djanet, des Touareg échangent des propos concernant la crise au Mali. «Je suis contre Ançar Eddine et le Mujao», lance Mani Targui, la soixantaine, en tenue traditionnelle touareg. Les habitants de Djanet craignent que la situation au Mali ne s’étende au Sud algérien et expriment leur ras-le-bol contre les mouvements islamistes du Nord-Mali. «Il se pourrait que les mouvements terroristes trouvent des brèches pour franchir les frontières», lâche Ali, avant que Mani, plus confiant, ne conteste : «Impossible ! Les frontières avec le Mali sont très sécurisées. Les militaires algériens ne laisseront jamais les islamistes mettre les pieds sur le sol algérien.» Si les autorités algériennes ont déjà déployé les méharistes (militaires touareg) dans la région, les habitants du Sud croient savoir que les terroristes traversent en réalité souvent la frontière. «Voilà les méharistes.»
Sale jeu
Au cours de la discussion, un jeune homme désigne du doigt un camion chargé de militaires. Ce jeune, qui préfère garder l’anonymat, espère que la situation se règlera de l’autre côté des frontières. «Je n’ai pas envie que ce qu’on a connu avec les Libyens se reproduise. Il faut savoir que plusieurs rebelles libyens ont fait de Djanet leur refuge. Mais nous n’accepterons jamais la présence des islamistes ici», tranche-t-il, déterminé. Et d’enchaîner : «En tout cas, je pense qu’ils n’arriveront pas à s’en sortir dans le Sahara algérien. Ils ne tiendront pas le coup.» Mani Targui rassure ses amis en regardant sa tasse de thé : «Même si Ançar Eddine et le Mujao réussissent à pénétrer en Algérie, on y fera face. On ne laissera jamais ces criminels vivre ici. Ils veulent imposer un autre islam aux musulmans !» Et d’analyser : «Tout ce qui se passe au nord du Mali est voulu. Pour moi, le Mujao, qui enlève et exécute des innocents, est un produit marocain et le royaume chérifien est le loyal serviteur des Français. Ce chaos a déjà été planifié bien avant l’intervention militaire. Les Français demandaient aux Marocains de semer la pagaille au Sahel à travers ce groupe de terroristes, pour qu’ils puissent mettre les pieds au nord du Mali», accuse Mani fermement. Son ami s’interroge : «Pourquoi le gouvernement algérien n’intervient pas ?» Un autre Touareg s’invite au débat, très sûr de lui : «Ne t’inquiète surtout pas pour les autorités algériennes, elles savent très bien ce qu’elles font. Nous sommes conscients que les étrangers veulent semer la discorde entre les Touareg et le gouvernement algérien.»
Azawad
A ce propos, ils assurent qu’ils resteront loyaux à l’Etat algérien, à condition que les responsables ne les marginalisent plus. «Malgré notre loyauté envers le gouvernement algérien, nous restons marginalisés. On dirait qu’on n’est pas Algérien ! Tout cela, parce qu’on a demandé aux autorités de reconnaître notre langue et notre culture», peste Mani, avant de reprendre : «En ce qui concerne le Mali, on partagera toujours la position de l’Etat algérien, mais cela ne veut pas dire qu’on est contre la cause de l’Azawad. Cette région est la nôtre, c’est le colonialisme qui nous a séparés. Dans les années 1950, on était un seul peuple avec les Touareg maliens, nigériens, libyens… Et maintenant, on nous sépare comme si de rien n’était !» Les Touareg de Djanet se disent «cœur et âme» avec leurs «frères» du MNLA. «Dans le cas où la situation ferait fuir les nôtres du Mali, ils seront les bienvenus chez nous. Cependant, on les encourage à lutter jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause», espère Mani Targui.
