TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
dimanche 13 janvier 2013
3000 Touaregs réunis à Tinzawatin disent privilégier le dialogue
13-01-2013
VENUS D'ALGÉRIE, DU MALI, DU GHANA, DE FRANCE, DU SÉNÉGAL, DE MAURITANIE,DU BURKINA FASO ET DU NIGER
http://www.letempsdz.com/content/view/83283/1/
3000 personnes, représentant les composantes et sensibilités de l'Azawad venues d'Algérie, du Mali, du Ghana, de France, du Sénégal, de Mauritanie, du Burkina Faso et du Niger ont participé à Tinzawatin Azawad au deuxième congrès ordinaire du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Des communications ont été faites par différents intervenants, dont le président du collectif des étudiants de l'Azawad en Algérie et le porte-parole des populations réfugiées de l'Azawad.
A l'issue de ses travaux, le congrès qui s'est déroulé les 8, 9 et 10 janvier a procédé à la relecture des statuts et règlement intérieur ainsi qu'au renouvellement des différents organes politiques et militaires du MNLA. Deux conseils ont été mis en place.
Il s'agit du conseil révolutionnaire composé de 50 membres, qui est l'organe législatif et de régulation du MNLA, du conseil consultatif de quatre-vingt-dix membres composé de chefs traditionnels, de leaders religieux, de cadres et de femmes. Le congrès a en outre élu le secrétaire général du MNLA et président du Conseil transitoire de l'Etat de l'Azawad (CTEA), en la personne de Bilal AG Acherif, et le vice-président du CTEA en la personne de Mahamadou Djeri Maiga.
Le congrès a demandé au président élu de mettre en place une équipe du CTEA de trente membres dans un délai de sept jours. Dans le communiqué final élaboré le vendredi 11 janvier en cours (jour du début de l'intervention militaire au Mali), le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) a réitéré qu'il «privilégie le dialogue et la négociation comme meilleur cadre de règlement du conflit qui oppose l'Azawad au Mali avant toute intervention militaire étrangère».
«Le congrès a approuvé la vision politique du mouvement pour le règlement définitif du conflit», est-il ajouté dans le communiqué. «Le MNLA demeure respectueux des conventions internationales et de ses engagements vis-à-vis de ses partenaires et amis», écrit encore le Mouvement national de libération de l'Azawad, qui ajoute que «le congrès est déterminé à faire aboutir les aspirations de la nation de l'Azawad conformément à la plateforme politique du MNLA».
Le MNLA qui a élaboré ce communiqué, probablement quelques heures avant le début de l'intervention militaire en cours au Mali, écrit qu'il «loue les efforts de son Excellence Blaise Comparé, président du Faso, médiateur de la Cédéao dans ce conflit et perçoit la nécessité d'élargir cette médiation à un niveau régional et international». Le MNLA ajoute dans son communiqué que «le congrès condamne vigoureusement les exactions perpétrées par l'armée malienne sur les paisibles populations de l'Azawad».
«Il demande la mise en place d'une commission d'enquête internationale pour les crimes commis par le Mali contre les populations de l'Azawad de 1960 à nos jours», ajoute le MNLA. Le MNLA rejette, dans ce communiqué, l'extrémisme religieux, tout en restant attaché à la paix recommandée par l'Islam. «Le congrès a fortement apprécié les conseils des sages encourageant la nécessité de faire de l'Azawad une terre de paix, de cohésion sociale, de pratique de l'islam religion de tolérance et de non-violence dictée par nos oulémas reconnus par le peuple de l'Azawad»,
écrit effectivement le MNLA dans son communiqué. «Le MNLA remercie l'Algérie pour la facilitation de la tenue de ce congrès», écrit-il encore, ajoutant que «le MNLA adresse aussi ses remerciements et sa reconnaissance à tous les pays et organisations humanitaires qui nous ont apporté assistance et conseils en des moments difficiles dans notre parcours».
Mounir Abi.
Un dispositif militaire qui prend de l’ampleur au fil des heures
MALI / FRANCE - Article publié le : dimanche 13 janvier 2013 - Dernière modification le : dimanche 13 janvier 2013
L'opération militaire française au Mali entre dans une nouvelle phase
Un soldat français prépare un «Mirage 2000» avant un raid aérien.
