TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
jeudi 17 janvier 2013
Urgent :Les forces algériennes donnent l’assaut sur le complexe pétrolier… plus de contact avec les ravisseurs
Les forces algériennes viennent de donner l’assaut dans ce qui serait une tentative ultime tenter pour de libérer les derniers otages restés en vie et sequestrés par le groupe "Signtaires par le sang" sur le complexe gazier de Ain Aminass, selon un porte-parole des ravisseurs.
Dans son dernier contact avec ANI, ce porte-parole, dont la voix était couvertes par de fortes déflagrations, a précisé que les hélicoptères qui tirent sur le complexe sont appuyés par des forces au sol qui exécutent un coup de force visant le lieu de détention des otages. Il a également menacer de passer à l’exécution des otages si les troupes s’approchent davantage…
Après ces mots, le contact téléphoniques avec les ravisseurs a été interrompu.
http://www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=20530
@ Sengal : Selon l'agence de presse mauritanienne ANI, 34 otages auraient été tués sur le site d'In Amenas. Huit étrangers seraient encore détenus, quatre Occidentaux auraient été libérés, selon l'agence de presse officielle algérienne APS. 14 ou 15 preneurs d'otages auraient été abattus, selon les sources. Aucun chiffre n'a été confirmé par les autorités algériennes.
Azawad - En route vers un nouveau MNLA
Jeudi 17 janvier 2013
http://occitan-touareg.over-blog.com/article-azawad-en-route-vers-un-nouveau-mnla-114467691.html
Le MNLA accepte enfin le "principe de réalité". Mettre l'Histoire en mouvement en déclenchant une rébellion est pour nous "européens" discutable, mais dans le contexte de cette région du Sahel l'aventure démocratique n'étant pas encore d'actualité, cette étape devient nécessaire. Il est cependant une réalité incontournable qui consiste à savoir qu'une avancée historique ne peut se faire sans l'accord d'une relative majorité de la population. Tel n'était pas le cas pour l'Azawad. Lorsque j'ai apporté mon soutien (avec le Parti de la Nation Occitane) à la déclaration d'indépendance de l'Azawad, il était bien précisé que ce nouvel État en gestation n'était en aucun cas un État Touareg mais un État multi-ethnique. Il était précisé aussi que seule une organisation de type fédéral en Azawad pourrait permettre d'installer et de pérenniser (pendant un certain temps) cette nouvelle création étatique qui remettait en cause l'intégrité d'un État artificiel dénommé Mali. Il se trouve que l'État moribond Malien avait laissé se développer dans son "septentrion" une gangrène tant financière que politique. J'entends par là que le trafic de drogues diverses, d'armes, d'êtres humains et l'acceptation sur ce territoire d'extrémistes religieux ne pouvait se réaliser qu'avec l'accord des dirigeants "politiques-économiques-militaires" de cet État corrompu jusqu'à la moelle. Il faut aussi dénoncer le fait qu'un État comme la France a su s'accommoder de cette situation ; pour rappel quelques 6000 citoyens français travaillent dans cet État. La "france-à-fric" avec le nouveau gouvernement de gauche "français" continue son travail colonialiste et impérialiste. Comment accepter d'entendre le président de la République française oser dire pour ses voeux que la "france n'a aucun intérêt au Mali". Comment accepter qu'un gouvernement dit de "gauche" puisse encore trouver légitime d'aller à la rescousse d'un État artificiel afin de défendre cette absurde et cynique idée du refus de la remise en cause des frontières artificielles issues de la colonisation, si il n'y avait derrière ces idées et ces mots des enjeux économiques important pour ne pas dire vitaux pour ce pays. Oui l'État français pille l'uranium au Niger et malgré un discours "pro touareg" refusera tant que cela sera possible d'aider la nation Touarègue à s'unir pour accéder à l'indépendance. Oui pour défendre ses intérêts au Mali la france continuera à tout faire pour entretenir les division du peuple touareg. Oui l'État français va continuer à participer à la corruption générale dans ces régions. L'État français a une fois encore laissé passer cette chance, en refusant de soutenir ouvertement cette remise en cause des frontières et de prouver à l'ensemble du monde que le droit à l'indépendance pour chaque peuple de notre planète n'est pas un mot vide de sens. Le gouvernement de gauche (socialiste) prouve de manière criante qu'en matière d'impérialisme et de colonialisme la gauche et la droite mènent les mêmes politiques. Sarkosy a eu sa Libye, Hollande a son Mali. Vive un Azawad indépendant et démocratique.