Inquiétude
Les employés de la base Hayet sont abasourdis. Mercredi matin à Djanet, les habitants, installés au café pour suivre les événements dramatiques d’In Amenas sur les chaînes télévisées, étaient sous le choc. Le silence des habitant démontre leur inquiétude. Certains ont des proches qui y travaillent, d’autres sont eux-mêmes employés dans la base Hayet, où opérent conjointement les trois sociétés, Sonatrach, British Petrolium et Statoil. Rencontré à Djanet, un agent de sécurité travaillant à la base est sous le choc. «Heureusement que je suis en congé», lâche-t-il sous le couvert de l’anonymat. «J’essaye d’appeler quelques collègues pour le moment, je n’y suis pas arrivé, le réseau téléphonique est coupé», poursuit-il. Quelques minutes plus tard, son téléphone portable sonne, un collègue d’In Amenas lui annonce la mauvaise nouvelle, le visage blême, il lâche : «Ce sont des criminels ! Ils ont tué mon ami Lamine, un jeune trentenaire.»
Il poursuit : «L’un des barbus lui a tiré dessus au moment où il allait donner l’alerte. Tout a commencé quand des employés étrangers quittaient la base pour l’aéroport, pour partir en congé. Les terroristes les ont coincés sur l’itinéraire et les ont ramenés vers la base. Ce que je ne comprends pas, c’est que les employés étrangers étaient escortés par l’armée algérienne.» Certains affirment avoir assisté à un accrochage entre les militaires et les terroristes. Des Algériens ont été blessés lors de cette attaque. Peu après, l’arrivée des notables touareg avait pour but de négocier avec les preneurs d’otages. D’après les informations qu’a reçues notre interlocuteur, «c’est à peine croyable ! Je ne crois pas que la société qui m’engage me rappelle, vu la situation chaotique.» Son collègue poursuit : «Tout ce qui se passe aujourd’hui est une conséquence de la guerre au Mali. Notre gouvernement aurait pu renforcer la présence militaire et sécuriser la zone, maintenant tous le Sahara est menacé.»
Les deux employés estiment que cette attaque constitue un message pour le gouvernement algérien. «Les terroristes veulent prouver qu’ils sont capables de déstabiliser notre pays. Tant que le Mali est en guerre, on ne sera pas en sécurité», disent-ils. Certains Touareg confirment que les militaires algériens ne pourront pas sécuriser toutes les frontières. «Je ne pense pas que les militaires puissent contrer les islamistes djihadistes venus des pays voisins. Il faut être très vigilant», conclut notre interlocuteur.
Lotfi Sid
In Amenas: Le GIS capture un terroriste vivant
le 18.01.13 | 14h24
Des éléments du Groupement d’intervention spéciale (GIS) ont réussi à capturer un terroriste parmi les ravisseurs lors de l’assaut, apprend El Watan aujourd’hui de sources sécuritaires qui n’ont pas précisé sa nationalité.
Lors d’un interrogatoire poussé, il a déclaré que son groupe est composé de 32 individus. Il a confirmé qu’ils appartiennent aux « signataires par le sang » affiliés à Katibat El Moulathamine (Enturbannés) de Mokhtar Ben Mokhtar, dit Belawer (Le Borgne).
http://www.elwatan.com/une/in-amenas-le-gis-capture-un-terroriste-vivant-18-01-2013-200017_108.php
Atlantico/Ce que les militaires savent maintenant de ce qui attend vraiment la France au Mali Pour assurer la stabilité au Sahel, la France devra mettre en place une stratégie globale et combiner étroitement les manœuvres diplomatique, politique et militaire.
Feuille de routePublié le 18 janvier 2013
Pour assurer la stabilité au Sahel, la France devra mettre en place une stratégie globale. Crédit Reuters
Les certitudes
Grâce à nos bases et aux forces armées pré-positionnées en Afrique, la France était la seule puissance capable de porter sans délai un coup d’arrêt à l’offensive des rebelles et des terroristes vers Bamako.
Les armées françaises ont une grande expérience politique et militaire des combats au Sahel du fait de notre engagement continuel au Tchad de 1969 à nos jours.
Que peux-t-on tirer comme enseignement de cette expérience ?
Jamais les gouvernements d'Afrique Noire n’ont pu établir durablement leur contrôle sur les territoires et les populations qui vivent dans les zones désertiques. En conséquence, nous pourrons reprendre Tombouctou, Gao, mais nous ne pourrons jamais contrôler les déserts au nord du Niger jusqu’à la frontière algérienne sauf si nous favorisons l’installation à Bamako d’un gouvernement dirigé par un leader du Nord, ce qui est le cas au Tchad ou si le gouvernement malien se résigne à négocier avec les leaders Touaregs une large autonomie de Azewad.