REUTERS
Par RFI
L'opération militaire lancée vendredi au Mali contre les groupes islamistes a pris un nouveau tour ce dimanche 13 janvier. Après avoir stoppé l'avancée vers le sud des jihadistes, l'armée française, en soutien à l'armée malienne, a frappé les positions jihadistes au nord-ouest du pays et en particulier à Gao, le fief des Mujao.
Raids aériens à Gao
Les informations en provenance de Gao, la grande ville du nord-est du Mali, sont unanimes : de nombreuses bases jihadistes ont été détruites par des frappes aériennes françaises ce dimanche 13 janvier et les combattants du Mujao ont évacués la ville.
Principales cibles de ces raids : les dépôts de munitions et d'armes aux abords de Gao mais aussi le camp militaire des islamistes situé tout près de l'aéroport.
Le ministère français de la Défense a confirmé dans l’après-midi que quatre avions Rafale ont décollé de France avant de bombarder des camps d’entraînement, des infrastructures et des dépôts de carburant constituants les bases arrière des groupes terroristes dans la région.
Des raids ont aussi eu lieu plus à l’ouest, à Léré. Selon plusieurs sources, la base militaire de cette ville au sud de Tombouctou était tenue par des islamistes depuis plusieurs semaines. Elle a été entièrement rasée.
Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, affirme que l'objectif de la France est de mener « une lutte implacable contre les groupes terroristes en réduisant leurs capacités partout où ce sera nécessaire ».
Témoignage d'un habitant de Mopti joint dimanche 13 janvier par téléphone
C’est un « ouf» général au niveau de la population de Mopti et de Sévaré… Les gens étaient vraiment inquiets après l’arrivée des islamistes à Konna.
Écouter (00:58)
13/01/2013
RFI
Côté français, l’opération Serval mobilise plusieurs centaines d'hommes venus de détachements en Afrique mais aussi directement de France. Des hélicoptères, une dizaine d'avions de combats, de ravitaillement et de surveillance aérienne sont mis à contribution. Les Mirages F1 et Mirage 2000 ont été utilisés dans un premier temps, et désormais les Rafale.
Le dispositif de renseignement a, lui aussi, été renforcé. Niamey devient rapidement une tête de pont capitale pour l'armée de l'Air française, d’où pourront décoller et atterrir les hélicoptères - Niamey étant la capitale régionale la plus proche du nord du Mali, à proximité de Gao.
Une opération à dimension internationale
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont déjà promis une aide logistique et du partage de renseignement à Paris. Dans le même temps, la Misma, la force africaine de la Cédéao, se met elle aussi en place.
Le général nigérian Shehu Abdulkadir, qui coordonne la Misma, est déjà sur place à Bamako pour préparer l'arrivée des troupes africaines. Quatre bataillons nigérien, nigérian, togolais et burkinabè sont en alerte, soit au total 2 000 hommes. D'autres Etats africains membres de la Cédéao ont annoncé ce dimanche 13 janvier leur participation à cette mission africaine de soutien à l'armée malienne : le Sénégal et le Bénin. De son côté, le Tchad n'a pas exclu l'envoi de troupes.
Enfin, des militaires français sont également arrivés à Bamako pour sécuriser les ressortissants français dans la capitale. Une dizaine de gendarmes du GIGN sont également présents pour renforcer la sécurité de l'ambassadeur et des locaux diplomatiques français à Bamako.
TAGS: DÉFENSE - FRANCE - MALI - MUJAO
Exclusivité RFI : le récit du raid aérien français à Gao, au Mali
MALI - Article publié le : dimanche 13 janvier 2013 - Dernière modification le : dimanche 13 janvier 2013
Ravitaillement d'un avion de chasse «Mirage» en plein vol.
REUTERS
Par RFI
L’opération militaire de l’armée française en soutien aux forces maliennes contre les islamites qui tiennent le nord du pays en est à son troisième jour. Dimanche 13 janvier, pour la première fois, c’est le nord du Mali, fief des jihadistes, qui a été visé par l’aviation française, à Gao et dans la région de Kidal. Dans le même temps, la Grande-Bretagne a concrétisé sa promesse d'aide logistique à la France dans son opération militaire au Mali.
Les frappes aériennes visant les infrastructures des jihadistes à Gao resteront comme le premier raid au Mali mené depuis le territoire français.