PELLET Jean-Marc
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Résolutions et recommandations générales du Congrès Mardi, 15 Janvier 2013
2ème CONGRES ORDINAIRE DU MOUVEMENT NATIONAL DE LIBERATION DE L’AZAWAD (MNLA)
Résolutions et recommandations générales du Congrès
Les 08, 09 et 10 janvier 2013 s’est tenu à Tinzawatane le 2 ème congrès ordinaire du mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) dont les thèmes sont les suivants :
- Présentation des rapports d’activités des différents organes du MNLA,
- Relecture et actualisation des statuts et règlement du MNLA,
- Mise en place des différents organes du MNLA,
- Validation de la plateforme de revendication,
- Organisation de l’armée du MNLA,
- Désignation des membres de la commission de négociation.
- Considérant le faible dynamisme qui frappe et affecte dangereusement les activités du MNLA, - Considérant la non-adaptation au contexte actuel des statuts et règlement du MNLA, Le Congrès recommande la redynamisation immédiate de l’ensemble des structures du MNLA et salue l’actualisation des statuts et règlement du mouvement.
- Considérant aussi l’insuffisance de la sensibilisation et de l’animation des populations sur les objectifs du MNLA et les contraintes du moment. Le Congrès invite le CTEA à créer rapidement les bureaux régionaux et leur démembrement dans l’Azawad,
- Considérant le disfonctionnement provoqué par le caractère ethnique et tribal de l’armée du MNLA et à l’appartenance quasi-totale du matériel militaire à certains combattants, Le Congrès exige la restructuration rapide des forces armées de sécurité du mouvement, La redynamisation et le respect absolu des règles de discipline et de déontologie militaire.
- Constatant les faibles ressources matérielles et financières dont dispose le MNLA et la nécessité d’instaurer un système de gestion basé sur la rigueur, la transparence et l’équité, Le congrès recommande l’adoption d’une politique de recherche de financement à l’intérieur et à l’extérieur soutenue par une gestion suivie et rigoureuse.
- Considérant que le capital social constitue le socle fondamental de la force du MNLA et que cette force ne peut être réelle que s’il y a une cohésion social totale,
- Considérant que la paix, la sécurité et le développement sont indissociables et indispensables pour un peuple quel qu’il soit,
- Considérant que le peuple de l’Azawad est victime d’une exploitation abusive de la diversité ethnique et tribale de nos populations en les opposant les une aux autres depuis l’époque coloniale à nos jours, 1 / 3 Résolutions et recommandations générales du Congrès Mardi, 15 Janvier 2013 00:14
- Constatant que depuis plusieurs années, l’Azawad est devenu un terrain des conflits divers ayant entrainé l’arrêt quasi-totale de toutes activités, Le congrès recommande vivement l’instauration d’une paix durable par le renforcement de la cohésion sociale à travers des rencontres intra et inter communautaires et insiste sur la nécessité de préserver et de renforcer les biens historiques entre nos communautés.
- Considérant la confusion et l’incompréhension constatée actuellement dans la pratique de l’islam,
- Considérant que l’islam est une religion de tolérance et de non-violence, Le Congrès lance un appel solennel à tous les musulmans de l’Azawad à maintenir leur pratique d’islam conformément à la sunna du prophète Mohamad (Paix et Salut sur lui)
- Vu le constat fréquent d’un manque regrettable et dangereux de civisme dans le comportement quotidien d’un grand nombre de citoyens de l’Azawad, notamment les jeunes, Le congrès invite les leaders communautaires et les responsables civils et militaires du MNLA à privilégier dans leurs programmes et activités l’éducation et la formation civique.