Il n’y aura jamais une armée malienne capable d’assurer la sécurité de son territoire tant que les militaires putschistes ne seront retournés au pas dans leurs unités ou n’auront été mis en prison et qu’un pouvoir politique élu démocratiquement ne sera pas installé à Bamako.
Les gouvernements de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) n’ont ni les moyens ni la volonté d’aider de manière décisive le Mali et l’armée malienne.
Le risque d’exactions et de massacres contre les populations Touaregs par les forces armées et de sécurités maliennes lors d’une offensive vers le Nord ne doit pas être sous-estimé.
Les objectifs politiques et militaires qui en découlent pour le gouvernement français
Se limiter dans un premier temps à assurer la sécurité du Sud malien en s’opposant à toute attaque des forces rebelles au-delà d’une ligne Mopti –Sandare. Cet objectif doit permettre d’assurer la protection de nos ressortissants et de fournir les délais nécessaires à la mise en place d’un pouvoir politique légitimement élu à Bamako et à rebâtir une armée malienne capable de prendre à sa charge le combat terrestre.
Ne viser sur le plan militaire que l’affaiblissement des forces terroristes et en aucun cas afficher l’objectif de leur destruction, ce qui est irréalisable. La rébellion Touareg est endémique et ne pourra être réduite que par la négociation politique. Faire porter l’effort militaire sur les forces d’AQMI et le MUJAO tout en poursuivant les contacts et les négociations avec Ansar Dine avec lequel il ne faut pas fermer la porte de la réconciliation nationale.
N’appuyer la reconquête des villes importantes du Nord Tombouctou, Gao et Kidal que lorsque ces deux dernières conditions politiques et militaires seront remplies en affichant clairement que cet objectif doit être lié étroitement avec l’installation dans ces villes de responsables politiques issus du milieu Touaregs restés fidèles ou neutre depuis septembre 2012.
Mettre en place au niveau de chaque compagnie malienne une équipe de conseillers qui aura une mission officielle de conseil et officieuse de veiller à ce que les forces maliennes n’exercent aucune représailles contre la population de ces villes.
L’objectif de destruction des forces d’AQMI et de Mujao ne sera pas réalisable sans un engagement militaire des pays voisins du Mali et en particulier de l’Algérie et sans la mise en place d’une coalition comportant des forces des principaux pays européens et l’aide des Etats-Unis.
La stratégie à mettre en place doit donc être globale et combiner étroitement les manœuvres diplomatique, politique et militaire qui seule peut permettre d’éradiquer l’instabilité sahélienne dont il ne faut pas sous-estimer la force des racines et la capacité de nuisance.
atlantico
En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/que-militaires-savent-maintenant-qui-attend-vraiment-france-au-mali-jean-bernard-pinatel-610105.html#qBzORZtXUfWFrjWZ.99
Mali: Des milliers de Touaregs se réfugient à la frontière algérienne
Par Boris Thiolay, publié le 18/01/2013 à 08:20, mis à jour à 10:32
Craignant des bombardements et les exactions des soldats maliens en cas de reconquête du nord du pays, des milliers de Touaregs ont fui la ville de Kidal, le bastion du mouvement Ansar ed-Dine, pour se réfugier à la frontière algérienne.
MALI - L'inquiétude est grande de voir des soldats maliens -humiliés lors de la conquête du nord, au début de 2012, par des mouvements touaregs et des groupes islamistes armés- se venger sur les populations locales.
REUTERS/Zohra Bensemra
Plusieurs milliers de civils touaregs ont fui Kidal, à 200 kilomètres de la frontière algérienne, depuis le déclenchement de l'intervention militaire au nord du Mali. "Kidal est à moitié vide, les gens ont peur", raconte au téléphone l'ancien maire-adjoint de la commune de 25 000 habitants. Ils craignent des bombardements, mais aussi les risques de bavures des soldats maliens s'ils reprennent les territoires aux djihadistes."