Les quatre Rafale ont décollé de Saint-Dizier, dans l’est de la France, la base-mère des Rafale, pour une mission de huit heures et demie. Sous leurs ailes, des bombes de précision de 250 kilos. Les objectifs visés étaient des camps d’entraînement, des infrastructures, des dépôts de carburants. Au total, une vingtaine de bombes ont été larguées.
Les avions, accompagnés de leurs ravitailleurs, ont mis le cap vers Ndjamena, renforçant le dispositif français qui compte à présent douze avions de combat et cinq citernes volantes. La mission aura nécessité toute une série de ravitaillements en vol.
Avant de frapper leurs cibles dans la région de Gao, les Rafale ont survolé le Maroc et une partie de la Mauritanie. La ligne droite par l’Algérie aurait été un peu plus courte, mais la question du survol du territoire algérien par des avions armés est toujours une affaire délicate d’un point de vue diplomatique.
« Des raids en permanence »
Pour la seule journée de dimanche, l’armée de l’Air française a effectué une douzaine de missions de guerre. D’autres raids sont prévus cette nuit. Comme durant les opérations en Libye, des avions ravitailleurs américains, basés en Afrique de l’Ouest, pourraient venir soutenir l’armée de l’Air française.
Selon l'AFP, les avions français ont opéré des frappes dans la région de Kidal dans la soirée, « plus précisément à Aghabo » à 50 kilomètres de la ville, selon une source de sécurité régionale. Cette zone est une des bases d'Ansar Dine. « Il y a des raids en permanence. Il y en a en ce moment, il y en a eu cette nuit, il y en aura demain », a expliqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
La Grande-Bretagne concrétise son aide à Paris : un premier avion de transport militaire britannique devait quitter le Royaume-Uni aujourd’hui pour apporter une aide logistique et du matériel français au Mali.
C'est le premier signe concret de l'assistance promise par la Grande-Bretagne à l'intervention militaire française au Mali, mais il n'y aura pas d'engagement de soldats britanniques sur le terrain.
Écouter (00:48)
13/01/2013 par Adrien Moss
Mali/Une guerre hasardeuse
M. Saadoune-Le Quotidien d’Oran
C’est désormais la guerre au Mali. Les Français la voulaient. Ils ont eu, à la faveur d’une offensive vers le Sud des djihadistes et d’Ançar Eddine, l’aval du Conseil de sécurité et une demande officielle d’aide de Bamako pour pouvoir la faire. Les islamistes bornés servent, une fois de plus, de repoussoir et d’arguments pour que des situations de 19ème siècle se reproduisent. C’est une guerre de «réinstallation», a lancé quelqu’un dans un raccourci significatif.En réalité, cette guerre à nos portes fait partie de la séquence non refermée de la Global War qui trouve une justification à tout dans l’action des djihadistes. Le discours français sur le risque d’un Etat terroriste sur le mode taliban est éloquent à ce sujet. L’autre élément à relever est la persistance des Occidentaux – malgré l’échec patent en Afghanistan – à croire que la supériorité technologique assure automatiquement la victoire militaire. Depuis vingt ans, cette supériorité technologique est plus ou moins tenue en échec. Elle a cependant parfaitement réussi en Libye, mais avec des dommages collatéraux gigantesques qui ont abouti à l’effondrement de l’Etat malien. Et à cette nouvelle guerre. L’armée française qui s’est retirée d’Afghanistan a donc, avec l’aval du Conseil de sécurité et des Etats-Unis, un nouveau théâtre d’opérations au Sahel. Cela permet au passage en ces temps de crise de réclamer de meilleures allocations budgétaires.
L’Algérie n’a pas pu empêcher cette guerre et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Ses efforts pour amener Iyad Ag Ghaly et Ançar Eddine à penser aux intérêts des Touaregs et donc à s’éloigner des groupes djihadistes – dont la présence a pour effet de légitimer toutes les interventions étrangères – ne semblent pas avoir été couronnés de succès. Iyad Ag Ghaly a fait un constat juste : à Bamako, on ne voulait pas discuter, on préparait la guerre. Il lui a apporté une très mauvaise réponse : attaquer au Sud avant le déploiement éventuel d’une force africaine. C’est une erreur stratégique plus grave que celle qu’a commise le MNLA en annonçant prématurément la naissance d’un Etat de l’Azawad. Ag Ghaly décide-t-il vraiment, est-il un simple paravent ? Toujours est-il qu’il est déjà dans la case nouvelle introduite par la dernière résolution du Conseil de sécurité, celle des «Maliens extrémistes du Nord» qui ne sont pas éligibles au dialogue.