- Considérant l’anarchie et l’indiscrétion constatées dans les communications à travers des personnes non mandatées par le mouvement, Le Congrès exige de maitriser et de centraliser davantage la politique de communication du mouvement. - Considérant les relations du MNLA avec l’extérieur, Le congrès souhaite la redynamisation fructueuse de sa coopération internationale.
- Considérant les conditions de vie difficile et le mauvais encadrement dans certains camps de refugiés,
- Considérant la situation de précarité dans laquelle vivent les populations de l’intérieur de l’Azawad, Le Congrès recommande au CTEA d’assurer en collaboration avec le pays d’accueil un suivi régulier de la situation dans les camps des réfugiés et de lancer un appel aux organisations humanitaires afin de venir en aide aux populations de l’Azawad.
- Considérant que la menace d’intervention armée étrangère est plus préoccupée par le terrorisme international que par la nécessité de régler définitivement le conflit qui oppose l’Azawad au Mali,
- Considérant que les conséquences négatives d’une guerre sont généralement difficiles à mesurer et ses risques d’enlisement sont souvent élevés, Le congrès recommande la recherche d’une solution politique négociée pour le règlement définitif ce conflit.
- Considérant le manque d’histoire écrite de la lutte du peuple de l’Azawad pour sa dignité et son histoire,
- Considérant le nombre important d’azawadiens morts pour la libération de l’Azawad, Le congrès engage les intellectuels et toutes les personnes ressources pour une reconstitution de l’histoire de l’Azawad et recommande l’ouverture d’un répertoire des martyrs morts pour la cause de l’Azawad et la réhabilitation de quelque uns de ces martyrs tels que :
Ingonna Ag Mohamad Ahmad, Fihroun Ag Alinsar, Chabboun Ag Fandagamou, Alla Ag Attaher, Ghabidine Ould Sidi Mohamad Alkounti, Mohamad Ali Ag Attaher, Barka Ag Acheick, Boncana Adrawi Maiga et Ibrahim Ag Bahanga,
Le congrès
L’appui des Touareg aux forces françaises se négocie en coulisse
Alain Jourdan-La Tribune de Genève
La signature d’un cessez-le-feu avec l’Etat malien pourrait marquer l’entrée des rebelles laïques du MNLA dans la bataille.
Image: AFP
Alors que les soldats français s’employaient hier à chasser les islamistes concentrés à Diabaly, à 400 km au nord de Bamako, les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) renouvelaient leur offre de soutien. Selon le Français Robert Dulas, spécialiste des questions touareg, proche du MNLA, un accord est en cours de discussions.
Le MNLA est-il vraiment en mesure d’apporter son aide?
Ils ont les meilleurs combattants et ils ont une connaissance extraordinaire du terrain. Mais ils n’ont plus de munitions et plus de carburant. C’est la raison pour laquelle ils ne se sont pas battus quand Gao et Tombouctou ont été repris. Ils attendent de l’aide des Occidentaux. Leur positionnement est idéal. Ils représentent une force de 1100 à 1200 hommes. Ils pourraient prendre en tenaille les milices islamistes qui fuient vers le sud. L’ouverture de ce second front stopperait la dispersion de ces combattants au sein des no man’s land algériens, nigériens, nigérians et libyens.
La France est-elle prête à s’appuyer sur cette force d’appoint?
Quand les combats vont se déplacer dans la zone de l’Azawad, au-dessus de Gao et Tombouctou, leur aide sera indispensable. Il faut bien connaître la région pour s’y engager. C’est comme l’Afghanistan. Des contacts ont été pris avec la France, les choses sont en phase de finalisation. Mais ce n’est pas simple. Il y a des difficultés à aider un mouvement qui est toujours considéré comme un mouvement rebelle.