>> Lire aussi: "On peut craindre une volonté de revanche de l'armée"
L'inquiétude est effectivement grande de voir des soldats maliens -humiliés lors de la conquête du nord, au début de 2012, par des mouvements touaregs et des groupes islamistes armés- se venger sur les populations locales. Ou ne pas "faire la différence" entre les islamistes et de simples civils touareg et arabes. Cela d'autant plus que Kidal est le bastion d'Iyad ag Ghali, ancien héros de la rébellion touareg de 1990, devenu depuis le leader d'Ansar ed-Dine -les "défenseurs de la religion"- mouvement allié à Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a déclenché l'attaque vers le sud du pays, le 10 janvier dernier.
Certains franchissent la frontière
Ces milliers de Touaregs, dont plusieurs clans nomades de la région, se sont entassés dans des véhicules pour trouver refuge dans les villages maliens adossés aux trois postes frontières algériens: Bordj Badji Mokhtar, Tin Zawatene et Timeaouine. Cette frontière, de plus de 1300 kilomètres, en plein Sahara, est officiellement fermée depuis le 14 janvier, pour empêcher les djihadistes du nord du Mali de pouvoir se replier sur le sol algérien. Mais certains réfugiés touareg parviennent à la franchir, espérant pouvoir se réfugier à Tamanrasset, la grande ville de l'extrême-sud de l'Algérie, à environ 500 kilomètres.
"Ces réfugiés sont partis dans la précipitation, sont certains n'ont quasiment rien, poursuit l'ex-maire adjoint de Kidal. Ceux qui resteront à la frontière se trouveront rapidement dans des conditions sanitaires et alimentaires très difficiles." Depuis le début de la crise au nord du Mali, l'année dernière, les ONG dénombrent 230 000 personnes déplacées et 150 réfugiés dans les pays voisins: Mauritanie (54 000), Niger (50 000), Burkina-Faso (38 000) et Algérie (1500).
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/mali-des-milliers-de-touaregs-se-refugient-a-la-frontiere-algerienne_1210911.html
Mali: l'armée malienne reprend sa progression, contrôle à nouveau Konna
LA LIBRE.BE> NOUVELLES DÉPÊCHES
Mis en ligne le 18/01/2013 à 13h48
BAMAKO (AFP)
L'armée malienne, appuyée par les troupes françaises, a repris vendredi sa progression vers le nord du Mali, reprenant le contrôle de la ville de Konna (centre) aux islamistes, dont un groupe était toujours retranché avec des otages en Algérie.
Les pays dont des ressortissants ont été pris en otage avec des centaines d'employés locaux sur un site gazier dans le Sahara (est de l'Algérie) redoutaient vendredi un bilan très lourd de l'assaut lancé par les forces de sécurité contre un commando islamiste venu de la Libye voisine.
L'agence de presse algérienne APS avait annoncé jeudi soir la fin de l'opération, mais d'après Londres, "l'incident terroriste en Algérie est toujours en cours" et l'armée algérienne "traque toujours les terroristes et probablement des otages", selon le Premier ministre David Cameron.
Les preneurs d'otage, qui seraient venus de Libye, avaient affirmé agir en représailles de l'intervention française au Mali et ils ont menacé de mener d'autres actions, dans un communiqué.
Cette opération avait éclipsé jeudi la situation sur le terrain au Mali, où la France poursuit ses frappes aériennes contre les groupes islamistes, accompagnées d'un engagement au sol toujours plus important.
Plus de 1.400 soldats français sont ainsi déjà présents au Mali, un chiffre qui devrait prochainement atteindre 2.500 hommes, selon Paris.
Vendredi, l'armée malienne a affirmé avoir repris la veille "le contrôle total" de Konna (centre), une localité sur la route de Bamako, tombée le 10 janvier aux mains des combattants islamistes, ce qui avait précipité l'intervention française.
"Nous avons repris le contrôle total de la localité de Konna, après avoir fait subir de lourdes pertes à l'ennemi", a assuré l'armée malienne dans un bref communiqué.
"Les combats les plus importants se sont déroulés à Ndégué, à 20 km de Konna. Nous avons écrasé l'ennemi", a assuré à l'AFP le colonel Didier Dakouo, qui dirige les forces maliennes dans le secteur.
L'information a été confirmée par une source de sécurité régionale et par des habitants de la zone joints par l'AFP, une zone qui reste inaccessible aux observateurs indépendants.