Les buts de guerre des Français restent flous : on ne sait pas s’il s’agit uniquement de stopper la descente en pick-up des djihadistes ou de «reconquérir» le Nord. Mais c’est une guerre hasardeuse qui ne peut qu’accroître la déstabilisation de la région et y susciter – c’est quasi automatique – un afflux de vocations djihadistes. Que peut faire l’Algérie dont les efforts politiques – absolument justifiés – pour séparer les problèmes maliens de ceux posés par les organisations terroristes ont été entravés ? Comme dit l’adage, quand les éléphants passent, il faut attendre que la poussière retombe. L’urgence absolue – et on peut penser que les dispositifs ont été mis en place depuis des mois car cette guerre annoncée n’est pas une surprise – est de sécuriser les frontières. L’autre impératif est de ne pas se laisser entraîner dans une guerre décidée par la France. Car, n’en doutons pas, notre pays va être sollicité au nom de «l’antiterrorisme» à aller dans une guerre qu’il a tout fait pour éviter. Et il faut continuer, sans cesse, à attirer l’attention sur la nature politique du conflit au nord du Mali qui est celui de l’exclusion des Touaregs.
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5177899
13 janvier 2013
Mali: L’aviation française bombarde les positions du MUJAO à Douentza
ALAKHBAR (Nouakchott)-L’aviation française a bombardé dans la nuit de samedi à dimanche les positions du MUJA à Douentza situé dans le centre du Mali. La connexion à Internet s'est également interrompue dans certaines parties occupées par les islamistes.
Dans le même contexte, le porte-parole de Ançar Dine a confirmé que l'aviation française a ciblé ces dernières heures trois zones occupées par les jihadistes. Il s’agit de Konna qui constitue la ligne marquant la dernière avancée des islamistes vers le sud et de Douentza où sont concentrés des combattants du MUJAO.
La troisième zone est la ville de Léré près de la frontière avec la Mauritanie où des raids français ont ciblé hier les dépôts de munition des groupes armés, selon les populations locales.
Les mêmes populations constatent par ailleurs l’interruption de la connexion à l’internet.
rex4.alakhbar.info/5767-0-Mali-Laviation-francaise-bombarde-les-positions-du-MUJAO-a-Douentza.html
Mali: le MNLA ne veut pas que les forces de Bamako pénètrent dans le nord
Par AFP - Date: il ya 1 heure 36 réactions
DAKAR - Le Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), rébellion autonomiste touareg du nord du Mali, a demandé dimanche que les forces gouvernementales de Bamako qui affrontent avec un appui militaire les groupes islamistes armés dans le centrei, ne pénètrent pas dans le nord du pays.
Le MNLA attire l`attention de la communauté internationale que l`intervention armée étrangère contre les groupes terroristes ne doit pas permettre à l`armée malienne de franchir la ligne de démarcation entre l`Azawad et le Mali avant le règlement politique du conflit qui nous oppose, ouligne le MNLA dans une déclaration reçue par l`AFP à Dakar.
Le MNLA avait lancé en janvier 2012 une offensive dans le nord, avant d`en être évincé peu après par les groupes islamistes armés Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Mouvement pour l`unicité et le jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao) et Ansar Dine (Défenseurs de l`islam). Très affaibli, le MNLA s`était engagé en décembre 2012 à cesser les hostilités et à négocier avec les autorités maliennes. Rébellion laïque, ce mouvement a cessé officiellement de réclamer l`indépendance pour ne plus plaider que le droit à "l`autodétermination" de l`Azawad.
L`Azawad est un immense territoire aride d`une surface équivalente à celles de la France et de la Belgique réunies, comprenant les trois régions
administratives de Kidal, Tombouctou et Gao. Dans son texte, signé de Bilal Ag Achérif, secrétaire général du mouvement, le MNLA ajoute: "c`est dans ce cadre que le MNLA s`impliquera pour le succès des opérations de lutte contre le terrorisme et cela minimisera les risques
des victimes civiles innocentes. Nous demandons à ce que la population civile de l`Azawad ne soit victime de l`intervention armée et qu`il n`y ait pas d`amalgame entre elle et les terroristes".