Justement, comment peut-il s’associer à une démarche qui vise à réinstaurer l’intégrité territoriale du Mali?
Les revendications du MNLA ont évolué. Aujourd’hui, il veut un accord pour une gestion plus équitable du Nord-Mali. Une réunion était prévue à Ouagadougou le 21 janvier entre toutes les parties prenantes au conflit malien. Elle n’a pas été annulée. Le MNLA pourrait se servir de cette date pour rencontrer les autorités maliennes et mettre en place un cessez-le-feu. Dès lors, plus rien n’empêcherait ses hommes d’entrer en guerre aux côtés des troupes françaises et de la Cedeao. Cela serait un tournant dans le conflit.
Pourquoi ce préalable?
Un cessez-le-feu entre Bamako et le MNLA ferait retomber les tensions politiques avec les groupes laïques et démocratiques. L’intégration du MNLA au sein des forces de coalition permettrait aux Touareg d’être aux côtés des populations de l’Azawad pour éviter les débordements des militaires maliens comme ce fut le cas dans le passé. Les populations touareg, songhaïs et arabes du Nord-Mali n’ont jamais été considérées comme maliennes à part entière par Bamako.
Qui sont les combattants du MNLA?
Ce sont des hommes du désert avec des principes et des valeurs, qui ont toujours dit qu’ils combattaient le terrorisme. Il y a trois ou quatre colonels qui sont rentrés de Libye avec leurs équipes après la chute de Kadhafi. Mais pour l’essentiel, ce sont des combattants qui étaient proches d’Ibrahim Ag Bahanga, le chef des rebelles touareg mort dans un accident de la route en août 2011. C’est Bilal Ag Acherif, le fils spirituel d’Ibrahim Ag Bahanga, qui est aujourd’hui à leur tête.
Quel a été exactement votre rôle auprès du MNLA?
J’ai aidé à la réalisation d’une tournée diplomatique pour leur ouvrir des portes en Europe et aux Etats-Unis. Il fallait que les gens et en particulier les politiques comprennent que les Touareg du MNLA étaient laïques et totalement contre l’application de la charia. En France, ils ont été reçus à l’Assemblée nationale, au Sénat, aux Affaires étrangères et dans différents ministères. Ils ont aussi pu nouer des contacts avec le Nigeria et l’Algérie. Par la suite, ils ont été perçus différemment. La Suisse aussi a noué des contacts avec eux et collaboré à la rédaction de textes de consensus. (TDG)
http://www.tdg.ch/monde/afrique/L-appui-des-Touareg-aux-forces-francaises-se-negocie-en-coulisse/story/12416458
17 janvier 2013
Urgente/ Prise d’otages en Algérie : 7 otages restaient vivants après le bombardement
7 otages occidentaux sont restés vivants, après le bombardement du complexe gazier par l’armée algérienne, a affirmé un porte-parole des ravisseurs dans un contact avec l’ANI.
Il a également précisé que les rescapés sont « trois belges, deux américains, un japonais et un britannique », avant d’appeler les services du complexe gazier à apporter les soins d’urgence aux otages blessés.
http://www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=20527
Urgent: Plusieurs otages accompagnés de leurs ravisseurs tués dans un bombardement algérien
Selon un porte-parole de la katiba des Moulathamines qui s’entretenait il y a quelques instants avec ANI au téléphone, certains des otages occidentaux ont été tués avec leurs ravisseurs au cours d’un bombardement de l’aviation algérienne qui a ciblé le lieu de leur détention.