Des combats avaient opposé mercredi, puis dans la nuit, des soldats maliens, appuyés par des militaires français, à des islamistes armés près de Konna.
accélérer le déploiement de la Misma
Et il a fallu de nouvelles frappes aériennes françaises, jeudi, pour que les soldats maliens puissent entrer dans la ville, selon une source de sécurité.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait reconnu le 15 janvier que Konna, à 700 km au nord-est de Bamako, n'avait pas encore été reprise par l'armée malienne.
La chute de Konna lors d'une offensive surprise des combattants islamistes le 10 janvier, alors que le front entre armée malienne et groupes jihadistes était gelé depuis des mois, avait déclenché l'intervention de la France, qui redoutait une percée vers Bamako (sud) des jihadistes, d'abord par des frappes aériennes, puis avec un engagement au sol.
A Bamako, les premiers éléments de la force d'intervention ouest-africaine (Misma), qui doit chasser les groupes armés qui occupent une grande partie du Mali depuis neuf mois, une centaine de Togolais et de Nigérians, sont arrivés jeudi soir à Bamako.
"La guerre qui nous est désormais imposée par le refus des mouvements criminels et terroristes de l'offre de paix suffisamment portée par les efforts de médiation de la Cédéao exige de nous l'accélération du déploiement de la Misma", a déclaré le président de la Commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo, selon son discours remis à la presse.
Le calendrier du déploiement des contingents sera au coeur du sommet extraordinaire de la Cédéao, consacré au Mali, samedi à Abidjan.
"Nous allons voir avec nos amis africains comment accélérer la mise en place de la Misma", a déclaré vendredi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, qui participera au sommet.
"Déjà, le chef d'état-major est à pied d'oeuvre. Il y a des premiers contingents qui sont disponibles et la réunion de demain va permettre de préciser un certain nombre de choses et d'avancer", a-t-il ajouté.
Quelque 2.000 membres de cette force, dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir, doivent être déployés au Mali d'ici le 26 janvier.
Huit pays ouest-africains - Nigeria, Togo, Bénin, Sénégal, Niger, Guinée, Ghana et Burkina Faso - plus le Tchad ont annoncé leur contribution à la Misma. Au total, ce seront quelque 5.300 soldats du continent africain qui seront déployés au Mali, pour prendre à terme le relais de l'armée française.
Mali: la Belgique veut que l'action militaire devienne vite internationale
La Belgique souhaite que l'opération militaire de la France au Mali redevienne "le plus vite possible" "une opération internationale", a déclaré vendredi son chef de la diplomatie, Didier Reynders, mais en s'abstenant de proposer des combattants belges.
Et aussi
L'intervention au Mali
"Le souhait c'est que le plus vite possible l'opération redevienne une opération internationale", a déclaré M. Reynders sur la radio Europe 1, en se défendant d'une inaction de la Belgique.
"Nous avons immédiatement apporté notre soutien (à la France), il y a 75 militaires belges qui sont déjà partis, nous avons donné un support logistique avec des avions de transport", un hélicoptère et une aide médicale, "et donc nous avons des soldats sur place qui seront y compris au Mali mais qui ne seront pas des forces combattantes", a-t-il dit.
"Je reconnais, c'est évident, que l'opération qui est en cours au Mali démontre à nouveau les retards pris dans la construction d'une Europe de la Défense. On a vraiment un problème de mobilisation de moyens en Europe quand des évènements importants se produisent", a poursuivi le ministre belge.
L'Europe "progresse très lentement en politique étrangère et en défense, on doit accélérer", a conclu Didier Reynders en considérant qu'au Sahel, il s'agit d'un "combat international où l'Europe doit s'engager très fortement".
Depuis son entrée en guerre au Mali il y a une semaine contre des groupes islamistes, la France est le seul pays occidental à recourir à des avions-bombardiers et à des troupes dotées de blindés. Plusieurs pays lui apportent une aide logistique qui reste très limitée. Jeudi, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a souhaité à Bruxelles qu'un "maximum de soutien" soit apporté à la France dans son engagement militaire.