"Nous rappelons que le MNLA a toujours respecté ses engagements notamment la cessation des hostilités entre le MNLA et l`armée malienne et reste disponible aux négociations", a souligné le mouvement touareg.
Alors que la situation militaire était gelée, les combats entre armée malienne et groupes islamistes armés avaient repris cette semaine dans le centre du pays. A plus de 700 km de Bamako, Konna était tombée jeudi aux mains des jihadistes, provoquant l`intervention des forces françaises, qui bombardent depuis trois jours les groupes islamistes dans la zone.
thm/mrb/jms
Source: AFP
Commentaire:ce que je crois comprendre :
ce que je crois comprendre :
- que les islamistes sont financés et armés par nos alliés Qataris.
- que les démolitions de mausolées et autres coupage de main ressemble plus a des provocations genre agitation d’une cape rouge devant le nez du taureau (nous).
- que les Touaregs qui avaient une légitime revendication d’indépendance se sont fait doubler et vont être le dindon de la farce. Ce sont eux la véritable cible de l’intervention, ce sont eux qu’il faut mater at faire rentrer dans le rang.
- dans ce contexte, les islamistes ne sont que des marionnettes, à destination des opinions occidentales pour justifier une guerre contre les touaregs qui ne pourraient pas avoir de justification autrement.
- c’est donc une opération de police, de pacification, que la France engage en ses propriétés
Mali: Sans intervention, Bamako tombait aux mains des rebelles, affirme Paris
Par AFP - Date: il ya 1 heure 6 réactions
Des militaires français se préparent à quitter le Tchad pour rejoindre le Mali, le 13 janvier 2013. | REUTERS/HANDOUT
Sans intervention extérieure, les rebelles islamistes auraient fait tomber la capitale malienne en deux ou trois jours, a estimé, dimanche 12 janvier, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense dans le cadre de l'émission Le Grand Rendez-vous en partenariat avec Europe 1, Le Parisien et i>télé. Interrogé deux jours après le lancement de l'opération française "Serval" au Mali, Jean-Yves Le Drian a déclaré que la France était "en guerre contre le terrorisme, où qu'il se trouve." "Il y a eu une accélération spectaculaire de l'action de ces groupes depuis jeudi" au Mali, a-t-il ajouté. "Si personne n'intervenait, c'est Bamako qui tombait deux ou trois jours après", a-t-il ajouté. "Il y avait nécessité d'agir de manière rapide."
Des raids aériens de l'armée française sont en cours au Mali pour "liquider" les groupes armés islamistes, a poursuivi dimanche matin le ministre. "Il y a des raids en permanence. Il y en a en ce moment, il y en a eu cette nuit, il y en aura demain", a poursuivi le ministre, soulignant que l'avancée des groupes armés n'est pas "totalement empêchée".
"Concernant la voie est, aujourd'hui on peut dire que les différentes interventions que nous avons menées, y compris d'ailleurs les forces maliennes, ont permis de bloquer la progression.
Là c'est arrêté", a-t-il indiqué. "Concernant la voie ouest, des combats se poursuivent, ce n'est pas fini. Une opération ne se mène pas en deux jours", a poursuivi le ministre. "Les interventions sont toujours en cours et nous poursuivrons pour empêcher la progression vers le sud, ça c'est en partie fait, pas totalement, et permettre ensuite aux forces maliennes et aux forces africaines, de ce qu'on appelle la MISMA - c'est-à-dire le regroupement de plusieurs bataillons de pays africains qui vont apporter leur concours -, de reprendre leur marche en avant pour l'intégrité d'un territoire d'un pays ami", a ajouté le ministre.
La France qui a déployé depuis vendredi plusieurs centaines de ses soldats au Mali, opère par ailleurs la montée en puissance de son dispositif avec le déploiement d'avions de combat Rafale depuis leur base en territoire français.
Le Monde.fr avec AFP | 13.01.2013 à 08h18 • Mis à jour le 13.01.2013 à 12h57
Source: AFP
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