Le porte-parole qui parlait du lieu de détention des otages, a ajouté que la katiba des Moulathamines essayait de transporter une partie des otages vers un lieu plus sûr à bord de véhicules appartenant à la société exploitant le gazier algérien mais que l’aviation algérienne les a bombardé, tuant en même temps otages et ravisseurs, sans en préciser le nombre
http://www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=20524
http://www.france24.com/fr/20130117-algerie-prise-otages-al-qaida-armee-francaise-mali-islamistes-bp
Prise d'otage
13h41
Selon une source islamiste citée par l'AFP, l'armée algérienne bombarderait le site où sont retenus les otages.
13h40
Francois Hollande affirme "faire toute confiance aux autorités algériennes".
13h30
Parmi les quinze étrangers qui ont réussi à s'échapper se trouve un couple de Français, selon la chaîne privée algérienne Ennahar qui cite "une source officielle".
13h28
L'agence de presse mauritanienne ANI parle maintenant de deux hélicoptères algériens qui ont bombardé le complexe gazier. Selon la source citée par Ani, le bilan est toujours de deux Japonais blessés.
13h25
François Hollande confirme finalement la présence de ressoritssants français dans le complexe gazier.
Après l’Irak, l’Afghanistan, la Libye… au tour du Mali !
Par Eric Martin le 17 jan, 2013 @ 8:16
Tribune libre de Robert Ménard*
« Nous avons (…) un objectif, c’est de faire en sorte que lorsque nous partirons, il y ait une sécurité au Mali, des autorités légitimes, un processus électoral et plus de terroristes qui menacent l’intégrité du Mali », a affirmé mardi François Hollande à l’occasion d’une visite aux Émirats arabes unis. On peut toujours rêver. D’autres l’ont dit pour justifier leur intervention en Irak, en Afghanistan ou en Libye. Avec les résultats que l’on sait…
La prise d’otages, hier en Algérie, prouve, s’il en était besoin, que ces terroristes ne seront pas si faciles à « détruire » pour reprendre le mot – qu’on ne s’attendait à trouver dans sa bouche – de François Hollande.
Qu’il ait fallu stopper l’avancée des islamistes vers le sud, difficile d’en disconvenir. À condition d’accompagner cette énième intervention en terre africaine d’un volet politique. En clair, d’une réponse aux revendications des Touaregs sans qui il sera impossible de venir à bout de groupes armés politico-mafieux dans ce pays deux fois grand comme la France.
Mais de cela, on ne parle pas, de peur de fâcher les hommes de Bamako. Il ne s’agirait pas de montrer du doigt un régime corrompu, une armée déliquescente, un État inexistant, une classe politique déconsidérée, un racisme omniprésent, une islamisation rampante de toute la société…
Reste donc la fuite en avant. On comptera bientôt plusieurs milliers de nos soldats sur place. Déjà, des militaires français sont engagés au sol. On parle de combats au corps à corps. On nous rassure en nous vendant l’idée d’une intervention rapide des troupes des pays voisins. Mais qui peut croire sérieusement en la capacité opérationnelle de contingents sénégalais ou burkinabés ? Eux-mêmes n’y croient guère, qui ne se bousculent pas pour venir appuyer les troupes françaises…
On sourit devant les imprécations d’un Dominique de Villepin – qui, aux affaires, aurait fait de même ; on s’étrangle en entendant un VGE dénoncer une action « néocolonialiste » – les parachutistes sautant sur Kolwezi relevant, bien sûr, d’une action humanitaire… On hausse les épaules à la nouvelle diatribe d’un Noël Mamère contre la « Françafrique ». Mais difficile de ne pas s’interroger sur la suite des événements, sur l’absence manifeste de toute perspective réaliste, sur le changement d’attitude de François Hollande – qui assurait que la France n’agirait pas en première ligne. Tout cela laisse pantois.
Nos soldats risquent leur peau, il ne faut pas l’oublier. On leur doit hommage et solidarité, c’est vrai. Mais les yeux grands ouverts.