Belga
l'intervention de l'armée algérienne est elle justifiée avec autant de précipitation et "d'amateurisme",alors même que les cinquante otages retenus sont des dix nationalités différentes?et surtout avec une fin si tragique pour les otages?Pourquoi?
Pourquoi ne pas attendre les réponses et suggestions des autres pays?
Pourquoi être aussi pressé d'en finir avec ces terroristes au point de sacrifier une centaine de vie et des installations gazières coûteuses ?
Le site étant "hyper protégé",comment expliquez l'infiltration du groupe de Belmokhtar qui est aussi composé des diverses nationalité y compris un français et un canadien?
Pourquoi si peu de communication et tant d'opacité autour de cette "prise d'otages"?
Bref plein de questions demeurent et peut être Jeremy Keenan a t il raison?
Publiée le 4 juil. 2012
Jeremy Keenan : le DRS est à l'origine du chaos au Mali/Sahel et des attentats en Algérie
jeudi 17 janvier 2013
Prise d’otage en Algérie :Mort de Lamine Boucheneb et du mauritanien Ould Hmeida
Selon une source informée, le chef des « Fils du Sahara pour la justice islamique » Lamine Boucheneb, alias Taher a été tué au cours de l’assaut donné par les forces algériennes pour tenter de libérer les otages occidentaux dans le complexe gazier de Ain Amenas.
Des ravisseurs , dont Abous Albara Aljzairi et le jeune mauritanien Abdallahi Ould Hmeida, ont également péri au cours du même assaut, a ajouté cette source.
Par ailleurs, une source des « Signataires par le sang » a précisé que les preneurs d’otages étaient issus de l’Algérie, du Canada, du Mali, de l’Egypte, du Niger et de la Mauritanie.
Cette source a ajouté que les ravisseurs n’avaient pas l’intention de partir avec les otages, mais qu’ils voulaient les déplacer vers une cité du complexe où se trouvaient d’autres otages, au moment où les hélicoptères ont bombardé les véhicules qui les transportaient tuant otages et preneurs d’otages.
Un porte-parole de la katiba des Moulathamines a indiqué que le commando était prêt pour l’opération depuis prés de deux mois parce « qu’on savait d’avance que le régime allait bien être l’allié de la France dans la guerre contre l’Azawad ».
Et d’ajouter « tout en tenant compte des souffrances du peuple algérien, nous promettons au régime en place plus d’opérations ».
Il a enfin appelé les algériens « à se tenir à l’écart des lieux d’implantation des compagnies étrangères, car, a-t-il dit nous surgirons par où personne ne s’y attendrait »
http://www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=20535
SOS:Amalgame dangereux à Bamako sur les civiles Touareg
Ordre
Gerda De Pryck
Assan Midal
"Bonsoir il y a un amalgame ici a Bamako sur le touareg on nous traite de tout sorte de nom rebellle des bandit on nous insulte de père est mère les jeunes touareg ki son l arme maliens on même peur d aller a kati n on aucun respect de la population les femme touareg ki son dns certain service son mal traite d manque de respect. des insulte .. on ne fait plus a la différence entre islamiste est touareg ni rebelle... il faut je n pourrais faire passe cet message et sa m fait mal au coeur . merci d le faire passe "
L’Union des ulémas musulmans dénonce l’intervention de la France et propose sa médiation
Sahara Médias - Nouakchott Jeudi 17 Janvier 2013
L’Union des ulémas musulmans que préside le Cheikh Youssouf Al Gharadaoui, a dénoncé l’intervention de la France au nord Mali et a exprimé sa disposition à entreprendre une médiation dans ce conflit.
Dans un communiqué publié aujourd’hui jeudi, l’Union déclare « suivre avec préoccupation le développement des évènements au Mali », précisant que la France « est allée trop vite en engageant une action militaire dont on ne peut savoir où elle peut mener ni présager des dégâts humains et matériels qu’elle va occasionner ».
Le communiqué a ajouté que l’Union mondiale des ulémas musulmans dénonce la précipitation de la France dans le déclenchement de cette guerre avant d épuiser touts les moyens disponibles pour la solution pacifique », signalant quelle fournit des efforts énormes, avec des pays et des personnalités influentes en vue de revenir au dialogue et soulignant sa disposition « pour arriver à une réconciliation ».
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