*Robert Ménard est journaliste et fondateur de l’association Reporters sans frontières. Il est à la tête du portail Boulevard Voltaire
Prise d'otages d'In Amenas: suivez l'évolution de la situation
ALGÉRIE - Article publié le : jeudi 17 janvier 2013 - Dernière modification le : jeudi 17 janvier 2013
Le complexe gazier d'In Amenas est situé dans le sud-est algérien, à environ 100 km de la frontière libyenne.
Reuters/Kjetil Alsvik/Statoil via Scanpix
Par RFI
Mercredi 16 janvier au matin, un commando islamiste d'une vingtaine d'hommes s'introduit dans le vaste complexe gazier d'In Amenas, dans le sud-est algérien. Une quarantaine d'employés occidentaux, et au moins 150 Algériens, sont retenus en otages sur le site, encerclé par l'armée algérienne. Les ravisseurs, conduits par l'ex-membre d'Aqmi Mokhtar Belmokhtar, demandent aux militaires de quitter la zone. Ils exigent « la fin de l'agression française au Mali » et de pouvoir quitter le pays. Alger refuse de répondre aux revendications. Nos dernières informations.
11h57 : selon des médias algériens, 15 otages étrangers, dont un couple de Français, sont parvenus à s'enfuir. Le patron de la chaîne Ennahar a indiqué à l'AFP qu'elle citait une « source officielle ». L'ambassade de France ne s'est pas prononcée et Paris n'a pas encore confirmé ou infirmé la présence de ressortissants français parmi les otages.
11h37 : Les autorités françaises ont « une confiance totale » en la capacité des autorités algériennes à résoudre la prise d'otages, a déclaré jeudi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Depuis mercredi, plusieurs chancelleries concernées par les évènements en Algérie, ont également réagi.
11h14 : Trente otages algériens, parmi les 150 présents dans la base (plusieurs centaines selon certaines sources), seraient parvenus à s'enfuir du complexe gazier d'In Amenas.
ENFIN DES DEPUTES EUROPEENS QUI DISENT TOUT HAUT CE QUE TOUT LE MONDE VEUT CACHER TOUT BAS!
Azawad Iyyan Ghass
"Il faudra s’appuyer sur un processus politique crédible, réellement démocratique, c’est à dire susceptible de ramener effectivement la stabilité dans la région. Or, les déclarations de la France font l’impasse totale sur les raisons de la crise qui, en Azawad, ont amené au rejet de l’Etat central malien par la population, quelles qu’en soient les origines ethniques. Au contraire, la politique française donne largement l’impression de vouloir restaurer le « Mali d’avant », celui dans lequel, déjà, les djihadistes prospéraient discrètement, à coup d’otages et de trafics, à l’abri d’une pseudo-stabilité de façade de l’Etat malien.
Le discours français officiel n’ouvre à ce jour aucune perspective politique pour les forces laïques et démocratiques d’Azawad, et notamment le MLNA, qui est l’héritier de la résistance touarègue ininterrompue depuis cinquante ans. Ces forces se sont pourtant récemment opposées aux islamistes les armes à la main, malgré un rapport de forces défavorable, sur le territoire même de l’Azawad. Pas plus tard que le mois dernier, entre Ménaka et Gao, les soldats du MLNA ont affronté les milices du MUJAO et d’AQMI. Mais la communauté internationale n’a donné aucun écho à cette résistance qui dérange l’establishment politique malien et ses réseaux d’influence." Députés européens
mercredi 16 janvier 2013
La France a intérêt a composer le plus vite possible avec le MNLA mouvement autonomiste Touareg de l'Azawad pour limiter que les islamistes d'Aqmi s'échappent encore afin de perpétuer des prises d'otages dans les pays limitrophes du Mali comme ce fut le cas aujourd'hui en Algérie.
Touaregconnections@
La France a intérêt a composer le plus vite possible avec le MNLA mouvement autonomiste Touareg de l'Azawad pour limiter que les islamistes d'Aqmi s'échappent encore afin de perpétuer des prises d'otages dans les pays limitrophes du Mali comme ce fut le cas aujourd'hui en Algérie.
D'aucuns se posent la question:Comment est ce qu'un groupe de 15 vehicules 4x4 d'islamistes mené par Mokhtar Belmokhtar alias Belaouar(le borgne)alias Mister "Marlboro" chef de la Katiba des"signateurs par le sang"qui a fait défection au sein d'Aqmi y'a tout juste un mois peut il sillonné à ciel ouvert le Sahara depuis Gao.
Faut il le rappeler que cela se passe à un moment ou la France bombardait depuis 6 jours cette région mise sous "haute surveillance"avec des avions espions,des drones,des satellites,des écoutes téléphoniques,des espions,des indics.. etc tout en sachant que les pays limitrophes sont des véritables "bases d'écoutes et de surveillance"de cette partie du monde depuis 5 ans?
Comment ce groupe d'Aqmi a t il put se "mouvoir" en plein terrain "sensible" sur une distance de Gao via Menaka puis Est jusqu'aux confins d'Inafalah-lah entre les frontières algéro-nigeriennes?Puis continuer sur les vastes étendues de Tin-Marsoy(le désert des cadavres)? jusqu'aux frontières tri-partites de Libye-Niger-Tchad?Après cela rebrousser chemin pour longer le Tassili des Ajjers à côté de Djanet (sud algerien)et prendre une route nationale "hyper surveillée"entre les Wilayas de Djanet et Illizi à decouvert et monter les inombrables lacets creusés dans la montagne jusqu'à l'Oasis de Aïnaminass hautement stratégique en raison de la présence des usines Petro-gazières de la Sonatrach la toute puissante société nationale algérienne des Hydro-carbures?
Cela fait plus de 2100 km...sous les satellites et toutes les armées et armada maghrebo-sahelo-française..
Y'à un truc..qui cloche..
Soit la France a miser sur des "alliés"opportunistes de la lutte anti-terroriste,soit y'a des complicités de "haut niveau"soit toute cette "armada"n'a aucune connaissance réelle du terrain et donc n'arrivera jamais à contrer ce type de "traversée"ou de "fuite"(cas de la Cedeao ..qui se reunit toujours et tarde à venir combattre au Mali..ah les rendez vous "africains"..)qui ce soir met en danger la vie des 41 citoyens européens-américains et asiatiques comme ceux deja retenus par Aqmi et dont certains se sont fait enlever au nez et à la barbe des services ou armées ouest africaines..
Ceci doit interpeller plus que jamais la France afin que le choix parmis ses alliés soit objectif et clair.
Seuls les Touareg du MNLA peuvent servir dans cette étendue saharienne avec efficacité.Seuls eux peuvent poursuivre l’ennemi terroriste et livrés bataille à tout moment à tout lieu pour leur territoire et leur peuple comme ils le font depuis des siècles.
Les mouvements Touareg ont commencés à décapiter Aqmi depuis 2006 lorsque le defunt leader de la rébellion Touareg Ibrahim Ag Bahanga a descendu 3 de leurs chefs.
Puis tout récemment le MNLA a engagé les hostilités avec Aqmi et ses alliés du Mujao et Ansar Eddine à Gao,Ménaka,Leré,plus d'une centaine des Touareg se sont sacrifiés au nom de la laïcité et de la démocratie et de la lutte contre le terrorisme.
La vidéo ci dessus demontre le chef du GSPC l'ancêtre d'Aqmi arrêter par les rebelles tchadiens du MDJT avec la coordination d’éléments Touareg et Toubous integrés dans l'armée nigerienne.C'etait en 2004.
Au moment ou la France se retrouve en "solitaire" sur les traces de la traque des islamistes au Mali,il est Primordiale et Important de choisir ses alliés.Ceci est une offre dans l'interêt du monde libre et surtout de mettre un terme aux prises d'otages occidentaux qui se multiplient depuis 2003 dans le désert du Sahara.Tanimert
Itouss Ohar
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